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#surtout que je commence a chercher des plantes rares
kiuntisss · 4 years
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Chacun ses addictions...
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diariodebicicleta · 6 years
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De Mendoza à Buenos Aires, la pampa argentine
L’ingénieur de la parole de dieu.
Je quitte Mendoza en fin d’après-midi. Je prends la direction de l’est, avec le froid qu’il fait c’est impossible d’aller plus au sud à vélo. 17h, impossible de rouler longtemps, l’objectif est juste de sortir de la ville pour ne pas perdre de temps le lendemain. Je parviens de nuit à Lavalle et je me mets à la recherche d’un endroit où dormir. C’est pas simple, le sol est couvert de plantes à épines, hors de question que je pose mon matelas là-dessus, il est déjà suffisamment troué. Je rôde donc à la recherche d’un endroit propre et finis par trouver un coin de sable dans un quartier tranquille. Les inévitables chiens commencent à aboyer, les voisins sortent pour voir ce qu’il se passe… “Je suis un voyageur français et je cherche un endroit où camper”, “Viens chez nous on est catholique”. Curieuse façon de se définir. La maison est rudimentaire, l’équipement minimal. La douche est un bac que l’on remplit avec l’eau chauffée au préalable dans un chauffe eau pour thé. Je me couche rapidement ce soir là, on ne discute que le lendemain matin. La discussion se révèle être plutôt un prêche, bible à la main. Le bouquin est d’ailleurs l’unique objet en bon état dans cette maison. Mes hôtes sont complètement fanatiques, il semble ne rien y avoir qui ne soit pas vu par le prisme de la religion. Ça me fatigue rapidement, et, lorsque “l’ingénieur de la parole de dieu” comme il se définit lui même, commence à expliquer à l’ancien ingénieur en aérospatial que je suis que la Nasa a découvert un chemin vers le paradis je sens que je vais blasphémer. Alors je me lève, les remercie pour leur aide et reprends ma route. Malgré leur gentillesse et leur aide, voir leur apathie devant tous leurs problèmes, voir que leur solution est de prier en attendant des jours meilleurs me donne envie de les secouer. Ils feraient mieux d’encourager leurs 9 enfants à faire des études, mieux s’occuper de leur petite dernière qui a déjà des problèmes d'obésité à 7 ans. Le peu d’argent qui leur reste va à la paroisse. L’église se porte bien malgré la crise économique, merci pour elle. Je m’en vais énervé et je le suis toujours quand j’arrive à un autel de la “difunta Correa”, une martyre vénérée le long des routes. Décidément, dans ce coin de l’Argentine aussi la religion est partout.
Complétement givré
Les jours suivants sont plutôt monotones. La route est plate, le paysage désertique, les villages rares et le soir je campe entre les arbres qui bordent la route et les clôtures qui s’étirent tout au long du chemin. Je me rapproche de Cordoba, mais avant il y une journée de montagne pour passer un col à 2300 m d’altitude. Sans doute le dernier du voyage.
Départ de Mina Clavero, 7 degrés. J’ai un peu froid mais je suis motivé, de toute façon je me réchaufferai en montant. Plus je monte, plus la température baisse. “Haha, il fera peut être 0 quand j’arriverai en haut”. 0, -1, -2… à ce moment je ne rigole plus, j’ai les pieds et surtout les mains gelés. -3, -4... j’ai l’impression d'être à deux doigts d’en perdre. J’ai faim, je manque d’énergie pour me réchauffer mais je ne peux pas m'arrêter, trop froid, alors je continue. Le brouillard s'épaissit. Un panneau indique “El Condor” à quelques km. Je ne sais pas ce que c’est mais j'espère que je pourrai m’y réchauffer. Il y a de plus en plus de monde. En bord de route, des gens arrêtent leur voiture et sortent pour prendre des photos. Bizarre, je ne cherche pas à comprendre, je n’ai qu’une pensée: me mettre au chaud. Je frappe mes mains sur le guidon en espérant les réchauffer un peu. Enfin le voilà, le col avec la cafétéria El Condor, il était temps. Je rentre, je titube jusqu’à une chaise et me laisse tomber dessus. Je suis vraiment à bout de force et ça doit se voir car toutes les têtes sont tournées vers ce drôle d’oiseau qui vient d’entrer au Condor. “Il fait froid à moto, hein?”, me lance le couple assis à la table voisine. “Pas à moto, à vélo.”, je réponds. Alors commence une incroyable valse de générosité. Le couple en question me laisse une place près du feu et m’offre un sandwich, le couple de la table à côté va me commander un café et un autre sandwich, un motard me prête son manteau pour que je me réchauffe, un homme sort de nulle part et insiste pour m’offrir ses gants… Je suis vidé, tremble de froid, mon cerveau déconnecté ne me permet que de bafouiller quelques “gracias, gracias”. De l’eau s’écoule, me tombe dessus goutte à goutte, signe que je dégivre. Il me faut plusieurs dizaines de minutes pour “reprendre des couleurs” comme on me le fait remarquer et je peux enfin avoir une conversation. “C’est beau Cordoba?”. “Oui mais moins beau qu’ici.”. C’est donc ça, tous ces gens sont sortis de la ville pour monter voir un brouillard à couper au couteau et des tas de neige ridiculement petits. Ça m’amuse beaucoup: la Lorraine aurait-elle un potentiel touristique inexploité 6 mois de l’année? Deux motards Fernando et Santiago me proposent de m’accompagner dans la descente par sécurité. Ils se mettent derrière moi, je profite ainsi de leurs feux arrières qui signalent notre position aux voitures qui nous rattrapent. Un bus se met à ma hauteur et le chauffeur me propose de monter. Décidément, tout le monde a décidé de m’aider! J’aurais accepté avec empressement quelques instant plus tôt, dans la montée, mais je me suis réchauffé depuis et suis maintenant mieux équipé donc je décline. Je laisse mes amis motards en bas et plante la tente pour la nuit. La température est légèrement au dessus de 0, c’est mieux!
Córdoba, Santa Fe
Je parcours le lendemain les derniers km qui me séparent de Cordoba, dite “La docte”. Bin voyons. Le centre historique est sympa avec sa manzana Jésuite mais j’en ai vite fait le tour. Je repars en direction de Buenos Aires. La route est plate maintenant, la distance que je parcours chaque jour dépend donc uniquement du sens du vent. Ça va de 60 à 140 km. Le paysage est monotone, les cultures s'enchaînent, les villages n’ont pas d'intérêt, la route est dangereuse car il n’y a pas de bas côté et à peine la place pour permettre à deux camions de se croiser. La conduite est respectueuse la plupart du temps, mais quand même, pédaler sur cette route n’est vraiment pas un plaisir. Je tente de passer par l’autoroute, plus large, que je longe constamment, mais je me fais refouler deux fois par la police. Je ne regrette cependant pas ce bout de chemin tant je suis bien accueilli par les gens lors de chaque arrêt dans les villages. Le coin n’est pas touristique et ça se ressent. Sur la route, de plus en plus de conducteurs me saluent, à l’image de cet homme qui lâche carrément son volant pour m’applaudir où de ces deux autres qui s'arrêtent pour discuter. A chaque arrêt, je passe de bons moments à parler avec les curieux qui m’abordent. Un homme passablement alcoolisé insiste même pour me donner de l’argent, cela ne m'était plus arrivé depuis la Colombie.
