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lesamisdelalibrairiediderot · 4 years

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Le mot de Diderot Juin 2020

La librairie est à nouveau ouverte aux horaires d’été. Nous sommes heureux de vous y accueillir à nouveau dans le respect des consignes sanitaires en vigueur.

Nous tenons d’ores et déjà à remercier les nombreuses personnes qui ont répondu favorablement à notre campagne de dons. Cela montre que vous êtes nombreux à être attachés à la Librairie Diderot. Nous en sommes ravis et cela ne peut que nous motiver à poursuivre dans la voie que nous avons tracé depuis la création de cette librairie. La campagne de dons reste ouverte tout l’été et nous ferons un point complet en septembre.

Retenez dès maintenant la date du samedi 27 juin à 11h00 car nous avons choisi avec les amis du Prolé de reprendre les apéros littéraires qui ponctuaient de manière si agréable un samedi chaque mois. Nous vous donnerons de plus amples précisions dans les prochains jours.

Enfin, nous vous offrons une nouvelle supplémentaire du concours Nîmes Noir 2020

La sélection du mois

ROMAN – Vie de Gérard Fulmard – Jean ECHENOZ - Les éditions de Minuit – 235 pages – 18.50 €

Le roman s’ouvre sur une catastrophe aussi spectaculaire qu’improbable : la chute meurtrière d’un morceau d’ancien satellite soviétique sur un centre commercial d’Auteuil et la mort d’un homme frappé par un boulon géant du dit satellite ayant traversé la vitre de son appartement situé rue Erlanger, Paris, XVIème (nous apprendrons au fil de l’histoire que cette rue insignifiante a été à plusieurs reprises le théâtre d’évènements tragiques). La victime n’est autre que le propriétaire de l’appartement qu’occupe Gérard Fulmard. L’évènement est largement couvert par les chaines d’information en continu avec témoins et experts en tous genres, militaires, scientifiques, politiques, hommes d’église, philosophes et même un druide évhémériste … jusqu’à ce qu’un autre fait divers occupe l’actualité, la disparition de la secrétaire nationale de la fédération populaire indépendante (FPI), parti politique mineur faisant à peine 2% des voix aux élections.

Gérard Fulmard est un homme très ordinaire, « je ressemble à n’importe qui en moins bien », un brin innocent, psychologiquement fragile, seul, au physique plus que banal et il a du mal à trouver sa place dans un monde dont il est exclu. Notre anti-héros ne voit qu’un avantage à ce drame, celui de ne plus payer le loyer de son « deux pièces et demi » car il a perdu son emploi de steward pour faute avec obligation de se faire suivre par un psychiatre et il compte bien se reconvertir en détective privé et transformer cet appartement en bureau. Il en fait la confidence à son psychiatre. Il ne se doute pas que dès ses deux premiers clients il va devenir homme de main malgré lui et se retrouver embarqué dans une affaire sordide de vengeance politicienne ou gravitent les dirigeants du parti FPI et son psychiatre, lui-même militant du FPI. Après de nombreux évènements rocambolesques, on devine à la fin que cette aventure va lui être fatale. « J’ai fermé les yeux, j’ai senti un flocon se poser sur un de mes sourcils puis il a dû fondre, une goutte d’eau a glissé sur ma tempe ».

L’intrigue est bien menée et pleine de rebondissements. Avec ce roman Jean Echenoz fait une critique corrosive des chaines d’information en continu où tout n’est qu’agitation médiatique avec une absence totale de réflexion construite, un fait divers chassant l’autre mais aussi des milieux politiques où les luttes de pouvoir sont plus importantes que les projets de société. Avec minutie il fait une galerie de portraits sans grande tendresse et avec beaucoup d’ironie pour décrire notre époque, sans oublier les descriptions des paysages urbains dans lesquels évolue cette société.

ROMAN NOIR – Il est des hommes qui se perdront toujours. – Rebecca LIGHERI - POL – 384 pages – 21 €

Nous sommes dans les années 90 à Marseille, plus précisément dans les quartiers Nord-est, entre la cité Antonin Artaud et un bidonville le «Passage 50», camp de gitans sédentarisés. Karel, Hendricka et Mohand sont issus d’une union mixte entre un père belge et une mère kabyle. Leur histoire est racontée par l’aîné Karel qui va dérouler le cauchemar de leurs vies brisées par Karl, un père haineux, autoritaire, alcoolique, violent, joueur qui va s’appliquer à détruire méthodiquement la vie de ses trois enfants et accessoirement de sa femme Loubna, mère impuissante, jusqu’à se faire haïr à mort par les deux frères et sœur.

Lorsqu’ils ont l’âge de fuir l’emprise parentale, ils trouvent naturellement refuge au « Passage 50 » où ils traînent avec leurs copains gitans Rudy, Shayenne et les autres. La communauté devient un peu leur seconde famille, une échappatoire à la terreur et à la folie familiale.

Rien ne nous sera épargné du cauchemar quotidien enduré par cette famille.

C ‘est un roman très noir, l’histoire de la maltraitance, de la violence intra-familiale, l’enfance dévastée, l’injustice, le sida, la drogue, la violence que l’auteure suggère plus qu’elle ne décrit et toujours avec la volonté de laisser une porte de sortie.

Cela donne un roman magnifique et désespéré, avec des personnages pittoresques et attachants, trouvant leurs remèdes dans un amour adolescent, une finale de football mémorable, une vocation de soignant, un rêve de vedettariat au cinéma.

Le texte est dur, les paroles blessantes, mais le récit n'est jamais glauque, même si c'est parfois trop dans la succession de malheurs et de souffrances !

Tout l ‘art de l’auteure réside dans sa manière de raconter la vie dans ses aspects les plus noirs (la misère sociale, le racisme de tous les jours, la violence quotidienne) sans jamais sombrer dans le glauque ou le sordide. Un roman sublime ! Magistral !

ROMAN – La leçon de ténèbres . – Leonor De RECONDO - Stock – 200 pages – 18 €

Voici un très beau texte que nous propose Léonor De Récondo dans la Leçon de ténèbres. La collection Ma nuit au musée, chez Stock, consiste à enfermer des écrivains une nuit dans un musée afin qu'ils vivent cette expérience pour la raconter. « Quel rapport avons-nous exactement à l'art? Et aux musées? Chaque écrivain va raconter ce moment étrange, de solitude dans un endroit où d'habitude on ne peut ni dormir ni être seul. Chaque texte sera différent, inédit, forcement étonnant, personnel, amusant…».

Après Kamel Daoud avec Le peintre dévorant sa femme, Lydie Salvaire dans Marcher jusqu'au soir et Abdel Abdessemed pour Nuit Espagnole c'est au tour de Leonor de Récondo de convoquer un artiste!

Leonor écrivaine mais avant tout violoniste, retourne au musée de Tolède qu'elle a visité des années auparavant avec son père artiste. La découverte des tableaux de Dominikos Theotokopoulos a été un véritable choc. A travers son récit les deux vies, la sienne et celle de l'artiste, se suivent, se croisent, se développent ensemble comme une évidence.

Enfermée dans cette nuit de juin caniculaire, elle déambule dans les couloirs, elle l'appelle. Violoniste elle lui joue de la musique pour tenter de l'attirer. 400 ans d'écart, qu'importe, le rendez est pris avec lui.

Qui est Dominikos Theotokopoulos dont elle parle avec tant d'amour et à qui elle donne rendez-vous dans cette nuit au musée, pour lui déclarer tout son amour ?

Lui, c'est un peintre crétois qui a beaucoup voyagé en Europe. Venise, Rome avant de s'installer à Tolède en 1577. C'est à partir d'une biographie romancée qu'elle va apprivoiser cet artiste pour finalement lui faire une déclaration d'amour. Seront mêlées alors leurs deux vies se croisant comme une évidence. Par petite touches, se dévoile sa vie mais aussi celle de l'artiste: son enfance, son parcours jusqu’à Tolède. Sa vie amoureuse avec Jerónima qui décédera peu de temps après mais aussi la naissance de leur fils Jorge Manuel.

Avec une écriture subtile, Leonor se dévoile, raconte des brides de sa vie, de sa relation au père et à l'art. On imagine aisément cette chaleur écrasante et fiévreuse dans cette nuit au musée, cette musique envoûtante qui résonne dans le silence et l'obscurité ! Accompagnée de son violon, elle convoque le Gréco pour une nuit d'amour. Un bel exercice de Leonor que cette convocation au Gréco, tout en poésie, tendresse et émotion.

ROMAN - Un beau désordre - Marco Caramelli - Ed Robert Laffont - 270 pages - 19€

“Non d’un chien, quel magnifique roman” Daniel Pennac

Des romans adaptés pour le « grand écran », on connaît. Depuis que le cinéma existe, multitudes d’adaptations cinématographiques de créations littéraires ont été faites. Mais l’inverse à ma connaissance on ne connaît pas ! Marco Caramelli s’y est « frotté ». Déjà fallait y penser. Ensuite s’attaquer à un des films du « Gotha » du cinéma mondial que l’on doit à un des plus illustre cinéaste du XXème siècle, Federico Fellini, il fallait oser ! Marco Caramelli se met dans la peau du réalisateur Fellini, de Marcello Mastroianni et de son personnage dans « Huit et demi » Guido Anselmi pour faire vivre le héros de son roman Massimo Barbiani. Avec un regard sur l’époque des années 60 de « l’âge d’or » du cinéma italien, Caramelli/Fellini explore des sujets intemporels tels que les affres de la création artistique ainsi que ceux des sentiments multiples amoureux. Livre/film dont Caramelli/Fellini nous annonce un film dont on ne saura pas le scénario et pour cause, puisqu’il l’est ! Livre qui nous fait voir et revoir avec réel plaisir en filigrane Giulietta Masina, actrice et épouse de Fellini, Marcello Mastroianni, ainsi que la splendide Claudia Cardinale dont l’auteur, le réalisateur et le personnage du film et du roman sont tous éperdument amoureux ! Livre écrit de superbe façon au style alerte, documenté de façon magistrale mais laissant toute sa place au romanesque. Il nous fait même revivre au sein de ce « Huit et demi » une « scène éternelle » de « la Dolce Vita » de ce même Fellini mais avec une autre protagoniste. Vous devinez qui ? Souvent on appréhende de voir sur « Grand écran » une adaptation littéraire. Là, pour ce chemin inverse, que du plaisir. Ce « Beau Désordre », qui devait être initialement le titre du film de Fellini, est en passe de devenir « Une belle réussite ».

ROMAN - MITCLAN - Sébastien RUTES - Editions Gallimard - 160 pages - 17 €

Le personnage principal de ce livre est un camion. Un gros semi-remorque d’un blanc immaculé. Il est conduit par deux chauffeurs qui ont reçu pour ordre de rouler sans s’arrêter, jamais, sauf pour faire le plein d’essence. A la station ils achètent à boire et à manger et ils repartent aussitôt. Ils rouleront jusqu’à ce qu’on leur dise d’arrêter; pas avant. Même pas le temps de pisser, si ce n’est pas la vitre de la cabine.

Dans la remorque il y 157 cadavres dans leurs sacs mortuaires bien alignés et bien rangés. Les élections approchent et le gouverneur avait été élu pour éradiquer la violence qui règne dans le pays. C’est un échec absolu, la violence n’a jamais été aussi forte. Alors si on découvre ces 157 cadavres, tous décédés de mort violente, le gouverneur ne sera sans doute pas réélu. Les chauffeurs tiennent leurs ordres, uniquement par téléphone, du commandant. Les chauffeurs n’ont pas de nom, ils s’appellent Vieux et Gros. Mais personne n’a de nom dans ce livre.

Ce camion blanc, telle la barque de Charon emmène les morts vers le Mictlan qui, en Nahuati est « Le lieu des morts où les défunts accèdent à l’oubli après un long voyage à travers le monde d’en bas ».

C’est un conte philosophique sur la mort, la vie. Mais c’est un conte philosophique moderne avec une écriture très particulière sans aucune autre ponctuation que des virgules. La première phrase fait 50 pages et elle mélange de la narration, au passé au présent et des dialogues. Les phrases su deuxième chapitre sont très courtes. C’est un livre déroutant qui crée une atmosphère lourde, pesante, anxiogène mais qui stimule l’imaginaire du lecteur.

NOUVELLE

Tu te souviens d'elle.

Eric BRES

En passant devant le Tango del Mar, rue Bridaine, tu te souviens. Tu te souviens d’elle au bar, sur ses deux jambes longues et fuselées. Tu te souviens d’elle à Jibacoa, d’elle à Santiago, d'elle à La Havane... Tu te souviens de la case dans laquelle vous viviez tous les deux dans ces pièces de terre chaude.

