#technostructural
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The decision-making system of a modern corporation has a particular dysfunction: one of its signals has been so amplified that it drowns out the others. The ‘profit motive’ isn’t something that can be ascribed to corporations – they don’t have motives. What they have is an imbalance between the two key higher functions – here-and-now versus there-and-then. They aren’t capable of responding to signals from the long-term planning and intelligence function, because the short-term planning function has to operate under the constraints of the financial market disciplinary system. Either a corporation has a survival condition based on needing to make a monthly interest bill, or there’s an implicit threat from the financial environment that if it fails to behave in a particular way, it will be taken over by an outside entity. If you take away that pressure, it’s quite likely that the natural equilibrium of corporate decision-making systems will be less hostile to human life. Viable systems fundamentally seek stability, not maximisation. In the era of capitalism that J. K. Galbraith and Herbert Simon described, the giants of corporate America were content with being big and important; they didn’t feel the need to get every last bit of cash that could possibly be extracted. And although there were undoubtedly pockets of laziness and corruption, it wasn’t all bad. As well as corporate jets, they funded lavish research labs. As well as making agreements to stitch up markets, they tried to compete on quality and innovation, not just price. If you compare the allegedly sclerotic era of Galbraith’s ‘technostructure’, before the leveraged buyout boom, with the modern era of dynamism and pressure, you might be surprised to see which one performed better – even in terms of economic growth.
RETVRN
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Donald Trump is a classic corporatist. It's actually really interesting- when I say corporatist I mean in the old fashioned mid- 20th century sense that corporatists are people who say that employers and employees have common interest with each other against finance. Essentially this is the soul of most social democracy; Keynes talked about the euthanasia of the rentier class as this kind of feudal leftover; Galbraith talked about the technostructure- that in corporations there's a natural common interest around the thing that the corporation does so they all tend to see outsiders as interlopers and interfering.
So social democracy had a certain degree of corporatism, but of course so did fascism where you say the financiers are all Jews and try to kill them. It tends to be a form of political mobilization that lends itself to a certain form of nativism at least and racism, nationalism at worst.
Now Trump clearly made an appeal to that. He's a classic corporatist in that sense and I think it's fascinating that he arrives at the moment he did, because for me what Trump represents is the divorce between finance and real estate. Historically real estate has been that sector of the capitalist class that has been-little known fact-most willing to fund leftwing candidates. In the 70s and 80s they did. People like Harkin got all their money from real estate interests and the reason for that is fairly obvious: they can't export their product. They have something they're selling that they want everybody to be able to buy. So they have an interest in people being able to afford a house.
So what you have under financialization with subprime mortgages is kind of deal between finance and real estate: you don't need to fund general prosperity, we can just lend them the money. Now of course that all blows up in 2008.
So you can say Donald Trump's campaign represents the divorce- he's a construction and real estate guy and he runs against finance on a classic corporatist ticket. Hillary Clinton is here, she like represents finance and she also represents empire right? She's the one who claims she wants to start the wars because in America financial structure and the military, the overseas empire is basically the same thing. American global finance is the tribute taking agency for the American Empire. That's how it works. So Hillary represented that. You have this paradoxical situation where the fascist guys running as the peace candidate because that's what the corporatists will do. He teams up with with Peter Thiel who's like 'I want to move from Silicon Valley to actually making futuristic technologies and go outer space and whatnot.'
So Trump is futuristic technologies, real estate, construction. That's why he wants to build a wall- because construction is the solution to all problems. It's also a Keynesian employment thing, which you could actually get past Republicans.
David Graeber
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Qui est responsable ?
Le logiciel des princes qui croient qu'ils nous gouvernent alors qu'ils nous mènent à l'abattoir tient en trois mots : ''la transition verte'', un échec sanglant... leur satanée ''mondialisation'' (malgré son échec XXL)... et leur ''Europe'' qui n'est qu'une machine liberticide... Pour eux seuls, ces trois incongruités sont les seules clés du futur. Et si pas une seule n'a jamais marché... ce serait, à les écouter, ''parce qu'il faut plus des trois !'' (sic !), ce qui est une ''dystopie'''. Tout le monde le sait (jamais la confiance en la parole officielle n'a été aussi basse), mais personne ne dit rien.
Cette énorme erreur d'aiguillage, on la connaît et on la subit depuis longtemps. En revanche, ce qui a surpris, c'est la vitesse de cette victoire du faux sur le vrai, obtenue à peu de frais (pour eux). Mais ils dominent tout avec une efficacité d'autant plus redoutable que le ''système'' est vraiment au point : il détruit tout, contrôle tout, ronge tout, avale tout, confisque tout... et ne produit rien en retour (au mieux, il redistribue... et encore... très mal !). La ''crise agricole'' vient de trouver une non-solution factice –puisque limitée à ''un report temporaire'' : nos doctrinaires n'ont rien lâché !
