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#radicalisation sur internet
johnwarsen · 3 months
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  “le projet de tri sélectif de Marine le Pen”.
je remets ici ce dessin d'un caricaturiste allemand de 2022 qui ne fait plus rire grand monde.
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adu1 · 7 months
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Séance # 9 Des claviers aux barricades : quand internet alimente l'extrémisme 
La radicalisation des discours en ligne est un phénomène complexe et préoccupant qui soulève des inquiétudes quant à ses effets sur la société contemporaine et la démocratie. Ce processus, caractérisé par l'adoption de positions extrêmes et souvent violentes, est influencé par plusieurs facteurs.  
Je pense qu'une des principales causes de la radicalisation en ligne réside dans l'anonymat et la facilité de diffusion des idées sur internet. Les individus peuvent s'exprimer de manière plus extrême et sans filtre, favorisant ainsi l'adhésion à des idéologies radicales. Certains chercheurs se sont penchés sur les effets de l’anonymat en ligne observant que ça encourage aussi le recrutement d’adeptes.
Par ailleurs, je crois que la polarisation croissante des débats politiques et sociaux dans de nombreux pays alimente également la radicalisation en ligne. Les individus ont tendance à se regrouper avec des personnes partageant les mêmes opinions, renforçant ainsi leurs convictions et les poussant parfois à adopter des positions plus extrêmes pour se distinguer. La guerre israélo-palestinienne en est un bon exemple.
Je suis d’avis qu’il est également important de reconnaître que la radicalisation en ligne n'est pas toujours le résultat d'une manipulation extérieure. Certaines personnes peuvent être attirées par ces idées en raison de frustrations personnelles, de sentiments d'injustice ou de marginalisation. Dans ce contexte, des approches préventives visant à renforcer la résilience des individus face aux discours extrémistes sont essentielles. 
Pour lutter contre la radicalisation en ligne, il est nécessaire de promouvoir une culture du débat respectueux et de la diversité des opinions. Les réseaux socio numériques doivent également prendre leurs responsabilités en limitant la diffusion de contenus haineux et en favorisant la vérification des informations. Les politiciens aussi peuvent leur forcer la main en adoptant des lois et des règlements. Dans l’article suivant, on explique comment la Commission européenne au Marché intérieur y parviendra. Alors qu’ici, on mentionne certains efforts faits le président français pour combattre la violence en ligne. 
Sur ce, let's make America great again! 
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yespat49 · 11 months
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Les Andelys (27) : une quinzaine d’armes à feu et 7000 munitions saisies au domicile d’un père de famille fiché S pour sa radicalisation religieuse ; condamné à 6 mois de bracelet électronique
Les gendarmes de l’Eure ont saisi un imposant arsenal chez un homme de 39 ans, résidant aux Andelys (Eure), selon un communiqué de la gendarmerie nationale. La cellule renseignements a été mise en alerte en raison du “comportement suspect de cet individu, acheteur de plusieurs armes sur un site internet de vente en ligne”. Continue reading Untitled
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infosisraelnews · 1 year
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Beit Shemesh se radicalise : les filles ont été invitées à ne pas apparaître dans la rue le Shabbat pour ne pas troubler les fidèles
Les ultra-orthodoxes de Beit Shemesh auraient décidé d’organiser un « état de Halacha » à l’échelle locale. Hier soir, Internet a explosé avec des débats sur une photo d’une diffusion du magazine orthodoxe Afarsemon, publié à Beit Shemesh, qui exhorte les filles à ne pas sortir le Shabbat. “Les filles, laissez les rues libres de vos jeux le Shabbat pour que nous puissions marcher jusqu’aux…
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lapagelocale · 1 year
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Séance #13 - Internet : le « far west » moderne
L'aisance d’accessibilité qu’offre internet depuis les dernières décennies a permis à monsieur et madame tout le monde d'être en mesure de s’exprimer sur un sujet quelconque. De plus, cette opinion possède une portée immense. Cela dit, la globalisation de cette technologie est-elle réellement si souhaitable ?
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La réponse à cette interrogation n’est pas si évidente. Une étude conduite il y a quelques années cherchait à découvrir si les discussions et débats en ligne étaient réellement pertinents et constructifs. Puis, si ces interactions sont plus effectives en ligne plutôt que dans la vie réelle. Étonnement, les résultats furent peu concluants : certaines variables vont grandement influencer la qualité des interactions en ligne. Pour débuter, l’espace où se déroule la discussion va grandement influencer sur la qualité de celle-ci. En effet, certains espaces sont plus susceptibles au « trolling » que d’autres. Ce phénomène, très populaire en ligne, fait référence à des individus adoptant un comportement provocateur et agressif. Généralement, leur but principal est de simplement causer des perturbations, de semer la discorde, d'humilier ou de blesser les autres. Ces individus vont, naturellement, négativement affecter la qualité des interactions en ligne. En revanche, certaines personnes qui n’auraient pas osé prendre la parole lors d’une discussion dans la vie réelle auront tendance à s’exprimer plus librement sur le web. Internet permettrait donc à ces individus de faire valoir leur opinion.
Un autre phénomène important en lien avec la qualité des débats et discussions en ligne est celui de la polarisation des opinions. En effet, la globalisation d’internet a permis à des individus de s’engager dans des discussions avec d’autres individus partageant exactement les mêmes opinions et croyances que ce dernier. Résultat : renforcement de ces opinions et croyances, augmentant ainsi la fermeture d’esprit de cet individu.
Finalement, après m’être informé sur ce sujet, je pense que l’accès global des espaces d’interactions pour l’entièreté de la population est une bonne chose. Je crois que l’utilisation du jugement critique est particulièrement importante lorsqu’il s’agit d’un débat en ligne, en ceci que l’anonymat partiel ou complet des individus mène à une certaine radicalisation des idéaux transmis à travers les messages et à une augmentation de l’agressivité des propos. Toutefois, je pense que cette problématique au niveau de la forme n’affecte pas toujours la légitimité des arguments. Ceci fait donc en sorte que, selon moi, la globalisation des l’expression en ligne en vaut encore la peine. 
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fhaamel · 2 years
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SÉANCE #9– Le numérique : l'outil d'une société fragmentée
Aujourd’hui, on s’informe majoritairement en ligne où l’information abonde et peut être produite et consommée par n’importe qui en tout temps. Mais surtout, sur Internet, tous les points de vue peuvent être entendus. Les caractéristiques des médias, autant qu’elles aient engendré une ouverture du Monde, ont permis à la désinformation, aux discours radicaux, complotistes et extrémistes de proliférer. Ces discours ne se font plus dans de petits groupes restreints et entre quatre murs. Ainsi, le paysage médiatique est devenu un miroir « des divisions et des antagonismes de nos sociétés » et on assiste plus que jamais à la « fragmentation de notre environnement d’information » par le numérique (Deverell & Janin, 2020 : paragr. 7).  
Les pratiques informationnelles radicales, complotistes ou extrémistes partagent souvent les mêmes bases idéologiques : le racisme, l’ultranationalisme, l’ethnocentrisme, l’antisémitisme, l’opposition à l’égalité et aux principes démocratiques (Ibid. : paragr. 12). Elles profitent des facteurs de stress sociétaux, des quêtes identitaires des individus, des périodes d’instabilité en société et de la crise de confiance envers les médias et les autorités pour recruter des appuis, se populariser et fonctionner (Deverell & Janin, 2020 ; Frau-Meigs, s.d.). Ces pratiques sont aussi facilitées et amplifiées par les caractéristiques d’interactivité, d’ubiquité, de dynamisme, de liberté de production, de viralité et de découverte des médias (Frau-Meigs, s.d. : paragr. 6-8). De fait, dans le contexte numérique, ces idéologies ont les mêmes opportunités que toutes les autres à être divulguées, le fonctionnement même des plateformes rend inévitable la montée de pratiques informationnelles de la sorte. À défaut de pouvoir les éviter, il faut réguler l’espace numérique. Cependant, les actions déjà mises en place en ce sens sont déficientes, il s’agit d’un terrain glissant puisqu’il a en son centre le concept de liberté d’expression (Deverell & Janin, 2020). 
