Tumgik
#marabout éminent
mamadoutoulouse · 3 years
Text
marabout éminent -voyant marabout du monde
marabout éminent -voyant marabout du monde
Un marabout éminent est un homme qui a fait des études particulières. Il est habilité à donner des conseils de maraboutage, de par son expérience et son aisance dans les techniques et les rites magiques. Cet homme sait aussi interpréter le sens des pensées et des rêves. Il est capable de renforcer la confiance, l’amour et la paix intérieure en vous. Le maraboutage est une pratique qui consiste à…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
mediumhounkpe · 2 years
Text
MARABOUT GRATUIT WHATSAPP
Marabout gratuit WhatsApp, marabout qui ne demande pas d’argent, Marabout gratuit sans payer, voyance africaine gratuite, marabout témoignage. MARABOUT GRATUIT WHATSAPP Le marabout puissant Hounkpe vous offrent un service consultation gratuit par WhatsApp de qualité et des prédictions au-delà de vos attentes. Expert des sciences occultes, des rituels africains, éminent spécialiste du retour…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
haitilegends · 3 years
Text
Tumblr media
Haïti Legends ''Rétroviseur''
Sa nou dwe Konnen! Bon à savoir!
Maestro Destinoble Barrateau, l' homme qui a initié Nemours Jean-Baptiste au saxophone.
Pleins feux sur Destinoble Barrateau (Cayes, 1915 – Idem, 2001) « Un étalon discret »
Par Ed Rainer Sainvill
« Doux souvenir » un album du groupe Panorama des Cayes du saxophoniste, maestro Destinoble Barrateau et du chanteur Raymond Oscar!
Comme la plupart des musiciens de cuivres, c’est dans la fanfare de sa ville natale qu’il apprit à jouer le sax et aussi la clarinette. Explorateur d’envergure, il assembla un groupe d’amateurs et d’aspirants dévoués à sa cause, dans une croisade de valorisation des paramètres régionaux, parcourant toute la zone, animant les fêtes champêtres et patronales. Afin de mettre le Grand Sud au pas des multiples randonnées bacchanales ; dans la mise sur orbite d’une méringue locale. Bien qu’au préalable, la domination des rythmes haïtiano-cubains de l’époque, lui inspirât la cadence triangulaire, un rythme essentiellement ternaire et aussi la cadence totale dont il explora les bases orchestrales. Il s’associa aussi et prit sous ses ailes, son jeune copain Nemours Jean Baptiste qui faisait souvent le trajet, Port-au- Prince – Cayes pour venir jouer le banjo dans son groupe et se familiariser avec le sax sous son instruction.
Barrateau s’est illustré comme un musicien multidimensionnel, un multiinstrumentiste, un saxophoniste au phrasé transparent et limpide, assorti de débordements faits de retenues. En tant que leader du «Méridional» puis du «Panorama», il engagea ces groupes dans un retour à la source, cultivant la méringue native. Il fut, de ce fait, consacré, éminent chef d’orchestre, et conquérant du grand public cayen. Les grands rendez-vous des soirées mondaines au Club Marabout des Cayes devinrent son fief indisputable. Dans un pays où la pratique de l’art s’est avéré de plus en plus difficile, Barrateau s’est fait un devoir de transmettre sa connaissance à la pépinière en prodiguant aussi des cours de musique dans différents établissements scolaires de la ville des Cayes, avec autant de passion que de patriotisme.
En août 1997, il se produisit à Montréal, sur l’invitation des dirigeants de l’association régionale des Cayes. Les années n’ont pas paru entamer la vigueur de ce robuste vieillard qui a gardé tout son souffle. Il reçut pour l’occasion une plaque d’honneur, le remerciant de s’être consacré à l’épanouissement des jeunes talents de sa communauté, depuis plus de soixante ans. Barrateau est resté, jusqu’à sa mort le 31 Mars 2001, un de ces musiciens légendaires fidèles à la mission de perpétuer la valeur de l’art, chose si rare à trouver de nos jours.
