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unicefniger · 4 years
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Concours Média 2020
Covid-19 : pour chaque enfant, un champion La crise du Covid-19 est une crise des droits de l’enfant  
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CONTEXTE                                                                                  
 Rares sont les personnes encore vivantes aujourd’hui à avoir connu un événement aussi terrible que la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19). Fauchant des vies, détruisant nos moyens de subsistance, entraînant des familles dans une lutte pour survivre, l’épidémie a mis à genoux les systèmes de santé dans le monde et provoqué la fermeture des frontières.
En dépit d’un ralentissement de la propagation du virus, les retombées sociales de la COVID-19 risquent d’être brutales et dévastatrices. Or, dans de nombreux endroits, ce sont les enfants les plus vulnérables qui paieront le plus lourd tribut.
Si nous n’agissons pas maintenant, cette crise sanitaire risque de se transformer en crise des droits de l’enfant. Les pressions qu’elle exerce sur la société ont de lourdes conséquences sur la vie des enfants – sur leur sécurité, sur leur bien-être et sur leur avenir. 
Les enfants les plus vulnérables sont confrontés à des risques encore plus importants, coupés du soutien existant. Les coûts de la pandémie pour les enfants sont immédiats et, s'ils ne sont pas traités, peuvent persister tout au long de leur vie.
Ce sont toutefois des choses que nous pouvons résoudre. En travaillant ensemble, nous pouvons garantir que le COVID-19 ne menace pas le développement social et économique et aide à rendre les familles et les communautés plus résilientes.
Des investissements plus conséquents dans l'éducation, la protection des enfants, la santé et la nutrition, l'eau et l'assainissement réduiront les dommages causés par le COVID-19 et éviteront les crises futures. Et nous devons écouter les enfants et les jeunes, travailler avec eux pour concevoir un avenir meilleur.
Partout au Niger, les autorités, les partenaires, les organisations de la société civile, les communautés se dressent pour affronter cet ennemi commun – que ce soit les agents de santé, qui risquent leur vie pour combattre le virus, ou les jeunes, qui redoublent d’inventivité pour diffuser des messages de santé publique.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire liée au Covid-19, le Conseil Supérieur de la Communication, en collaboration avec le Ministère de la Communication et l’UNICEF, souhaite encourager les médias à soutenir le plaidoyer pour et mettre en avant les initiatives qui visent à :
·       Protéger la santé des enfants et leur fournir une bonne alimentation. En effet, les systèmes de santé sont actuellement surchargés en raison de la COVID-19. Les enfants les plus vulnérables qui ont besoin de ces services de base mais essentiels risquent de ne pas les recevoir.
·       Atteindre les enfants vulnérables avec l'eau, l'assainissement et l'hygiène. Se protéger et protéger les autres par des pratiques appropriées de lavage des mains et d'hygiène n'a jamais été aussi important. Mais pour de nombreux enfants, les installations d'eau et d'hygiène de base restent hors de portée.
·       Permettre aux enfants de poursuivre leur apprentissage. Alors que les écoles ferment leurs portes pour empêcher la propagation de COVID-19, les parents, les tuteurs et les éducateurs ont trouvé de nouvelles façons de continuer à apprendre. Mais toutes les filles et tous les garçons n'ont pas accès à Internet, aux livres ou aux fournitures.
·       Aider les familles à couvrir leurs besoins et à prendre soin de leurs enfants. Ce sont les enfants les plus vulnérables qui paieront le prix fort des retombées socioéconomiques de la COVID-19. Beaucoup vivent déjà dans la précarité et les mesures d’endiguement de la COVID-19 risquent d’aggraver encore leur situation.
·       Protéger les enfants contre la violence, l'exploitation et les abus. Avec le bouleversement de la vie communautaire, les enfants déjà exposés à la violence, à l’exploitation et aux maltraitances deviennent encore plus vulnérables.
·       Protéger les enfants réfugiés et migrants et ceux affectés par des conflits. Avant la survenue de la pandémie, d’épouvantables menaces pesaient déjà sur la sécurité et le bien-être des enfants réfugiés, migrants et affectés par les conflits. Beaucoup ont un accès extrêmement restreint à des soins et à des installations de santé élémentaires, tandis que la promiscuité due à leurs conditions de vie rend l’éloignement social impraticable. La riposte à la COVID-19 ne doit pas éclipser les besoins humanitaires.
OBJECTIF
"Covid-19 : pour chaque enfant, un champion - la crise du Covid-19 est une crise des droits de l’enfant" est un concours à destination des médias basés au Niger visant à soutenir le plaidoyer en faveur des droits de l’enfant dans le contexte de la crise liée au Covid-19 et à accroitre la visibilité dans les médias des initiatives menées de façon individuelle ou collective en faveur de la promotion des droits de l’enfant au cours et après la crise du Covid-19.  
 CRITERES DE PARTICIPATION
Le concours est ouvert aux journalistes, chroniqueurs, producteurs et animateurs de la télévision, de la radio, de la presse écrite et en ligne.
Le concours portera sur les œuvres réalisées entre le 19 mars (date de déclaration du premier cas de Covid-19 au Niger) au 15 octobre 2020.
Les candidats devront remplir les conditions suivantes :
  Être journaliste professionnel, chroniqueur, producteur, animateur
  Travailler régulièrement pour un organe de presse, public et privé, de la télévision, de la radio, de la presse écrite ou en ligne.