Supprimer au fur et à mesure les contenus haineux, avoir l’option de signaler une publication ou un compte, ou encore, bannir un utilisateur, ne revient-il pas à ignorer le réel enjeu derrière cette montée des pratiques informationnelles radicales? Ce n’est pas parce que le commentaire est supprimé que la pensée l’est aussi, elle se trouvera qu’un autre chemin pour être entendue. Les idéologies radicales ont toujours été des aspects de notre société, elles ont toujours trouvé des moyens de se divulguer, le contexte numérique ne leur a que fourni un espace plus large et accessible. Il ne suffit pas que de réduire les « bruits ». Selon moi, la régulation de l’espace numérique est un bon début pour contrer ces mauvaises pratiques informationnelles en ligne, mais l’éducation et la sensibilisation sont les clés du contrôle de cette « fragmentation » qui, tranquillement, se répercute dans l’environnement hors ligne.  
BIBLIOGRAPHIE 
Deverell, F. & Janin, M. (2020). Covid-19 : la réponse des plateformes en ligne face à l’ultradroite.Fondation pour l’innovation politique. https://www.fondapol.org/etude/covid-19-la-reponse-des-plateformes-en-ligne-face-a-lultradroite/
Frau-Meigs, D. (s.d.). Radicalisation, complotisme et réseaux sociaux : comment pen parler sans danger? République Française. https://www.reseau-canope.fr/je-dessine/radicalisation-complotisme-et-reseaux-sociaux-comment-en-parler-sans-danger.html
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notthatsmartphone · 2 years
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Séance #13 - Réseaux sociaux et meurtre
Lorsque je vous parle d’algorithmes, qu’est-ce qui traverse votre esprit en premier ? La polarisation des idées, n’est-ce pas ? Cette nouvelle théorie est dernièrement sur toutes les lèvres. Principalement parce qu’elle est au cœur de plusieurs nouveaux problèmes sociétaux, politiques, personnels et j’en passe.
Pour comprendre l’idée de ce billet, il faut commencer par le commencement. En bref, les algorithmes de Machine Learning sont les plus fréquents et sont, aujourd’hui, omniprésents sur internet. Ces derniers sont capables d’apprendre, eux-mêmes, à partir des données qu’ils récoltent continuellement. Ensuite, des recommandations, des prédictions et des analyses de données sont faites avec leur aide. Alors, plus tu te renseignes sur un sujet et plus des informations connexes à ce sujet te seront proposées, sur l’ensemble de tes réseaux sociaux.
Le problème réside dans le fait où les gens ne font quasiment plus face à des idées, opinions ou arguments divergents des leurs. Le contenu qui leur est proposé les enferme dans une bulle avec des individus qui partage exactement les mêmes opinions et ils se radicalisent rapidement. Puis, quand ils sont confrontés à des gens se trouvant à l’extérieur de cette bulle, ils sont choqués, désorientés et prennent souvent la voie de la violence pour communiquer. 
Dans un autre ordre d’idées, j’aimerais brièvement discuter de l’histoire de Molly Russel, 14 ans, et victime des propositions et recommandations des algorithmes. Cette adolescente britannique souffrant de dépression est « morte d’un acte d’automutilation, alors qu’elle souffrait d’une dépression et des effets négatifs de contenus vus sur internet. » L’affaire ne fut pas classée comme un simple suicide, car selon le coroner les algorithmes de recommandation des réseaux sociaux sont liés explicitement avec la mort de cette jeune fille. En effet, d’après le coroner, des images, des vidéos et des textes concernant la mutilation, le suicide ou étant de nature négative ou dépressive étaient continuellement sélectionné et proposé sans que Molly ne le demande. Ce contenu a été décrit par un psychiatre à l’enfance comme étant inquiétant et stressant même pour lui. 
L’affaire a été amenée en cours et le rôle des réseaux sociaux a été reconnu par la justice dans le suicide de Molly. L’affaire est davantage expliquée dans les articles joints, mais je tenais à aborder cette histoire afin de montrer à quel point les conséquences des algorithmes sont grandes. N'oublions pas Molly...
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seodijon · 2 years
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Webinaire Diffusion non consentie de photos/vidéos intimes : quelles démarches pour retirer des contenus en ligne ? - 8 décembre 2022 | Centre Hubertine Auclert
See on Scoop.it - Community Management & Webmarketing
Le quatrième webinaire du cycle dédié aux cyberviolences sexistes et sexuelles portera sur les recours existants en cas de diffusion non consentie de contenus intimes. La diffusion non consentie de contenus à caractère intime ou sexuel est une forme de (cyber)violence sexuelle. Selon l’enquête IPSOS organisée par l'association Féministes contre le cyberharcèlement en novembre 2021, près d’une personne sur 10 a déjà été victime d’une publication d’une photo intime ou dégradante sur un réseau social, une messagerie instantanée, etc. (Féministes contre le cyberharcèlement, 2021). Depuis 2016, la loi interdit la diffusion non consentie de contenu à caractère sexuel, quand bien même ces contenus ont été réalisés avec le consentement de la personne (voir la fiche « Que dit la loi face au cybersexisme ? »). Cependant, un des enjeux pour les victimes de cette diffusion reste bien souvent de faire retirer au plus vite ces contenus des plateformes. Pour outiller les professionnel·les à ce sujet le Centre Hubertine Auclert a publié en 2022, en partenariat avec l’association Osez le féminisme !, une fiche pratique intitulée « Que faire en cas de diffusion de contenus intimes ? ». Ce webinaire à destination des professionnel·les aura pour objectif d’approfondir cette thématique et la présentation des dispositifs existants en répondant aux enjeux suivants : que faire en cas de diffusion de contenus intimes ? Comment signaler un contenu en ligne ? Quels dispositifs existent pour les victimes de diffusion non consentie de photos/vidéos intimes ? Ces interventions seront suivies de temps d’échanges avec les participant·es. > Inscriptions ici < Les intervenantes : Laura Pereira Diogo, étudiante en Master Études de genre, co-fondatrice de l’association Stop Fisha qui lutte contre les cyberviolences sexistes et sexuelles et co-autrice de l’ouvrage Combattre le cybersexisme. Alejandra Mariscal Lopez, juriste au sein de l’association Point de Contact. Fondée en 1998, et soutenue par la Commission européenne et par le Comité Interministériel de Lutte contre la Délinquance et la Radicalisation (CIPDR), l’association s’est rapidement imposée comme une référence auprès des autorités dans le traitement des signalements de contenus manifestement illicites en ligne. Point de Contact lutte contre les cyberviolences, y compris les violences sexuelles sur mineurs, la haine en ligne et les contenus à caractère terroriste sur Internet.
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johnwarsen · 4 months
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Ca s'en va et ça revient
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Leila était active dans des groupes islamistes et suprémacistes blancs sur Telegram c'est 2 idéologies opposées c'est pas un signe de problèmes psy ? Elle vivait recluse, pas de petit copain ou d'amies, pas de travail, un père alcoolique et absent, ne parle pas à ses sœurs, pas de loisirs, elle a une envie de mourir et surtout de tuer, elle ne serait pas instable psychologiquement ?
