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#sauvé par le gros Gérard
kino51 · 2 years
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Tais toi  !    2004
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darkpalmor · 6 years
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20 JUIN 2018
Programme de solstice.
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Petit jeu « QRANOEQ » (5-10 minutes) : Théâtre exquis, ou un cadavre dialogué. Cadavre exquis façon théâtre : on écrira par groupes de deux un court dialogue absurde, en 7 répliques, pour deux personnages, selon un procédé de Pierre Frenkiel, 90 jeux d’écriture : Faire écrire un groupe. On procède ainsi « QRANOEQ ». A pose une question, puis plie la feuille et la passe au suivant, B rédige une réponse, A rédige une phrase affirmative, B rédige une phrase négative, A exprime un ordre, B exprime une phrase exclamative, A termine par une question. On met toutes les feuilles pliées en tas. On en tire une et on la lit à deux voix, puis une autre feuille, etc. On pourra ensuite construire la fable de chacun des personnages mis en scène.
A. Quoi d’autre ? B. J’ai faim. A. En tout cas, il va pleuvoir. B. Non, pas question, je me suis foulé la cheville. A. Shut up ! B. Mais c’est pas possible d’être aussi bouché ! A. On y va ou on n’y va pas ?
A. Quand aura-t-il fini d’emmerder le monde ? B. Ta sœur. A. C’est aberrant. B. Je n’aime pas les prédictions. A. Mais tu n’as pas le choix, c’est moi qui décide. B. 22 v’là les flics ! A. Bon, avec tout ça, où j’ai mis mes clés de voiture, moi ?
A. Quand donc viendras-tu, chéri ? B. Quand les poules auront des dents. A. Le diable est dans les détails, et dieu dans le tout. B. N’y va pas, je t’en prie. A. Arrête ça immédiatement ! B. Quelle beauté ! Quelle douceur ! Et quelle finesse dans le regard si bleu ! A. Partirons-nous au petit jour ?
A. Quel est l’essentiel dans l’amour ? B. Je ne sais pas mais je vais essayer de me renseigner. A. Oui, il sera là, c’est sûr. B. Tu n’as pas le droit. A. Va la chercher toi-même, fainéant ! B. C’est si tentant ! A. Tu pars bientôt en vacances ?
A. Qu’as-tu pensé de ma prestation ? B. Aujourd’hui peut-être, ou alors demain. A. Les poules mangeuses de cailloux font des œufs durs. B. Il ne faut pas prendre les messies pour des antennes. A. Passe à ton voisin et ne te retourne pas. B. Quel triste spectacle ! A. Non mais des fois, pour qui tu te prends, toi ?
A. Qui vient dîner ce soir ? B. Je n’en ai vraiment aucune idée. A. C’est ainsi que l’on doit s’y prendre. B. Ce n’était pas l’orage. A. Va te laver ! B. Vive la musique libre ! A. Tu es vraiment sûr qu’il fera beau ?
A. Qui a volé l’heure à la montre du professeur ? B. Je ne sais pas. A. Je sais que tu mens. B. Ça ne sert à rien, tu ne crois pas ? A. Il faut arrêter nos folies. B. Oh ! Un feu d’artifice ! A. Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
A. Que penses-tu de la limitation à 80 km/h ? B. Ça me pose de gros problèmes pour l’avenir. A. Il fera beau, on ira au lac. B. Il ne faut serrer trop fort ni les dents ni les fesses. A. Va me chercher ta mère. B. Qu’elle est belle ! A. Y aura-t-il une prochaine fois ?
A. Quand reviendras-tu ? B. Oh oui, j’aimerais bien faire mumuse avec toi. A. Il y avait un renard bleu. B. Dieu n’existe pas. A. Va fermer les volets. B. Ah ben, quelle mentalité ! Dictateur ! A. Que ne demande pas un prêtre bègue à la messe ?
Démarreur express (15 minutes) : Fin de roman sauvage. « Et il n’y avait personne pour l’empêcher. » On écrira, juste avant ces mots, la dernière page ou le dernier paragraphe du roman commencé le 6 juin, en lui conservant le même titre. On tâchera de faire ressentir ce pessimisme, tout en explicitant de qui il s’agit et quelle situation ou quelle action se conclut ainsi. On lira les deux textes enchaînés, le premier chapitre et le dernier, pour faciliter la compréhension du roman.
À l’arrache.
