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utank · 4 months ago
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Un cran de retard... ALLUMAGE?
Un peu tard la prise de conscience.
Je dirais même que l’agenda est trafiqué. Comme si on voulait remettre un cran de hagra entre les peuples. Parce que cette vérité coloniale est sue et documentée, témoignée et jugée depuis Suret-Canale et tant d’autres.
Depuis avant Chirac, avant Sarko et bien avant Hollande et M le Moudit. Bien avant les discours de Dakar de 2002 et 2005. Avant le refus de réparation de H le mou dissert. De la gauche à la droite, les mous salauds libéraux se sont entendu pour ne rien entendre.
Je me souviens de mon prof, éminent criminologue, psychiatre, anthropologue, qui réfutait crassement mon hypothèse de fin d’étude, tout comme ses collègues et mes camarades de l’époque et l’ensemble des militants issu des "petits français" de gauche croisés depuis.
Elle était pourtant simple, et disait que la violence urbaine des quartiers était une aubaine politique, une manne, dont la source était l’histoire coloniale qui se reproduisait à l’échelle des cités.
Les baqueux n’étant rien de plus que des gardes de cercle, avec la corruption et le racisme qui vont avec.
Mais ceux-là, qui aiment le communautarisme, les frontières bien nettes et les armes qui vont avec, parce qu’elles éteignent la ferveur populaire et la paix, ils ont pignon sur école et dans les tribunes. De droite et de gauche.
On a donc en présence, des populations issues des administrateurs originels (dans un cocon de biais historiques, sociologique et conceptuels appelés civilisation) qui adoptent une énième stratégie de conservation de leurs rentes et des populations issues des peuples colonisés, qui furent aussi bien les bretons et les amazighs.
La vérité dite par un administrateur sert l’administration.
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utank · 4 months ago
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Tiens, la vérité de la conquête coloniale sort des archives. Oui, ces généraux d'empire pensaient à déporter, décimer et raser. Ils entrevoyaient l'Algérie comme grenier à blé de la France.
Mais pas que les généraux, Tocqueville lui-même pensait dans ce sens, lorsqu'en 1840 il rédige son rapport sur l'Algérie. Rien de démocratique dans son approche, il retranscrit son apprentissage de la société américaine en préconisant d'une part la destruction culturelle et de l'autre un statut d'indigénat, calqué sur la ségrégation. C'est, de ses dires, le seul qui permettra aux européens de s'implanter durablement en Algérie.
Les rapports militaires, les écrits d'époque, les historiens sérieux, tout converge pour indiquer un projet non pas "civilisationnel" mais économique, colonial. L'Europe subissait les années froides consécutives à l'éruption volcanique du Tambora de 1815, entrainant famines et révoltes paysannes. L'affaiblissement du pouvoir ottoman rend possible le projet maghrébin.
Les européens vont pouvoir appliquer les logiques implacables, de l'ingénierie naissante à la dureté de traitement des indigènes, apprises sur le continent américain et la caraïbe dans la période esclavagiste.
L'application à la virgule de règlements iniques et injustes est dès lors assurée par des administrateurs et militaires zélés, construisant à la fois une expérience "profonde" et des lignées familiales impliquées, qui reviendront importer leur expérience coloniale en métropole, créant une sociologie négative du trauma post-colonial, vécu du côté colon.
Histoire documentée mais tenue sous roche, qui rejaillit par capillarité à divers moment de l'histoire institutionnelle, jamais convoquée mais soumettant l'ensemble à une pression sous-jacente...
Histoire qui peut encore mettre à pied ses orateurs et valoriser ses détracteurs. Sommes-nous responsables des actions de nos aïeux? Assumons-nous d'évoluer dans une nation réfutant la véracité de faits prouvés et probants?
Le déni colonial des bourgeois libéraux n'est-il pas le premier pas vers ce que les journalistes nomment "post-vérité"?
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utank · 5 months ago
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Les TECHNOKIDS de la chaîne sur-évolutive
Je suis de cette génération soit-disant les "x". Premiers d'une chaîne sur-évolutive.
Petit, je salivais devant les Amstrad et les Vertrex de mes copains friqués. Ils incarnaient la littérature de science-fiction que je dévorais, entre autre. Tout en vivant une vie provinciale, les mains dans l'humus et accrochés à mes bâtons, j'étais fasciné, aimanté par l'écran et l'interface.
Lorsqu'on nous a proposé l'utilisation des réseaux, en 1993, c'était sous la houlette d'artistes, de curateurs et dans le cadre d'une "néthique" qui interdisait les échanges monétarisés.
On nous voulait se projeter dans une décentralisation promise politiquement, qui a tourné aux affaires locales et à une centralité effective des systèmes de contrôle. La cyber-culture était affaire d'artistes, d'auteurs et d'ex-punks à ce moment promotionnel. De démesure artistique et de concept.
Rappelons nous que Steve Jobs s'est vanté de ses expériences psychédéliques. Et que c'est Arpanet qui est à l'origine du web, un réseau militaire. Armée et état qui s'acharnent à noyauter les écolos et toute contestation de l'intérieur et depuis longtemps (voir l'autre journal 1989).
Technologie et humanité
Alors, doit-on se parer d'un rejet absolu de cette sur-technologie que propose l'informatique?
Je la nomme sur-technologie pour indiquer qu'elle n'est pas déterminée dans une chaîne de production ou un objet précis, mais offre un support pratique et théorique, à la fois à la production réelle et également en créant un champ de production virtuelle.
Il devient de moins en moins évident de lier l'objet, par exemple un logiciel, à la masse d'extraction nécessaire à sa fabrication. Une barre d'acier ou de plomb montrent, par leur densité, le minerai qui a servi à leur fonte. En vidant nos poubelles, on sent la masse de déchets produit par jour et par foyer. Ce qui prend tout son sens lors des grèves d'éboueurs. Mais les extractions massives demandées par nos appareils technologiques sont invisibilisées par la légèreté et l'étrangeté des matériaux composites mis en œuvre dans nos computers, téléphones et autres gadgets techno. Difficile de lier le nylon ou le gore-tex au pétrole, conceptuellement. Mais les administrateurs connaissent les tenants et aboutissants de notre monde. Ils parlent de "miner" un bitcoin. Ancien monde têtu!