Rosario, ville du Che (et de Messi) se rapproche. Je cherche un magasin de vélo ouvert pour changer mon pneu qui a une vilaine hernie et qui menace d’éclater mais tous les magasins sont fermés entre 13 et 17h ce qui me complique la tâche. Foutus horaires, je reprends la route. En arrivant à Roldan, petite ville bordée par l’immense rio Parana, mon pneu éclate littéralement. J’entre dans la petite ville à la recherche d’une solution et je tombe sur Maria-Celeste et ses amis qui me viennent en aide, m'amènent à un magasin de vélo puis m’invitent à manger des choripans a la parilla et finalement m'hébergent. Encore un super accueil, décidément ce coin de l'Argentine est l’un des endroits où j’ai été le mieux accueilli de tout mon voyage. Deux jours plus tard me voilà à Pergamino. En arrivant je me rends dans une boulangerie pour me ravitailler et obtenir des informations sur la ville. La boulangère m’affirme que la ville est trop dangereuse pour que j’y campe. Je lui demande la direction de la caserne des pompiers et elle m’offre les pâtisseries que je m'apprêtais à lui acheter. En arrivant chez les pompiers il ne me faut pas 30 secondes pour me retrouver avec un mate dans une main et des biscochos dans l’autre… on dirait bien qu’ils sont d'accord pour que je squatte une nuit dans leur caserne. Des journalistes débarquent dans la soirée pour m’interviewer pour le quotidien local. Quelques minutes plus tard, rebelote pour un autre quotidien, on dirait que mon arrivée fait sensation. Le lendemain je décide de prendre un bus pour terminer les 100 derniers km qui me séparent de Buenos Aires. Les derniers km pour arriver à Pergamino étaient vraiment pénibles et les pompiers me disent que c’est bien pire ensuite. Je pars de la caserne, me rends au terminal de bus. Zut, ils me demandent un carton pour emballer mon vélo. Je déambule en ville à la recherche d’un magasin de vélo lorsque je recroise un pompier qui m’aide dans ma quête. Je file à la station de bus, commence à démonter mon vélo lorsqu’un des journalistes de la veille m'aperçoit et vient m’interviewer, directement à la radio cette fois ci! J’ai passé moins de 24h à Pergamino mais j’ai l’impression de connaître tout le monde. En face de moi des anciens combattants de la guerre des Malouines tiennent un stand et on discute un petit moment. Le souvenir de cette guerre est bien présent chez le peuple argentin et les malouines sont considérées ici comme un territoire argentin. Je finis de démonter et ranger mon vélo, le laisse au dépose-bagages et cours prendre mon bus, ouf! En moins d’une heure j’ai donc eu le temps d’aller chercher un carton, revenir au terminal, passer à la radio, discuter avec des anciens combattants, démonter et ranger mon vélo. J’en connais qui ont raté des bus pour moins que ça!
Buenos Aires
J’arrive à Buenos Aires pour le début de la coupe du monde. Mais surtout j’arrive le jour où les députés votent la légalisation de l’avortement: 129 voix pour, 125 contre, un jour historique pour l’Argentine, ce pays si catholique. Les rues sont pleines de manifestants et surtout manifestantes qui ont passés la nuit sur la place du congrès pour mettre la pression sur les hommes politiques. La loi doit cependant encore être validée par le sénat.
Dans l’auberge où je me suis installé il y a évidemment des voyageurs du monde entier, si bien que chaque match ou presque est l’occasion de soutenir une équipe. Seule l’Allemagne semble faire l’unanimité… contre elle. Apparemment tout le monde en a assez de la voir gagner. Lorsque l’Argentine joue on se rend à l’écran géant installé pour les fans… c’est à dire tout le monde dans ce pays! Les rues sont désertes et dans les magasins tous les employés ont les yeux rivés vers un écran.
Je passerai presque deux semaines dans la capitale de l’Argentine, une bonne pause. Il faut dire que je viens de parcourir 3000 km en 1 mois et demi passé en Argentine, je suis pas loin des 70 km par jour en moyenne, pas mal. Je prends le temps de parcourir les rues où les immenses immeubles bourgeois ont souvent un style français. En face de la maison rose, la place de mai raconte l’histoire de ces mères venues réclamer le retour de leurs enfants disparus pendant la dictature. Plus loin, le quartier pauvre de La Boca attire les touristes venus admirer ses maisons colorées. Un soir, je me rend dans un théâtre pour admirer un spectacle de tango. C’est magnifique, aussi bien la musique que la danse.
Et si je reste si longtemps dans cette ville c’est aussi que j’y retrouve Vincent, ancien collègue cannois qui a émigré en Argentine (à Bariloche, trop au sud pour moi avec ce froid!) voilà déjà 4 ans. Ensemble on arpente les rues de Buenos Aires la journée et le soir on se boit des bières dans le quartier de Palermo où se concentre la vie nocturne. L’heure du départ approche et je prends la direction de Tigre où je dois prendre le bateau pour traverser le Rio de La Plata, estuaire formé par les fleuves Parana et Uruguay. C’est l’heure d’Argentine - Nigéria. Pour les argentins il faudra gagner pour se qualifier. Les rues sont désertes, même les chiens semblent être devant la TV. D’ailleurs le son est tellement fort que je peux suivre la progression de la partie pendant les 1h30 que je passe à pédaler dans les méandres de la banlieue portègne. Les klaxons des quelques voitures que je croise m’avertissent d’un but de l’Argentine tandis que les jurons échappés des fenêtres me font comprendre que le Nigeria a égalisé. J’arrive au port, les employées de la compagnie maritime me vendent distraitement un billet, toutes occupées qu’elles sont à regarder le match. Deuxième but pour l'Argentine de leur héros Messi. C’est la fin du match, le prochain adversaire est déjà connu, ce sera la France, mais moi je serai en Uruguay.
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baishayuinjapan · 4 years
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Week-end du 12&13/12 : Kobé et Kyoto
Bonjour tout le monde!