Chapitre 40. Ça brûle de partout. Il faut partir. On n’y arrivera pas. Les deux fuyards continuaient de suivre le chemin, qui se rétrécissait. Gérard ne saignait plus. L’autre poussait de petits cris sourds, et se frottait compulsivement sous le blouson fumant et déchiré. Je crois que j’ai le bras cassé. Il fallait pas faire ça, Gérard. Depuis le début tu as tout foutu en l’air. La fille, il fallait la garder. Tu penses bien qu’elle leur a dit… Ils sont sur notre piste. Derrière eux la carcasse du break finissait de partir en morceaux. Les quatre pneus avaient explosé sous la chaleur, il restait le réservoir, mais une grosse fumée montait, noire. Manquerait plus qu’on attrape les débris si ça pète trop fort. Allez, avance plus vite ou je te crève. Tu causes autant que la fille. Je supporte pas. Ils avançaient. On n’entendait pas encore de sirènes mais ça ne tarderait pas. Gérard tenait toujours son arme, nerveux, et poussait le blessé devant lui. Avance, je te dis ! Avance ! Ou je te crève et c’est toi qu’ils prendront. Moi, ils me trouveront pas. Tu me retardes. Un gyrophare éclaira la nuit, un peu sur leur gauche, puis un autre, au-dessus de la crête. Ils n’avaient pas tardé, avec tous les dégâts que les deux hommes avaient laissés sur leur trajet. Il reste une autre route. Personne la connaît. Si on court, on peut passer. Comme devant le train. Ensuite on est sauvés. On attendra. Il y a une cache. Elle est sûre. Le blessé s’arrêta, souffle court, comme désespéré. J’arrête ici. Tu me flingues si tu veux. J’irai pas en taule. Je veux pas que les flics me prennent vivant. Avec tout ce qu’on a fait, et ce que la fille aura dit, j’an aurai pour perpète. Autant crever maintenant. Gérard avait continué d’avancer : la cache était à trois cents mètres. Invisibles. Ils seraient invisibles aussi longtemps qu’il faudrait. Personne ne les trouverait. Et l’autre qui voulait arrêter. Gérard arma son pistolet, déterminé. Et il n’y avait personne pour l’empêcher. FIN
Gonflette (10 minutes). Farcir un court texte littéraire en y insérant des éléments, mais sans supprimer un seul des mots de la phrase de départ ni changer leur ordre. Phrase proposée : le début de La colonie pénitentiaire de Franz Kafka : « C’est un appareil singulier, dit l’officier au chercheur qui se trouvait en voyage d’études. »
« C’est cinq francs la partie. On met ses pièces dans un appareil à sous, et on attend. Parfois, ce qui est singulier, c’est qu’on gagne. C’est du moins ce que dit l’officier spécialisé au joueur qui s’aventure dans la guerre électronique. Il n’y a pas de chercheur assez pointu pour avoir compris pourquoi ça marche, ou pas. Qui veut tenter sa chance ? Il suffit d’être dans un jour de chance ! » Jojo ne se trouvait pas spécialement chanceux, ni aux cartes ni en amour. Il misa tout de même une pièce. Il pouvait bien risquer de détruire le monde entier, il s’en foutait, vu qu’il était en voyage d’études !
« C’est fini, dit un des docteurs. On peut débrancher l’appareil. » Ce cobaye singulier leur avait été amené, dit-on, par l’officier de garde du commissariat. Au fond, personne ne croyait au miracle : pas un chercheur n’aurait misé deux sous sur un individu qui se trouvait en phase terminale, en coma éthylique prolongé, et dont personne ne se soucierait s’il y passait. Il était bon pour le grand voyage. On avait tout de même branché le bidule fabriqué par ce stagiaire étrange, fait passer le courant, et le mourant s’était ranimé, redevenu rose au lieu de bistre, et il s’était assis sur le chariot du bloc. « Bonjour, mesdames et messieurs ! Grand merci ! J’ai bien cru voir le bout du tunnel, le mauvais bout. À qui dois-je adresser mes remerciements ? » Le chef de clinique désigna, de mauvaise grâce, l’infirmier arrivé la veille, venu d’un pays au nom imprononçable, pour valider sa troisième année d’études.