Les participants sont encouragés à se joindre aux institutions gouvernementales, aux partenaires techniques et financiers, aux organisations de la société civile et de jeunesse et d’autres entités dont le mandat se rapporte à la promotion et la protection des droits de l’enfant dans le cadre de la réalisation de leurs œuvres.
CRITERES D’EVALUATION ET DE NOTATION
Les œuvres présentées doivent être guidées par le principe selon lequel ‘les médias sont encouragés à diffuser des informations de sources diverses qui apportent une utilité sociale et culturelle à l’enfant et qui ne sont pas nuisibles à son bien-être’, conformément à l’article 17 de la Convention relative aux droits de l’enfant et à la Charte Africaine de la Jeunesse dans son article 11.
Les critères de sélection porteront essentiellement sur la qualité du plaidoyer mené en faveur des enfants et de la promotion de leurs droits, la fréquence des articles, chroniques, animations, émissions et reportages publiés ou diffusés en lien avec le thème et le respect de l’éthique de reportage sur les enfants.
  Pour la radio : les productions peuvent rendues sous forme de magazine (30mn maxi), reportage (2mn maxi), portrait (3mn maxi) tout en respectant la qualité technique requise (son, montage, enchainement)
  Pour la télé : magazine 15 à 20 mn; documentaire 20 à 25 mn, reportage (3mn maxi) portrait  (3mn maxi) tout en respectant la qualité technique requise ( de l'image, du son, du montage, du mixage...etc)
  Pour la presse écrite : reportage (1 page à 1 page et demie), interview 1 page, portrait : demi page avec  une bonne qualité des photos, la qualité de l'écriture, les illustrations, les légendes...etc
  Pour la presse digitale : reportage , interview , portrait avec  une bonne qualité des photos, la qualité de l'écriture soutenue par des illustrations, des légendes et les citations.
Les produits réalisés doivent enfin être présentés sous divers angles brossant les diverses facettes de la problématique, des réponses apportées par les intervenants et des défis à relever.
  Les œuvres présentées devront porter sur des initiatives locales menées de façon individuelle ou collective en faveur des enfants dans les contextes du Covid-19 et post-Covid-19 (sur 25)
L’angle émotionnelle et humaine inspirante des émissions et/ou des dossiers de reportage (sur 25)
  La qualité technique des articles sur les problématiques et réponses clés liées au thème (sur 25)
  Créativité des participants dans le choix du format des émissions et/ou des dossiers de reportage réalisés (sur 25)
 LES MEMBRES DU JURY
Le jury sera composé de 10 membres spécialisés :
  Un (1) représentant du Ministère de la Communication
  Un (1) représentant du Conseil Supérieur de la Communication
  Un (1) représentant de l’Institut de Formation en technique de l’Information et de la Communication
 Deux (2) personnes spécialisées avec une grande et longue expérience en journalisme
  Un (1) membre de la Société Civile spécialiste des droits humains et de l’enfant
  Un (1) membre du Groupe de communicateurs des Nations Unies
  Deux (2) représentants de jeunes et adolescents
  Un (1) représentant de l’UNICEF
 LES PRIX
Les lauréats du concours recevront des kits professionnels de reportages pour :
 Le lauréat de la Radio
  Le lauréat de la Télévision
  Le lauréat de la Presse écrite§  Le lauréat de la Presse en ligne
Pour tous les participants au concours :§  Des prix symboliques d’encouragement pour l’ensemble des participants
REMISE OFFICIELLE DES PRIX
Le Conseil Supérieur à la Communication, le Ministère de la Communication, l’UNICEF et les partenaires impliqués dans le présent concours décerneront les prix à Niamey le 20 novembre 2020 à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance, anniversaire de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
ELEMENTS A FOURNIR
1.    Pour la presse écrite : des coupures des articles, dossiers de reportage publiés, accompagnées du nom du journal ou du magazine, de l’auteur et de la date de publication, 1 curriculum vitae du participant
2.    Pour la presse en ligne : des copies des œuvres postées sur le site web et les liens y afférent, 1 curriculum vitae du participant
3.    Pour la presse audiovisuelle (radio et télévision) : une copie des œuvres audiovisuelles ayant fait l’objet d’une diffusion par une radio ou télévision sur CD ou fichier MP3, MP4 avec la date et heure de diffusion, 1 curriculum vitae du participant
DATE LIMITE DE SOUMISSION
Les œuvres doivent parvenir le 31 octobre 2020 à 12 heures au plus tard sous pli fermé au bureau de l’UNICEF (à Niamey, Agadez, Diffa, Maradi) sous la référence :
Covid-19 : pour chaque enfant, un champion 
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
2 rue des Oasis
BP 12481
Niamey, Niger
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unicefniger · 5 years
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Une communauté de champions élève la voix pour défendre les droits de l’enfant au Niger
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NIAMEY (Niger), 18 novembre 2019 – A la veille de la célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance et des 30 ans de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, toute une communauté de champions a élevé leur voix pour défendre les droits des enfants au Niger. Ces "champions pour les enfants" sont des personnalités de la musique, des arts, des TIC, du sport ou d’autres qui ont uni leurs forces pour sensibiliser sur les droits de l’enfant.
