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#reboisement
nappilla · 1 year
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Arborer ou ne pas arborer ?
L’une des “solutions” souvent évoquées pour lutter contre le changement climatique consiste à planter davantage d’arbres, ce que l’on appelle également le boisement (planter des arbres dans des zones qui n’étaient pas boisées récemment) ou le reboisement (planter des arbres ou permettre à des arbres de repousser dans des zones qui étaient boisées récemment). Les gouvernements et les…
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meganval · 1 year
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Journée mondiale des zones humides : la mise en terre de plants couronne les activités de la célébration
À l’instar de plusieurs pays, le Bénin n’est pas resté en marge de la célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH), hier, jeudi 02 février 2023 dans la commune de Ouidah. Portée sur le thème « Il faut restaurer les zones humides », elle est célébrée par l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE). Née de la signature de la Convention sur les zones humides intervenue le 02…
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Ce fut à nouveau l’effervescence sur le Puech Lachet aujourd’hui, lors d’une matinée de plantation ouverte à tous les généracois et aux mécènes du projet de “renaissance” de la forêt communale incendiée au cours de l’été 2019. #reboisement #forêtmediterranéenne #feudeforet #generac #gard #plantation #onf (à Generac (Gard)) https://www.instagram.com/p/Clbj88OMMBw/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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esidwaya · 2 years
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Rotary club Ouaga Savane : 1000 plants épineux pour protéger le golf club de Ouagadougou
Rotary club Ouaga Savane : 1000 plants épineux pour protéger le golf club de Ouagadougou
Pour contribuer à la protection de l’environnement, le Rotary club Ouaga Savane a encore organisé une journée de reboisement. Les rotariens ont reverdi, pour le protéger, avec 1000 plants épineux le golfe club de Balkuy. En plus de soutenir les personnes démunies au Burkina Faso, le Rotary club Ouaga Savane est également engagé dans la protection de l’environnement à travers des reboisements. Le…
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portail-de-provence · 2 years
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Il est temps de bombarder la Provence !
Il est temps de bombarder la Provence !
Pas de Panique ! Les bombes de graines semblent devenir la préférence d’acteurs de la reforestation mondiale. Dans la forêt de Nyakweri, qui jouxte la célèbre réserve animalière du Masai Mara, dans le sud-ouest du Kenya, il n’a fallu qu’une poignée de minutes aux huit rangers de l’ONG Mara Elephant Project pour disperser dans cette clairière quelque 22000 «bombes à graines». «C’est très…
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elhadjlirwane · 2 years
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Conakry: la campagne de reboisement lancée dans la forêt de Kakimbo
Conakry: la campagne de reboisement lancée dans la forêt de Kakimbo
La campagne de reboisement 2022 a été lancé officiellement ce vendredi 19 août, dans la forêt de Kakimbo située dans la commune de Ratoma, par le Ministre des affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger. L’action vise à planter au moins un arbre pour participer à l’atténuation et l’adaptation du climat en Guinée. Selon Dr Morissanda Kouyaté, il n’ y a pas un sujet plus fédérateur, un…
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actualiteenguinee · 2 years
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Conakry: la campagne de reboisement lancée dans la forêt de Kakimbo
Conakry: la campagne de reboisement lancée dans la forêt de Kakimbo
La campagne de reboisement 2022 a été lancé officiellement ce vendredi 19 août, dans la forêt de Kakimbo située dans la commune de Ratoma, par le Ministre des affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger. L’action vise à planter au moins un arbre pour participer à l’atténuation et l’adaptation du climat en Guinée. Selon Dr Morissanda Kouyaté, il n’ y a pas un sujet plus fédérateur, un…
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satinea · 2 years
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(...)« Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. […] Il n’est de vrai que l’amitié et l’amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses. […]À vous autres, mes amis de l’ici-bas, face à ce qui m’arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu’un histrion, qu’un batteur de planches, qu’un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui : Je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers. »
Julos Beaucarne
&
[patrimoine en devenir - Maison Pimpel dite « du pain d’epices » - Belvoir]
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geantactu · 20 days
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Kinshasa : Félix Antoine Tshisekedi ira a Brazzaville pour une conférence internationale.