En résumé : une “caste” sans mérites particuliers autre que son ambition croit avoir reçu en partage le pays et ses richesses (devenues des prébendes, des rentes à vie, et des copinages florissants. Cf le gouvernement annoncé ce jeudi soir), et a délégué à une Administration pléthorique, qui est surpayée au sommet et dont la base croule sous des avantages syndicaux et statutaires, mais immérités et indus, qui se fout comme d'une guigne des habitants, tour à tour “usagers”, assujettis ou contribuables, des “ceux qui ne savent pas et n'ont pas besoin de savoir’’, inférieurs aux ’‘ceux qui savent et décident”. Et, pour paraphraser Voltaire, “que croyez-vous qu'il arrivât ? C'est le contribuable qui creva !”.
On l’a un peu oublié, mais tant le mouvement des gilets jaunes que la révolte paysanne actuelle (son dernier rejeton à ce jour), sont nés de la jacquerie fiscale de la France dite périurbaine –en vérité stigmatisée--, cette France de la clope et du diesel (comme avait osé le dire le macronien pur jus Griveaux). Ces maltraités se sont révoltes une première fois en novembre 2018 contre la fausse écologie (fausse, mais douloureuse) et contre une inutile taxe carbone. Ils ont prévenu sans agressivité la France des villes qu’ils avaient deux mots à lui dire à propos. Mais cela fait si longtemps que les “français de souche” ferment leur gueule que ce simple ''appel pour personne en danger'' fut une surprise pour des bureaucrates habitués à un ''entre soi'' qui exclut le peuple.
Le pouvoir, pas aussi con qu'il en donne l'impression, a mis au point un gigantesque artifice pervers, factice, mensonger, nuisible, et j'en oublie : le covid, c'est-à-dire une fausse pandémie d'une fausse maladie mensongèrement prétendue gravissime qui a condamné les populations à être emprisonnés chez elles, à des limitations inutiles et injustifiables de leur liberté, dans des conditions d'humiliation extrême et des déluges de bêtises que personne de sensé ne croyait possibles (leur excès a créé l''effet surprise'' qui a rendu leur application possible)... La trouille a suffi à paralyser temporairement des révoltes justifiées et compréhensibles.
Avec cette malhonnêteté intellectuelle, le Pouvoir a acheté deux années de fausse tranquillité... exactement comme il est en train de le refaire sous nos yeux incrédules qu'une telle infamie puisse ''marcher'' deux fois de suite. Attendons la suivante : elle est inscrite, n'en doutons pas, dans les modalités de la fausse paix (faite de lassitude, de peur des violences policières, des impératifs de la ferme...) qui vient d'être achetée à coup de promesses dont aucune ne sera poursuivie à son terme, c'est d'ores et déjà écrit dans les textes.
La technostructure, jusqu'au sommet de l'Etat, a été contaminée par les deux vraies pandémies du temps, celles qui détruisent tout, partout, en permanence : la fausse écologie contr'écologique mortifère, assassine de toute douceur de vivre, mangeuse d'hommes, liberticide sans limite, et capable des pires gabegies, pour une menace inventée et fabriquée,(celle du Giec, de l'affreuse ado suédoise GretaThun-truc… et de Macron qui veut faire croire depuis hier qu'il pourrait avoir évolué, comme par miracle, sur ce point, fondamental pour son système de contre-références !) d'une part... et d'autre part, L'Europe-démolisseuse, qui a à peu près les mêmes symptômes et les mêmes conséquences (5 % des gens en veulent, et encore... pas pour tout !).. Ces deux pathologies se sont réunies dans le dernier avatar du mot ''religion'', avec tous les excès et les menaces que peut contenir en elle-même une iso-religion (fausse, en plus !).. Or, si nous la laissons s'épanouir, croître et embellir, des siècles de malheur nous attendent...
Cette “France périphérique” si bien décrite par le géographe Christophe Guilluy, a explosé au grand jour, à la surprise du microcosme qui ne voyait dans ces appels à l'aide désespérés “aucune revendication convenable” (pour lui : seuls comptent les lieux communs de la vieille “doxa” de gauche, périmée depuis des décennies... mais seule acceptée sur les ondes officielles…). Le résultat fut à la hauteur de la qualité des gouvernants : il ne se passe rien. Dormez, braves g...cons, vous qui ne demandez que l'arrêt des taxes directes, indirectes, écologiques, annoncées ou cachées pour tout ce qui touche à l'agriculture... et à l'auto : le rêve pervers des énarques est que vous vous endettiez pour acheter des bagnoles conformes aux diktats de la pseudo-écologie officielle (obligatoire), tout en vous interdisant de rouler à des vitesses normales, de vous garer… et de ''faire le plein'' sans des heures d'attente ! Lénine, retourne d'où tu viens, tu as rendu totalement fous nos énarques et notre administration !
A chaque fois, c'est la même chose : au début, on entend la voix du peuple français, celui qu'on a oublié, celui qui trouve idiot de se serrer la ceinture à mort pour les bébés pandas, pour 12 dauphins par an dans le Golfe de Gascogne, pour la protection des fourmis Gnamptogenys striatula ou pour les erreurs volontaires des ayatollahs du Giec qui prétendent que le sauvetage éventuel de la planète justifie le fait de la rendre invivable à l'homme... alors que si elle doit être esquintée un jour, ce sera par des cycles gigantesques qui nous échappent en totalité, et pas par nos incursions infiniment petites dans les domaines de l'infiniment grand. Le masochisme tous azimuts n'est pas la solution. Ni le malheur du monde... ni Belloubet à l'Education nationale !
