Tumgik
#marche du sel
hcdahlem · 4 months
Text
Pondichéry ou le rivage des ombres
Pour son premier roman pour adultes, Anne Vantal a laissé courir sa plume pour raconter Pondichéry à travers trois périodes, les années 1930, 1950 et en 2012 à travers trois portraits de femmes, ceux d'Alice, Oriane et Céline.
  En deux mots Alice débarque à Pondichéry en 1930 pour y rejoindre Jules, son mari médecin qui dirige la léproserie. Elle va aussi devoir négliger son don pour le piano. Oriane revient dans la ville où elle est née pour un séjour au sein d’une association humanitaire. Mais très vite sa quête des origines va la pousser à prolonger son séjour. Enfin, c’est en 2012 que Céline arrive dans…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note
mediumbabavigan · 4 days
Text
Rituel retour de son ex mari qui marche. Comment Faire Revenir Son Ex: Rituel pour faire revenir son ex marié. Faire revenir son ex avec du sel.
Rituel pour faire revenir son ex marié. Faire revenir son ex avec du sel.
Comment Faire Revenir Son Ex Grâce au Medium Baba : Une Réconciliation Amoureuse. L’amour est une force puissante, mais parfois, même les relations les plus profondes rencontrent des obstacles et des ruptures. Si vous avez perdu un être cher et que vous souhaitez le faire revenir dans votre vie, il est naturel de chercher des solutions pour réparer cette rupture. Certaines personnes se tournent…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
Text
MARABOUT DU RETOUR D'AFFECTION IMMEDIAT GRATUIT EN FRANCE
RETOUR D’AFFECTION IMMEDIAT EN FRANCE LE MARABOUT DU RETOUR D’AFFECTION IMMEDIAT GRATUIT EN FRANCE Si vous recherchez un marabout qui peut vous aider à retrouver votre amour perdu, alors Sikili Moussa est la personne qu’il vous faut. Il est le plus grand et le plus expérimenté des marabouts en France et il offre des services de retour d’affection immédiat gratuitement. Sa méthode unique lui…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
ahozinloko · 5 months
Text
Tumblr media
Marabout Voyant, depuis plus de 30 ans, M. AHOZIN LOKO GRAND marabout africain, est un homme qui a toujours su donner toute son attention à sa clientèle, sa disponibilité et son sérieux est bien là preuve de son habileté. Tel+229 67181911
0 notes
Text
Rituel d'amour puissant,envoutement d'amour puissant,Voyant medium puissant Paul
Appel Téléphonique: +229 55 62 02 77
Vous souhaitez connaitre l'amour, mais vous n'avez ni amoureux ni prétendant ? La magie blanche peut vous aider à travers la pratique de quelques rituels .RETOUR RAPIDE D'EMOTION, RITUEL D'AMOUR PUISSANT ET RAPIDE, RETOUR AMOUREUX IMMÉDIAT, RETOUR AFFECTIF RAPIDE ET IMMEDIAT,La magie blanche pour attirer l'amour est une magie inoffensive, qui ne convoque que de bons esprits et se sert d'objets positifs (bougies, fleurs. Le rituel d'amour ou rituel pour attirer l'amour : dans quelle situation faire appel à moi ? rituel d'amour maria do carmo. Les rituels d'amour . Le rituel de séduction du médium voyant est un puissant travail de magie blanche qui rend la tâche facile à tous ceux qui ont envie d’entreprendre une vie amoureuse mais qui n’ont pas assez de cran pour s’approcher de la personne aimée. Que cette personne soit d’un rang supérieur au votre (Une star de la musique vivant dans votre région, un homme d’affaire ou femme d’affaire qui n’est pas facile à aborder, ou quelqu’un que vous trouvez plus beau ou plus belle que vous), ce rituel peut marcher sur lui. A l’aide de ce rituel de séduction, vous pouvez séduire toute personne de votre choix et sans avoir à faire beaucoup d’effort. Cette personne ciblée fera le travail à votre place (C’est elle qui va se manifester pour vous faire part de son envie de sortir avec vous).
Le Vaudou offre bien des possibilités exceptionnelles pour tous. C’est une alliance subtile et secrète de sons ancestraux, d’incantations magiques, de symboles telluriques, de substances et de lumières issues de bougies consacrées, vous voulez retrouver l’être aimé ? Vous désirez un désenvoûtement contre un rituel ? Quelle que soit votre situation, je m’efforce de trouver la bonne solution pour le retour de votre affection. Les rituels du grand voyant et médium incontournable PAUL sont d’une efficacité incomparable
Délais pour faire revenir votre affection
En seulement 72 heures, il peut s’occuper de votre cas. Même s’il lui arrive parfois de refuser certains rituels trop dangereux, ce choix reste avant tout pour votre bien. Contactez-le sans crainte
Appel Téléphonique: +229 55 62 02 77
Tumblr media
0 notes
coovieilledentelle · 2 months
Text
Tumblr media
La bouillabaisse fait partie de ces plats qui me rappellent les vacances au bord de la mer !
Cette recette de bouillabaisse (avec sa rouille maison !) est très proche de la recette traditionnelle , tout en restant relativement simple à réaliser.
Pour la bouillabaisse
1 oignon jaune
1 fenouil , petit
1 poireau
4-5 tomates
1 c. à soupe de c oncentré de tomates
1 livre de pommes de terre
1 c. à soupe de graines de fenouil
10 fils de safran
3 feuilles de laurier
1 orange
500 g poisson frais rascasse, rouget barbet, Saint Pierre ou autre poisson blanc (cabillaud, lotte etc.)
200 g crevettes 200 g
1 livre moules 500 g
1 litre fumet de poisson
125 ml vin blanc sec
40 ml pastis Pernod Ricard
Sel
Persil frais
Pour la rouille
150 ml d’huile d’olive
2 jaunes d’œuf
3 gousses d’ail
1 c. à soupe de moutarde de Dijon
2 tranches de pain
6 fils de safran
1 pincée de sel
1 c. à café paprika
1 c. à café Piment d’espelette
Quelques gouttes de jus de citron
Instructions 
Émincer l’oignon, le fenouil et le poireau. Couper les tomates et les pommes de terre en cubes.
Dans une grande casserole ou un cocotte, faire chauffer l’huile d’olive à feu moyen. Ajouter l’oignon, le fenouil et les poireaux. Faire revenir pendant quelques minutes jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.
Ajouter les graines de fenouil, les fils de safran, les tomates, le concentré de tomates et le zeste d’orange. Remuer et laisser cuire quelques minutes pour libérer les arômes.
Déglacer avec le pastis et le vin blanc. Retirer le zeste d’orange, puis verser le fumet de poisson.
Option : mixer la soupe et la passer au tamis pour éliminer les morceaux. Reverser dans la casserole.
Ajouter les pommes de terre, la feuille de laurier et le zeste d’orange et faire cuire à feu moyen pendant 20 minutes.