C’est avec un peu de retard que je donne de mes nouvelles! Mes semaines sont plutôt chargées par le travail : avec un réveil à 6h20 tous les matins, le départ se fait à 7h pour arriver à l’entrepôt entre 7h30 et 7h45. Une fois là bas on ne sort pas vraiment la tête dehors mis à part pour manger à midi, et la fin de journée alterne entre 19h et 20h, donc retour à l’appartement en moyenne à 20h et généralement bien usés. Je ferai bien entendu un post dédié sur le travail au Japon dans quelques jours ou semaines ! En tout cas la vie se passe plutôt bien ici, bien que les jours se soient clairement rafraichis en l’espace d’une semaine et plus spécialement le weekend dernier du 12 et 13 décembre (il était temps!)
J’ai commencé le weekend avec une grasse matinée (enfin j’ai fait ce que je pouvais, avec des rideaux transparents c’est compliqué de dormir jusque tard).Ne sachant pas exactement ce que j’allais faire, je savais seulement que j’irai à Kyoto un jour (afin de profiter des derniers must see de la ville avec les couleurs du kôyô, nom Japonais pour décrire les couleurs rouge orange des arbres) et que j’avais envie de courir un peu.
Je prends mon temps et regarde les différentes solutions qui s’offrent à moi pour aller faire une bonne séance de course à pieds autour de Kobe, potentiellement avec la voiture. En deux semaines je n’ai eu le courage de faire que deux sorties de 5 ou 6km, mes jambes me démangent un peu! Je prends du temps à chercher et décide finalement de rester dans Kobe tant qu’à faire. Le temps est encore doux, je sors de chez moi en short, teeshirt et sac à dos de course avec une poche d’un litre d’eau et ma Gopro. Je cours en direction d’un lac qu’on m’a conseillé, surplombant la ville au début des montagnes. La ville de Kobe est une ville très connue pour son port (Osaka-Kobe est un des ensembles portuaires les plus grands au monde), au bord de la mer donc comme la plupart des villes Japonaises. Mais juste derrière la ville les montagnes commencent très rapidement, c’est donc très rapide de commencer à grimper. Le lac en question (le nom Japonais est 亀の甲広場, aucune idée de comment ça se prononce) est très joli, y arriver m’a pris 3km et le tour fait 2,5km.
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Après avoir fait environ 7km, je redescends du lac pour tourner un peu en ville dans le quartier ouest de la ville. J’y découvre un joli marché qui me donne envie d’acheter des fruits, des légumes, des plantes... je continue ensuite ma course dans la ville pour arriver chez moi après 13km de course! C’était vraiment une séance très sympa qui liait l’utile à l’agréable : courir en visitant est une vraie discipline qui s’appelle l’Urban Trail. 
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De retour chez moi je me fais un petit truc à manger, me douche et surtout c’est j’en profite pour ouvrir le colis que le facteur m’a livré ce matin juste avant que je parte ! J’ai demandé à Anaïs de me faire un colis pour m’envoyer le nouveau téléphone portable que je me suis acheté car mon téléphone actuel prend des photos absolument nulles (jusqu’ici la grande majorité des photos que je poste son issues des téléphones de mes collègues). Trop bien d’ouvrir le paquet et de découvrir à l’intérieur du pain à mettre au four, des chocolats et surtout un bocal de foie gras pour Noël! Merci Mimi :D
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Après cette ouverture de repars de chez moi pour me balader à Motomachi. C’est un quartier assez connu à 10 minutes à pieds de chez moi qui est composé d’une grande galerie marchande couverte ainsi que d’un beau quartier chinois très bien décoré. Je me prends un Bao Zi (en Japonais on appelle ça Nikku Man), petit pain cuit à la vapeur avec du porc à l’intérieur, trop trop bon! Enfin le soir je retourne dans le même quartier avec un collègue pour aller au restaurant : c’était vraiment un moment super drôle car j’arrivais à parler un peu chinois à la serveuse, mais en mélangeant complètement avec mon peu de notions de Japonais! Ca ne rendait rien mais ils avaient l’air de comprendre et ça les faisait surtout marrer de voir un Gaijin (littéralement “personne de l’extérieur”, terme un peu péjoratif pour parler des étrangers, qui parle un peu de Japonais et de Chinois). 
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Le lendemain, c’est réveil à 7h du matin. Ca me tenait vraiment à coeur de retourner à Kyoto pour au moins visiter deux sites à voir en cette période d’automne. Le réveil pique donc un peu, mais c’était nécessaire car la météo n’avait pas l’air clémente mais jusque là les matinées sont plutôt belles. Je prends un train à 8h pour arriver à 9h du matin à Kyoto...sous la grisaille. Ca valait vraiment la peine. 
Je me dirige à pieds vers le premier site, Tofuku-ji. C’est un énorme complexe de plus de 20 temples / annexes fondé en 1236 par une école de bouddhisme zen. La partie la plus connue et belle est sans conteste le jardin du temple. On y accède par le Tsuten-kyo, pont vers le Paradis, un superbe pont en bois qui enjambe une petite vallée couverte d’érables Japonais! Je pense que le site aurait été bien plus beau quelques semaines avant car plusieurs arbres avaient déjà perdus leurs feuilles. Mais ça reste quand même superbe car le sol était couvert d’un tapis rouge!
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Je continue à me promener dans ce beau jardin puis rentre dans le Tofuki-hojo, pavillon du Supérieur dans lequel il faut se déchausser (comme tous les temples du Japon d’ailleurs). A l’intérieur on peut faire le tour du temple par l’extérieur sur une terrasse en bois pour admirer les jardins Japonais aménagés en 1938, mes premiers! Des photos valent encore une fois mieux que des mots :
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Dans l’enceinte du temple on voit également une porte bouddhiste absolument massive, toute en bois et la plus ancienne et la plus grande du Japon qui plus est : la San-mon 
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Je continue ensuite mon excursion en marchant vers le nord pour aller au prochain temple. L’avantage d’être seul et de ne pas prendre les transports en commun c’est qu’on peut profiter de jolis sites sur la route et de petits moments du quotidien très sympa. Par exemple regarder un match de baseball d’enfants Japonais, écouter des Japonais parler dans la rue... 
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Je suis aussi passé par un énorme site annoncé par un gigantesque torii métallique par dessous lequel une route passe. Ce site n’est en fait qu’une reproduction à l’échelle 5/8 de l’ancien palais impérial de Kyoto mais surtout dans lequel tous les ans a lieu un festival en octobre qui est mondialement connu pour ses défilés de chars décorés.
Après une marche un peu difficile (le temps est très froid aujourd’hui!) j’arrive au deuxième site que je voulais faire, Eikan-do qui est d’après les guides LE jardin Japonais à faire en automne. En effet il est couvert d’érables japonais. Comme l’autre temple, il a un peu perdu de ses couleurs mais cela reste tout de même magique : c’est un petit parc avec un lac au milieu et composé de plusieurs temples reliés les uns aux autres dans lequel on peut circuler et monter en hauteur jusqu’à une belle pagode qui donne une belle vue sur la ville (bon, un fois là haut il s’est mis à pleuvoir 5 minutes). 