"A travers notre musique, nous souhaitons susciter l’espoir chez les enfants et les jeunes. Nous croyons fermement au potentiel des enfants du Niger. Nous croyons qu’ils peuvent significativement contribuer au développement de notre pays," déclare Souleymane, lead du groupe MDM Crew, l’un des groupes de hip hop les plus connus au Niger. Le groupe MDM a dédié un titre spécial dans ce cadre, intitulé, "Enfants d’Afrique, Enfants du Niger" qui sera largement diffusé à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance, le 20 novembre.
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"Parce qu’un enfant dont les besoins ne sont pas entendus serait un adulte perdu. Il nous appartient de donner la parole à ces adultes en devenir afin de faire entendre leurs voix, pour que leurs droits soient revivifiés, afin de déplier leur avenir et d’explorer toutes les possibilités qu’offre un pays comme le Niger" a pour sa part affirmé Adelle Barry, écrivaine et poète, lauréate du Niger aux Jeux de la Francophonie, lauréate du Prix OSIWA 2015 à Dakar au Sénégal et lauréate des prix Globals Dialogues Atlanta 2015.
Elle a récemment facilité un atelier d’écriture, intitulé "Mots d’avenir : les enfants du Niger prennent la parole" en collaboration avec l’UNICEF et le Centre Culturel Franco-Nigérien Jean-Rouch. Les fruits de cet atelier seront présentés au public le 20 novembre prochain, en marge de la célébration nationale de la Journée Mondiale de l’Enfance.
Dans une vidéo qu’elle a adressée à son audience et expressément produite à l’occasion de la Journée, l’artiste-chanteuse Safiath a, pour sa part, affirmé que "la promotion des droits de l’enfant ne revient pas uniquement au Gouvernement ni à ses partenaires. Chacun de nous pourrait apporter sa pierre à l’édifice. Dans la plupart de mes titres, je me mets aux côtés des plus vulnérables et défends systématiquement leurs droits, notamment ceux des filles du Niger"
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Latifah Salissou Hassane, l’icône nationale des nouvelles technologies élue Miss Geek Africa 2018, revenue récemment d’un sommet organisé par l’UNICEF France, a délivré un message d’espoir à l’endroit de la jeunesse. " Là où d'autres ont vu des obstacles, j'ai vu une chance de faire une différence, une chance d'utiliser mes compétences pour aider les autres. Et quand je pense à l'avenir de mon pays, tout ce que je vois, ce sont des opportunités, tout ce que je vois, c'est de l'espoir, parce que nous sommes une génération de jeunes ayant le pouvoir de changer le monde".
Ayant lui-même vécu le parcours d’enfants migrants, Bombino, l’artiste nigérien de renommée internationale et nominé aux Grammy Awards, s’est pour sa part mis aux côtés des enfants migrants. " Les enfants migrants sont avant tout des enfants. Peu importe qui ils sont et d'où ils viennent, nous devrions leur fournir protection et soins. Je souhaite avoir la chance de partager ma joie de la musique avec les jeunes qui choisissent de prendre la route. C’est pourquoi aujourd’hui, j’appuie les enfants migrants. Nous sommes avec vous".
Le Fashion Designer nigérien Alphadi, fondateur du Festival international de la mode africaine (FIMA) et président de la Fédération des créateurs de mode africains (FAC), a quant à lui prêté ses talents pour promouvoir les droits des enfants. "Pour donner une chance au pays de se développer, nous devons éduquer les filles. Préserver l’avenir de la jeune fille, c’est préserver l’avenir de toute la nation. Offrons à chaque fille le respect qu’elle mérite."
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Dans cette même lancée, Abdoulrazak Issoufou Alfaga, Champion du Monde de Taekwondo et Ambassadeur national de bonne volonté de l’UNICEF, a lancé un appel à l’endroit de toutes les filles du Niger. "Les filles, n'ayez pas peur de vous battre pour réaliser vos rêves. Les filles sont meilleures dans tout ce qu'elles font." 
La célébration de l’anniversaire de la Convention offre une tribune à chacun de nous tous pour honorer nos devoirs et nos responsabilités et renouveler nos promesses envers les enfants. C’est un moment pour réaffirmer notre engagement indéfectible à respecter et à protéger les droits et les principes énoncés dans la convention, et à identifier et à prendre des mesures concrètes et réalisables à l’égard de son application complète.
"Au Niger, la Convention peut compter sur un vaste réseau de champions, d’organisations et d’individus, y compris les enfants eux-mêmes, qui surveillent et appuient son application. Plus ils seront nombreux, meilleures seront les chances que l’idéal décrit il y a 30 ans devienne une réalité pour toutes les générations d’enfants à venir." a conclu Dr Félicité Tchibindat, Représentante de l’UNICEF au Niger.  
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unicefniger · 5 years
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Les enfants "prennent les commandes" des médias au Niger
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NIAMEY (Niger), 15 novembre 2019 – A l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance et des 30 ans de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, le 20 novembre, des enfants "prendront les commandes" des médias nationaux pour faire entendre leurs voix sur des sujets qui les concernent. Ils assumeront le rôle de journalistes, de reporters et d’animateurs pour exprimer leur soutien à leurs pairs, notamment ceux qui restent encore privés de leurs droits fondamentaux.
Tout au long de la semaine du 18 au 24 novembre 2019, des enfants réaliseront ainsi des séries de reportages, de micros-trottoirs sur des sujets spécifiques qu’ils ont eux-mêmes choisis et des entretiens avec des personnalités du Gouvernement, des organisations internationales et de la société civile. Les enfants traiteront de sujets divers, allant de la question du mariage des enfants aux thématiques de l’éducation, de la santé, de la protection, de la jeunesse et des loisirs.
