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#presse parisienne
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Jeux Olympiques 2024 : de bien belles perspectives
Texte de Hashtable
Petites chroniques désabusées d'un pays en décomposition rapide… du 19 Avril 2024 que je vous invite à savourer....
(Source : https://h16free.com/2024/04/19/77292-jeux-olympiques-2024-de-bien-belles-perspectives)
À moins de 100 jours des prochains Jeux Olympiques à Paris, on sent nettement l’excitation et la joie s’emparer de tout le pays. La capitale et ses habitants se réjouissent très manifestement des festivités et jamais le mot “épreuves olympiques” n’aura trouvé une aussi belle résonance avec ce que traversent actuellement les Parisiens qui goûtent maintenant chaque minute d’anticipation de ces futurs grands moments.Futurs grands moments qu’il faut minutieusement préparer et qui ont déjà été l’occasion, notamment pour la maire de Paris, d’aller visiter les lieux des différentes épreuves dans lesquels on trouve – assez commodément – Papeete, cette petite localité qui jouxte Paris et qui accueillera notamment les épreuves de surf.
Moyennant un petit déplacement en avion (cela jouxte à 15.000 kilomètres près) dont la compensation carbone n’a pas été évoquée – mais dont on peut être sûr qu’elle a été réalisée tant Anne Hidalgo est forcément éco-consciente – et une petite facture pour le contribuable parisien de l’ordre de 60.000 euros, les installations ont pu être vérif…ah non, finalement, le voyage déclenchant des démangeaisons pour l’opposition, les contribuables parisiens, une partie de la presse et pas mal de Français en général, la maire n’aura pas poussé jusqu’au site de l’épreuve de surf.
Tout ceci nous amènera quelques mois plus tard à une petite enquête et des perquisitions pour ramasser les éléments de preuve d’une éventuelle prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics (oh, ça alors) dont on ne doute pas qu’elles permettront de totalement laver l’honneur de l’équipe municipale.
La préparation ne s’arrête pas là puisque, rappelons-le, elle comporte aussi le déménagement furtif des encombrants étudiants qui prennent le pain le logement des athlètes : les expulsions ont commencé. Ouf, la place est libérée, les sportifs sont soulagés, l’Olympisme respire.
De même, la déportation le déplacement discret des centaines de migrants et autres vagabonds en dehors de la ville et leur relocalisation, toujours aux frais du contribuable, un peu partout dans le reste du pays, se passe plutôt bien même si certains maires (celui d’Orléans par exemple) s’en offusquent de façon un peu verte. Ouf, la place est nettoyée, les organisateurs se détendent, l’Olympisme retrouve le sourire.
Mais que serait cette belle cérémonie sans une belle organisation et surtout une solide sécurité garantissant à tous de profiter d’un spectacle à nul autre pareil ?
Et justement, en la matière, on sait déjà que tout sera mis en oeuvre pour obtenir un niveau de sécurisation des individus. Comme jamais auparavant… ou presque, puisqu’on va finalement remettre en place ce qui fut une véritable réussite en 2021 et 2022, à savoir affubler les Parisiens et les spectateurs d’un solide petit QR code lors de leurs déplacements (l’auto-attestation ne devrait plus tarder, maintenant).
On se réjouit déjà de savoir qu’une plateforme internet sera bientôt disponible, qui laissera à tous les Parisiens concernés l’opportunité de saisir tout un tas de petites informations pertinentes sur leurs allées et venues, et on souhaite un courage olympique à tous nos seniors dont la maîtrise des outils numériques est largement suffisante pour garantir que ces petits QR codes seront correctement distribués.
Et franchement, qui ne se réjouit pas déjà d’un retour des contrôles et des patrouilles policières dans une partie de la capitale ? Voilà qui permettra d’assurer la légendaire sécurité des rues parisiennes au moins pendant la période des jeux. Les habitants concernés vont a-do-rer !
Enfin, toutes ces considérations ne seraient pas complètes sans mentionner que tout ceci se déroulera avec une maîtrise presque totale des coûts et des dépenses.
En effet, lorsqu’on lit l’article consacré aux coûts de ces Jeux Olympiques, il apparaît que le calcul du total est particulièrement pointu : entre le budget initial, le budget courant, les dépassements, les cautions de l’État, les différents postes de dépenses et de recettes, on est tout à fait rassuré sur ce qui sera inévitablement du ressort final du contribuable.
Mais si.
Il apparaît cependant que le total devrait osciller autour de 11 milliards d’euros selon différentes estimations, dont 3, 4 ou 5 milliards resteraient à la charge des moutontribuables pardon de l’État selon Moscovici, l’actuel président de la Cour des Comptes, le tout pour un budget initial de 3,8 milliards d’euros, déjà supérieur au 3,2 milliards du dossier de candidature. On ne pourra qu’admirer la précision véritablement diabolique de ces chiffres et de l’organe officiel chargé des Comptes : pour un total à 11 milliards, cela nous fait 7 milliards de petits dépassements dodus, et de 3 à 5 milliards d’euros d’argent public, ça nous fait une enveloppe qui varie allègrement de plus de 60% sur des dépassements de plus de 100%. C’est coquet.
Rassurez-vous cependant : les équipes de propag journalistiques sont déjà sur le pont pour bien nous rappeler que même avec une facture de 11 milliards d’euros (que la Nation Française tout entière peut très bien se permettre en ces temps de croissance et d’opulence macronienne), ces jeux seront probablement parmi les moins coûteux de l’histoire récente.
Mais si.
En fait, on se demande même, devant ces chiffres si modestes, pourquoi on mégote tant, à tel point même que la région Île-De-France a par exemple refusé de prendre à sa charge les déplacements de 200.000 accrédités (athlètes, officiels, journalistes…) alors qu’elle avait été courtoisement sollicitée par le comité officiel des Jeux et que ce budget ne représente qu’un peu moins de 10 petits millions d’euros.
Il n’y a pas à dire, cet événement fleure bon la précision millimétrique et la maîtrise des coûts jusqu’au plus petit poste de dépense ! Voilà qui met dans les meilleures dispositions pour imaginer ce que pourrait donner l’organisation des épreuves elles-mêmes, de la cérémonie d’ouverture et celle de clôture, et qui laisse présager d’un niveau de qualité exceptionnel pour la sécurité et l’accompagnement des joueurs, des spectateurs et de l’ensemble des corps de métiers autour de cet événement. Les supporters anglais vont a-do-rer !