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Ce petit temple est aussi rempli d’histoires et légendes. Par exemple dans une salle on pouvait voir un sol recouvert d’un tatami au milieu duquel était tracé une bande blanche de 30cm de large qui traversait la pièce. C’est issu d’une légende racontant qu’un homme était à une intersection et pouvait aller soit à droite vers une rivière en feu, soit à gauche vers une rivière remplie de crocodile, ou au milieu par un chemin très étroit qui l’emmènerait vers la sécurité. C’est pour illustrer le fait que le bon chemin à prendre n’est jamais le plus évident ni le plus sûr en apparence et qu’il faut faire les bons choix pour aller vers la réincarnation. Dans une autre salle on voit aussi des Japonais devant une statue de Amina Mikaeri, représentation rare du Bouddha qui regarde par dessus son épaule. En tout cas la visite dans ces temples était très intéressante, mais d’être en chaussettes sur du bois à l’extérieur quand il fait pas loin de 0°C dehors, on fini un peu par perdre ses orteils ! 
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Petit fait marrants : il y a des toilettes dans les temple à l’entrée desquelles on met des chaussons pour éviter de se salir les chaussettes !
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Une fois la visite terminée, je me réfugie au chaud dans un restaurant de tonkatsu pour manger un bon coup.
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 Après quoi, la fatigue commence à faire surface et je craque : je prends un bus en direction de la gare de Kyoto et rentre à Kobé autour de 16h ! Je termine ma journée en faisant quelques petites courses (gâteaux, baguettes, condiments, fruits et légumes...) et surtout en passant chez un fleuriste chez qui je prends 3 belles plantes pour décorer mon appartement! On se sent un peu plus chez soit d’un coup. Après quoi je reste au chaud chez moi pour faire un peu de Japonais, passer des coups de fil, faire mes courses et me cuisiner un bon petit dîner.
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lemaupertus · 5 years
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Livres : Naturopathie, le guide complet au quotidien
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Ma bible de la naturopathie Éditions Leduc.s. 2017 Utiliser toute la puissance de la nature pour prévenir et soigner La naturopathie ne se contente pas de soigner quand la pathologie se fait sentir. Elle agit sur le capital santé pour le protéger, le renforcer et le faire durer. Ses armes … Lire plus…Livres : Naturopathie, le guide complet au quotidien Ma bible de la naturopathie Éditions Leduc.s. 2017 Utiliser toute la puissance de la nature pour prévenir et soigner La naturopathie ne se contente pas de soigner quand la pathologie se fait sentir. Elle agit sur le capital santé pour le protéger, le renforcer et le faire durer. Ses armes ? Une alimentation raisonnée, des techniques de relaxation, des plantes aux vertus reconnues, le massage, le yoga, la sophrologie, la méditation, la science des huiles essentielles, l'iridologie ou encore le magnétisme. Basée sur le principe que le corps humain a une capacité innée à l'autoguérison, elle s'adresse à tous, enfants, adolescents, adultes, personnes âgées. Dans cette bible - Que peut-on attendre d'un naturopathe ? 15 questions-réponses pour tout savoir. - Les principes fondateurs de la naturopathie, les règles élémentaires d'hygiène de vie. - Les techniques de soin du naturopathe : bromatologie (diététique, nutrition, diète, jeûne), phytothérapie, hydrologie (bains et douches froids, chauds), relaxation, magnétisme... - Le bilan de santé : examen de l'iris, prise de pouls, examen postural et morphologique, bilan énergétique, etc. - Acné, aérophagie, allergies, ballonnements, candidose... - 110 maladies et les meilleures stratégies naturopathiques à adopter. Le guide de référence pour les malades qui veulent retrouver la santé et les bien portants qui veulent le rester. Le Petit Livre de la naturopathie - Une méthode de soin naturelle et préventive pour rester en bonne santé First. 2019 Une méthode de soins naturelle et préventive pour rester en bonne santé Vous avez envie de vous sentir bien dans votre corps et dans votre tête ? Découvrez la naturopathie, cette méthode de soins simple et naturelle, pour comprendre les mécanismes d'une bonne santé et vivre en harmonie avec vous-même et votre environnement. Ce petit livre vous donnera toutes les solutions pour soulager vos maux (addictions, stress, fatigue...), les prévenir et améliorer votre quotidien. Naturopathie Hachette Pratique. 2018 La naturopathie est reconnue comme médecine traditionnelle par l’Organisation mondiale de la santé. C’est avant tout un mode de vie qui permet à chacun, quel que soit son âge, de préserver un équilibre physique et émotionnel. Découvrez comment agir sur votre bien-être avec des techniques manuelles comme le massage, la réflexologie ou l’hydrothérapie, et surtout avec le pouvoir des plantes. Découvrez comment soulager les petits maux du quotidien : mental, système digestif, appétit, système urinaire, douleurs musculaires, coeur, libido, sommeil, peau, immunité. Et parce que la santé au naturel commence dans l’assiette, retrouvez plus de 50 recettes de saison pour que bien-être rime avec gourmandise. La naturopathie, 10 techniques naturelles Editions Universitaires Europeennes. 2015 Classee 3eme medecine traditionnelle du monde par l'OMS apres les medecines traditionnelles chinoises et ayurvediques, la naturopathie est nee de courants hygienistes nord-americains en 1850 et notamment de Florence Nightingale, qui creera par la suite en 1853 le premier cours d'infirmieres. D'autres peres fondateurs John Scheel et Benedict Lust par la suite et des travaux de praticiens europeens et francais (Dr. Paul Carton, les freres Durville et Pierre-Valentin Marchesseau), confirmerent cette avancee du mouvement hygieniste. Le courant hygieniste prend alors un extraordinaire essor dans la premiere moitie du XXeme siecle avec la creation d'ecoles de naturopathie et d'hygiene vitale. De nos jours, la naturopathie continue activement son developpement a travers divers pays du monde. Fondee sur le principe de l'energie et de la force vitale de l'organisme, la naturopathie est l'art de maintenir ou retrouver une bonne sante par des methodes naturelles. Helene COURTY, naturopathe depuis 2006, vous fait partager dans cet ouvrage son point de vue sur la naturopathie ainsi que les differentes techniques developpees et abordees dans cette fantastique discipline." Naturopathie, le guide complet au quotidien Fleurus. 