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#le Président Roch Kaboré
ouyander · 1 year
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Coup d'Etat au Burkina Faso. Le colonel Paul-Henri Damiba renversé ? Que se passe-t-il actuellement au Burkina Faso ? Des coups de feu ont été entendus très tôt ce vendredi 30 septembre 2022 dans la capitale Ouagadougou, suscitant la panique. Colonel Paul-Henri Damiba renversé par un Coup d'Etat au Burkina Faso ? Damiba _Burkina Faso Où se trouve le président Paul-Henri Sandaogo Damiba La situation est confuse au Burkina Faso. Des coups de feu entendus à Ouagadougou. Selon plusieurs sources, un coup d'Etat militaire serait actuellement en cours au Burkina Faso où des tirs ont été entendus dans plusieurs quartiers de Ouagadougou au petit matin de ce vendredi. Des militaires lourdement armés ont été aperçus dans des véhicules stationnés non loin du camp sur l’avenue Mohamar Kadhafi menant au quartier résidentiel de Ouaga 2000. Le signal de la Radio Télévision du Burkina (RTB) est coupé. Triste sort de l’Afrique, 1960 à nos jours- plus de 82 coups d’Etat très dévastateurs A lire aussi Procès Sankara au Burkina Faso: l'ex-président Blaise Compaoré condamné à la perpétuité Son siège est encerclé depuis la nuit dernière par des militaires, selon l'un des responsables de ce média cité par RFI, qui demande à ses collaborateurs de ne pas s'y rendre pour le moment. Véhicules militaires positionnés au niveau de l'échangeur du quartier Ouaga 2000 Coup d'Etat au Burkina Faso Le colonel Paul-Henri Damiba renversé Près des locaux de la RTB, des forces de l'ordre lourdement armées sont positionnées entre la Primature et le rond-point des Nations unies. Des véhicules militaires ont été positionnés au niveau de l'échangeur du quartier Ouaga 2000. A lire aussi La formule renouvelée du FIFA Fan Festival™ fera ses grands débuts lors du Mondial 2022 Cette situation intervient huit mois après le coup d'Etat militaire, en janvier dernier, contre le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, par un groupe de militaires conduits par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Même si le calme semble revenu dans la capitale Ouagadougou, la situation reste précaire. Nous y reviendrons !
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naantokhi · 1 year
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Coup d'Etat au Burkina Faso. Le colonel Paul-Henri Damiba renversé ? Que se passe-t-il actuellement au Burkina Faso ? Des coups de feu ont été entendus très tôt ce vendredi 30 septembre 2022 dans la capitale Ouagadougou, suscitant la panique. Colonel Paul-Henri Damiba renversé par un Coup d'Etat au Burkina Faso ? Damiba _Burkina Faso Où se trouve le président Paul-Henri Sandaogo Damiba La situation est confuse au Burkina Faso. Des coups de feu entendus à Ouagadougou. Selon plusieurs sources, un coup d'Etat militaire serait actuellement en cours au Burkina Faso où des tirs ont été entendus dans plusieurs quartiers de Ouagadougou au petit matin de ce vendredi. Des militaires lourdement armés ont été aperçus dans des véhicules stationnés non loin du camp sur l’avenue Mohamar Kadhafi menant au quartier résidentiel de Ouaga 2000. Le signal de la Radio Télévision du Burkina (RTB) est coupé. Triste sort de l’Afrique, 1960 à nos jours- plus de 82 coups d’Etat très dévastateurs A lire aussi Procès Sankara au Burkina Faso: l'ex-président Blaise Compaoré condamné à la perpétuité Son siège est encerclé depuis la nuit dernière par des militaires, selon l'un des responsables de ce média cité par RFI, qui demande à ses collaborateurs de ne pas s'y rendre pour le moment. Véhicules militaires positionnés au niveau de l'échangeur du quartier Ouaga 2000 Coup d'Etat au Burkina Faso Le colonel Paul-Henri Damiba renversé Près des locaux de la RTB, des forces de l'ordre lourdement armées sont positionnées entre la Primature et le rond-point des Nations unies. Des véhicules militaires ont été positionnés au niveau de l'échangeur du quartier Ouaga 2000. A lire aussi La formule renouvelée du FIFA Fan Festival™ fera ses grands débuts lors du Mondial 2022 Cette situation intervient huit mois après le coup d'Etat militaire, en janvier dernier, contre le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, par un groupe de militaires conduits par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Même si le calme semble revenu dans la capitale Ouagadougou, la situation reste précaire. Nous y reviendrons !
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ivoire-tv5 · 2 years
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Tentative de coup d'état au Burkina Faso : Le sort du lieutenant-colonel Zoungrana connu !
Tentative de coup d’état au Burkina Faso : Le sort du lieutenant-colonel Zoungrana connu !
Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, incarcéré depuis le 14 janvier pour une tentative présumée de coup d’État contre l’ancien président Roch Marc Kaboré, a bénéficié ce jeudi d’une remise en liberté provisoire. Selon son avocat Me Paul Kere, l’officier militaire a comparu ce matin devant la chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou. La chambre l’a accordé la liberté…
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kafunel · 2 years
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Burkina : les jihadistes, « faiseurs » de putschistes ? Des attaques jihadistes sont à l'origine des deux derniers coups d'État survenus cette année au Burkina Faso.En moins de neuf mois, le Burkina Faso a connu deux coups d'Etat.  Jihadistes, « faiseurs » de putschistes au Burkina ? Mutinerie au Burkina Faso Ce qui se passe à Ouagadougou Le premier est mené le 24 janvier dernier par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avant qu'il ne soit lui-même évincé huit mois plus tard par le capitaine Ibrahim Traoré. Ce deuxième coup d'État qui commence le 30 septembre et s'achève le 2 octobre, après la médiation des autorités coutumières et religieuses alors que Damiba tentait de conserver le pouvoir, est la conséquence d'un concours de circonstances. Coup d'Etat au Burkina Faso Le colonel Paul-Henri Damiba renversé « Les choix hasardeux du lieutenant-colonel Damiba ont progressivement affaibli notre système sécuritaire et les lourdeurs administratives qui caractérisent le régime déchu se sont aggravées sous la transition compromettant ainsi les opérations à caractère stratégiques », justifient les compagnons du capitaine Traoré. Selon plusieurs observateurs, c'est l'attaque d'un convoi de ravitaillement survenue le 26 septembre à Gaskindé, dans la province du Soum (Nord) qui a accéléré la chute du lieutenant-colonel Damiba. Damiba, rattrapé par le syndrome d'Inata Après cette attaque, la tension est montée entre Damiba et certains militaires, notamment l'unité des « Cobras » qui y aurait perdu une dizaine d'éléments. La colère de ces soldats était d'autant plus grande qu'ils peinaient à percevoir leurs primes à temps. Lorsqu'ils avaient été attaqués le 14 novembre 2021 par des jihadistes, les gendarmes du détachement d'Inata, dans l'ouest de la province du Soum, étaient dans le même état. Pendant plusieurs jours, ils n'avaient pas de quoi se nourrir. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina ok Le commandant de la garnison avait pourtant alerté Ouagadougou, la capitale, sur la situation de ses hommes qui, pour s'alimenter, étaient obligés de chasser. La colère de la population suite à cette attaque qui a fait 57 morts dont 52 gendarmes a poussé le président Roch Marc Christian Kaboré, alors au pouvoir, à faire des réajustements de sa politique sécuritaire. Des têtes sont tombées dans le commandement militaire. Damiba _Burkina Faso Où se trouve le président Paul-Henri Sandaogo Damiba A lire aussi Coup d'Etat au Burkina Faso: Le colonel Paul-Henri Damiba renversé? C'est d'ailleurs à la faveur de cette vaste réorganisation de la hiérarchie militaire que le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avait été nommé commandant de la 3e région militaire. Il profite de cette position pour renverser Roch Kaboré. Burkina Faso deuil national de trois jours après l'attaque meurtrière d'un convoi « Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de l'incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l'exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a décidé d'assumer ses responsabilités devant l'Histoire », avaient assuré les amis de Damiba. Porté à la tête de l'État avec le titre de « président de la transition », ce dernier promet de redresser la barre. A cet effet, il crée un cadre de dialogue avec les jihadistes désirant déposer les armes. Pour remodeler la riposte aux attaques jihadistes, un Commandement des Opérations du théâtre national (COTN) est créé et confié au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, qui était commandant de la 1ère région militaire. Mais les changements souhaités ne se sont pas produits. Les attaques jihadistes se sont multipliées. Faisant le bilan de « l'opération reconquête du territoire », le lieutenant-colonel Damiba a promis de rectifier le tir, mais il était trop
tard. Une première attaque à la bombe artisanale a visé un convoi à destination de Ouagadougou, entre Djibo et Bourzanga. Au moins 37 civils sont tués. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina Vingt jours après, un convoi de ravitaillement en direction de la même ville de Djibo est intercepté par les insurgés islamistes à hauteur de Gaskindé. Le dernier bilan de l'armée reconnait la mort de 37 personnes dont 27 militaires et 10 civils. C'était assez suffisant pour qu'une partie de l'armée décide de renverser le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Burkina Faso des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir A lire aussi Ce qui se passe à Ouagadougou, Mutinerie au Burkina Faso? Des actions à dividendes politiques Deux jours après ce second putsch en huit mois, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) affirme avoir porté « un coup économique qui a provoqué un tremblement de terre dans les rangs de l'armée, qui s'est soldé par un coup d'État militaire dans le pays ». Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao, envoi d’une mission sur place « Ils ont de la suite dans les idées et ils ont vu que l'attaque d'Inata a amené le premier coup d'État et que la dernière attaque à Gaskindé a mené au deuxième putsch. Donc, ils ne se privent pas de l'évoquer et d'en tirer les dividendes politiques parce que leurs actions sur le terrain sont toujours à des fins politiques. Ils augmentent de plus en plus la pression sur les forces gouvernementales, sur les populations pour qu'elles arrêtent de coopérer avec les forces gouvernementales », analyse Wassim Nasr, journaliste à France24 et spécialiste des mouvements jihadistes. Ce lien de causalité entre la détérioration de la situation sécuritaire et l'instabilité politique semble être connu des nouvelles autorités putschistes. Au lendemain de son installation à la tête de la junte, le capitaine Traoré a demandé aux secrétaires généraux, chargés d'expédier les affaires courantes, d'accélérer le rythme dans l'exécution des tâches qui leur sont dévolues, en l'absence du gouvernement dissous le soir du 30 septembre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts » Burkina Faso -des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir Selon le nouvel homme fort de Ouagadougou, « nous devons faire en trois mois ce qui devrait être fait en douze mois ». Mais le GSIM met en garde les nouveaux maitres du pays contre toute tentative de privilégier la guerre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts », ont menacé les jihadistes, ajoutant : « si vous voulez la paix, cherchez-la par ses bonnes voies ». Ce message des jihadistes, « laisse la porte ouverte à des négociations qui font partie de la palette de moyens utilisés par le GSIM et par Al Qaïda en général. Donc, ils allient pression militaire et blocus en laissant la porte ouverte aux négociations », interprète Wassim Nasr.