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a reçu ce samedi 1er juin 2024, une invitation officielle de son homologue de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour participer à une conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement. La ministre congolaise de l’Économie forestière, Mme Rosalie Matondo, a été porteuse de cette invitation et a…
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11 mai : en Mongolie, on plante des arbres
La forêt, en Mongolie, a presque disparu. Elle ne représente plus que 6,5% de la surface du pays et n’a guère été protégée jusqu’à ces dernières années. Pour renverser la tendance, le président de la Mongolie Khurelsukh Ukhnaa a lancé en 2021 le programme ambitieux de planter « un milliard d’arbres » qui a démarré en 2022. La préoccupation existait déjà puisque c’est en 2010, qu’a été créée une Journée nationale de la plantation d'arbres (Монгол Улсад мод тарих үндэсний өдөр) qui a lieu chaque année. Depuis cette date, toutefois, on s’est contenté, d’une quarantaine de jeunes arbres.
En 2024, l’ambition sera plus importante, on a préparé 60 millions de plants de jeunes arbres. Car la Journée nationale annuelle de la plantation d'arbres est organisée du 11 au 31 mai 2024, sous la forme d'une campagne d'un mois. 2024, le 11 mai, marque le 100e anniversaire de la création de l'industrie forestière moderne en Mongolie. Mais des efforts plus ambitieux pour lutter contre la désertification se sont finalement heurtés à la nécessité d'augmenter les revenus (environ 28,5 % des 3,2 millions d'habitants de Mongolie vivent en dessous du seuil de pauvreté, selon l'Office national des statistiques de Mongolie) et il est peu probable que les mesures de soutien existantes les incitent à mettre l'environnement en danger. au-dessus de leur qualité de vie. Beaucoup, dans ce pays au climat rigoureux, se chauffent encore au bois. La négligence des semis et la plantation par des personnes non qualifiées sont courantes en Mongolie.
Parmi les principaux projets actuels : le reboisement de la montagne Bayanzurkh, à l'est d'Oulan-Bator, avec 13 000 arbres soigneusement plantés et entretenus. La montagne sacrée était presque entièrement boisée d'espèces d'arbres naturelles (mélèze) jusqu'en 1989. Au cours de la croissance de la ville d'Oulan-Bator et de l'utilisation accrue des ressources, elle a été défrichée par de massifs déplacements de bétail et des incendies de forêt, fréquents en Mongolie, qui empêche reboisement naturel.
En Mongolie, les forêts boréales de conifères de Sibérie s'étendent sur le nord du pays. Le mélèze est l'espèce d'arbre qui caractérise le paysage avec le pin, le bouleau et le peuplier.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 11 mai 2024
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omagazineparis · 2 months
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Stratégies de lutte contre le déclin de la biodiversité
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La chute de la biodiversité est une crise mondiale qui retient de plus en plus l'attention. Les gouvernements du monde entier mettent en œuvre des mesures stratégiques pour répondre à ce problème urgent. Cet article offre un examen approfondi des stratégies que le gouvernement français, en particulier, met en œuvre pour lutter contre le déclin de la biodiversité. La discussion englobe divers facteurs tels que l'urbanisation, le changement climatique, l'extinction des espèces, la restauration écologique et le développement durable. L'urgence de la perte de biodiversité La diminution de la biodiversité est devenue une préoccupation mondiale pressante, avec des taux d'extinction d'espèces qui montent en flèche au-delà des niveaux naturels en raison des activités humaines. L'extinction des espèces et la perte de biodiversité peuvent déstabiliser les écosystèmes, perturber les chaînes alimentaires et menacer les moyens de subsistance humains. Le changement climatique, la destruction de l'habitat, la surexploitation des espèces, la pollution et les espèces invasives comptent parmi les principales causes de la perte de biodiversité. L'action gouvernementale face au déclin de la biodiversité En réponse à la crise, les gouvernements du monde entier prennent des mesures pour prévenir la perte de biodiversité. Le gouvernement français, par exemple, met en œuvre une série de stratégies pour lutter contre l'effondrement de la biodiversité, qui comprennent la protection des écosystèmes, le développement durable et la restauration des habitats endommagés. La protection des écosystèmes La première ligne de défense contre la perte de biodiversité est la protection des écosystèmes existants. Cela comprend la mise en place d'aires protégées, telles que les parcs nationaux et les réserves de faune, et l'application stricte de réglementations contre les activités illégales comme le braconnage et la déforestation. A lire également : Le besoin de plus en plus grandissant d’experts en développement durable Le développement durable Le développement durable est une part cruciale de la stratégie gouvernementale contre