Pas de doute, cela va très très bien se passer. Tout va même être olympique, pour sûr.
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akara33 · 7 months
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"La mode se démode, le style jamais."
Coco Chanel, auteure de cette citation est née le 19 août 1883. Prénommée Gabrielle, elle rêve de music-hall dans sa jeunesse, avant de mettre à profit ses connaissances en matière de couture. En confectionnant ses propres chapeaux et des tenues très originales pour l'époque, elle attire vite l'attention. Simples mais sophistiquées, ses réalisations plaisent à une riche clientèle qui se presse, dès les années 1910, dans les boutiques parisiennes que possède notre créatrice de mode. Sa grande idée est de libérer la femme, en lui fabriquant notamment des habits moins étriqués. Toujours à l'avant garde, elle popularise la coupe de cheveux "à la garçonne" et lance des tendances intemporelles comme la marinière ou la célèbre petite robe noire en 1926. Elle est aussi la première couturière à proposer à la vente ses propres parfums. Le N°5 est aujourd'hui encore le symbole incontesté du chic à la française...
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"Manifestation pour Fêter les Acquis du Fraont Popualire" agence Frane-Presse (1936) à l'exposition "Parisiennes Citoyennes ! Engagements pour l’Emancipation des Femmes (1789-2000)" du Musée Carnavalet, octobre 2022.
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yuzu-all-the-way · 2 years
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Prologue Hachinohe Day 3 (live broadcast) - impressions
It's been more than 12 hours and I thought it's time I write down my thoughts and feeling about the last day of Prologue - both an ending and beginning.
Generally, Prologue was definitely a success and it surpassed my expectation by far. I never doubted Yuzuru and he delivered. This time, knowing what to expect in terms of emotional damage, I was not as phased by the video edits, but, inevitably, I teared up during SEIMEI, screamed during Change, Otonal and Etude - after a short respite when he talked and I was desperately trying to understand (and obviously failing) why he was talking about SEIMEI, quad jumps and triple Axels - back to tearing up through R&J 1.0, screaming and feeling great during A Fleeting Dream, and finally, tearing up again during Haru, Yo Koi. Emotional rollercoaster is an understatement.
(Sorry for the long sentence, but there really was no breather during Prologue, so neither is one here.)
It felt like he had much more energy than in Yokohama Day 2 and I appreciated that he paced himself enough that Yuzuru was able to complete the ice show clean! I genuinely don't know when about 2 hours passed - I was so engrossed into the show that I simply did not acknowledge anything else, just Yuzu skating... and talking ... and wearing a hoodie ... and laughing... and skating ... skating ...
Truly, best experience ever - the only thing that can top it is to see him live in a freezing arena.
I'm too lazy to add photos here, I already put together the majority of which I found in the Prologue Hachinohe MasterPost.
Anyhow, the show itself was not surprising, it was simply engaging and worthwhile - I was happy to not be overly emotional. But theeeen...
Parisienne Walkways, but like, extreme Hoochie Coochie Man mode was, as it happened in Yokohama, a hard whiplash, yet it got dethroned by the BIGGEST whiplash the Yuzu's fans ever experienced (at least, from the general reactions, it seems like it).
A short From Russia with Love encore, small Yuzu on screen and big Yuzu on the ice, lights out, then a video... 26.02.2023... Ice Story, GIFT.
Yeah, that was definitely the surprise of the year (my year starts with 19th July, I guess). Nothing could've prepared us for the major news about ANOTHER one-man ice show EXCLUSIVELY for one-night at the Tokyo Dome. Yuzu's life feels like a movie and we are the audience who can never guess the plot twists.
Because of this exciting news, I don't even feel sad that Prologue has ended. I'm normal - because I know we'll see him in 2 months and there's no longer that pressing question "What next?" because we already have the answer.
Yes, Prologue was the perfect beginning for Yuzu's pro career, it also proved that he is a mastermind and capable of engaging hundreds of thousands of people around the world for 2 hours (or more) straight (the stream I was on had about 60K people watching and I bet there were many more watching through other means).
I have to give it to Asahi TV, they gave us performances from previous days, too - we still want the full show, or, at least, I do, but this is a good start. I never imagined I'd love seeing Yuzuru skate again to Somebody to Love nor that I'd watch the Mission Impossible skate on repeat because... he's just so cool (biased, I am).
Otonal, seeing it twice (I think it was from today's broadcast the 2nd time around, too) healed my tiredness and made me so energetic. Definitely my favourite Yuzu SP.
Now, onto waiting for GIFT and for Yuzu to update his YT channel.
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à la recherche de mes lectures estivales
Après mon année de préparation à l'agrégation de lettres modernes, passée à lire et relire la même dizaine de livres au programme, j'ai (enfin) pu lire ce que je voulais, et la variét�� de mes lectures en témoigne. De la poésie à l'essai-fiction en passant par de la littérature contemporaine et même une pièce de théâtre, mes lectures ont été relativement diverses, parfois géniales et parfois moins... mais revenons-en au début.
Alors que j'étais à Paris, prête à passer mes oraux d'agrégation, et ayant terminé mon énième relecture du Temps retrouvé de Proust (mon bijou), j'ai lu une poignée d'ouvrages qui m'ont accompagnée pendant ces temps instables.
Lectures parisiennes
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Mon premier livre hors-agreg a été Roses d'acier. Chronique d'un collectif de travailleuses du sexe chinoises, écrit par le journaliste Rémi Yang (que j'ai interviewé) et publié chez Marchialy. De ce livre, j'ai déjà parlé dans un article publié chez Diacritik et que vous pouvez lire juste ici.
Emprunté dans une bibliothèque parisienne, j'ai ensuite lu L'Invitation de Claude Simon, un auteur que j'adore et qui ne m'a encore une fois pas déçue. L'Invitation, c'est cette description cryptique de ce qui ressemble à un voyage d'affaires, dans un pays et avec des personnes jamais nommées, par un narrateur qui se veut avant tout observateur, voire critique. C'est dans un entralcs de violence et de beauté, comme de passé et de présent, que Claude Simon construit ce récit court et linéaire, que je ne peux que recommander si vous désirez découvrir ce majestueux auteur.