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buzzkafunel · 2 years
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Burkina : les jihadistes, « faiseurs » de putschistes ? Des attaques jihadistes sont à l'origine des deux derniers coups d'État survenus cette année au Burkina Faso.En moins de neuf mois, le Burkina Faso a connu deux coups d'Etat.  Jihadistes, « faiseurs » de putschistes au Burkina ? Mutinerie au Burkina Faso Ce qui se passe à Ouagadougou Le premier est mené le 24 janvier dernier par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avant qu'il ne soit lui-même évincé huit mois plus tard par le capitaine Ibrahim Traoré. Ce deuxième coup d'État qui commence le 30 septembre et s'achève le 2 octobre, après la médiation des autorités coutumières et religieuses alors que Damiba tentait de conserver le pouvoir, est la conséquence d'un concours de circonstances. Coup d'Etat au Burkina Faso Le colonel Paul-Henri Damiba renversé « Les choix hasardeux du lieutenant-colonel Damiba ont progressivement affaibli notre système sécuritaire et les lourdeurs administratives qui caractérisent le régime déchu se sont aggravées sous la transition compromettant ainsi les opérations à caractère stratégiques », justifient les compagnons du capitaine Traoré. Selon plusieurs observateurs, c'est l'attaque d'un convoi de ravitaillement survenue le 26 septembre à Gaskindé, dans la province du Soum (Nord) qui a accéléré la chute du lieutenant-colonel Damiba. Damiba, rattrapé par le syndrome d'Inata Après cette attaque, la tension est montée entre Damiba et certains militaires, notamment l'unité des « Cobras » qui y aurait perdu une dizaine d'éléments. La colère de ces soldats était d'autant plus grande qu'ils peinaient à percevoir leurs primes à temps. Lorsqu'ils avaient été attaqués le 14 novembre 2021 par des jihadistes, les gendarmes du détachement d'Inata, dans l'ouest de la province du Soum, étaient dans le même état. Pendant plusieurs jours, ils n'avaient pas de quoi se nourrir. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina ok Le commandant de la garnison avait pourtant alerté Ouagadougou, la capitale, sur la situation de ses hommes qui, pour s'alimenter, étaient obligés de chasser. La colère de la population suite à cette attaque qui a fait 57 morts dont 52 gendarmes a poussé le président Roch Marc Christian Kaboré, alors au pouvoir, à faire des réajustements de sa politique sécuritaire. Des têtes sont tombées dans le commandement militaire. Damiba _Burkina Faso Où se trouve le président Paul-Henri Sandaogo Damiba A lire aussi Coup d'Etat au Burkina Faso: Le colonel Paul-Henri Damiba renversé? C'est d'ailleurs à la faveur de cette vaste réorganisation de la hiérarchie militaire que le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avait été nommé commandant de la 3e région militaire. Il profite de cette position pour renverser Roch Kaboré. Burkina Faso deuil national de trois jours après l'attaque meurtrière d'un convoi « Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de l'incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l'exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a décidé d'assumer ses responsabilités devant l'Histoire », avaient assuré les amis de Damiba. Porté à la tête de l'État avec le titre de « président de la transition », ce dernier promet de redresser la barre. A cet effet, il crée un cadre de dialogue avec les jihadistes désirant déposer les armes. Pour remodeler la riposte aux attaques jihadistes, un Commandement des Opérations du théâtre national (COTN) est créé et confié au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, qui était commandant de la 1ère région militaire. Mais les changements souhaités ne se sont pas produits. Les attaques jihadistes se sont multipliées. Faisant le bilan de « l'opération reconquête du territoire », le lieutenant-colonel Damiba a promis de rectifier le tir, mais il était trop
tard. Une première attaque à la bombe artisanale a visé un convoi à destination de Ouagadougou, entre Djibo et Bourzanga. Au moins 37 civils sont tués. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina Vingt jours après, un convoi de ravitaillement en direction de la même ville de Djibo est intercepté par les insurgés islamistes à hauteur de Gaskindé. Le dernier bilan de l'armée reconnait la mort de 37 personnes dont 27 militaires et 10 civils. C'était assez suffisant pour qu'une partie de l'armée décide de renverser le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Burkina Faso des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir A lire aussi Ce qui se passe à Ouagadougou, Mutinerie au Burkina Faso? Des actions à dividendes politiques Deux jours après ce second putsch en huit mois, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) affirme avoir porté « un coup économique qui a provoqué un tremblement de terre dans les rangs de l'armée, qui s'est soldé par un coup d'État militaire dans le pays ». Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao, envoi d’une mission sur place « Ils ont de la suite dans les idées et ils ont vu que l'attaque d'Inata a amené le premier coup d'État et que la dernière attaque à Gaskindé a mené au deuxième putsch. Donc, ils ne se privent pas de l'évoquer et d'en tirer les dividendes politiques parce que leurs actions sur le terrain sont toujours à des fins politiques. Ils augmentent de plus en plus la pression sur les forces gouvernementales, sur les populations pour qu'elles arrêtent de coopérer avec les forces gouvernementales », analyse Wassim Nasr, journaliste à France24 et spécialiste des mouvements jihadistes. Ce lien de causalité entre la détérioration de la situation sécuritaire et l'instabilité politique semble être connu des nouvelles autorités putschistes. Au lendemain de son installation à la tête de la junte, le capitaine Traoré a demandé aux secrétaires généraux, chargés d'expédier les affaires courantes, d'accélérer le rythme dans l'exécution des tâches qui leur sont dévolues, en l'absence du gouvernement dissous le soir du 30 septembre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts » Burkina Faso -des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir Selon le nouvel homme fort de Ouagadougou, « nous devons faire en trois mois ce qui devrait être fait en douze mois ». Mais le GSIM met en garde les nouveaux maitres du pays contre toute tentative de privilégier la guerre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts », ont menacé les jihadistes, ajoutant : « si vous voulez la paix, cherchez-la par ses bonnes voies ». Ce message des jihadistes, « laisse la porte ouverte à des négociations qui font partie de la palette de moyens utilisés par le GSIM et par Al Qaïda en général. Donc, ils allient pression militaire et blocus en laissant la porte ouverte aux négociations », interprète Wassim Nasr.
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belifii · 2 years
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Burkina : les jihadistes, « faiseurs » de putschistes ? Des attaques jihadistes sont à l'origine des deux derniers coups d'État survenus cette année au Burkina Faso.En moins de neuf mois, le Burkina Faso a connu deux coups d'Etat.  Jihadistes, « faiseurs » de putschistes au Burkina ? Mutinerie au Burkina Faso Ce qui se passe à Ouagadougou Le premier est mené le 24 janvier dernier par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avant qu'il ne soit lui-même évincé huit mois plus tard par le capitaine Ibrahim Traoré. Ce deuxième coup d'État qui commence le 30 septembre et s'achève le 2 octobre, après la médiation des autorités coutumières et religieuses alors que Damiba tentait de conserver le pouvoir, est la conséquence d'un concours de circonstances. Coup d'Etat au Burkina Faso Le colonel Paul-Henri Damiba renversé « Les choix hasardeux du lieutenant-colonel Damiba ont progressivement affaibli notre système sécuritaire et les lourdeurs administratives qui caractérisent le régime déchu se sont aggravées sous la transition compromettant ainsi les opérations à caractère stratégiques », justifient les compagnons du capitaine Traoré. Selon plusieurs observateurs, c'est l'attaque d'un convoi de ravitaillement survenue le 26 septembre à Gaskindé, dans la province du Soum (Nord) qui a accéléré la chute du lieutenant-colonel Damiba. Damiba, rattrapé par le syndrome d'Inata Après cette attaque, la tension est montée entre Damiba et certains militaires, notamment l'unité des « Cobras » qui y aurait perdu une dizaine d'éléments. La colère de ces soldats était d'autant plus grande qu'ils peinaient à percevoir leurs primes à temps. Lorsqu'ils avaient été attaqués le 14 novembre 2021 par des jihadistes, les gendarmes du détachement d'Inata, dans l'ouest de la province du Soum, étaient dans le même état. Pendant plusieurs jours, ils n'avaient pas de quoi se nourrir. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina ok Le commandant de la garnison avait pourtant alerté Ouagadougou, la capitale, sur la situation de ses hommes qui, pour s'alimenter, étaient obligés de chasser. La colère de la population suite à cette attaque qui a fait 57 morts dont 52 gendarmes a poussé le président Roch Marc Christian Kaboré, alors au pouvoir, à faire des réajustements de sa politique sécuritaire. Des têtes sont tombées dans le commandement militaire. Damiba _Burkina Faso Où se trouve le président Paul-Henri Sandaogo Damiba A lire aussi Coup d'Etat au Burkina Faso: Le colonel Paul-Henri Damiba renversé? C'est d'ailleurs à la faveur de cette vaste réorganisation de la hiérarchie militaire que le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avait été nommé commandant de la 3e région militaire. Il profite de cette position pour renverser Roch Kaboré. Burkina Faso deuil national de trois jours après l'attaque meurtrière d'un convoi « Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de l'incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l'exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a décidé d'assumer ses responsabilités devant l'Histoire », avaient assuré les amis de Damiba. Porté à la tête de l'État avec le titre de « président de la transition », ce dernier promet de redresser la barre. A cet effet, il crée un cadre de dialogue avec les jihadistes désirant déposer les armes. Pour remodeler la riposte aux attaques jihadistes, un Commandement des Opérations du théâtre national (COTN) est créé et confié au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, qui était commandant de la 1ère région militaire. Mais les changements souhaités ne se sont pas produits. Les attaques jihadistes se sont multipliées. Faisant le bilan de « l'opération reconquête du territoire », le lieutenant-colonel Damiba a promis de rectifier le tir, mais il était trop