Rincez bien les moules sous l’eau froide et retirez celles qui sont ouvertes ou cassées. Couper le poisson en cubes. Ajouter sur le poisson, les crevettes et les moules.
Couvrir la cocotte avec un couvercle et laisser mijoter pendant 5 à 7 minutes à feu doux, ou jusqu’à ce que le poisson soit cuit, que les crevettes soient roses et que les moules soient ouvertes. Jeter les moules qui ne se sont pas ouvertes pendant la cuisson.
Retirer la cocotte du feu et verser la bouillabaisse dans des bols. Garnir de persil frais haché.
Sauce rouille
Faire tremper le pain dans de l’eau ou un peu de soupe de poisson. Dans un petit bol, mélanger les fils de safran avec quelques gouttes de jus de citron et laisser infuser quelques minutes.Dans le bol de votre robot ou dans un petit bocal, ajoutez les jaunes d’œufs, les gousses d’ail, la moutarde de Dijon, le pain trempé, le safran avec le jus de citron, une pincée de sel, le paprika et le piment.
À l’aide d’un mixeur ou d’un robot, mixer le mélange jusqu’à ce que tous les ingrédients soient bien combinés.Le robot étant toujours en marche, verser lentement l’huile d’olive en un filet régulier. Continuer à ajouter de l’huile d’olive petit à petit jusqu’à obtenir la consistance souhaitée.Goûter la rouille et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.Transférer la rouille dans un bol de service et la réfrigérer pendant au moins 30 minutes avant de la servir.
36 notes · View notes
solhrafn · 8 months
Text
Je me suis pété la gueule au macdo de Marche-en-Famenne pour la deuxième fois en un an. Pour votre gouverne leur carrelage est méga glissant. La première fois c’était dehors par temps de pluie.
La deuxième fois aujourd’hui donc je fais super gaffe dehors connaissant le terrain et une fois entré, je commande, m’assieds, reçois le plateau. Je me lève pour prendre du sel et je fais un vol plané style peau de banane mais latéral.
Heureusement avec les arts martiaux etc je sais bien tomber et donc même si je me vautre spectaculairement devant la pauvre étudiante qui a dû croire un instant que j’étais bourré, plus de peur que de mal mais faites gaffe si vous vous arrêtez à Marche pour un pit stop au mac do voilà
8 notes · View notes
nanananerd · 3 months
Note
Pour soigner un hoquet, voici une méthode simple pour s'en débarrasser en quelques étapes 📝:
Se servir d'un verre d'eau 🥛
Prendre le verre mais en mettant sa main à l'envers, le pouce en bas et la paume face à soi
Maintenant comme ton bras est plus petit et en quelque sorte "tordu" tu vas boire en ayant le cou super allongé et ça devrait étirer je ne sais pas quoi au niveau de l'oesophage 🤓☝️
Si je ne t'ai pas étouffé en me trompant pour t'expliquer normalement c'est efficace 👌
Atta
Vais essayer avec un verre de rouge, histoire d'être raccord niveau couleur politique, si jamais j'me foiré c'est bien du gros sel qu'il faut utilisé pour détaché ?
Edit : Mon esprit de gauchère est très contrariée.
Re edit :
J'ai réussi, pour le moment ça marche mais j'me demande si c'est pas le fait d'avoir une gauche très fâchée qui a aidé
3 notes · View notes
Text
Et c'est l'aboutissement final de ce trek du Salkantay ... roulement de tambour ... le Machu Picchu !! (A prononcer Piktchou, pas Pitchou, sinon au lieu de "vieille montagne", ça veut dire "vieux pénis". Ça claque moins d'un coup)
Tumblr media
Comme on est des warriors (et qu'on ne veut pas payer 12$ parcequ'on est pingres), on décide de faire la montée depuis Agua Calientes jusqu'au site à pied : 1800marches de comptées, et ça passe crème ! Il est loin le temps de l'Asie où j'affrontais ma Némésis (l'escalier) dans la souffrance, en rampant au bout de 200 marches 😎
Tumblr media
Bon, comme on est des warriors fatiguées et que finalement, 12$ est ce que c'est si pire que ça ?, au retour, on prendra le bus. Pitié pour nos genoux.
Tumblr media
Du coup, bienvenue dans la fabuleuse ville du Machu Picchu, Construite vers 1420 par les Incas et abandonnée suite à l'invasion espagnole fort peu de temps après. Sur la photo ci dessous, vous voyez un mur reconstitué : le bas, c'est l'original, et le dessus qu'on dirait assemblé par le stagiaire de l'UNESCO, c'est la remise en état. Apparemment, c'est une demande de l'organisation qu'on puisse faire facilement la différence entre ancien et nouveau ...
Tumblr media
Au Machu Picchu, plein de terrasses tout du long de la montagne. Les sources divergent, mais ce n'était pas forcément pour faire de l'agriculture, comme dans le reste du pays, mais principalement utilisé pour stabiliser toutes les constructions au dessus et pour drainer l'eau ! Ah, et pour mettre des jardins d'orchidées apparemment, parceque quand même, c'est plus joli.
Tumblr media
Le Machu Picchu, c'est avant tout un centre religieux permettant de centraliser les membres convertis de toutes les petites tribus absorbées par les Incas. Ces derniers, quand ils colonisaient quelqu'un d'autre, récupéraient toutes les connaissances (hydrologie pour les uns, médecine pour les autres, l'astronomie, stratégie militaire etc...), centralisaient, et s'en servaient pour augmenter leur puissance. La cité servait de satellite de rayonnement pour amener ces connaissances tout autour !
Tumblr media
Pourquoi ici ? A priori à cause de son positionnement central entre les montagnes (plein de lieux sacrés) et la jungle (source de magie). Comme il y avait beaucoup de cérémonies religieuses (ils vénéraient la terre mère et un peu tout ce qui s'en approchait : le soleil, le tonnerre, le vent, etc...), c'était important d'être à un endroit spirituel pour leur peuple ! D'ailleurs, tout autour, il y a plein de pics où les pèlerins allaient faire des offrandes ou payer leurs respects... ça devait piquer de grimper là haut à l'époque !
Tumblr media
Concernant les méthodes de construction, notre guide nous a raconté une hypothèse que je trouve folle, et qui s'appliquerait ici surtout pour les autels : la majorité du site est ici gravée directement dans les blocs de la montagne, pas issus de carrières lointaines. En ce qui concerne les fameux autels, les scientifiques se sont rendus compte que le taux de quartz est plus élevé que pour le reste des pierres. De même, sur pas mal de sites archéologiques, ils se sont rendus compte que la composition des roches est différente (en pourcentage) de celle des carrières toutes proches dont les blocs ont forcément été tirés... ils ont aussi appris grâce à des légendes ou traces orales que les Incas faisaient parfois des pèlerinages jusqu'à la mer pour récupérer du guano. L'hypothèse de fertilisation des sols ne tient pas trop la route, puisque la terre est ici très fertile... voici donc une des façons d'assembler les pièces du puzzle : la création de géopolymères.