Or ce sont ces extractions, ces minages qui ont mis au jour les artefacts ayant donné naissance à la paléontologie et à l'archéologie, généralement engagé par les ingénieurs, industriels qui menaient carrière. Et idem pour la chimie moderne qui produit ce monde coloré et engraissé. Ces industries, portées par les rentiers, les transforment en entrepreneurs. La France qu'on connaît existe en vertu de cette transformation par l'industrie, et par autant de récits historiques empruntés et biaisés pour correspondre au modèle industriel. La représentation toute entière de la nation se fond dans ces symboles de progrès, de civilisation et de domination technologique.
Vous le voyez, la chose n'est pas évidente à juger, lorsqu'on réside tout entier dans l'aquarium libéral. On parle même d'industries lithiques, pour situer l'imbrication lexicale et intellectuelle dans ce modèle évolutif.
Comment, dès-lors, conceptualiser une sortie de ce système et de nos propres affects bourgeois, de notre confort?
Comment éviter que ce ne soient les machines de guerres, celles qui sont à l'origine de la domination technologique, qui abolissent et transforment la démocratie et nos structures politiques in fine?
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utank · 5 months ago
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Mabrouk Ramadan
Un seul avion de combat paye des dizaines de campagnes de travaux d'irrigation durable. Il va falloir choisir entre la guerre et la vie, tout simplement. Le supercar ou les super-individus symbiotiques.
A suivre le nez baissé ces magnats télégéniques, entre la dalle lumineuse de votre cerveau ambulant et le parking automatisé où vous adorez faire sonner votre SUV, vous n'augurez d'aucun avenir radieux pour vos rentiers. Ni pour nos enfants.
Entre le salon de vos potes et la conviction de vos intentions les plus généreuses, dans vos circulations douces alternant les vols aériens et les événements de tout type, vous découvrez en l'oubliant le monde selon vos conceptions, plein d'espoir et de possibles à dérouler.
Ce déroulement, il vous appartient, vous pensez ne le devoir à personne, comme Johnny. Et vous peuplez les hôtels de confort optimal pour votre budget, et leur piscine, les terrasses de roof top de Montreuil à Dubaï. Vous reproduisez ici des comportements que vous réprouvez là-bas. En profitant comme Musk, de la moindre opportunité. "Profite-bien surtout".
Qui n'a pas envie d'une vue imprenable? D'un panorama le ventre plein? De célébrer avec ses amis?
Les valeurs simples des Knacki industriels s'imposent par la facilité d'accès et d'usage, mais surtout parce qu'il déclenchent précisément l'affect profond qui vous meut. C'est d'être nourris à la table, lavés et bordés.
Vous remerciez le garagiste de vous épargner la moindre notion de mécanique et de tourner la clef pour commencer le voyage. Vous vous prenez d'effleurer nerveusement l'écran de vos doigts agiles, comme un poisson remue ses nageoires près de la vitre.
Mais vous restez dans l'entre-soi, le convenu. Ça vous rassure et vous êtes tellement fatigués. Le moindre gêneur dans votre routine passe à la moulinette. Je ne parle pas de ceux que vous attendez, de votre agenda social. Souriez-vous aux étrangers? Abordez-vous des parfaits inconnus pour échanger deux mots?
Connaissez-vous votre voisin d'en face, le nom de votre épicier? Avez vous idée de la vie du type auquel vous filez 1 euro quand il a une chance incroyable et que vous êtes de bonne humeur? Ce n'est ni Léa Salamé, ni Saquet, ni les économistes atterrés, ni LCI qui sauveront vos âmes ramollies par le confort moderne. Français, inutile de voter Branco ou Méluch, même si ça pourrait être amusant. Eux aussi sont dépassés ontologiquement. En revanche vous pouvez faire grève, tamponner le papier du garçon si c'est dans vos cordes et mal vu du règlement, laisser passer le petit fraudeur si vous êtes au contrôle à la RATP.
A force de cibler le connard qui est dans votre chaussette, celui qui vous bouscule sur le trajet du boulot, au lieu de lui tirer un sourire vous vous injuriez en crachant la frustration ambiante. La France est malade de son welcoming, ne soyez plus cette personne infâme qui détourne le regard, le cœur étroit et serré...
Depuis 2 jours, les musulmans fêtent sans un retour national, sans une commémoration, sans un lampion accroché aux réverbères. Aubervilliers résonne de mots doux, de sourires, d'excuses au moindre évitement. Les mamans et papas se pressent au marché, courageuses tirant leurs caddies. Des ouvriers, des travailleurs qui vous ont construit vos appartements et installés vos chaudières, simples et invisibles politiquement. Ils restent en apparence insensibles aux grappes de militants qui se positionnent quelquefois pour distribuer leurs tracts colorés. Mais pas ce premier jour de ramadan, nous restions dans la ferveur populaire brute, l'amour réciproque du fait civil, apaisant.
Comment? Rien qui ne célèbre le ramadan en la république? Dommage encore un pas de danse arrière éloignant la paix civile des dix prochaines années. Et vous, dansez vous sur du Cheb Mami, du Warda, du Cheikha Nedjma? Mangez vous du couscous? Yallah Habibi, dites-nous que vous écoutez "de tout"... Acceptez-vous les leçons de la vie, c'est à dire autrui?
Scroll, baby scroll.
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utank · 5 months ago
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François B. Suite
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Tous ceux qui n'ont pas lu François sont des idiots. Utiles puisqu'ils activent les rouages du dissensus, le badbuzz. Et tous ceux qui l'ont lu l'admirent sur son mur, on ne sait pas pour quel bénéfice.