la perte de biodiversité. Il s'agit de promouvoir un développement économique qui répond aux besoins de la génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Cela comprend des initiatives telles que la promotion de l'agriculture et de la foresterie durables, la réduction de la pollution et l'encouragement à l'utilisation de sources d'énergie renouvelables. La restauration écologique La restauration des écosystèmes endommagés est une autre stratégie clé dans la lutte contre la perte de biodiversité. Cela comprend des activités telles que le reboisement, la réintroduction d'espèces indigènes dans leurs habitats naturels et la réhabilitation des terres dégradées. Le rôle de l'urbanisation dans le déclin de la biodiversité L'urbanisation est l'une des principales causes de la perte de biodiversité. L'expansion des villes et des bourgs entraîne souvent la destruction des habitats naturels, résultant en la disparition ou l'extinction de nombreuses espèces. En réponse à cela, le gouvernement met en œuvre des stratégies d'urbanisme visant à minimiser les impacts négatifs de l'urbanisation sur la biodiversité. Le changement climatique et le déclin de la biodiversité Le changement climatique est un autre facteur important contribuant à la perte de biodiversité. Les changements de température et de précipitations peuvent perturber les écosystèmes et conduire à l'extinction des espèces. Pour y remédier, le gouvernement met en œuvre des mesures pour atténuer le changement climatique, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la promotion de l'utilisation d'énergies renouvelables. La perte de la biodiversité est une problématique complexe qui nécessite des solutions complètes et stratégiques. L'approche du gouvernement français, qui inclut la protection des écosystèmes, le développement durable et la restauration écologique, offre un modèle prometteur que d'autres pays pourraient suivre. Cependant, le succès de ces stratégies dépendra finalement des efforts collectifs des gouvernements, des entreprises et des individus dans le monde entier. La lutte contre la perte de biodiversité n'est pas seulement une question de préservation de la beauté et de la diversité du monde naturel, mais aussi une question de garantie de notre propre survie. Après tout, les humains font partie de la biodiversité que nous nous efforçons de protéger, et notre sort est inextricablement lié à celui des autres espèces avec lesquelles nous partageons cette planète. Ainsi, l'effort pour lutter contre l'effondrement de la biodiversité est un enjeu crucial que nous devons tous entreprendre pour le bien de notre avenir commun. Read the full article
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meganval · 2 years
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Projet Adapt-WAP: Agriculteurs et éleveurs de l'Alibori mieux aguerris sur le reboisement et la régénération naturelle assistée
Projet Adapt-WAP: Agriculteurs et éleveurs de l’Alibori mieux aguerris sur le reboisement et la régénération naturelle assistée
Démarrée le 04 Octobre à Kandi, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la régénération naturelle assistée dans la zone riveraine au Parc W-Bénin s’est achevée ce vendredi 07 Octobre 2022. Elle s’inscrivait dans le cadre du projet Adapt-WAP et organisée au profit des agriculteurs et éleveurs des communes riveraines du Parc W-Bénin. L’objectif est de renforcer leurs capacités…
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blimmo · 3 months
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Ça y est les Partenaires du secteur Aylmer lancent leur campagne de reboisement « Adopte ton arbre – Ensemble, pour Aylmer! »C’est…
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esidwaya · 2 years
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Reboisement : Encore des efforts
Reboisement : Encore des efforts
Cette année encore, on a planté des arbres ! Oui, des milliers d’arbres à l’occasion de la IVe édition de la Journée nationale de l’arbre, le 6 août 2022, sous le thème, «Arbre, facteur de solidarité et de résilience ». Tout en lançant le défi de faire mieux que les autres années, de planter 900 mille arbres en un jour et d’améliorer le taux de survie des plants, le gouvernement a placé les…
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cecilehitier · 3 months
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Graviers vivants 1/3
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À plusieurs occasions récemment, j’ai croisé la thématique du « vivant », ce concept en construction qui interroge la place et les relations de l’humain dans / avec son milieu de vie et ce qui le compose.
www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/22/le-vivant-un-concept-qui-gagne-en-popularite-dans-la-philosophie-et-les-combats-ecologiques_6095554_3232.html
Ainsi que le décrit cet article du Monde en 2021, ce concept permet de [sortir du dualisme entre la nature et la culture. » …, de « rompre avec « l’environnement », « le sauvage » ou « la nature » dont l’usage suppose une extériorité de l’homme par rapport à son écosystème.]