Tumblr media
C'est bien beau Touille, mais c'est quoi un géopolymère ? Eh bien c'est un assemblage de roche broyée, de sel, de guano (ou d'alcool de maïs) et de quelques autres composants, qui permet de recréer ... de nouvelles roches! Et a priori, de façon très très propre, puisqu'elles ne sont pas plus friables ou cassantes que celles d'origine, et pas différenciables à l'oeil nu ! Cette hypothèse expliquerait comment des blocs de plusieurs centaines de tonnes ont pu apparaître sur certains sites archéologiques... J'adore l'idée !! (Des prototypes ont été réalisés, et a priori ça marche vraiment)
Tumblr media
Sinon, dans les trucs rigolos, les Incas estimaient qu'ils étaient sacrés. Du coup, la seule source d'eau (qu'on ait trouvée) passait en premier dans des genres de toilettes, où ils pouvaient aller se laver, "purifiant l'eau"... puis l'eau passait dans les fontaines où les gens allaient boire... je ne veux même pas imaginer ce que ça donnait !!
Sur la photo ci dessous, vous voyez deux récipients dans lesquels on mettait de l'eau, et lorsque le soleil passait par la fenêtre, il se reflétait dans les deux vasques, créant un double astre solaire. Un des exemples concrets de religion qu'on a pu trouver sur le site !
Tumblr media
Il y a littéralement de quoi écrire un livre sur cet endroit, avec probablement autant d'interprétations que d'historiens d'ailleurs, donc je vais m'arrêter là, mais en tout cas on était très satisfaites de notre visite !
A noter qu'il n'a jamais été "perdu" ou oublié par les populations locales, quand il a commencé à être remis en état, quelques familles vivaient sur place et cultivaient sur les terrasses... il a juste fallu déterrer et dépoussiérer un peu ! Il reste d'ailleurs probablement encore 40% de sa surface dans la jungle, c'est un travail de conservation et reconstitution de titan ...
De notre côté, on a fini la journée aux thermes d'eau chaude, ça fait tellement de bien aux muscles 🥰 (moins à nos maillots de bain qui, si l'on en croit nos deux culottes qui sont toujours aussi trempées après deux jours à sécher dans la chambre, devraient garder strictement le même niveau d'humidité quand on les rangera dans le sac demain ...)
4 notes · View notes
jadeect · 2 years
Text
L'âme de fond
- texte, concours, Narcisse
Il pleut. Le jeune homme ne s'en rend pas compte tout de suite, trop concentré sur le sable que ses pieds soulèvent à chacun de ses pas. A une centaine de mètres de lui, la mer s'affole, se livrant à une danse endiablée. Lorsque son regard dépasse la frontière du rivage, il s'aperçoit que les vagues ont été teintées de noir. Comme si, au contact de l'eau saline, le sable s'était changé en charbon, sous l'emprise d'une lointaine malédiction.
Il reprend sa marche -course de survie- parallèle à l'horizon. Il continue d'avancer.
Il jurerait que l'océan l'appelle.
Nyls.
L'océan est une sirène. Une étendue bleue déployant ses ailes pour l'atteindre, dont la voix déchirante le pousse à se réfugier dans ses bras, dont les serres viennent se planter dans ses épaules, déchirer sa chair pour châtier ses fautes.
Tu n'as pas su lui rendre sa vie.
Ils sont nés ensemble.
Elle est là, elle t'attend.
Il continue de marcher. Il ne s'arrête pas. S'il s'arrête, il risquerait de ne plus s'arracher à la voix langoureuse de l'eau trouble.
Ils sont morts ensemble, mais lui demeure encore.
Elle t'attend, Nyls. Son cœur te demande.
Un cœur qui a cessé de se battre, et c'est son âme à lui qui erre depuis, son âme qui tente de s'échapper ; qui aspire à se soustraire à ce corps et à ce monde. Elle divague, dans son corps et dans la ville, à la recherche de sa moitié. Bancale, saturée, elle tend vers celle qui la complète, la cherche sans relâche dans un monde où elle n'existe plus. Une odeur. Un geste. Un rayon de soleil. Une nuit agitée. Elle la trouve partout, mais ce n'est jamais elle.
Son corps porte son âme écorchée et un fardeau meurtri.
Nyls.
Il s'arrête.
Il hurle.
Son propre cri, percutant la falaise, déformé par le vent, lui donne à nouveau l'impression de l'entendre, elle. Elle appelle à l'aide, elle le supplie de le rejoindre. Elle le conjure de réunir leur âme, qu'elles se confondent à nouveau, se complètent encore une fois. Rien qu'une fois.
Elle est une sirène. Son cri est son chant, envoûtant et déchirant, un écho qu'il confond avec sa propre plainte, l'appelant à la noyade. Obsédant, il s'immisce dans ses pensées. Qu'a-t-elle ressenti ? Il s'est posé cette question des milliers de fois. A-t-elle eu peur ? A-t-elle souffert ?
Des milliers de fois, il s'est imaginé l'eau envahissant sa trachée, ses poumons, son corps irrémédiablement entrainé vers les abysses, le sel lui piquant les yeux. A-t-elle regretté ? Il se demandait si elle avait pensé à lui, avant que ses paupières ne se ferment, s'extrayant à la brûlure du sel, avant que son esprit ne se taise, que son corps ne cesse de lutter.
Egoïste, il espère que c'est le cas. Que, rien qu'une seconde, son visage, si similaire au sien, est apparu sous l'eau sombre, en face d'elle, comme un miroir. Que, pendant une seconde, ça lui a fait mal, comme ça lui fait mal à lui, depuis des années.
Il avait haï les dieux qui l'avait laissé mourir. Qui ont laissé ses poumons se remplir d'eau, son visage se bleuter, comme si l'eau salée avait déteint sur sa chair. C'est le visage que Nyls donne à la mort. Des yeux entrouverts, vides et à la pupille délavée, auxquels la peau s'est accordée. Des cheveux foncés par l'eau, des lèvres violettes et crevassées. Un visage qui l'a dévasté. Anéanti. La douleur s'est blottie au creux de sa poitrine, dans sa voix, dans ses yeux, et rien ne l'a jamais délogée. Il a appris que cette douleur ne se noie pas dans l'océan, qu'elle nous noie dans quelque chose de plus grand encore.
Mais il n'a jamais su. Si, quelque part, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Pourquoi, lorsqu'elle s'est rendue compte qu'elle ne pourrait plus regagner le rivage, n'a-t-elle pas appelé à l'aide ? Ou bien l'a-t-elle fait, mais lui n'a-t-il pas été capable de l'entendre ? De percevoir la panique de sa sœur, alors même qu'il nageait dans le même océan que lui ? Il ne sait pas. Elle avait nagé vers le large, et s'était perdue dans l'immensité indigo, emportant avec elle un morceau de l'âme de son frère.