Mais ça ne pouvait pas durer : ‘‘le peuple peut être dangereux, vous savez…’’. Les médias et le monde politique ont donc officiellement relooké en douce l'immigration, après l'ISF : le risque n'est pas bien grand, car d'autres taxes, dés-indexations ou ponctions cachés, et le stupide IFI pèse lourd sur le redressement du pays et l'effondrement désormais évident, du secteur ''Immobilier''). Et surtout, seuls les ralliés à la doxa la plus perverse (= la plus “à gauche”) ont droit à la parole, sur les ondes.
Les pauvres opposants, paysans, artisans ou retraités assassinés par la CSG à +25,53 %, épuisés par leurs fins de mois, sont tombés dans le piège… Mais comme ce sont des “purs” (NB : il faut un sacré culot pour les assimiler aux casseurs de l’ultra-gauche, aux pilleurs banlieusards et aux tueurs de flics que Darmanin, terrifié par leur capacité de nuisance, n' ose même pas désigner par leur nom. Le ''2 poids, 2 mesures'' de nos pleutres est une indignité intellectuelle), il ne va pas être facile de les renvoyer au seul rôle que les ‘’élites’’ leur assignent : payer des taxes “à la con” et fermer leur gueule. Ils rentrent chez eux... mais ils reviendront.
Depuis le début de son règne, Macron a vraiment fait tout ce qu'il ne fallait pas pour fracturer la société française : progressistes contre conservateurs, femmes contre hommes, piqués contre ''non vaccinés'', actifs contre retraités, homos contre hétéros, et jeunes contre moins jeunes… et voilà qu'il en rajoute une couche en opposant les classes moyennes supérieures aux classes moyennes mais pas supérieures… A la veille de la ‘'Saison 60’’ du Salon de l'Agriculture, les seules perspectives de sortie de crise sont… de ne pas en sortir, ou alors, par le bas du bas... Ah ! Si vous saviez comme j'aimerais me tromper !
H-Cl.
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Lettre d’Amérique : une nouvelle Rome numérique (par Me Guillaume Tefengang)
Chers lecteurs,
Il est des actes politiques qui n’éveillent, dans leur première clarté, qu’un murmure d’intérêt, quelque rumeur confuse de réformes techniques ; mais qui, dans la durée, s’enracinent comme des pivots profonds, déplaçant les lignes de fracture de notre monde et réécrivant silencieusement la grammaire de l’Histoire. Telle fut, à n’en point douter, la signature du décret présidentiel américain du 23 janvier 2025, intitulé « Strengthening American Leadership in Digital Financial Technology ». Trois jours à peine après son investiture, le quarante-septième président des États-Unis, Donald J. Trump, revenant aux rênes d’un pouvoir qu’il n’avait jamais véritablement quitté, traçait ainsi un sillon inédit : celui d’un État-nation s’appropriant officiellement le royaume flottant, jusqu’alors rétif à toute centralité, des crypto-actifs.
On aurait pu croire à un caprice de circonstance, une manœuvre électorale transformée en geste politique. Mais ce décret, dans la discrétion d’un langage technocratique, contenait l’ébauche d’un changement de paradigme : la constitution d’une réserve stratégique de Bitcoin, sanctuarisée, inaliénable, comparable, non dans sa matière mais dans sa fonction, aux vastes cuves d’or noir conservées sous le sol texan ou aux monceaux silencieux d’or qui sommeillent dans les coffres de Fort Knox.
L’on saisira difficilement toute la portée de cette décision sans la replacer dans le filon des grandes dynamiques qui ont modelé les puissances hégémoniques modernes. Le XXe siècle fut celui du pétrole ; l’après-guerre, celui du dollar roi ; la fin du millénaire, celui des données. Désormais, le XXIe siècle semble tendre vers un autre type de souveraineté, plus évanescente mais non moins décisive : celle de la rareté numérique.
Permettez-moi de vous dire que, lorsque l’on décrète que certains actifs ne pourront plus être vendus, l’on ne signe pas simplement un contrat de non-cession : on en élève la nature. C’est une transsubstantiation financière. Le Bitcoin cesse alors d’être un actif spéculatif parmi d’autres pour devenir ce que les Anciens nommaient thésaurus, un trésor, non pas à dépenser, mais à contempler comme le socle immobile d’une grandeur future.
Les deux coffres : distinction entre sacré et liquide
D’aucuns s’étonneront de voir ce que l’on tenait hier pour une utopie libertaire devenir le cœur stratégique d’un État impérial. Mais la logique, lorsqu’on y prête attention, n’a rien d’aberrant. Le décret présidentiel trace une ligne de partage aussi tranchée qu’inédite entre deux types de crypto-actifs : d’un côté, le Bitcoin, élevé au rang d’or numérique, intangible, inaliénable ; de l’autre, tout le reste, Ethereum, Solana, XRP… mobilisable, monnayable, liquide.