Tu te souviens du tumulte de la samba. Tu te souviens des interjections incessantes des gens dans la rue. Le nid d’amour n’avait pas de porte, ni de carreaux aux fenêtres. À Santiago, tout un chacun rentre librement : l’air, le soleil, le monde, la poussière, le quartier, les mouches… Tout rentre tranquillement. Jamais rien ni personne ne rentre sans une bonne raison, toujours avec respect, avec des amicales salutations, la mouche aussi qui suspend un moment son vol… le soleil quiet…. la poussière fragile… légère… elle volète gentiment dans des voiles invisibles… Dehors, au loin, les rythmes de la trova marquent le pas ; les bailadores reprennent aussitôt le tempo, en se déhanchant un peu, nonchalamment penchés en avant. À Santiago tous et chacun savent que derrière la porte absente, derrière la fenêtre sans vitres, il y a quelqu’un, quelqu’un comme tout un chacun, quelqu’un qui vit, qui respire et qui te regarde et qui te voit entrer, l’œil amusé, la taquinerie pendue aux lèvres, prêt à chasser la mouche et à secouer la poussière en criant Va voir dehors si j’y suis! et cela vaut aussi pour celui ou celle qui aurait mal franchi le seuil.

Tu te souviens de la mouche qui rentrait par la fenêtre quand tu lui faisais l’amour. Elle se posait sur son épaule, trônait ainsi parmi ses grains de beauté et elle se délectait de sa sueur salée. Elle, elle était tellement épuisée qu’elle la laissait faire.

Mallecon…vent furieux… les vagues se jettent sur les rochers… des gerbes d’eau éclaboussent les jeunes couples… ils s’enfuient en riant… tes yeux exorbités, hagards… ils roulent comme des bouées ballottées dans le Gulf Stream… les jineteras jurent…tu les vois à présent… étaient-elles là avant?… grossesse annoncée… grossesse impossible… La Havane ploie sous le vent des impérialistes... Tu cries dans le vide… elle ne t’entend pas… une pute porte un teeshirt U.S… tu lui dis que tu l’aimes… elle ne t’entend pas… vent et fracas des vagues… sur les rochers... l’écume recouvre tout d’un fin liserai blanc… le U sur le sein droit… le S sur le sein gauche… le A sur le nombril... tu la prends par les épaules… elle pleure… rosée salée du bord de mer… tu jettes un œil derrière toi… la pute se masse les seins… les U.S.A. s’écrasent sur ses rotondités… le vent redouble… il siffle à tes oreilles…

Le médecin t’a déconseillé la grossesse. Emmanuel aussi. Tu as pleuré. Tu as piqué une rogne. Et claqué les talons. Tu ne lui as plus parlé pendant une semaine. Il te cherchait des yeux. Tu détournais ton regard. Tu faisais semblant de rien. Mais tu y pensais tout le temps. Tu as passé des heures interminables à la cuisine. Tu préparais les frijoles, le riz, les bananes, le cochon. Tu savais qu’il adorait les majarete. Tu t’appliquais. Tu mettais tout ton cœur à râper le maïs, à l’étendre tendrement dans le lait que tu avais aromatisé avec de la cannelle. Tu inventais des recettes. Avec brio. Tu ne sortais plus sur le Mallecon. Tu n’avais plus le temps pour rien. Tu n’avais plus de temps pour lui.

Cela avait duré une semaine. Puis elle est revenue. Elle t'a enfin répondu. Tu as plongé dans son regard de braise. Tu as revu les flammes de la passion. Tu l’as enlacée. Elle t'a embrassé comme une folle. Elle a senti ton sexe dur. Tu as frotté ton ventre contre le sien. Tu as passé la main dans la ceinture. Tu as déboutonné son jean. Elle était folle d’amour. Tu t’es jeté sur le sol. Tu l’as attirée vers toi. Tu l’as plaquée contre toi. Ta bouche mangeait la sienne. Elle poussait des petits cris. Tu l’as prise sur tes cuisses. Elle a pris ta queue pour l’enfoncer. Tu as senti que tu n’y arriverais pas. Ton sexe, un peu gros, n’était pas suffisamment dur. Tu ne bandais plus. Tu es resté médusé, au seuil de l'abandon. Tu l’as secoué d’un petit geste. Il était retombé comme une chiffe molle. Alors elle s'était précipitée dans la cuisine. En sanglotant. Tu as tapé du pied contre le braséro. Elle t'avait traité de fils de pute.

Toi, Emmanuel, tu pensais qu’il y pensait. Tu le voyais maintenant pousser le fauteuil de Veronica. Il se penchait parfois en avant. Il s’approchait d’elle comme pour lui parler à l’oreille. Il humait son parfum et il caressait ses cheveux. Tu l’as vu l’embrasser doucement comme un papillon léger posé sur son cou. Tu savais qu’il l’aimait. Tu savais qu’elle l’aimait. Et tu continuais à garder ton air fier. Tu trouvais ça normal. Veronica était si belle qu’aucun homme ne pouvait lui résister. Tu savais qu’ils s’étaient aimés. Tu savais que c’était lui qui avait gagné. Tu étais mieux que lui, quelque part. Tu as émis un petit rire. Mais Veronica avait finalement choisi le bel Ernesto. Il s’est retourné. Tu lui as tapoté l’épaule. Tu lui as dit une bêtise. Ses yeux rirent. Il t’avait toujours respecté. Tu l’aimais bien aussi, finalement, malgré tout.

Il avait du mal à piloter le fauteuil roulant. Tu l’avais rejoint pour l’aider. Tous les deux unis, vous aviez ramené votre égérie jusqu’au perron de la maison. Tu avais pris le fauteuil et lui, Veronica. Tu l’as porté dans tes bras et tu as grimpé les quelques marches de l’escalier. Elle a ouvert la porte de sa main droite en riant. Elle a déposé sur ses lèvres un baiser mouillé. Tu as posé le fauteuil dans l'entrée, écœuré.

La maison était calme. Ernestico dormait. Tu as remercié la jeune fille venue garder l’enfant. Tu lui as dit de revenir le lendemain à la même heure, l’heure de sortie de Veronica, l’heure de l’apéritif au Grand Café.

Ernesto a déposé tendrement le corps tant aimé sur le lit, à même le sol. Tu as arrangé les oreillers pour qu’elle soit bien. Elle trônait dans la pièce comme une princesse. Tu étais assis en face sur un petit tabouret. Tu la badait.

Puis Ernestico s’était mis à brailler. Ernesto est allé le chercher ; il l’a pris à pleines mains ; il l’a brandi devant toi ; il l’a secoué ; il a dit les mots simples, ceux que l’on dit aux bébés. Il te l’a montré. Il a demandé s’il était beau. Tu lui as répondu qu’il était beau.

Puis il l’a couché délicatement à côté de Veronica. Il l’a aidée à enlever le bonnet du soutien-gorge. Il a tiré l’enfant contre le sein, remonté la tête sur le bras de la mère et callé l’ensemble avec des coussins.

Ernestico braillait. Il a pris la petite tête dans sa main gauche et il l’a avancée doucement vers le téton dressé. Le bébé s’est collé dessus comme une ventouse. Veronica a grimacé. Ernesto l’a traité de vorace.

Il lui dit qu’elle était très belle. Qu’Ernestico avait un appétit d’enfer. Que tout se passait pour le mieux.

Sur son petit tabouret, Emmanuel avait l’air gêné.

Toi, Veronica, à quoi pensais-tu pendant que ton enfant tétait? Les deux hommes de ta vie tous les deux côte à côte pour te pousser maintenant que tu étais paralysée. Tu trouvais ça insolite : les deux hommes de ta vie dans ton dos, et toi roulant sur le trottoir de façon chaotique. Tu ne pensais qu’à Ernestico, à la morsure au bout du sein. Tu n’étais jamais tranquille quand tu le laissais. Tu faisais confiance à la jeune fille qui le gardait. Tu la trouvais un peu jeune, un peu trop bien sur ses deux jambes. Tu doutais de son expérience. Elle avait le téléphone. Elle t’appelait en cas de besoin. C’est sûr, le Grand Café était juste à côté. Quand même…

Arrivée sur le perron, Ernesto t’avait prise dans ses bras puissants et il t’avait portée. Comme il le faisait à chaque fois. Tu étais bien dans ses bras. À l’abri, rassurée. Sur le palier, tu avais tourné la poignée et tu l'as embrassé, en mouillant un peu tes lèvres, comme il aimait que tu fasses.

Derrière, Emmanuel portait le fauteuil. Ernesto t’avait posée sur le lit fait à même le sol. Il était toujours aussi prévenant. Il avait tapé dans les oreillers avec son gros poing et il les avait arrangés derrière toi, derrière tes épaules, ta nuque, ton dos. Emmanuel était assis en face, sur un petit tabouret. Puis Ernestico s’était mis à brailler. Il avait faim. C’était l’heure de la tétée. Des yeux, tu l’as supplié. Il avait devancé ta demande. Il était déjà dans le couloir. Il était revenu jovial. Il tenait son enfant à bout de bras et le secouait gaiement. Il l’avait brandi devant Emmanuel. Il exultait de joie.

Toi, Veronica, tu l’avais vu traverser la pièce, se mettre à genoux et déposer l’enfant. Tu lui avais demandé de dégrafer ton soutien-gorge. Tu avais senti sa main contre ta peau, un léger pincement et le bonnet qui se détache. Tu t’appuyas sur le coude droit ; tu avais voulu l’aider ; ton bras gauche avait refusé de répondre ; tu voulais remonter un peu dans le lit ; tu l’avais supplié des yeux ; il n’avait pas compris ; il avait pris l’enfant délicatement et il l’avait approché de toi ; Ernestico redoublait ses cris ; tu avais senti sa bouche te mordre le bout du sein ; tu avais grimacé.

Toi, Emmanuel, tu avais porté le fauteuil de Veronica dans l’escalier. Tu les avais suivis tête basse. Ils étaient heureux et semblaient aussi insouciants que deux jeunes mariés. Il la portait dans ses bras. Comme au premier jour. Tu les avais suivis dans la petite pièce. Tu t'étais senti à l’étroit. Tu ne savais pas où te mettre. Tu avais repéré un petit tabouret. Tu t’étais assis dessus. Ernesto avait posé Veronica sur le lit comme on se décharge d’un fardeau. Il t’avait proposé du rhum et un Partagas. Tu avais refusé l’offre. Tu avais ressenti une forte oppression. Ernestico s’était mis à crier. Ernesto était allé le chercher et il l’avait ramené, droit devant lui, comme s’il exhibait les saints sacrements. Puis il s’était mis à genoux devant elle comme un pénitent face à la Madone. Elle était si belle, alanguie sur sa couche…

Ernesto avait porté l’enfant cet enfant que Veronica avait eu malgré tous les avertissements quant au danger d'hémorragie au moment de l'expulsion. Il avait dénudé le sein gauche. Emmanuel avait ressenti une drôle d’impression. Regorgeant d’amour, lourd, arrondi, le téton redressé le narguait et il se remémorait les moments d’extase d’avant.

Ernesto manœuvrait le corps de Veronica et celui du bébé qui criait encore plus fort, énervé par tous ces contre-temps qui retardaient la tétée. Il avait crié jusqu’à ce que la congruence se fasse et que la bouche telle une rustine sur le mur se collât d’un coup. Ernesto lui avait fourgué le téton dans la bouche.

Et tout-à-coup, Emmanuel, tu as vu l’absurdité de ce tableau déstructuré.

Veronica était vautrée à terre, rampant vers la mallette pour y chercher un mouchoir… l’enfant hurlant sur le matelas… Ernesto dévoué comme un enfant de chœur… Ernesto maladroit… Tu n’étais pas à ton aise.

Toi, tu restais assis bêtement sur ton tabouret. Veronica poussa un cri et fit une grimace. Vos regards se croisèrent. Le sien était tout de colère. Elle te fusillait. Elle n’appréciait pas ta gêne… ton air pâle… ton mutisme… ton manque d’enthousiasme… ta réserve… ton questionnement. Elle te dit pour la nième fois que tu ne comprenais rien à rien, que c’était ça la force de l’amour et qu’il n’y avait de problèmes et que ton esprit était fermé.

Ton regard, Emmanuel, bas et triste, reçut le message, s’attrista encore un peu plus, s’embruma quelque peu. Tu en étais arrivé à la haïr.

Tu t’es levé. Tu les as remerciés. Tu as contourné la table basse, la bouteille d’Havana et la boite de cigares. Tu leur as fait un petit signe. Tu as évité le fauteuil roulant, pris le couloir, ouvert la porte.

Puis tu es revenu sur tes pas. Tu as brandi le Mauser qu'Ernesto t'avait ramené de Cuba; tu as tiré trois fois ; tu as fait mouche ; les trois corps vacillèrent les uns sur les autres et formèrent une même masse au milieu du lit.