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Enfin, et vous le verrez par la suite, j'ai entamé un petit périple dans les méandres de la littérature contemporaine grâce à la plateforme NetGalley, qui permet de recevoir des services presse en version électronique. La première étape de ce voyage a été Rétrécissement de Frédéric Schiffter, un roman dont le potentiel n'a malheureusement pas été exploité : j'en parle un peu plus en détail dans ma critique Goodreads.
Lectures de plage
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Qui dit lectures estivales dit lectures au bord de la mer, avec iode et odeur de crème solaire pour complimenter celle du vieux papier de mes livres d'occasion.
Acheté en frippe à Paris, Trois femmes suivi de Noces, recueil de nouvelles de l'écrivain autrichien Robert Musil (connu pour son Homme sans qualités), m'a suivi jusque dans le sud, où j'ai adoré son mélange glaçant et presque psychédélique de psychologie et de fantastique. Là encore, j'en ai parlé un peu plus en longueur dans une vidéo, où j'évoque aussi les deux lectures suivantes : celle de closer, baby, closer, un recueil de poèmes tout récent de la poétesse Savannah Brown, dont je ne cesse de chanter les louanges, et celle de la pièce de Jean-Paul Sartre intitulée Le Diable et le bon dieu, immense coup de cœur qui rejoint ma collection de livres traitant du sacré, de la foi, de la morale, le tout dans un ouragan de violence.
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Dans ma fièvre vingtièmiste, j'ai enchaîné avec Enfance de Nathalie Sarraute, autrice que je n'avais jusqu'ici jamais lue. Construite comme un dialogue entre le je et son alter ego, cette autobiographie non seulement promet un certain plaisir de lecture, mais s'inscrit dans une interrogation passionnante sur le double je et la diffraction narratoriale qui anime le genre biographique depuis, au moins, La Religieuse de Diderot. Une merveilleuse lecture de plage.
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Deuxième lecture contemporaine de l’été, moins ambivalente que la première : j’ai apprécié la narration captivante de Sorj Chalandon dans L’Enragé, ce roman qui raconte l’histoire véritable d’un adolescent qui, enfin parvenu à s’échapper du bagne, doit réapprendre à vivre avec la violence qui couve en lui. Le style n’est ni incroyablement beau ni incroyablement mauvais, les personnages sont bien construits ; arrivée dans le dernier tiers, j’avais même du mal à lâcher le livre.
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Acheté à Paris lui aussi, j’ai lu le recueil de nouvelles de Nabokov intitulé Mademoiselle O, du nom de la première nouvelle du recueil. C’est une autre facette de l’écrivain que l’on découvre ici, dans de courts récits pétris de souvenirs personnels et d’observations, mais aussi dans des histoires presque absurdes qui s’inscrivent parfaitement dans l’esthétique de l’auteur. Les nouvelles sont très courtes, une bonne façon de découvrir l’œuvre magistrale d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
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Et parce qu’un ouvrage du XXe en cache toujours un autre… j’ai profité de l’avoir trouvé en boîte à livres pour lire Une femme d’Annie Ernaux, autrice que j’ai lue à plusieurs reprises, dont je n’apprécie pas particulièrement le style mais que je me fais un devoir de lire morceau par morceau. Dans ce récit, court à son habitude, Ernaux raconte la vie de sa mère, son éducation, sa modeste ascension sociale puis sa contraction de la maladie d’Alzheimer. Mais elle évoque aussi ce genre littéraire singulier qui lui appartient et qui se situe entre la littérature et la sociologie, le livre ne proposant pas seulement le récit de la mort d’une femme mais aussi celui de la naissance de l’écriture d’une autre.
Enfin, éloignons-nous du roman le temps de mes dernières lectures de plage : j’ai lu Lise Deharme, cygne noir de Nicolas Perge, une biographie toute récente de la poétesse surréaliste éponyme dont je n’avais auparavant jamais entendu parler. De son enfance à sa rencontre avec André Breton, en passant par sa multitude d’œuvres artistiques et littéraires, Perge raconte, en mêlant enfance, vie adulte et vieillesse, la vie mouvementée d’une autrice oubliée et pourtant essentielle à l’évolution du surréalisme en France. À lire, avant ou après la lecture de ses livres à elle.
Tes yeux sont deux cratères / de lave et de gouffres ouverts / semés d'étincelles et de feu / Tes yeux sont deux mondes perdus — Lise Deharme, Cahier de curieuse personne (1937)
À la biographie a succédé la philosophie, puisque j’ai lu Le Mythe de Sisyphe de Camus (il était temps !). Si les premières parties sur le suicide et la morale étaient certes intéressantes, j’ai surtout aimé les dernières parties, celles où l’auteur traite de littérature, et notamment des œuvres de Dostoïevski et de Kafka — mes deux écrivains adorés.
L’été prend fin
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Entre la préparation des cours et les formations, plus le temps de lire autant qu’au plus fort de l’été. Mes dernières lectures estivales ont été plus brèves, à commencer par le nouveau roman de Han Kang, Impossibles adieux, que j’ai abandonné (ironie du sort) au premier tiers. Son récit était haché, mal construit, trop peu envoûtant ; sa valeur esthétique semblait reposer sur la répétition d’un seul et unique motif, comme si l’autrice n’avait voulu écrire qu’à partir d’une image jusqu’à la vider de toute puissance stylistique ou émotionnelle.
Après cette déception, retour vers une valeur sûre : j’ai enfin lu les Journées de lecture de Proust, cette préface à sa traduction de Sésame et les lys de Ruskin. Outre le plaisir de retrouver les amples phrases de Proust, le livre est empli d’une douceur nostalgique puisqu’il revient sur des souvenirs de lectures d’enfance, sur la beauté qu’ils contiennent et sur ce que la lecture a d’unique pour le développement d’un esprit. C’est loin d’être le meilleur de ce qu’a fait Proust, mais c’est une lecture courte qui permet de voir, déjà, les germes de la Recherche.
Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré.
Mon dernier livre de l'été fut L'Abîme, un roman contemporain de Nicolas Chemla, que j'ai... abandonné. Que n'était mon enthousiasme, pourtant, au début de ma lecture, lorsque j'ai vu ces phrases longues, ces mots envoûtants, cette intrigue prometteuse...! Malheureusement, cet enthousiasme s'est rapidement dégonflé quand le narrateur est devenu, peu à peu, puis tellement que je ne pouvais plus passer outre, l'archétype même du "vieux con réac'", qui déteste tout et tout le monde, sauf son chat qu'il passe des pages et des pages à décrire — quand il ne nous fait pas un descriptif exhaustif de toutes les publicités qu'il croise sur Google. J'ai dit ma déception sur Goodreads, mais pour résumer : abstenez-vous.
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Nota bene : pour la magistrale renaissance de ce blog, je lui ai ajouté une section "labo d'écriture", où vous pourrez (bientôt) retrouver des textes et poèmes signés de ma plume.
Littérairement vôtre,
Ève
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aelnaute · 2 years
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Mise à jour pour ceux qui me suivaient ici mais pas ailleurs
J'ai 4 comptes Instagram (en vrai ça étonne qui, j'ai toujours eu 36000 comptes ici aussi)
@aelnaute (compte art)
@lesmainsfroides (compte perso)
@sauvez_toki (meilleur compte insta: celui de mon chat)
@aelifairy (compte Disney)
Mon prénom c'est Aël, et je vais changer mon ancien prénom sur mes papiers d'identité bientôt.
J'ai toujours aucun contact avec ma mère et tant mieux, qu'elle crève (coucou maman si tu passes par là)
Je suis toujours avec l'amoureux @main-libre ça fera 5 ans en avril, on en a vécu des choses ensemble, des rêves et des choses un peu moins drôles, mais nous sommes bien ensemble.
Je sais pas si je vais revenir définitivement ici mais au moins même si je reviens pas, certains auront les chapitres manquant de cette potentielle fin de blog
Je vis complètement depuis deux ans de ma boutique en ligne, de mes créations et de mon art, et ça c'est grâce à toi Tumblr, parce que je n'oublie pas où j'ai commencé 💙 actuellement, 5349 commandes ont été passées sur mon site aelnaute.com
J'aimais bien cet aspect de Twitter ou je pouvais tout dire, ce qui me passait dans la tête, en privé, sans être stalké par certaines personnes, dont ma mère ou autres... J'avais mon petit noyau là-bas et c'était bien mais tout le monde dit que Twitter c'est fini. Alors je sais pas, j'essaie de trouver ou retrouver un carnet de bord quelque part
Par rapport à Disney, j'ai un compte qui marche bien, j'ai été approuvée l'année dernière par Disneyland Paris et je fais partie de leurs membres insidears (blogueurs, presse etc...) J'ai pu assister à une soirée unique en avril, et à une journée presse pour le Land Avengers en juillet ! C'était assez chouette comme expérience en tant que passionnée Disney !
J'ai Twitch, je faisais des streams de temps en temps en 2021 ! Entre temps j'ai perdu l'énergie, j'avais eu un traitement pour mon trouble borderline qui était assez intense, puis j'ai arrêté le traitement et depuis l'énergie ça dépend beaucoup... C'est par vague, par cycle. Et bref c'était trop cool Twitch et j'ai déménagé là donc j'ai un bureau, une vraie pièce pour ma boutique, sans avoir peur que mon chat mange les câbles (oui, les câbles, j'en peux plus), donc faut que j'achète un écran et ensuite on reprend les streams !
D'ailleurs niveau déménagement, je suis de retour sur Lyon. Je suis restée 9 mois en Ecosse (dont la moitié en confinement cxvid). Et 2 ans en région parisienne dans le 93. Et fin septembre nous sommes revenus à Lyon 💙
Je crois que c'est le principal niveau news mais les questions sont activées alors n'hésitez pas si vous avez une quelconque question 💙
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latribune · 4 months
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omagazineparis · 4 months
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Gucci, Céline, YSL : mais qui sont leurs stylistes ?
Tout le monde connaît ces maisons de luxe. Mais savez-vous quels sont leurs directeurs artistiques et leurs stylistes ? Un point sur l’histoire et l’apport de ceux qui gèrent la création des plus grandes marques du monde. Gucci et Alessandro Michele Gucci, c’est un mélange subtil entre le passé et le présent donnant cette variété de style si reconnaissable. Depuis cinq ans, c’est l’italien Alessandro Michele qui est à la tête de la création. En effet, il a étudié à l’Académie du Costume et de la Mode de Rome avant de faire ses marques chez Les Copains et dans l’équipe de maroquinerie de Fendi. Ainsi, grâce à cette expérience, le styliste entre chez Gucci en 2002, dans le même secteur. Et il n’a plus jamais quitté la maison ! Par la suite, en janvier 2015, c’est l’apogée de sa carrière : il devient directeur artistique de la marque, s’occupant entièrement de toutes les collections. Alessandro Michele n’a pas peur de jouer avec les codes Gucci. Maximaliste et plein de surprise, ses défilés soulèvent toujours une multitude de références. Épris par le passé, ancré dans le présent, ses tenues marient les styles, les époques et les inspirations. De plus, le styliste interprète et s’approprie les vêtements, laissant souvent l’amateur de mode sans voix. Par ailleurs, contrairement à certaines marques dont la collection est liée à un thème précis et défini, l’italien crée son propre monde : l’univers Gucci par Alessandro Michele. Le défilé Gucci de l'automne/hiver 2020/2021 par Alessandro Michele ©Marie Claire Céline et Hedi Slimane Le génie de la mode qu’est Hedi Slimane est passé par les plus grandes maisons : Saint Laurent et Dior. Ce passionné de photographie débute la création de vêtements à l’âge de 16 ans. Après sa formation à l’école du Louvre et à l’institut d'art de Michelet / La Sorbonne, il est repéré par le compagnon d’Yves Saint Laurent, Pierre Bergé. C'est après un passage en tant que directeur artistique dans cette iconique maison de