Auteur: Ed Rainer
#DestinobleBarrateau
#PanoramaDesCayes
#NemoursJeanBaptiste
#HaïtiLegendsRétroviseur
#HugoValcin.
0 notes
seneweb · 4 years
Text
MBOUL / Le nouveau ministre de l’intérieur reçu par le Khalife Général des Mourides.
Antoine Diome a été reçu hier, par Serigne Mountakha Mbacké Bassirou. Le nouveau ministre de l’intérieur et le Khalife Général des Mourides se sont, en effet, rencontrés à Mboul, dans le département de Mbacké,  en présence de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre.   Nos sources de confier d’ailleurs, que cette rencontre a eu lieu grâce à l’entregent de Serigne Cheikh Saliou Mbacké qui a ainsi agi au nom des relations fortes que son hôte entretenait avec son regretté père et marabout Serigne Saliou Mbacké.
En tant que Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou fera dire à Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre que son objectif est de confier le nouveau ministre de l’intérieur au Khalife, qui est par ailleurs, son condisciple. 
Dans son discours, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre indiquera à l’endroit de Serigne Mountakha, que toute la famille de Serigne Saliou souhaiterait que Antoine Diome soit identifié et considéré comme un membre éminent de la famille, qu’il soit assisté et accompagné et que des prières  soient formulées en sa faveur afin que ses nouvelles missions soient couronnées de succès. 
Le Khalife général des Mourides assurera à son hôte  un soutien indéfectible, non sans souligner l’importance particulière qu’il attache à cette démarche et sollicitations de son frère Serigne Cheikh Saliou Mbacké…
Crédit: Lien source
The post MBOUL / Le nouveau ministre de l’intérieur reçu par le Khalife Général des Mourides. appeared first on Seneweb.fr.
source https://seneweb.fr/mboul-le-nouveau-ministre-de-linterieur-recu-par-le-khalife-general-des-mourides/
0 notes
ibrahimloveallah · 5 years
Text
❤️❤️❤️ Vie et Œuvre de Cheikh Ibrahim NIASSE ❤️❤️❤️
Le Cheikh Al Islam est le maître de plus de deux cent millions (200 000 000) de disciples disséminés dans le monde.
LA SOLUTION AU DESARROI ACTUEL
En ces temps troubles grevés par de plates vanités les hommes fiévreux opprimés par le glaive des désirs fuligineux d'une époque en ébullition cherchent à se dégager des ténèbres qui noient leur âme et leur raison comme des être aux abois tous cherchent à s'évaporer vers les cieux immenses à l'horizon desquels brillent des lueurs d'apothéose.
Le chancre du siècle est le pogrom qui pétrifie les cœurs rend opaque la vie et baisse l'entendement. Tout pourra être essayé pour lui survivre mais seul le rétablissement du lien rompu entre le ciel et la terre est garant du salut.
Comment parvenir à desserrer l'étau de notre étroite condition ? Comment débrider l'âme et l'esprit ? Comment les débarrasser de leur langueur monotone ? Comment voler vers le ciel du bonheur, de la sérénité, de la délivrance et du salut ? C'est désireux d'apporter une médecine à la componction de notre âme en réalisant notre vocation spirituelle et de prendre l'envol vers le ciel de la libération, de la délivrance et du salut que nous nous sommes conciliés les grâces du Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niasse (RA) dont l'ouvre a provoqué une révolution copernicienne dans le gotha spirituel .Il reflète dans tout l'éclat de sa splendeur l'image des savants légataires des prophètes et marche à contre-courant du thaumaturge, de l'être sanctifié solitaire dans sa tour de retraite et du prétendu guide religieux, enveloppant l'inepte raison d'êtres désemparés d'une obscurité blafarde. Il a épousseté les centres subtils (lataa-iful abd ) de ceux qui se sont donnés à lui pour les unir dans les liens inextricables des présences divines (hadrâtul ilâhi), leur a permis d'accéder à la connaissance de la transcendance et de l'immanence divines et leur a fait retrouver la sérénité des beaux jours par la sur-existence (bagâ) en le prophète(SAW).Parler de lui, c'est parler de ce qu'il incarne au plus haut point et dont il a porte très haut l'oriflamme: la connaissance unitive (Ma'rifat) qui justifie la manifestation et notre présence ici bas.