Puis tu as refermé la porte tout doucement en retenant la poignée pour ne pas faire de bruit. Tu as descendu les quelques marches de l’escalier sur la pointe des pieds…

Puis tu t'es arrêté au bas de l'escalier ; tu as ressorti le Mauser de ta poche révolver ; tu as remonté l'escalier avec précaution ; tu as ouvert la porte ; le corps d'Ernesto recouvrait celui de Veronica et entre les deux était coincée la tête d'Ernestico ; ses yeux grands ouverts te regardaient fixement. Le sang partout. L'odeur encore forte de la poudre. Tu as soigneusement essuyé le Mauser ; puis tu l'as mis dans la main d'Ernesto ; tu as récupéré la boite de Partagas ; puis tu as appelé la police. Tu t'es rassis sur le tabouret, allumé le cigare et tu t'es servi deux doigts d'Havana.

Tu te souviens de ce jour où Veronica t'annonça son départ, son histoire avec Ernesto, sa grossesse et son désir de rester bon copain malgré tout.

Tu te souviens de ce jour où tu rencontras Ernesto à la Havane, où, comme gage d'une amitié loyale malgré tout, il t'offrit le Mauser qu'il avait récupéré lors des exercices de défense civile.

Tu te souviens de ce jour où tu avais juré de laver l'affront ; c'était à la Bodeguita Del Medio, vous buviez un mojito en fumant un Partagas et la sono hurlait Hasta Siempre!

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recordsarebetterthanpeople · 7 years

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LIVING LA VIDA LOCAL (pt 144)

La musique féminine populaire lorraine (on dirait presque le nom d’une banque) peut se targuer de puiser l’essence de son esthétique musicale à la source des glorieuses 90′s, les bientôt quarantenaires que nous sommes les ayant vécu de plein fouet, avec leurs bons comme leurs mauvais côtés.

ROSIS & THE TANGLE. Nom étrange pour formation plurielle et nancéienne, dont le premier maxi, Amber, est sorti au début de cette année. Le quintet mené par Roxane (dont la voix rappelle étrangement Louise Rhodes de LAMB ainsi que la jeune Rose Elinor Dougall, mon dernier crush en date) navigue à vue dans les eaux troubles d’un “indie rock” élégiaque et gentiment schizophrène. Si l’on pensera d’emblée à une version funky de METRIC sur Break Of Day (sa rythmique et sa construction folle, typiquement japonaises), on ne saura ensuite où donner de la tête et du pied entre les tempis plus appuyés de Pumpkins, les réminiscences prog-orientales à la TOOL de Mirage, la biguine de Stripes ou bien le début punk rock d’Happy Hunting Ground (dont la suite rappellera les essentiels BOA; mon morceau préféré du disque). Des influences intelligemment digérées qui placent le groupe à part dans le microcosme indie rock local. D’ailleurs, le terme, esthétiquement parlant, s’avère trompeur dans la définition de la musique du quintet. J’aurais plutôt tendance à parler de pop pure et simple, fine d’esprit, ouverte sur le monde qui l’entoure. On est en effet ici plus proche de PASSEPIED (dans la variété des styles mis en valeur) que de PAVEMENT ou SLEATER KINNEY. Les loulous, pensez aussi à revoir l’accent anglais et on sera proche du sans-fautes (sur le prochain, j’en suis certain).

LELA FRITE, elle, se produit en solo. Elle est un orchestre à elle toute seule, à la manière de JAIN ou, plus proche de nous, de RAYMONDE HOWARD. Sur son premier album, elle se retrouve malgré tout en charmante compagnie : Encelade, Fogel, Costantini et Reichmuth viennent lui prêter doigts forts, Anthony (FILIA MOTSA, PRAAG), Nicolas Gardel et Kevin (LE SINGE BLANC) lui apportent leur science du mix. La pochette de son premier album la représente aux pieds d’une déesse. En vrai, c’est peut-être l’inverse. On ne sait pas trop. L’on sent en tout cas dans ces neuf morceaux (huit numéros originaux + une reprise de Lianne La Havas) une folle envie de jouer avec sa sensibilité de femme, accomplie ou en devenir. C’est un disque qui respire la spontanéité. J’aime beaucoup la voix grave et profonde de Mélanie, je trouve qu’elle fait des merveilles sur ses chansons à proprement dites. En revanche, lorsqu’elle part dans des délires chamaniques (comme sur Offering, par exemple), elle a tendance à me perdre en cours de route. C’est con. Mais bon, les mélodies me font comprendre où la dame veut en venir. Et puis je trouve aussi que le Français lui sied à merveille (son Megalotrip vaut bien des egotrips de la dépassée Camille). Il en faut plus. Aussi, si je devais la placer quelque part, elle se retrouverait confortablement installée entre Imogen Heap et une Emiliana Torrini quelque peu désabusée. Et j’aimerais bien savoir de quoi elle serait capable sur des formats plus courts et pop (la moyenne étant plutôt de six minutes par morceau ici, générosité divine oblige).

MISSINE TRIPSTOIC + 2 GHOSTS FROM THE ORCHESTRA. Un patronyme tellement long que l’on a du mal à l’oublier. Bien joué, les amis. Le quatuor écume les scènes lorraines depuis quelques années déjà et propose sur ce premier album (qui se sera fait attendre) une synthèse d’influences homogènes. Par le biais de morceaux taillés pour la radio (So I Want, Good Trip) mais aussi d’épopées improvisées un peu plus longues et libres (I See The World, Je Dis, All Is One), le groupe laisse éclater son amour pour une certaine façon de jouer de la pop-rock, la mélancolie de son riff en bandoulière, dans toute sa diversité. Le tripoprock n’étant, à mon sens, qu’un barbarisme de plus, on retrouvera cette couche induite d’électronique dans certaines sonorités malignes venant soutenir le travail de guitariste discret mais compétent de Bo, également dans ses interventions chorales robotiques (Addiction) mais aussi dans cette adroite façon de produire une rythmique véritablement fantomatique sonnant comme de la (très bonne) boîte synthétique. Quant à Missine, elle sait écrire de très chouettes mélodies jouant sur d’habiles répétitions et tournant, l’air de rien, en boucle en boucle EN BOUCLE (Ask It, bondissant, tubesque, parfait). Agréable à l’oreille, ce premier effort l’est en revanche moins à l’oeil. Fracture totale et irréversible. Rendez-moi la vue. Ou donnez-moi la même drogue que la personne responsable de l’artwork du disque.

#Lela Frite #Rosis & The Tangle #Missine + Tripstoic & 2 Ghosts From The Orchestra #pop #trip hop #electro #rock

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learningrendezvous · 4 years

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Dance

MARIUS PETIPA: THE FRENCH MASTER OF RUSSIAN BALLET

By Denis Sneguirev

Marius Petipa was an unlikely artistic revolutionary. A middling dancer, he bounced around European cultural centres until he finally washed up in St. Petersburg in 1847 at age 29 - hired, sight unseen, by the Imperial Ballet as a principal dancer. A skilled socialite, he curried favor with the right people and within a decade staged his first ballet: the massive epic The Pharaoh's Daughter.

Petipa became successful, but it would be decades before he emerged as the groundbreaking choreographer whose style transformed ballet and spread from Russia to the rest of the world. Indeed, his contributions dominated the form for generations. It is no coincidence that for his final performance, Rudolf Nureyev chose a Petipa ballet.

MARIUS PETIPA: THE FRENCH MASTER OF RUSSIAN BALLET traces Petipa's career from his early, crowd-pleasing choreography to the works that would become his masterpieces: Sleeping Beauty and Swan Lake. Their stunning choreography and Tchaikovsky's music elevated ballet for the first time to one of the world's great art forms.

More than a biography, the film explores the social and political contexts of Petipa's work and his ongoing influence on ballet today.

Director Denis Sneguirev takes us to Paris, New York, Berlin, Milan, and Moscow, where we meet some of ballet's top choreographers, dancers, and conductors - including Nacho Duato, Alexei Ratmansky, and Nicoletta Mani. Some wrestle with ways to adapt Petipa's work for contemporary tastes, while others face the challenge of re-learning basic techniques in order to revive works as close to the original style as possible.

The film features stunning performance and rehearsal footage, along with intriguing period artwork and colorized photography. Once celebrated, Petipa's name has been largely forgotten outside of ballet. MARIUS PETIPA makes a significant contribution in re-introducing us to the life and work of this central figure.

DVD (French, Russian, English, Italian With English Subtitles, Color, Closed Captioned) / 2019 / 52 minutes

EXTRAORDINARY ORDINARY PEOPLE

Director: Alan Govenar

Extraordinary Ordinary People is a music-fueled journey through folk and traditional arts in America. At a time when the existence of the National Endowment for the Arts has never been more threatened, Alan Govenar's documentary focuses on one of its least known and most enduring programs: the National Heritage Fellowship, awarded annually since 1982.

Featuring a breathtaking array of men and women who have been awarded the fellowship, including musicians, dancers, quilters, woodcarvers and more, the film demonstrates the importance of the folk and traditional arts in shaping the fabric of America. From Bill Monroe and B.B. King to Passamaquoddy basket weavers and Peking Opera singers; from Appalachia and the mountains of New Mexico to the inner city neighborhoods of New York, the suburbs of Dallas, and the isolated Native American reservations of Northern California - each of the artists share exceptional talent, ingenuity, and perseverance.

DVD / 2017 / 84 minutes

HOT TO TROT

Director: Gail Freedman

Mad Hot Ballroom meets Paris is Burning in this entertaining documentary set in the swinging world of same-sex competitive ballroom dancing.

Hot to Trot goes inside that fascinating but little-known world, which is surging in popularity, remaking lives and bodies, along with popular culture and gender politics. Following four magnetic men and women on and off the dance floor over a four-year period, the film is not only an immersive character study (and an idiosyncratic attack on bigotry) but a rousing, powerful story that unfurls with the rhythms and energy of dramatic cinema.

DVD / 2017 / 88 minutes

IN THE STEPS OF TRISHA BROWN

By Marie-Helene Rebois

With Lisa Kraus, Carolyn Lucas & the dancers of the National Paris Opera Ballet

Choreographer Trisha Brown revolutionized the world of contemporary dance. Now, her seminal 1979 work Glacial Decoy, with costumes and projected slides by the similarly risk-taking artist Robert Rauschenberg, is coming to Paris, to be performed by a new generation of dancers. IN THE STEPS OF TRISHA BROWN takes us behind the scenes in the weeks leading up to the first performance.

Brown's work is so complex that it resists standard dance notation, so carrying on her legacy by teaching the surprising, challenging piece to the dancers of the Paris Opera Ballet are choreographer Lisa Kraus, who helped create the original production of Glacial Decoy and danced in it, and Carolyn Lucas, the current Artistic Director of the Trisha Brown Dance Company.

Brown's choreography emphasizes the relationship of bodies with gravity, a near-boneless-seeming fluidity, and working close to the ground-qualities that may not come naturally to classically-trained dancers. Kraus in particular serves as a bridge between Brown and the young dancers of the Paris Opera Ballet. She not only instructs the troupe, but also teaches them the history of Brown's work, illustrating the way that earlier projects such as Man Walking Down the Side of a Building (1970), Leaning Piece (1970), Roof Piece (1971) and Walking on the Wall (1971) were precursors to Glacial Decoy.

Interspersed with fascinating, little-seen archival footage from original productions and of Brown herself in rehearsal, IN THE STEPS OF TRISHA BROWN is both a testament to the value of teaching and studying art and dance, and a privileged look at the process of staging a major dance piece.

DVD (Color, Closed Captioned) / 2016 / 79 minutes

REBELS ON POINTE

By Bobbi Jo Hart

Exploring universal themes of identity, dreams and family, REBELS ON POINTE is the first-ever documentary film celebrating the world famous Les Ballets Trockadero de Monte Carlo. The notorious all-male, drag ballet company was founded over 40 years ago in New York City on the heels of the Stonewall riots, and has a passionate cult following around the world. The film juxtaposes intimate behind-the-scenes access, rich archives and history, engaging character driven stories, and dance performances shot in North America, Europe and Japan. Rebels on Pointe is a creative blend of gender-bending artistic expression, diversity, passion and purpose. A story which ultimately proves that a ballerina is not only a woman dancing-but an act of revolution in a tutu.

DVD (Color) / 2016 / 90 minutes

ARGENTINA

Director: Carlos Saura

Poetic, riveting and moving, Argentina explores the heart of traditional Argentine folklore and its stunning musical heritage - from traditional styles such as the Zamba of "La Felipe Varela" through to modern dance - as choreographed by critically-acclaimed Carlos Saura.

DVD (Spanish with English Subtitles) / 2015 / 85 minutes

MR. GAGA

By Tomer Heymann

A True Story of Love and Dance

Ohad Naharin, artistic director of the Batsheva Dance Company, is regarded as one of the most important choreographers in the world. Meeting him at a critical turning point in his personal life, this spirited and insightful documentary will introduce you to a man with great artistic integrity and an extraordinary vision. Filmed over a period of eight years, director Tomer Heymann mixes intimate rehearsal footage with an extensive unseen archive and breathtaking dance sequences.

