Tumgik
#la valise des créatures magiques
xvi-1 · 1 year
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The Student and her Teather
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Londres 1927
T/P T/N, jeune sorcière New-Yorkaise depuis toujours passionnée par les créatures magiques, à entendue parler d'un magiezoologiste qui habite à Londres. Elle est donc partie à sa recherche dans l'espoir qu'il lui apprenne son métier.
Elle arpente donc les rue à l'affût du moindre indice pouvant l'aider à trouver ce fameux Norbert Dragonneau. Quand tout à coup, en passant devant une boutique de bijoux anciens, elle aperçus quelque chose bouger à l'intérieur. Elle stoppa ses pas et retourna devant la vitrine et qu'elle ne fût pas sa surprise de voir un Nifleur en train de remplir la poche de son ventre de colliers, boucles d'oreilles et autres objets scintillants.
Sans pouvoir ce retenir, la jeune fille éclata d'un rire cristallin et déguéna sa baguette magique pour tenter de récupérer la petite créature voleuse. Mais avant qu'elle n'est pu faire quoi que ce soit un jeune homme au cheveux bouclé débarqua suivis d'un autre homme à moustache.
Il brisa la vitre avec un sort informulé et se ruha dans la vitrine pour essayer de récupérer le Nifleur. Malheureusement, la bête sauta hors du magasin, se faufilant sur la route. T/P se précipita alors sur la pauvre créature qui n'arriva pas à lui échapper.
Le jeune sortis de la vitrine saccagée et secoua sa baguette pour remettre tout en ordre. D'un air dépité il récupéra sa valise et commença à s'éloigner. Mais avant qu'il ne parte la jeune fille accouru à lui en lui tendant son Nifleur. Le regard de l'homme passa de la jeune fille à la créature et ainsi de suite.
- J'ai réussi à rattraper votre Nifleur avant qu'il ne s'échappe. Dit-elle tout sourire.
Le jeune brun lui lança alors un franc sourire et pris la créature dans ses bras avant de la remettre dans sa valise.
- Merci beaucoup...
- T/P T/N ! Elle lui serra la main franchement. Vous êtes Norbert Dragonneau n'est-ce-pas ?
- Euh oui oui, c'est moi. Il souria timidement.
- Je vous cherchais justement Monsieur Dragonneau... Il lui coupa la parole.
- Appelée moi Norbert s'il-vous-plaît.
- Bien sur ! Et bien, Norbert, j'étais à votre recherche.
- A ma recherche ? Il fronça les sourcils.
- Oui ! On m'a dit que vous étiez le seul magiezoologiste qui existe. Et étant passionnée par les créatures magiques je me demandais si vous pouviez m'apprendre votre métier... peut être ? Elle finit sa phrase dans un murmure, pas très certaine de sa réaction.
Norbert haussa les sourcils, surpris. Puis il esquissa un petit sourire.
- Et bien vous n'avez cas venir dans ma réserve et je verrais de quoi vous êtes capable... En plus d'attraper les Nifleurs, ce qui, croyez en mon expérience va vous être très utile. Elle ria doucement et le suivis, plus heureuse que jamais.
Ils transplanèrent ensembles et arrivèrent chez Norbert, dans sa réserve. La jeune fille pu enfin mettre en pratique tout ce qu'elle avait étudié depuis si longtemps. Et il faut avouer que Norber était plutôt enthousiaste à l'idée de l'avoir pour apprentis.
- Mais, où avez-vous appris tout ça ? Demandat-il curieux.
- Et bien grâce à votre manuel Norbert. Répondit-elle en riant.
Il devient rouge et rigola avec elle de bon cœur. La soirée continua comme ça. Et après deux heures de visite et de soins ils remontèrent à l'étage. Là, Norbert se retourna vers T/P et lui tandis la main.
- T/P, vous êtes officiellement mon apprentis. Il souriait.
Elle lui rendit sa poignée de main sautant presque tellement elle était heureuse.
- Oh merci Norbert, vous ne le regretterez pas je vous le promet !
- Oh mais j'en suis sur. Il sourit en coin en la regardant avec des yeux perçants sans s'en rendre compte. La jeune fille ne put s'empêcher de virer à l'écarlate.
Après cela ils allèrent tous manger et
T/P pût faire la connaissance de l'ami de Norbert ; Jacob Kowalski. Un garçon très gentil et aussi très amoureux d'une certaine Queeny Goldstein. Ce serait la sœur de Tina Goldstein la fille dont Norbert serait amoureux.
- Non Jacob, je te l'ai déjà dit, Tina et moi c'est finis. Dit-il en secouant la tête.
- Oh vous vous êtes disputés ? Demanda prudemment T/P.
- Ah non non pas du tout. Nous nous sommes quittés d'un commun accord. Nous étions mieux amis finalement. Et c'est ce que nous sommes à présent. Il lança un regard appuyé à son ami ce qui fit rire la jeune fille.
La fin du repas ce fit dans la bonne humeur. Jacob partie juste après et les deux passionnés d'animaux ce retrouvèrent seuls. Ils discutaient sur le canapé dans une ambiance tranquille.
- Au faite T/P que faisiez vous en Amériques ? Demandat-il, tourné face à la jeune fille, la tête posé sur sa main et son coude calé sur le dossier du canapé.
- Et bien je faisais mes études. Je viens de finir il y a quelques semaines. Après cela je suis directement venu vous chercher. Lui répondit-elle assise en tailleur face au brun.
- Oh mais alors qu'elle âge avez-vous ? Dit-il en se levant allant chercher la bouilloir qui commençait à siffler.
- J'ai 19 ans.
- Oh dans ce cas je peux te tutoyer puisque je suis ton aîné. Dit-il avec un sourire malicieux.
- Aucun problème MoNsIeUrS DrAgOnNeAu. Dit-elle avec exagération en riant. Le sorcier éclata de rire aussi.
- D'accord d'accord tu peut me tutoyer aussi si tu veux. Dit-il en revenant s'asseoir. Il lui tandit une tasse de thé. Tu en veux ? Demandat-il.
- Oui merci. Dit-elle dans un sourire en prenant la tasse dans ses mains.
Ils discutèrent encore une heure avant d'aller se coucher.
- Et bien bonne nuit Norbert. A demain ! Dit-elle en s'apprêtent a passer la porte d'entrée.
- Attend ! Où vas-tu dormir ? S'inquiétat-il.
- Oh je pense que je trouverais bien une auberge ou un hôtel pour la nuit.