luxe qu’il intègre la direction de la création homme chez Dior. Cependant, en 2007, il ne renouvelle pas son contrat et se consacre à la photographie en présentant plusieurs expositions. Revenant à la tête d’Yves Saint Laurent de 2012 à 2016, il intègre Céline deux ans plus tard. Hedi Slimane ©Les Inrocks Amateur de rock, il crée les costumes de grands chanteurs tels que David Bowie, Daft Punk ou The Kills. Et les silhouettes rock seront sa marque de fabrique. Noir et blanc, slim, cuir, le créateur arrive à casser les codes minimalistes de sa prédécesseur Phoebe Philo en redéfinissant la femme Céline. Sa première collection pour l’été 2019 s’attire les foudres de la presse. Trop vulgaire, silhouettes anorexiques, Hedi Slimane essuie les critiques des journalistes qui le qualifie de dépasser. La collection suivante sera un tournant majeur. Les tenues sont plus bourgeoises. « L'esthétique rock a paradoxalement beaucoup emprunté à ce vestiaire, aux conventions de "responsabilité", de l'upper class, pour mieux les détourner » explique le créateur concernant ce virage BCBG. Le défilé automne/hiver 2020/2021 de Céline par Hedi Slimane ©Youtube Retravaillant les grands intemporels comme la cape, le jean, le chemisier, le blazer ou la jupe culotte, la femme Céline est typiquement parisienne. La démarche est rapide, les mannequins ont presque un air nonchalant. Hedi Slimane réussi à imposer une allure nouvelle, moderne sans tout réinventer, et désormais caractéristique de la marque Céline. Yves Saint Laurent et Anthony Vaccarello Il exerce son talent chez Yves Saint Laurent depuis quatre ans. Diplômé de l’école nationale supérieure des arts visuels, ce styliste belge crée sa marque en 2009 avant de débuter chez Fendi aux côtés de Karl Lagerfeld. Anthony Vaccarello accroit sa notoriété en gagnant deux prix pour les jeunes stylistes. Après avoir travaillé un an pour Versace, il succède à Hedi Slimane à la direction artistique d’Yves Saint Laurent. Ce qu’Anthony Vaccarello a réussi, c’est de faire perdurer l’esprit de la maison : une femme forte, sensuelle, aimant la nuit et son indépendance. Anthony Vaccarello ©L'express Entre cuir, mini robe à manches bouffante, décolleté profond, omniprésence des blazers, paillettes et noir, les collections Saint Laurent se reconnaissent en un coup d’œil. Tout comme Hedi Slimane, Anthony Vaccarello assume le style rock et les codes bourgeois. Ainsi, le styliste déclare : « C’est peut-être parce que je suis à moitié italien et à moitié belge que je suis à la fois dans la sensualité et dans le contrôle et la construction ». Jouant sur les volumes, les matières et maîtrisant la ligne du corps, la femme d’Anthony Vaccarello est sexy sans trop en faire, prône son caractère affirmé et ne se soucie pas des normes vestimentaires. Le défilé de l'automne/hiver 2020/2021 par Anthony Vaccarello pour Yves Saint Laurent ©Vanity Fair Et chez Louis Vuitton, Dior et Balenciaga ? Une maison de luxe, c’est une vision vestimentaire qui perdure dans le temps. Respecter le patrimoine tout en y mettant sa patte est le propre d’un directeur artistique. Alessandro Michele, Hedi Slimane et Anthony Vaccarello, tous ont réussi à s’implanter dans des marques mondialement connues et réputées. A lire aussi : Louis Vuitton, Balenciaga, Dior : mais qui sont leurs stylistes ? Read the full article
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lepartidelamort · 5 months
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Bonne nouvelle : les hommes blancs pourront bientôt porter de longs couteaux moyennant une simple amende
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La droite bourgeoise est très inquiète : les Blancs pourraient eux aussi s’armer de lames sans rien craindre des retombées de « l’État », entité sacro-sainte pour tout lecteur du Figaro qui se respecte.
Sous le titre « Port d’arme blanche : la note de la Justice qui sème le trouble », le plumitif Jean-Marc Leclerc s’émeut.
Le Figaro :
Alors que ces actes se multiplient en France, le ministère de la Justice expérimente une simple amende, comme pour la drogue, contre les détenteurs d’arme blanche. Le calendrier est troublant. Alors que les agressions au couteau se multiplient à un rythme effarant partout en France, de Bordeaux à Grande-Synthe, en passant par la capitale, les services de police et de gendarmerie ont reçu une note de la Direction des affaires criminelles et des grâces (DGAC) du ministère de la Justice, datée du 12 avril dernier et annonçant que le «port/transport d’arme de catégorie D» (précisément celle des couteaux et autres armes tranchantes), ne serait bientôt plus sanctionné, de façon courante, que par une simple amende. Montant du PV : 500 euros, voire 400 euros si le contrevenant paie tout de suite. Rappelons que cette infraction entraînait jusqu’alors automatiquement, s’agissant d’un délit, un passage au poste, avec, en principe, garde à vue à la clé. L’État, débordé par ce type d’affaires, baisserait-il la garde au pire moment ?
Je n’ai pas la suite de l’article, car ces gens-là – le clergé médiatique – ne se contentent pas de vivre odieusement du labeur des gens qui paient des impôts via les « aides à la presse », mais exigent en plus des « abonnements payants ».
Pour une fois que le gouvernement ploie vertueusement sous le poids de l’immigration algérienne, il faut fatalement qu’un trouillard de la droite parisienne vienne pleurnicher dans l’espoir de mobiliser les plus épais cons de la réaction pour qu’ils crisent contre le projet, dans le but de le faire flancher.
Et bien je le dis : c’est un excellent projet.
Nos Blancs ne doivent pas redouter la taule simplement parce qu’une magistrate qui mouille devant les blédards décide de faire du zèle.
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Peu importe les peines, les bicots auront toujours des lames sur eux.
En revanche les Blancs, avec leur désagréable domestication, capitulent dès qu’ils apprennent que l’État est contre quelque chose.
Cette mesure libérale d’autodéfense a vocation à les désinhiber.