Alors avoir des idées ou des opinions contradictoires non c'est pas un signe de problème psy. La psychiatrie c'est pas une spécialité à part de la médecine, on a nos signes, nos symptômes, nos syndromes, nos pathologies et nos nosographies.
Et malheureusement il n'y a pas besoin d'appeler au secours la psychiatrie à chaque fois qu'il y a un trouble à l'ordre publique ou un fait de radicalisation.
Après peu être que cette personne avait un trouble psychique, on peut toujours imaginer, et toutes les formes de radicalité aiment bien aller courtiser ceux qui ont des problèmes psy parce qu'ils peuvent être fragiles et parfois influençable. Mais faut prendre les choses dans l'ordre. C'est pas d'être un terroriste qui fait de toi quelqu'un avec une maladie mental. Par contre certains traits de personnalité ou certaines patho psy sont à risque de récupération par des zozo à la recherche de chaire à canon.
Donc pour revenir à la question initiale la seule réponse honnête qu'on peut donner (et qui est malheureusement rare sur internet) est "je ne sais pas". Et je n'aurais pas les moyens de savoir à part à être dans la spéculation sans des moyens objectifs dont un entretien médical ou des éléments médicaux rapportés d'une expertise et rendu public.
Sinon c'est comme demander à un dermato à un dîner "j'ai ma cousine qui a un truc rouge qui brûle et qui pique dernière la cuisse, donne moi un diagnostic stp".
Donc en mot de la fin : soyons humble, un diagnostic psychiatrique ce n'est pas une opinion, ayons le droit de dire qu'on ne sait pas.
Cœur et pompote.
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emploispolitiques · 4 years
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Collaborateur/rice parlementaire - Sandrine Mörch (Assemblée)
Sandrine Mörch Sandrine Mörch, députée de la 9ème circonscription de Haute-Garonne, recrute un(e) AP profil culture-éducation/ collectivités territoriales. 
MISSIONS
Suivi technique : • Rédaction de notes de synthèse et de notes législatives ; • Rédaction d’amendements ; • Rédaction d’interventions ; • Veille politique et législative. 
Suivi des sujets : 
Culture et Education (en lien avec la Commission des Affaires culturelles et de l’Education) ; 
Jeunesse – en lien avec la commission d’enquête pour mesurer et prévenir les effets de la COVID19 sur les enfants et la jeunesse que la Députée a présidé ; 
Radicalisations – en lien avec l’expérience de terrain de la Députée, la circonscription et l’Assemblée parlementaire de méditerranée dont la députée est membre ;
Le milieu associatif ;
Les remontées de terrain de la circonscription.
Relation avec les acteurs nationaux et locaux :
Relations avec le groupe parlementaire à l’Assemblée nationale ; 
Relations avec les cabinets ministériels – notamment les conseillers politiques ; 
Relations avec les acteurs du territoire – associations, collectivités, citoyens
Communication : 
Gestion des réseaux sociaux (Twitter et Facebook) et du site internet ;
Revue de presse thématique.
Administratif :
Gestion des mails ; 
Gestion de l’agenda ; 
Réponses aux sollicitations des citoyens et des interlocuteurs.
PROFIL
Rigueur, prise d’initiative et autonomie ; 
Capacités organisationnelle, rédactionnelle et d’analyse ; 
Capacité d’adaptation et esprit d’équipe ; 
Aisance à l’oral et à l’écrit ; 
Maîtrise des outils informatiques ; 
Intérêt pour l’actualité et le monde politique ; 
Connaissance des procédures parlementaires.
Conditions pratiques : poste à temps-plein, basé à l’Assemblée nationale à Paris. CDI. Rémunération selon expérience.
Pour postuler : envoyer CV et lettre de motivation à [email protected] 
Biographie de la Députée
Journaliste, présentatrice et réalisatrice de documentaires, Sandrine Mörch a réalisé de nombreux reportages sur les pays en guerre, en collaboration avec Médecins Sans Frontières, afin d’alerter l’opinion publique sur les conflits oubliés (Libéria, Rwanda, SriLanka, Kurdistan, etc.) C’est pour prendre à bras le corps toutes ces questions du quotidien et plus, sur lesquelles nous pouvons avoir une incidence directe que Sandrine Mörch s'est présentée. La société civile fourmille d’initiatives formidables, efficaces, et parfaitement adaptées au lieu où elles ont éclos que Mme Mörch s'attèle à remonter pour les valoriser, les transposer au niveau national et mieux écouter le terrain. 
Pour toute question : 06 87 05 93 90 
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karyannebeliveau · 4 years
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SÉANCE #05 : Une nouvelle peur au temps du numérique
On commence à comprendre qu’Internet est un deuxième monde et que certaines choses s’y cachent sans même savoir qu’elles existent. C’est d’ailleurs un problème puisqu’il est difficile de retracer tout ce qui s’y passe, et ce, dans l’immédiat. On est loin de la recherche intense qu’on fait lorsque notre ex se fait une nouvelle copine.
Certaines personnes tentent à tout prix d’être dans l’angle mort de toute surveillance afin de détourner le regard de leurs actes criminels. Ils ont trouvé plusieurs moyens pour y parvenir puisqu’ils étaient « conscients qu’ils pouvaient être surveillés, traqués et retrouvés par des organismes antiterroristes, ils ont [donc] migré de la surface du web jusqu’au dark web, partie cachée d’Internet accessible par des navigateurs spécialisés » (Alina, 2020 : par. 4). Les terroristes utilisent cette plateforme, entre autres, pour y faire du piratage afin d’obtenir des informations politiques importantes (Agence France-Presse, 2017 : par. 4).
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Le cyberespace y joue un rôle crucial puisqu’il soutient la rencontre d’idées, et donc, d’idées convergentes. Dans ce cas, il est plus facile de trouver des groupes de gens qui ont la même idéologie. Internet est très convoité par les djihadistes qui tentent de recruter les plus vulnérables (Ducol, 2015 : p. iii). Il est difficile de quantifier l’ampleur de cette problématique, mais on peut se rendre à l’évidence et observer qu’Internet est devenu un espace « pour les mouvements militants extrémistes indépendamment de leur orientation idéologique et de leur situation géographique » (Ducol, 2015 : p.3).
Une question qui me vient rapidement à l’esprit est : « Pourquoi tant de gens se font recruter ? Clairement, ils utilisent une méthode particulière afin de présenter les bons côtés de cette radicalisation.
Dans la thèse de Ducol, certains propos sont émis sur le sujet dont celui-ci :
“Sur Minbar et Ribaat, les appels au jihad sont incessants : les vidéos représentent des événements choquants, des enfants tués. Cela ne peut que révolter celui qui les visionne. En ce qui me concerne, cela marchait. Je ne pense pas que je serais parti faire le jihad sans ces vidéos” (Ducol, 2015 : p. 264)
Une preuve parmi tant d’autres que plusieurs peuvent être enrôlés, et ce, malgré leurs valeurs initiales.
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rad-translations · 4 years
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Le mouvement des femmes sud-coréennes: “Nous ne sommes pas des fleurs, nous sommes un feu”
ENGLISH > FRENCH
Note de la traductrice: Il y a de très nombreux liens vers des infos annexes ou des sources dans cet article, que j’ai laissé. Cependant ces liens sont en anglais. Je ne peux malheureusement pas traduire des dizaines d’articles d’un coup!
https://www.feministcurrent.com/2020/06/15/the-south-korean-womens-movement-we-are-not-flowers-we-are-a-fire/
Un reportage de Jen Izaakson et Tae Kyung Kim sur le mouvement féministe radicale qui inspire les femmes en Corée.