Esquinté.
Il fixe l'eau dans laquelle les battements du cœur de la jeune femme ont résonné pour la dernière fois.
Tout lui revient en tête, ses pensées tout d'un coup assaillies par les sept dernières années passées.
Il revoit les nuits passées à se consoler dans son propre reflet, les heures passées à s'abimer dans sa névrose. Le vide était toujours là, mais l'illusion persistait, cette impression que s'il levait le bras, il effleurerait sa peau douce et chaude. Alors il se fixait dans le miroir, divaguait, racontait à sa sœur -que quelques grammes d'alcool suffisaient à rendre réelle, des choses qu'il oubliait juste après. Il parlait, fixant son propre visage, confondu à celui de sa sœur à travers ses larmes. Il comblait le manque, parvenait à maquiller son absence. Il finissait par voir son visage, quitte à oublier le sien.
Son sourire, ses lèvres à peine plus fines que les siennes. Ses yeux, de la même teinte que les siens. Ses cheveux, plus longs. Son visage presque identique au sien, à peine plus féminin.
La mer rugit.
Devant lui, la jeune fille lui apparait. Elle est si belle. Elle n'est pas la défunte, au visage boursoufflé et à la chair salée, mais la jeune femme resplendissante et avide de vivre. Ses longs cheveux couleur or reflètent un soleil qui n'existe pas, ses yeux traduisent la joie que la mort lui a confisqué.
Nyls.
Le jeune homme sourit, fixe l'illusion trouble à travers ses larmes.
« Je suis là. »
Elle rit, et il jurerait que l'eau devient soudainement moins sombre. Il tend la main vers son visage, mais elle recule. Il fait un pas dans sa direction. Il veut effleurer sa peau à nouveau. Il veut qu'elle lui parle. Qu'il se réveille, et qu'elle vienne sécher ses larmes, lui murmurant que ce n'est qu'un cauchemar, que tout va bien.
Elle sourit encore, puis se met à courir vers la mer.
Pris de panique, il lui court après. Mais elle est plus rapide, et il ne parvient jamais à la rattraper. Il entend ses éclats de rire, sans comprendre pourquoi lui ne parvient pas à rire avec elle. Pourquoi il a si peur.
Elle s'arrête sur le sable humide, à quelques pas des vagues, et l'attend. Il la rejoint, essoufflé.
Nyls a de nouveau dix-sept ans, le soleil parsème la surface lisse de l'océan d'éclat blanc, ses yeux cherchent ceux de sa sœur, rieurs, rassurants.
On va nager ?
Les deux adolescents s'élancent vers le large.
Nyls est revenu ; sa sœur est restée sous la surface, prisonnière de l'horizon.
Le ciel s'assombrit à nouveau, la mer se teinte de noir, s'ébranle. Avec angoisse, Nyls regarde autour de lui, mais sa sœur a disparu, les vagues ont ravalé son mirage.
Il se rend compte qu'il a froid. La folie passée, il prend conscience du vent qui s'engouffre sous le tissu de sa chemise ouverte, caresse sa peau, de la pluie qui assaille sa peau, se mêle à ses larmes, glisse sur sa nuque, sur son torse. Il tremble, immobile face à l'océan, le regard à l'aube de la démence.
Il oublie tout. N'existe que la mer, infinie, ses vagues insatiables, son cri déchirant, et il ne demande qu'à aller s'y blottir. N'existe que la mer, et le cruel besoin d'aller s'y blottir.
Ne reste que sa jumelle, qui l'attend quelque part. Il n'aspire qu'à la rejoindre.
Il avance. Les vagues s'affalent à ses pieds, tentent de l'atteindre. Elles l'appellent.
Tu n'auras plus mal.
Il ne s'arrête pas. Ses lèvres entrouvertes laissent échapper un cri, une plainte douloureuse qui s'évanouit dans l'eau trouble, que le vent emporte. Un cri qui se mue en sanglots. Il ne cherche pas à essuyer les larmes, qui roulent sur ses joues et le lient un peu plus à sa sœur, donnant à ses joues le même goût salé dont le corps de sa jumelle s'était revêtu.
Il voudrait laisser aux vagues le soin de le ramener à la rive ou de l'entraîner vers le large. Alors il s'avance vers la lisière entre l'eau et le sable, tout en suppliant les vagues de le laisser se soustraire à la peine.
A l'instant où l'eau est venue lécher ses chevilles nues, il a compris que c'était pour de vrai. Qu'il s'offrirait aux vagues, qu'il leur cèderait son âme, pour pouvoir rejoindre celle, identique, qui lui avait été enlevée.
Le soulagement l'inonde. Il offre son visage au ciel, avant d'observer une dernière fois la rive tourmentée.
Il songe que c'est un beau décor pour mourir. Dramatique. Poétique. Le ciel et l'océan se lamente en cœur, se laissent aller dans leur mélancolie. Elle aurait aimé ça. Il aime ça. Le vent qui soulève des nuages de sable, se joue des vagues et de la houle, s'invite entre sa peau et sa chemise, s'immisce sous le tissu.
Il continu d'avancer. L'eau lui arrive maintenant aux genoux. Il ressent la présence de sa sœur. Elle est juste là. A côté de lui, elle l'encourage à la rejoindre.
Bien que la surface soit trop trouble pour qu'il puisse y discerner son reflet, il y voit le visage de sa sœur. Il jurerait qu'elle est là, à quelques pas de lui, qu'elle l'attend. Qu'elle n'a jamais quitter l'océan, qu'elle s'est ancrée dans les abymes.
J'arrive.
Son corps est trop engourdi pour se soucier de l'eau glaciale qui mord sa peau.
Quand l'eau lui arrive à la taille, il plonge. L'eau l'enserre, le lave de ses larmes, le berce doucement. Ses pensées, ankylosées, se sont tues. Il entend sa sœur.
Nyls. Viens. Tu verras comme c'est beau, ici.
Il nage, droit vers l'horizon. Il lutte pour rester à la surface.
Il nage vers le large, et pour se perdre dans l'immensité indigo.
Et puis, il arrête de lutter. Ses muscles se détendent, et la seconde d'après, l'océan l'a avalé.
Le calme vibre contre ses tympans, l'arrachant à la réalité.
Dans un dernier instant de lucidité, il se demande si c'est ce qu'elle a ressenti. Cette accalmie qui survient quand on arrête de lutter, quand on accepte de se perdre dans l'eau salée, de ne plus retrouver la surface.
Je n'ai pas eu peur, Nyls.
Il ouvre les yeux. Il la voit. Elle lui tend la main, pleure des larmes qui n'existent que pour se fondre dans l'eau saline.
Lui ne pleure pas.