This story of an artistic genius who redefined the language of modern dance is guaranteed to leave you skipping.

DVD (Color, Closed Captioned) / 2015 / 100 minutes

PS DANCE!: DANCE EDUCATION IN PUBLIC SCHOOLS

Director: Nel Shelby

Step inside the halls of five NYC public schools and celebrate dance! Hosted by veteran TV journalist Paula Zahn, PS Dance! is the documentary that captures what happens when students add dance to their daily studies. The journey is one of imagination, curiosity, hard work and discipline. In these studios dance is for every child.

DVD / 2015 / 53 minutes

BALLET BOYS

Director: Kenneth Elvebakk

Filmed over four years, Ballet Boys follows the victories, trials, and set-backs of three friends and rising Dutch dance stars: Lukas, Syvert, and Torgeir. They sacrifice a normal high school experience including parties and dating for the sake of ambition and a love of dance. Facing pressure from their parents, school teachers and ballet mentors, the boys prepare for potentially life-altering and career-making auditions at some of Europe's most prestigious ballet schools.

DVD (Norwegian with English Subtitles) / 2014 / 72 minutes

DANCE GOODBYE, THE

Director: Ron Steinman

What is life like for a dancer when they can no longer dance? Inspired by Merrill Ashley's departure from the New York City Ballet as an acclaimed principal dancer, this documentary, created by Ron Steinman and Eileen Douglas, captures the poignancy of this life turning point. After a struggle to find her next step, today Merrill Ashley travels around the world teaching Balanchine to dance companies which perform his works as once she did. This is the story of any dancer - or, in truth any one of us - who needs to find their way into a new life.

DVD / 2014 / 56 minutes

MISS HILL: MAKING DANCE MATTER

Director: Greg Vander Veer

Miss Hill: Making Dance Matter tells the inspiring and largely unknown story of Martha Hill, a woman whose life was defined by her love for dance, and who successfully fought against great odds to establish dance as a legitimate art form in America.

Through archival footage, lively interviews with friends and intimates, and rare footage of the spirited subject, the film explores Hills's arduous path from a Bible Belt childhood in Ohio to the halls of academia at NYU and Bennington College, to a position of power and influence as Juilliard's founding director of dance (1952-1985). Peppered with anecdotal material delivered by dance notables who knew her, this revelatory story depicts her struggles and successes, the film is a celebration of dance and an examination of the passion required to keep it alive.

DVD / 2014 / 80 minutes

SECUNDARIA

Director: Mary Jane Doherty

Secundaria quietly follows one high school class over a three-year period on its journey through Cuba's world famous National Ballet School. Our teenage dancers love to dance, but many of them must dance as their sole way out of poverty and the constraints- both visible and invisible- that shape life in Cuba.

DVD (Spanish with English Subtitles) / 2014 / 96 minutes

BLACK AND WHITE BALLETS

Choreography by Jiri Kylian

Performed by the Nederlands Dance Theater

Kylian's sequence of Black and White Ballets include: Falling Angels, Six Dances, No More Play, Sweet Dreams, Sarabande, Petite Mort. Lighting effects sometimes frame the dancers in the darkness of the stage and sometimes clearly illuminate them. A connecting element between the individual segments of ?Black and White is the transient presence of the 18th - century costumes in the otherwise abstract six ballets.

DVD / 2012 / 101 minutes

TO DANCE LIKE A MAN

Director: Sylvie Collier

Cuban identical triplets Angel, Cesar and Marcos are top young students at Cuba's world-famous National Ballet School. To Dance Like a Man follows them as they are poised to begin their dancing careers.

Filmmaker Sylvie Collier was granted extraordinary, unlimited access to the school, and backstage at the Grand Theatre, allowing her to film the boys as they train in the robust and expressive style that distinguishes Cuban ballet. Her film provides a child's eye view on determination and the hunger for success, within in the context of contemporary Cuba, a country with an outsize international role in arts and culture.

DVD (Spanish with English subtitles) / 2012 / 58 minutes

TUTU MUCH

Director: Elise Swerhone

TuTu MUCH follows nine young ballet dancers as they plie, pirouette and compete for highly-coveted spots in an intensive four-week professional ballet summer program at the Royal Winnipeg Ballet School. Leaving behind their families and friends, often for the first time, each girl confronts the painstaking and sometimes rewarding realities of pursuing her dream of becoming a professional ballet dancer.

The daily classes are grueling tests of their physical stamina and emotional grit. "You've even got to love the pain," says twelve-year-old Sidnie, one of the prospective ballerinas. As the girls learn during the course of the auditions, talent and passion alone do not guarantee success: the success of a dancer often comes down to the shape of a foot or the length of the neck. In the last few days of the program the girls find out which of them will take the next step toward the dream of becoming a professional ballerina, and which ones won't.

DVD / 2012 / 83 minutes

NEVER STAND STILL: DANCING AT JACOB'S PILLOW

Director: Ron Honsa

Legendary dancers and choreographers Merce Cunningham, Paul Taylor, Suzanne Farrell, Mark Morris, Judith Jamison and Bill Irwin appear alongside new innovators to reveal the passion, discipline, and daring of the world of dance in Never Stand Still. Filmed at the iconic Jacob's Pillow Dance Festival, this thrilling documentary features amazing performances by world-renowned dancers interwoven with intimate interviews, behind-the-scenes insights, and rare archival footage.

Founded in the 1930s by visionary dance pioneer Ted Shawn on a farm in the Berkshires, today the Pillow is an idyllic mecca for artists and audiences from around the world, a place where dance in all its forms - from ballet to jazz to contemporary - is studied, created, performed and celebrated.

Like Wim Wenders's Pina, Never Stand Still immerses us in the lives of extraordinary artists and the power of dance.

DVD / 2011 / 74 minutes

CONTEMPORARY JAZZ COMBINATIONS AND ROUTINES

With Albert Cattafi

Choreographer Albert Cattafi introduces you to his energetic style of Contemporary Jazz as he guides you through "across the floor" combinations, floor work, improvisational skills, and two routines for intermediate and advanced levels. Throughout Al emphasizes musicality, level changes, and dynamics.

DVD / 2010 / 60 minutes

DANCING DREAMS

Director: Anne Linsel & Rainer Hoffman

World famous dancer and choreographer Pina Bausch selected 40 teenagers who had never heard her name to be part of her dance piece Contact Zone. For 10 months through opening night, the young dancers discover Bausch's genius and their own bodies. Pina Bausch died in 2009; a sensation at the 2010 Berlin Film Festival, Dancing Dreams is a testament to Bausch's revolutionary work.

DVD / 2010 / 89 minutes

BORN TO STEP

By Yoav Avidar

Some individuals are born to sing, some are born to dance, and some... are Born to Step. The DVD is loaded with creative step choreography, topped with dance moves and broken down using the most up-to-date teaching techniques. If you were born to step, this is the DVD for you!

AMONG TOPICS COVERED: Rhythm changes Traveling Cross-phasing Cueing Step-routine demonstration Right and left together From the top

DVD / 2009 / 113 minutes

CUNNING LITTLE VIXEN - JANACEK (ANIMATED FILM)

Janacek's opera, inspired by the 1920s newspaper cartoon character, Vixen Sharpears, returns to its roots with a specially-adapted version of the score prepared by conductor Kent Nagano for the animated film by Geoff Dunbar (Peter Rabbit/Rupert and the Frog Song).

DVD (Color) / 2009 / 72 minutes

DANCES OF ECSTASY - A SENSORY JOURNEY THROUGH RHYTHM, DANCE AND MUSIC

Dances of Ecstasy is a mesmerizing journey into the world of ecstasy experienced through rhythm, dance, and music. It's a visual and aural feast for the senses blending exciting dance rituals, hypnotic imagery, interviews, and a spellbinding global music soundtrack.

DVD 1 Interweaving traditional and contemporary ecstatic dance rituals, Michelle Mahrer and Nicole Ma's celebrated documentary film explores how different people around the world connect with a divine power.

Orisha priestesses from Nigeria and Brazil and shaman healers from the Kalahari and Korea pulse to the same beat as thousands of young _people at an all-night techno dance party in an Australian forest. The many different experiences of trance are linked by the human need to connect with a spiritual dimension. Dances of Ecstasy is a visual and aural feast for the senses _blending exciting dance rituals, hypnotic imagery, interviews and a spellbinding global music soundtrack.

Visit Namibia (San), Korea (Kut), Nigeria (Yoruba), New York (Gabrielle Roth), Brazil (Candomble), Turkey (Whirling Dervishes), Morocco (Hadra), USA (Firedance) and Australia (Rainbow Serpent Festival) during a trance journey into divine sources of universal energy.

Enjoy four illuminating documentaries about various rituals portrayed in the film, or select the filmmakers' audio _commentary which describes their experiences while shooting all around the globe. Finally, there is the opportunity to have a closer look at Sufi dervishes' whirling ritual in an extended portrait of this fascinating ceremony.

"Dances of Ecstasy is a workout for the soul" Gabrielle Roth

DVD 2 Join in and 'do it yourself' with a complete Power Wave workout by New York urban shaman Gabrielle Roth, or dance your own dance to the global grooves tracks, with psychedelic visuals by D-Fuse. There are also two hidden bonus videos by One Giant Leap and James Asher.

2 DVDs (Color) / 2009 / 290 minutes

DANCING ACROSS BORDERS

Director: Anne Bass

A feature documentary which chronicles the intimate and triumphant story of Sokvannara Sar who was discovered by Anne Bass on a trip to Angkor Wat, Cambodia, in 2000 and brought to the ballet stage in America.

A longtime patron of dance in the U.S., Bass arranged for Sy to visit New York and audition for the prestigious School of the American Ballet (SAB). What unfolds in Dancing Across Borders is a tentative negotiation between Sy and the world of American ballet and culture-from the serene countryside of Southeast Asia to the halls of SAB, to the stage of the Pacific Northwest Ballet in Seattle. The film follows Sy's unusual development as a dancer and offers a remarkable behind-the-scenes look into the world of American ballet. At its heart, Dancing Across Borders is an extraordinary story of growth, adaptation, and belonging as well as of the development of talent and the mastery of an art form.

DVD-R / 2009 / 88 minutes

ANNA KARENINA (BALLET)

Based on Leo Tolstoy's famous novel and choreographed by Maya Plisetskaya to music by Rodion Shchedrin, this film is a vehicle for the extraordinary talents of Mme. Plisetskaya.

Co-starring the spectacular Alexander Godunov as Vronsky, Anna Karenina is a completely cinematic rendering of this acclaimed production, which has never before been seen in the United States.

Dealing primarily with the psychological elements of the character of Anna, the ballet is genuinely remarkable work, beautiful and penetrating.

DVD (Color) / 2008 / 78 minutes

BURN THE FLOOR: THE NEW SHOW FLOOR PLAY

Ballroom dancing has always been about a man and a woman, moving together up close and personal. Today, stripped back to its soul, it is hot, sweaty and sexy. This is ballroom dancing in the new millennium. This is Floor Play.

Conceived, directed and choreographed by World Champion Ballroom dancer Jason Gilkison who choreographed the original, 'Burn the Floor' which has been seen by over 3 million people worldwide.

Floor Play has been ten years in the making, and features a hand picked cast of dancers. Breath-taking, action-packed, unpredictable, sensual and ultimately inspiring, this is Jason's legacy to us all.

DVD (Region 1, Color) / 2008 / 103 minutes

DANCE WORKOUT

By Tony Stone

Combine basic video dance moves, some of the hottest music in the industry, and high energy, while running short choreographed pieces repeatedly. Mix that up and you have Tony's brand new dance workout. Dance Workout is the perfect resource for trainers who want to learn from one of the most respected choreographers in the industry.

Among the topics covered: Warm-up Combo #1 Combo #2 Combo #3 Combo #4 Combo #5 Combo #6 Combo #7 Cool-down

DVD / 2008 / 54 minutes

NUTCRACKER, THE - TCHAIKOVSKY

A Ballet in Two Acts

Peter Wright's version of The Nutcracker is a wonderfully lavish production and an absolute delight for all viewers. The magical tale is wonderful played with fantastic clarity and the sets and costumes are sumptuous without being overly ostentatious.