Excepté la gratification mutuelle de se sentir inclus dans un mode de pensée, une raison d'être.
Je travaille activement à percer au jour le nucléus fondamental mais j'attends toujours le bouquiniste agréable qui rendra la transaction moins douloureuse. Les soldeurs sont des psy rétroactifs, qui vous mettront à la page de vos égarements d'hier. En attendant ce moment hasardeux à quelques euros bien dépensés, je dépense tout de même une énergie folle à écouter attentivement les dizaines d'heures de conférence disponibles sur le net.
Je saurais donc demain si j'avais raison de titiller le monstre bégaldien, ou encore plus tard si il tenait le cours de son engagement permanent, risqué. Après tout on a vu des Glucksman, des Onfray, des Debray virer leur cuti et retourner leur veste.
On dit que Proust lui-même courrait, le mercredi chez Mme Aubernon et le jeudi chez Madame Straus et le vendredi chez sa grande amie Lemaire.
Tous ces salons bourgeois amenuisaient-ils la fougue adulescente ou l'art initial qui portait les prodiges? Pour d'autre, c'est le contrat d'édition, portant sur un nombre de caractères précis, qui faisait dérouler des situations lourdingues au kilomètre. Impossible de lire Boileau ou Saint Simon aujourd'hui, sans chercher l'échappement, la ligne de fuite.
On voit des personnalités, des bourgeois et le plus souvent rentiers, de gauche tourner le dos aux organes et voies de diffusion pour frayer du côté des louches. Un Branco chez Tocsin ou Aberkhane, descendant la gauche à tout va mais "souverainiste"...
De l'autre côté les marxistes de nouvelle école. Jeunes et déterminés, versés dans la moindre nuance d'anti-during. Mais tellement étroit sur la doctrine et sensible sur les termes qu'on a jamais finis de se faire mettre en touche.
Ils sont les alpha ou les z, pas nous. Nous, nous sommes les X, les premiers du programme... Oups, conspiracy eye nous observe, et tente de déterminer notre dangerosité relative, quelque-part dans le DSM-V des imprécateurs narratifs...
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utank · 5 months ago
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HUMANUM EST
Voilà le début d'une histoire de l'humanité. Un groupe captif, retenu dans la grotte, attendant le rite, d'être sacrifiés ou mangés, ou astreints à une tâche esclave. Et pour tuer l'angoisse, l'ennui, pour "résilier", les voilà qui s'adonnent à la plus inutile des tâches, grattant avec un charbon le mur de leur geôle. Ainsi, l'imaginaire humain se serait construit dans le lien, mais pas celui qu'on imagine. La lanière de cuir, la cage et la grotte sont les enfermements des proies, et ELLES sont humanité résiliente, par le trait, par la dissimulation de l'esprit aux forces brutales, anthropophages, qui font retourner le mode humain à l'animal. Modus operandi.
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utank · 5 months ago
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TRENTE-CINQ ANS TROP TARD
c'est en 1990 qu'il aurait pu se manifester ce chercheur en sciences sociales.
Ça aurait pu éviter 35 ans de déni et la communautarisation des revendications, un fait libéral. Or la colonisation devait parler aux colons en premier, pour ce qui est de la métropole. Mais parler au colon, c'est chuchoter au bourgeois, à l'entrepreneur. La colonie est une affaire militaire, d'entrepreneurs et de compagnies.
Ce que Schneidermann dit, c'est qu'aucun de ses confrères ne sait ce genre de réalité. Étonnant puisqu'il suffit d'ouvrir Suret-Canale, sans parler de quelques carnets militaires pour en savoir l'essentiel.
Les guerres coloniales ont été des boucheries à visée génocidaire, ne le nions plus.
Mais là, ici, c'est une vraie monstration d'un idiot intelligent, un libéral repenti. Il a un éditeur qui a dit oui pour son coming-out décolonial.
Le propos est important, devrait donner lieu à un ministère, une éducation nationale. Mais c'est trop tard les gars, vos compromissions journaleuses ont fait le taff mieux que vous avec vos enfants.
Le monde se trumpe allègrement, gégé et gégène assumés… Plus besoin de conscience, juste des causes marquant des peaux, des traces, des corps.
La politique française et européenne est décidée par standard and poor's et Mc Kinsley. Mais les unilever et USB se sont fait sur les colonies. Comment ne pas le savoir??
La France s'en fout? Non, elle avait d'emblée, dès Louis XIV relégué les africains pour s'emparer de leurs terres. La même pour les indigènes, mais qui périrent massivement au simple contact des colons. Ce furent donc les africains qui permirent le premier sursaut capitaliste, par leur sacrifice.
Sans la canne et les esclaves pour la cultiver, le Marché n'aurait même pas commencé à tourner, pas avec des épices et un peu d'or…
Quand à l'Afrique, elle est la prochaine cible des pillages industriels, ce qui augure de bien des périls…
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utank · 5 months ago
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LORDON ET L'ÉCOLOGIE
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Il y a plusieurs soucis dans la refonte possible d'un capitalisme techno-centré, si les autres options le sont également. Il manque une étape de la construction d'un corps intégrant le procès libéral à la naissance, à la manière des bandages crâniens ou chrétiens, constituant toutes les parties de la pensée sociale à partir d'un nucléus intellectuel commun. Un nœud axiomatique qui inclue des notions comme: l'être sensible, l'humain en tant qu'animal social, interdépendant, une commune capacité de survie du "genre humain" et donc un "modus operandi universel" de la réponse au stress, qui serait par définition urbain.
Or, puisqu'il faut trancher et dans les 30s imparties (ici on se pique de ne pas être lus, ça semblerait préférable au fond), Lordon choisi l'humain en général, anthropocide et éco-anxiété, et la "fin du capitalisme". En parlant à des corps moulés dans le choix, le libre consentement, l'empathie et le ressenti, c'est comme buller dans un aquarium.