Plusieurs médias nationaux, de la presse écrite et audiovisuelle, se sont alliés à cette initiative. Il s’agit notamment de l’ORTN, des stations de télévision Tambara et Ténéré, et des journaux de la presse écrite Le Sahel, Le Matinal, La Roue de l’Histoire, La Nation et le Républicain. Dans les régions, les stations Sahara d’Agadez et Garkwa de Maradi ont aussi rejoint le mouvement.
Ces initiatives sont au cœur de la célébration mondiale de Journée mondiale de l’enfance et le moyen d’expression idéal de l’engagement de chacun à en faire une journée d’action pour les enfants, par les enfants. Elles sont une manifestation du principe clé des droits de l’enfant selon lequel chaque enfant a le droit d’être entendu, de participer et de jouer un rôle actif dans la société.
"Les "prises de commandes" ne doivent pas se résumer en une simple opération médiatique. Ce sont des actions qui fournissent aux enfants et aux jeunes la possibilité de découvrir leurs droits et de mieux comprendre les processus de prise de décisions. Elles leur permettent d’exprimer leurs préoccupations et de proposer des solutions qui sont écoutées sérieusement et mises en œuvre par des adultes et des décideurs," a déclaré Dr. Félicité Tchibindat, Représentante de l’UNICEF.  
L'UNICEF estime qu'un contenu médiatique de haute qualité et un débat public incluant la voix des enfants peuvent contribuer aux efforts visant à améliorer l'environnement pour la protection et la promotion des droits des enfants au Niger.
"La célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance est une occasion pour les enfants de défendre leurs droits, d’exprimer ce qu'ils veulent et la manière dont cela devrait être fait. Personne ne peut être un meilleur défenseur des droits de l’enfant que les enfants eux-mêmes. C’est à eux de tracer leur propre avenir", a conclu Dr. Félicité Tchibindat.
À propos de l’UNICEF L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, pour construire un monde meilleur pour tous. 
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unicefniger · 5 years
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Pour la scolarisation des filles, je m’engage
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Des Foras régionaux sur la scolarisation des filles dans le but de permettre à la communauté elle-même d’accélérer les efforts à travers des actions concrètes à l’échelle du village.
Pouvoir aller à l’école est aujourd’hui devenu une réalité pour beaucoup plus d’enfants au Niger, et les opportunités offertes aux filles continuent de s’élargir leur permettant de libérer leur potentiel.
D’importantes avancées ont été réalisées au cours des dernières années en faveur de l’éducation des filles, dont entre autres : la signature par le gouvernement des 10 engagements en faveur de la scolarisation des filles, celle du décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité et de ses arrêtés d’application, l’élaboration de la Stratégie Nationale pour l’accélération de l’Education et la Formation des Filles et des Femmes et du Programme Transitoire Sectoriel pour l’Education et la Formation.
Malgré ces avancées, le pays continue toutefois de faire face à un certain nombre de défis. Plus de 2,6 millions d’enfants âgés de 7 à 16 ans sont déscolarisés ou non scolarisés dans le pays, et le phénomène est plus élevé chez les filles (56,3%) que chez les garçons (50,1%).
« Une récente enquête conduite par le Ministère des enseignements primaires en vue du recensement des enfants en âge d’aller à l’école dans 35 communes a révélé que de plus de 53.000 enfants dont près 31.000 de filles en âge d’aller à l’école ne le sont pas. » a déclaré Dr Daouda Mamadou Marthé, Ministre de l’enseignement primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique.
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« Pour la scolarisation des filles, je m’y engage personnellement »
Pour répondre aux défis liés à l’éducation des filles, le Gouvernement du Niger, avec l’appui du Royaume de Norvège, de la JICA et de l’UNICEF, a enclenché des séries de Foras régionaux sur la scolarisation des filles dans le but de permettre à la communauté elle-même d’accélérer les efforts à travers des actions concrètes à l’échelle du village.
« Pour la scolarisation des filles, je m’y engage personnellement. Je tiens particulièrement à louer cette initiative car elle vise à encourager les communautés à définir et à conduire leurs propres actions en faveur de l’éducation de leurs enfants. » a déclaré Dr. Malika Issoufou Première Dame de la République du Niger.
« Encourageons cette approche inclusive qui fait valoir les aspirations, les idées et les contributions des communautés et qui dévoilera dans un futur proche, l’énergie, la créativité et le talent des filles dans une perspective de transformation sociale pour le bonheur de tous. » a-t-elle poursuivi.
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Des actions concrètes à l’échelle du village
L’Approche communautaire pour l’Éducation à travers des foras est une démarche innovante basée sur l’engagement et l’action des communautés avec le soutien et l’accompagnement des services du niveau déconcentré et les collectivités territoriales.
« Ces foras constitueront une plateforme d’échanges, de concertation et de prise d’engagements entre les différents acteurs du développement de l’éducation au niveau communautaire, à travers les Comités de Gestion d’Etablissements Scolaires (CGDES) et les Associations des mères éducatrices (AME) » a pour sa part expliqué Obata Eihiko, Représentant de la JICA au Niger. 
Les engagements pris par les communautés aborderont des thématiques en lien avec la scolarisation des filles, le mariage des enfants, les normes sociales, la difficulté du maintien des filles à l’école, les filles déscolarisées ou non scolarisées et celles en situation d’urgence.  Ils privilégieront une démarche inclusive et communautaire pilotée par et pour les communautés.