Sa peine est anesthésiée ; il est plus proche de sa sœur à cet instant qu'il ne l'a été depuis sa mort.
Consolation.
L'eau l'enveloppe, et il la ressent comme la caresse de la défunte. Apaisante. Familière.
Ses poumons le brûlent. Son instinct le pousse à inspirer, à respirer, et il résiste un instant. Puis, il cède.
Quand il ouvre la bouche pour chercher de l'air et que l'eau s'y engouffre, il se rend compte qu'il était en apnée depuis la mort de sa jumelle.
Il respire à nouveau.
L'eau le borde, et il sombre doucement dans ses bras, s'ancre dans sa réalité ; une réalité où sa sœur n'existe qu'à travers son propre reflet.
Le bourdonnement cesse. Il lui semble que l'océan s'est figé. Plus rien ne bouge. Les vagues attendent, le vent s'attarde au-dessus de la surface. Curieux, il observe les retrouvailles de deux âmes écorchées dans les abymes de l'océan.
Nyls s'en va.
Enfin, son cœur bat à nouveau au même rythme que le sien.
7 notes · View notes
alexisgeorge24 · 1 year
Text
15 août:
Météo pourrie prévue et météo pourrie subit. Tout se fera sous la flotte aujourd'hui: rangement de tente, marche de 2h (4km) dans marécage, passage de gué déchaussé, stop infructueux une fois arrivé sur la route... je voulais prendre un bus vers Lom (ville étape pour me ravitailler puis prendre une navette vers une vallée me donnant accès au sommet Galdopigen) mais il ne passera pas. Un autre bus passe néanmoins, j'y monte (peu importe où il va je n'ai pas d'autre option). Le conducteur m'informe que le bus que je cherchais ne passe pas à cause de la météo. Lui, va à Gjedesheim, mon tout premier point de départ au bord du lac. Je décide donc de rejoindre mon bivouac objectif au pied du Galdopigen en prenant un ferry de Gjedesheim puis en faisant une étape de 25km. Avant de monter dans le ferry je me sèche et me ravitaille (17eur le lyophilisé). Traversée du lac de 1h magique; le brouillard dissimule à peine les sommets obscures et abruptes des bords du lac.
A l'arrivée, camping à une hytte (auberge), ce qui inclus une douche!!!
16 août:
Longue randonnée de 25km aujourd'hui (850m d+), mais ce qui la rend longue ce n'est pas les km mais le chemin, sur des cailloux, des cours d'eau, des marécages, bref, pas agréable. Les paysages on les devine beaux derrières les nuages mais ils se font discrets. Arrivé à Spiterstulen, énorme hytte qui m'interdit de camper à 1km de rayon, sauf si je m'installe au camping payant évidement. Ca m'énerve (tout comme certaines plages grecques infondées de chaises longues forcant à consommer) et je campe à 100m, personne ne membetera.
Bilan: 25km, 850m d+
17 août:
Randonné au sommet de la Norvège, le Galdopigen (2460m). Météo idéale, pas un seul nuage; faut dire que j'avais fait exprès de viser ce jour pour l'ascension. Randonnée rès facile malgré les 1500m d+ et qui donne des vues sur plein de glaciers (une 20aine je dirais), j'en aurai jamais vu autant depuis un seul point de vue. Tout en haut un refuge qui sert à boir et à manger (sympas les transports domicile-travail pour les employés). La redescente peut se faire à travers les glaciers avec guide. Évidement je n'ose même pas demander le prix.
2e nuit au même "bivouac". Je mange le lyophilisé et j'ai des larmes aux yeux tellement je suis content de retrouver des saveurs. Jusqu'à présent c'était:
Midi: pain saucisson / fromage /dates
Soir: pâtes (ou semoule ou nouille) avec huile d'olive (sans sel que j'ai oublié !).
Bilan: 12km, 1500m d+
Bilan Jotunheimen : 91km, 5800m d+ (6 jours de marche)
2 notes · View notes
aisakalegacy · 2 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Automne 1894, Al Simhara, Égypte (2/6)
Toute la nuit, ma tête bourdonna d’excitation, et malgré l’épuisement de mes trois mois de voyage, je ne pu fermer l’oeil de la nuit. Savoir que s’élevaient, si proche de moi, les vestiges immortels d’une si grande civilisation, et que j’allais faire partie de l’histoire en aidant à en révéler les secrets !… Après plusieurs heures, je me relevai finalement, fou comme un diable, et je sortis de ma chambre pour une marche matinale.
Je marchai jusqu’aux ruines du temple d’Amon et je continuai mon excursion le long du Nil. Au port de Sagafa, ma promenade dérangea une myriade d’oiseaux qui s’élancèrent en piaillant dans un vol désordonné pour aller se poser plus loin, là où les portefaix et mariniers étaient moins affairés et ne les dérangeraient pas encore. Assis à même le quais, les jambes pendant dans le vide, des hommes en culotte, veste et turbans buvaient du thé à la menthe en mangeant des dates.
Je réalisai alors que j’étais assoiffé, affamé, et qu’il était temps pour moi de rebrousser chemin et retourner au café du souk. La matinée progressant, les rues s’étaient remplies de fellah en robes bleues guidant des mules chargées de marchandises. Des hommes cachés sous de grands burnous ou des galabeya colorées se bousculaient et se coudoyaient entre les étals d’épices et de tissus. Des Européens, suivant leur drogman dans la foule, se pressaient pour gagner l’ombre des panneaux de bois suspendus entre les maisons pour conserver la fraicheur de la rue.
Je parvins à regagner le café au-dessus duquel j’étais logé. Imitant mon voisin de table, je commandai une fowl - du moins c’est ce que j’aurais juré l’avoir entendu dire, et je m’attendais donc à recevoir de la volaille. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’on m’apporta un plat chaud à base de fèves broyées au sel, au poivre et au cumin : j’avais en fait commandé un foul… Disposé à l’aventure, je mangeai néanmoins, et je fus agréablement surpris par ce plat, comme je l’appris plus tard, que les Egyptiens dégustent pour le petit déjeuner et qui a deux mérites : celui de bien tenir au corps, et de ne coûter presque rien.
Je passai toute ma journée à flâner. Le soir, au dîner, un jeune garçon rejoint ma table, commanda quelque chose et sorti un livre. Il est courant en Egypte que des hommes qui ne se connaissent pas partagent les mêmes tables, je l’avais découvert en arrivant à Alexandrie, aussi je ne m’en formalisai pas. En revanche, je réalisai rapidement que le livre de ce jeune homme était en anglais, et j’entamai la conversation. Ce premier ami s’appelait Ayman : son anglais était maladroit mais il comprenait tout ce que je lui disais, et il m’expliqua qu’il se formait pour devenir drogman - un choix de carrière d’autant plus pertinent que Louxor attire de plus en plus d’Occidentaux, tous prêts à payer le prix pour les services d’un bon interprète. Ce jeune entrepreneur me proposa ses services, que je refusai en lui expliquant que j’avais déjà un drogman avec qui il fallait que je prenne contact. Lorsque je lui donnai son nom, Ayman fut immédiatement en mesure de m’expliquer où il habitait. C’est ainsi que je fus en mesure, dès le lendemain, de rencontrer l’homme qui devint le prolongement de ma voix dès que je devais me retrouver en compagnie non occidentale : Monsieur Farid Kamel.