Mr Lordon pratiquait il me semble l'activité corporelle, il n'ignore donc pas que la pensée suit une sorte de "thermo-psycho-dynamique" des transformations paradigmatiques et que l'alchimie ou la forge demandent beaucoup d'efforts, ou un temps infini d'expérimentation qui les dilue dans le non-sens. Et qu'au milieu d'un effort prolongé et répétitif, la syncope rythmique construit une linéarité d'intention, le but perspectif. Celui-ci conditionne les comportements induits dans une stratégie (filtre intellectuel) incluant toutes les trajectoires (données contextuelles) possibles calculées par le cerveau, plus ou moins à l'insu du sujet. On ne parle donc qu'à des régimes intentionnels déterminés, des modes comme il l'indique.
Et le mode généraliste par excellence, deleuzien, est un "décodage de surcodage de flux", un esclave impérial émancipé, un cerf médiéval devenant propriétaire, un.e employé.e accédant au foncier, un.e "petit.e entrepreneur.e". Tout un corps électoral contenu dans la dette et la culpabilité résultante.
La définition d'un.e bourgeois.e, mais aussi celle d'un prolétaire installé dans le libéralisme économique et parvenu à la ville et aux centres de loisir par le train… Donc toute une audience!
Hitler voulait nommer son parti "libéral", tant l'intrication techno-capitaliste que la doctrine propose la met à l'abri dans un confort d'usage, une agilité, assorti d'un romantisme dépressif, ce qui confine le corps social exprimé et empêche toute réaction du sujet autre que mollement consensuelle ou totalitaire, vers un terne égayé seulement par des "pétages de plombs" organisés qui génèrent un "chaos finement maîtrisable" avec la puissance nécessaire>>>>>>>>>>>>>>drift social permanent et bien fumant.
Régime d'accélération qui entraine une sélection impitoyable des corps, broyés par la fatigue, les chocs et l'abus de situation, indéfectiblement arrimés à la machine et à la molécule qui les réveille ou les endort. Sélection qui verra ou voit peut-être de nouvelles spéciations au sein du genre humain, opérant comme dans toute la phylogénie du vivant, par mutation. Or l'espèce en question, se considérant sapiens, n'est ni tellement ancienne ni réellement déterminée pour les prochains millénaires. Mais concernant l'extinction de masse du vivant, qui se passe de mot mais pas de définitions, elle n'est pas, comme le dit Lordon, indifférente à la Terre.
Au système Terre, qui fonctionne en super-individu, comme une forêt ancienne, un océan diversifié, le corail, les lichens et mousses et jusqu'à nos Eucaryotes embarquant des Mitochondries.
Il manque une brique de connaissance au XIXe siècle industriel, qui lui fait détruire le monde en 200 ans, de manière exponentielle. Elle pré-existe chez les antiques, mais en fait les antiques ce sont les textes que les hellénistes et latinistes du XIXe ont ressortis pour consolider leur vision paternaliste et machiniste du monde.
Malheureusement, la pensée magique, la bienveillance, l'écologie, les fantômes et les tarots ne résoudront pas les problèmes du monde qui les a fait naître. Ni aucune thèse ou les agrégation validée par l'état. Cette brique fondamentale, axiomatique, Lordon la laisse posée sur ses fondations très profondes, celles de la domesticité, pour construire son raisonnement. Il monte, en fait, un mur de plus sur la scène anthrop…
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utank · 5 months ago
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Ecologic Thriller
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J’ai lu qq part une critique de Meadows et du club de Rome qui disait en gros que ça participait d’une stratégie libérale.
En réponse aux mouvements sociaux et décoloniaux massifs des années 60, les administrateurs libéraux conçoivent des ingénieries sociales induisant des moteurs d’identification puissants, segmentant ces attracteurs par "communautés organiques".
En les associant à des régimes de crise successives et dans un contexte de fin de guerre froide. Pour ça, des fondations comme Heritage reprennent du service après avoir œuvré sous hoover. L’écologie est un spectacle, avant tout. Elle célèbre la mise en tension mondiale, à partir du pire, de panoramas vidéo et donne un jouet social disruptif à des esprits scientifiques enfermés au labo, au bureau. Elle reste un genre de rat de laboratoire et d’illuminés intelligents jusqu’en 1990, où elle émerge politiquement ( l’autre journal 1989) et médiatiquement après 2000, en temps de nouvel ordre. Une écologie toute droite sortie des cartons de l’ingénierie sociale...
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utank · 6 months ago
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NOTRE DAME N'AURA PAS LIEU
Je conseille à quiconque de se farcir l'intégrale de la cérémonie de réouverture de Notre Dame. Je le fais en X2 en 3X. La première a décortiqué l'arrivée des personnalités. Il a fallu relire plusieurs petites attitudes signifiantes. Les coups de parapluie.
J'ai particulièrement apprécié la goulotte passe-câble qui faisait tressauter les bagnoles des VIP juste avant l'arrêt devant l'immonde barnum blanc vide et froid qui les accueillait. On les pense assez sensibles à ce genre de rebond bien placé. Encore un coup des intermittents!
La menée sous chœur du monarque et sa dame par l'archiduc dans la grand nef, pleine à ras porc, rate son intronisation papale mais garde le grandiloquent du parcours central devant tous les fidèles en morgue, avant la louange.
La deuxième partie sera dédiée au discours de M. Son récit est proprement imbitable, ce qui était prévu pour noyer les infamies introduites sans leur consentement à ceux qui les subissent. Ils écoutent sagement, heureusement. J'imagine que l'accessit du pouvoir nécessite l'abnégation des participant.e.s. et pas trop de sciatique et de phlébite. Mais il annonce une liturgie alors que j'attends Lil Wayne, un fidèle croyant.