APERÇU BIOGRAPHIQUE DE CHEIKH IBRAHIM NIASS
Le Cheikh Al Islam est le maître de plus de deux cent millions (200 000 000) de disciples disséminés dans le monde et dont le moins illustre est exempt du pire pêché qui enlaidit et engourdit l'homme l'associationnisme qui a justifié l'envoi de messagers par Dieu à toute l'humanité il est beaucoup plus appelé Baye au Sénégal car à l'image du prophète Ibrahim (as) père du pure monothéisme, le Cheikh a ouvré toute sa vie durant à extirper les croyants de la langue poisseuse de l'associationnisme afin de les baigner dans la mer purificatrice de l'Unitude divine. Les ouvres reflétant l'homme, il est considéré à juste titre comme un étirement dans le temps de la réalité de notre père Ibrahim (AS) dont il a perpétué l'exaltante mission de purification intérieure.
LA NAISSANCE DU CHEIKH AL ISLAM
Le Cheikh est né de deux parents croyants, nobles, vertueux, endurants, et cultivant la crainte. Sa mère Astou JANQAA, fille de Ibrahim est d'une lignée noble. Son père, AL Hadji 'Abdallâhi Niasse, fils de Bakari, fils de Muhammadu AL Amîn, fils de Samba fils de Ridâ détenait un immense savoir et maîtrisait le Coran dont il fut un éminent exégète. Il s'est occupé seul de l'éducation de tous ses enfants, triomphant ainsi sur la volonté des autorités coloniales d'enseigner le français aux fils de marabouts afin de les bouter hors de la culture islamique. Cheikh Ibrahim fut sans conteste le plus illustre d'eux , lui qui naquit un jeudi après ('Asr), le 15 du mois de Rajab en l'an 1320 après l'hégire du Prophète (SAW), soit en 1901 après la naissance de 'Issâ (AS), dans un village dénommé Taïba niassène localité fondée par son père.
Taïba 1 (qui signifie ce qui est pur) est sémantiquement et physiquement auréolé d'un halo de pureté dont les senteurs exhalées font prendre à l'âme qui la hume son essor vers la nue de la perfection. La pureté de TaÏba lui est-elle intrinsèque? Son épicentre est-elle l'être des ascendants de Baye qui l'on incarné dans toute sa splendeur? Ou sa pureté est-elle l'empreinte de celle du Cheikh Al Islam? Quelque soit l'origine de la pureté de la localité, le voyage vers Taïba est le symbole de l'élan vers la pureté intérieure dont le terme est la parfaite illumination.
LE CHEIKH AL ISLAM ET SES ETUDES
Le Cheikh Al Islam étudiait le coran sous la direction de son père et le mémorisa entièrement selon la version «warch»alors qu'il était dans sa tendre enfance, ce qui lui valut le titre de «Hâfiz». Il rechercha le savoir, dont il maîtrisait différentes branches, auprès de son père, alors que la lumière de la beauté divine brillait sur lui et que le secret de la guidée du Prophète (SAW) était enfoui en lui.
Après le décès de son père, en l'an 1340 de l'hégire, à l'âge de 76 ans (de l'année lunaire) alors qu'il n'avait que 20ans, il n'étudia plus chez aucun maître.