Cette dichotomie suggère une lecture quasi-sacramentelle de la technologie. Le Bitcoin, par son ancienneté, sa rareté mathématiquement définie, son absence de direction centrale, se prête à l’analogie avec l’or monétaire tel que le concevait Hume, tel que le craignait Keynes. À l’inverse, les autres actifs, souvent émis par des fondations ou des entreprises, restent tributaires de logiques entrepreneuriales et de gouvernance, donc plus volatiles, plus susceptibles d’être utilisés comme variables d’ajustement.
Il est bien évident que cette séparation n’est pas purement financière ; elle est ontologique. On ne vend pas ce qui incarne la souveraineté. On peut troquer, écouler, arbitrer les monnaies auxiliaires. Mais le sanctuaire, ce lieu où l’État affirme sa permanence, ne doit jamais se vider.
Si l’on se penche attentivement sur cette question, on perçoit une inspiration qui dépasse la pure technostructure du décret : une certaine idée de la sécurité nationale revisitée à la lumière des langages numériques. Ainsi, de même que l’on accumule du pétrole pour ne pas dépendre des vents du Golfe, ou des vaccins pour ne pas se livrer aux caprices des virus, on thésaurise du Bitcoin pour se prémunir contre les convulsions du système dollar, contre l’érosion monétaire latente, contre l’instabilité géopolitique d’un monde devenu trop interdépendant.
D’ailleurs j’ai pu moi-même constater que cette séparation entre actifs “réserve” et actifs “mobilisables” se répand dans les cercles stratégiques européens, encore timides, mais déjà murmurants. À Bruxelles, à Francfort, à Zurich, certains conseillers commencent à employer les mots jadis réservés à l’or : “ratio de couverture”, “garantie ultime”, “valeur-refuge souveraine”. Ce que je souhaite démontrer est qu’un basculement silencieux est en cours : une cryptométamorphose de la puissance publique.
L’État mineur : vers une nouvelle architecture monétaire
Mais qu’est-ce qu’une réserve stratégique, au fond, si ce n’est une forme de foi ? L’on constitue une telle réserve non parce que l’on en a immédiatement besoin, mais parce qu’on anticipe la venue de jours sombres. Elle est l’assurance contre l’imprévisible. Or, dans un monde où les crises surgissent à une cadence quasi métronomique, pandémie, guerre monétaire, cyberattaque, faillite bancaire, le refuge cryptographique devient plus qu’un luxe : il devient une nécessité.
L’administration Trump, en instituant cette réserve en deux volets, propose donc une politique monétaire du XXIe siècle. À côté des leviers classiques, achat progressif, conversion d’or, minage via les surplus énergétiques, elle évoque l’émission de titres publics adossés à des réserves numériques. Une telle mutation mérite réflexion. L’idée d’un Bitcoin bond, d’un emprunt souverain dont la valeur serait partiellement garantie par une poche de Bitcoin sanctuarisé, n’est pas une simple lubie. Elle matérialise la rencontre, improbable mais désormais crédible, entre l’État moderne et le protocole décentralisé.
In illo tempore, Machiavel affirmait que le Prince devait toujours garder un trésor caché pour les heures les plus noires. Peut-être ce trésor n’est-il plus une cassette enfouie dans les murs du palais, mais une série de clés cryptographiques conservées dans un bunker numérique. À l’heure où les frontières se virtualisent, où les attaques sont autant logicielles que militaires, la richesse d’une nation se mesure aussi à sa capacité de résister aux chocs numériques.
Ceteris paribus, cette transformation pourrait avoir un effet systémique. Car si les États-Unis détiennent du Bitcoin comme réserve stratégique, alors l’ensemble des autres nations, même les plus réticentes, se verront contraintes de s’interroger sur leur propre degré d’exposition. L’on pourrait voir émerger une forme de diplomatie cryptographique, où les alliances se bâtiraient aussi sur des accords de garde, des échanges de preuve de réserve, des coopérations en matière de sécurité de wallet étatique.
Il y aurait là matière à réécrire les chapitres que Jean-Baptiste Say, Hayek ou Menger ont consacrés à la monnaie. Car ce qui s’inaugure ici, ce n’est pas une simple diversification d’actifs, mais bien un changement de nature dans la manière dont l’État se pense en tant qu’agent économique ultime.
Vers un nouvel étalon : la promesse d’une solidité algorithmique
A posteriori, on jugera peut-être cette décision de janvier 2025 comme le point d’origine d’un nouveau standard monétaire. Non point un retour à l’étalon-or, mais une forme d’étalon-algorithme, où la rareté serait garantie non par la pénibilité de l’extraction physique mais par l’inflexibilité d’un protocole mathématique. Il n’y aurait plus besoin de veines aurifères ni de blindages bancaires : quelques octets protégés, quelques signatures numériques suffiraient.
Dans ce monde où le tangible se dissout dans l’abstraction, l’État souverain n’est plus tant celui qui imprime, mais celui qui détient. Il n’est plus celui qui crée de la monnaie, mais celui qui sait où et comment la conserver. Là où autrefois la souveraineté s’incarnait dans la frappe, elle réside désormais dans la clé privée.