« Une fille à qui on nie le droit à l’éducation est plus vulnérable à la pauvreté, la faim, la violence, l’abus, l’exploitation et la mortalité maternelle - un legs qu’elle risque de transmettre à ses propres enfants. » a pour sa part déclaré Dr. Felicite Tchibindat, Représentante de l’UNICEF au Niger.
Sur cette même lancée, le Représentant du Gouvernement du Royaume de Norvège d’affirmer qu’ « il ne s’agit pas seulement de la génération actuelle, il s’agit aussi de l’avenir de la prochaine génération »
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« N’éteignez pas la lumière dans nos yeux, ne piétinez pas nos rêves »
La Représentante de l’UNICEF, Dr. Félicité Tchibindat a saisi cette occasion pour relayer la voix des jeunes filles qu’elle a rencontrées la veille à Dosso, et dirigé son message à l’endroit des parents, des leaders communautaires, des communautés, des autorités gouvernementales et de la société civile.
« J’ai un message de la part de ces filles pour vous… Elles disent « nous voulons aller à l’école et contribuer au développement de nos familles, de nos communautés et de notre pays. Nous voulons être cette infirmière, ce médecin qui sauve des vies, cette enseignante qui transmet la connaissance, cette entrepreneure qui donne de l’emploi à d’autres jeunes, cette inventrice qui a participé à e-Takara et qui est devenue Miss Geek Africa, cette artiste qui porte haut le drapeau culturel du Niger… Vous avez entre vos mains notre avenir, nous avons en nous l’espoir et le futur du pays. N’éteignez pas la lumière dans nos yeux, ne piétinez pas nos rêves, ne nous laissez pas tomber ».
© Photos : UNICEF Niger/2019/Islamane
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unicefniger · 5 years
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Concours media 2019
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CDE@30 : pour chaque enfant, un champion
30 ans de la Convention relative aux Droits de l’Enfants
CONTEXTE                                                                                                                            
Il y a 30 ans, les dirigeants du monde ont pris un engagement historique envers les enfants du monde entier en adoptant la Convention relative aux droits de l’enfant, qui fait office d'accord international. Cette convention est devenue le traité relatif aux droits de l'homme le plus largement ratifié de l’Histoire et a contribué à transformer la vie des enfants dans le monde entier.
Le Niger a ratifié la Convention en 1990. Le pays a réalisé des progrès dans la promotion des droits des enfants et des femmes. Les enfants sont moins susceptibles de mourir de maladies évitables que par le passé. Pouvoir aller à l'école est maintenant une réalité pour beaucoup plus d'enfants au Niger. Malgré cela, certains enfants n’ont toujours pas la possibilité de profiter pleinement de leur enfance. Aujourd’hui encore, beaucoup trop d’enfants voient leur enfance écourtée.
Notre génération a la responsabilité d’exiger des décideurs, des entreprises et des communautés qu’ils respectent leurs engagements et prennent des mesures définitives en faveur des droits de l’enfant.
Les médias représentent un allié de taille pour la promotion des droits de l’enfant au Niger.Ils ont une influence considérable dans la société. Ils façonnent les valeurs des individus, leur manière de se percevoir, de percevoir les autres, et le monde dans lequel ils vivent. Les médias peuvent d’un côté partager les bonnes initiatives et exemples menés en faveur des enfants, éduquer la population et de l’autre, dénoncer les violations de droits dont les enfants sont victimes.
Cette région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre – y compris le Niger - est parfois perçue comme la région où l’agenda de développement est "inachevé" et marqué par des urgences et des crises multiples de longue date et interminables.Parfois, les médias et autres acteurs d’informations ont tendance à se concentrer sur ce qui ne fonctionne pas et à décrire un narratif davantage orienté vers les problèmes, éclipsant en conséquence les initiatives positives locales menées par un certain nombre d’acteurs ou d’individus à tous les niveaux.
Dans l’objectif d’encourager une conversation positive autour de la promotion des droits de l’enfant, l’UNICEF, en collaboration avec le Conseil Supérieur de la Communication et le Ministère de la Communication, souhaiterait encourager les médias à poser davantage un regard sur des individus ordinaires qui mènent des initiatives extraordinaires en faveur de leurs communautés. L’objectif est non seulement de nourrir la conversation autour de ces acteurs de changements mais aussi de promouvoir la solidarité entre les communautés et d’inspirer les autres à en faire de même.
Parmi ces champions anonymes qui mènent des initiatives extraordinaires en faveur de leurs communautés, on pourra citer à titre d’illustration : ce mobilisateur communautaire qui fait du porte-à-porte régulièrement pour encourager les familles à faire vacciner leurs enfants ; ce leader religieux ou traditionnel qui au quotidien mobilise les communautés pour mettre fin au mariage des enfants ; cet enseignant qui parcourt des kilomètres dans des zones d’urgences pour ne pas priver les enfants de leur droit à l’éducation ; cet agent de santé qui chaque jour sauve des vies d’enfants et de mamans dans les zones difficiles à atteindre ; ces  jeunes rappeurs ou artistes qui à travers leurs arts militent pour les droits de l’enfant ; ces jeunes innovateurs qui apportent des solutions technologiques pour répondre aux défis liés aux droits de l’enfant ; ou encore ces entrepreneurs qui sont socialement engagés au niveau de leur site d’implantation. Ils peuvent être aussi des créateurs de modes, des sportifs, des artistes, des journalistes, des juristes, des travailleurs sociaux, des enseignants, des médecins… sans distinction d’âge ni de sexe tant qu’ils sont profondément engagés avec leurs communautés.