Rappelons aussi que si les bougnoules ont tous des lames, c’est parce qu’ils ne savent pas se battre, n’en ont pas la constitution physique, ni le courage, d’où le recours à ce cheat code qu’est l’opinel. De fait, cette escalade systémique dans les moyens contraint l’homme blanc à « moduler » son approche des relations interethniques dans l’espace social français.
Pour conclure : que ces énormes cons du Figaro, larbins des juifs compulsifs, aillent se faire foutre. Vivement la promulgation !
Les rues libres Par les bataillons bruns, Les rues libres Par l’homme de la SA ! 𝄆 Des millions de personnes attendent déjà avec espoir la croix gammée Le jour de la liberté Et du pain arrive ! 𝄇 
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Démocratie Participative
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adelemadouce · 5 months
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Une Parisienne
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Aunt Joséphine exceeded my highest expectations, she was simply wonderful! Her delicate figure was elegantly clothed in a white cotton robe, embroidered with little green ivy vines, in some greek style. Brown curls lay on her slender neck, her chignon was decorated with little golden ivy leaves. She looked like Queen Penelope!
"So, this is our petite Adèle," she said with her sweet girly voice. Then she took both my hands and pulled me into the drawing room of her little villa in Rue Chantereine. Her hazel eyes smiled at me. "What a pretty little lady...Adèle!"
We quickly became very familiar with each other. I sat beside aunt Joséphine on a canapée and she layed her arm around my shoulders. Papa had a seat in an armchair on the other side of a small table. An elder man appeared at the door. "Ahh, Gonthier...would you bring us tea and some pastry, please?...merci!" The man nodded, mumbled something and disappered.
"She's small for her age...but...mon dieu!...so pretty," Joséphine said to Papa. "...our Adèle will surely become a great heartbreaker here in Paris!" She smiled and looked in my face, searching. Then suddenly she pushed her finger in my mouth. "Are your teeth good?...let me see, chérie!" She pulled her finger back. I opened my mouth and bit my teeth together. "...ahhh oui!...so..so...good! Perfect teeth!" Joséphine cheered at me. She smelled so wonderful, it was a scent of vanilla and roses, I guess. My Papa said: "Our Adèle is the center of our family. She pleased us every day again...she's our angel!"
Joséphine bowed her head to my face and then she whispered: "Do you already have your monthly bleeding, ma petite?" I nodded. "Yes, since l-lll-last w-wwinter!"
Irritated about my stuttering she looked at my father. "Our Adèle is tired, chére cousine...the journey was long and too hard for the child. You must forgive her...she needs to rest." His voice sounds nervous, he looked at Joséphine, begging for excuse.
Aunt Joséphine pressed my shoulders on her bosom. "Of course, you are tired, ma petite! Would you like to stay overnight here? You can sleep in my bedroom, but before you'll take a bath in my tub. Do you like that, Adèle?" I didn't know but I nodded again. And Papa smiled.
"My husband is on the way to the army," Joséphine explained. "I don't want to be alone. It would be so nice to have Adèle here. Tomorrow we can go together to the Institute Campan. My daughter Hortense is there, we'll meet her tomorrow!"
Later I cried when Papa had left me. Joséphine took me in her arms. "Yes, cry...ma petite. It will relieve your pain. And tomorrow the sun will shine again. You are now my protegée and that will make you stronger. I promise!"
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deuxcentimes · 7 months
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histoire. la morris, hyène de la gestapo : de jeune fille de bonne famille à collaboratrice, drame en trois actes
Il y a dans l'histoire de ces personnages qu'on a peine à croire aient un jour habité un corps de chair tant ils paraissent tout droits sortis d'un roman. Violette Morris en fait partie.
Première championne olympique de lancer de disque et de poids, sportive-star et garagiste devenue chanteuse de music-hall, figure controversée de “femme à pantalon”, collaboratrice et icône de la vie parisienne, Violette Morris est l’athlète vedette de la presse des années folles.
Lorsque la guerre éclate, Émilie Paule Marie Violette Morris est une jeune fille de bonne famille qui n’a pas vingt ans. En 1916 elle décide, premier acte de la longue liste de défiances qu’elle aura envers les mœurs assignées à son sexe, de se porter volontaire pour assurer des liaisons en motocyclette pour l’armée anglaise. L’armistice signée, elle se lance bientôt dans une carrière sportive prolifique qui aboutit à sa participation aux premières olympiades féminines en 1921.
Acte I : Violette, un homme comme les autres
Tout au long de sa carrière, l’athlète est poursuivie par la presse. Mais, davantage que ses exploits sportifs, ce sont les « excentricités » de « la Morris » qui font couler beaucoup d'encre. On ne manque pas, dès que possible, de relater chacune de ses apparitions dans la presse, mais surtout de la comparer à ces homologues masculins, ce qui lui vaudra en réponse ces paroles célèbres devenues sa devise « Ce qu’un homme fait, Violette peut le faire ! ». Dans la seconde partie des années 1920, non satisfaite de ses exploits en athlétisme, Violette Morris se prend d’amour pour la course automobile. On est en 1927, et c’est déjà bien établie comme figure du sport contemporain et juste avant de gagner l'épreuve du Bol d'Or automobile sur le circuit de Fontainebleau, qu’elle prend la pose au volant pour l’agence Roll, arborant fièrement un complet d’homme, les cheveux courts et le cigare à la bouche. Le regard droit qui vise à l’extérieur de l’image, résolument tournée vers un avenir pourtant incertain, la sportive ne semble guère faire cas des hommes en habit du dimanche qui l’observent en arrière plan.