2018 Nous avons tous connu des problèmes de digestion, sommeil, gestion du stress, déficience immunitaire ou maintien du poids. L’objectif de cet ouvrage est d’éclairer sur la façon dont la naturopathie, discipline millénaire issue de l’observation de la nature, peut aider chacun d’entre nous au quotidien, en plaçant l’hygiène de vie à la première place. La première partie de cet ouvrage établit un état des lieux clair et objectif de la naturopathie : ses origines, ses outils spécifiques, ses cinq piliers (vitalisme, holisme, causalisme, humorisme et hygiénisme), ses techniques traditionnelles et les grandes constitutions qui nous caractérisent (nerveux, bilieux, sanguin et lymphatique). L’auteur présente également en détail le bilan de vitalité qu’effectue le praticien lors de la première consultation. La seconde partie entre dans l’aspect pratique des pathologies via les quatre grands thèmes des maux contemporains : le système digestif (problèmes de transit, flore intestinale, intolérances alimentaires, perméabilité intestinale, gluten, lactose...) ; - le système nerveux et la gestion du stress (système endocrinien, surmenage, burn-out, insomnie, chronobiologie, dépression, addictions) ; - Le syndrome métabolique (surpoids, flore intestinale, hypertension artérielle, bilan lipidique, diabète, index glycémique, régime paléo-cétogène) ; - l’inflammation (inflammation aiguë, acidose, allergies respiratoires, pathologies auto-immunes, cancérologie). Les pathologies sont examinées en détail à travers leurs signes cliniques et leurs causes possibles, en proposant pour chacune d’elles les clés naturopathiques adaptées : alimentation, exercices physiques, gestion psycho-émotionnelle, hydrologie, phytothérapie et aromathérapie, techniques manuelles, réflexes, respiratoires, énergétiques et de rayonnement. Ce livre est enrichi de conseils précis liés à la pratique du yoga, ainsi que de fiches pratiques qui résument concepts et techniques utilisés en cabinet. « La pertinence des thèmes abordés, l’abondance des conseils prodigués et la richesse des explications développées font de ce livre un outil très clair et précieux pour le grand public. » Daniel Kieffer, Fondateur du Cenatho Hypertension artérielle et naturopathie Guy Trédaniel. 2016 L'hypertension artérielle constitue l'un des problèmes majeurs de santé publique dans les pays développés et émergents. Il s'agit de la plus fréquente des affections cardiovasculaires : on estime qu'elle touche environ 20 % de la population adulte. Cet ouvrage propose des réponses naturopathiques pour remédier à ce fléau. Vous trouverez ainsi des conseils simples et facilement applicables pour agir au mieux contre l'hypertension artérielle, distinguer ses différentes formes et adapter son mode de vie pour améliorer sa santé, physique comme mentale, retrouver un équilibre et augmenter son capital santé. « La vie n'est pas courte, c'est nous qui l'abrégeons. » Sénèque Petit traité de naturopathie Jouvence Santé. 2013 « Il est rare qu’une personne atteinte dans sa santé se demande : pour quelle raison suis-je malade ? Que se passe-t-il réellement dans mon corps ? Au contraire, toute son attention (...) est concentrée sur les symptômes (...) de sa maladie. D’ailleurs, tous les moyens mis en œuvre visent en priorité à faire disparaître ces symptômes le plus vite possible », dit Christopher Vasey. Plutôt que chercher à en éliminer les signes seulement, comme le fait la médecine allopathique, la naturopathie propose une autre approche de la maladie qui vise à en comprendre et à en éviter les causes. Or, pour le naturopathe, la cause majeure des maladies relève de l’encrassement, des surcharges ou des carences de notre terrain, à savoir « l’ensemble des liquides organiques dans lesquels baignent les cellules, le sang, la lymphe, etc. » Voici un message plein d’espoir : grâce aux principes naturopathiques, chacun peut agir sur son terrain, donc sur sa santé et ses maladies, en entreprenant une démarche pour le rééquilibrer ! Conseils précieux, lexique des concepts naturopathiques usuels et bibliographie font de ce livre le compagnon quotidien de toute personne respectueuse de sa santé et de son corps ! « Christopher Vasey a réalisé ici un travail de synthèse remarquable, car il n’était pas facile de résumer en si peu de pages l’essence de notre art et ses applications utiles pour le lecteur. » Daniel Kieffer Christopher Vasey, naturopathe installé en Suisse, est l’auteur de nombreux livres qui apportent un « plus » incontestable à la naturopathie et en dynamisent la pensée, tels que : Manuel de détoxication, L’équilibre acido-basique, Manuel de diététique, de nutrition et d’alimentation saine (Éd. Jouvence). Ses ouvrages, traduits en plusieurs langues, rencontrent un immense succès. Grand livre de la naturopathie Editions Eyrolles. 2011 Ce livre propose des solutions 100% naturelles aux troubles les plus courants La naturopathie, hygiène de vie, suscite des intérêts croissants auprès d'un public de plus en plus large. Figure incontournable dans ce domaine, Christian Brun nous livre ici ses connaissances, tant théoriques que pratiques. Comment fonctionne notre organisme ? Que faire pour l'aider à s'équilibrer harmonieusement ? En quoi les quatre piliers constitués par l'alimentation, la psychologie-relaxation, l'hydrothérapie et les exercices peuvent-ils contribuer à améliorer notre état de santé/vitalité ? Comment éviter et prévenir les troubles respiratoires, digestifs, rhumatismaux, nerveux, dermatologiques, circulatoires... les plus courants ? Ce livre expose, outre les grands principes fondateurs de la naturopathie, les meilleures stratégies naturopathiques à adopter. Pratique grâce à son système d'onglets, concret et détaillé, il apporte ainsi des réponses simples et claires, sans ambiguïté et sans artifice.
#Naturopathie
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gamertestdomi · 5 years
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Les grandes vacances d’été arrivent à grand pas, et il faut déjà commencer à chercher où partir, quelles activités faire avec ou sans enfants, voilà le plus grand dilemme, trouver SA destination. Mais bref de bavardage, si vous passez dans le département de la Vienne (86), vous trouverez pleins d’activités à y faire : le Futuroscope, le parc d’attraction/spectacle la plus connu de la vienne, la preuve en est quand je dis que je suis du 86, bien souvent on me répond “ah oui là où il y a le Futuroscope”. Mais, il n’y pas que le Futuroscope, si vous comptez rester plusieurs jours dans le 86, vos journées seront remplies d’activités. A commencez par une visite par “La Planète des Crocodiles”, qui se situe sur la commune de Civaux, à 40 kilomètre environ de Poitiers. Oui oui là où il y a une centrale nucléaire 🙂 vous ne pourrez pas louper la commune au loin !!! Ni même La Planète des Crocodiles puisqu’il s’agit d’un gros dôme géant (une serre de 5000 m2) avec des piques de couleur rouge, facilement repérable; le parking est très facile à y accéder même pour les personnes venant avec un camping-car. Comme son nom l’indique, nous trouverons bien évidemment des crocodiles de différentes espèces, MAIS il n’y a pas que ça, il y a également des tortues, des caméléons, un anaconda, différents poissons et pleins d’autres espèces, et pour les amoureux de la végétation tropicale, vous aurez différentes espèces de plantes (arbres/fleurs…).