Pour l’UNICEF, ces individus sont des "champions anonymes" qui n’avaient pas eu besoin de "superpouvoirs" pour faire la différence dans leurs communautés.
OBJECTIF
"CDE@30 : pour chaque enfant, un champion : nous n’avons pas besoin de superpouvoirs pour être un super champion pour les enfants"est un concours à destination des médias basés au Niger visant surtout à accroitre la visibilité dans les médias les initiatives positives menées de façon individuelle ou collective en faveur de la promotion des droits de l’enfant.  
CRITERES DE PARTICIPATION
Le concours est ouvert aux journalistes, chroniqueurs, producteurs et animateurs de la télévision, de la radio, de la presse écrite et en ligne.
Le concours portera sur les œuvres réalisées entre le 1er janvier au 31 octobre 2019.
Les candidats devront remplir les conditions suivantes :
-  Etre journaliste professionnel, chroniqueur, producteur, animateur
-  Travailler régulièrement pour un organe de presse, public et privé, de la télévision, de la radio, de la presse écrite ou en ligne.
Les participants sont encouragés à se joindre aux organisations de la société civile et d’autres entités dont le mandat se rapporte à la promotion et la protection des droits de l’enfant dans le cadre de la réalisation de leurs œuvres.
CRITERES D’EVALUATION ET DE NOTATION
Les œuvres présentées doivent être guidées par le principe selon lequel ‘les medias sont encouragés à diffuser des informations de sources diverses qui apportent une utilité sociale et culturelle à l’enfant et qui ne sont pas nuisibles à son bien-être’, conformément à l’article 17 de la Convention relative aux droits de l’enfant et à la Charte Africaine de la Jeunesse dans son article 11.
Les critères de sélection porteront essentiellement sur la qualité des portraits et du plaidoyer mené en faveur des enfants, la fréquence des articles, chroniques, animations, émissions et reportages publiés ou diffusés en lien avec le thème et le respect de l’éthique de reportage sur les enfants.
Les produits réalisés doivent enfin être présentés sous divers angles à travers des portraits et brosser les diverses facettes de la problématique, des réponses apportées par les intervenants et des défis à relever.
-  Les œuvres présentées devront porter sur des initiatives locales menées de façon individuelle ou collective en faveur des enfants (sur 25)
-  L’angle émotionnelle et humaine inspirante des émissions et/ou des dossiers de reportage (sur 25)
-  Régularité et fréquence de la publication de dossiers de reportage ou d’émissions de qualité sur les problématiques et réponses clés liées au thème (sur 25)
§  Créativité des participants dans le choix du format des émissions et/ou des dossiers de reportage réalisés (sur 25)
LES MEMBRES DU JURY
Le jury sera composé de 7 membres spécialisés :
-  Un (1) représentant du Ministère de la Communication
-  Un (1) représentant du Conseil Supérieur de la Communication
-  Un (1) représentant de l’Institut de Formation en technique de l’Information et de la Communication
-  Un (1) membre de la Société Civile spécialiste des droits humains et de l’enfant
-  Un (1) membre du Groupe de communicateurs des Nations Unies
§  Deux (2) représentants de jeunes et adolescents
§ Un (1) représentant de l’UNICEF
LES PRIX
Les lauréats du concours recevront des kits professionnels de reportages pour :
-  Le lauréat de la Radio
-  Le lauréat de la Télévision
-  Le lauréat de la Presse écrite
-  Le Laureat de la Presse en ligne
Pour les participants au concours :
-  Des prix symboliques d’encouragement pour l’ensemble des participants
REMISE OFFICIELLE DES PRIX
L’UNICEF et les partenaires impliqués dans le présent concours décerneront les prix à Niamey le 20 novembre 2019à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance et des 30 ans de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
ELEMENTS A FOURNIR
1.   Pour la presse écrite :des coupures des articles, dossiers de reportage publiés, accompagnées du nom du journal ou du magazine, de l’auteur et de la date de publication, 1 curriculum vitae du participant
2.   Pour la presse en ligne :des copies des œuvres postées sur le site web et les liens y afférent, 1 curriculum vitae du participant
3.   Pour la presse audiovisuelle (radio et télévision) : une copie des œuvres audiovisuelles ayant fait l’objet d’une diffusion par une radio ou télévision sur CD ou fichier MP3, MP4 avec la date et heure de diffusion, 1 curriculum vitae du participant
DATE LIMITE DE SOUMISSION
Les œuvres doivent parvenir le 31 octobre 2019 à 12 heuresau plus tard sous pli fermé au bureau de l’UNICEF, sous la référence :
CDE@30 : pour chaque enfant un champion - Concours Media 2019
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
2 rue des Oasis
BP 12481
Niamey, Niger
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Faire face à des choix impossibles
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Déclaration de Dr. Félicité Tchibindat, Représentante de l’UNICEF au Niger, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, placée cette année sous le thème : « L’Action Humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout »
"Une nuit, nous avons appris qu’on avait attaqué le village à quelques kilomètres du nôtre. Ils tuaient des gens, pillaient et brûlaient tout sur leur passage. Ce jour-là, n'ayant pas eu le temps de prendre nos affaires en dehors de nos habits, nous avons dû fuir dans la brousse. Nous avons entendu des coups de feu et avons dû nous déplacer d’un village à un autre. Plusieurs jours de marche. Les enfants ont pleuré. J'étais seul avec eux. Ils étaient épuisés, ils avaient faim, mais je n'avais rien pour les nourrir. C’était l’enfer !"