Toujours selon l’article, [La nature n’est plus un décor, un réservoir de richesses, une aire de repos ou un terrain de jeu. Avec ces nouvelles ontologies qui ne séparent plus la nature de la culture, les « non-humains » (plantes, animaux, fleuves, etc.) ne sont plus des choses ou des objets, mais des êtres qui importent, et doivent être mieux pris en compte par le politique, comme par le droit.]
Cette conception met en avant l’infinité et l’interdépendance des liens qui composent ce « vivant » et lui permettent de se réaliser – soit de vivre - ainsi que les impacts de leur modification ou de leur rupture.
À Die, la présentation « Voyage d’un gravier - des sources de la Drôme à la mer » du géographe et naturaliste Jean-Louis Michelot révèle les millions d’années de formation de ces liens à partir d’un « simple » caillou, de sa provenance géologique puis son trajet dans le lit du Rhône, le rôle des gravières dans la composition des paysages et le fonctionnement et des écosystèmes du fleuve, mais aussi les pressions et les empêchements dans la formation des gravières, des campagnes de reboisement intensif stoppant l’érosion au corsetage du fleuve comme « escalier hydraulique » pour les besoins de production énergétique, d’irrigation, de la maitrise d’un axe de transport et de contrôles de crues.
Ce voyage convie les champs scientifiques, culturels, sociaux et économiques, et rejoint l’enquête d’un autre article du Monde – de la série Adaptation – retraçant l’évolution et le développement de la gestion du Rhône mais aussi les visions et combats qui les sous-tendent et qui semblent irréconciliables : la défense de l’environnement et de la biodiversité face au développement de l’agriculture et ses besoins d’irrigation, à la promotion de source d’énergie décarbonée, ou encore la conception de « laisser la nature reprendre ses droits » face à celle de « perpétuer la logique de domination ».
www.lemonde.fr/planete/visuel/2023/06/18/le-rhone-un-fleuve-usine-soumis-a-des-choix-cruciaux_6178165_3244.html
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ouyander · 4 months
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L’irrédentisme casamançais et ses dégâts. Comme tous les villages de la Casamance, Sindone a payé un lourd tribut à la crise casamançaise, enregistrant des morts et des personnes victimes des mines. Certains quartiers de Sindone ont été désertés par leurs habitants qui sont allés chercher refuge aux abords de la Rn6 dans les quartiers tels que Ndambou et Tranquille. Face à une telle situation d’insécurité, l’école a été aussi transférée de Sindoné Centre aux Hlm. ,Sindone a payé un lourd tribut ,crise casamançaise ,irrédentisme,casamançais, dégâts,Sindone ,payé ,lourd tribut ,crise casamançaise,Sindone ,payé ,lourd ,tribut , crise ,casamançaise,casamance,sénégal,tourisme,voyage,situation ,insécurité, école, transférée ,Sindoné, Centre ,Hlm,situation d’insécurité, école, transférée de Sindoné ,Centre aux Hlm,Ziguinchor, Sindone a payé un lourd tribut à la crise casamançaise [caption id="attachment_361230" align="alignnone" width="1280"] Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor[/caption] Village à l’élevage florissant, le vol de bétail a freiné son essor. « Les voleurs profitaient de la crise pour commettre leur forfait. Mais avec Caritas, on a connu un recul du vol dans le village », confie notre interlocuteur. Arrosant un arbre, le chef de village de Sindone, René Jean Pierre Preira, la soixantaine, solide sur ses jambes et le teint noir, est aujourd’hui le patriarche. Il a succédé à son défunt père. Il souligne que leur origine, c’est dans le Diassine à Sédhiou. « Mon vrai nom de famille c’est Badjinka. C’est ici qu’on a changé de nom en portant celui de Pereira. C’est un lieu qui était habité par des Portugais qui y ont trouvé des Baynouks », confie-t-il. Le sexagénaire raconte que Sindone a connu trois grandes attaques en 1993 qui avaient fait fuir tout le village. « C’était