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Avant de vous lancez dans cette magnifique visite, sachez qu’il fait chaud extrêmement chaud, habillez vous léger surtout en pleine été, après quelques minutes on commence à s’y s’adapter. Petit conseil aux parents, prenez une bouteille d’eau pour hydrater votre/vos enfant(s). Combien faut-il débourser pour visiter La Planète des Crocodiles ??? Un ticket adulte coûtent 12 euros et un ticket enfant 8 euros, gratuit pour les enfants de moins de 5 ans, mais il existe des formules familles que je vous laisse découvrir ici. La visite combien temps prend t-elle ??? Tout dépend de votre rythme, à titre d’exemple de moi, ma femme et notre fils de 4 ans, avons mis environs 2h30 – 3 heures (en prenant notre temps). Chaque espèces disposent d’une plaque d’information qui nous apprend diverses informations à son sujet comme par exemple : sa taille moyenne, son expérience de vie, vitesse maximale, où il vit ….. On retrouvera même des petites questions, ce côté éducatif est vraiment bien pensé. Vous avez vous même une question en tête, il suffit d’attendre qu’un employé passe (ils font régulièrement le tour), et poser la leurs, des employés qui sont vraiment à l’écoute des gens et super sympathique :). Une chose est sûr, une fois que l’on commence, on en prends pleins les yeux, que se soit adultes et enfants, voir des crocodiles en chair et en os reste incroyable surtout lorsque l’on se trouve à environ 2 mètres d’eux, voir tout un groupe allongé au soleil sans bouger, on penserait même que c’est des faux et bien non, il sont bien vivant !!
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Avec un peu de chance, on peut arriver au moment où ils leurs donnent à manger (demandez à l’accueil pour avoir l’heure de passage). Mais comme je disais un peu plus haut, il n’y a pas que des crocodiles, on peut compter sur les innombrables espèces de tortues en passant par des toutes petites ou des géantes, avec des carapaces lisses ou avec des pointes… que l’on peut voir cette fois-ci à quelques centimètre de nous, dans des aquariums. Des caméléons que l’on s’amuse à chercher dans les branches et feuilles, dans certains aquarium on peut même apercevoir des Piranhas, on rencontre même l’incroyable Anaconda, le plus rare reste de voir l’alligator albinos (de couleur blanc) une espèce rare que l’on retrouve ici à La Planète des Crocodiles, arrivé depuis peu. Il y a tellement de chose à regarder ici, que, bien souvent, on ne sait pas où regarder, dans tous les cas, on fera de magnifiques photos souvenir.
On trouve également différentes espèces de plantes exotiques (1000 environ), en passant par l’arbres du voyageur, fougères, plantes carnivores… mais aussi des arbres fruitiers : bananiers, cocotiers, avocatiers etc.
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Sur le site, sur certaines parties, vous avez des thèmes différents (fresque égyptienne, avec les crocodiles une cabane abandonnée et bien d’autres). Il y a aussi sur les thèmes, en fonction du moment de l’année où nous sommes : nous avons été une fois en octobre et le thème était “Halloween”; vous aviez donc des toiles d’araignées partout, des citrouilles, des mannequins avec la tête dans le sable … Mais vous aviez aussi une énigme à résoudre : un crocodile s’était échappé du parc et il fallait le retrouver avant qu’il aille à la piscine (qui se situe juste à côté de la planète) dévorer les nageurs !! C’était partie pour une chasse au crocodile dans la planète ! A la fin, nous avions trouvé une tête en squelette d’un crocodile, qui ouvrait sa gueule, et les enfants devaient aller chercher les bonbons qu’il y avait à l’intérieur, en guise d’avoir trouvé le crocodile, et avaient donc gagné cette chasse.
Nouveauté depuis juillet 2018 – si vous n’avez pas peur du vide – le site propose un petit parcours aérien, où l’on peut observer les crocodiles à plus de 10 mètres de hauteur, une vue magnifique s’ouvre à vous (sans frais supplémentaire). Et n’ayez aucune crainte, le parcours est très bien sécurisé, car même les enfants peuvent y aller ! (le nôtre s’est éclaté) Le site dispose également un coin restaurant “le Wallaby Café” de 12h à 14h30 restaurant-snack et de 14h30 à 17h30  salon de thé (libre accès). Une fois que l’on fini la visite du site, on peut aller faire un petit tour à la boutique de souvenir qui propose divers objets : peluches, livres, portes  clé, crayons, plantes, bijoux…. 
Une chose est sûr, il serait dommage de passer à côté de La Planète des Crocodiles et encore plus si vous n’êtes pas loin !!!!
La Planète des Crocodiles Les grandes vacances d'été arrivent à grand pas, et il faut déjà commencer à chercher où partir, quelles activités faire avec ou sans enfants, voilà le plus grand dilemme, trouver SA destination.
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diariodebicicleta · 7 years
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Colombie, deuxième partie
Il y a beaucoup d’internet cafés en Colombie, ce qui me permet d'écrire plus régulièrement. Avouez que je vous ai manqué quand même! Allez hop, c’est reparti!
Santander
Départ de Bucaramanga le lendemain de mon arrivée. La sortie de la ville est vraiment pénible. Les camions me crachent leur fumée noire au visage, quand je ne respire pas l’odeur de leur freins en souffrance. La circulation et le bruit qui l’accompagne sont permanents. Au bout d’une heure j’en ai déjà marre mais je pédale une heure de plus malgré tout. La route commence à descendre en même temps que le soleil, et je cherche un endroit où dormir. C’est compliqué, les rares endroits qui ne sont pas en pentes sont envahis par les hôtels ou bardés de barbelés. Je finis par m'arrêter chez des gens qui acceptent que je plante ma tente dans leur propriété.
Le lendemain je reprends la route, et quelle route! J’attaque directement par le canyon de Chicamocha. 4h de pédalage intensif pour arriver en haut, la beauté du paysage m’aide à garder un rythme soutenu: 8 km/h en moyenne. Je redescends jusqu'à San Gil où je passe la nuit dans une auberge de jeunesse. Les voyageurs qui occupent la salle commune sont scotchés à leur téléphone. Ça fait chier, une auberge n’est pas pour moi un lieu où dormir mais un endroit où prendre une douche, laisser mon vélo et surtout rencontrer des gens. Parfois j’ai du mal avec mes congénères et la “modernité”. Pas d’ambiance, je vais me coucher de bonne heure. Ma gorge me brûle ce soir là comme le précédent à cause de la pollution. Si ça continue, je vais avoir besoin d’un masque à gaz.