Ce témoignage est celui de Hadjara, une femme de 45 ans qui avait fui la violence dans la région du Lac Tchad et qui vit actuellement avec ses enfants dans la région de Diffa. Lorsqu'on lui a demandé son histoire, elle avait l’air de réfléchir dans le vide, laissant le silence parler en premier.
L’histoire de Hadjara est celle de milliers d’autres familles, ici à Tillabéry, à Tahoua, à Diffa ou récemment à la frontière du Nigeria du côté de Maradi. C’est l’histoire de gens ordinaires obligés de faire des choix impossibles. Des familles qui doivent choisir entre rester chez elles et vivre sous la menace des attaques ou prendre le risque de s’échapper vers l’inconnu et l’incertitude.
Qu’ils soient affectés par les conflits, par les catastrophes naturelles ou par la malnutrition, ces familles et leurs enfants restent fortement tributaire de l’aide humanitaire. Le thème de la journée que nous célébrons aujourd’hui revêt une consonnance particulière. « L’Action Humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout ».
Aujourd’hui encore, on estime à 2,3 millions le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire dans le pays, et parmi eux, 1,2 millions d’enfants. Derrière ces statistiques, c’est la vie de millions d’autres Hadjara et de leurs enfants qui est en jeu.
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La protection de tous les enfants et leurs familles doit être une priorité, quel que soit l’environnement dans lequel ils vivent, quelles que soient les crises qui les entourent. Un enfant est un enfant. Il n’est plus à démontrer que la vulnérabilité des enfants s’accentue lors des conflits, des déplacements de population, des tensions sécuritaires, des catastrophes naturelles ou alimentaires. Les enfants touchés par des urgences humanitaires sont aussi victimes d’une forme insidieuse de violence, lorsqu’ils se voient privés des services de santé, de nutrition, d’eau et d’assainissement, d’éducation et des autres services visant à répondre à leurs besoins fondamentaux.
Chaque vie d’enfant est précieuse. Chaque intervention, quelle que soit son envergure, a le pouvoir de changer les choses. Cela est tout aussi vrai pour l’enfant qui se trouve à Tillaberi, à Diffa, à Tahoua, ou à Maradi. Et pourtant, il est de plus en plus difficile d’atteindre les enfants en situation de crise. L’accès humanitaire est de plus en plus restreint dans certaines zones. Il est crucial pour l’ensemble des partenaires humanitaires de disposer de l’espace nécessaire pour protéger les enfants et leur fournir des services essentiels.
Les crises humanitaires sont parfois liées au contexte de faible développement. Il est impératif de renforcer les liens entre les actions humanitaire et de développement. Seule une action intégrée qui couvre les besoins urgents tout en répondant aux causes profondes des crises, permettra d’améliorer la situation.
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Prendre soin de chaque enfant constitue l’un des aspects les plus importants de notre travail à tous. Continuons nos efforts pour faire en sorte que :
·       Les populations déplacées aient accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement
·       Les enfants et les mères reçoivent des soins adéquats, même en période de crise, de conflit ou de déplacement.
·       Les enfants soient protégés de la violence, de l’exploitation et des sévices.
·       Les enfants voient leur droit à l’éducation respecté, même en situation d’urgence 
Soutenons la solidarité des populations, qui partagent leurs maigres ressources et infrastructures dont ils disposent. Ces communautés d’accueil sont les premiers acteurs humanitaires. Ils sont les premiers à offrir leur soutien aux enfants et leurs familles.
En ce jour, je souhaite féliciter les efforts et le dévouement du Gouvernement du Niger et de ses agents du niveau central, régional et local, des communautés, des bailleurs de fonds et de tous les acteurs visibles ou anonymes qui viennent en aide aux enfants qui en ont besoin et qui, d’une manière ou d’une autre, contribuent à alléger leurs souffrances et protéger leurs droits en situation d’urgence humanitaire.
Notre présence auprès des populations victimes témoigne de notre engagement à faire en sorte que chaque enfant pris entre les feux d’un conflit qui le dépasse ou dans une crise qu’il ne peut comprendre, puisse évoluer dans un environnement familial sûr, se reconstruire et grandir.
Pour cela, vous pouvez compter sur le soutien de l’UNICEF. Mobilisons-nous pour la cause des enfants, redoublons d’énergie et de courage pour braver les dangers et les difficultés afin de fournir une assistance aux enfants qui en ont le plus besoin.
Pour chaque enfant, une enfance
Cliquez ici pour voir l’intégralité de l’histoire d’Hadjara
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unicefniger · 5 years
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De victimes de la polio à grands defenseurs de la vaccination
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© Ibrahim Moussa / La Roue de l’Histoire 
Ils ont eux-mêmes été paralysés par la poliomyélite et sont aujourd'hui les plus grands défenseurs de la vaccination contre la polio au sein de leurs communautés. Faites la connaissance de Lawan Boukar et de Yacouba Warou qui veillent à ce qu'aucun enfant ne succombe à la polio comme ils l’ont été.  