Et pourtant la totalité des savants qu'il a croisés durant ses longs et riches périples ont proclamé l'excellence et la vastitude de son savoir plus qu'encyclopédique. Il commença l'exégèse du Coran avec une maîtrise et une originalité stupéfiantes. Il ajoutait dans ses séances plus que n'en disaient les livres des exégètes et se donnait l'ample liberté d'apporter des correctifs dans le sens des traductions habituelles. De la lettre du texte brut, il tirait l'esprit en ne se fondant que sur le Saint livre. Il enseignant d'ailleurs que c'est le Coran qui lui expliquait le coran. Pour cette raison il ne s'aidait que du Coran et des Hadith. Pour l'interprétation du livre. Pour sa première séance d'exégèse du coran, il envoya emprunter à l'un de ses frères le livre «Hâchiya Sâwi» qui fait autorité dans ce domaine. Celui-ci lui opposa son refus sans demander de qui il tenait l'autorisation d'une telle initiative. Il rétorqua à celui qu'il avait dépêché: «Mon frère un tel ne sait-il pas que si tout le savoir était perdu, je pourrais par la préférence(fadl) et la louange (rendue à Dieu) ramenait tout ce savoir sans que rien n'y manque?».
Je n'ai emprunté ce livre que par respect et quête de bénédictions de notre père qui s'en servait, mais nullement pour y baser et rechercher un quelconque savoir».
De nombreuses communautés d'étudiants, de gens en quête de savoir et des savants affluaient vers lui. Il disait «Mon ouverture (à Dieu) était complète alors que j'étais au berceau et c'est depuis, que l'ensemble des hommes du caché se sont soumis à mes décrets. Aucun pas, d'Est en Ouest, n'est franchi sinon pour embrasser ma boue (constitutive). Et comment cela pourrait-il ne pas être alors que mon être est celui de Muhammad (SAW), son essence s'étant entièrement incarnée en mon être et ma beauté ?
Qui me voit, voit le Prophète (SAW), son essence et sa forme. Tous mes contemporains sont saufs et s'élèvent à l'exception de celui qui refuse de suivre ma voie, prisonnier qu'il est de sa passion.
Ce que j'avance, je ne l'énonce ni sous l'emprise de l'euphorie, ni à des fins de prosélytisme. Je suis celui qui accorde à chacun des élus mon aval avant qu'il ne soit agréé. C'est par moi que guérira l'énorme plaie du monde. C'est par mon effusion que la religion élèvera son étendard. Qui veut viendra à cette effusion de grâces divines avant sa mort, qui veut t également se détournera comme le font les damnés Quiconque cherche à éteindre cette lumière, Allah refuse de l'éteindre quelques répulsions qu'en éprouve mes ennemis»
QUELQUES QUALITES DE CHEIKH IBRAHIM NIASS
Le Cheikh possédait de très belles et nobles qualités, toutes marquées du sceau de la complétude lesquelles suscitaient l'attirance de tous ceux qui le connurent. Il entretenait des relations avec des personnes de nationalités diverses. Il ne proférait que les meilleures paroles et était d'une grande générosité. Il était véridique et son cœur pur était rempli de crainte pieuse. Il était magnanime et disait «j'ai un regard pour le fils d'Adam par lequel il m'est impossible de le détester». Il était toujours occupé et ne connu jamais de moments de répit. Il n'était pas prisonnier du repos et du prélassement. Il dit un jour à un de ses fils : «Tu ne dois accorder aucun crédit au mot repos dans ce monde, car il n'y en point». Il était tour à tour l'Imam qui lisait les prônes et dirigeait les prières, le professeur émérite, le juge droit et juste, le prêcheur vivifiant, l'éducateur et l'élévateur aux hautes stations spirituelles, l'invoquant par le zikr, l'exégète et le savant au savoir pur et sublime. Il était un lecteur assidu du Coran qu'il clôturait bi hebdomadairement: il lisait et récitait hebdomadairement le Saint Livre. Il était très préoccupait par la communauté de Muhammad (SAW) et disait : «Mon dessein est de la conduire à la présence du Bon Très Miséricordieux qu'est Allah». Il n'adoreront ainsi plus personne sinon Allah. Il tenait en estime ses disciples et les couvrit de bienfaits qui les lièrent à sa personne au point qu'un noble savant mauritanien Al Mukhtar Old Muhamd Baba écrivit ses vers : «Je suis l'esclave du Cheikh Ibrahim. S'il veux il me vend, s'il veut il m'anobli. Il m'a asservi par les honneur, car l'honneur possède le noble.» Il plaçait une solide confiance en Dieu et le priait en toute pitié malgré la faveur qui lui était accordé. Il disait : «Allah m'a donné le savoir et le pouvoir d'agir sur les choses. Si j'ordonne en disant «soit» mon injonction sera suivi sans tarder d'effet. Mais j'ai pris Allah pour garant. Je ne suis pas et c'est par l'ordre divin que j'agis. Cela par politesse et bonne conduite. Pour cela il m'a choisi (pour être son) ami.» Beaucoup de gens ont agit autrement après avoir bénéficier du secret du «Kun», Soit ! Il était doux, indulgent, patient et ne nourrissait aucune animosité pour ses ennemis.