8 notes · View notes
mysadecstasy · 1 year
Text
Des châteaux de sable
Allez hurle Ma crème Hurle ta peine Que ça résonne dans le canyon du doute Pour tous les forcenés L’eau monte lentement jusqu’à atteindre ton menton Ou alors c’est toi qui marches Froide vers l’horizon azur Impassible et gracieuse Cherches en vain les reliquats d’une douceur écharpée Escarpé le mont à gravir Insurmontables regrets Dans la mer tu t’abandonnes et c’est toujours elle qui aura raison Vague après vague elle sculpte la côte La défigure Martèle et lamine Bientôt engloutie l’île de tes fantasmes Il n’y aura plus que du sel et de l’eau Alors tu cherches ailleurs ce que tu n’as pas trouvé ici C’est un mirage Il n’y a d’autre ailleurs que le rêve Rêve diaphane et sournois qui répond à tous les désirs Rêve grand maître des causes perdues Mieux vaut boire sa souffrance jusqu’à la lie Bien boire pour digérer l’amertume du chagrin Moi je bâtis des châteaux de sable sur le rivage Ils sont immenses Colossaux J’y creuse de petites fenêtres Et j’y aperçois toute la cour de l’espoir sanguinolent Je bâtis des châteaux en plumes pour qu’il puissent s’envoler dans les étoiles Être légers comme l’air et tout oublier Le sable La grève Ton air effronté et tes gestes farouches La sable La grève Le va et vient des vagues inlassable ritournelle Ton corps étendu Offert au monde Offert à ma dévote soif Purgeons nous de nos péchés Dans un long travail D’humilité de dévotion et de sincérité Mettons-nous à nu Nus comme toi sur la grève Jambes croisées et mascara Un chapeau de paille et rien d’autre Tu scrutes l’horizon sans pareil Tu es la dernière femme Seule Seule dans les entrailles de la Bête La seule encore vivante à hurler et hurler sa peine à l’éternité Là sur la grève À la proue du monde et si loin encore Comme la lumière de la lampe à huile d’un phare s’amenuise lentement Le sable encore La mer le recrache à chaque assaut Combien y a-t-il de grains de sable sur cette plage Et combien puis-je en tenir entre mes mains Presque qu’autant que mes désirs fous Cheval noir je suis la famine J’erre entre le chaos et les cieux Loin de ta vue loin de tes yeux Loin de tes yeux trempée de tristesse D’amertume et de regrets Pense aux souvenirs et hurle ta peine Qu’elle sorte bien Oins toi bien de la douleur comme d’un onguent salvateur Ce qui est fait n’est plus à faire Et des grains de pluie chaude s’abattent sur la mer et la terre Tu recules et fuis vers la ville blanche Toute blanche avec ses remparts et sa coursive Tous blanc Le refuge un souffle La pluie martèle le sol et bientôt ce sont des courants de boue qui courent les rues Seule dans ton antre tu te dévêtis à nouveau Tes formes s’impriment dans le hamac Pensive tu démêles les nœuds de ton passé Le banc du cimetière La nuit sans lune sous la tente Le terminus du train pour Latour de Carol Deux papillons jaunes sur une fleur d’été Vos étreintes Le jour qui se lève Pour les braves les amoureux sans hâte Pour l’éternité et le reste Douce aube qui berce de lumière les sens exaltés Et moi je bâtis des châteaux de sable sur les rives du monde Ils sont immenses Colossaux Je bâtis des châteaux de sable pour qu’ils durent toujours Mais toujours ça dure combien de temps Je bâtis un château pour chaque épave dans l’océan Mer éternité opaque et dévastatrice Quand on te prend dans les mains tu es transparente Alors que de loin tu es azur et que quelques mètres sous ta surface tu es plus noire que noire Mer désœuvrée qui inlassablement se rue sur le rivage et la roche Mer impénétrable de détachement Je bâtis des châteaux de sable en offrande à la mer Je bâtis des châteaux de sable en martyr Pour protéger ton corps Pour glorifier ton âme Car derrière ta peine il y a mon amour Dévot et fougueux Cruel face à l’adversité et noble dans sa chair Mais tu ne vois rien que l’horreur Et nous sommes comme deux étoiles qui jamais ne se croiseront Alors je bâtis des châteaux de sable jetés à la mer Engloutis Je bâtis des martyrs de sable Et je m’en lave le cœur Je m'en lave le cœur
4 notes · View notes
Text
Rituel d'amour puissant,envoutement d'amour puissant,Voyant medium puissant Paul
Téléphone/ WhatsApp: +229 55 62 02 77
Vous souhaitez connaitre l'amour, mais vous n'avez ni amoureux ni prétendant ? La magie blanche peut vous aider à travers la pratique de quelques rituels .RETOUR RAPIDE D'EMOTION, RITUEL D'AMOUR PUISSANT ET RAPIDE, RETOUR AMOUREUX IMMÉDIAT, RETOUR AFFECTIF RAPIDE ET IMMEDIAT,La magie blanche pour attirer l'amour est une magie inoffensive, qui ne convoque que de bons esprits et se sert d'objets positifs (bougies, fleurs. Le rituel d'amour ou rituel pour attirer l'amour : dans quelle situation faire appel à moi ? rituel d'amour maria do carmo. Les rituels d'amour . Le rituel de séduction du médium voyant est un puissant travail de magie blanche qui rend la tâche facile à tous ceux qui ont envie d’entreprendre une vie amoureuse mais qui n’ont pas assez de cran pour s’approcher de la personne aimée. Que cette personne soit d’un rang supérieur au votre (Une star de la musique vivant dans votre région, un homme d’affaire ou femme d’affaire qui n’est pas facile à aborder, ou quelqu’un que vous trouvez plus beau ou plus belle que vous), ce rituel peut marcher sur lui. A l’aide de ce rituel de séduction, vous pouvez séduire toute personne de votre choix et sans avoir à faire beaucoup d’effort. Cette personne ciblée fera le travail à votre place (C’est elle qui va se manifester pour vous faire part de son envie de sortir avec vous).