- Et pour demain et les autres jours hein ? Non, hors de questions. En plus il est déjà minuit-et-demis, tu ne trouveras rien d'ouvert et je ne peut pas laisser une jeune fille érer seule dans les rues de Londres en pleine nuit. Non tu vas prendre la chambre d'amis ! Il déblatéra tout ça d'une traite.
T/P T/N sourit et rie doucement.
- D'accord. Dit-elle simplement.
- Vraiment ? Génial ! Alors viens, suis-moi.
Il l'emmène dans une jolie petite chambre où elle ouvrit sa valise et s'installa pour dormir.
Le lendemain matin elle se leva la première, ayant l'habitude d'être reveillée très tôt par sa famille. Elle s'attela donc à préparer le petit déjeuner pour remercier son hôte. Elle faisait l'omelette quand ce dernier arriva dans la petite cuisine, torse nu...
En voyant la jeune fille, la poêle dans la main, la bouche ouverte et les joues rouges le regarder fixement il prit conscience qu'il n'était pas seul, sursauta et balbutia des excuses avant d'aller enfiler un débardeur noir.
Il portait un pantalon ample en tissue beige et était pieds nu. T/P, quant à elle portait une grande chemise et un pantalon de pyjama aussi.
Norbert était rouge écarlate alors que la jeune fille ne pouvée se retenir de rire face à la scène qui c'était déroulée devant ces yeux quelques minutes auparavant.
- Je suis désolé T/P, j'avais oublié que je n'était plus seul. Avouat-il gêné.
- Oh non ce n'est rien Norbert. Ce n'est pas le premier torse que je vois, vous... Mais elle ne finit pas sa phrase venant ce rendre compte de ce qu'elle disait, elle vira à son tour au pourpre.
Cette fois c'est le magiezoologiste qui éclata d'un rire franc.
- Non, enfin ce que je veux dire c'est que j'ai grandis avec trois frère alors je les voyait souvent torse nu. Vous voyait ? Dit-elle en begayant.
- Oui oui je vois... Répondit-il simplement, un sourire sur le visage en scrutant la jeune fille devant lui. C'est vrai que maintenant que vous le dite, vous ne m'avez pas encore parlée de votre famille.
- Oh il n'y a rien à dire d'intéressant en même temps. A vrai dire je n'ai jamais eu de très bonnes relations avec eux. Dit-elle en leurs servant l'omelette.
- Merci, ça a l'air délicieux ! S'exclama le sorcier en se jetant sur la nourriture. C'est pour ça que vous êtes venu à Londres ? Pour les fuir ?
- Les fuir non, juste prendre du recule... Mais surtout et avant tout pour vous trouver Monsieur. Elle lui lança un regard amusé alors que ses joues prirent une teinte rosées.
- Et je suis ravis de vous avoir servis d'alibi pour vous échapper des États-Unis. Il rigola.
- On peut difficilement faire meilleur alibi il faut dire ! Elle rigola à son tour.
Une fois le petit-déjeuner finis, Norbert emmena son assistante dans son sous-sol. Ils passèrent la journée à s'épier, à se toucher les mains par inadvertance et j'en passe.
Les jours passèrent et cela fit bientôt deux moi que T/P travaillait au côté de Dragonneau et évidement le contact entre les deux individu ce faisait plus familié. Ils étaient devenus très complices.
C'était évident que la jeune fille plaisait à Norbert, il ressentait même plus de fascination pour elle que pour Tina avant. Et inversement, T/P était très attirée par le magiezoologiste mais persuadée qu'il ne pourrait jamais l'aimer. Et puis elle était trop jeune pour lui et pas assez belle.
Enfin c'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce jour où Norbert -sous conseil de Jacob bien sur- décida de lui faire une surprise. Le premier soir où il ce sont rencontrés, après le dîner quand Jacob était partie, elle lui avait confiée qu'elle avait toujours rêvée d'avoir son propre Nifleur. Mais n'a jamais pu parce que ses parents détestaient les animaux et maintenant elle ne peut pas parce qu'elle n'a pas assez d'argent. Hors il se trouve que les Niffleurs de Norbert viennent d'avoir une portée de bébés Nifleurs. Alors il c'est dit que ça lui ferait plaisir dans avoir un pour elle. Et puis il comptait aussi lui avouer ses sentiments ce soir...
Ce soir là Y/N revenait d'une visite chez Queeny -avec qui elle était devenu très amie- et venait de poser son manteau sur le portant qu'elle sentit une présence dans son dos ; Norbert. Elle se retourna en souriant, les joues roses.
- Y/N... Chuchotat-il à son oreille.
- Norbert qu'y à t-il ? Demanda t-elle perturbée par ce contact.
Sans répondre il glissa son bras autour de sa taille et la guida sur le canapé où elle s'assit. Le magiezoologiste se mit devant elle et lui tandis une moyenne boîte en bois trouée. A l'intérieur, la jeune fille aperçus quelque chose bouger.
- C'est pour toi. Lui dit doucement le sorcier. J'espère que ça te plaira. Conclut-il avec un petit sourire mignon quand elle prit la boîte de ses mains avec précautions.
Elle ouvrit le couvercle de la boîte et en examina le contenue. Soudain son regard s'illumina, elle posa soigneusement la boîte sur la table basse et sauta sur l'homme pour lui faire un câlin. Le concerné lui rendit son étreinte en l'entourent de ses bras et la serrant contre lui comme si il ne voulait plus la voire partire. Il respirait le parfum qui émanait de sa chevelure C/C : lavande. Il adore la lavande.
Elle se détacha de lui et l'embrassa sur la joue en lui murmurant un petit : "merci infiniment Norbert, je ne sais pas comment te remercier".
Alors elle se retourna pour aller voir la boîte quand une main s'accrocha à son poignet. Il l'a fit pivoter vers lui et d'un pas rapide se raprocha d'elle, posa sa main sur sa joue et posa ses lèvres sur les siennes. La jeune fille répondue à son baiser en glissant ses mains dans la chevelure du sorcier. Il posa ensuite son autre main sur ses hanches. Le baiser dura comme ça encore plusieurs secondes et les deux amoureux durent se séparer par manque d'oxygène.
- Y/N tu me plais... Vraiment. Lui susurat-il doucement.
- Oh si tu savais comme j'ai attendue se moment. Évidement que je t'aime Norbert ! Et elle l'embrassa à nouveau.
Et voilà, nous laissons l'intimité qu'il faut aux deux amants. En tour cas ce qui est sur que ce fut un choque pour Jacob de débarquer chez son ami et de le surprendre dans son lit avec la jeune fille. Mais bizarrement, Queeny elle, ne fût pas surprise du tout...