tard. Une première attaque à la bombe artisanale a visé un convoi à destination de Ouagadougou, entre Djibo et Bourzanga. Au moins 37 civils sont tués. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina Vingt jours après, un convoi de ravitaillement en direction de la même ville de Djibo est intercepté par les insurgés islamistes à hauteur de Gaskindé. Le dernier bilan de l'armée reconnait la mort de 37 personnes dont 27 militaires et 10 civils. C'était assez suffisant pour qu'une partie de l'armée décide de renverser le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Burkina Faso des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir A lire aussi Ce qui se passe à Ouagadougou, Mutinerie au Burkina Faso? Des actions à dividendes politiques Deux jours après ce second putsch en huit mois, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) affirme avoir porté « un coup économique qui a provoqué un tremblement de terre dans les rangs de l'armée, qui s'est soldé par un coup d'État militaire dans le pays ». Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao, envoi d’une mission sur place « Ils ont de la suite dans les idées et ils ont vu que l'attaque d'Inata a amené le premier coup d'État et que la dernière attaque à Gaskindé a mené au deuxième putsch. Donc, ils ne se privent pas de l'évoquer et d'en tirer les dividendes politiques parce que leurs actions sur le terrain sont toujours à des fins politiques. Ils augmentent de plus en plus la pression sur les forces gouvernementales, sur les populations pour qu'elles arrêtent de coopérer avec les forces gouvernementales », analyse Wassim Nasr, journaliste à France24 et spécialiste des mouvements jihadistes. Ce lien de causalité entre la détérioration de la situation sécuritaire et l'instabilité politique semble être connu des nouvelles autorités putschistes. Au lendemain de son installation à la tête de la junte, le capitaine Traoré a demandé aux secrétaires généraux, chargés d'expédier les affaires courantes, d'accélérer le rythme dans l'exécution des tâches qui leur sont dévolues, en l'absence du gouvernement dissous le soir du 30 septembre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts » Burkina Faso -des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir Selon le nouvel homme fort de Ouagadougou, « nous devons faire en trois mois ce qui devrait être fait en douze mois ». Mais le GSIM met en garde les nouveaux maitres du pays contre toute tentative de privilégier la guerre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts », ont menacé les jihadistes, ajoutant : « si vous voulez la paix, cherchez-la par ses bonnes voies ». Ce message des jihadistes, « laisse la porte ouverte à des négociations qui font partie de la palette de moyens utilisés par le GSIM et par Al Qaïda en général. Donc, ils allient pression militaire et blocus en laissant la porte ouverte aux négociations », interprète Wassim Nasr.
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djibril-tamboura · 2 years
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Burkina Faso: le récit des évènements qui ont précédé la chute de Paul Henri Damiba le 30 septembre
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Des jeunes soldats officiers conduits par le capitaine Ibrahim Traoré ont évincé le vendredi 30 septembre 2022, le régime militaire dirigé par Paul Henri Damiba. Ces soldats conduits par le Capitaine Ibrahim Traoré ont prononcé leur discours de prise de pouvoir peu avant 20h à la télévision nationale au terme d’une journée pleine de suspens. Libreinfo.net vous retrace le film de la journée.
Les populations de Ouagadougou ont été réveillées au petit matin du vendredi 30 septembre par des coups de feu. Tout est parti du camp général Baba Sy situé au côté sud de la capitale.
C’est ce camp d’ailleurs qui abrite le commandement de la troisième région militaire toujours dirigée par le président Paul Henri Damiba. En effet, nommé commandant de la troisième région militaire par le président Kaboré en décembre 2021, Paul Henri Damiba a toujours occupé ses fonctions jusqu’à présent.
Quelques heures après les tirs, une partie des militaires prennent le contrôle de la télévision nationale dont le signal restera coupé jusqu’au soir. Les spéculations vont bon train jusqu’à ce que l’on découvre le visage du commando à la télévision nationale en début de soirée. C’est un coup d’Etat dans un coup d’Etat. En effet, Ibrahim Traoré et ses hommes ont contribué à l’arrivée de Paul Henri Damiba au pouvoir le 24 janvier 2022.
Cependant, ils disent être trahis par le président Damiba. Ceux-ci dénoncent selon eux des nominations de plusieurs officiers supérieurs qui auraient dû être poursuivis en justice pour des « casseroles » qu’ils trainent. Parmi eux, ils pointent du doigts d’autres qui ont constitué des obstacles à leur coup d’Etat du 24 janvier 2022.
Ce coup d’Etat du 30 septembre 2022 a pris forme dans la première région militaire à Kaya (100 km de Ouagadougou), dans la région du Centre-nord.