Violette Morris se distingue dès le début de sa carrière par ses performances remarquables dans des disciplines aussi variées que l'athlétisme, le football, la natation et la boxe. Ses exploits sont souvent attribués à sa stature, réputée impressionante pour une femme de l’époque : 1 mètre 66 pour 70 kilos, une musculature indéniable et des bras qui n’ont rien à envier à ceux de ses sparing partners, la Morris en impose. En 1929, elle choisit de subir une double masectomie afin de pouvoir conduire plus aisément sa voiture de course, ce qui ne manque pas de faire à nouveau jaser les rédactions parisiennes. Le Petit Journal titre “l’amazone du vingtième siècle” ; la revue Comoedia s’écrie : “Vous n'êtes plus une violette, M...ademoiselle !”. Ce cliché d’elle conduisant fièrement une voiture de course dernier cri marque autant un tournant dans sa biographie que dans l’histoire du sport et des compétitions sportives. C’est en 1920 que germe l’idée d’organiser un véritable rallye féminin. Le journal L’Auto, ancêtre de l’Equipe, s’en ouvre à ses lectrices, qui répondent à l’appel : intitulée la « Coupe des dames », l’événement tient plus du gala que de l’événement sportif, mais les compétitrices en auto, moto et sidecar font forte impression. Ce n’est que sept ans plus tard que se tiendra le premier véritable rallye automobile féminin, où Morris tiendra tête à Colette Salomon la “danseuse bolide” et sa Bugatti T35. Le championnat deviendra ensuite annuel.
Acte II : Violette, une des premières stars françaises queer ?
Dans les années 30, une Violette Morris devenue mondaine fréquente les hauts lieux lesbiens de Paris et côtoie les grands intellectuels et artistes de l’époque. Elle fréquente Joséphine Baker, on lui imagine une liaison avec Arletty, elle héberge Jean Cocteau sur sa péniche quai de la Muette, finance la représentation de sa pièce Les Monstres sacrés et vit même brièvement avec son actrice fétiche, Yvonne de Bray. Ouvertement bisexuelle, il faut dire qu’elle n’a jamais cherché à couvrir ses infidélités à son mari, dont elle a divorcé seulement quelques années après la noce. Toujours sous couvert de sa devise, elle affronte les hommes en boxe dans les tenues réglementaires : un short et un marcel qui laissent apparaître toute sa physionomie féminine.
Mais son attitude masculine, son habitude de se travestir à la ville et sa coupe à la garçonne lui valent, outre des critiques acerbes et incessantes de la presse, des ennuis pour sa carrière. En 1928 et alors qu’elle s’apprête à participer aux premiers Jeux Olympiques féminins, la Fédération française sportive féminine lui révoque sa licence au motif d’outrage aux bonnes mœurs. On lui reproche ses attitudes, ses tenues, ses altercations avec les arbitres où dit-on elle n’hésite pas à jouer du poing, et son goût supposé pour les nymphettes dans les vestiaires des filles... La sportive porte plainte contre la fédération. Le procès qui en suit est très médiatisé. Mais si elle est jugée pour ses mœurs, la question de l'homosexualité de Violette Morris n'est pas abordée explicitement, l’argumentation se concentrant vite sur son port du pantalon, ce qui donnera a posteriori au procès le nom de “‘l’affaire du pantalon”. Sans surprise, elle est déboutée par le tribunal, qui estime que la Fédération est dans son bon droit d’interdire le port de vêtements dont l’usage n’est pas admis pour les femmes par la loi. Interdite de stade, elle change de vie. On la retrouve d’abord à la tête d’une boutique de pièces détachées automobiles, puis, peut être inspirée par ses conquêtes, chanteuse sur les planches du music-hall. En 1937, l’olympienne défraie encore la chronique : elle est accusée d’avoir assassiné un légionnaire qui aurait tenté de l’attaquer sur sa péniche à Neuilly sur Seine. L’affaire se solde par un non lieu, l’instruction ayant établi que Morris avait agit en légitime défense.
Acte III : Violette, la collabo.
Qualifiée de ‘solide gaillard” par Le Figaro, puis d’émule de Rigoulot par le Miroir des Sports en référence au champion d’haltérophilie et pilote de course, on trouve en 1944 à la sulfureuse sportive un dernier surnom qui préfigure sa chute : la “hyène de la Gestapo”. Depuis deux ans, la Morris est suspectée d’avoir commencé à entretenir des rapports plus que cordiaux avec les autorités allemandes à la suite des jeux de 1936. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Violette Morris est la chauffeuse de Christian Sarton du Jonchay et dirige le garage de la Luftwaffe sur le boulevard Pershing à Paris. Des rumeurs planent sur son emploi par le chef des services du renseignement SS à Paris Helmut Knochen. Le 26 avril, alors qu’elle roule sur une petite route de l’Eure, la championne est abattue par un groupe de résistants maquisards normands. Le trouble qui entoure sa disparition suscitera une dernière salve d’articles dans la presse à scandale, retraçant autant ses prouesses physiques et sportives que ses présumées conquêtes et ses démêlés avec la loi.
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jakez19 · 9 months
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davidpwilson2564 · 10 months
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Friday, December 1, 2023
A new month. Errands. Have to stretch my legs.
George Santos doesn't get the votes and is expelled. He leaves before Mike Johnson's gavel comes down. Followed by a herd of press people, he gets into a waiting black car. This, I'm thinking, may be one of his last limo rides on the government's dime.
I can't help thinking of a line from Spalding Gray's "Swimming to Cambodia." Spalding was in the "Cambodia" movie (small role) and during the filming was given first class treatment. When they no longer needed him he had to resign himself civilian life again. He writes: This is probably why Marylin Monroe killed herself. (Long story here...Spalding later killed himself...)
That dread feeling...when the show closes and the vicissitudes of life again close in. You're back on the street. Have experienced this many times.
We are not done with the fabluist George Santos. I think he will have a reality show and...isn't there a book coming out? He's not going away (for long). He'll turn up, like the proverbial bad penny.
Saturday, December 2, 2023
Very exciting game in Atlanta. Bama beats Georgia.
Nice weather. The feeling of not having walked quite enough. Gotta get in those steps.
Sunday, December 3, 2023
The Spectrum music channel. Charles Munch conducting that arrangement (by Manuel Rosenthal) of Offenbach. "Gaite Parisienne." So, a conductor even as great as Munch had to do his share of schlock. Next comes Bartok "Music for Strings, Percussion and Celeste." Terrific piece. I remember some of it was heard in a lesser horror movie. Things were bad enough for Bartok (long story here). I'm sure its use was uncredited.
Later: On a whim Kenichi goes to the Jets game in New Jersey. Sits with his brother in law in the rain. Phones me. Tells me he is coming back into the city and has a layover. In a while he shows up (a bit wet and...quite predictably...the Jets lost). We order food and hang out. He naps a bit on the sofa. Always good to see him.