Le lendemain je prends la route de Barichara. Beaucoup d'hôtels sur la route, la région semble vraiment touristique. Le village de Barichara l’est en tout cas et s’il est joli, il manque de vie et d’authenticité. Je repars et plante la tente près du restaurant où je dine. Une étrange sensation m’a taraudé toute la journée et je finis par mettre un nom dessus: je me suis un peu ennuyé. Tout est convenu dans ce coin de la Colombie, et pour les colombiens que je rencontre je suis un voyageur parmi d’autres. A part ce cycliste qui m’a offert deux grosses poignées de bocadillos. Je décide de m'écarter de la route principale les jours suivants, pour éviter la route fréquentée et pour retrouver plus d’authenticité.
Je prends la direction de Guadalupe, au milieu des champs et pâturages, la nature est simple et belle. Le chemin est plus difficile mais je prends beaucoup plus de plaisir à pédaler. Je me rends vite compte que si les routes principales sont bien entretenues, ce n’est pas le cas dès que l’on sort un peu des sentiers battus. Les chiens colombiens sont aussi chiants que les autres et il y en a à chaque ferme que je dépasse. J’arrive à Guadalupe, il n’y a pas de restaurant. Je ne sais pas trop comment, mais je finis pas me retrouver à manger dans la cuisine d’habitants du village. Une assiette énorme, je mange tout. On est dimanche et je suis au milieu d’une réunion de famille. Parfois on me demande mon avis, tout naturellement. Je dois dire que je me sens un peu perdu, mais en tout cas j’ai retrouvé la curiosité et la sympathie des colombiens. Je reprends la route vers Las Gachas, sortes de trous d’eau dans la roche volcanique. J’y pose la campement, me baigne. Des colombiens que j’avais croisés plus tôt lors de l’ascension m’offrent une bière.
Le lendemain, je continue sur le petit chemin qui descend vers Vado Real, j'aperçois une jolie cascade et je m’y arrête. Alors que je mange mon petit déjeuner, je rencontre Carlos Leon et sa famille avec qui je passe toute la journée, près de la cascade puis lors de la visite du musée de la ville de San José Suaita. Je suis invité chez eux le soir, à San José de Pare. Le lendemain matin on fait du café, c’est à dire qu’on va chercher les grains de café, puis on enlève l'écorce et on les met à sécher au soleil. Pour le boire il faudra attendre encore un peu, qu’il soit torréfié et moulu. Ensuite on va visiter une fabrique de bocadillos, sorte de pâte de goyave. Les colombiens sont très fiers de leur nourriture mais honnêtement il n’y a pas de quoi. Il y a beaucoup de friture et de graisse. Les légumes sont complètement absents. Et ça se voit dans la morphologie des gens. J'espère me rattraper sur les fruits mais ils sont rarement bons. Les pêches et les fraises sont en cartons, le raisin ne mérite même pas ce nom, les mangues se vendent vertes. J’ignore pourquoi mais les fruits se vendent pas mûrs, même quand je les achète chez le producteur. Je mange donc quotidiennement une assiette de viande, riz, haricot et banane plantain frite. Économique, mais la bouffe française commence à me manquer.
Boyaca
Après une nouvelle nuit à San José de Pare, je reprends la route en direction de Villa de Leyva.
Je quitte le département de Santander et j’entre dans le Boyaca, le département de Nairo. Nairo? Quintana bien sûr! Une vraie star ici, tout le monde m’en parle. En tout cas ça fait longtemps que j’ai compris pourquoi les colombiens sont de bons grimpeurs. Ça grimpe pour arriver à Villa de Leyva, le vent de face est constant: 7h de vélo, 70km. Il faut se motiver les matins pour prendre le vélo en sachant que je vais en chier toute la journée. En  arrivant à Villa de Leyva je plante la tente puis je fais un tour de la ville, style colonial. Le lendemain matin je pars randonner dans la montagne, en rentrant à la ville je rencontre Geneviève et Benjamin, deux canadiens francophones. On sympathise et je décide de rester une nuit de plus à Villa de Leyva. On va se baigner dans des trous d’eau non loin de la ville. Le lendemain je reprends la route après la visite d’un site archéologique. Ça continue de grimper mais la route est sympa et les signes d’encouragement très fréquents. En fin d'après midi, après Chiquinquira, la route s'aplanit enfin, je crois bien que je n'avais pas eu 100m de plat consécutif depuis mon départ de Cucuta. Le soir arrive et je cherche un endroit où dormir. C’est toujours compliqué en Colombie, la moindre parcelle de terrain est privée et entourée de barbelés. Je finis par grimper en haut d’une carrière pour poser la tente. Pas le meilleur emplacement que j’ai eu jusqu’ici mais la vue est sympa.
J’ai de la corne à la fesse droite
Je repars le lendemain avec pour objectif d’aller le plus loin possible. J’arrive dans la région de Bogota, la route redevient très fréquentée et polluée et il n’y a pas d’alternative. Je m'arrête quand même à Zipaquira pour visiter la cathédrale de sel, creusée dans une mine. C’est assez impressionnant. Je repars, le soir arrive, je m'arrête dans une station service pour faire le plein d’eau puis je me mets à la recherche d’un endroit pour camper. La nuit tombe, j’arrive dans un village, je repère un lieu mais la proximité de la route et les chiens errants me dissuadent de m’y installer. Un chemin s'écarte de la route principale. Dans l’obscurité je repère une colline sans barbelé. J’y grimpe difficilement, d’abord avec le vélo puis avec les bagages. Au moins personne ne viendra me chercher ici me dis-je. Je me cache derrière des rochers et je commence à monter ma tente sans allumer ma frontale, la lune et de gros lampadaires au loin me suffisent. Un homme surgit de la nuit derrière moi et m’interpelle. Il a un fusil et un gros chien. Il ressemble à une sortie de garde forestier, il n’y a surement pas de guérilla si près de la capitale. En tout cas c’est ce que je me dis pour me rassurer. Accent rural, je ne comprends rien de ce qu’il me raconte. Il répète: je n’ai pas le droit de camper ici, c’est privé. La vue du fusil me donne effectivement l’envie de décamper, mais j’ai la flemme de chercher un autre endroit à cette heure là. Je lui explique ma situation, on discute un peu et après lui avoir assuré que j'étais tout seul il m’autorise à rester la. Il repart, je me lave avec l’eau récupérée à la station service. L’eau est froide, il fait 15 degrés et il y a du vent mais j’ai envie d’enlever le mélange de sueur et de poussière qui colle à ma peau. Alors que je mange, le garde revient avec un collègue. Accent citadin, je comprends mieux. Il m’apprend qu’ils sont les gardiens de la mine et que j’ai posé ma tente sur celle ci. Dans l'obscurité je n’avais rien vu. Il me pose pas mal de question et je finis pas lui montrer mon passeport pour écourter la discussion. Il en prend une photo et me souhaite bonne nuit, très poli de bout en bout.