Le chef de corps de l’artillerie, le capitaine Ibrahim Traoré issu de la 12è promotion de l’Académie Georges Namoano de Pô, nommé en mars 2022 par Paul Henri Damiba a quitté Kaya avec ses hommes pour Ouagadougou, expliquent à Libreinfo.net des sources sécuritaires.
A Ouagadougou, les soldats des compagnies « Cobras » étaient déjà prêts pour soutenir les éléments du capitaine Ibrahim Traoré. Les compagnies « Cobras» toutes dirigées par des capitaines sont basées à Kamboinsin au côté nord de la capitale. Ils avaient pris part activement au coup d’Etat qui a renversé Roch Kaboré et porté Paul Henri Damiba au pouvoir.
Elles sont toutes rentrées dans les rangs du mouvement d’humeur, informent à Libre info des sources sécuritaires.
Pendant ce temps, Paul Henri Damiba est exfiltré très tôt au début des évènements par des soldats de l’armée française stationnés à Kamboinsin. Toute la journée a été consacrée au dialogue mais le capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes n’ont pas fléchi. Ils ont d’abord demandé à rencontrer le président Damiba à plusieurs reprises. Mais selon toute vraisemblance le président Damiba n’a pas accepté les recevoir.
Après plusieurs faux rendez-vous donnés par le président Damiba,il décide de leur envoyer des émissaires les rencontrer à la Nonciature (située non loin du palais présidentiel) au lieu de s’y rendre lui-même comme convenu.
Là, la tension monte entre les deux parties. Car les hommes de Ibrahim Traoré s’indignent de voir des émissaires du président Damiba en lieu et place du vrai patron. Sur les lieux, il y a eu des échanges de tirs. Selon des sources concordantes, il y aurait eu un mort dans les rangs des émissaires de Paul Henri Damiba.
Les hommes du capitaine Traoré ont vite pris le contrôle du camp Naaba Koom II situé au sein de la présidence.
Dans l’après-midi, les généraux dont Honoré Nabéré Traoré tentent une dernière médiation avec le Capitaine Traoré et ses hommes au palais des sports de Ouaga 2000. C’était le dialogue de la dernière chance. Là encore, les soldats sont catégoriques, il faut la démission de Paul Henri Damiba. Cette rencontre n’a pas pu changer la situation. Jusqu’à la lecture de la déclaration vendredi soir à la télévision nationale, aucun responsable du pouvoir renversé n’avait été arrêté.
Certains officiers craignaient un rebondissement de la situation car les mutins n’avaient que l’artillerie et les Cobras acquis à leur cause alors que d’autres corps à l’intérieur du pays supposés être favorable à Paul Henri Damiba décident de progresser vers Ouagadougou.
Certains corps se seraient stationnés à l’entrée de la capitale. Ce qui laissait une situation confuse toujours dans la soirée du 30 septembre.
A tout cela s’ajoute « la solidarité » entre les anciens enfants de troupe (AET), explique un soldat. Pour certains militaires, Paul Henri Damiba peut bénéficier d’emblée du soutien de plusieurs autres anciens enfants de troupe qui sont issus du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) comme lui, contrairement à IB qui n’est pas passé par cette école d’excellence de l’Armée burkinabè.
« C’est une vraie guéguerre cette affaire d’école au niveau de l’armée burkinabè. Le jeune capitaine IB n’a pas fait le PMK. Les AET se considèrent plus militaire. », ajoute notre source.
D’autres officiers qui ont participé au coup d’Etat du 24 janvier 2022, n’ont pas été aperçus toute la journée au côté des nouveaux maîtres. C’est le cas du capitaine Sidsoré Ouédraogo; le pilote de l’armée de l’air, une figure du coup d’Etat du 24 janvier. C’est lui qui avait lu la première déclaration du MPSR le 24 janvier 2022. Le Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana n’est pas mêlé à cette affaire. Ses militants ont tenté de profiter de la situation mais ils ne sont pas associés à ce coup d’Etat », explique une source sécuritaire.
Les organisations de la société civile (OSC) qui manifestaient sont des « opportunistes ». Ses soldats de l’unité mamba vert sont toujours à Ouahigouya au 12è régiment d’infanterie commando (RIC) déclare à Libreinfo.net la même source.
Comme le coup d’Etat du 24 janvier 2022, les populations n’ont pas opposé une résistance au putsch du 30 septembre 2022.