L’automne dernier, Jen Izaakson a voyagé en Corée du Sud pour documenter la montée du mouvement féministe radical, dans le cadre d’un groupe de travail de l'université de Cambridge, après avoir gagné une bourse de recherches. Elle a interviewé plus d’une quarantaine de femmes activistes. Elle est la co-autrice de cet article avec Tae Kyung Kim, une féministe radicale coréenne originaire de Séoul, qui vit et étudie actuellement à Berlin. Les nouvelles concernant ce mouvement féministe grandissant en Corée du Sud ont atteintes les médias occidentaux, mais les racines de ce soulèvement sont encore méconnues. Les médias mainstream occidentaux s’attardent souvent sur les aspects du féminisme sud-coréenne qui nous reflètent nos propres  accomplissement, laissant les réussites uniques des femmes coréennes et les aspects les plus radicaux du mouvements moins visibles.
En septembre, plus de quarante femmes de Corée du Sud furent interviewées dans le cadre de recherches académiques. Les résultats sont résumés dans cet article. En raison de la brièveté de ce dernier, beaucoup d’informations n’ont pas pu être présentées, mais nous avons essayé d’inclure les éléments qui démontrent au mieux l’émergence de ce moment; son contexte historique; et quelles tactiques, stratégies et formations politiques constituent le féminisme radical de Corée du Sud.
La violence masculine politise et radicalise
En 2016, le fameux “Gangnam murder” a provoqué un tollé parmi les femmes. Un homme de 34 ans nommé Kim Sung-min poignarda une femme de 23 ans (dont le nom reste interdit à la publication) jusqu’à la mort dans des toilettes mixtes (“gender neutral”) à un bar karaoké. Kim Sung-min avais attendu dans ces toilettes, autorisant plusieurs hommes à entrer et sortir avant qu’une femme n’arrive. Au tribunal, il expliqua: “Je l’ai fait car les femmes m’ont toujours ignorées”. Cette excuse est similaire à celles avancées par d’autres “incels” (involuntary celibates, célibataires involontaires) qui avaient perpétrés des meurtres violents, mais en Corée du Sud, les autorités gouvernementales ont nié explicitement les raisons misogynes de cet acte, malgré le témoignage de Kim Sung-min.
En réponse à ce meurtre, les femmes envahirent les rues hors de la station Gangnam et la zone environnante de Seoch o-dong en protestation. Beaucoup de ces femmes ne se considéraient alors pas féministes, mais la nature du meurtre et sa source misogyne les avaient politisées. En 2018, le “molka” (le fait de filmer secrètement des femmes dans des toilettes et vestiaires, ou sous leurs jupes en publique) était devenu un problème très étendu en Corée. Les interviewées m’ont raconté que c’est entre autres parce que les hommes coréens n’ont pas l’assurance d’harcèler sexuellement les femmes directement dans la rue, que par conséquent leurs tentatives d'accéder au corps des femmes sont plus “sournoises”. Même si des lois contre cette forme de voyeurisme existent en Corée du Sud, la police les appliquent rarement. Cette situation atteignit un point de basculement quand une jeune étudiante fut réprimandée pour avoir photographié un modèle homme nu à son école d’art. Selon les femmes que j’ai interviewé, l’homme quittait fréquemment la classe nu, les étudiants étant alors forcé de voir son sexe. Au bout d’un moment, une étudiante pris une photo de l’homme  durant la classe, la postant en ligne pour critiquer son comportement. Elle fut arrêtée, amenée au tribunal, emprisonnée, et forcée de présenter ses excuses à cet homme, qui disait que ces images de lui exposant publiquement ses parties génitales lui avaient causé des “dommages psychologiques”. Cette femme reçu initialement une amende de l’équivalent de 18? 000 euros, mais l’exhibitionniste insista face à la court pour que cette femme fut envoyée en prison, et elle fut détenue pendant dix mois.
Considérant l’usage par des hommes de caméras espion en toute impunité, cet incident déclencha une vague de manifestations anti-molka. Des centaines de milliers de personnes, majoritairement des jeunes femmes, se rassemblèrent, furieuses que les lois entourant le voyeurisme soient utilisées contre des femmes, et non pas les hommes. A ce jour, 360 000 femmes ont participé à des manifestations contre les caméras espion. Ces démonstrations consistent de processions très structurées, de prospectus remplis de slogans et chants politiques distribués dans la foule, et de discours sur scène animés, commençant souvent par ces chants, que les manifestantes rejoignent, qui évoluent crescendo en ce qui ressemble à des cris de guerre.
Durant certains rassemblements, des femmes vont sur scène et se font publiquement couper les cheveux; parfois aussi des collections de maquillages sont jetées cérémonieusement dans des sacs poubelle.
Un besoin de s’organiser entre femmes
Les événements réels des manifestations autour du meurtre de la station Gangnam et de l’épidémie de molka ont pris forme contre un contexte clé, le numérique. Emergeant en 2015, une guerre des mots s’est développé en ligne entre hommes et femmes. Un dispute majeure fut provoqué dans le MERS (“Middle East respiratory Syndrome”, le coronavirus du syndrome respiratoire du Myen-Orient) atteignit la Corée du Sud. Sur le “DC Inside Gallery”, un forum internet avec des millions d'utilisateurs dans le pays, des utilisateurs hommes lançèrent des discussions en désignant une femme coréenne comme le Patient Zero, affirmant qu’elle avait visité le Moyen-Orient en tant que prostituée, puis était revenue au pays, infectée. D’autres hommes rejoignirent ces discussions, écrivant des commentaires comme “Les femmes coréennes devraient mourir” et “Les femmes coréennes sont stupides et ont répandu ce virus”. En réponse, des femmes lancèrent leurs propres discussions sur le forum, exposant cette misogynie éhontée. Il fut finalement découvert que le MERS avait été apporté dans le pays par un homme, et les femmes envahirent les fils de discussions des hommes, la vérité à leurs côtés. Mais cette misogynie ne fut pas oubliée.
En réponse, les femmes créèrent Megalia, similaire à reddit, mais exempt de misogynie. Megalia devint un espace numérique dédié à la création d’une solidarité entre femmes, avec l’amitié et le second-degré comme fondation. Il fut commun pour ces femmes de s'appeler mutuellement “vulves” sur le site, en disant des choses du genre “Bravo —  tu est la vulve la plus forte!” ou “Brillante idée! Tu es un chouette vulve.”Cependant, Megalia avait des utilisateurs masculins, et de nombreux administrateurs du site étaient des hommes gays. Ces hommes soutenaient apparemment l’expression de l’expérience des femmes en matière de misogynie au début, mais quand les conversations commencèrent à discuter la misogynie des hommes gays et de la culture gay (comme le drag), des commentaires de femmes commencèrent à être supprimés.
Cette modération étouffante de la parole des femmes n’est pas surprenante pour beaucoup de féministe sur Facebook, Mumsnet et Twitter. Les femmes ont réalisées  que pour que des discussions libres et justes concernant leurs expériences de vie et la misogynie qu’elles remarquent puissent exister, elles auraient besoin d’un espace modérées par elles-mêmes, sans administrations hommes. Cet incident révéla la nécessité de s’organiser entre femmes. Les femmes désertèrent Megalia en masse, et en janvier 2016, des milliers avaient rejoint un forum en ligne appelé Womad, décrit par mes interviewées comme un espace “lesbien féministe radical”.
La prévalence stupéfiante du lesbianisme dans le mouvement sud-coréen est un de ses aspects les plus marquant et significatif. Toutes les activistes féministes auxquelles j’ai parlée pour ces 40 et plus entretiens s'identifiaient comme lesbiennes.