Le Vaudou offre bien des possibilités exceptionnelles pour tous. C’est une alliance subtile et secrète de sons ancestraux, d’incantations magiques, de symboles telluriques, de substances et de lumières issues de bougies consacrées, vous voulez retrouver l’être aimé ? Vous désirez un désenvoûtement contre un rituel ? Quelle que soit votre situation, je m’efforce de trouver la bonne solution pour le retour de votre affection. Les rituels du grand voyant et médium incontournable PAUL sont d’une efficacité incomparable
Délais pour faire revenir votre affection
En seulement 72 heures, il peut s’occuper de votre cas. Même s’il lui arrive parfois de refuser certains rituels trop dangereux, ce choix reste avant tout pour votre bien. Contactez-le sans crainte
Téléphone/ WhatsApp: +229 55 62 02 77
Tumblr media
0 notes
claudehenrion · 2 years
Text
La loi des usines à gaz…ou “de la complexification sans raison”.
   Avant-hier, les p'tites anglaises… Hier, les belges… Et aujourd'hui, les gourdes…  ‘’No comment’’ ! Mais il y a quelques jours, feuilletant un catalogue électronique (car les versions papier sont très mal vues par les écolos et surtout par les arbres !) à la recherche de quelque chose d'inutile dont une pub’ vicelarde avait réussi à me donner envie à l'insu de mon plein gré, je suis tombé sur un objet genre “OVNI” –sauf qu'il n'avait pas l'air de voler (ce n'était donc pas un ballon espion lancé par les chinois pour voir en étant vus). La lecture du texte m'a inquiété : il était question d'une “gourde”, mais c'était à une vraie “gourde” ce qu'un couteau suisse (modèle avec 28 lames, scalpel, bistouri, allume-cigarettes, réserve de cannabis, etc)… est à un couteau de cuisine (modèle standard pour terroriste en mal de massacre).
Dans mon jeune temps, j'en ai pourtant connu, des gourdes. Et même… j’en ai fréquenté quelques unes –sans en tirer la moindre gloriole ! Il existait d’ailleurs un modèle pour scoutisme (en plus de certaines “cheftaines” qui l'étaient aussi). C'était un machin, ou plus exactement, un truc, mais en fer blanc et de forme vaguement “oblronde”, qu'on trimballait, tintinabulant à la ceinture ou sur le côté du sac à dos grâce à un mousqueton d'un modèle déposé –mais tout-au-fond, où on l'a d’ailleurs oublié, depuis. Avant de partir, on y versait une eau-du-robinet “à température dite ambiante”, qui devenait très rapidement tiédasse puis, la marche se prolongeant, carrément chaude, limite imbuvable. Pour dire la vérité, cet objet était très moche, intrinsèquement, et il était, en plus, rempli de bosses, preuves visibles de son “avoir servi”. Mais tel quel (pour le truc) ou telle quelle (pour la gourde), on l'aimait bien.
Puis le temps a passé, et je retrouve aujourd'hui “ma” gourde, revue et corrigée par les folies du progrès et du marketing réunis : la voilà donc devenue une espèce de n'importe quoi compliqué, qui a besoin d'un mode d'emploi de 8 pages, pliées par un origamiste nippon –où sont listés des quantités impressionnantes d'interdits et de contre indications, écrit en anglais “pidgin” par un coréen du sud et traduit en français (enfin… vous me comprenez, s’pa !) par un canado-burkinabé scolarisé en Tunisie !). Réinventée par des “designers” à la mode, c'est  –je les cite–  “un objet furieusement tendance, voire une pièce de collection”… Qui plus est, élevée au rang convoité d “alternative écoresponsable”, la voilà enrichie de tous les prodiges prodigues de la technologie la plus progressiste (éco-décarbonnée et Thunberg-compatible, garantie sans sucre ni sel, et tout, quoi…) : “Synchronisée avec votre smartphone, votre montre, votre bracelet connecté, ou n'importe quelle ’‘appli” qui vous aide à régler vos activités sportives’’ (car il est exclu que vous n'en ayez pas au moins une : il faut vivre avec son tank, comme dit Zélensky !)… votre gourde va déterminer la quantité d'eau que vous devez (vous avez bien lu : “devez”!) avaler, en fonction de votre âge, de votre corpulence, de votre activité physique, de la température et de l'hygrométrie ambiante et de la lubie du jour de la folle Sandrine Rousseau’’. Traduit en français : “C'est vous, la gourde, si vous en achetez une !”.
D'autant qu'on ne vous a pas (encore) tout dit : comme les machines vous estiment incapable de subvenir à vos besoins élémentaires et qu'elles vous croient inapte à survivre sans leur assistance à et de chaque instant –à un point tel qu'on en arrive, cette dépendance et notre docilité augmentant avec le temps qui passe, à même se demander très sérieusement si elles n'ont pas de bonnes raisons de le penser !–… “votre gourde (franchement pas si gourde que ça !) vous enverra, en temps et en heure, des messages d'alerte, en s'illuminant (avec des leds… laides. C’est un exemple, mais elle peut aussi faire dring-dring, ou pouêt-pouêt…) chaque fois qu'il sera utile ou nécessaire que vous buviez de l'eau (car cette gourde-à-tout-faire sait, elle, quand vous devez boire et combien, elle. Mais apparemment, vous…pas !).
Cerise sur le fer-blanc (qui est entre temps devenu de la couleur que vous voulez, vert-lagon-des-mers-du-sud ou mauve ’'Yette”, et qui offre –au choix– un toucher pashmina, soyeux ou cachemire et un contact de pétale de rose (verte ou mauve, comme on l'a dit !), “le modèle B 5533 M 87 -le plus cher, vous vous en doutiez– peut même vous tenir informés  du nombre de bouteilles de plastique que vous n'avez pas achetées grâce à elle, donc le nombre de tortues-lyres qui ne mourront pas étouffées, et donc (au carré), votre contribution au sauvetage de la planète (calculée par la norme d'ECO-Nantes, reconnue d'utilité éco-con (pas- ’'tible”) par le Giec et Greta Thunberg, pacsés pour l'occasion. Vous pourrez très facilement en déduire votre empreinte-carbone, ce qui, reconnaissez-le honnêtement pour une fois, est de toute première nécessité quand vous avez déjà 4 heures de carapate dans les semelles et qu'il ne vous en reste plus que 5 à tirer avant votre douche salvatrice… (vérifiez avant de la prendre qu'elle est équipée du zizi-panpan qui empêche que l'eau coule une fois que vous êtes savonné : ce geste peut aider des gens, indéterminés mais quintuple-vaccinés, à éviter les coupures d'eau. “C'est bon pour la planète !” (NB : “Ceci est un message du Ministère de la transmission déconologique”, comme le rappelle McKinsey sur les chaînes du “Sévice public”).