Music: Pyotr Ilyich Tchaikovsky

Choreography: Peter Wright, Lev Ivanov, Vincent Redmon

Conductor: Barry Wordsworth

THE ROYAL BALLET SINFONIA The Orchestra of the Birmingham Royal Ballet Leader: Yuri Torchinsky

CAST The Sugar Plum Fairy: Miyako Yoshida The Prince: Irek Mukhamedov Clara: Sandra Madgwick Drosselmeyer: Joseph Cipolla ARTISTS OF THE BIRMINGHAM ROYAL BALLET

DVD (Region 1, Color) / 2008 / 97 minutes

BOLT

Music by Shostakovich

Choreography by Alexei Ratmansky

Originally premiered in Leningrad on April 8, 1931, with choreography by Fyodor Lopukhov , Bolt had exactly one performance Exiled to a ballet gulag for 75 years, it was rescued and reconceived by rising-star Russian choreographer Alexei Ratmansky in 2006. This Soviet-era ballet is a satire of the worker-state, where an enormous factory with many workers produces just a single light bulb. The only work that seems to take place is the work of looking busy, while the Komsomol brigade charged with upkeep devotes most of its time to leisure activity. A disaffected worker decides to sabotage the factory by throwing a bolt ( of the title) into the machinery. Bolt brings together serious and popular music and dance, and includes Komsomol routines, Red Army marches, circus acrobatics, and vaudeville antics, as it portrays proletarian culture of the early Soviet years.

DVD / 2007 / 145 minutes

CHAIR DANCING

Here's exercise that's easy and fun, and no one has to leave their seat to get into it! An exciting, all-original soundtrack, innovative choreography and dynamic dancers deliver a rhythmic workout that energizes and inspires all ages and abilities. Try these one-minute activities to build strength, flexibility and endurance.

DVD (Closed Captioned) / 2007 / 25 minutes

COUNTRY DANCING ADVANCED

With Teresa Mason

Building on the information from the Beginner and Intermediate programs in this exciting Country Dancing series, this advanced lesson takes the dancer into the world of partnering and connection. This program features variations for dancers who really want to stand out on the dance floor.

DVD (Color) / 2007 / 60 minutes

DANCING IN THE LIGHT

The American Dance Festival presents Dancing in the Light, a one-hour modern dance television program showcasing 6 historic dance compositions by African American choreographers. While Free to Dance uses select excerpts from the dances to inform its narrative within a historical context, Dancing in the Light features six dances in their entirety or in the case of one work, a complete section. The dances include: Ostrich (1932) by Asadata Dafora, Barrelhouse Blues (1943) by Katherine Dunham, Strange Fruit (1943) by Pearl Primus, Mourner's Bench (1947) by Talley Beatty, Rainbow 'Round My Shoulder (1959) by Donald Mc Kayle, First Section of D-Man in the Waters (1989) by Bill T. Jones.

DVD (Color) / 2007 / 50 minutes

ART OF THE PAS DE DEUX VOL. 1

The Art of the Pas de Deux: Twelve Great Pas de Deux

Prokofieff: Romeo and Juliet The Scene in Juliet's Bedroom (1954) Galina Ulanova and Yuri Zhdanov Choreography by Leonid Lavrovsky

Helsted & Paulli: Flower Festival in Genzano (1962) Maria Tallchief and Rudolf Nureyev Choreography by Erik Bruhn, after Bournonville

Shchedrin: The Little Humpbacked Horse The Queen-Maiden and Ivan (1961) Maya Plisetskaya and Vladimir Vasiliev Choreography by Alexander Radunsky

Glazunov: Raymonda - Act I Pas de Deux (1993) Nina Ananiashvili and Aleksei Fadeyechev Choreography by Petipa revised by Yuri Grigorovich

Stravinsky: Firebird The Prince & the Firebird (1963) Dame Margot Fonteyn and Michael Somes Choreography by Michel Fokine

Adam: Giselle - Act II Pas de Deux (1963) Alicia Alonso and Azari Plisetsky Choreography by Alicia Alonso after Coralli and Perrot

Shchedrin: Carmen Suite Carmen / Don Jose Pas de Deux (1969) Maya Plisetskaya and Nikolai Fadeyechev Choreography by Alberto Alonso

Minkus: Don Quixote - Grand Pas (1961) Maria Tallchief and Erik Bruhn Choreography by Petipa

Khachaturian: Spartacus The Reunion of Spartacus and Phrygia (1977) Natalia Bessmertnova and Vladimir Vasiliev Choreography by Yuri Grigorovich

Tchaikovsky: Swan Lake Black Swan Pas de Deux (1960) Lupe Serrano and Jacques D'Amboise Choreography by Petipa / Ivanov

Prokofieff: Cinderella Cinderella and the Prince (1957) Dame Margot Fonteyn and Michael Somes Choreography by Sir Frederick Ashton

Tchaikovsky Pas de Deux (1984) Patricia McBride and Reid Olson Choreography by George Balanchine

DVD (Color, Black & White) / 2006 / 85 minutes

ART OF THE PAS DE DEUX VOL. 2

Performed by Margot Fonteyn, Michaels Somes, Nina Ananiashvili, Maya Plisetskaya, Rudolf Nureyev, Svetlana Beriosova, Jacques d‚Amboise, Galina Ulanova, Erik Bruhn, Melissa Hayden and others

This second volume of celebrated pas de deux includes excerpts from Swan Lake, Coppelia, Don Quixote, The Sleeping Beauty, La Esmerelda and The Still Point. Grand Pas Classique Elisabeth Platel and Nicolas Le Riche Music by Daniel Francois Auber Choreography by Victor Gsovsky

Piotr Ilyich Tchaikovsky: Swan Lake White Swan Pas de Deux Galina Ulanova and Konstantin Sergeyev Choreography by Petipa-Ivanov-K. Sergeyev

Piotr Ilyich Tchaikovsky: Swan Lake Black Swan Pas de Deux Maya Plisetskaya and Nicolai Fadeyechev Choreography after Petipa-Ivanov

Sergei Prokofiev: Cinderella Scene & Pas de Deux Dame Margo Fonteyn and Michael Somes Choreography by Sir Frederick Ashton

Leo Delibes: Coppelia Pas de Deux Sonia Arova and Erik Bruhn Choreography by Erik Bruhn

La Esmeralda Diana and Actaeon Pas de Deux Svetlana Beriosova and Rudolf Nureyev Music by Riccardo Drigo Choreography by Nureyev after Petipa

The Still Point Love Duet Melissa Hayden and Jacques d‚Amboise Music by Claude Debussy (from String Quartet, Op.10) Choreography by Todd Bolender

Leon Minkus: Don Quixote Grand Pas Nina Ananiashvili, Aleksei Fadeyechev & ensemble Choreography by Petipa, rev. Gorsky

DVD / 2006 / 73 minutes

BALLERINA

Director: Bertrand Normand

In the grand tradition of the Ballet Russes comes Bertrand Normand's portrait of five Russian ballerinas from the Mariinski Theatre, formerly known as the Kirov. Behind any great ballerina lies the discipline and rigour that comes from decades of training and practice; and Russia's pre-eminent dancers - superstars such as Nijinsky, Baryshnikov and Pavlova - established the reputation of Russian dancers as the best in the world. The dancers profiled in Ballerina are uniquely individual - tough, insightful and exceptionally talented; onstage they reveal no hint of the sweat, pain and hard work of the rehearsal studio. From Swan Lake to Romeo and Juliet, from the backstage studio to performing on stages around the world, Ballerina captures the sublime beauty of ballet, in all its resplendent glory.

DVD (English, French, With English Subtitles) / 2006 / 80 minutes

CARMEN & GEOFFREY

Director: Linda Atkinson and Nick Doob

This joyful documentary celebrates two giants of the dance and theatrical worlds: dancer/choreographer/actress Carmen De Lavallade and multi-hyphenate Geoffrey Holder, married to each other for nearly fifty years. Wife-husband team Atkinson (a student of Carmen's) and Doob (Academy Award-winner for From Mao to Mozart) capture the intimate chemistry between quietly brilliant Carmen and larger-than-life Geoffrey, whose credits include his legendary production of The Wiz.

DVD (Color / Black and White) / 2006 / 80 minutes

DANCE TECHNIQUE OF LESTER HORTON

An Advanced Beginner Class

Taught by Ana Marie Forsythe including Improvisation with Marjorie Perces. This DVD was created to show how the Horton studies can be incorporated and taught within a class.

The class contains:

The Warm Up with Ana Marie Forsythe Round Over and Round Up Flat Back Series Primitive Squat Descent and Ascent Lateral Stretches Release Swing Series Fortification #1 Prelude #1 Twists with Open Egyptian Arms Leg Swings Leg Swings with Stag Position Balance Preparation for Deep Forward Lunges - Coccyx Balance

Improvisation with Marjorie Perces

Center Floor work with Ana Marie Forsythe Lateral T Study

Progressions Side Hip Pull Side Hip Pull with Figure 4 Turn Side Hip Pull with Figure 4 Turn and Lateral T Balance Single Foot Arch Springs Single Foot Arch Springs with Stag Jump Fortification #14

DVD / 2006 / 90 minutes

FIREBIRD, THE

A performance of James Kudelka's ballet, enhanced by spectacular visual effects.

THE FIREBIRD is ablaze with mystery, passion and magic. Inspired by a mystical Russian folk tale, the enchanted world of Heroic Prince, Evil Demon, Beautiful Princess and Exotic Firebird comes alive before the viewer's eyes.

Based on James Kudelka's masterpiece for the stage, THE FIREBIRD combines classical ballet with spectacular visual effects. Kudelka's choreography melds seamlessly with graceful, gravity-defying movement through the air. The Stravinsky score is performed by the Kirov Orchestra with the incomparable Valery Gergiev conducting. THE FIREBIRD invites us into a world like none other.

DVD (Color) / 2003 / (Grades 9-12, College, Adult) / 53 minutes

LAST DANCE

Director: Mirra Bank

Powerhouse creative forces unite, and sparks fly, in Mirra Bank's award-winning Last Dance. Bank follows the dazzling Pilobolus Dance Theater and legendary author-illustrator, Maurice Sendak (Where the Wild Things Are) as they collaborate on the dance-theater work that honors a haunting holocaust legacy. Last Dance weaves rehearsal footage, probing interviews, chilling Nazi propaganda footage and breathtaking performance into a thrilling insight into the creative process.

The film holds nothing back as philosophies clash, confrontations abound, and artistic disaster threatens at every turn. But in the end we are rewarded as Pilobolus dancers - pure bolts of force and grace - give life to a stark and stunning dancework.

DVD / 2003 / 84 minutes

ETOILES: DANCERS OF THE PARIS OPERA BALLET ETOILES: DANCERS OF THE PARIS OPERA BALLET

Director: Nils Tavernier

Etoiles celebrates the legacy of the famed Paris Opera Ballet by weaving together rehearsals and tour snapshots of classical ballets as well as contemporary works.

Celebrated filmmaker Nils Tavernier delves into the psychology of dance by talking candidly with some of the biggest stars in dance today, who give perspectives on how and why they endure the emotional and physical hardships of the drive to be on stage.

DVD / 2001 / 100 minutes

DIDO AND AENEAS: A DANCED OPERA

The critically-acclaimed Mark Morris dance production of the baroque operatic masterwork.

This adaptation of the critically acclaimed and provocative dance production by Mark Morris takes a fresh and controversial approach to the baroque operatic masterwork written in 1689 by Henry Purcell.

Dido, the noble Queen of Carthage, has fallen in love with the Trojan prince Aeneas. While the court celebrates the imminent union of the two monarchs, the evil Sorceress with her coven of witches plots their downfall. Romance leads to heartbreak and tragedy.

DIDO AND AENEAS stars Mark Morris himself in the dual roles of Dido and the Sorceress, and the supporting roles are performed by the incomparable Mark Morris Dance Group.

Tafelmusik provides accompaniment to a superb cast of vocal soloists including the great American mezzo Jennifer Lane.

DVD (Color) / 1995 / (Grades 10-12, College, Adult) / 55 minutes

DANCE FOR CAMERA

Six Dance Films from Around the World

Dance for Camera presents six films that are among the most outstanding examples of a new film genre that merges dance and film. Selected from festivals in Europe and North America, and winners of over 17 international awards, these films present an array of humor, drama, beauty and rhythm not usually seen on film or stage made by young emerging artists from around the world.

Films Include:

Reines d'un Jour, Switzerland, 26 minutes Choreographer: Marie Nespolo, Christine Kung; Director: Pascal Magnin

Measure, United States, 7 minutes Choreographer: Dayna Hanson; Directors: Gaelen Hanson and Danya Hanson

Rest in Peace, UK & Netherlands, 9 minutes Choreographer: Hans Hof Ensemble; Director: Annick Vroom; Producer: Rodney Wilson

A Village Trilogy, Canada, 24 minutes Choreographer and Director: Laura Taler

Cornered, Canada, 5 minutes Producer/director/choreographer: Michael Downing

Contrecoup, Switzerland, 24 minutes Choreography: Guilherme Botelho; Director: Pascal Magnin

DVD (Color) / 95 minutes

DANCE FOR CAMERA 2

Seven Dance Films from Around the World

From a Butoh-inspired portrait of a demented aristocrat (The Duchess), to a sensual bedroom metamorphosis (Horses Never Lie) to an intimate moment interrupted by a burst water pipe (Burst), this latest collection of award-winning dance films from around the world will "bewitch, bedazzle and bewilder!" (Deirdre Towers, Dance on Camera Festival Director).