« C’est ici que se fabrique la fameuse bière des moines trappistes », expliqua un religieux qui manipulait un appareil étrange. « Voyez, je mesure avec ceci le degré alcoolique du moût en train de bouillonner dans la grande cornue de cuivre. » « C’est assez singulier, » dit un des visiteurs, enhardi à l’idée qu’à la fin de la visite on dégustait à volonté, « j’aimerais en savoir davantage ! » L’officier qui dirigeait le groupe des troufions en balade ne voulut pas être en reste de remarques intéressantes et s’adressa au Père caviste : « N’auriez-vous pas besoin d’un chercheur qui améliorerait votre bière ? » La réponse fusa, ardente et autoritaire : « Cher capitaine, si cela se trouvait, une meilleure que la nôtre, vous n’auriez pas amené votre régiment chez nous en voyage d’études. »
Écriture mi-longue (15 minutes) : Mnémotechnie. Inventer un moyen complexe, mais infaillible, pour permettre la mémorisation de quelque chose de simple (numéro de carte bleue, liste des sept nains, adresse du médecin, numéro de téléphone, mot de passe informatique, etc.). Le procédé doit être tordu, étrange, plus compliqué que l’apprentissage par cœur de ce qu’on cherche à mémoriser, mais aboutir au résultat souhaité … Formule à mémoriser : la liste des sept péchés capitaux de l’Église catholique. La liste est rappelée en début d’exercice, pour plus de sûreté. Luxure. Orgueil. Avarice. Colère. Paresse. Envie. Gourmandise.
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À dada sur mon bidet quand il trotte il fait des pets. À cheval sur le dos du péché capital je galope en enfer. Ce galop ne tue pas, c’est la clef du salut avec ses initiales : « ce » c’est « colère envie », « ga » c’est « gourmand avare », « lo » c’est « luxure orgueil » et le « pet » c’est « paresse ». Voilà, j’ai fait le tour, au trot, au trot, au trot. Je sais bien ma leçon, J’irai pas en enfer.
Denise en voiture, M’a tapé dans l’œil. C’était le caprice, D’une fille au pair. J’ai maté ses fesses, Ça m’a bien ravi. La fesse à Denise, C’est pas un péché. Ma chanson s’arrête, Je les ai les sept. Ils sont à la rime, Suffit de compter.
PROGRAMME NON FAIT. REPORT EN SEPTEMBRE.
Film nostalgique, comme dans l’atelier d’écriture estival de François BON (temps long et libre) : Le lieu où je reviens. Plusieurs propositions, par ordre chronologique. Premier texte, revenir : se concentrer mentalement sur une idée très simple : je reviens dans un lieu quitté il y a longtemps, mais chacun a un nombre très limité de ces lieux susceptibles de provoquer cette sensation – les lister – puis traiter de ce retour, mais impérativement à la 3ème personne. Deuxième texte, l’image : à nouveau cette problématique du retour, quel que soit le lieu qui provoque cette intensité de souvenir ou d’émotion, mais on gomme le narrateur, on ne retient que l’image fixe devant soi, si possible sous forme d’un paragraphe monobloc. Troisième texte, se retourner : toujours en prenant ce point spatial d’ancrage d’un narrateur qui revient (1ère proposition), et le passage à la description visuelle (2ème description), et si on regardait ce qu’il y a dans le dos du narrateur ? Derrière, ou sur les côtés ? Toujours dans l’idée de solidifier le territoire qui peu à peu devient fiction. Quatrième texte, s’éloigner : et si on était projeté, mais toujours en regardant ce même point, loin vers l’arrière, ou n’importe quelle autre direction, et qu’on verrait de bien plus loin tous ces éléments restés dans le souvenir (et uniquement par ce qu’on en retrouve mentalement). Cinquième texte, les détails à la loupe : ou comment l’art des détails de tout ce qu’on ne remarque pas peut conférer au lieu de départ sa poétique et sa présence...
Écriture brève (10 minutes) : Nouvelle star. On fera une galerie de portraits. Chacun fera le portrait rapide d’un personnage inventé, à partir d’un seul nom et prénom imposé. On adoptera un point de vue « people », comme pour faire le portrait d’une star. Star imposée : Antonio Aldas-Taylor.