I have made it through another week.
to be continued
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Newcastle vs PSG : Les révélations osées de Riolo envers Mbappé
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Dans une soirée où tout semblait possible, le Paris Saint-Germain a subi une défaite retentissante face à Newcastle (4-1) en Ligue des champions. Mais au-delà du score de ce Newcastle vs PSG, c'est la performance de certaines stars parisiennes qui a fait couler beaucoup d'encre. Newcastle vs PSG : Mbappé au cœur de la tempête médiatique Kylian Mbappé, qui avait démarré la saison en trombe, semble avoir perdu de sa superbe. Ses récents problèmes physiques pourraient-ils expliquer cette baisse de régime ? Après une performance en demi-teinte contre Clermont, l'attaquant français a de nouveau déçu face aux Magpies. Lire aussi : - Qui est Ines Rau, la nouvelle copine de Kylian Mbappé ? Daniel Riolo tacle Mbappé Daniel Riolo, toujours aussi tranchant dans ses analyses sur RMC Sport, n'a pas manqué de pointer du doigt la méforme de l'attaquant parisien. Selon lui, Mbappé négligerait sa préparation, une accusation lourde de sens, surtout lorsque l'on se rappelle des précieux conseils que le jeune prodige avait donnés à Neymar sur l'hygiène de vie. Un avertissement pour le joueur : sa réputation grandissante à Paris pourrait bien être ternie si ces allégations s'avèrent fondées. Des révélations fracassantes Daniel Riolo, dévoile une supposée mauvaise hygiène de vie du prodige français. Ironie du sort, Mbappé avait jadis critiqué celle de certains coéquipiers. Évoquant ses sorties nocturnes et excès, Riolo suggère que ces comportements pourraient expliquer sa baisse de régime. Newcastle, la surprise de la soirée Face à un PSG en difficulté, Newcastle a su tirer son épingle du jeu. Le match parfait des Magpies a été le fruit d'une tactique efficace, rendant le PSG totalement inefficace face à leur pressing. L'atmosphère électrique de St-James’ Park a sans doute joué un rôle dans cette victoire éclatante, galvanisant les joueurs anglais. Voir également : - Stupeur au PSG, une des dernières recrues sur le départ ! Newcastle vs PSG : Barcola la seule satisfaction parisienne Si la soirée a été compliquée pour le PSG, certains joueurs ont tout de même su se démarquer. C'est le cas de Bradley Barcola, dont l'entrée a été impressionnante. Une lueur d'espoir pour les supporters. Cependant, d'autres éléments du onze parisien ont déçu. Marquinhos, d'ordinaire si solide, a commis une erreur coûteuse, tandis qu'Ousmane Dembélé, s'est montré une nouvelle fois décevant et inefficace. Un réveil nécessaire pour le PSG Ce match contre Newcastle doit servir de leçon pour le Paris Saint-Germain. Si l'équipe veut prétendre à la victoire en Ligue des champions, elle devra montrer un tout autre visage. Quant à Mbappé, il lui faudra rapidement retrouver son niveau pour faire taire les critiques et guider son équipe vers les sommets. ________ Retrouvez toute l'actu foot sur notre page Facebook et sur notre page Twitter ! Read the full article
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latribune · 6 months
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Hardylan
Tout d’un coup, autour de 65-66, un raz-de-marée pop est arrivé sur la France, et a contaminé la chanson et les yé-yés. Ça s’est vraiment accentué en 1966, parce que les Beach Boys ont sorti Pet Sounds, qui était dans les charts français. Blonde on Blonde de Bob Dylan est également sorti cette année-là, Jimi Hendricks a fait la première partie de Johnny Hallyday… Il y a eu un tas d’événements, une sorte de convergence totale à ce moment-là.
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Le 24 Mai 1966, le jour de son 25ème anniversaire, Bob Dylan chante à l'Olympia à Paris, étape de sa longue tournée qui le conduisit cette année là aux Etats Unis, en Grande Bretagne, en Europe et en Australie. La veille, lors d'une conférence de presse plutôt bon enfant tenue à l'hôtel George V et immortalisée par les photos de Jean-Louis Rancurel, le futur Prix Nobel s'exprime de manière très laconique. Propos recueillis par François Jouffa pour Europe 1.
"- Pourquoi chantez vous ?
- Parce que ça me plait.
- Avez vous un message à faire passer ?
- Non.
- On a l'impression que vous n'aimez pas parler...
- Non. Je m'en moque.
- Avez vous influencé par vos chansons l'homme de la rue ?
- Je ne connais pas l'homme de la rue.
- Avez vous conscience d'être un leader ?
- Non."
Ce soir là sur la scène de l'Olympia où il fête ses 25 ans - peut-être a t-il déjà ingurgité quelques substances hallucinogènes - il met près de dix minutes à accorder sa guitare. Le public français, qui ne l'avait jamais vu, parait déconcerté par son style à la fois rogue et désinvolte. Et lorsqu'après l'entracte, et après avoir exigé d'être présenté à Françoise Hardy, il revient flanqué des guitares électriques de son groupe, le futur "The Band", avec en fond de scène un gigantesque drapeau américain, le public manifeste son irritation, voire son hostilité, à l'instar de la plupart des audiences de cette tournée de 1966 que Bob Dylan traitait avec humour et détachement. La presse parisienne se déchaine contre l'Américain, jusqu'au "Monde" qui affiche en titre de son compte-rend "Bob Dylan, go home!"
Seul Robert Marcy, animateur à Europe 1, envoie une chronique discordante à Philippe Tesson qui la publiera dans "Combat". "Bob Dylan, maigre, désarticulé, pâle, transparent (...) n'est pas venu nous jouer la grande scène de la dérision. Il est l'incarnation de la dérision. (...) Il porte au paroxysme et avec le talent dont il est doué la détresse de toute une partie de la jeunesse qui lui ressemble et qui n'a trouvé d'issue à sa soif d'absolu que dans une rébellion totale (au sens de guerre totale). C'est un défi tranquille, fruit d'une amertume irréversible. Voilà ce qui était poignant. Evidemment ce n'est pas du music-hall.
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