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theotterbooks · 4 years

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La Passe-Miroir Livre 3 - La mémoire de Babel, Christelle Dabos

“Deux ans et sept mois qu’Ophélie se morfond sur son arche d’Anima. Aujourd’hui il lui faut agir. Sous une fausse identité, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d’adversaires toujours plus redoutables ? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn?”

J’avoue en commençant le livre j’ai un peu eu peur, généralement les flash forward sont un ressort scénaristique que je n’aime pas trop. Mais beaucoup de choses se sont passé en deux ans et demi. Pas spécialement pour Ophélie si ce n’est une introspection de ses sentiments pour Thorn et des recherches bien que laborieuses sur la mémoire de Dieu.

Mais pour Archibald par exemple c’est un changement radical de personnage, qui développe de nouveaux pouvoir car il a découvert qu’il était en partie Arcadien. Lui permettant de créer des passages temporaires entre les arches de de “sentir” les roses des vents. Son nouveau but et d’ailleurs de rejoindre Arc-en-Terre.

Le Pôle a énormément changer une certaine révolution gronde et les domestiques ne veulent plus être traiter comme telle. Farouk semble plus s’investir.

Victoire la fille de Farouk et de Berenilde à grandit et bien semble être doté de pouvoir de projection astrale assez impressionnant même si en contre partie elle ne marche ni ne parle. Je ne sais pas si c’est vraiment lier mais c’est plus ou moins ma théorie, elle semble aussi extrêmement intelligente pour son âge lorsqu’il s’agit de passage de son point de vue.

Bref le monde ne s’est pas arrêté.

Je vais essayer d’en réveler le moins possible sur le scénario parce que ce tome est pleins de rebondissement que je ne souhaite pas gâcher.

Ophélie réussis à s’échapper d’Anima avec l’aide d’Archibald et prend la décision d’aller sur l’arche de Babel, elle pense que c’est là-bas que se trouve Thorn car l’arche à la réputation de renfermer la mémoire collective du monde.

Pour la première fois Ophélie se retrouve vraiment seule livrée à elle même. Elle se coupe les cheveux afin d’être plus difficilement reconnaissable et choisi le nom Eulalie. Malgré sa maladresse habituelle elle réussi à trouver un “guide” se nommant Ambroise, une jeune babélien en fauteuille qui souffre d’une singulière malformation, ses membres sont inversés. Il est le fils de Lazarus, l’inventeur d’automate qu’Ophélie à rencontrer au Pôle et un sans pouvoir.

Babel est l’Arche des Jumeaux Pollux et Héléne, le pouvoir de famille de Pollux à attrait au sens, et Hélène qui n’a pas de descendance et la marraine de tout les métisses babélien ainsi que des sans-pouvoir. Ceux-ci sont d’ailleurs marginalisé. Lorsque l’Arche avait été décrite comme cosmopolite je m’attendais à une cité ouverte et multiculturelle. Mais Babel est plus du genre ultra codifié et à faire sienne les améliorations apporté par les différents peuple. La façon dont les habitants s’habillent, s’expriment et se comportent est extrêmement codifier. Le mensonge est un crime tout acte violent est complètement prohibé.

Ophélie doit s’adapter aussi vite qu’elle peut à toute ses différences culturelles car elle a pour plan d’entrer dans l’élite du peuple de l’arche, les apprentis avant-coureurs. il s’agit d’étudiant voulant devenir virtuose un genre d’élite scientifique de la cité. Les avant-coureur se concentre sur l’information et elle est sûr que Thorn en fait partie.

Elle arrive à passer les testes afin de devenir apprentis et là on arrive à un petit point noire de l’histoire pour moi. J’ai trouvé toute la partie apprentissage très redondante avec le passage en temps que Mime au clairedelune.

C’est à dire que tout le monde est contre Ophélie, elle sera martyrisé aussi bien mentalement que physiquement et elle devra endurer ça. Bien sûr Ophélie à plus de caractère maintenant mais elle n’est pas en position d’en faire l’étalage. Elle est souvent coincé car il ne faut pas briser sa fausse identité d’où la redondance je trouve.

A partir d’ici je vais un peu spoiler même si je vais peu en dire sur les révélations de l’histoire.

Elle retrouvera Thorn mais ses retrouvailles ne se passeront pas du tout comme elle l’espérait, il semble encore plus tendu et distant et ne parle pas du tout de leur relation.

Frustrée Ophélie se disputera avec lui, elle sentira même qu’il l’a repousse avec ses griffes mais on apprendra plus tard que c’est parce qu’il n’en a plus autant le contrôle qu’avant et c’est en partie pour ça qu’il se tient si loin de tous.

Thorn s’est encore embarqué dans une mission quasi impossible et Ophélie tentera de l’aider même lorsqu’il la mettra à l’écart. Elle va en apprendre énormément sur elle mais aussi sur la mémoire de Dieu et donc Dieu lui-même. Même si énormément de question reste en suspend.

Je vais m’arrêter là pour l’aspect résumé parce que sinon je vais trop en dire.