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reseau-actu · 6 years
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Nous y revoilà donc. C’est dimanche soir 10 juin 2018, les nouvelles des scènes magnifiques qui se sont déroulées à Londres hier soir me parviennent, mais avant que je commente  ces événements, je veux d’abord parler de ce qui va moins bien. Je veux partager avec vous des extraits de la lettre de ma femme :
« L’école m’a téléphoné avant que je ne parte au travail pour me dire que Spencer (le fils de Tommy) n’allait pas bien à l’école, qu’il ne gérait pas du tout et qu’il pleurait à la moindre occasion. Son copain Sam lui a dit : »je vais faire du cross avec mon père » et Spencer lui a répondu:  » moi je peux pas faire ça avec le mien » et il est parti en pleurant. Il a pleuré jusqu’à ce qu’il s’endorme. Il dort avec ton oreiller et me demande à longueur de journée « quand est-ce qu’il rentre Papa ? « . Je ne peux même pas lui donner de date approximative puisque tu n’en as pas non plus ! Je me contente de lui répéter que c’est pour bientôt, que ça ne sert à rien de pleurer et qu’il doit se montrer courageux pour que tu sois fier de lui. Hier soir, il m’a dit : « Je vais faire quelque chose de mal comme ça j’irai en prison et je pourrai voir Papa. »
Je le dis tout net : cette nouvelle m’a brisé le cœur. Il y a une semaine, la prison a enlevé de leurs données le numéro de téléphone de ma femme, je n’ai donc pas pu parler à mes enfants. Ce qui  me bouleverse aussi, c’est de penser que mon fils pense que si je suis en prison, c’est parce que j’ai fait quelque chose de mal. Plutôt que m’apitoyer sur moi-même, je devrais mettre cela en perspective : je ne suis pas chez moi pendant une courte durée. Les enfants de soldats vivent tout le temps de telles situations. C’est pour cela que j’admire leurs sacrifices passés et présents. Je ne m’étends pas trop longtemps sur mon affaire car nous venons d’introduire un recours. Ce dont je veux parler, c’est de ce que vous m’avez apporté.
Quand je me suis retrouvé dans cette prison, j’étais dégoûté. Dégoûté ce que ma famille allait devoir traverser, dégoûté pour ceux avec qui j’étais en contact et qui comptaient sur moi pour raconter leur histoire. J’étais également sûr que je serais tué en prison. Quand j’étais leader de l’English Defence League, j’ai été condamné en 2012 à 10 mois de prison.  Pour ma propre sécurité, j’ai été mis en isolement pendant 22 semaines. Je pense que c’est parce que le Gouvernement craignait des soulèvements dans les rues si j’étais tué en prison.
En 2013, le soldat Lee Rigby a été décapité :  le Gouvernement a pu voir qu’un soldat pouvait être décapité sans que personne ne réagisse. En 2014, j’ai été envoyé en prison pour 18 mois. J’ai été littéralement livré aux chiens.  Roué de coups par des prisonniers musulmans, j’ai eu de la chance de m’en sortir vivant. Le gouvernement savait que je pouvais mourir sans que quiconque n’intervienne. Ce fut un moment terrible pour moi de me rendre compte que si j’étais tué, ma mort passerait inaperçue.  Je me suis rendu également compte que ma famille ne recevrait aucun soutien pour ses besoins ou sa sécurité.
OH MAIS QUELLE DIFFERENCE  EN QUATRE ANS !
Dès les premières 24 heures de mon arrivée ici,  j’ai  appris que des milliers de personnes manifestaient devant le 10 Downing Street, que votre pétition avait récolté 100 000 signatures. Maintenant nous en sommes à 300 000.  Ensuite un demi-million. J’ai entendu dire que des manifestants escaladaient les grilles de la maison du Premier ministre. Je pensais que ceux qui me rapportaient ces nouvelles se trompaient, qu’il s’agissait d’une manifestation pour la liberté en général. Je ne me doutais pas qu’il s’agissait d’un combat pour MA libération.
Incarcéré les premiers jours au milieu de musulmans, j’étais en danger, quand quelque chose a changé. J’ai été soustrait de ma cellule et de mon quartier,  et mis seul, en sécurité. Je pense que c’est lorsque Lord Pearson (homme politique, ancien dirigeant de l’UKIP)  a pris la parole au sujet de ma sécurité. il m’a certainement sauvé la vie.
J’ai ensuite su que des mouvements de protestation se propageaient partout dans le monde. J’ai su que la parole se libérait chez beaucoup de gens qui pendant des années  étaient restés silencieux, hommes politiques, policiers, avocats. Je suis profondément  ému de savoir que 20 000 personnes  ont manifesté ce week-end à Londres leur solidarité. Je suis abasourdi par la réaction du public. Je me sens aimé. Aimé et reconnu.
Je reçois tous les jours des centaines de lettres et mails. Je lis chacun d’eux et vous en suis très reconnaissant. Je tiens à remercier chacun d’entre vous qui m’a soutenu. Je sais combien il est difficile de parler. Je sais que beaucoup, pour m’avoir soutenu, ont dû subir des conséquences, de la part d’amis ou au travail,  et je vous en suis très reconnaissant. Il n’y a plus de liberté d’expression quand on doit subir des conséquences sociales si on parle.