Includes the films: Boy (UK) Burst (Iceland) Cargo (Canada) Case Studies from the Groat Center for Sleep Disorders (US) Horses Never Lie (Canada) Motion Control (UK) The Duchess (US)

DVD (Color / Black and White) / 60 minutes

DANCER, THE

Director: Donya Feuer

The Dancer follows the young and gifted Katja Bjorner through years of intensive training at the Royal Swedish Ballet School as she develops into an international ballet star. Filmed with an eye toward conveying the physical aspects of dancing - the pain, sweat, and tears, as well as the exquisite beauty - The Dancer captures the fierce determination and struggle that goes into the desire to dance at the highest level.

DVD (Color, With English Subtitles) / 96 minutes

http://www.learningemall.com/News/Dance_202001.html

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cannavaposfr · 4 years

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Une meilleure batterie pour une plus longue autonomie qui devrait vous permettre de faire un ou deux bols de plus qu'avec la précédente version.

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Comment choisir le vaporisateur qui vous convient le mieux dans une telle ligne d'excellence ? Cela reviendrai à dire que Monet était supérieur à Vincent Van Gogh, ou que Michael Jordan était supérieur à Lebron James (bon ici c’est vraiment le cas…). Ici nous avons clairement affaire aux poids lourds des vaporisateurs portables et ces 3 vapos sont de loin les modèles les plus en vue sur le marché en 2017 ! Dans cet article, je tenterai de faire un comparatif (assez poussé) entre ces 3 modèles pour déterminer qui est le gagnant dans la catégorie vaporisateurs portatifs.

Pax 3

Davinci IQ

Firefly 2

Taille

3.04 x 9.77 x 2.15 cm

4.3 x 9 x 2.4 cm

3.55 x 12.6 x 2.4 cm

Poids

95 g

145 g

140 g

Contenance du bol

0.4 g

0.15 g

Matériaux

Aluminium anodisé

Zircone céramique et aluminium brossé

Alliage de magnésium et verre borosilicate

Temperatures (C)

176 - 221

182 - 220

171 - 260

Temps de chauffe

- de 45 s

- de 30 s

5 s

Herbes/Concentrés

Herbes

Herbes/Concentrés

Type de Vapo

Conduction

Convection

Temps de charge

env 90 mns

env 220 mns

env 50 mns

Garantie

10 ans

2 ans

Fiche Technique

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Namaste

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Retrouvez le comparatif en vidéo :

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Pax 3

Commençons par le Pax 3 qui est un des modèles de vaporisateur les plus connu au monde et qui a établit une certaine norme d'excellence depuis quelques années maintenant (il s’agit comme son nom l’indique du modèle de 3eme génération). Le Pax 3 est disponible en deux déclinaisons, un pack avec appareil seulement et un pack plus complet avec quelques accessoires supplémentaires pour environ 50 euros de plus. Le Pax est l'un de ces produits qui non seulement répondra à vos attentes, mais qui saura aussi vous impressionner. Après quelques bouffées prises sur ce tout petit vapo, vous devriez être immédiatement séduit par la qualité de vaporisation offerte par ce modèle.

Dimensions/Design

L'appareil est plus ou moins de la même taille que le Pax 2 et partage pas mal de caractéristiques techniques avec le modèle précèdent, tout en apportant de nettes améliorations. Le 3 possède une finition métallique plus lustrée que le 2, et dans l'ensemble le vaporisateur est plus élégant et plus raffiné grâce à sa ligne plus affinée. Au niveau dimensions, le 3 fait environ 9.8cm x 3cm x 2.2cm pour un poids de 90 grammes seulement ce qui en fait un des plus léger et discret du marché.

Batterie/Temps de chauffe

Le vaporisateur chauffe en quelques secondes seulement et ceci est dû à la batterie 3000mah améliorée qui offre beaucoup plus de puissance lorsqu'il s'agit de mettre votre appareil en marche. Comptez 5 à 10 secs pour atteindre les basses températures choisies et environ 15-30 secondes pour les hautes températures.

Le Pax 3 est le seul modèle dans ce comparatif qui ne permet pas de changer la batterie voire même d’y accéder !

Le Pax est le seul de ces 3 vapo dont la batterie n'est pas accessible

Taille du Bol

Le bol du Pax est probablement le plus large des 3 modèles comparés aujourd’hui malgré le fait que le Pax soit le plus petit des 3. Vous pourrez facilement charger 0.3, 0.4g ici. Le bol est fait d’aluminium et est plutôt profond.

Vapeur

La vapeur du Pax est plutôt bonne malgré la taille relativement compacte du vapo. L'embout buccal fait bien son travail et offrira une vapeur savoureuse et plutôt dense en basses temperatures. Les problèmes avec ce vapo arrivent selon moi lorsque vous montez en températures.

De part sa conception, le Pax aura tendance a chauffer (au niveau du corps du vapo et surtout de son embout vraiment court) ce qui ne donne pas une vapeur exceptionelle, car elle aura tendance à être chaude et lourde.

Concentrés

L’amélioration la plus notable ici est son embout spécial pour les concentrés. Contrairement à la version précédente, vous pourrez ici utiliser la troisième version avec vos chers concentrés.

L’expérience n’est pas aussi bien sur les concentrés que sur les herbes sèches, l’adaptateur pour concentrés n’étant pas optimal et on a tendance à en mettre un peu partout d’après moi.

Appli smartphone

L’App smartphone du Pax 3 est vraiment complète et vous permettra de changer les températures, d’utiliser les modes préréglés et de customiser votre vapo (notamment la LED). Celle-ci est compatible Android et iOs.

L'appli pour smartphones du Pax

Nettoyage

Le Pax 3 est le vapo le plus difficile à nettoyer de ce comparatif. Il vous faudra ici retirer l’embout buccal pour accéder au conduit de vapeur et retirer la grille présente dans le bol à l’autre extrémité du vapo. Une fois cette manip réalisée, il vous faudra simplement nettoyer le conduit à l’aide du kit de nettoyage présent dans la boite du Pax 3. Visionnez notre page test du Pax 3 pour un aperçu du nettoyage de ce vaporisateur !

Accessoires

Il existe par ailleurs un certain nombre d'autres accessoires qui accompagnent le Pax 3 (dispos avec le pack complet), comme le deuxième couvercle de four conçu pour être utilisé avec des demis bols. Un des défauts principaux du Pax 2 venait du fait qu'il fallait remplir la chambre à fond pour obtenir une performance maximale.

Pax Labs a résolu ce problème en incluant un deuxième couvercle pour votre bol. Le produit s'en tient à la technologie de conduction pour le chauffage, mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'un problème majeur ici si l'on tient compte de la performance globale de ce vaporisateur (j’ai tendance à préférer les modèles de convection personnellement). Votre Pax 3 sera également équipé d'une chambre en acier inoxydable qui rendra votre expérience plus agréable.

Conclusion Pax 3

Dans l'ensemble, le Pax 3 est un super appareil offrant des caractéristiques techniques solides, et qui vous impressionnera par sa compacité. Chaque élément du Pax 3 semble avoir été conçu en pensant à la satisfaction finale de l'utilisateur et a son plaisir.

Pour finir, je dirais qu’ormis quelques problèmes de chauffe du corps du vaporisateur et de ses embouts (surtout en hautes températures), ce qui est normal vu la taille de cet appareil, il s’agit d’un produit globalement d’excellente qualité qui ne laissera personne indifférent. Parfait au niveau portabilité/discretion et fonctionnalités/connectivité ! Ce n'est pas le meilleur selon moi, et de loin, au niveau qualité de la vapeur.

Video du Pax 3 !

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Sa fiche technique sur Vaposhop

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DaVinci IQ

Le Da Vinci IQ quant à lui, est conçu pour vous offrir une expérience de qualité supérieure et complète. En n'utilisant que des matériaux de première qualité comme de la céramique de zircone (pour le chemin de vapeur et bol) et de l’aluminium (pour l’extérieur du vapo), qui servent tous à rehausser votre expérience de vaporisation, Da Vinci a établi ici un point de référence en matière d'excellence dans l’industrie.

Dimensions/Design

La première chose que vous remarquerez lorsque vous achetez un IQ est la taille de l'appareil. Malgré sa petite taille, le vaporisateur pèse plus que ce à quoi vous vous attendez, avec une sensation de solidité et de durabilité lorsque vous le tenez dans vos mains, ce qui est fort appréciable. Par rapport au PAX 3, qui pèse environ 95 grammes, le IQ pèse lui 145 grammes, ce qui est plus lourd, mais ce n'est comme si vous transportiez un vapo de bureau, donc le poids ne devrait pas être un problème ici. Voici ses dimensions 9,0 x 4,2 x 2,4 cm.

Les 3 boutons présents sur le IQ vous permettent d’accéder à toutes les fonctionnalités du vapo. Je dois dire que j'adore le style de ce vapo fait d’aluminium brossé et de céramique en zircone qui offre une sensation vraiment bonne que ce soit au toucher ou niveau vapeur. Un autre facteur en faveur du IQ est qu'il ne semble pas émettre le même niveau d'odeur que certains autres vaporisateurs peuvent émettre. Il est donc plus « discret » que certains autres modèles dans ce domaine. Le IQ s'est débarrassé de l'écran LED traditionnel que l’on retrouve sur bon nombre de modèles et dispose maintenant d'une façade faites de 51 mini LED qui vous fournissent des indications en temps réel sur votre appareil. Je trouve cette fonctionnalité vraiment cool et super fonctionnelle pour l’utilisateur.

Batterie/Temps de chauffe

La batterie interchangeable 18650 est une caractéristique très pratique qui vous permettra de vous en procurer de nouvelles et de changer de batterie à tout moment. Le vapo Da Vinci dispose également d'une chambre de chauffage en céramique qui semble supérieure à pas mal d'autres appareils. L'une des caractéristiques les plus impressionnantes du Da Vinci est le matériau de zircone qui est utilisé dans le chemin de vapeur et pour la chambre de saveur, qui fournit un passage de vapeur vraiment propre. La nouvelle "chambre de saveur" s'installe directement sur le chemin de vapeur et semble améliorer l’expérience globale de vaporisation. Le IQ est également équipé d'une fantastique application smartphone qui vous donne accès à un contrôle poussé sur la température. Vous pouvez également utiliser le mécanisme "Smart Path" pour ajuster les réglages comme bon vous semble. Dans l'ensemble, la performance du Da Vinci est exceptionnelle avec un design vraiment soigné, d'excellents contrôles de température, l’utilisation de matériaux « nobles » tel que la zircone et une qualité de vapeur vraiment bonne. L'appareil permet également de régler la température en utilisant les boutons physiques (contrairement au FF 2 qui ne possède pas de boutons et ou le réglage de températures se fait uniquement via l’App Smartphone), donc vous n'aurez jamais besoin d'utiliser l'application si ce n'est pas de votre goût.

Les bols des 3 vapos !

Leurs embouts buccaux !

Taille du Bol

Le Bol du IQ est de taille correcte et vous permettra de charger environ 0.4 grammes d’herbes. Il est fait de céramique de zircone.

Vapeur

La vapeur du IQ est vraiment bonne pour un appareil à conduction. Elle est savoureuse en basses températures mais peu dense. En haute températures, le Davinci a aussi tendance à chauffer (au niveau du corps et de l'embout plat) ce qui peut être contourné en utilisant l'embout supplémentaire fourni dans le pack.

Le IQ n'est pas un vapo qui permet de faire de gros nuages selon moi.

Concentrés

Le IQ n’est pas fait pour les concentrés, c’est avant tout un vaporisateur pour herbes sèches ! Appli smartphone L’App smartphone du Davinci IQ est la plus complète dans ce comparatif et vous permettra de changer les températures, d’utiliser les modes préréglés ou de créer vos propres smart paths et de customiser votre vapo (notamment la LED). Celle-ci est compatible Android et iOs.

Nettoyage

Le IQ est un vaporisateur moyennement difficile à nettoyer dans le sens ou vous devrez ouvrir le couvercle supérieur pour retirer la chambre de saveur et ainsi pouvoir nettoyer intégralement le chemin de vapeur. Rien d’insurmontable ici je vous rassure !

Accessoires

Le Davinci IQ est livré avec quelques accessoires notamment son embout buccal plus long qui permet de palier aux légers problèmes de chauffe dont peu parfois souffrir le vapo en hautes températures. Il est par ailleurs fourni avec une boite porte-clefs assez design pour transporter vos herbes facilement.