Comme disait Valéry : “Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.” Mais peut-être l’empire numérique que l’Amérique tente de forger aspire-t-il, par-delà cette fragilité, à quelque éternité algorithmique.
(https://www.t-lex.associates/lettre-damerique-une-nouvelle-rome-numerique-par-me-guillaume-tefengang/)
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2026 : une date décisive pour l'agglomération grenobloise : le quotidien régional fait état ce matin d'un sondage sur les municipales de Grenoble. Une crise ne nait jamais du jour au lendemain. Elle doit prendre racine dans le temps avant de produire ses effets. Aujourd'hui chacun voit les effets de la gestion de l'ultra-gauche radicale depuis 2014. Grenoble a abandonné son
statut de ville-centre. L'insécurité se développe partout. Une technostructure métropolitaine de sensibilité Verts-LFI prend les décisions d'urbanisme en organisant méthodiquement une urbanisation densifiée là où il reste encore des espaces pour bâtir. Dans le sud de l'agglo, des jeunes couples ont décidé de quitter Echirolles ou d'autres villes de la 1 ère couronne pour retrouver un habitat pavillonnaire plus calme, mais ils sont rattrapés par l'urbanisation densifiée qu'ils souhaitaient éviter ... 2026 est la dernière étape pour une rupture éventuelle. Après ce sera trop tard !
25/09/2024
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L’UNION EUROPÉENNE AURAIT « TOUT D’UNE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE » … D’APRÈS SA TECHNOSTRUCTURE
CHACUN JUGERA DES AUTOSATISFECITS RELATIFS À LA DÉMOCRATIE EUROPÉENNE « L’Union européenne aurait aujourd’hui toutes les caractéristiques d’une démocratie représentative, peut on lire dans la communication de l’administration de l’UE et de la Commission… « Tout citoyen a son mot à dire, indique l’administration européenne, : en votant aux élections nationales pour le parti qui défend sa vision…
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Typique de l'enarque dans toute sa splendeur : créer une technostructure aussi inutile que coûteuse ; comme si les gens étaient des débiles profondsincapables d'organiser eux mêmes leurs loisirs !
Michel Barnier, 50 ans d'inutilité à brasser du vent pour aller manger là où la gamelle est la meilleure...
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Is your full name "Technician"? Is it "Technology"? is it "Technologic"? ... Technostructural Electronic Dance Music?
I will refer you to this delightful thread
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The Galbraithian ideal economy is one in which the technostructure prevails; the business cycle is managed by managers, who maintain stability by communicating with one another, and keep control of the productive resources of society simply by showing up to do a job that nobody else wants to bother with. He is in general suspicious of ‘competition’ when it shows up – absolute monopolies, in his view, are likely to be exploitative, but cosy arrangements to fix prices are more likely to be a good thing. They generate profits which can be channelled into investment and innovation, they bring stability to the overall price and wage bargains, and they encourage businesses to compete by improving quality. This is only one of the models which got lost in the mathematical revolution; a Nobel Laureate called Herbert Simon also proposed a ‘behavioural theory of the firm’, in which profits were not the goal to be maximised, but instead a constraint on behaviour – managers were assumed to do just enough to keep investors happy, then spend the rest of their time and effort trying to do new things they could be proud of. There are a number of models, most of them ignored for decades, in which the corporate sector provides a stabilising function, insuring the working class against fluctuations in the business cycle, rather than expecting them to soak up the volatility. The intriguing thing is that Simon and Galbraith didn’t write polemics to the effect that this was how corporations should behave – they just described what was in front of them at the time. Before Milton Friedman’s essay, lots of people assumed that this was just naturally the way things would tend. Without the Friedman doctrine, without very great re-engineering of the systems of corporate finance, the industrial economy might have just gone on and developed into a technostructure. Maybe they were right? It would certainly be good if they were, because that might indicate a much easier path to defuse the immediate source of crisis. If the problem with the modern corporation is the result of the capitalist counter-revolution against the managerial class, we just need to change the terms of the battle.
One of the thing that the author is not emphasizing but i know from having read the books is that Galbraith was also commenting on the soviet economies as well and was suggesting a form of what has been called "Convergence theory," that the systems of the capitalist and communist worlds were converging on something like this.
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The pandemic has reinforced that which has been undermining the foundation of capitalism since 2008: the link between profit and capital accumulation. The current crisis has revealed a post-capitalist economy in which the markets for real goods and services no longer coordinate economic decision-making, the current Technostructure (comprising Big Tech and Wall Street) manipulates behavior at an industrial scale, and the demos is ostracized from our democracies.
🤡
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L'Algérie officielle accepte enfin de nous pardonner... tout ce qu'elle nous doit, et tous les ennuis qu'elle nous cause...