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quentinyhk · 1 year
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[Ci-dessus, possible représentation de la Boîte de Pandore, sur un vase grec datant du IVème siècle avant Jésus-Christ.]
Le mythe de la Boîte de Pandore a été décliné de diverses manières au Cinéma, avec, par exemple les petits livres noirs maintenus fermés par des verrous métalliques et dont s'échappent des personnages de littérature maléfiques dans le film pour enfants "Chair de Poule" (2015), ou bien encore, avec le plateau de jeu de société ensorcelé duquel jaillissent toutes sortes d'animaux mortellement dangereux dans le long-métrage "Jumanji" (1995).
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La série télévisée "Les Treize Fantômes de Scooby-Doo" (1985) place, quant à elle, au cœur de son intrigue, un coffret emprisonnant des spectres démoniaques.
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Et plus récemment encore, le film "Les Animaux fantastiques" (2016), proposa, en guise de Boîte de Pandore, une valise magique remplie de créatures féériques mais potentiellement meurtrières.
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VALISE MAGIQUE EN EURO
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VALISE MAGIQUE EN EURO
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delfiris · 5 years
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Le voyage manqué de Des Essseintes à Londres
Il ne put donc se procurer aucune ressource, aucun soulagement près d’eux ; mais un nouveau phénomène se produisit. La lecture de Dickens qu’il avait naguère consommée pour s’apaiser les nerfs et qui n’avait produit que des effets contraires aux effets hygiéniques qu’il espérait, commença lentement à agir dans un sens inattendu, déterminant des visions de l’existence anglaise qu’il ruminait pendant des heures ; peu à peu, dans ces contemplations fictives, s’insinuèrent des idées de réalité précise, de voyage accompli, de rêves vérifiés sur lesquels se greffa l’envie d’éprouver des impressions neuves et d’échapper ainsi aux épuisantes débauches de l’esprit s’étourdissant à moudre à vide. Cet abominable temps de brouillard et de pluie aidait encore à ces pensées, en appuyant les souvenirs de ses lectures, en lui mettant la constante image sous les yeux d’un pays de brume et de boue, en empêchant ses désirs de dévier de leur point de départ, de s’écarter de leur source. (...) Une fois au boulevard d’Enfer, dans la rue, il héla un cocher, jouissant à être ainsi empêtré avec ses malles et ses couvertures. Moyennant la promesse d’un copieux pourboire, il s’entendit avec l’homme au pantalon noisette et au gilet rouge : — À l’heure, fit-il, et, rue de Rivoli, vous vous arrêterez devant le Galignani’s Messenger ; car il songeait à acheter, avant son départ, un guide Baedeker ou Murray, de Londres. (...) Au bruit monotone des sacs de pois secoués sur sa tête par l’ondée dégoulinant sur les malles et sur le couvercle de la voiture, des Esseintes rêvait à son voyage ; c’était déjà un acompte de l’Angleterre qu’il prenait à Paris par cet affreux temps ; un Londres pluvieux, colossal, immense, puant la fonte échauffée et la suie, fumant sans relâche dans la brume se déroulait maintenant devant ses yeux ; puis des enfilades de docks s’étendaient à perte de vue, pleins de grues, de cabestans, de ballots, grouillant d’hommes perchés sur des mâts, à califourchon sur des vergues, alors que, sur les quais, des myriades d’autres hommes étaient penchés, le derrière en l’air, sur des barriques qu’ils poussaient dans des caves. (...) Un certain amollissement enveloppa des Esseintes dans cette atmosphère de corps de garde ; étourdi par les bavardages des Anglais causant entre eux, il rêvassait, évoquant devant la pourpre des porto remplissant les verres, les créatures de Dickens qui aiment tant à les boire, peuplant imaginairement la cave de personnages nouveaux, voyant ici, les cheveux blancs et le teint enflammé de Monsieur Wickfield ; là, la mine flegmatique et rusée et l’œil implacable de Monsieur Tulkinghorn, le funèbre avoué de Bleak-house. Positivement, tous se détachaient de sa mémoire, s’installaient, dans la Bodéga, avec leurs faits et leurs gestes ; ses souvenirs, ravivés par de récentes lectures, atteignaient une précision inouïe. La ville du romancier, la maison bien éclairée, bien chauffée, bien servie, bien close, les bouteilles lentement versées par la petite Dorrit, par Dora Copperfield, par la sœur de Tom Pinch, lui apparurent naviguant ainsi qu’une arche tiède, dans un déluge de fange et de suie. Il s’acagnarda dans ce Londres fictif, heureux d’être à l’abri, écoutant naviguer sur la Tamise les remorqueurs qui poussaient de sinistres hurlements, derrière les Tuileries, près du pont. Son verre était vide ; malgré la vapeur éparse dans cette cave encore échauffée par les fumigations des cigares et des pipes, il éprouvait, en retombant dans la réalité, par ce temps d’humidité fétide, un petit frisson. (...) Dans sa vie sédentaire, deux pays l’avaient seulement attiré, la Hollande et l’Angleterre. Il avait exaucé le premier de ses souhaits ; n’y tenant plus, un beau jour, il avait quitté Paris et visité les villes des Pays-Bas, une à une. Somme toute, il était résulté de cruelles désillusions de ce voyage. Il s’était figuré une Hollande, d’après les œuvres de Teniers et de Steen, de Rembrandt et d’Ostade, se façonnant d’avance, à son usage, d’incomparables juiveries aussi dorées que des cuirs de Cordoue par le soleil ; s’imaginant de prodigieuses kermesses, de continuelles ribotes dans les campagnes ; s’attendant à cette bonhomie patriarcale, à cette joviale débauche célébrée par les vieux maîtres. Certes, Haarlem et Amsterdam l’avaient séduit ; le peuple, non décrassé, vu, dans les vraies campagnes, ressemblait bien à celui peint