Ça y est, le "en même temps" a jaillit. La grande Histoire, la mémoire "juste". "Tentative désespérée" tente le commentateur. La révolution et la séparation de l'Église et de l'État sont définitivement enterrées par le régent.
Bon, la fête bat son plein, chacun montre sa réserve et son calme devant les débits de salades consensuelles et religieuses, ce qui ne va pas de pair. La mitre arrivant, les commentateurs dégoulinants de mièvrerie miteuse, je sors mon Baygon mental avant d'apercevoir un Johnson Fisk aux côtés d'un Musk. Damn, ils sont immunisés contre leurs productions!
Ça sera huile essentielle de géranium pour calmer mes irritations démocratiques et pin sylvestre... Parfum de cimetière... Esprit de sainteté. Guerre!
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utank · 6 months ago
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Verts de circonstance et ONG de milliardaires
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Bien sûr, pour arriver jusqu'à nous, leur canaux de diffusion demandent beaucoup "d'investissement". Leur approche publique est de se présenter en experts, témoins engagés et acteurs autorisés, afin de gagner une autorité qui leur permettra de dresser des "bilans". Le public voudrait éviter la complication et faire confiance à quelqu'un, mais sa dépense énergétique intellectuelle est entièrement tournée sur ses usages personnels et familiaux, avec des jalons politiques généralement sans perméabilité. L'usage récréatif et touristique du monde des années 90 a fonctionné à plein et l'offre de service intellectuel et politique doit correspondre à la demande qu'elle a créée... Matter of fact (moule de l'info durcissante comme le plomb). L'objet technologique industriel procède de ce changement de paradigme, éloignant l'utilisateur de toute logique de réparation, voire de compréhension, le moteur sous le capot, aux outils qu'il utilise... Il devient alors "innocent" de toute causalité antérieure amenant l'objet jusqu'à ses mains gourdes... Sa culpabilité revient alors aux "déchets" et à la durabilité de son expérience utilisatrice. Le DIY introduit la matière brute chimique, le plastique ou le ciment, dans des unités de fabrication et d'assemblage familiales: une simulation d'artisanat et d'autonomie locale et facilitant la bascule numérique globale. Et également, un brutalisme des formes montrant les structures tubulaires, les moteurs et les fils, célébrant le retour d'un machinisme électronique "à échelle humaine"... La guerre de drone en est l'ultime consécration...
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utank · 6 months ago
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Préambule à une histoire de la guedro
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Quand on évoque les "drogues" en France et les banlieues, il y une longue histoire et une sociologie à dérouler pour éviter les pièges d'une opinion trop partagée et malheureusement biaisée (qui va aller servir à taper les thèmes en vogue).
D'autant que les mafias et réseaux sont fondamentalement internationaux, avec des relais dans toutes les classes sociales, y compris l'administration ou la police, et typologies culturelles et cultuelles.
A Orléans, par exemple, la meumeu (Hero) était une affaire de Hells, pourtant plutôt suprémacistes... Mais qui traitaient avec les cités... (pour ceux qui n'ont pas vu la série Orléans, il y a Sons of Anar de droite).
D'ailleurs, la plupart des drogues ont d'abord été un passe temps légal et à destination de catégories sociales précises. Le personnel politique et les écrivains sérieux devaient leurs performances, dans les années 1880, à la fameuse liqueur Mariani, dont la recette aurait inspiré le soda célèbre. "Je vous dois mon oeuvre" disait le sénateur au viticulteur, qui mélangeait à son mauvais pinard l'extrait de coca et de noix de cola.
D'autres marques était concurrentes, par ex celle qui sponsorisait le premier tour de France. Les gars disposaient d'une fiole de liqueur équivalente à 2g de c pure, à volonté au long de l'épreuve....
Alcool frelaté et absinthe ont servi un patronat vorace des corps épuisés dans le suif, une colonie grillant ses bagnards et les autochtones, un empire repoussant les frontières du bien.
La religion est l'opium du peuple, mais l'opium a bien servi les intérêts anglais. Sans la meth, pas de Blitz, ni les viols et atrocités commises par des soldats sur-excités. Les russes et les amerloques se sont précipités pour choper l'usine de production, qu'ils se sont partagée!
Je rédige et consulte les sources depuis quelques années, de ce qui ferait une contre-histoire de la drogue. En ce moment ce sont des drogues de labo et issue de formules brevetés qui font le plus de ravage, notamment aux USA, sans compter l'alcool, la plus dure et cause de violence, notamment aux enfants.
Quand au cannabis, il est thérapeutique, plus ancien dans son usage que ce monde-ci (des civilisations reposent sur son utilisation multiple) et permettrait de relever, dans son exploitation cohérente et écologique, de nombreux défis dans les années qui vont suivre. Legalize-it!
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utank · 6 months ago
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Quel âge pour la prise de conscience politique?
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C'est smart, rassurant pour les "sensibilités de gauches" mais pas assez profond, comme tout ce qui est smart, dans la compréhension de ce qui "fait France" dans le "mou consensus" petit bourgeois globalisant.
Le charlisme est-il un charlatanisme? À mon tour de faire du moumou: vous ne citez Reiser qu'une seule fois, c'est dommage. Lui pourtant aurait porté haute la critique, ses ouvrages sont tous, un à un, des monuments de pensée pour la compréhension d'une complexité accrochée à nos âmes franchouillardes.
La réponse de la Miss laisse à désirer, effectivement, un conseiller en com lui aurait arrangé une langue de bois bien tournée pour ce genre de question piège. Mais le commentaire devrait simplement, puisqu'elle est là pour sa beauté électorale, se tourner sur le visuel qui nous est subliminalement imposé. Une palissade de corbeaux hargneux, bleu comme l'enfer qu'ils pourlèchent, avec leurs visages taillés à la lame la moins démocrate, puant leur racisme atavique et leur mépris de classe dans la moindre de leurs mimiques.