En Corée du Sud, les féminisme radical et le féminisme lesbien sont étroitement liés, engendrant le mouvement “4비” (4비 est prononcé similairement au “bi” français, et au “B” anglophone). 4비 est basé sur quatre règles qui orientent le mouvement féministe radical et agit comme un guide qui l’adoptent, pour perturber le patriarcat et vivre des vies plus sûres loins des hommes. Ces principes sont, globalement, ne mariez pas d’hommes, ne sortez pas avec des hommes, ne couchez pas avec des hommes, ne tombez pas enceintes. Aujourd’hui, le mouvement 4비 a un nombre estimé de 50,000 suiveuses.
Une étude de 2016 révéla que 50% de la population femme en Corée du Sud ne voit pas le mariage comme nécessaire. Les femmes ont remarqué en particulier que le mariage est une mauvaise opération, ce qui a amené le gouvernement à réagir. En réponse à des inquiétudes par rapport à l'augmentation de l'âge moyen de la population et une natalité en déclin, le gouvernement sud-coréen a commandé de nombreux feuilletons télé promouvant une vision idyllique des romances hétérosexuelles. Des télé-réalités — Heart Signal; We Got Married; Same Bed, Different Dreams; et The Return of Superman — furent également commandé pour encourager le mariage et la reproduction. Ces séries mettant généralement en scène un couple hétéro exprimant d’abord leur désir d’avoir un enfant, puis la conception, la grossesse, la naissance, chaque étape montrée positivement.
Enlever le corset
Entre 2015/2016 et 2017/2018, les femmes sud-coréennes ont dépensé 53.5 milliards de won (monnaie sud-coréenne) en moins sur les produits de beauté et la chirurgie esthétique, pour à la place investir dans les voitures, un choix pour l’indépendance plutôt que l’objectification.
Une partie de ce rejet culturel des standards de beauté fut incité par le mouvement 4비, mais aussi par “Take Off the Corset.” (Enlever le corset). Inspiré par Beauty and Misogyny (Beauté et misogynie) de Sheila Jeffreys, ce mouvement décrit l’extirpation du “corset”moderne: des pratiques de beauté comme l'épilation, le maquillage, les talons hauts, les chirurgies esthétiques, les cheveux longs, les régimes alimentaires restrictifs, etc. La Corée du Sud a une industrie de la chirurgie esthétique massive, l’intervention la plus répandue chez les femmes étant celle de la “double paupière”, une opération qui modifie les paupières afin de les faire apparaître plus “occidentales”. Comme le blanchissement de peau, cette pratique axée sur le profit naît du racisme, et peut amener des infections post-opératoires, la perte des paupières, des dommages à la vue, parfois même de la cécité.
Beaucoup d’interviewées font référence au mouvement comme un point de départ dans leur parcours vers le féminisme radical, en disant “J’ai enlevé mon corset en janvier dernier” ou “Je vis sans corset depuis maintenant deux ans”. Pour les femmes du-coréennes, le terme “backlash” est lié à Take Off the corset — cela ne signifie pas une oppression venue de l'extérieur, contre le féminisme en général (comme en Occident), mais un contrecoup personnel, où une femme finit par retourner vers la féminité. Une femme m’a dit “Ma meilleure amie et moi avons enlevés nos corset en 2017, mais depuis elle a eu un backlash, et a recommencé à porter du maquillage sous la pression de sa famille.”
Les autres slogans qui prédominent dans le mouvement tendent à tourner autour du pouvoir des femmes, de leur détermination. Un group d’interviewées a signé une carte pour moi avec certains d’entre eux, comme “Nous nous retrouverons au sommet”, “Soit ambitieuse” et “nous sommes le courage de l’une l’autre”. J’ai reconnue immédiatement ces slogans, car ils apparaissent souvent sur les profits réseaux sociaux des activistes. Un appel à l’action connu et récurrent est “Si ce n'est pas moi, qui? Et si ce n’est pas maintenant, quand?” C’est une paraphrase, empruntée à Hillel l’Ancien (Pirkei Avot 1:14), une figure babylonienne importante dans l’histoire juive.
Une fondation historique pour cette culture centrée sur la femme
Le développement du féminisme tel qu’il est en Corée du Sud est partiellement culturel et historique. Les femmes auxquelles j’ai parlé m’ont expliqué que, historiquement, il n’existait pas la culture masculine de la “chevalerie” (politesse masculine et protection sociale des femmes) comme en Occident, ce qui signifie une domination masculine avec beaucoup moins d’excuses et te prétentions. Durant le début des années 1950, les soldiers se battant dans la Guerre de Corée faisait marcher des femmes sur les zones minées avant eux pour sécuriser des chemins, et pour qu’elles couvrent les bombes qui allaient exploser de leurs corps. Il n’y a pas de honte historique autour de cette pratique. J’ai demandé, si le Titanic avait été coréen, y’aurait-il eu une règle “les femmes et les enfants d’abord?” pour les canaux de sauvetage? 
Cette question provoqua des rires et des réfutations claires. Une interviewée remarqua que l’absence de chevalerie se traduit par moins de bienveillance de la part des hommes dans la façon dont le patriarcat se déroule. A la fois, les femmes sont aussi moins tentées par le mariage car les hommes sont très clairs, avait même la cérémonie, sur l’inégalité de la situation à venir. Ce n’est pas que les Coréens oppressent davantage les femmes que les populations occidentales, c’est simplement plus manifeste et sans vergogne.
La domination des hommes étant moins dissimulée, certains interviewées avancent que cela a permis aux femmes de détecter les pièges du mariage et le la domesticité plus facilement. Ce que le mariage implique est bien plus clair.
Une autre interviewée explique que, historiquement, on attendait des femmes qu’elles travaillent dans les champs, souvent plus que les hommes. Ils étaient donc moins vu comme les pourvoyeurs de ressources matérielles que dans d’autres contextes, d’autres pays. Les femmes faisait également le travail domestique. Le bénéfice économique d’avoir un mari, même un avec un travail, était bien moindre que dans d’autres sociétés où les femmes n’avaient traditionnellement pas été autorisées à travailler, ou un accès limité au monde du travail. Historiquement, en Corée, il existait un système de classes sociales très strict, et les femmes n’avaient pas la possibilité de se marier hors de la leur, donc à accéder à une plus grande richesse matérielle, contrairement à des femmes d’autres pays. Cet avantage manquant est une raison de moins de voir le mariage comme pouvant participer à une ambition. Ces conditions historiques combinées produisent un contexte de politiques sexuelles en Corée du Sud qui expliquent qu’il soit monnaie courante pour les femmes de rejeter le mariage, le calcul bénéfices versus coûts étant plus clair. Une autre raison ayant aidé l’expansion du mouvement féministe radical est qu’il existe de l’espace -littéralement- pour lui. Les universités ouvertes uniquement aux femmes avaient émergé à travers le pays lors du siècle dernier, et la plupart des villes accueillent plusieures institutions non-mixtes femmes (certaines ont des intervenants hommes, parfois des étudiants garçons d’autres universités sont autorisés à suivre un cours sur le campus, mais il existe un couvre-feu du soir après lequel tous les hommes doivent partir). Dans les bâtiments de syndicats étudiants, les professeurs et membres de la famille hommes ne sont pas autorisés à rentrer. Ce sont des zones réservées aux femmes 24h/24h.
Certaines universités de femmes ont reçues des protestations par des masculinistes (MRAs, men’s rights activists) brandissant des pancartes avec des slogans comme “Femmes, abandonnez vos sacs à main de luxe!”. Il semblerait que le féminisme s’est développé si loin des hommes en Corée qu’ils ne sont pas tout à fait sûre de ce que ces féministes demandent...Ironiquement, les MRA appellent les femmes à arrêter de gâcher leurs argent sur des accessoires féminins onéreux. Pendant ce temps, le mouvement féministe radical encourage à boycotter tout business qui utilise du marketing sexiste, appelant les femmes à ne consommer que dans des restaurants, bars, et boutiques tenues par des femmes, pour le l’argent des femmes aillent dans les poches d’autres femmes.