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
L'ancienne présidente du Syndicat de la magistrature est jugée cinq ans après
Tumblr media
Il y a cinq ans, la France découvrait, accroché à la paroi du Syndicat de la magistrature, le « mur des cons », auquel étaient épinglés un certain nombre de justiciables et de personnalités. Aujourd’hui s’ouvre le procès de sa présidente de l’époque. Mais la justice a trop tardé, le mal est fait.
Ainsi, cinq ans après le scandale lié à l’existence, dans un local syndical ouvert à tous les vents, d’un panneau ou étaient épinglées des photos de justiciables et d’autorités de l’État affublés du qualificatif de « cons », le tribunal correctionnel de Paris va devoir enfin donner une suite à ce qui constituait dès le départ un étonnant scandale. Scandale qui a laissé dans l’opinion une trace cuisante et indélébile.
Fillon, lui, n’a pas attendu cinq ans
Tranquilles, les organisations syndicales de magistrats, tout en psalmodiant le mot « indépendance », continuent à revendiquer la partialité pour les magistrats qu’ils prétendent représenter. Comme ils l’ont montré en approuvant bruyamment la destruction par les voies judiciaires du principal candidat à l’élection présidentielle, favorisant ainsi le triomphe d’Emmanuel Macron. Pour assister ensuite, sans piper mot, à l’instrumentalisation politique de l’appareil judiciaire, d’abord mobilisé contre l’opposition, et ensuite pour protéger les équipes au pouvoir.
A lire aussi: Justice: la juge mise en examen pour le mur des cons bénéficie d’un traitement bienveillant
On se permettra quelques observations à titre liminaire. Tout d’abord, on peut constater que l’urgence utilisée à l’encontre de François Fillon, et dont on nous prétendait contre l’évidence qu’elle était normale, est donc bien à géométrie variable. Ensuite, lorsque l’on voit comment le parquet s’est battu bec et ongles pour éviter toute suite judiciaire – obéissant sûrement à des réflexes de protection corporatiste et allant probablement au-devant des souhaits du pouvoir en place – on se dit que le mal est vraiment profond.
Les magistrats nous prennent pour des…
Initialement, ce qui était parfaitement logique, le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), avait été saisi par Christiane Taubira, garde des Sceaux, de l’aspect éventuellement disciplinaire de l’invraisemblable manquement. Par un communiqué long et juridiquement charpenté, celui-ci a soigneusement refusé de se saisir du problème. On pouvait sourire de cette circonspection à la lecture de la tribune libre publiée au moment du scandale dans le journal Le Monde, sous la signature de Nicolas Blot (juge d’instruction, ancien secrétaire général de l’Union syndicale des magistrats) et d’Evelyne Sire-Marin (vice-présidente, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature). Intitulé « Mur des cons, les raisons d’un affichage », cet article, au-delà de l’habituel plaidoyer pro-domo, nous offrait un assez joli collier de perles, dont certaines méritaient vraiment enchâssement. Reflet d’un état d’esprit partagé chez nos amis magistrats, à qui on rappellera quand même qu’ils officient, jusqu’à nouvel ordre, au nom du peuple français. Jetons à nouveau un coup d’œil sur ce texte en rappelant d’abord, que les deux signataires s’expriment, non pas, au nom de leurs organisations syndicales respectives, mais en tant que magistrats en exercice.