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afro-impact · 2 years
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Burkina : Démissions en cascade au sein du MPP, parti  de l’ex-président Kaboré
Burkina : Démissions en cascade au sein du MPP, parti  de l’ex-président Kaboré
Au Burkina Faso, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), l’ex-parti au pouvoir, se vide de plusieurs de ses ténors. 17 membres du bureau exécutif national et une centaine de cadres ont déposé leur démission. C’est à travers une lettre adressée à Alassane Bala Sakandé, chef de la formation de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. La création d’un nouveau parti n’est pas envisagée,…
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conakrylemag · 2 years
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New York : Coulisses de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies
#NewYork : Coulisses de la 77e session de l’Assemblée générale des #NationsUnies #77UN
New York : Coulisses de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies Le Président de la transition Burkinabé, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a reçu en audience en marge de l’assemblée générale des nations unies à New York , ce mercredi 21 septembre 2022, notre compatriote et homme d’affaires Elhadj Diouldé Tané Diallo . Le tombeur de Roch Marc Christian Kaboré un 24…
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esidwaya · 2 years
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Le verre est à moitié plein
Le verre est à moitié plein
Poignée de main et sourire inoubliable entre les anciens chefs d’Etat, Jean Baptiste Ouédraogo, Blaise Compaoré, Michel Kafando, Yacouba Isaac Zida, Roch March Christian Kaboré et le président Paul-Henri Sandaogo Damiba. Telle est l’image qui devrait être servie aux Burkinabè ce 8 juillet 2022, à la sortie d’une concertation sur la situation de la Nation en ce moment crucial de sa survie. Mais…
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aibagence · 2 years
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Burkina : « La lettre qui m’a été envoyée ne posait pas spécifiquement  sur la réconciliation nationale», Roch Kaboré
Burkina : « La lettre qui m’a été envoyée ne posait pas spécifiquement  sur la réconciliation nationale», Roch Kaboré
Burkina-Politique-Terrorisme-Lutte Burkina : « La lettre qui m’a été envoyée ne posait pas spécifiquement  sur la réconciliation nationale», Roch Kaboré Ouagadougou, 8 juillet 2022 (AIB)-L’ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré ce vendredi, que la lettre qui lui a été envoyée pour la rencontre des chefs d’Etat par le président Paul-Henri Sandaogo Damida ne posait pas…
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naantokhi · 2 years
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Burkina : les jihadistes, « faiseurs » de putschistes ? Des attaques jihadistes sont à l'origine des deux derniers coups d'État survenus cette année au Burkina Faso.En moins de neuf mois, le Burkina Faso a connu deux coups d'Etat.  Jihadistes, « faiseurs » de putschistes au Burkina ? Mutinerie au Burkina Faso Ce qui se passe à Ouagadougou Le premier est mené le 24 janvier dernier par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avant qu'il ne soit lui-même évincé huit mois plus tard par le capitaine Ibrahim Traoré. Ce deuxième coup d'État qui commence le 30 septembre et s'achève le 2 octobre, après la médiation des autorités coutumières et religieuses alors que Damiba tentait de conserver le pouvoir, est la conséquence d'un concours de circonstances. Coup d'Etat au Burkina Faso Le colonel Paul-Henri Damiba renversé « Les choix hasardeux du lieutenant-colonel Damiba ont progressivement affaibli notre système sécuritaire et les lourdeurs administratives qui caractérisent le régime déchu se sont aggravées sous la transition compromettant ainsi les opérations à caractère stratégiques », justifient les compagnons du capitaine Traoré. Selon plusieurs observateurs, c'est l'attaque d'un convoi de ravitaillement survenue le 26 septembre à Gaskindé, dans la province du Soum (Nord) qui a accéléré la chute du lieutenant-colonel Damiba. Damiba, rattrapé par le syndrome d'Inata Après cette attaque, la tension est montée entre Damiba et certains militaires, notamment l'unité des « Cobras » qui y aurait perdu une dizaine d'éléments. La colère de ces soldats était d'autant plus grande qu'ils peinaient à percevoir leurs primes à temps. Lorsqu'ils avaient été attaqués le 14 novembre 2021 par des jihadistes, les gendarmes du détachement d'Inata, dans l'ouest de la province du Soum, étaient dans le même état. Pendant plusieurs jours, ils n'avaient pas de quoi se nourrir. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina ok Le commandant de la garnison avait pourtant alerté Ouagadougou, la capitale, sur la situation de ses hommes qui, pour s'alimenter, étaient obligés de chasser. La colère de la population suite à cette attaque qui a fait 57 morts dont 52 gendarmes a poussé le président Roch Marc Christian Kaboré, alors au pouvoir, à faire des réajustements de sa politique sécuritaire. Des têtes sont tombées dans le commandement militaire. Damiba _Burkina Faso Où se trouve le président Paul-Henri Sandaogo Damiba A lire aussi Coup d'Etat au Burkina Faso: Le colonel Paul-Henri Damiba renversé? C'est d'ailleurs à la faveur de cette vaste réorganisation de la hiérarchie militaire que le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avait été nommé commandant de la 3e région militaire. Il profite de cette position pour renverser Roch Kaboré. Burkina Faso deuil national de trois jours après l'attaque meurtrière d'un convoi « Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de l'incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l'exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a décidé d'assumer ses responsabilités devant l'Histoire », avaient assuré les amis de Damiba. Porté à la tête de l'État avec le titre de « président de la transition », ce dernier promet de redresser la barre. A cet effet, il crée un cadre de dialogue avec les jihadistes désirant déposer les armes. Pour remodeler la riposte aux attaques jihadistes, un Commandement des Opérations du théâtre national (COTN) est créé et confié au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, qui était commandant de la 1ère région militaire. Mais les changements souhaités ne se sont pas produits. Les attaques jihadistes se sont multipliées. Faisant le bilan de « l'opération reconquête du territoire », le lieutenant-colonel Damiba a promis de rectifier le tir, mais il était trop