J’ai adoré ce tome Ophélie est vraiment un personnage attachant et les instrospection qu’elle fait d’elle même pour se comprendre et grandir sont un bonheur j’ai l’impression d’être un parent fière de son gosse à chaque fois qu’elle accomplie quelque chose.

Babel est un chef d’oeuvre d’imagination, l’arche est complexe et toute les ethnies décrient avaient l’air hyper intéressantes. Aussi bien au niveau de l’aspect que des pouvoirs.

J’avais très peur que Thorn devienne un salaud pour x raisons mais en fait il est toujours ce grand anxieux mais “big softy” pour Ophélie ( mon cœur de fangirl à crier à la fin mais chut ). Mon résumé est très incomplet mais ce tome entre dans des éléments tellement important de l’histoire que cela devient difficile aussi bien de faire court que de ne pas trop en dire.

J’espère que l’on reverra Ambroise et Octavio car l’un était juste profondément gentil et l’autre même si au début j’avais peur peut être un personnage vraiment intéressant.

Le prochain tome est le dernier de la saga j’ai à la fois très hâte de savoir la conclusion est très peu envie parce que je ne veux pas que ça soit fini.

lecture finie le 10 septembre 2020

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lecturesdefemmes · 6 years

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JOUR 322 - La Mémoire de Babel. La Passe-Miroir, Tome 3 - Christelle Dabos

Ça faisait quelques mois que ça ne m’était plus arrivé : la panne de lecture. Pas bien longue, mais quelques jours en mode apathique, à ne pas savoir de quel roman, essai, bande-dessinée me saisir. Il était tard dans la nuit, le mode insomniaque enclenché. J’ai été saisie de l’idée qui marche : continuer la saga de La Passe-Miroir ! Si si, j’en avais parlé en début d’année.

C’est cette saga jeunesse fantasy dans laquelle les gens habitent sur différentes arches - des îles, qui sont tout ce qui subsiste d’un ancien monde ayant volé en éclat au temps de la « Déchirure »… Sur chaque arche règne un esprit de famille, qui donne aux habitants une partie de ses pouvoirs. Ophélie, l’héroïne tragiquement maladroite et habitant d’Anima, est une liseuse : rien qu’en touchant un objet, elle peut lire son passé. Pour lire la chronique du tome 1 (qui débordait un peu sur le 2), c’est par ici :).

Première chose : ce tome a répondu parfaitement à la crise traversée. Plus question de panne de lecture, j’avais plaisir à le retrouver le soir pour engloutir plusieurs chapitres sans plus me poser de questions.

Dans ce tome, on explore de nouveaux mondes : ceux que renferme l’Arche de Babel… On sent le plaisir de Christelle Dabos à enrichir, construire, nuancer des visions mi-familières mi-étranges dans son univers qui oscille entre le monde parfait et la dystopie lentement mise à jour. C’est un plaisir de la suivre dans ses inventions où la fantasy se mêle au steampunk sur fond de jeux de mots et joies langagières. Je suis assez adepte du concept de « tramoiseaux », entre autre.

Si j’ai été frustrée de très peu entendre parler de mes personnages secondaires préférés, j’en ai découvert de nouveaux très attachants, Ambroise au premier plan, et la petite Victoire qui se dessine (et d’autres tout à fait imbuvables, c’est le jeu).

L’enquête filée et les nombreuses questions en suspens m’ont tenue en haleine, avec une révélation notamment aussi inattendue que poétique. J’aurais peut-être dû relire une partie du tome 2 avant de m’attaquer à celui-ci en revanche, j’ai parfois eu du mal à raccrocher les wagons sur certains événements. Le fait que l’essentiel de ce tome se déroule dans une ambiance de prépa (dans ce qu’elle a de pire) m’a un peu fait souffrir au sein de cette lecture « détente », mais c’est bien amené dans l’histoire - et ça fait du bien de lire des formations magiques qui s’appuient sur d’autres ambiances que Poudlard !

En revanche, je grince encore des dents sur l’histoire d’amour d’Ophélie : cette héroïne qui fait preuve d’un esprit de décision, d’une volonté, d’une capacité d’endurance remarquables se change en petite chose sans aucune estime d’elle-même dès qu’elle se retrouve face à l’homme qu’elle aime. (Et qui, on le rappelle, qui lui a été au départ assigné de force dans un mariage arrangé : tout une partie de l’enjeu des premiers tomes est de savoir si ce mariage va avoir lieu ou non) Alors certes, leur relation évolue ; il n’empêche qu’entre le risque de flirter avec le syndrome de Stockholm et la représentation assez typique d’un jeune homme froid, mystérieux, cassant / distant mais qui au fond renferme beaucoup de souffrance et d’amour, je reste dubitative. Je suis bien plus fan des couples constitués chez les personnages secondaires.

J’attends en tout cas avec impatience de voir ce que réserve le Tome 4 ! Celui-ci referme quelques mystères et ouvre de nombreuses nouvelles questions. Il laisse entrevoir une carte du monde assez gigantesque (une vingtaine d’arches à explorer) : certains des personnages pourront-ils nous y faire voyager ?