On retrouve, pour commencer, la mise en cause, quasi-routinière, de l’activité législative du Parlement. Montesquieu, connais pas ! « Une vingtaine de lois s’empilent ainsi jusqu’en 2012 : à chaque fait divers sa loi, à chaque problème de société sa sanction pénale, sans réflexion. » C’est vrai ça ! Ces parlementaires de la République élus au suffrage universel pour élaborer et voter la loi, ils ne réfléchissent pas !
SOS magistrats en danger !
Et puis, la justification de l’existence du totem : « Ce ‘mur des cons’ n’est-il pas la réaction affective, hystérique, magique, d’une partie de ce corps social en danger, celui des magistrats ? N’est-il pas une sorte de maraboutage de l’ennemi, un peu comme on enfonce des aiguilles dans la photo de son adversaire ? » Un corps social en danger ? Certes, tout est relatif, mais il semble pourtant qu’il en est d’autres, dans ce pays, nettement plus menacés, et qui ont d’ailleurs commencé à le faire savoir. Les magistrats céderaient-ils à la concurrence victimaire ? Ensuite, il s’agirait d’une réaction affective, hystérique et magique. Houlà, on est carrément dans le syndrome. J’ai connu (il y a longtemps) un magistrat qui, présidant une chambre correctionnelle, tirait le thème astral des gens qu’il allait juger. Je le pensais minoritaire, mais constate que ce n’est pas le cas. Il y aurait donc des cours de vaudou à l’Ecole nationale de la magistrature, des marabouts sénégalais ou haïtiens comme enseignants ? Et si l’on comprend bien, les représentants de l’exécutif de l’époque, du législatif et les justiciables, tous présents sur le mur, sont des adversaires ?
Malheureusement, ce n’est pas fini, car vient la définition de l’impartialité portée par les deux plus grandes organisations syndicales. « Une fois de plus, cette affaire va servir à défendre une conception abstraite et surannée de l’impartialité du juge, que sous-tend le code de déontologie des magistrats publié en 2010 par le CSM (Conseil supérieur de la magistrature) : le juge doit être transparent, sans sexe, sans opinion et sans engagement. » Comment des magistrats formés, disposant de hautes responsabilités peuvent-ils proférer de pareilles énormités et revendiquer ainsi une impartialité à géométrie variable ? Mais, chers amis magistrats, nous ne vous demandons pas d’être personnellement transparents, asexués ou sans opinions politiques. Mais que vos décisions le soient ! Vous ne les rendez pas à titre personnel, en tant que femmes (ou hommes), en tant qu’électeurs, ou en tant que militants, mais au nom du peuple français. Mesurez-vous le caractère fondamental de cette formule ?
Cette sidérante revendication de la subjectivité et de la partialité, qui se nourrit d’une négation des principes qui fondent l’organisation de la justice, est aussi inquiétante que révélatrice.
Circulez, c’est du passé !
On ajoutera un dernier bijou qui, derrière la désinvolture d’expression, est quand même assez effarant. Par l’intermédiaire de leurs anciens dirigeants, les organisations syndicales donnent les consignes. « Bien sûr, les plaintes en diffamation, injure publique ou privée des malheureux nominés du ‘mur des cons’ n’aboutiront à aucune condamnation pénale du SM, car il n’avait nulle intention de diffuser ces images strictement privées. » C’est donc plié, il n’y a plus rien à voir ?