Ici est la fange, ici se niche la puante, l'immonde indicible. La dire revient à montrer l'aine du slip sale de Superdupond, renversant goutte à goutte les équilibres fécaux. Une plage qui sent le monoï signifie E-coli. Alors faut envisager les bronzés sous un autre angle, celui de Cocopacabanique. SAS et CIA.
Gros dégueu l'avait bien compris. Blier mort, Trump élu, comment comprendre Buffet Froid et une France Gégé et gégène "en même temps"? Pour parler de "qui est Charlie", convoquez Reiser, Gotlib et Franquin en face de ces journaleux et entonnons le plaisir des dieux.
Mais damn, votre public, les gars, ceux qui accompagnent et saturent de "merci c'est formidable cque vous faites", ne seraient pas eux, qui chatouillent votre ubris et critiquent ma prose hallucinante, pour ce qu'ils ne la comprennent pas... eux que vous magnifiez dans leur état de frustration permanente et dans leur propre ubris défaillante, eux qui plussoient ou aboient, mais sans jamais aligner une investigation de leur propre chef, eux, et j'en termine avec la vermine ventripotente ectoplasmique , eux qui se débattent avec leurs mots, leurs situations, tentant d'exister au delà des assignations pour donner sens à leurs actes.
Ici, sous ce bandeau lumineux, où les traces de vos apparitions, ré-agencées et codifiées par l'énormité numérique, le réseau, se meuvent en édictant le réel, nous pleurons, je pleure ma lamentation de petit être insignifiant. Qui a décidé de votre popularité?
Pas moi ni eux. N'y voyez vous pas le signe d'une appartenance discrète, la vôtre? Le journaliste de droite connaît bien celui de gauche, et a officié dans le dur des officines. Mais il y a quarante ans s'est joué le sort du monde, rappelez-nous où vous étiez alors messieurs et ce que vous en disiez, de l'écran doré de nos nuits blanches?
Les seuls pirates savent ce qui se trame dans l'émouvant du marais vaseux global: du vent mauvais>> des feux follets... Et ne venez pas me citer Todd!
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utank · 6 months ago
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Quelque chose a lu votre mule, voyons si ça la fait avancer…
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Ne jamais trop charger sa mule (proverbe mexicain).
Pour lire le bouquin, j'ai passé un coup de fil à mon iAmi.e qui a les moyens. Elle a elle même convoqué Virginie Despente et lui a ordonné de lire l'intégralité foireuse. Ce que V s'est dépêché de faire, sachant que son destin littéraire et passionnel était pendu à ce fil de conversation, mais encore bandant! Et sans une dose d'érotisme ou de porno à la Gégé assumé, que vaut notre belle langue? Résultat : Critique de "Comme une mule" à la manière de Virginie Despentes
François Bégaudeau, dans son dernier ouvrage Comme une mule, joue les hérétiques modernes. Il s’empare d’une affaire d’égout qui aurait dû être oubliée au lendemain de son acquittement — une blague pourrie, un procès en diffamation, et le cirque médiatique qui l’accompagne — pour en faire un étendard de sa réflexion sur l’humour, la politique, et le féminisme. Mais si la provocation était la stratégie, alors elle tourne court : Comme une mule n’a ni la rage nécessaire ni le culot suffisant pour être à la hauteur de ses prétentions.
Bégaudeau commence par poser une question de gamin dans la cour de récré : est-ce qu’on a encore le droit de rigoler ? Il prend soin de recadrer son récit autour de la nature blessante de l’humour : à qui on peut rire sans que la bien-pensance ne vienne frapper à la porte ? Il écrit : « La blague est un terrain de combat. Chaque rire marque un territoire, et le territoire du féminisme contemporain semble être celui d’un rire interdit. » Là où ça coince, c’est que cette question est déjà réglée. Oui, on peut rire, mais pas au mépris de la dignité des autres. Prétendre le contraire, c’est faire semblant d’ignorer que les mots sont des armes. Et cette blague infâme sur Ludivine Bantigny ? Une vacherie bien calibrée pour raviver des imaginaires sexistes, où le corps des femmes est toujours l’espace sur lequel les hommes règlent leurs comptes. L’acquittement judiciaire ne lave pas l’insulte.
Ce que Bégaudeau manque de comprendre, c’est que son humour n’est pas neutre. Quand il déplore la tyrannie d’un « féminisme funeste », il tombe dans le panneau classique du privilège aveugle. Il écrit encore : « Le féminisme déchaîné s’acharne sur le rire comme s’il était l’ultime bastion du patriarcat. Peut-on encore plaisanter sans être taxé de misogynie ? » Cette accusation d’être « funeste », c’est la même qui a été servie aux femmes depuis qu’elles osent ouvrir la bouche pour autre chose que soupirer de plaisir. Ce féminisme qui dérange, qui refuse de dire merci pour les miettes, il est tout sauf funeste. Il est vital. Et quand il appelle à rééduquer la manière dont les femmes rient, dont elles se défendent, il se place exactement dans la position qu’il prétend critiquer : celle du censeur.
Mais Bégaudeau n’est pas stupide, loin de là. Il manie la plume avec l’aisance de ceux qui savent qu’ils n’ont pas à rendre de comptes. Ce qui le perd, c’est son égo. À vouloir à tout prix rester celui qui détient les codes de l’humour subversif, il se perd dans des argumentations où il confond la provocation intelligente avec l’arrogance creuse. Il critique une société où l’on aurait perdu le sens de l’autodérision, mais il n’en montre aucun exemple valable. Se moquer de soi, ça ne veut pas dire piétiner les autres pour se hisser plus haut.