Conclusion IQ

Dans l'ensemble, le Da Vinci IQ est un vaporisateur merveilleux qui vous fera vivre une expérience de vaporisation inoubliable.

C’est selon moi le vaporisateur le plus complet quand on regarde toutes les caractéristiques techniques principales qui font la qualité d’un vapo en 2017 et plus !

Au niveau points négatifs, rien à signaler ici, mis à part quelques petits soucis de chauffe en hautes températures, qui peuvent facilement être contournés en utilisant l’embout buccal plus long livré dans le pack, et bien entendu le fait qu’il ne soit pas fait pour les concentrés.

Video du Davinci IQ !

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FIREFLY 2

Le Firefly 2 utilise la toute dernière technologie de vaporisation développé par Firefly Vapor qui offre une qualité de vapeur vraiment spectaculaire. Mon vaporisateur portable favori en 2017 !

Dimensions/Design

Le Firefly est légèrement plus long que le Davinci IQ (le plus gros des deux modèles précédents) et est 33% plus petit que son prédécesseur le Davinci ! Ses dimensions exactes sont 12.6 x 3.5 x 2.4 cm ce qui en fait le vapo le plus imposant de ce comparatif. Il est plus long que le Davinci mais moins épais tout de même. Sa finition est exceptionnelle et respire le produit de bonne qualité. Le bol et le chemin de vapeur sont faits de matériaux de très bonne qualité et offrent une vapeur excellente. Le produit lui-même est élégant et de très bonne facture. Vous pouvez voir la chambre de chauffe directement à travers le verre sur le dessus du vapo, ce qui est une superbe caractéristique vous permettant de savoir ou en est votre herbe !

Batterie/Temps de chauffe

Ce modèle chauffe vos herbes en un temps record de seulement quelques secondes et possède lui aussi des batteries interchangeables qui sont très pratique si vous vous déplacez avec votre vapo. Contrairement à beaucoup d'autres appareils, les batteries du Firefly sont amovibles, ce qui permet à l'utilisateur de passer facilement d'une batterie à une autre. Une autre caractéristique positive est que la batterie peut être complètement chargée et prête à fonctionner en moins de 45 minutes. Le couvercle magnétique du Firefly est un autre élément de poids ici car il permet de sceller le chemin de vapeur et est vraiment facile à nettoyer.

Bol du FF2

Le bol du Firefly est de loin le plus petit des 3 modèles présentés aujourd’hui et vous permettra de charger entre 0.15 et 0.2 grammes d’herbes maximum. Il est conseillé de touiller/mélanger votre bol régulièrement sur ce modèle pour conserver les performances au niveau vapeur !

Vapeur

La vapeur du Firefly est tout simplement exceptionnelle. Le système de chemin de vapeur "vaporpath" fait un excellent travail et ne chauffe pas, l'embout buccal étant assez éloigné du bol. Un régal (je me répète ici) en basses températures avec une herbe bien fraiche. Ne vous attendez pas à faire de gros nuages ici, c'est vraiment plus pour le gout.

En hautes températures, la vapeur ne chauffe pas trop et vous permet d'être plus agressif sur votre vol tout en faisant de plus gros nuages, bien plus denses. L'embout buccal est un peu déconcertant au début, il vous faudra prendre des inspirations profondes et prolongées avec ce modèle, ce qui peut gêner certains.

Concentrés

Le Firefly fonctionne parfaitement avec les concentrés grâce à son bol prévu pour et ses réglages de températures supérieurs.

Il vous faudra passer par son App smartphone pour régler la température.

Appli smartphone

L’App smartphone du Firefly est la moins avancée des 3 vapos et vous permettra de changer les températures et d’utiliser les modes préréglés seulement.

Celle-ci est compatible Android et iOs (attention elle n’est parfois pas toujours dispo sur le store Apple pour des raisons qui nous sont inconnues). Il n’est pas possible de changer les températures sans passer par l’Appli smartphone ici ce qui est vraiment dommage !

Nettoyage

L'un des avantages principaux selon moi du Firefly est la facilité déconcertante avec laquelle il est possible de le nettoyer. Avec un peu d’expérience, vous pourrez littéralement le nettoyer en moins de 15 secondes. Un autre facteur qui pèse en sa faveur est qu’il semble offrir beaucoup moins de résistance lorsque vous tirez dessus, ce qui est pour moi un énorme avantage. L’embout buccal devrait en déconcerter plus d’un sur les débuts car il vous faudra ici prendre des inspirations beaucoup plus profondes que sur d’autres modèles ce qui peut en fatiguer plus d’un.

Accessoires

Le Firefly est vendu avec une batterie supplémentaire et des kits pour concentres ainsi que pour le nettoyage.

Conclusion FF2

Dans l'ensemble, le FF 2 est un vaporisateur qui semble tout avoir - il possède un design au top, il est extrêmement fonctionnel et offre une qualité de vapeur incomparable (seul le Mighty rivalise dans ce domaine au niveau vapo portable selon moi).

Mis a part quelques petits défauts comme son autonomie qui pourrait être mieux, la petite contenance de son bol et le fait de ne pas pouvoir changer les températures sans passer par l’App smartphone, vous avez ici selon moi le MVP dans cette catégorie.

Je le répète ici, ce vaporisateur ne permet pas de faire de gros nuages de vapeur ! Si vous recherchez avant tout un vapo qui produit de gros nuages, un conseil tournez vous plus vers un Crafty ou un Arizer Solo 2 !

Video du test complet !

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Conclusion

Ces trois vaporisateurs sont tous les trois formidables et il est forcement difficile de faire un choix au final. A vous ici de voir quelles sont vos préférences en matière de design, autonomie, qualité de vapeur, taille et options/accessoires. Le meilleur étant forcement celui qui correspondra le plus a vos attentes ! D’un point de vue personnel, je dois dire que j'adore le FF2 qui est selon moi le meilleur des trois et mon vapo officiel en 2020. J'adore le fait qu’il chauffe quasi instantanément et que sa vapeur soit de qualité supérieure (un régal en basses températures). Un autre facteur qui a pesé en faveur du Firefly a été les batteries remplaçables qui me sont très utiles lorsque je suis en déplacement. Le Davinci est très complet (malgré le fait qu’il ne soit pas fait pour les concentrés) et plaira aux amateurs de design soigné et de fonctionnalités avancées. Son écran fait de LED est vraiment cool pour régler les températures et pour le choix des smart paths qui est une fonctionnalité vraiment appréciable. Le Pax 3 est vraiment super portable et discret, offre de solides caractéristiques techniques mais a tendance à un peu trop chauffer selon moi en hautes températures ce qui n’est pas toujours agréable.

Toujours indécis ? Retrouvez notre tableau comparatif de vaporisateurs pour herbes en page d'accueil www.cannavapos.fr !

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songedunenuitdete · 5 years

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Bonjour à tous ! Nous sommes déjà au dernier jour du mois de juillet. Que le temps passe vite ! Mais il nous reste encore le mois d’août, encore des jours ensoleillés à profiter et… Des nouvelles sorties cinéma à découvrir 😊

“COMME DES BÊTES 2”

Film d’animation réalisé par Chris Renaud, Jonathan Del Val. Avec Philippe Lacheau, Willy Rovelli, Julien Arruti

SYNOPSIS: Le Fox-Terrier Max doit faire face à un grand bouleversement : sa propriétaire Katie s’est mariée et a eu un adorable bébé, Liam. Max est tellement obsédé par la garde du petit, qu’il en développe des troubles obsessionnels du comportement. Lors d’une excursion en famille dans une ferme, Max et le gros Duke vont faire la connaissance de vaches souffrant d’intolérances aux canidés, de renards hostiles et d’une dinde monstrueuse, ce qui ne va pas arranger les tocs de Max. Heureusement il va être conseillé par le vieux Rico. Ce chien de ferme aguerri le pousse à dépasser ses névroses, afin de trouver l’Alpha qui sommeille en lui et laisser le petit Liam respirer. Pendant ce temps, alors que son maître est absent, Giget, la petite Loulou de Poméranie, essaie de sauver le jouet préféré de Max d’un appartement infesté de chats avec l’aide de l’imposante Chloe, devenue complètement accro à l’herbe à chat. Pompon, l’adorable petit lapin complètement cintré, pense qu’il a des superpouvoirs depuis que sa propriétaire Molly lui a acheté un pyjama de super héro. Mais quand Daisy, une Shih Tzu téméraire, vient l’embarquer pour une mission périlleuse, il lui faudra rassembler tout son courage pour devenir le héro qu’il n’était pour l’instant que dans ses fantasmes. Max, Pompon, Gidget et le reste de nos petits amis trouveront-ils le courage d’affronter leurs plus grandes peurs?

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“LES FAUSSAIRES DE MANHATTAN”

Film réalisé par Marielle Heller, avec Melissa McCarthy, Richard E. Grant, Dolly Wells

SYNOPSIS: Ancienne auteure à succès aujourd’hui sans le sou, Lee Israel se découvre par hasard un don exceptionnel : celui d’imiter à la perfection le style de grands romanciers. Avec l’aide de son ami Jack, elle monte une arnaque imparable: rédiger de fausses correspondances entre auteurs célèbres, que Jack revend à prix d’or aux collectionneurs new-yorkais. Grisés par le succès, les deux faussaires ne voient pas que le FBI commence à s’intéresser à eux…

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“MIDSOMMAR”

Film réalisé par Ari Aster. Avec Florence Pugh, Jack Reynor, Will Poulter

SYNOPSIS: Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu’une fois tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé. Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes dans un pays où le soleil ne se couche pas va vite prendre une tournure beaucoup plus sinistre et inquiétante.

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“PROMARE”

Film réalisé par Hiroyuki Imaishi, avec Kenichi Matsuyama, Ayane Sakura, Tetsu Inada

SYNOPSIS: Une énorme tempête de feu a dévasté la moitié des villes du monde, affaiblissant les hommes et donnant naissance à des mutants capables de manier le feu, les Burnish. 30 ans plus tard, un groupe de mutants terroristes, appelés les Mad Burnish, menacent de détruire de nouveau la Terre. Le seul rempart de l’humanité ? La Burning Rescue, une équipe de pompiers d’un nouveau genre. Galo Thymos et son équipe vont tout faire pour arrêter les Mad Burnish.

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Que de choix pour cette nouvelle sélection ! Comme toujours, j’espère qu’elle saura vous donner envie de faire un petit tour au cinéma et de profiter31 à fond de ces journées d’été. Bonne semaine à tous 😊 !

AFFICHES

[Klolianebooks] Salut à tous ! C'est l'heure de la nouvelle sélection de cinéma :D Bonjour à tous ! Nous sommes déjà au dernier jour du mois de juillet. Que le temps passe vite !

#Comme des bêtes 2 #Les faussaires de Manhattan #Midsommar #Promare #sorties cinéma

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universallyladybear · 5 years

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De la table basse pour une table de mariage tables rondes petite table basse en verre ou en en bois en verre…

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biboback · 6 years

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blogueericdescarries · 6 years

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Ford Expedition, Nissan Frontier, Tremblant et cosmétiques

Le 30 mai 2018

La semaine dernière, il était question dans ce blogue, du plus petit VUS jamais proposé par Ford, l’EcoSport. Cette semaine, il sera alors question du plus GROS VUS actuellement proposé par Ford, l’Expedition Max (dont je n’arrête pas de confondre le nom avec celui de l’ancien Excursion, vous vous souvenez de ce monstre de VUS basé sur le pick-up F-250 qui fut «condamné» par les environnementalistes de l’époque, causant ainsi son abandon par le constructeur’ mais qui, encore aujourd’hui, est regretté par tant de ses admirateurs?).

L’Expedition Max Platinum qui me fut prêté par Ford n’est pas sans nous rappeler le Lincoln Navigator dont il fut question dans ce blogue il y a quelques semaines. En effet, ce sont deux véhicules de provenance semblable. Les deux ont une carrosserie en aluminium plus légère et moins sujette à la rouille. Les deux reposent sur un châssis rigide (en acier) et les deux se fient à un V6 turbocompressé, à une boîte automatique à dix rapports et à une motricité à propulsion ou à quatre roues motrices pour leurs déplacements. Sauf…

L’Expedition Max est le plus grand VUS proposé par Ford. (Photo Éric Descarries)

Le Max est une version allongée de l’Expedition. (Photo Éric Descarries)

Sauf qu’il y a plusieurs différences entre les deux véhicules. Alors que le Navigator est tellement plus luxueux, l’Expedition se veut plus modeste (mais à peine dans sa finition Platinum). Autre différence, dans mon cas, j’ai eu droit, plus tôt, à un Navigator «régulier» à cinq places alors que l’Expedition Max est un véhicule à sept passagers. Plus grand, plus long, plus imposant, le Max se veut aussi plus prolétaire. Et encore une autre différence, alors que le V6 du Navigator affichait une puissance de 450 chevaux, celui de l’Expedition n’avait «que» 400 chevaux à offrir. Toutefois, il s’agissait quand même d’une version révisée du V6 EcoBoost de 3,5 litres qui procure, malgré tout, 470 li-pi de couple. Passer du point mort à 100 km/h peut demander moins de huit secondes avec un tel VUS! Pas si mal pour une camionnette qui fait plus de 6000 livres. Mais ce qui importe de se rappeler ici, c’est que ce grand VUS peut tirer jusqu’à 9300 livres! Tout simplement impressionnant!