La Mémoire de Babel, La Passe-Miroir Tome 3, Christelle Dabos. Gallimard, 2017.

Christelle Dabos, née en 1980, est une autrice française de fantasy. Elle suit une formation de bibliothécaire avant de se consacrer à l'écriture. Depuis 2005, elle vit et travaille en Belgique. En 2013, elle est lauréate du prix du premier roman jeunesse Gallimard pour le premier tome de La Passe-miroir.

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vuhjbooks · 7 years

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La passe-miroir, tome 3 : La mémoire de Babel

Je vous présente le troisième et avant-dernier tome de la saga La Passe-miroir ! Résumé : Thorn a disparu depuis deux ans et demi et Ophélie désespère. Les indices trouvés dans le livre de Farouk et les informations livrées par Dieu mènent toutes à l'arche de Babel, dépositaire des archives mémorielles du monde. Ophélie décide de s'y rendre sous une fausse identité. Mon avis : Quelle joie de pouvoir continuer cette superbe saga. Encore une fois, c'est un tome excellent, dans la continuité des deux précédents. On retrouve Ophélie sur Anima deux ans et demi après la rencontre avec Dieu à la fin du tome 2. Deux ans et demi pour trouver une petite piste de recherche, car Ophélie n'abandonne pas, elle retrouvera Thorn quoiqu'il arrive. Et puis un jour ça y est, son oncle apporte une carte postale et c'est le début d'une grande aventure, direction Babel, l'arche des jumeaux Hélène et Pollux. Tout le tome se passe sur Babel : on y découvre une arche complètement différente d'Anima ou de la Citacielle. J'ai adoré découvrir ce nouvel univers, Christelle Dabos a une imagination débordante. Sur cette arche, on peut y trouver de nombreux peuples et pouvoirs familiaux, c'est très intéressant. Babel semble être une arche où il fait bon vivre, où "l'honnêteté est un devoir citoyen" mais on se rend très vite compte que ce n'est en fait qu'une dictature : censure, endoctrinement etc. Encore une fois, on découvre un monde dérangeant et malsain où Ophélie va devoir apprendre à se défendre. Durant tout le tome, elle gagne en courage, force et détermination. Elle devient plus ingénieuse. Mais en même temps, elle perd un peu de son identité. En restant Eulalie pendant plusieurs mois et en s'approchant peu à peu de la vérité sur Dieu, elle ne sait plus très bien où elle en est, et le pouvoir qui lui permet de passer de miroir en miroir est mis à rude épreuve. J'ai trouvé très intéressant cette évolution du personnage, Ophélie n'est plus tout à fait la fille qu'elle était dans les tomes 1 et 2, elle grandit mais ne connaît pas encore la femme qu'elle est aujourd'hui. Quant aux autres personnages, ils sont toujours aussi bien construits. Thorn est fidèle à lui-même, mais cette fois-ci, je ne l'ai pas beaucoup aimé. Les retrouvailles avec Ophélie ne se sont pas très bien passées et j'ai trouvé Thorn beaucoup trop froid et distant. Mais malgré tout, il est, à la fin, touchant. Dans ce tome, on rencontre de nouveaux personnages, Blasius, l'éternel malchanceux, Ambroise, l'inversé et Octave. Chacun va aider Ophélie à sa manière. Ils sont tous plus complexes et intéressants qu'il n'y paraît. J'ai adoré la manière dont Octave a été mis en avant. De tous les nouveaux personnages, c'est celui qui m'a le plus intéressé : il n'est pas aussi soumis à la loi de Babel qu'on pourrait le croire. Comme Ophélie, lui qui était si sûr de son identité ne l'est plus vraiment. Lui aussi a changé en rencontrant Ophélie. Enfin, comme dans les autres tomes, il y a une intrigue propre à ce tome qui rejoint finalement l'intrigue globale de la saga. Pour moi, le début était un petit peu long mais finalement le rythme s'accélère, les rebondissements s'enchaînent. Peu à peu, les questions s'accumulent jusqu'au dénouement final qui apporte son lot de réponses et de nouvelles questions. Bref, impossible de s'ennuyer. L'intrigue est très bien ficelée et le suspens est bien maintenu par des moyens honnêtes : tout ce qu'Ophélie découvre, le lecteur le découvre également. Les questions ne restent pas trop longtemps sans réponse et chaque réponse valait le coup d'attendre un peu. Ce dénouement était juste parfait et ne donne qu'une envie : lire enfin ce dernier tome ! De plus, il marque également le dénouement de la relation entre Thorn et Ophélie. Ce n'était pas trop tôt ! Mais je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir ça. En conclusion, j'ai plus qu'adoré ce roman. Ce n'est pas tout à fait un coup de coeur mais presque. C'est un mélange parfaitement équilibré d'originalité, de mystère, d'humour et de romance, porté par un style d'écriture léger et poétique. Citations : ici et là.

#dabos #jeunesse #fantasy

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