À travers tout ça, le livre aurait pu poser de vraies questions. Il aurait pu parler de comment le rire devient un outil de résistance, comment il peut détruire des hiérarchies au lieu d’en consolider. Il aurait pu interroger pourquoi certaines blagues d’hier semblent aujourd’hui insupportables — et non pas uniquement parce que le monde serait devenu prude. Mais ces opportunités sont abandonnées au profit d’un exercice d’autojustification. Et franchement, ça fait peine à voir. Parce que la critique sociale, la vraie, ne peut pas être un simple miroir tendu à soi-même. Elle doit aller au-delà, bousculer, remuer. Pas juste chatouiller l’égo de celui qui la fait.
Alors non, Comme une mule n’est pas un grand texte. C’est une tentative ratée d’assumer une provocation sans en comprendre les conséquences. C’est un livre qui donne l’impression d’être écrit pour une chambre d’écho, où seuls ceux qui partagent déjà l’avis de Bégaudeau trouveront à s’enthousiasmer. Pour les autres, c’est un rappel que l’humour, le vrai, c’est aussi de savoir quand on doit fermer sa gueule.
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utank · 7 months ago
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Mayotte
Un tiers de la population est sans papiers. Seule la moitié des habitants est française (ayant droit aux aides). Les statistiques concernent les habitations cadastrales (très minoritaires), et on sent le déni colonial partout dans les analyses journalistiques.
À Mayotte, on est dans les affres les plus extrêmes de la République. Une population blanche et assimilée, privilégiée de fait, utilise au quotidien l’avantage d’une population sous-payée qui vit sous les radars et au rabais, du fait de logements informels, de salaires au noir et d’une volonté de se faire oublier.
Ces populations échappent donc à toute règle, qu’elle soit sanitaire ou locative. Les propriétaires des parcelles indiquaient certainement qu’elles étaient squattées, mais les logeurs et les loyers existent partout ! Les propriétaires fonciers touchaient-ils une part des loyers (vu la densité de masures au mètre carré, la somme globale doit être conséquente) ? On ne le saura pas in fine, mais cet argent partait forcément quelque part… On peut imaginer, en revanche, la collusion tacite des autorités et les corruptions administratives et policières qui permettent à ces situations de perdurer. On les constate jusqu’en métropole, c’est dire...
Les revendications de ces travailleurs n’ont jamais abouti qu’à des sanctions pénales, des expulsions préfectorales, qui ne peuvent aboutir vu les relations avec les Comores. En revanche, les cercles mafieux, les marchands de rêve et les proxénètes, eux, échappent à toute mise au pas. Mais pas les soi-disant "meneurs politiques" des émeutes revendicatrices et donc démocratiques. Ces derniers se retrouvent déportés et neutralisés d’une manière ou d’une autre.
Et c’est là que la vase de la politique postcoloniale resurgit sous la fine pellicule de ciment tout frais. On retrouve du Bob Denard, des juntes mafieuses islamistes, des retournements d’ennemis et des sabordages d’anciens alliés. Cela ressemble à d’autres situations coloniales, mais celle-ci est tardive (1975) et tellement éloignée. Et elle concerne un président encore connu : Giscard.
Comme en Kanaky ou à Mururoa, le lointain révèle nos parts les plus sombres et les salauds les plus aventuriers de nos gouvernements. Il faut bien comprendre toutes les opérations secrètes des années 1975-1980, et celles qui vont suivre, pour estimer les soi-disant "indépendances" des pays et territoires sous l’emprise française.
Cela se traduit dans l’imaginaire et la création par la vague des romans d’espionnage des années 1980, notamment la série SAS. Gérard de Villiers avait ses entrées chez les salauds opérationnels. "Mais pas que" ! En reprenant une enseigne de transport aérien (au départ), puis sa concurrente Air France, en mélangeant les symboles du luxe petit bourgeois (Cognac Gaston Delagrange VSOP, Seiko Quartz pour SAS) et les attributs aristocratiques, il magnifiait un sexe de droite (souvent tarifé ou conditionnel, pornographique, éjaculateur précoce, violent, souvent abusif ou torturant).
Ces récits vantent les espions, barbouzes, agents secrets et leurs gadgets électroniques, mécaniques, connectiques, leurs poisons et leurs armes. Tout cela nous ramène à l’actualité explosive et à la tech meurtrière, qui a toujours la préférence de nos dirigeants. (Les années 1980, c’est le gadget partout et la poudre de perlimpinpin dans le nez ou dans les veines, pour mémoire.)
La France reproduit dangereusement ses dérives postcoloniales et ses dénis d’ingérence et de manipulation. Une transparence sur les actions passées, un enseignement des pratiques réelles et des faits permettraient de ne pas projeter toute une population métropolitaine dans des fantasmes républicains d’une France réifiée.
Non, De Gaulle n’était pas un "émancipateur" des peuples colonisés par leurs indépendances, et surtout pas par leur assimilation citoyenne. Il visait "l’intérêt supérieur de la nation", qui se confondait depuis l’avènement de la République avec celui des grandes compagnies marchandes coloniales.
Non, Giscard ne souhaitait pas l’accès des peuples colonisés à une revendication "majoritaire" en leur sein, quelle qu’elle fût. Les gouvernements successifs ont toujours privilégié l’accès aux ressources, la mainmise économique et les intérêts particuliers, ceci par des opérations secrètes, des manœuvres politiciennes et économiques. Ce sont des faits qui méritent l’éclairage pour une compréhension des situations catastrophiques qui s’enchaînent et de l’incurie des services de l’État aux confins de ses territoires.
On rappelle que ces services sont en mesure d’affréter à prix d’or un jet dans l’heure pour acheminer un tout nouveau Premier ministre vers ses obligations cumulatives d’élu, d’où il se permettra d’allouer une somme dérisoire, mais prélevée sur les fonds publics, à l’aide humanitaire pour Mayotte.
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utank · 8 months ago
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En fait, Mark dit:"c'est le début"
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Il promet des milliards d'iA individualisées, émanant de plusieurs entités privées capables d'investir les milliards nécessaires à l'entrainement de l'iA reine, la génitrice. Précisons que le coût énergétique, électrique pour le fonctionnement mais en extraction et construction pour les infrastructures nécessaires, dépasse largement les capacités terriennes actuelles.