par Van Ostade, avec ses enfants non équarris et taillés à la serpe et ses commères grasses à lard, bosselées de gros tetons et de gros ventres ; mais de joies effrénées, d’ivrogneries familiales, point ; en résumé, il devait le reconnaître, l’école hollandaise du Louvre l’avait égaré ; elle avait simplement servi de tremplin à ses rêves ; il s’était élancé, avait bondi sur une fausse piste et erré dans des visions inégalables, ne découvrant nullement sur la terre ce pays magique et réel qu’il espérait, ne voyant point, sur des gazons semés de futailles, des danses de paysans et de paysannes pleurant de joie, trépignant de bonheur, s’allégeant à force de rire, dans leurs jupes et dans leurs chausses. Non, décidément, rien de tout cela n’était visible ; la Hollande était un pays tel que les autres et, qui plus est, un pays nullement primitif, nullement bonhomme, car la religion protestante y sévissait, avec ses rigides hypocrisies et ses solennelles raideurs. (...) À ce moment, la porte de la taverne s’ouvrit ; des gens entrèrent apportant avec eux une odeur de chien mouillé à laquelle se mêla une fumée de houille, rabattue par le vent dans la cuisine dont la porte sans loquet claqua ; des Esseintes était incapable de remuer les jambes ; un doux et tiède anéantissement se glissait par tous ses membres, l’empêchait même d’étendre la main pour allumer un cigare. Il se disait : Allons, voyons, debout, il faut filer ; et d’immédiates objections contrariaient ses ordres. À quoi bon bouger, quand on peut voyager si magnifiquement sur une chaise ? N’était-il pas à Londres dont les senteurs, dont l’atmosphère, dont les habitants, dont les pâtures, dont les ustensiles, l’environnaient ? Que pouvait-il donc espérer, sinon de nouvelles désillusions, comme en Hollande ? Il n’avait plus que le temps de courir à la gare, et une immense aversion pour le voyage, un impérieux besoin de rester tranquille s’imposaient avec une volonté de plus en plus accusée, de plus en plus tenace. Pensif, il laissa s’écouler les minutes, se coupant ainsi la retraite, se disant : Maintenant il faudrait se précipiter aux guichets, se bousculer aux bagages ; quel ennui ! quelle corvée ça serait ! — Puis, se répétant, une fois de plus : En somme, j’ai éprouvé et j’ai vu ce que je voulais éprouver et voir. Je suis saturé de vie anglaise depuis mon départ ; il faudrait être fou pour aller perdre, par un maladroit déplacement, d’impérissables sensations. Enfin quelle aberration ai-je donc eue pour avoir tenté de renier des idées anciennes, pour avoir condamné les dociles fantasmagories de ma cervelle, pour avoir, ainsi qu’un véritable béjaune, cru à la nécessité, à la curiosité, à l’intérêt d’une excursion ? — Tiens, fit-il, regardant sa montre, mais l’heure est venue de rentrer au logis ; cette fois, il se dressa sur ses jambes, sortit, commanda au cocher de le reconduire à la gare de Sceaux, et il revint avec ses malles, ses paquets, ses valises, ses couvertures, ses parapluies et ses cannes, à Fontenay, ressentant l’éreintement physique et la fatigue morale d’un homme qui rejoint son chez soi, après un long et périlleux voyage.
A rebours, Huysmans, Chapitre 11
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Les Animaux fantastiques streaming
L’excentrique et unique doués britannique Magicien de Newt Scamander explore les Êtres magiques à l’ensemble de la Planète. Dans son modeste, mais à l’Intérieur par la Magie hypertrophie de la Valise, elle abrite toute une Collection de pièces rares et menacées et des Créatures magiques, et leurs Habitats. En 1926, il se rend finalement à la magie-phobique Amérique. Il devient rapidement clair pour lui que la Communauté magique aux etats-UNIS, littéralement devant les No-Maj (aka Muggeln) caché. Et les Sorciers et Sorcières là s’inquiètent encore plus pour la Révélation de la Magie, comme au royaume-Uni. Sur Place, il tombe sur la juste Porpetina « Tina » Goldstein, Collaboratrice de l’US-Zaubereibehörde Magical Congress of the United States of America, à court MACUSA. Une Diversité de sa partie de dangereuses Créatures de sa Valise, c’est le Chaos Programme.
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strongolia · 7 years
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Strongolia chapitre 1
Strongolia. Ce monde composé d’archipels colorés et d’océans turquoises qui compte 150 millions d’habitants abritant une énergie toute particulière : le fluide. Celui ci n’est autre que la magie de ce monde. Elle est présente dans tout et contrôle tout. Son commerce y est entièrement libre et certaines personnes arrivent à l’utiliser à leur guise pour toutes sortes de choses. On appelle ces gens, les mages. Ils composent environ un tiers de la population. Ils œuvrent pour la paix et réalisent contre rétribution des missions périlleuses pour le bien public. Tous ces mages se rassemblent dans des confréries : des sortes de communautés. Ces confréries se comptent par centaines. Plus que des communautés, elles sont aussi des énormes bateaux habitables qui servent de refuges et de pieds à terre à leurs membres. Le fluide n’est pas utilisé que pour cela. Il fait tourner les moyens de transport, les machines, les technologies etc. certains phénomènes naturels sont aussi causés par lui.
 Abel marchait dans le bourg de Nogal, une petite cité établie sur les îles de l’archipel Logi entourées de barrières de corail. Il y avait vécu durant son enfance mais l’avait quitté à 18 ans suite à une dispute familiale. La ville était connue pour être situé au milieu de tout. Elle n’était pas loin de Dragon skull la plus grosse île connu du monde. Personne ne la connaît entièrement. Les terres sont composées de montagnes impossible à gravir, de forêt impénétrables pleines de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres dont on n’a pas encore découvert la moitié.