Je suis heureux, heureux que cette peine de prison ait eu des conséquences pour l’establishment,  heureux que le public ait montré les conséquences que ma mort aurait entraînées. Je dis depuis longtemps qu’un jour, on ne sait quand, notre nation changera de cap.
J’y pense beaucoup et je suis sûr que je mourrai à cause de l’islam. Ceci m’effraie, mais pas autant que de savoir que ma mort n’aurait eu aucune conséquence. A présent, je souris, soulagé de savoir que ma mort entraînerait une révolution. Je ris, ce qui peut sembler fou, mais de savoir cela m’apporte une grande satisfaction.
J’ai toujours dit que je donnerais ma vie si cela pouvait arrêter la prise de pouvoir de l’islam sur mon beau pays. Notre bataille n’est pas aussi simple qu’une bataille d’homme à homme car nous nous battons contre un système, un système corrompu. La prison laisse beaucoup de temps pour réfléchir. Nous ne pouvons plus rester chacun dans notre coin, nous devons unir nos voix et nos mouvements dans l’action politique. J’ai beaucoup de projets après ma sortie de prison.  J’ai été très heureux de savoir que Geert Wilders est venu parler à Londres. C’est lui qui m’a inspiré quand j’ai commencé mon action de militant.
Je ne peux pas établir la liste de toutes les personnes que je veux remercier  mais je sais qu’Alex Jones d’Info Wars mènerait la lutte pour ma libération. il me fait rire et je l’adore. Gerard Bitten de UKIP, Lord Pearson, Raheem Kassam, Katie Hopkins, mon cousin Kevin Carroll, Donald Trump junior pour ses tweets. J’aurais fait six mois rien que pour ça.
La liste serait encore longue, je remercierai en bonne et due forme à ma libération.  Enfin, je tiens à remercier par-dessus tout ma femme. Quand j’ai enfin pu lui parler au téléphone, je lui ai demandé, en plaisantant, si elle n’en avait pas assez de tout ça. Je n’ai pas été un mari génial mais elle , en revanche, a été une épouse et une mère parfaites. Je ne pourrais pas survivre à cette épreuve sans ma famille.
Si vous lisez cette lettre en ligne, sachez que JE VOUS AIME et que VOUS ME MANQUEZ. Mes potes vont me chambrer pour cette putain de lettre sentimentale. Beaucoup de gens me disent que je leur donne de l’espoir mais je tiens à vous dire que par vos réactions, que ce soient votre soutien à ma famille, la  prise en charge des frais de justice, ou le partage de vidéos,  c’est vous qui  m’avez donné de l’espoir et un sentiment sans nom.
Veuillez excuser mon écriture, ma main me fait mal parce que je rédige des notes pour mon prochain livre sur lequel je travaillais avant d’être incarcéré.  Le titre provisoire en est : Battle for Britain. il s’agit en gros de mettre à jour l’Ennemi de l’Etat et de présenter une vision de l’avenir. Je remercie donc Sa Majesté de me donner le temps d’y travailler.
C’est formidable de savoir qu’il y a d’autres manifestations prévues, c’est formidable de savoir que je ne suis pas oublié et que leurs tentatives de me faire taire n’ont pas marché.
C’est lundi et je viens de regarder Love Island. On a remis le numéro de téléphone de ma femme dans les données et j’ai pu parler à mes enfants. Je suis moins stressé et plus détendu. Mes enfants vont venir me voir très  bientôt.
Merci à tous de votre soutien. Ce sont  vos protestations et vos réactions qui me garderont en sécurité. Je tiens à ce que vous sachiez combien je suis motivé et reconnaissant. J’espère que Lord Pearson et Gérard Batten m’écriront.  Et, les potes, si vous lisez cette missive, demandez à Gérard de venir avec vous à la prison de Hull. Mes appels ont abouti, appel du verdict, appel des conditions d’emprisonnement et appel concernant la caution. Merci de tout cœur à Pauline Hansen, merci à l’AfD pour leur offre d’asile.
L’establishment pensait clore le livre. Au contraire, le public vient d’en ouvrir un nouveau chapitre.
Du fond du coeur, merci à tous.
Papa, Maman, désolé de ce stress que je vous cause.
Merci au monde libre.
C’est mardi. Je suis transféré dans une autre prison. Mes enfants ne me verront pas ce week-end.
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