Le seul moteur disponible dans l’Expedition est un V6 turbocompressé EcoBoost de 3,5 litres (ça ne fait que 213 pouces cubes, cela) de 375 à 400 chevaux selon le modèle. (Photo Éric Descarries)

Vu que c’est un grand VUS, il faut s’arrêter aux dimensions intérieures. C’est tout simplement caverneux! Mais commençons par le tableau de bord qui est plus complet que celui de certaines voitures sport de grand luxe. Toute l’instrumentation y est électronique et soulignons surtout le grand écran au centre de la planche de bord. Non seulement sert-elle pour la radio et la navigation mais aussi pour la caméra de marche arrière et, dans le cas de mon véhicule d’essai pour une caméra d’avant (sur commande) très utile pour se garer vu les dimensions imposantes de l’Expedition. Les places avant sont invitantes, tout comme celles du centre. Mais ce qui surprend, c’est la troisième rangée de sièges qui sont plus confortables que prévu. En effet, Ford utilise une suspension arrière indépendante avec l’Expedition (comme c’en est le cas avec le Navigator) ce qui procure plus de place pour les jambes des passagers tout à l’arrière! Ajoutons à cela plus d’espace pour le compartiment cargo! C’est un Max, après tout!

Le tableau de bord est impressionnant. (Photo Éric Descarries)

Les places du centre sont invitantes. (Photo Éric Descarries)

Et les places de la troisième banquette sont certes des plus confortables du créneau! (Photo Éric Descarries)

Tout cet espace de chargement même avec les dossiers de la troisième rangée relevées. (Photo Éric Descarries)

Ne vous méprenez pas, l’Expedition Max n’est pas un véhicule pour les déplacements de tous les jours. Son encombrement n’en fait pas un véhicule urbain par excellence. Mais si vous recherchez un véritable grand VUS pour de longs trajets, prenez-le en considération! Un de mes voisins qui est un adepte des VR a tout simplement été étonné par le comportement routier du grand Ford. Il est très silencieux et les changements de rapports sont tellement imperceptibles que, lors d’un 0-100 km/h, mon mécanicien Giovanni, a dit n’avoir perçu qu’un ou deux changements de vitesse…alors qu’au tableau de bord, l’instrumentation indiquait que nous étions en septième! Aussi, notons que la direction est relativement précise pour cet imposant camion et que le freinage en est surprenant! Pour ceux qui voudraient en exploiter les divers modes de motricité, la commande à la console centrale (en passant, notez que le «levier» de vitesse est un bouton rotatif comme pour le Jaguar et les camions Ram) présente les fonctions Normal, Sport, Tow/Haul, Eco, Grass/Gravel/Snow, Sand et Mud/Rut! Gageons que la majorité des propriétaires d’Expedition n’utiliseront jamais ces fonctions sauf, peut-être, le Tow/Haul.

On peut voir les opérations de la boîte de vitesses à 10 rapports au tableau de bord. (Photo Éric Descarries)

OK! Passons aux choses sérieuses. Un tel Expedition affiche un prix de base de 83 000 $ (!) mais avec les quelques options qui étaient ajoutées à mon camion d’essai (incluant l’ensemble de remorquage robuste et le système de télévisions et lecteurs vidéo pour l’arrière), la facture finale se chiffrait à 89 004 $ auxquels il faut ajouter le transport et la préparation de 1790$ ce qui nous amène à 90 794 $! Ah oui! Je crois que vous seriez intéressés par la consommation. Alors que l’ordinateur de bord indiquait une consommation moyenne de 15,2 l/100 km, mes propres calculs à la pompe se sont chiffrés à 16,4 ce qui n’est pas si mal pour un monstre de ce poids en conditions surtout urbaines. Heureusement, la plupart des acheteurs d’Expedition s’en serviront surtout pour de longs trajets. Évidemment, si l’on y accroche une remorque, la consommation augmentera…Et n’oubliez pas que l’Expedition avec l’ensemble de remorquage robuste inclut la gestion de la remorque par une commande rotative au tableau de bord lorsqu’on doit reculer! Il faut vraiment l’essayer pour le croire…et surtout ne pas toucher au volant durant l’opération, n‘utiliser que la commande rotative et les directions apparaissant à l’écran au tableau de bord! Enfin, je n’ai pas essayé le véhicule en excursion hors-route étant convaincu que son encombrement ne lui permet pas des acrobaties dignes de mention. Mais je crois qu’en situation hivernale, cet Expedition saura mieux se débrouiller que la plupart des camions de ce calibre…en autant qu’il soit chaussé de pneus d’hiver appropriés!

Nissan Frontier SV MIdnight

Ce n’est pas la première fois que le Nissan Frontier fait le sujet de ce blogue. Qui plus est, il n’a pas changé ou presque depuis ce temps! Alors, pourquoi en parler encore une fois? Parce que, semble-t-il, Nissan aurait déjà annoncé qu’il y aurait un nouveau Frontier à venir…sous peu! D’autre part, le dernier Frontier que j’ai conduit était à cabine allongée avec boîte manuelle, une combinaison qui n’est pas très populaire auprès des amateurs de pick-up intermédiaires contemporains. Celui qui m’a été confié récemment par Nissan Canada était une version Midnight avec cabine d’équipe et, bien entendu, boîte automatique.

Malgré son âge bien marqué, le Nissan Frontier a toujours fière allure. (Photo Éric Descarries)

De l’arrière, Nissan identifie bien la finition Midnight par une ornementation visible. (Photo Éric Descarries à la pépinière Pépinor à Laval)

Ne vous attendez pas à des révélations surprises, il n’y en aura pas. Peu a changé sur les Frontier sauf, peut-être, quelques accessoires dont certains, comme la caméra de marche arrière, deviendront obligatoires s’ils ne le sont pas déjà! Ne cherchez pas de changements au style non plus sauf pour la décoration Midnight avec ses jantes noires de 18 pouces et ses agencements de peinture appropriés incluant une calandre peinte en noir semi-lustré. Incidemment, le panneau arrière est verrouillable alors que Nissan inclut au Frontier Midnight son système d’arrimage de cargo pour la caisse.

La caisse du Midnight possède le système d’arrimage du cargo de Nissan. (Photo Éric Descarries)

L’intérieur n’a rien de spectaculaire non plus. Tout l’aménagement d’origine (le Frontier date de 2005 alors que sa seule révision s’est produite en 2009 !) y est mais Nissan lui a ajouté un écran de marche arrière de 5 pouces, la radio satellite et les commandes au volant. Mais en version à quatre portes Crew Cab, ce Frontier offre plus d’espace arrière pour plus de confort aux passagers. Comme mentionné plus haut, il y aurait un nouveau Frontier à l’étude mais alors que plusieurs de mes confrères croient qu’il s’agira d’une adaptation nord-américaine du Nissan Navarro actuellement sur le marché ailleurs dans le monde, je crois plutôt que Nissan soit à concocter un Frontier plus imposant répondant plus aux exigences nord-américaines. Un peu comme GM a fait avec les Chevy Colorado et GMC Canyon que l’on aurait cru issus des versions Isuzu asiatiques mais qui sont devenus des sortes de Silverado-Sierra diminués.

Le tableau de bord du Nissan fait un peu dénudé avec sa finition en plastique évidente. (Photo Éric Descarries)

Toutefois, en version Crew Cab, les places arrière sont plus accueillantes. (Photo Éric Descarries)

Le V6 qui animait mon Midnight d’essai était la version à 4,0 litres de 261 chevaux, un moteur un peu vieillot et légèrement rugueux qui est, pourtant, bien apprécié des amateurs de la marque. La boîte automatique à cinq rapports n’est pas un exemple de modernité non plus. Mais, comme on dit dans le métier, «ça fait la job». Évidemment, il y a la motricité aux quatre roues mais avec commande électrique rotative. Rien de bien remarquable ici, surtout avec une suspension aussi rigide que celle du Frontier. Toutefois, selon les chiffres de vente, le Frontier a encore un groupe d’admirateurs car il se vend plus que certains concurrents du segment des pick-up intermédiaires dont le tout nouveau Honda Ridgeline.

Le V6 de 4,0 litres du Frontier accuse, lui aussi, de l’âge mais il demeure fiable. (Photo Éric Descarries)

Parmi les qualités du Frontier, mentionnons sa robustesse (qui peut aussi en être le défaut!) : un «vrai truck»! Mais la demande passe plus du côté du luxe et de la belle finition ce que les Chevrolet Colorado et GMC semblent proposer avec succès (même si le Toyota Tundra demeure le premier en tête de liste des ventes). Le plus important défaut que j’ai trouvé au Frontier, c’est le trop grand rayon de braquage de la direction. Puis, il y a ce manque d’aide pour grimper dans la caisse. J’ai trouvé l’intérieur très «sec», trop plastique, ce qui devrait être corrigé avec la version à venir. Mais la camionnette est très efficace en situation hors-route, j’en ai fait l’essai!

Capable de remorquer jusqu’à 6210 livres, ce Nissan de plus de 4600 livres se vend 35 398 $ plus les frais de livraison de 1795 $ ce qui totalise 37 193 $ à la facture. Une semaine passée au volant de ce Frontier m’a valu une consommation de 16,36 l/100 km en situation surtout urbaine ce qui est presque celle de l’Expedition analysé plus haut. Ouaip! Le Frontier a vraiment besoin d’une révision en profondeur. Mais les designers de Nissan doivent être prudents de ne pas lui enlever ses qualités dans l’exercice. Toutefois, une meilleure consommation d’essence (semble-t-il que le Frontier à venir conserverait son «vieux» V6!) et un peu plus de confort seraient bienvenue…oh! Et un meilleur rayon de braquage, s.v.p!

Le Circuit du Mont-Tremblant de retour en action!

C’était rafraîchissant de revoir les amateurs de circuit routier de retour en action au Circuit du Mont-Tremblant le week-end dernier. Toutefois, sans la présence des petites Nissan Micra sur piste, il manquait un peu de vie, surtout dans les puits. Les Micra et leurs (jeunes) pilotes apportent un regain de vie à cette discipline du sport automobile qui semble souffrir de vieillissement (ce que je déplore malgré que je sois un grand amateur de «vintage»). Voici quelques photos de ce que j’y ai vu :

Vous souvenez-vous de ces Audi de course des années quatre-vingt? Celle-ci est à Frank Lognay de Brossard (Photo Éric Descarries)

Le pilote NASCAR Jean-Pierre Ouimet de Terrebonne penche de plus en plus pour les circuits routiers avec sa Camaro de style Trans Am. (Photo Éric Descarries)

Le vétéran François Audette (dont les fils sont de vrais champions dans des catégories internationales) s’amuse avec sa nouvelle Camaro réplique de la série Trans Am (Photo Éric Descarries)

Mon ami Russ Bond qui dirige une populaire école de karting en Ontario était sur place avec sa Mazda à moteur rotatif. (Photo Éric Descarries)

Mon ami Paul Bissonnette a connu quelques problèmes avec la mécanique de sa Mustang, lui qui réussit toujours à se distinguer dans sa catégorie. (Photo Éric Descarries)

Toujours étonnant de voir une si coûteuse McLaren sur une piste de course mais Eric Kerub sait profiter au max de son auto. (Photo Éric Descarries)

Mon coup de cœur? Cette Aston Martin GT3 de Marc Montour de Saint-Donat ! (Photo Éric Descarries)

Et un peu de cosmétiques…

On nous dit souvent que les Nord-Américains dépensent plus pour leur voiture que pour leur femme! Ce n’est pas nécessairement mon cas puisque j’ai reçu une boîte d’échantillons de produits Armor All tout récemment (je me souviens vaguement d’avoir participé à…quelque chose l’année dernière, ce qui m’a mérité ce prix). Qu’importe, j’ai bien l’intention d’en profiter. En ce qui me concerne, les produits à nettoyer les insectes écrasés sur l’avant d’une voiture me sont très pratiques en été. Et puis, quand vous devez photographier des autos à toutes les semaines, vous avez besoin de ces cosmétiques pour nettoyer les véhicules. Armour All, j’ai bien l’intention de faire honneur �� vos produits et voire même les recommander (et ce n’est pas une annonce commerciale! Hi-hi! ) (Photo Éric Descarries)

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