Il va donc y avoir bousculade au portillon de la levée de fond, surtout si les états endettés se mettent sur la ligne de faillite devant les "investisseurs" pour quémander leur fonds plus souverains du tout.
La vérité la plus sale est que les politiques militaires et policières vont assurer la rente à tous ces magnats du slip, en plus des milliards de la CIA, quel que soit le délabrement social et écologique que leurs envies maniaques provoquent. Et même ils ont intérêt à faire rêver des benêts avec un lendemain qui fâche.
Car on a atteint un point de rupture, un énième, lorsque la tension du différentiel entre ces milliards, cette gabegie écologique, soi-disant crée pour être partagée par l'humanité toute entière et le déclassement de pans entiers de la population, symboliquement et économiquement, a entrainé invariablement une crise politique majeure, comparable à celles qui voient les changements de paradigme.
Ce que ne dit donc pas Mark, c'est la guerre qui installe ces systèmes de corrélation et de surveillance, qu'il évoque frontalement. L'abus, en tant de guerre, est la norme. Ceux qui ont les moyens se protègent, les autres... Meurent ou sont abusés par les systèmes prédateurs (on parle d'iA là hein!). En tant de guerre, on ne joue pas les même règles.
Et quand cette guerre s'est saisi des technologies domestiques, touristiques, cinématographiques, pour créer un autre point de rupture, celui des techniques militaires opérationnelles augmentées, celui des cohortes de drones et de satellites, des téléphones piégés, on ne peut qu'y lire une évolution naturelle des doctrines qui construisaient l'imaginaire libéral depuis sa naissance.
Une personne sensible à nos attentions particulières... Boum! Un jeune sensible au climat et traumatisé... Boum. Un arbre sensible et ancien... Zoum! Un soldat coincé et affamé dans sa tranchée... Boum! Toutes les sensibilités mènent à... SuperZucky! L'iA pourvoira à vos attentes sonnantes et trébuchantes, surtout trébucher!
La promesse faite par un entrepreneur se fond dans la circonstance, le contexte économique avance-t-il. Son privilège d'action, il le doit à sa dévotion aux deux pré-cités, pour la licence accordée à son activité, et à ce qu'il nomme en la salissant pour son compte, la liberté.
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utank · 8 months ago
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L'iA ne dit pas grand chose, et pas très bien. Mais iel dit à peu près tout ce qu'on est capable de dire à la frontière de notre ubris centralisée, notre conscience, qui ne vaut pas grand chose sur le tapis du game qui se joue.
Elle va suivre les pronostics et avaler l'intégralité de ce qui est numérisé ou numérisable. Mais la BONNE NOUVELLE (!!!) est la suivante : aucune solution viable ne l'a été, numérisée, en fait.
Les artefacts découverts et renseignés le sont, l'intégralité des publications scientifiques aussi. Pourtant, le rassurant, pour les sauvageons en tout genre, est que l'essentiel ai échappé aux chercheurs, dans leur propre ubris d'inventeur, et aux capteurs, tournés vers le cul en béton de l'aquarium qui nous tient lieu d'auge puante.
Car le filtre est absolu, entre la création et la diffusion. L'une appartient à l'Esprit, l'autre à la conjoncture.
et il y a beaucoup de cons dans ces concordances moyennes et moyenâgeuses. Trop obstruant et obtus pour laisser passer la bonne idée, l'intention véritable, sous le radar de leur conception forcenée d'une humanité, qu'ils nous assènent et à laquelle ils nous assignent.
Alors ces idées, intentions, volontés, concepts, artefacts et preuves restent agglutinées à la grille d'absorption de la turbine qui tient lieu de cerveau aux bourgeois qui l'ont dissous, comme le reste, dans une part de bite coin. Pour le siroter en profitant, à la paille en bois.
Le bois utilisé pour une reconstruction à l'identique (on parle d'un moment où l'on grillait des innocents après leur avoir arraché la peau à vif au nom d'une religion), il en aurait été question si nos bourgeoises attitudes ne désiraient pas en remettre à l'identique, de la plus grande connerie, en cérémonies grandiloquentes et absurdes.
Des "personnalités sensibles", et je ne parle pas bien entendu de producteurs abuseurs ou de patrons de gauche ou de sommités ecclésiastiques (tiens on a toujours pas dissous le Vatican?), mais bien de chênes de 400 ans, une "forêt, qui ont été les témoins muets de cette scène, l'anthropopopo... Et qui en sont morts. Mais pour la noble cause hein!
En les coupant, et leurs homologues teck, frangipaniers et autres grandes personnes, le bourgeois colon fait la seule chose qu'on lui a apprit : exploiter son prochain sous forme de planche ou de cube, son corps mort. Les pompes funèbres et l'armée en savent quelque-chose. Mais elle ne vous garantiront pas qu'une autoroute ne passera pas sur votre cercueil dans 20 ans ou moins. La fosse, elle, vous le garanti. Elle est la plus courante des sépultures.
Et on revient à l'archéologie, l'histoire de nos morts, qui ne le sont pas. Les caveaux, tombes décorées ou signes funéraires persistants ont toujours été réservés, pour signifier au futur le mode de domination à exercer sur ceux des fosses communes : le morbide, le froid et sec de la connaissance tronquée et momifiée.
Alors les cimetières fleurissent, la vieille pierre entretenue montrant la durabilité de la rente familiale, fleur de pierre qui en raconte à l’œillet qui vaut quant même son prix aux abords de la dernière demeure. Fleur de béton,
Mais retour à la BONNE NOUVELLE, qui n'en est une uniquement pour... Oups, désolé les amis, je regardais pas derrière moi... On se dit à la revoyure du côté sauvage (n'oubliez pas vos croquettes)?
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