 Abel venait de passer le tournant qui menait sur la maison familiale. Cependant, le jardin, d’habitude entretenu était totalement négligé. Il passa le pas de la porte et remarqua que l’intérieur était plongé dans la pénombre. -Qui est la ? Lança une voix faible. -C’est moi. Abel. Dit-il en se rapprochant de son interlocuteur qui n’était autre que sa mère. - Mon dieu ! S’écria-t-elle en se levant et en prenant son fils dans ses bras. Tu es enfin rentré ! Je pensais ne jamais te revoir ! Elle le lâcha pour le regarder. - Comment ça tu ? Où sont mon père et mon frère ? Sa mère baissa les yeux en versant une larme. - Durant ton absence, ton père et ton frère n’ont cessés de te chercher sur les eaux. Mais un jour, ils ont embarqué un jour de brouillard. Et comme tu le sais, ce temps là signifie que la bête n’est pas loin.  J’ai eu beau tenté de les en dissuader, ils n’en ont fait qu’à leur tête. Et comme tu l’as certainement deviné, il y a bien eu la bête. Elle a détruit le bateau et a dévoré ton père. Ton frère a survécu et a tenté de rejoindre la côte. Des gens sur les rives lui ont tendu la main mais il fut emporté par un courant de déplacement. Je suis désolé…
Les courants de déplacement étaient des phénomènes dus aux fluides. Ils emportent tout ce qui tombe dedans et les emmènent à un endroit aléatoire de l’océan en quelques secondes. On ne peut les voir arriver, ils peuvent apparaître n’importe où sur l’eau. Autrefois, quand les bateaux disparaissaient à cause d’eux, les gens pensaient qu’il s’agissait d’une malédiction ce qui a provoqué une peur de la navigation durant de nombreuses années, jusqu’à ce qu’un des rares pêcheurs qui continuaient de s’aventurer en mer vu sa ligne se faire aspirer dans un tourbillon de 10 mètres de diamètre. Il partagea sa découverte à terre et les études se multiplièrent. D’autant que certains bateaux disparus revinrent à quais ce qui estompa la peur. Cependant, il existait un danger bien réel qui fut confirmé peu après. Ce danger était un serpent marin de 39 mètre dévorant tout ce qui se trouvait sur son chemin. Sa présence était trahie par une brume venants de nulle part. Les marins était effarés de retrouver des bateaux éventrés sur les plages. On comprit vite qu’une bête géante vivait dans l’eau. On l’a nomma : Léviathan. Abel s’effondra.  - Non… impossible. La bête ?! Mais le Léviathan ne vient jamais ici. Et il n’y a jamais de courant de déplacement si près des côtes ! Tu mens ! Il se releva avec le visage couvert de larmes. - écoute mon fils. Un courant de déplacement n’est pas mortel. Ton frère est certainement encore en vie. Cherche-le. Cela honorera la mémoire de ton père. Abel la regarda un instant et hocha la tête. Il embrassa sa mère et sortit en se dirigeant vers le port.
 Au port, l’ambiance est joviale. Les marchands venus des quatre coins de Strongolia s’y rassemblent pour vendre toute sorte d’objets magiques ou non. Abel remarqua une chose qui n’était pas encore là à son arrivé sur l’île : une confrérie. Abel avait appris la magie durant son voyage auprès d’un vieil homme sur l’île Trutame. Il n’était pas très puissant mais avait au moins les bases. Il se dirigea vers le bateau géant pour se renseigner car elles faisaient aussi fournisseuses d’informations et d’entraînements. L’intérieur était immense il y avait une grande salle lumineuse avec des étages en mezzanine reliés par des ponts. Au fond de cette salle se trouvait une sorte de guichet où un jeune magicien brun avec des mèches blanches débrayé dormait. Abel lança déterminé : - Bonjour. Aucune réaction. Bonjour ! S’énerva t il. Il était à fleur de peau depuis la triste nouvelle et avait perdu toute patience. Le mage sursauta et ils engagèrent la conversation. Abel fut accepté dans la confrérie et s’entraina durant deux mois. Quand il arrêta son entrainement, la confrérie retourna en mer tandis que lui, resta au port dans le but de trouver une embarcation plus discrète que l’immense bateau du Perroquet bleu qui était le nom de la confrérie qu’il avait rejointe. Le seul problème était que le prix des bateaux était très cher et qu’il n’avait pas les moyens. En allant à la taverne, il rencontra un homme ayant à peu près la trentaine. Il était plutôt grand et relativement maigre. Il était roux ce qui d’ailleurs, lui valait des regards de travers de plusieurs personnes qui avaient encore des préjugés stupides. Son nom était peu commun dans cette région. Il s’appelait Joshua Collins. Au fil des semaines, ils nouèrent des liens et Abel lui parla de sa quête. Joshua avait justement un bateau ce qui intéressait for son nouvel ami.  Après en avoir parlé durant toute une soirée, ils décidèrent de faire leurs valises et de rejoindre le large en direction d’une ile spéciale.
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ecolegullivar-blog · 7 years
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Chapitre 1 : Le professeur Dedbottle
Aelth poussa un long soupir, anxieuse.  Aujourd’hui était le grand jour. C'était son premier jour de cours...
Assise dans le train, elle regardait le paysage de la capitale qui s'offrait à elle. De longs champs s'étendaient à perte de vue dehors. Silencieuse, elle tapotait  sur une boîte métallique qui se trouvait sur ses genoux.
Une fois arrivée, elle tenta de se frayer un passage à travers la foule de gens pressés qui n'hésitaient pas à la bousculer. Le bruit faisait monter en elle la panique qui était déjà présente quelques instants auparavant. Elle réussit à s'extirper de la masse avec quelques difficultés et se dirigea vers la sortie, valise et boîte en main. Son pas saccadé faisait soulever sa robe de temps en temps, de même que le faible vent qui frappait par rafales.
Enfin, elle atteignit le centre ville. Elle s”immobilisa quelques instants, le temps de profiter de toute la grandeur de la cité. De nombreuses boutiques de magie et d'inventions attirèrent son regard. Parmi elles, un théâtre réputé se dressait, survolé de quelques ballons dirigeables. Des habitations l'entouraient également, construits en hauteur les unes sur les autres sur une montagne, les maisons laissaient couler entre elles un filet d'eau qui achevait son cours dans une fontaine.
Aelth réajusta ses lunettes, et s'empressa de se diriger vers le port de la cité. Il n'y avait pas de temps à perdre! Une fois arrivée au quai, elle prit un certain temps pour observer le monde qui l'entourait. Il y avait une foule massive, ainsi qu'un nombre très important de barques et de bateaux qui longeait le quai. La jeune femme jeta un coup d’œil à sa montre.
«Sept heure, quarante minutes et  huit secondes exactement. J'espère avoir le temps. songea cette dernière»
Elle attendit patiemment dans la file de personnes. Quand vint son tour, elle se pencha sur la personne qui conduisait sa barque. C'était un jeune homme souriant.
«Où dois-je vous conduire? lui demanda-t-il - Euh.. Gullivar. répondit  Aelth d”une petite voix - C'est parti!»
La jeune femme hocha la tête et descendit dans la barque, aidé du jeune homme. Sa valise se retrouva au devant de la barque alors qu'elle préféra garder sa boîte près d'elle, sur ses genoux. Le conducteur de la barque, d'un signe de main, amena l'eau à mouvoir et la barque se mit à bouger.
« Vous êtes nouvelle ici? questionna le jeune homme - Comment le savez-vous? - En général les élèves ne sont plus en panique totale après un certain temps.»
Sept heure quarante-cinq minutes et dix secondes.
« Les élèves? fit Aelth, fronçant les sourcils - Euh... oui...»
La jeune femme rit doucement.
« Je suis professeur, pourtant.»
Le conducteur fondit en excuses immédiatement sous le regard gêné de la jeune femme.