Un cadeau du ciel est tombé sur mon écran : le président algérien, Abdelmadjid Tebboune s'est soudain déclaré ''prêt à pardonner à la France et aux français'' (sic !). ‘’Pardonner’’ quoi ? Principalement, des torrents de haine que lui et son mentor (et à travers, si j’ose) abelatif bouteflika ont éructé sur nous. Il précise, même, qu'il s'agirait non pas de ‘’copiner’’ avec la vérité, l'histoire ou la France, mais... ‘’avec Macron, qui est un ami'' (sic). Décidément, nous boirons le calice jusqu'à l'… hallal !
Je crois avoir déjà raconté, dans un ''billet'' précédent –mais c'est il y a plusieurs années-- un épisode de ma vie dont le récit pourrait éclairer ce ''billet'' d'une lumière inhabituelle. Cela se passait en 1954 : avec Jean-Pierre Grimaldi, mon grand ami (1,94m ! Mais il était grand en amitié. Je le pleure encore), nous avions projeté un ''raid'' Rabat-Tunis en ‘’camion-stop''. Nous avions 19 ans, et le monde était notre frontière ! Nous avons donc passé le mois de septembre sous un vrai cagnard décomplexé, secoués sur des tas de pastèques, de camion en camion, chargés d'empêcher les ''moutchous'' (= des petits garçons) d'en ''faucher'' une ou deux, au passage. Dans les 'bleds'' les plus perdus, dans des ''rhaïmas'' improbables, nous avons été accueillis avec une gentillesse étonnée mais hospitalière, alors que nous aurions pu être victimes de n'importe quoi et n'importe qui : deux mois plus tard éclatait la ''Toussaint sanglante'', révolte soi-disant du peuple algérien –en fait de quelques poignées de citadins aux ambitions politiques contrariées. Leurs fils sont toujours accrochés au pouvoir, toujours ratés, toujours nuls –tel père, tel fils--, de plus en plus aigris, voire contaminés par une haine que rien n'explique ni n'excuse, 60 ans plus tard. Ceci pour remettre les choses dans un contexte ''vécu''. La haine des algériens pour nous est une fabrication d'extrémistes ambitieux, et entretenue.
Deux remarques préalables : ( I )- Avant tout constat factuel, et comme nous le rappelons souvent ici, les deux pays qui ont été les plus riches d’Afrique dans les années '60 étaient l'Algérie lorsqu'elle était ''française'' et l’Afrique du Sud. Les moins jeunes se souviennent de l’espoir, en 1991, de voir Nelson Mandela et le président blanc de Klerk créer une nation ''Arc en ciel''. Depuis, l’Afrique du Sud s’enfonce sans fin dans une crise économique et sociale. Le racisme anti blanc, une idiote et néfaste redistribution des terres et une gestion dite ‘’progressiste’’ (c’est-à-dire : calamiteuse !) ont amené ce pays autrefois largement exportateur à devenir importateur pour tout : productions agricoles, minières et industrielles. ( II )- Au moment où je réfléchissais à la manière ''la moins pire'' d’écrire sur ce sujet --qui est controversé entre tous--, un lecteur m’a fait parvenir un petit film où un algérien anonyme (un sage : dans une dictature, on n'est jamais assez prudent !) dit... ce qu'il faut penser du régime en place. Je le remercie de l'aide apportée (sans le savoir. Mais il faut rendre à Ahmed... ce que Claude lui emprunte un peu !).
Revenons au sujet du jour : l'Algérie est un pays immense. C’est le plus étendu de l'Afrique, doté de richesses minières qui ont été découvertes et structurées par les ''colonialistes'', qui en ont très peu ou pas profité : à eux les dépenses, à elle les recettes. En 130 ans, la France a fait d'une terre soit marécageuse, soit aride, soit carrément désertique, un pays riche, semé de grandes et belles villes (là où il y avait une poignée de ''Kasbahs'' et de ''Ksours''), dense en infrastructures, hôpitaux, écoles et ‘’élites’’ formées ‘’aux normes européennes’’. Ce pays était, de l'avis-même de Ferhat Abbas, premier Président d’Algérie, ‘’le plus moderne d’Afrique’’. C’est un héritage dont la France non seulement n'a pas à rougir mais dont elle doit se sentir fière... à l'opposé total de toutes les fariboles, mensonges et inventions masochistes qui servent de vérité officielle à une technostructure de cuistres nuls. Quand on pense que certains, incultes par système et ‘’énanisme’’, ont osé qualifier cette superbe œuvre de crime contre l'humanité ! Ô Folie... elle est là, ta victoire !
Le commentateur algérien dont je parlais plus haut qualifie l'Algérie de ''pays de cocagne au futur très prometteur, au lendemain de l'Indépendance. Il aurait pu (dû ?) devenir en très peu de temps un pays modèle''. Il ajoute : ''Le résultat que nous observons aujourd'hui est une faillite totale'', qu'il fait reposer sur la classe politique au pouvoir, ''frauduleusement élue et non représentative d'un peuple qu'elle pille'', ainsi que le pays, mais qui est obligée d'aller se faire soigner, eux et leur proches, dans l'ancienne ''Métropole'' qu'ils détestent donc, puisqu'ils en dépendent. ''Il ne reste de l'ancienne gloire que des constructions délabrées et un réseau routier qu'on dirait bombardé. Manque d'eau, pénuries nombreuses, ordures ménagères abandonnées, un chômage généralisé, une misère qui explose, un système (?) scolaire déliquescent, une corruption érigée en système de gouvernement, la dégradation des valeurs civiques tournant à l'incivisme institutionnel, et une fuite des cerveaux généralisée... Et on s'étonne que les algériens pensent à s’enfuir ?''