Même si ces universités féminines ont émergées à partir d’un sentiment chrétien qu’il était inapproprié pour des dames non-mariées de fréquenter des hommes, elles ont procuré un terrain fertile pour l’émergence du féminisme. Nombre de ces campus sont entourés par des rues fréquentées majoritairement par des femmes, ces femmes occupant également les boutiques et cafés environnants. En raison de cette norme culturelle, la plupart des villes ont au moins un, parfois plus, bars non-mixte femme? (La Corée du Sud n’a pas encore été capturée par les politiques de l'identité de genre, ce signifie donc que ces lieux sont véritablement pour les femmes, les “femelles”).
La marginalisation inspire l’organisation politique
Le mouvement 4비 et le idées du féminisme radical se sont répandues dans la Corée du Sud en long et en travers durant la dernières cinq années, s’implantant dans différentes villes et cités, malgré les différence de culture et de politiques. Daegu, la la quatrième plus grande ville, existe en contraste saisissant de la capitale, Séoul. Daegu est sans doute la ville la plus conservatrice en Corée du Sud, et seulement trois sur sept personnes y sont des femmes, en raison le l’avortement sélectif. A Daegu, les fils sont si désirés que si une famille à deux filles de suite, la seconde recevra sans doute un nom signifiant globalement “Espérant un fils” ou “Un fils ensuite, s’il vous plaît”. Les hommes surpassant en nombre les femmes, dans un ratio quatre hommes pour trois femme, les politiques sexuelles suivent. Les femmes vivant à Daegu m’ont expliqué que, pendant que les femmes à Séoul peuvent considérer appeler la police pour signaler des violences domestiques, les femmes à Daegu craignent que cette même police soutienne le camp de leur agresseur, peut-être même en continuant la violence contre elles. Malgré cela, les femmes de Daegu sont résolues. Elles annoncent leur refus de porter du maquillage, ce choix se traduisant quasiment certainement en absence d’emploi. La ville est plus pauvre que ses voisins Busan, et Séoul au Nord, pourtant la façon dont les féministes de Daegu approchent le problème du chômage lié au refus de la féminité en s’organisant. Elles forment des “cartels” féminins, joignant leurs ressources, vivant ensemble dans des logements moins abordables, et en faisant campagne collectivement pour atteindre de nouvelles femmes. Ces “cartels” m’ont été décrits comme des groupes organisées, mais avec des structures ouvertes, flexibles, focalisés sur la diffusion. Cela contraste avec ce que nous pouvons voir en Occident, où le féminisme radical tends à prospérer à travers des petits groupes d’amies/d’amantes opérant ensemble en tant que réseau privé, plutôt que de s’organiser autour d’alliances politiques, en recrutant et faisant campagne publiquement.
La Corée du Sud à le plus large écart de rémunération entre les sexes de tous les pays de l’OCDE (les 37 pays les plus riches) dans le monde (en fonction du PIB), les femmes gagnant en moyen un tiers de moins que les hommes.
Pendant que les féministes occidentales qui ont des emplois, de la propriété, et des famille qui les soutiennent, disent qu’elle ne peuvent pas être ouvertement féministes radicales par peur de précarité financière ou de représailles, les femmes de Daegu — dont le revenu est précaire, qui vivent dans une société bien plus dominée par des hommes, persistent. L’expérience de la rencontre de ces féministes de Daegu a mis l’emphase sur le fait que l’insécurité sociale et économique ne devrait pas retenir notre volonté de se prononcer sur des questions féministes. Peut-être même que le statut économique de ces féministes radicales occidentales -qui ont plus à perdre (carrière professionnelles, réputation statuts, argent)- encourage leur anonymat en ligne et dans la vie publique.
En Corée du Sud, les lois actuelles autorisent une femme à avorter seulement si elle à le consentement d’un parent homme ou de son compagnon/mari/Partenaire. Si une femme réussit à obtenir un avortement sans la permission d’un homme (en avortant à l’étranger ou en ayant un ami se présenter comme son compagnon, par exemple), elle risque un procès, l’emprisonnement ou une amende tournant autour des 2000 dollars. Les féministes ont combattu ardemment cet loi et, en avril, La Cour Constitutionnelle de la Corée du Sud a statué sur cette loi présentant l’avortement comme un crime, en la déclarant inconstitutionnelle. La Cour a donné au Parlement jusqu’à fin 2020 pour implémenter la nouvelle loi, ce qui est une victoire évidente pour le mouvement.
En février se formait le Parti politique des femmes, gagnant 8000 membres en Mars - un nombre qui a à présent grimpé à 10,000. Le parti souhaite représenter les intérêts de toutes les générations, et a donc cinq dirigeantes. Chacune d’entre elles est d’une décennie différente: une adolescente, puis une femme ayant la vingtaine, trentaine, quarantaine, et cinquantaine. 
Malgré l’accumulation de plus de 200,000 votes, le parti n’a pas pu gagner de sièges. Cependant le Parti des Femmes jouit d’un grand soutien, particulièrement de la part des jeunes femmes, qui, contrairement à l’Occident, sont les plus grosses adeptes du féminisme radical. On estime que 60, 000 jeunes filles auraient pu/voulu voter pour le Parti des Femmes, si elles avaient plus de 18 ans.
Changer la langue pour changer la culture
En réponse à ces avancées féministes récentes, les masculinistes Sud-coréens qui opposent le mouvement ont changé de stratégie, et ont commencé à proclamer qu’ils désirent simplement “l’égalité” contrairement aux féministes radicales, qu’ils dépeignent comme souhaitant une exclusion “violente” et des privilèges. Cette adoption de la rhétorique “libérales” (au sens américain du terme, libéral désigne généralement une personne de gauche soutenant les mouvements sociaux du féminisme, de l’anti-racisme, etc…) est remarquablement similaire à celle qu’utilisent les trans activistes en Occident, qui opposent la priorisation des femmes dans le féminisme. Les hommes de la Corée du Sud sont relativement organisés et mènent parfois des actions. Jae-gi, un homme ayant créé un site masculiniste, a sauté d’un pont pour démontrer la situation critique des hommes à cause du féminisme. Il s’empala involontairement l’anus sur une pointe sous l’eau et en mourut. Jae-gi est depuis devenu un verbe exprimant le suicide masculin, les féministes répliquant parfois au masculinistes “va te faire Jae-gi”, ce qui voudrait dire “va te faire foutre et mourir.” Cela peut sembler sévère, mais c’est un exemple de “réflection” (“mirroring” dans l’article original), une tactique d'inversion linguistiques et de jeux de mots uniquement possibles dans la langue coréenne utilisée par les femmes. La création de verbes comme “Jae-gi” est une réponse directe à la violence physique et verbale que les femmes subissent dans la vraie vie et en ligne par les mains et les bouches des hommes. Avec plus d’un million de mots, le vocabulaire coréen est deux fois plus large que celui de l’anglais. Les règles grammaticales coréennes permettent facilement la création de néologismes et l’exposition de la façon dont la langue est utilisée pour réprimer les femmes. Le mot “parents’ en Coréen est “부모님”(bu-mo-nim), “bu” signifiant père et “mo” mère. Le père est en premier car considéré plus important. Les féministes coréennes ont remplacé le terme par “모부님”(mo-bu-nim) inversant l’ordre afin que “mère” passe en premier. Le mot pour “poussette” est “유모차”(yu-mo-cha), “yu” pour enfant, “mo” pour mère, et “cha” pour fauteuil roulant, ce qui communique l’idée que s’occuper des enfants est réservée aux mères. Les féministes ont transformé le mot en “유아차” (yu-ah-cha), yu-ah se traduisant par petit enfant, ce qui, le mot mère enlevé, veut maintenant dire “le fauteuil foulant d’un petit enfant” (similaire au terme anglais “pram”). Des ajustements comme ceux-ci sont possibles pour de très nombreux mots, autorisant le bouleversement des définitions.