tard. Une première attaque à la bombe artisanale a visé un convoi à destination de Ouagadougou, entre Djibo et Bourzanga. Au moins 37 civils sont tués. jihadistes, « faiseurs » de putschistes _ Burkina Vingt jours après, un convoi de ravitaillement en direction de la même ville de Djibo est intercepté par les insurgés islamistes à hauteur de Gaskindé. Le dernier bilan de l'armée reconnait la mort de 37 personnes dont 27 militaires et 10 civils. C'était assez suffisant pour qu'une partie de l'armée décide de renverser le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Burkina Faso des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir A lire aussi Ce qui se passe à Ouagadougou, Mutinerie au Burkina Faso? Des actions à dividendes politiques Deux jours après ce second putsch en huit mois, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) affirme avoir porté « un coup économique qui a provoqué un tremblement de terre dans les rangs de l'armée, qui s'est soldé par un coup d'État militaire dans le pays ». Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao, envoi d’une mission sur place « Ils ont de la suite dans les idées et ils ont vu que l'attaque d'Inata a amené le premier coup d'État et que la dernière attaque à Gaskindé a mené au deuxième putsch. Donc, ils ne se privent pas de l'évoquer et d'en tirer les dividendes politiques parce que leurs actions sur le terrain sont toujours à des fins politiques. Ils augmentent de plus en plus la pression sur les forces gouvernementales, sur les populations pour qu'elles arrêtent de coopérer avec les forces gouvernementales », analyse Wassim Nasr, journaliste à France24 et spécialiste des mouvements jihadistes. Ce lien de causalité entre la détérioration de la situation sécuritaire et l'instabilité politique semble être connu des nouvelles autorités putschistes. Au lendemain de son installation à la tête de la junte, le capitaine Traoré a demandé aux secrétaires généraux, chargés d'expédier les affaires courantes, d'accélérer le rythme dans l'exécution des tâches qui leur sont dévolues, en l'absence du gouvernement dissous le soir du 30 septembre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts » Burkina Faso -des militaires renversent Kaboré et prennent le pouvoir Selon le nouvel homme fort de Ouagadougou, « nous devons faire en trois mois ce qui devrait être fait en douze mois ». Mais le GSIM met en garde les nouveaux maitres du pays contre toute tentative de privilégier la guerre. « Si vous voulez la guerre, on est plus que prêts », ont menacé les jihadistes, ajoutant : « si vous voulez la paix, cherchez-la par ses bonnes voies ». Ce message des jihadistes, « laisse la porte ouverte à des négociations qui font partie de la palette de moyens utilisés par le GSIM et par Al Qaïda en général. Donc, ils allient pression militaire et blocus en laissant la porte ouverte aux négociations », interprète Wassim Nasr.
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ivoire-tv5 · 2 years
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Paul-Henri Damiba : Le président du Burkina à Abidjan, ce que l'on sait de sa rencontre avec Ouattara
Paul-Henri Damiba : Le président du Burkina à Abidjan, ce que l’on sait de sa rencontre avec Ouattara
Pour sa première visite officielle, le successeur de Christian Roch Kaboré est attendu ce lundi 5 septembre 2022 Abidjan. Selon une note d’information, le Président du Faso sera en terre ivoirienne ce lundi autour 11h heure locale. Le Lieutenant-Colonel, Paul-Henri Sandaogo sera accueilli à l’aéroport international Félix Houphoüet Boigny d’Abidjan par les autorités ivoiriennes. Un entretien est…
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lemiroirdelinfo · 2 years
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Situation nationale : le Président du Faso rencontre les anciens Chefs d’Etat
Situation nationale : le Président du Faso rencontre les anciens Chefs d’Etat
COMMUNIQUE DE PRESSE Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA rencontre, le vendredi 8 juillet 2022 à Ouagadougou, leurs Excellences les Anciens Chefs d’Etat du Burkina Faso. Sont invités à cette rencontre de haut niveau autour des questions liées à l’intérêt supérieur de la Nation, leurs Excellences Roch Marc Christian KABORÉ, Michel KAFANDO, Yacouba Isaac ZIDA,…
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Burkina Faso Réélection: un coup KO de Roch Marc Christian Kaboré
Burkina Faso Réélection: un coup KO de Roch Marc Christian Kaboré
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Roch Marc Christian Kaboré a été réélu triomphalement malgré un contexte sécuritaire extrêmement précaire. Le président sortant a été proclamé ouvertement véritable vainqueur de l’élection présidentielle au Burkina Faso au premier tour avec 57,87, est arrivé en tête du scrutin, devant Eddie Komboïgo (15,48%) et Zéphirin Diab (12,46%); selon les résultats provisoires publiés conjointement par la…
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ledevoirdinformer · 5 years
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Le souhait de Blaise Compaoré de rentrer d’exil est-il lié à la situation en Côte d’Ivoire?
Le souhait de Blaise Compaoré de rentrer d’exil est-il lié à la situation en Côte d’Ivoire?
Pour certains observateurs, le souhait de Blaise Compaoré de rentrer de son exil en Côte d’Ivoire serait lié aux tensions dans son pays d’accueil, à l’approche de la présidentielle de 2020. Sputnik a interrogé Achille Tapsoba, un responsable du parti de l’ancien Président burkinabè.
Fin octobre 2014, Blaise Compaoré, aux commandes du Burkina Faso depuis 27 ans, quittait le pouvoir à la suite…
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