Je sais bien que la plupart des lecteurs de ce Blog est ou sont parfaitement au courant de tout cela : ce n'est pas une ''breaking news'', c'est un rappel, un ''retour sur images'' de plus. La question à... 2 milliards d'€uros au minimum, montant officiel des cadeaux annuels et immérités de la France à son ancienne colonie qui la remercie en l'insultant et en lui tirant dans les pattes chaque fois que possible, est : ''Si vous connaissez un excellent psychiatre, capable de m'expliquer à travers quelles circonvolutions maso de leur cerveau (mais en ont-ils un ?) nos ''guides'' (qui n'en sont pas, c'est maintenant admis par une vaste majorité de citoyens français) arrivent à sans cesse ''tendre l'autre joue'' alors qu'ils se définissent comme non chrétiens pour les moins pires et anti-chrétiens pour tous les autres... je suis preneur''. Quant à être ''l'ami'' d'un Tebboune... à chacun selon ses envies !. On parie que lors de sa prochaine visite en France, en mai prochain, il repartira avec des ''choukaras'' entières pleines de ces millions d'€uros que le Pouvoir refuse à nos hôpitaux, à nos vieux, à nos ''soignants'', à notre bonheur ? Mais en toute honnêteté, on comprend qu'il ait un besoin permanent d'un ''bouc émissaire'' !
H-Cl.
Post-scriptum : Une remarque amusante, dans cette situation triste : pour une majorité de marocains, rarement en bons termes avec leurs voisins algériens, ṭebboune, avant d'être le patronyme du Président algérien, désigne... un vagin (sic !), et ''Nahall tebboune i-mouk'' (transcription personnelle) évoque le sexe de la mère du destinataire de cette apostrophe, alors que le même mot, tebboune, n'a aucune connotation sexuelle en Tunisie, où il se traduit par ''du pain'', en jargon vernaculaire. De petites particularités de l'arabe parlé dans chaque pays d’Afrique du Nord peuvent entraîner des situations cocasses J'avais signalé ce gag lors de l'élection de ce président et le présentateur-télé marocain Fahd el-Hachmi m'avait avoué redouter plus que tout d'avoir à annoncer un jour, à l'antenne, un face à face entre le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et ‘’l’homme qui monte'' au Pakistan, Miangul Akbar Zeb, (ce qui ne peut se traduire que par ''grosse b...'' !). C’est une information qui n'est pas très utile dans la vie de tous les jours, je vous le concède, mais c'est un détail rigolo que vous ne trouverez que dans ce Blog, signé par un vieil arabophone arabophile, ce qui ne court tout de même pas les rues !
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La vielle Europe et sa civilisation avaient survécu vaille que vaille à la révolution française, elles ont été détruites par la première guerre mondiale. En 50 les européens ont vécu la disparition d’un monde millénaire. L’effondrement des références nationales, idéologiques et religieuses, l’explosion des égoïsmes individuels, l’implosion des couples et des familles, le démantèlement des anciens modèles éducatifs, la disparition des finalités collectives, la prolifération du cynisme et de la corruption ont brisé les ancrages anciens sans créer de nouveaux points d’appui. Le 28 juin 1914, jour de l’assassinat de l’archi duc François-Ferdinand, des diplomates allemands et austro-hongrois assistent dans la même tribune au grand prix de long champs en présence d’un parterre de femmes élégantes. Ministres et diplomates devisent et sourient sans contrainte. Un mois plus tard, le double coup de pistolet de Sarajevo précipite l’Europe dans la plus terrible des guerres : 9 millions de morts, des souffrances et des bouleversements d’une ampleur impossible à imaginer, la révolution russe en 1917, la disparition de l’Empire d’autriche-hongrie, de l’Allemagne impériale, de l’Empire ottoman et le démembrement complet de l’Europe centrale. Les conséquences directes seront la montée de l’hitlérisme en 1933, la Deuxième guerre mondiale en 1939, la fin de la civilisation européenne et l’ébranlement général de l’univers. Aucun de ces événements n’était inscrit dans les astres. Il a fallu un exceptionnel concours de circonstances et le détonateur d’un attentat fortuit aux conséquences démesurées. Dans toutes les capitales, lors des conseils décisifs, les hommes politiques, généralement médiocres, cèdent devant les techniciens que sont les militaires. Ce ne sont pas sur. des critères politiques que ces derniers s’appuient, mais exclusivement sur des impératifs techniques. Le déclenchement de la guerre de 1914 fut l’effet de la domination exercée par les nouvelles technostructures sur la pensée ou les desseins des politiques. Ce n’est pas la civilisation européenne qui a provoqué la guerre de 1914 mais au contraire, son rejet. (à Tranchée de Calonne) https://www.instagram.com/p/CHdI4ZyHYUd/?igshid=prvy3e2t8721
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Jusqu'où les citoyens vont-ils accepter d'être dépossédés de tout pouvoir par l'acceptation croissante de l'impuissance publique ? Les narcotrafics gagnent tous les terrains. Les intercommunalités XXL siphonnent les pouvoirs municipaux et à l'intérieur de ces intercommunalités une technostructure prend le pouvoir sur les élus. Des conseils municipaux deviennent de simples comités des fêtes et des animations. Des parlementaires communiquent désormais sur leurs capacités à faire visiter les assemblées par des scolaires, exercice hier réservé à
des huissiers quand les parlementaires travaillaient sur des textes de lois. La liste de l'impuissance publique avérée s'allonge chaque jour. Jusqu'où ira cette liste et avec quelles conséquences dont la chute de la participation électorale. Une sérieuse crise de régime dans la V ème République.