Elle détourna le regard pour se concentrer sur le paysage environnant. Des arbres fleuris se dessinaient tout autour d'elle alors qu'elle descendait le long de la rivière. Leurs branches semblaient se pencher vers elle, comme si elles la saluaient. Tout un arc en ciel de couleurs, accentué par les rayons du soleil, se livrait à ses yeux.
Distraite par tant de beauté, elle ne vit pas le temps passé. Quelques minutes plus tard, le petit cours d'eau prit de la hauteur. Aelth, surprise, se pencha sur un bord de la barque, avant de découvrir que la rivière formait un pont qui surplombait un immense lac. Des chutes d'eau entouraient le lac de toute part, même à l'entrée de l'immense bâtisse qui se dressait devant ses yeux... Elle ne put résister à échapper un soupir d'admiration.
« C'est une gigantesque fontaine, commenta le conducteur de la barque»
Deux statues disposés des deux côtés de l'édifice dominaient les cieux, l'une tenant un manuel de magie et l'autre le sceptre du savoir. La barque atteignit un mur qui se trouvait entre les deux statues,  duquel des chutes d'eau qui finissaient leur route dans le lac provenaient. Juste après ce mur, Aelth put observer une cour dans laquelle grouillait quelques élèves.
La barque passa enfin par un immense portail bordé de colonnes, qui la mena à une autre cour. L'école, traversée par le cours d'eau, possédait de nombreux petits ponts. Empressée, la professeur sortit maladroitement de la barque pour mettre pied sur la terre ferme et empoigna la valise que lui tendait son conducteur.
Elle fouilla dans la poche de son manteau et en tira un porte-feuille. La jeune femme chercha nerveusement des pièces mais le jeune guide lui fit non de la main.
« C'est pour la gêne occasionnée tout à l'heure. Bonne journée!»  
Et il s'en alla sans même laisser le temps à Aelth de répondre quoi que ce soit. Cette dernière se retourna vivement et se faufila parmi la foule d'élèves, en direction du bâtiment qui lui faisait face. Elle pénétra dans ce dernier qui donnait sur les couloirs, puis prit un escalier qui s'enfonçait dans le sous-sol du château.
Une fois le pas de la porte traversée, elle y découvrit un réseau de ponts et d'escaliers immenses, reliées aux salles de cours et aux dortoirs. Mais ce qui était le plus surprenant, c'était la végétation provenant du fond de la gigantesque salle, qui grimpait jusqu'aux escaliers.
Il s'agissait de Gullivar, l'arbre qui avait donné son nom à l'école. D'après la rumeur, il était l'esprit protecteur du fondateur de l'école. A la grande surprise d'Aelth, la salle n'était pas sombre, quelques fenêtres qui donnaient sur l'extérieur éclairaient les couloirs d'un bleu intense, mais il ne s'agissait pas du bleu du ciel mais bien du lac.
En levant sa tête, la professeur remarqua une fontaine au plafond, qui ne laissait pourtant jamais retomber une seule goutte d'eau. Sans trop s'attarder sur ces... «détails», elle se précipita dans les escaliers, s'enfonçant de plus en plus profondément avant d'atteindre, finalement, sa salle de classe.
Elle jeta un ultime coup d’œil à sa montre.
Sept heures, cinquante-neuf minutes et cinquante-neuf secondes.
« Euh... Bonjour, fit-elle à ses élèves, Je... Je suis le professeur Dedbotlle et j'assurerai vos cours de Créatures magiques.»
Des murmures se répandirent à travers la classe. Elle posa sa valise à ses côtés, ainsi que sa boîte métallique sur son bureau.
« Comme vous le savez le professeur Michou se remet encore de l'attaque d'un bronbule. Je le remplacerai le temps qu'il se remette de ce léger incident»
Quelques élèves gloussèrent. D'après certaines rumeurs il avait voulu apprivoiser ce monstre marin. Voilà qui n'était pas avisé.  
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Derniers films vus au cinéma: 01/17
FANTASTIC BEASTS AND WHERE TO FIND THEM (2016) de David Yates ★★★★☆
SILENCE (2016) de Martin Scorsese ★★★★1/2
LA LA LAND (2016) de Damien Chazelle ★★1/2☆☆
NELLY (2017) d’Anne Émond ★★1/2☆☆
RESIDENT EVIL : FINAL CHAPTER (2017) de Paul W.S. Anderson ★★★★1/2
FANTASTIC BEASTS AND WHERE TO FIND THEM (2016) de David Yates ★★★★☆
Pas mal surpris d’avoir autant aimé ce film. C’est le meilleur «blockbuster» sorti en 2016. Je n’ai pas encore tout vu les Harry Potter (il m’en manque 2 je crois, dont le dernier), mais, à l’exception de celui réalisé par Alfonso Cuaron, David Yates a quelques fois un très bon flair visuel qui j’aime bien (j’ai l’impression qu’il s’amuse beaucoup avec l'univers de J.K. Rowling, il chapeaute quand même 4 Harry Potter + ce dernier !).
 Dans Fantastic Beasts, à part de très jolies images, la plus belle qualité dans la mise en scène de Yates, c’est le soin porté à ce qu’il y a devant lui : les acteurs (et l’illustration des  bêtes en CGI). Il m’arrive rarement de voir un réalisateur porter une attention particulière aux personnages, aux visages des acteurs, aux interactions et à la dynamique qu’ils ont entre eux. Il y a donc de la vie et des histoires dans chaque protagoniste (un passé, une recherche – bref le b a ba de l’écriture d’un personnage) et Yates va justement filmer cette vie intérieure dans le jeu des acteurs et les relations qu’ils ont entre eux. Les bêtes fantastiques sont également fantastiques parce qu’on les filme non seulement comme quelque chose de merveilleux, mais ils sont filtrés par un regard humain, le non-maj Kowalski (Dan Fogler) qui les regarde ébahi (on aurait cru le regard spielbergien) et l’attention attendrissante de Newt (Eddie Redmayne) envers les créatures. Sans ça, tout effet visuel, aussi beau soit-il, est neutralisé, rendu normal – il faut toujours un point de vue humain.
 Ce qui fait de Fantastic Beasts un film bien plus intéressant que la série Harry Potter (je parle des films – c’est même meilleur que celui de Cuaron), c’est l’apport direct de J.K. Rowling au scénario. On ne ressent donc pas l’éparpillement de l’univers de Rowling condensé dans des films confus et mal adaptés, mais un récit bien foutu, excitant, et une cohérence narrative et surtout thématique. C’est sur le «second degré» que suivra mon analyse du film (attention spoilers).