Le droit de la presse (puisque c’est de lui qu’il s’agit) est particulièrement délicat à manier et à interpréter. Les spécialistes de cette matière sont partagés sur son application à ce cas d’espèce. Diffamation ou injure ? Bonne ou mauvaise foi ? Diffusion publique ou privée ? Sachant que la diffusion privée est également pénalement répréhensible, il y a quand même matière à discussion judiciaire, et il appartiendrait au juge de trancher. Eh bien non, c’est tout vu. Deux éminents magistrats, qui se réclament de leurs précédentes responsabilités syndicales nous ont déjà donné la décision. Il n’y aura « bien sûr » pas de condamnation pénale. Parce qu’il ne doit pas y en avoir ? C’est vrai ça, à quoi bon un débat judiciaire contradictoire ? De son côté le parquet a scrupuleusement appliqué la consigne en se battant pour éviter que cette affaire vienne à une audience correctionnelle.
Le mal est fait
Ce qui est quand même un peu étonnant, c’est cette constance dans l’expression de telles énormités. On comprendrait que les « épinglés » soient un peu hésitants lorsque qu’on leur demande de faire confiance à la justice de leur pays. La seule véritable réponse de la République aurait dû être de donner à ce qui constitue un véritable scandale les suites disciplinaires qu’il méritait. Cinq ans après, la décision à venir quelle qu’elle soit, de relaxe ou de condamnation ne servira à rien.
Il y a 13 ans, après l’affaire d’Outreau, j’avais publié dans Libération, un article pour déplorer la tentation autiste des magistrats : « La tentation de l’autisme est pourtant une stratégie risquée pour le corps lui-même. Est-il sûr que l’opinion publique française s’en contente, alors qu’elle se méfie désormais de sa propre justice ? »
Clairement, les choses ne se sont pas arrangées.
0 notes
haitilegends · 3 years
Text
Tumblr media
Haïti Legends ''Rétroviseur''
Sa nou dwe Konnen! Bon à savoir!
Maestro Destinoble Barrateau, l' homme qui a initié Nemours Jean-Baptiste au saxophone.
Pleins feux sur Destinoble Barrateau (Cayes, 1915 – Idem, 2001) « Un étalon discret »
Par Ed Rainer Sainvill
« Doux souvenir » un album du groupe Panorama des Cayes du saxophoniste, maestro Destinoble Barrateau et du chanteur Raymond Oscar!
Comme la plupart des musiciens de cuivres, c’est dans la fanfare de sa ville natale qu’il apprit à jouer le sax et aussi la clarinette. Explorateur d’envergure, il assembla un groupe d’amateurs et d’aspirants dévoués à sa cause, dans une croisade de valorisation des paramètres régionaux, parcourant toute la zone, animant les fêtes champêtres et patronales. Afin de mettre le Grand Sud au pas des multiples randonnées bacchanales ; dans la mise sur orbite d’une méringue locale. Bien qu’au préalable, la domination des rythmes haïtiano-cubains de l’époque, lui inspirât la cadence triangulaire, un rythme essentiellement ternaire et aussi la cadence totale dont il explora les bases orchestrales. Il s’associa aussi et prit sous ses ailes, son jeune copain Nemours Jean Baptiste qui faisait souvent le trajet, Port-au- Prince – Cayes pour venir jouer le banjo dans son groupe et se familiariser avec le sax sous son instruction.
Barrateau s’est illustré comme un musicien multidimensionnel, un multiinstrumentiste, un saxophoniste au phrasé transparent et limpide, assorti de débordements faits de retenues. En tant que leader du «Méridional» puis du «Panorama», il engagea ces groupes dans un retour à la source, cultivant la méringue native. Il fut, de ce fait, consacré, éminent chef d’orchestre, et conquérant du grand public cayen. Les grands rendez-vous des soirées mondaines au Club Marabout des Cayes devinrent son fief indisputable. Dans un pays où la pratique de l’art s’est avéré de plus en plus difficile, Barrateau s’est fait un devoir de transmettre sa connaissance à la pépinière en prodiguant aussi des cours de musique dans différents établissements scolaires de la ville des Cayes, avec autant de passion que de patriotisme.