Le lendemain je finis l'ascension de la cordillère centrale. On est dimanche et je me fais doubler par des dizaines de cyclistes. Ensuite j’attaque la descente vers la Mesa. La chaleur revient. Je roule, je roule. Je traverse le rio Magdalena, plus grand fleuve de Colombie. Le soir arrive, toujours la même galère pour planter la tente. 140 km, enfin une vraie distance parcourue. J’arrive de nuit à Espinal (nan c’est pas dans les Vossges). La ville n’a pas une très bonne réputation et à cause des panneaux de signalisation foireux je me perds dans de petites ruelles. Je demande mon chemin à un homme. Il m’accompagne en mobylette jusqu'à un hôtel pas cher qu’il connaît. “Les colombiens sont des gens biens me dit-il.”. Tu m'étonnes.
Le lendemain je repars plein sud. Je suis sorti de la région de Bogota, les villes sont plus pauvres. Plus sales aussi. Il y a beaucoup d’agriculture: riz, maïs, mangue… Ça doit pomper sévère dans le fleuve et les nappes phréatiques. Entre la pollution de l’air, les activités minières extrêmement polluantes et destructrices et la quantité d’eau utilisé pour l’agriculture je ne serais pas étonné de voir la Colombie traverser une grosse crise écologique dans peu de temps. Cependant beaucoup de gens semblent s’en préoccuper et me parlent d’écologie. Je roule jusqu'à La Palmita, petit village non loin du désert de la Tatacoa, mon objectif. Un homme m’autorise à camper devant chez lui. Une petite journée est prévue pour le lendemain, il vaut mieux car à force de faire des journées de 7h de vélo, j’ai de la corne à la fesse droite.
Le desert de la Tatacoa
Je repars tôt pour éviter la chaleur. Je retraverse le rio Magdalena en barque et j’attaque le désert du nord vers le sud, dans la longueur. J’avance lentement sur le chemin cahoteux, jusqu'à Villavieja où je m'arrête pour midi. Je reprends ma route en fin d’après-midi, après que la chaleur soit redescendue. J’arrive dans un décors de roche rouge taillées par l’érosion. Je pose mon vélo et je déambule seul dans ce labyrinthe. La nuit arrive, je suis largement sorti du chemin, je n’ai pas de lumière alors je me mets à courir pour revenir sur le chemin principal avant qu’il ne fasse complètement noir. A force d’escalade je finis par arriver à mon point de départ, il fait nuit noir. Quand je sors de l’obscurité, une touriste colombienne s'inquiète de ne pas voir revenir ses deux filles. Je prends ma frontale et j’y retourne. Je retrouve les deux filles qui n'étaient pas très loin et on retourne ensemble vers la lumière. Je suis accueilli en héros même si je n’ai pas fait grand chose. Je rencontre d’autres voyageurs et je vais camper dans l’auberge où ils se sont installés. Le lendemain je me promène dans le désert pour observer les roches et les nombreux oiseaux qui y vivent. Le soir je me rend à l’observatoire d’astronomie pour regarder les étoiles, saturne, la lune à l’aide de télescopes.
Huila
Je reprends la route, direction l’est pour traverser le joli désert dans la largeur. L’ocre et le rouge laissent peu à peu la place au vert et je retrouve quelques cultures et élevage. Je file plein sud, dépasse Neiva. Sur le chemin je m'achète ma 4eme paire de tongs. Vous le saurez pour vos prochaines sorties vélo, l'espérance de vie d’une paire de tongs est de 2000 km. Le soir je sors de la route principale pour trouver où dormir. Je grimpe dans un petit village, discute avec les habitants. Un vieil homme m’ouvre la porte de chez lui. Les voisins viennent voir le français à vélo. Il n’y a pas assez de chaise. A vrai dire il n’y a presque rien chez mon hôte du jour: un lit, une étagère avec quelques vêtements, des chaises et quelques arbres fruitiers dans le jardin. Point.
Après une bonne nuit je repars. Surprise, la route se fait de plus en plus belle. Je longe maintenant le rio Magdalena bordé de montagnes. Ça recommence à grimper. Un barrage et son lac artificiel apparaissent au loin, magnifique. Je m'arrête souvent pour prendre des photos. Un jus de sucre de canne et je reprends la route. Quand j’arrive à Garzon je meurs de faim et je m'arrête dans une boulangerie. Je discute avec la boulangère et son fils qui gèrent la boutique. Ils sont super emballés par mon voyage. Ils m’offrent pâtisseries, bocadillos, café et je profite de leur gentillesse pour prendre une douche. Je reprends la route, les km et les barbelés défilent. J’arrive de nuit à Altamira, je repère le terrain de foot et vais y établir le campement.
Après une nuit tranquille je prends la direction de San Agustin. En arrivant à Timana deux chiens me foncent dessus. J’ai l’habitude et, pieds sur le cadre, je continue ma route. Mais l’un des chiens (un vrai molosse) ne compte pas s'arrêter là et mord dans une de mes sacoches arrières. Je suis obligé de m'arrêter. Le propriétaire arrive, les chiens reculent. La bêtise des chiens n’a d’égale que celle de leur propriétaire. “Ils n’aiment pas les cyclistes et les chevaux”. Et bien attache les abrutis! Et si ça avait été un gamin!? Mon espagnol n’est pas suffisant pour exprimer tout mon énervement mais je crois qu’il a compris l’idée. Être agressé plusieurs fois par jour par des chiens m’a rendu un peu nerveux sur le sujet. Il y a un joli trou dans ma sacoche; pas grave je mettrai une rustine.
San Agustin
Je grimpe (fort) les derniers km et j’arrive à San Agustin. Grosse galère, je me fais voler mes 2 sacoches avant et mon sac à dos. Au revoir outils, médicaments, lentilles, réchaud et j’en passe… Outre la perte financière que ça représente, je vais avoir du mal à retrouver un matériel équivalent. La suite s’annonce un peu galère... Mais comme disait Kennedy, il ne faut pas se laisser abattre. Il me reste toujours le principal: passeport, appareil photo, carte bancaire, tente et … vélo! Alors je visite le super site archéologique et ses statues improbables d’hommes ou d’animaux. Les alentours valent le coup d’œil, la source de la Magdalena n’est pas loin et le lit que s’est creusé le fleuve entre les montagnes est magnifique.
A bientôt pour de nouvelles aventures!
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