 Le film nous parle principalement de la magie (duh !) comme une métaphore de l’imagination et des rêves. L’époque choisie et bien exploitée de la prohibition aux États-Unis devient le contexte idéal pour exprimer la réalité et l’oppression exercée sur les rêves. Fantastic Beasts commence donc avec Newt qui arrive à New York. La séquence à la banque, à elle seule, installe une dialectique franchement éloquente entre le monde des hommes, la réalité, et celui de la magie (Rowling, j’ai pas lu les Harry Potter – oups – mais je peux enfin voir l’étendu de ton talent ici !). Newt se dirige vers la banque. Il voit d’abord une madame (Mary – Samantha Morton) à l’entrée en train d’alerter les gens sur le fait que la magie existe et qu’il faut absolument s’en méfier. Alors qu’il écoute le discours de Mary, une petite créature fantastique parvient à sortir de sa valise et se met à voler et manger de la monnaie et tout ce qui est en or et en argent. On peut interpréter la juxtaposition du discours à la créature en donnant raison à Mary : effectivement, ce monde magique vient dérober la «richesse» la plus importante de l’homme.
 Puis, Newt entre dans la banque en tentant de capturer sa créature. Un autre personnage est introduit : un homme (le non-maj) Kowalski. Ce dernier aimerait emprunter de l’argent de la banque afin d’ouvrir une boulangerie. La banque lui refuse le prêt, invoquant le fait que le pain se fait déjà en quantité industrielle à l’usine. Kowalski rétorque que son pain à lui est différent, plus homemade, fait à partir d’une recette de sa mère et en plus, son pain fera le bonheur de tout le monde. Mais la banque est sourde à sa demande, disant également que son entreprise ne fera pas d’argent ou que la banque n’en tirera rien de bénéfique et que le petit bonheur des autres ne lui rapporte pas d’argent. Développement intéressant : la richesse de l’homme ne permet pas à Kowalski d’ouvrir sa boulangerie, de faire quelque chose de différent, de concrétiser son rêve et de prendre soin du bonheur des autres. Un autre lien est installé : la richesse monétaire est mercantile, ce mercantilisme est associé aux hommes. Ainsi, nous pouvons également interpréter la magie comme du domaine des rêves : les rêves nuisent à la richesse d’une société. On voit d’ailleurs plus tard la créature de Newt en train de bouffer tout l’or dans le coffre-fort de la banque ! Bon, comme je ne crois pas à ces balivernes, que la magie, c’est plate, il faut que Newt capture sa créature ! Newt sauve donc la banque, mais sa créature arrive à s’échapper.
 La séquence de la banque se clôt entre Newt, Kowalski et une femme, Propentina (Katherine Waterston), un genre de policière des mages. Tina doit ramener Newt au poste pour outrage aux lois de la magie en l’utilisant par ailleurs dans le monde des hommes. Kowalski, impliqué, ayant vu la créature et les phénomènes magiques doit tout oublier (selon les règles indéfendables de la société des mages). Newt, non seulement ne jettera pas un sort d’oubliette à Kowalski, mais il se trompe de valise et laisse la sienne à Kowalski. Deux choses à retenir qui concluent magistralement la problématique du film dans la séquence de la banque. Tout d’abord, la magie ne doit pas exister au sein de la société des humains (les non-maj) : la division entre le monde de la magie et le monde humain est claire et ils ne peuvent se mélanger. Le domaine des rêves et de l’imagination et la réalité des hommes sont deux choses distinctes qui ne peuvent se confondre. Deuxièmement, Kowalski part avec la valise de Newt et se rappelle toujours des phénomènes magiques jetés par Newt : ainsi, la problématique, comment séparer de nouveau les rêves de la réalité puisqu’un non-maj est témoin de la magie dans le monde des hommes et qu’il possède la valise contenant un monde magique ?
 À travers cette lecture de la séquence de la banque. Le reste du film reste limpide et cohérent à sa problématique et au thème principal du film. Je laisse ici quelques éléments franchement intéressants :
 - La magie, le rêve, c’est aussi la création, c’est aussi, dans le contexte du film, le cinéma. Le cinéma et le réel, c’est d’abord deux choses distinctes. Et le film nous le fait comprendre par une règle qui est créée par les mages (on peut supposer que c’est des artistes). L’univers de la fiction reste dans la fiction : tu ne verras jamais un T-1000 sortir de l’écran pour te tuer dans la salle de cinéma. Et si ça arrive, eh ben, c’est un méchant problème. Alors, magie d’un côté, réel de l’autre.
 - Les mages, c’est un peu comme des artistes, c’est eux qui peuvent se promener du réel au rêve et qui peuvent créer dans la texture du réel même. Un sort magique, c’est comme de la création, une fiction distincte du réel. (Artistes au sens de créer – tout le monde peut être un artiste parce que tout le monde peut rêver.)
 - Le monde de la magie, c’est aussi un monde de CGI et d’effets numérique.
 - Les possibilités visuelles du numérique sont franchement bien explorées : ces différents mondes et saisons dans la valise de Newt filmé dans de longues séquences qui fait la transition d’un lieu à l’autre alors qu’on est toujours dans le même lieu. Le numérique, n’étant pas régi par des lois physiques, il y a un animal magique qu’on peut voir, qui peut se camoufler et qui peut prendre la forme réel de n’importe quel lieu (dans une grande salle ou une théière).
 - Beau choix de casting d’avoir pris Johnny Depp. C’est probablement l’acteur qui devient de plus en plus l’archétype du numérique. Il se déguise tout le temps, ne meurt jamais (Pirates), se trouve dans des mondes complètement imaginaires et en CGI (films de Burton), il devient même littéralement des données numériques (Transcendance). Alors, quand le film dit qu’aucune prison ne peut le retenir, ben on le croit parce qu’il est numérique et qu’il ne régit pas aux règles physiques. Il se transforme en n’importe quoi, c’est un faux.
 - Pauvre Credence (Ezra Miller) qui a énormément de talent pour la magie, mais sa mère l’empêche de l’utiliser. Alors, il finit par faire de la magie noire, dévastatrice pour l’homme. En gros, n’empêche pas les enfants de rêver ! Sinon, le rêve tourne au cauchemar ! C’est-à-dire, s’il n’y a pas de rêves pour la beauté du monde, tu ne peux que détruire la planète.