Le terme “6.9” (littéralement les chiffres 6 et 9) sont un autre exemple de femmes reflétant, repoussant le message d’une culture qui attribue de la valeur aux femmes selon leur physique. “6.9” réfère à la taille moyenne en centimètre du pénis d’un homme coréen. User de terme sur les réseaux sociaux, ou en répondant à des débats avec des hommes est un moyen pour les femmes de faire honte aux hommes comme eux le font lorsqu’ils discutent de la taille des seins ou d’autres parties du corps des femmes. Cela sert aussi à rabaisser le “pouvoir” que des hommes pensent avoir en raison de leur pénis. Malheureusement, il y a aussi de nouvelles additions misogynes à la langue, grâce à des communautés en ligne comme ILBE, où des hommes partagent des photos nues de femme de leur famille pour amasser des likes et de l’importance sociale. Les utilisateurs ont fait naître des expressions comme “Les femmes devraient être tapées tous les trois jours, comme le poisson séché, pour les rendre plus délicieuses” ou “Mettez une ampoule dans un vagin et cassez-le” qui sont depuis rentrée dans la langue courante.
Ce genre d’expressions sont considérées banales en Corée du Sud, ce qui pousse les jeunes féministes coréennes à développer un nouveau langage en réponse, en redéfinissant des termes anciennement sexistes. Les féministes radicales réemploient stratégiquement le terme “féminin” pour désigner des femmes fortes, puissantes, ambitieuses. Elles redéfinissent également “masculin” pour laisser entendre la jalousie, la minceur, la jeunesse, et l’envie de se parer d’accessoires. Ce “mirroring” rappelle aux gens la quantité de termes sexistes qu’ils utilisent quotidiennement sans même y prêter attention, mais permets aussi d'engendrer un rejet des expressions sadistes utilisées habituellement contre les femmes, en les renversant à travers l’humour. La “féminité” redéfinit, les femmes coréennes aspirent à incarner des caractéristiques comme la force, l’excellence, la concentration sur le développement de soi pour atteindre ses propres ambitions. Le mirroring” est une reprise de la langue par les femmes, et donc du contrôle tenu par les hommes.
Un modèle pour l’Occident
Le mouvement féministe sud-coréen s’est développé à partir d’un climat particulièrement misogyne, comparé à l’Occident, mais qu combiné à de meilleures opportunités d’organisation politique, a créé une situation dans laquelle l’action radicale était à la fois nécessaire et viable. Cette contradiction unique de circonstances a produit les conditions sociales dans laquelle l’action radicale des femmes était à la fois possible et urgent. Il n’y a pas d’harmonie parfaite dans le mouvement féministe sud-coréen, mais ce qui le distingue de l’Occident est que les divergences sont discutées — pas juste en ligne, mais aussi en vrai. Le débat direct n’est pas considéré comme une force destructive qu’il faut éviter à tout pris, mais comme une part nécessaire de la politique. Les femmes occidentales peuvent apprendre énormément de leurs soeurs coréennes: leur capacité à s’organiser collectivement, leur focalisation cruciale sur la politique, leur inventivité, leur ingénuité, et, peut-être l’aspect le plus fondamental, leur habitude d’amener la politique dans la rue.
Tae Kyung Kim est une étudiante à l’Université des femmes de Sungshin. Suivez la sur Instagram ou contactez-là par mail sur [email protected].
Jen Izaakson est une candidate au doctorat CRMEP. Suivez-là sur Instagram où envoyez-lui un email à [email protected]. - - -
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grismasse · 4 years
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Liste de contenus de chez nous à binger en confinement (p.1)
J’ai juste envie de vous partager des contenus québécois et canadiens que j’aime de tout mon coeur et mon âme. Peut-être que y en a que vous connaissez, mais sinon vous ne savez pas ce que vous manquez Je suis vraiment dans un mood de documentaires, alors c’est ça. Je ne vais mettre que des trucs accessibles gratuitement sur les internets. 1) T’es où, Youssef?
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“ La page du Journal de Montréal apparaît sur son écran. Les yeux de Raed se fixent sur cette manchette : «Les autorités s’intéressent à la disparition de trois jeunes Québécois musulmans.» Puis son cœur s’arrête. Une photo. Un visage qu’il connaît très bien. “(x)
Raed Hammoud, un jeune documentariste québécois d’origine libanaise, apprend qu’un de ses amis de jeunesse est parti en Syrie pour rejoindre Daech. Il décide d’essayer de comprendre comment un p’tit gars ben fin et ben normal avec qui il est allé au Cegep à Trois-Rivières a pu en arriver là.
Il “veut savoir ce qui prédisposait son ami à cette dérive, qui il a rencontré, ce qu’on lui a dit, comment on lui a permis de rejoindre le groupe armé État Islamique. Surtout, il veut savoir… T’es où, Youssef? “
 À regarder, ici : https://tesouyoussef.telequebec.tv/documentaire
J’aime d’amour tout ce que fait Raed Hammoud et je me retiens de peine et de misère de vous faire une dissertation de 20 pages sur T’es où,Youssef?, mais regardez-le. Il vient tout juste de sortir une suite d’ailleurs, “Les poussières de Daech”, que j’ai tellement hâte de voir.
2) Lac Mégantic : La Dernière nuit
Un train de pétrole brut déraille et fonce à toute vitesse dans le centre-ville de Lac-Mégantic. 47 personnes sont tuées dans l’explosion.
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Tous les Québécois connaissent au moins vaguement l’histoire, mais ce “récit numérique” de Radio-Canada, raconté sous forme de B.D, c’est autre chose. Le travail journalistique, le travail artistique et la qualité de l’écriture me font brâiller.
À lire, ici: https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/891/bande-dessinee-lac-megantic-la-derniere-nuit
3) La bombe
Les mêmes réals. qui ont travaillé sur T’es où Youssef s’intéressent à une autre sorte de radicalisation : l’extrême droite au Québec. Pas neuf, mais toujours pertinent.
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Cette fois, la personne qui porte le récit, c’est Maxime Fiset. Un ex-néo-nazi, qui travaille maintenant pour le centre de prévention de la radicalisation. Il revient sur son passé, pour “ mieux comprendre la tangente xénophobe que le mouvement nationaliste identitaire québécois a récemment pris “.
Dérangeant, enrageant, important.
À regarder, ici : https://labombe.telequebec.tv/
4) J’aime Hydro
Le nom vous dit probablement quelque chose. C’est une “enquête théâtrâle sur Hydro-Québec”. Une série de pièces de théâtre que je n’ai pas vue au théâtre, mais que j’ai écoutée sous forme de balado.
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Ok, je sais, le concept vous rend peut-être sceptique, mais faites-moi donc confiance. C’est drôle, ça m’a appris des choses et ça m’a fait vivre des émotions. Balado à écouter ici : https://porteparole.org/fr/balados/jaime-hydro ou sur la plupart des apps de podcasts. Je vais faire la partie 2 bientôt. Je prends les suggestions!