15/05/2024
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Vaque sein – dans mes mains – l’Epicure patient
Je vis le moi doute comme une fin d’été.
Dans l’art d’aimer qu’Ovide démasque
Comme l’art sain et que Lucrèce déteste,
Il y a par contumace des rires flasques.
L’inclinaison n’est plus à la tendresse
J’ai la houle des combats de foule
Coupant comme le tranchant d’une ile.
Et je perçois dans le silence de l’écume
Le mouvement incessant des pensées.
Quand le sang de la gorgone se mêle
Sans vergogne à celui d’un golem,
Il se narre une étrange saga aux bras de Kraken.
L’enfer me ment – Il invite à me taire
Et à ne pas se faire la belle.
Ainsi en attisant en nous, notre désespoir,
Devient-on label-énorme
D’une technostructure protéiforme
Qui conjecture pour Cythère,
Une triste fin de non-recevoir.
L’aiguillon qui me transperce
N’est plus qu’un odieux commerce
Qui pousse nos amours à l’adieu ultime.
Rien pourtant, mesdames, ne peut mieux piquer mon cœur
Que l’intime calligraphie tactile que votre poitrine destine
Par leurs pointes qui dessinent sur mon torse, une humanité sans peur.
Seul ce protocole prophylactique qui n’est plus de mise
Exfiltre - d’amour - la rancœur pathogène qui nous est transmise.
AD hors - ne hait point !
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Détruire une chaussée de moulin, assécher un bief, un canal ou un étang, effacer un plan d'eau, changer le lit de la rivière: tout cela est désormais possible sur simple déclaration et non autorisation comme avant. C'est-à-dire sans étude d'impact environnemental et social, sans enquête publique, sans information des citoyens.
Par un décret et un arrêté venant de paraître au journal officiel, la technostructure de l'eau met bas les masques : en guise de "continuité apaisée" à laquelle ont pu croire quelques naïfs, c'est le blanc-seing à la destruction facilitée et accélérée des héritages de nos rivières. Provocation pour les amoureux du petit patrimoine des bassins, mais aussi erreur majeure sur le rôle écologique de ces milieux en eau d'origine anthropique, lesquels méritent une protection accrue et non une facilitation de leur destruction par des apprentis-sorciers obéissant à des modes sous-informées.
Hydrauxois a demandé à ses conseils de travailler à une double riposte : requête en annulation de ces textes et formulaire simplifié de plainte pénale de terrain, qui permettra à tout citoyen ou association d'attaquer les chantiers qui détruisent la ressource et les milieux en eau.
#vivelarépublique#eau#France#écologie#environnement#patrimoine#Emmanuel Macron#LREM#gouvernement#Édouard Philippe#Élisabeth Borne#Emmanuelle Wargon#Olivier Thibault
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‘Existing bits and pieces of solarpunk’
There already exist bits and pieces of just such an alternative right now, if only their potentials were drawn out. Worker cooperatives, self-sufficient eco-communities, directly-democratic popular assemblies, voluntary federations of small polities, mutual aid networks, community land trusts; all of these could form, it utilized, a very different kind of political-economic structure than the one being pushed by neoliberal globalization. Likewise, technologies such as solar and wind and wave energy, 3D printing, vertical farming, micro-manufacturing, free software, open-source hardware, and robotic machinery which can automate away human labour all serve to illustrate the possibilities of an ecological and decentralized technostructure where the means of production are under popular control, rather than used to enhance the profit and power of a ruling elite.
From ‘What is Solarpunk?’ by Connor Owens.
Artwork was created using https://artbreeder.com
1/1 #CryptoArt on @SuperRare.co
Accepting bids: https://superrare.co/artwork-v2/existing-bits-and-pieces-of-solarpunk-7240
Music by DenniswithY - DunkelbuntYurt
#solarpunk #3D-printing #ai #aiart #animation #Artbreeder #BigGAN #decentralization #deeplearning #ecopunk #free-software #GAN #generative #gif #infinite #loop #micro-manufacturing #neuralnetworkart #neurography #open-source-hardware #psychedelic #robotic-machinery #solarenergy #surrealism #vertical-farming #visionaryart #waveenergy #windenergy #yuramironart
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