 - Pour que le numérique ne soit pas destructeur, il faut être comme Newt. À part le message pseudo écolo, Newt «danse» avec les créatures numériques, il interagit avec eux. Le numérique sert l’homme si on sait s’en servir, sinon, ben, ça ne peut qu’être mauvais.
 - Il y a un moment dans le film où Newt interagit avec Queenie. Ça prend qu’une photo, quelques mots échangés et on comprend toute la douleur de Newt. La fin entre Newt et Tina, c’est du grand drame que j’aime beaucoup.
 - Si Newt est le grand artiste qui crée un monde (dans sa valise) pour les animaux fantastiques, Kowalski est le spectateur le plus génial de la fiction. C’est franchement beau comment il s’émerveille comme un enfant devant toutes ces bêtes !
 - Conclusion : évidemment que pour Rowling et Yates, Kowalski doit retourner dans le monde des hommes et oublier qu’il a été dans le monde de la magie. Mais Newt a construit une nouvelle potion qui permet d’oublier différemment : la nuance dans la nouvelle potion étant qu’elle permet d’oublier narrativement, mais qu’elle laisse des traces d’émotions (de purs affects pour citer Deleuze). C’est de cette manière que Kowalski peut faire du pain sous la forme des créatures qu’il a vues. De plus, il ne fait pas que copier bêtement la recette de sa mère (même si ça doit être super bon !). Il devient alors artiste de lui-même, et non pas un simple ouvrier qui ne crée pas ou ne se crée pas dans un travail aliénant. Ainsi, s’il y a bien une distinction fondamentale entre la fiction et le réel (que la fiction ne peut entrer dans le réel), la fiction influence le réel, tout comme le cinéma permet de rêver, de retrouver l’enfant en nous, de révéler quelque chose du réel, de nous faire voir différemment et de créer à notre tour à partir de nous-mêmes.
- Conclusion 2 : À notre ère numérique, la frontière entre le réel et le numérique est de plus en plus absente. Par exemple, il est devenu quasiment impossible de croire en l’authenticité d’une photo (comme on pouvait le faire à l’époque de l’argentique) puisque le numérique est complètement malléable (photoshop, CGI, on peut voir des paysages quasiment réels mais entièrement créés, artificiels). L’univers magique de Rowling est condamné à se mélanger complètement avec le monde des hommes. De toute façon, les mages manipulent au sein du réel même et on a l’impression qu’ils bâtissent un simulacre (à la Matrix) dans le réel (ce qui est franchement incroyable comme image de notre monde). À suivre donc dans les prochains Fantastic Beasts, en espérant que le monde des hommes ne soit pas aveugle.
SILENCE (2016) de Martin Scorsese ★★★★1/2
 À voir absolument! Ce film persiste à rester dans ma tête et plus je pense au film, plus je vois l’étendu profonde, philosophique et franchement d’actualité du dernier Scorsese.
 LA LA LAND (2016) de Damien Chazelle ★★1/2☆☆
 Pas le vraiment le goût de parler de ce film. Mis à part la « technique » impeccable et créative du film (même Bordwell et Thompson en ont fait une analyse !) et la musique ben le fun, je reproche au film ses références mièvres aux comédies musicales et surtout Rebel Without a Cause sans vraiment rien piger des références qu’il emploie. C’est quand même terrible de faire des références à des films sans comprendre le film auquel tu fais référence. Mais le plus gros problème, c’est que t’as deux personnages rêveurs. L’un veut faire du jazz pur ou s’ouvrir un club de jazz pour faire jouer les vrais jazzistes, l’autre désire être actrice. On nous martèle que les deux veulent réussir. Mais on ne sait pas du tout ce que leur rêve signifie pour eux. Tout ce qu’on sait, c’est que réaliser un rêve, c’est un signe de réussite, et c’est encore mieux quand ça vient avec ben du cash et de la reconnaissance narcissique. Alors, un rêve, surtout quand ça nous fait croire que c’est des rêves d’artistes, c’est quand elle a un sens profondément humaniste. Je n’ai rien contre le fait qu’un rêve puisse amener de la reconnaissance et de l’argent, mais si ça reste purement mercantile, c’est de la merde. De toute façon, Chazelle s’en fout pas mal de l’art et ne comprend rien à l’art. Tant que tu restes toi-même et que tu réussis, c’est cool, faque, si t’es idiot, reste idiot et fait un rêve idiot. Donc, Gosling aime le jazz, mais est-ce qu’il a joué une seule note de jazz dans tout le film ? Non, le jazz, c’est juste un effet de mode cool, le sens du jazz, on repassera. Ah oui, c’est une comédie musicale pis les acteurs, c’est pas des danseurs, alors ça donne pas des chorégraphies très le fun ou poussées (je retourne voir Step Up avec Channing Tatum – parce que lui, il sait danser pour vrai !). Exit dont la comédie musicale, dans le temps, on faisait danser les vrais, genre Gene Kelly, Fred Astaire, Ginger Rogers, Cid Charisse, etc. Bon, ok, faire danser les vrais danseurs, c’est pas un caprice ou du snobisme de ma part, c’est que, de un, ça danse mieux, de deux, ça dépend de l’approche et ça a rapport avec une manière de révéler un corps à l’écran… Pi la fin du film, omg, à part l’effet dramatique cool, t’es quasiment en train de dire à tes personnages que c’est pas mal de la merde tous les choix que t’as faîte dans la vie (au court du film). Bon, c’est très long ce que je viens de taper, j’arrête ça là.
 NELLY (2017) d’Anne Émond ★★1/2☆☆
 Bon, je suis un peu trop généreux pour la note, mais ce que je pense du film, ça a été pas mal dit dans les critiques négatives du film… D’ailleurs, essayer d’approcher la vie privée de l’artiste, c’est généralement la pire manière de le connaître ou de le révéler. Tsé, la vérité est dans l’art, si on peut pas connaître la «vraie vie» de Nelly Arcan, ben on lit ces livres (parce que, c’est là ou elle s’exprime non ?) et on fait quelque chose à partir des «vérités» apprises dedans.
 Généreux donc parce que j’ai vu tous les films d’Anne Émond (bon, y’en a juste 3) et j’ai l’impression de voir une sous trame narrative de la réalisatrice. Je garde ça pour moi : impression d’artiste si on veut.
 RESIDENT EVIL : FINAL CHAPTER (2017) de Paul W.S. Anderson ★★★★1/2
 Ok, celui-là, ça mérite un billet à lui tout seul. Je vous reviens promis. En attendant, vous pouvez lire ça :
http://www.panorama-cinema.com/V2/article.php?categorie=9&id=474
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