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claudehenrion · 5 years
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Un immense danger qui émerge : l'extrême gauche virale
  On entend parler, depuis peu, de l'existence de menaces violentes (et réelles) exercées sur des médias, des auteurs, des intellectuels ou des animateurs de radio par des groupuscules dont, en gros, personne ne sait trop rien, mais qui de manière surprenante, obtiennent des résultats inattendus : leur ’‘modus operandi’’ est vicieux mais efficace : “si vous faites (ou ne faites pas) ceci ou cela, on vous dénonce publiquement comme agent transmetteur d'idées interdites : une partie de vos annonceurs aura honte de suivre quelqu'un d'aussi répugnant que celui qui etc….”. Ce qui est incroyable, c'est que des couards et des minables se laissent avoir. 
  Cette technique est utilisée par un mouvement venu dAmérique que l'on désigne parfois sous le nom  incompréhensible de “Sleeping Giants” (= Les Géants endormis). Initialement créé pour attaquer Trump, et (donc) financé par quelques milliardaires démocrates illuminés, qui se croient de Gauche ou rêveraient de pouvoir l'être (mais ils sont plus caviar que “de Gauche” !), ce collectif, qui s'inspire de la très gauchiste, très riche et très malfaisante “Fabian Society”, a débarqué en France en 2017, mais en se radicalisant : rive gauche (!), il se sent à l’extrême gauche, et son objectif est donc de détruire tout ce qui gêne l’expansion de cette idéologie mortifère.  Et si aux États-Unis, la cible est d'abord et avant tout Donald Trump, en France, c’est les médias de droite, les penseurs de droite, les gens de droite, et tout et n'importe qui ou quoi pouvant avoir le plus léger tropisme à droite.
  Officiellement, c'est “un collectif de militants qui agissent sur les réseaux sociaux, avec comme objectif théorique ’‘la lutte contre le financement des discours de haine sur internet et dans les médias”… alors que, en fait de générateurs de haine, il est difficile de faire mieux, ou pire, qu'eux !).  Leur mode d'action déclaré est l'interpellation sur les réseaux sociaux des annonceurs dont les publicités apparaissent dans des médias classés par eux à droite ou dans des émissions relayant des discours jugés (par eux, aussi) racistes ou sexistes. En réalité, ils ne sont rien d'autre qu'un vecteur de propagation des idées de ce courant de non-pensée dit “politiquement correct”, qui n'est célèbre que par le mal qu'il fait partout où sévissent ses sectateurs : cette manière de voir les choses rejoint dans la bêtise et la violence écologisme, égalitarisme, antispécisme végan, laïcisme… et autres idioties démoniaques qui pourrissent la vie des occidentaux normaux.
  La “succursale’’ française de ces Sleeping Giants est apparue le 17 février 2017, en attaquant deux sites qui ne partagent pas ses idées destructrices : le site d'information généraliste Boulevard Voltaire, fondé par Dominique Jamet et Robert Ménard, et le blog bretonnant Breiz atao deBoris Le Lay, qui a depuis été déréférencé par Google. Cette menace a coûté à ces deux sites certains de leurs annonceurs, terrifiés sans doute à l'idée de perdre leur clientèle bobo, sensible à ces contre-vérités. Par exemple, en octobre 2019, le groupe Ferrero a cédé à ce chantage en retirant Nutella des annonceurs qui soutenaient l'émission “Zemmour et Naulleau”..Autre exemple : le 2 décembre 2019, ces Sleeping Giants, pas si endormis que ça, ont lancé une action d’envergure contre l'hebdomadaire Valeurs actuelles, et la Maaf, la Maif, Groupama, PSA, Nutella et Ferrero (encore eux ! Ils sont irrécupérables !), et d'autres ont cédé à ce honteux chantage. Quelle honte !
  Je ne saurais trop encourager les lecteurs de ce Blog à rayer ces marques de leur liste de ’'maisons sérieuses” et à le faire savoir autour d'eux : se soumettre au chantage de ces terroristes serait un premier abandon, sans doute irrattrapable… car de proche en proche, on voit depuis peu des gangsters gauchistes profiter du désordre ambiant (j'allais écrire “institutionnel”!) pour mettre la France à feu et à sang, ce dont nos ennemis mortels, les djihadistes, se frottent les mains : ils n'ont même plus à se donner du mal ou à prendre des risques : des hordes sauvages de ces idiots utiles chers à Lénine se chargent de foutre en l'air tout le magnifique édifice bâti, arrangé et perfectionné lentement et avec amour, compétence, cohérence et succès par des générations aujourd'hui qualifiées de “criminels contre l'Histoire” par un pouvoir qui est lui-même défaillant à … nous en faire mourir ! 
  Mais Valeurs Actuelles, l'un des seuls médias qui vit sans la fausse générosité intéressée de l'Etat-nounou, a intelligemment répliqué à cette violence jusque là inconnue en créant un “mur de la honte” (mais un vrai, lui, pas l'horreur éponyme des gauchos dits “syndicat de la magistrature”) où sont répertoriées les marques qui céderaient à ce chantage mortifère. Sur ce mur de la honte, on trouve également les noms des pleutres qui ont fui Boulevard Voltaire. L'encouragement à ce que tous les lecteurs de ces titres s'interdisent tout achat en provenance de ces marques a immédiatement fait revenir dans le droit chemin quelques minables. Par exemple, Red by SFR (ex- Virgin Mobile et Omea Telecom) ou Frichti ont renoncé à boycotter Valeurs actuelles. Hyundai et Oney (Banque en ligne) devraient suivre.
  Il convient de préciser que ces méthodes critiquables ont donné naissance à quelques émules venues de la Gauche la plus radicale, qui ont fait boycotter Christiane Agazynski, Alain Finkelkraut, et bien entendu Eric Zemmour, cible favorite de tous les malfaisants du pays (NDLR : faut-il qu'il dise des choses vraies, pour faire si peur aux déviants !). Cerise empoisonnée sur ce gâteau (empoisonné aussi) : une représentation des “Suppliantes” d’Eschyle a été interdite à la Sorbonne (qu'on croyait un temple de la liberté intellectuelle), pour cause de “racisme’' par ces cuistres intrinsèquement malfaisants ! On se demande...
  Dans le monde qui se prétend intellectuel, et mises à part les victimes de ce chantage sans objet, seul le philosophe Yves Michaud a eu le courage de prendre position. Et pour lui, les sections des Sleeping Giants sont un ”fascisme de gauche’’ dont il dénonce l'impérialisme donneur de leçon, le sectarisme militant, et la bassesse qui se cache derrière un collectif anonyme. Et, déplorant la lâcheté ambiante, il considère que chacune de leurs actions doit faire l'objet de poursuites, en utilisant à plein les très lourdes peines que prévoit le “délit de dénigrement”.
.  Pour les autres citoyens, qui ne sont pas encore entrés dans l’œil de ce cyclone (mais rien ne permet de penser que, bientôt, le moindre dérapage public ou privé qui risquerait de porter atteinte à la marche “triomphale (?)”  de cette pathologie mortelle pour notre civilisation ne sera pas “puni” sur les réseaux sociaux…. en attendant mieux), une vigilance permanente est en train de devenir un devoir sacré : personne ne doit risquer de pouvoir dire “nous ne savions pas’' !
H-Cl.
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gauchedecombat · 7 years
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Encore un "déséquilibré"... #Oupas #Terrorisme de souche #Lorraine
Encore un “déséquilibré”… #Oupas #Terrorisme de souche #Lorraine
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Pendant que le débat fait rage pour savoir comment distinguer un vrai terroriste d’un vrai malade psychique, qu’il conviendrait de ficher selon notre bon ministre de l’intérieur,en transformant le personnel soignant en fonctionnaires de police, … et que de  l’extrême droite jusqu’au vallsisme on préfère donc railler la notion de “déséquilibré” qui dissimulerait sournoisement selon cette clique là…
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