Plus j'avançais dans la lecture de cette mine d'informations utiles (à quoi ? Je n'ai pas réussi à trouver, encore… mais ça va venir : je ne suis pas une gourde, tout de même !) et dans la découverte atterrée de tout ce dont le fait d'être né en 1934 m'a privé… plus je revivais mes 2 pèlerinages à Saint Jacques de Compostelle, et tous les autres, des “chemins de Saint Paul” à ceux de François d'Assise (pèlerinage qui se fait debout, contrairement à son nom), au Mexique, au Moyen-Orient, en Bosnie, au Portugal, et en France, tant de fois ! Que d'infos utiles j'aurais pu avoir… Dire que je serai enterré sans savoir ni quoi, ni combien, ni qu'est-ce, dans ma caisse ! Que de regrets, pour avoir pérégriné surtout dans les années 2000 ! J'en ai les phalanges gourdes, de taper la liste de mes éco-échecs (et mat, comme ma vieille gourde). Depuis hier, je me demande  sérieusement si je ne vais pas en remettre un coup, rien que pour savoir combien de litres j'ai bu tel mardi par rapport au jeudi de la semaine précédente… Que j'ai été gourd, de faire ça si tôt ! Quelle gourde !
Il me reste tout de même une série d'informations à vous fournir : le prix ! En ces temps de course poursuite après un pouvoir d'achat “inflatué”, c'est fondamental, non ? Alors… j'ai sélectionné pour vous le modèle “Starter Kit Inox 480 mL + 5 Pods Hiver offert” (NB : ne me demandez pas ce que ça veut dire, s'il vous plaît !), à 59,95 €, TVA incluse (ça fait tout de même dans les 420 balles ! Ma vieille avait dû coûter 10 à 12 francs !). Livraison : 2-4 jours ouvrés (+1 BEL) (et là, même demande). Capacité : 480 ml. Adapté à l’eau plate & pétillante (Ouf !). Poids : 452 g (vide, bien sûr). Fraîcheur : jusqu’à 14h. Embout : silicone adapté à la bouche, comme les tétines (?). Sangle : silicone adapté à la bouche (comprenne qui peut !).
Pour tout vous dire… deux recommandations ont pesé lourd dans ma sélection : (1)-Conserver à un endroit frais et sec (ils nous prennent vraiment pour des grosses gourdes), et (2)- “Oui oui, air up®”, n’est pas de la chimie, mais avant tout de la science qui stimule ton (sic) sens olfactif ! (Ça vous fout un coup de gourde hein !). Mais, in cauda venenum, il y a, sous la description de cette gourde pour gourdes, une petite notule qui précise: ’'Livraison : “Ajouter 29,00 € pour bénéficier de la livraison gratuite” (NB : je jure que je n'invente rien. Le coup de la livraison gratuite à 29,00 € , soit dix fois le prix… c'est la preuve qu'ils savent ce que c'est qu'une gourde, une vraie… et que j'ai été sélectionné !).
Moralité : je vais retourner de fond en comble (plutôt que ‘’de cond en fomble’’, comme m'a suggéré un de mes petits fils) la maison de mes parents pour retrouver ma bonne chère vieille gourde “en duralumin”, et écouter de mes deux es-gourdes ce qu'elle a à me raconter pour me dé-gourde-ir, après ce plongeon dans la folie du monde et la passion de notre temps pour les usines à gaz inutiles. Mais au fond,   “Pourquoi faire simple quand on a la chance de pouvoir faire compliqué ?”.
H-Cl.
4 notes · View notes
christophe76460 · 1 month
Text
Tumblr media
SAVOIR N'EST PAS CONNAÎTRE
Il est un mal qui touche la majorité des chrétiens, c'est que bien souvent nous confondons entre savoir et connaître. Savoir consiste à avoir une information tandis que connaître consiste à expérimenter l'information qui devient un fait tangible en nous et qui produit du fruit. On peut par exemple réciter des versets bibliques, sans les connaître parce qu'on ne les a jamais expérimentés. Je ne me lasse pas de dire que la connaissance vient de la proximité, de la profondeur, de l'intimité qu'on entretient avec quelqu'un ou quelque chose. La connaissance vient de ce qu'on sait et qu'on expérimente. Dans jean 13 verset 17 Jésus dit à ses disciples : Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. Dans les versets précédents, il était question de Jésus qui lavait les pieds de ses disciples et qui leur demandait de suivre son exemple en se lavant les pieds les uns les autres. Se laver les pieds les uns les autres parle de se servir mutuellement, de se soutenir mutuellement dans notre marche avec le Seigneur, de couvrir les fautes des autres et non de les exposer.... Par rapport à ce verset que nous venons de voir, la majorité des chrétiens ont échoué a cette recommandation du Seigneur bien que beaucoup de chrétiens ont déjà lu ce passage des écritures et peuvent même le réciter pas parce qu'ils le connaissent pour l'avoir appliqué mais parce qu'ils ont l'information donc ils le savent.
Dans jean 8 versets 31 à 32, Jésus dit à ceux qui avaient cru en Lui : si vous demeurez dans ma parole vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. On n'entend souvent parler de la deuxième partie de ce passage qui dit : vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira, mais on néglige souvent de parler de la première partie qui dit " si vous demeurez dans ma parole"... On ne peut connaître la vérité qui affranchit si on ne "demeure" pas dans la parole de Dieu. Demeurer c'est rester dans la parole de Dieu pour être transformée par la parole de Dieu. C'est la méditer pour ne plus faire qu'un avec elle. Ce n'est pas la réciter avec notre cerveau mais la garder dans notre cœur et la mettre en pratique. C'est exercer la parole de Dieu dans tous les domaines de notre vie. Tous les domaines de notre vie que nous soumettons à la Parole de Dieu portent du fruit et nous sommes affranchis des chaînes et des mensonges de satan dans ses domaines. Comme cela est écrit dans Ezéchiel 47 versets 8 à 9 ( je résume) partout où l'eau de la Parole de Dieu passera, ce sera assainit ,la vie sera manifestée. Par contre il est écrit dans Ezéchiel 47 verset 11 que les marais et les fosses ne seront pas assainis, ils seront abandonnés au sel.. ce qui signifie que tout domaine de notre vie où nous ne laissons pas l'eau de la Parole de Dieu couler ne sera pas libéré, affranchi , ce sera des marais et des fosses. Donc la connaissance de la liberté qui affranchit dépend de notre attachement à la Parole de Dieu et de notre soumission à la Parole de Dieu. Chacun de nous sait quels sont ses marais et ses fosses....
Le Seigneur nous a donné le Saint Esprit pour nous emmener du savoir à la connaissance. C'est "connaître"Dieu et sa Parole qui donne la vie éternelle comme Jésus l'a dit dans jean 17 verset 3 . C'est l'intimité qu'on a avec Dieu dans la chambre, dans le lieu secret qui fait la différence. On ne peut connaître Dieu sans avoir une intimité avec Lui dans le lieu secret . La connaissance de Dieu ne se fait pas dans l'église locale où il y a du monde. Dans l'église locale on reçoit des informations sur la Parole de Dieu mais on ne doit pas s'arrêter là. On doit prendre ces informations et aller dans l'intimité avec Dieu notre Père pour avoir la connaissance, la révélation des informations qu'on a reçues...
0 notes