une année électorale. On a assisté à un sauve-qui-peut ce jour-là. L’irrédentisme casamançais et ses dégâts [caption id="attachment_361202" align="alignnone" width="1280"] Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor OK[/caption] Quelques mois plus tard, une partie de la population est revenue. Elle pensait avoir retrouvé la quiétude. Deux ans plus tard, en 1995, les irrédentistes reviennent et font une autre attaque musclée. La dernière attaque remonte à 1998 où presque tous les jeunes ont fui sauf les vieux qui ont préféré rester et laisser tout entre les mains du Bon Dieu. [caption id="attachment_361198" align="alignnone" width="1280"] Sindone a payé un lourd tribut à la crise casamançaise / irrédentisme casamançais et ses dégâts_Sindone, un village à l’accent portugais[/caption] →> A lire aussi Récit imaginaire sur « Arches Infernales : l'Ingénierie Diabolique des Navires Negriens et le Voyage Cauchemardesque du Passage du Milieu » Après ces attaques des irrédentistes, les habitants sont revenus en masse. Le village qui ne comptait que deux quartiers, Ndambou et Tranquille, s’est retrouvé avec cinq nouveaux grands quartiers : Sindone Basse, Gohou, Hlm, Lagoua, Liberté et Santassou. En effet, avec l’accalmie, d’autres habitants des villages environnants sont venus chercher refuge à Sindone à l’instar des familles de Diattacounda, de Goudomp, de Singhère, etc. Précarité, manque d’infrastructures… les maux de Sindoné [caption id="attachment_361203" align="alignnone" width="1280"] TOUBACOUTA-Mangrove_Ziguinchor et Fatick Allcot Sénégal veut reboiser 7000 hectares de mangrove[/caption] Comme beaucoup de villages en Casamance, Sindone cherche à sortir de la précarité. Au niveau de l’électrification, il reste encore à faire. Le village n’ayant bénéficié que de 16 lampadaires. L’eau potable est aussi un problème majeur. Le village est alimenté par un forage mis en place par un partenaire dans le quartier de Santassou, Lagoua et Gohou. « L’eau courante, nous l’avons avec le château d’eau de Baghagha et Agnack. Nous avons notre château d’eau qui n’est pas alimenté. L’État et les grandes organisations doivent nous soutenir.
Nous avons besoin de projets pour freiner l’exode rural et l’émigration irrégulière. Il y a beaucoup de jeunes Manjaks qui sont allés à l’aventure », révèle le chef du village. En culotte et tee-shirt tout mouillé, un seau à la main, le jeune Sékou Danfa revient du fleuve. Il alterne la pêche et le transport de moto Jakarta. « Nous n’avons pas de boulot. Je me bats tous les jours pour survivre. Rien n’est facile dans cette zone. Aucune opportunité qui s’offre à nous. Personne ne nous soutient. Nous sommes obligés de nous battre pour ne pas rester d’éternels désœuvrés », dit-il en haussant les épaules avant de poursuivre son chemin. [caption id="attachment_361211" align="alignnone" width="1280"] Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor 0[/caption] →> A lire aussi Les gorilles de montagne nourrissent le tourisme en Ouganda Un autre homme, la quarantaine, exerçant la profession de maçon, estime que la vie n’est pas du tout rose dans leur village. Ils se battent pour satisfaire leurs besoins primaires. Dans son bureau au poste de santé de Sindone, Mathieu Badiane, la soixantaine révolue, est un natif de ce village qu’il aime et connaît très bien pour y avoir vécu presque toute sa vie. « Je suis né et j’ai grandi à Sindone. J’ai fait toute ma vie ici. Sindoné est l’un des plus vieux villages du département de Ziguinchor et du Sénégal qui a vu sa première école en 1837. Nos parents parlaient couramment le français », dit-il avec fierté. Une école qui a formé les premiers cadres de la Casamance. Ici, malgré le temps qui passe, le créole demeure toujours la langue la plus parlée. Le mandingue vient en deuxième position. Les Baynouks, qui étaient l’ethnie majoritaire, sont devenus minoritaires dans le village.
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