En août 1997, il se produisit à Montréal, sur l’invitation des dirigeants de l’association régionale des Cayes. Les années n’ont pas paru entamer la vigueur de ce robuste vieillard qui a gardé tout son souffle. Il reçut pour l’occasion une plaque d’honneur, le remerciant de s’être consacré à l’épanouissement des jeunes talents de sa communauté, depuis plus de soixante ans. Barrateau est resté, jusqu’à sa mort le 31 Mars 2001, un de ces musiciens légendaires fidèles à la mission de perpétuer la valeur de l’art, chose si rare à trouver de nos jours.
Auteur: Ed Rainer
#DestinobleBarrateau
#PanoramaDesCayes
#NemoursJeanBaptiste
#HaïtiLegendsRétroviseur
#HugoValcin.
0 notes
haitilegends · 3 years
Text
Tumblr media
Haïti Legends ''Rétroviseur''
Sa nou dwe Konnen! Bon à savoir!
Maestro Destinoble Barrateau, l' homme qui a initié Nemours Jean-Baptiste au saxophone.
Pleins feux sur Destinoble Barrateau (Cayes, 1915 – Idem, 2001) « Un étalon discret »
Par Ed Rainer Sainvill
« Doux souvenir » un album du groupe Panorama des Cayes du saxophoniste, maestro Destinoble Barrateau et du chanteur Raymond Oscar!
Comme la plupart des musiciens de cuivres, c’est dans la fanfare de sa ville natale qu’il apprit à jouer le sax et aussi la clarinette. Explorateur d’envergure, il assembla un groupe d’amateurs et d’aspirants dévoués à sa cause, dans une croisade de valorisation des paramètres régionaux, parcourant toute la zone, animant les fêtes champêtres et patronales. Afin de mettre le Grand Sud au pas des multiples randonnées bacchanales ; dans la mise sur orbite d’une méringue locale. Bien qu’au préalable, la domination des rythmes haïtiano-cubains de l’époque, lui inspirât la cadence triangulaire, un rythme essentiellement ternaire et aussi la cadence totale dont il explora les bases orchestrales. Il s’associa aussi et prit sous ses ailes, son jeune copain Nemours Jean Baptiste qui faisait souvent le trajet, Port-au- Prince – Cayes pour venir jouer le banjo dans son groupe et se familiariser avec le sax sous son instruction.
Barrateau s’est illustré comme un musicien multidimensionnel, un multiinstrumentiste, un saxophoniste au phrasé transparent et limpide, assorti de débordements faits de retenues. En tant que leader du «Méridional» puis du «Panorama», il engagea ces groupes dans un retour à la source, cultivant la méringue native. Il fut, de ce fait, consacré, éminent chef d’orchestre, et conquérant du grand public cayen. Les grands rendez-vous des soirées mondaines au Club Marabout des Cayes devinrent son fief indisputable. Dans un pays où la pratique de l’art s’est avéré de plus en plus difficile, Barrateau s’est fait un devoir de transmettre sa connaissance à la pépinière en prodiguant aussi des cours de musique dans différents établissements scolaires de la ville des Cayes, avec autant de passion que de patriotisme.
En août 1997, il se produisit à Montréal, sur l’invitation des dirigeants de l’association régionale des Cayes. Les années n’ont pas paru entamer la vigueur de ce robuste vieillard qui a gardé tout son souffle. Il reçut pour l’occasion une plaque d’honneur, le remerciant de s’être consacré à l’épanouissement des jeunes talents de sa communauté, depuis plus de soixante ans. Barrateau est resté, jusqu’à sa mort le 31 Mars 2001, un de ces musiciens légendaires fidèles à la mission de perpétuer la valeur de l’art, chose si rare à trouver de nos jours.
#DestinobleBarrateau
Auteur: Ed Rainer
#PanoramaDesCayes
#NemoursJeanBaptiste
#HaïtiLegendsRétroviseur
#HugoValcin.
0 notes