Par Ibrahim Moussa, Envoyé spécial, La Roue de l’Histoire (Niger)
Mercredi 12 Juin 2019, il était 10 heures passée de 30 minutes dans le quartier Diffa Koura, situé dans la ville de Diffa. En cette journée un peu ensoleillée comme les autres, notre équipe de reportage part à la rencontre de M. Lawan Boukar, une personne en situation de handicap, causée par la poliomyélite. Deuxième fils d’une famille constituée de 5 enfants, la quarantaine révolue, Lawan Boukar, marié et père d’un enfant de trois (3) ans, nous a reçu, dans son atelier de fabrication de chaises et de lits ‘’pico’’, une activité qu’il a apprise auprès de son patron, dès son bas âge. Nos échanges se sont déroulés en présence du président de la fédération des personnes handicapées de la région de Diffa, M. Yacouba Warou. 
Malgré qu’il exerce un métier, Lawan Boukar laisse apparaitre sur son visage, les regrets et amertumes que lui a causés son handicap : "J’avais entre sept (7) et huit (8) ans, quand j’ai contracté cette infirmité, si je n’avais pas été victime de cette maladie, je rêvais d’exercer d’autres métiers dans ma vie, tels que devenir militaire, cultiver le poivron ou devenir manœuvre" a affirmé Lawan Boukar. 
En cette journée de la veille du démarrage d’une campagne nationale de vaccination contre la polio, Lawan Boukar estime qu’il a un grand rôle à jouer pour éradiquer cette maladie, dont il subit et continuera à subir les affres jusqu’à la fin de sa vie. "Si aujourd’hui, je suis dans cette situation, c’est peut-être parce que je n’ai pas été vacciné comme les autres enfants de ma génération. Je lance un appel aux parents de laisser les agents de vaccination vacciner leurs enfants ; contrairement à ce qui se raconte, la vaccination contre la polio n’a aucune conséquence sur la reproduction pour les enfants vaccinés", a laissé entendre l’homme, qui aujourd’hui, souffre dans sa chaire et dans son fond intérieur, sa situation de personne handicapée. 
Estimant être la personne la mieux indiquée pour parler des conséquences de la poliomyélite, Lawan Boukar n’a pas attendu la sollicitation de quelqu’un, d’un service, d’une institution ou d’une ONG pour s’engager dans la sensibilisation en faveur de la vaccination des enfants âgés de 0 à 5 ans. 
Pour mener sa sensibilisation, une fois descendu de son lieu de travail, Lawan boukar, généralement chaque jeudi soir, veille de la grande prière de vendredi, se dirige à la mosquée où il sensibilise les femmes : "Je ne souhaiterai pas que d’autres enfants soient victimes de la polio comme nous autres, rien que la discrimination dont nous faisons l’objet au sein de la société me pousse à lancer un appel aux parents de faire vacciner leurs enfants contre la polio", a-t-il lancé.
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© Ibrahim Moussa / La Roue de l’Histoire.   M. Yacouba Warou, président de la fédération régionale des personnes de Diffa.
Ce combat, Lawan Boukar ne le mène pas seul. Pour toucher le maximum de sa cible, il a mis en contribution, une personne de taille, le président de la fédération régionale des personnes handicapées de Diffa, M. Yacouba Warou.
Agé d’une cinquantaine d’années, M. Yacouba Warou défend depuis huit (8) ans, les droits de plus de 17.000 membres de la fédération qu’il dirige, dont 773 handicapés de la poliomyélite. Si aujourd’hui, il vient en appui à Lawan Boukar, c’est parce que selon lui, le handicap, quel que soit son origine, et surtout le handicap dû à la poliomyélite est d’une grave conséquence. 
"Les parents n’ont qu’à faire très attention, parce que, l’une des premières conséquences de la polio, c’est d’abord la discrimination et la stigmatisation. Ce qui nous fait le plus mal, en tant qu’handicapés, c’est que nous ne pouvons même pas aider nos parents s’ils travaillent à la maison", a signalé le président de la fédération des personnes handicapées de Diffa. 
Pour Lawan Boukar et son président, leur combat pour encourager les parents à vacciner leurs enfants pendant les campagnes de vaccination contre la poliomyélite sera encore plus efficace au niveau de la région de Diffa, le jour où, ils seront pleinement et officiellement impliqués. 
"Nous lançons un appel aux autorités et aux partenaires techniques et financiers de créer les conditions qui vont nous permettre de sillonner les villages et villes de la région de Diffa, nous les victimes de la polio pour sensibiliser les parents, car, il n’y a pas et il n’y aura pas meilleurs témoignages que les nôtres, nous les victimes de la polio", ont souhaité nos deux engagés.
Avec l’appui de la Fondation Bill et Melinda Gates Foundation, de la Fondation L’Occitane, et de l’Agence Canadien pour le Développement International, plus de 5 millions d’enfants de moins de cinq ans recevront le vaccin contre la polio, la vitamine A et les comprimés pour le déparasitage sur l’ensemble du territoire nigérien du 13 au 16 juin 2019.
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unicefniger · 5 years
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Validation de la Stratégie Nationale de la Formation et de l’Education des Filles au Niger
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Niamey (NIGER), le 27 mars 2019 – Le Gouvernement – au travers des trois ministères en charge de l’éducation, avec l’appui des partenaires dont l’UNICEF et la Coopération Luxembourgeoise LuxDev, sous la coordination de l’Union Européenne, a engagé le processus de validation de la Stratégie nationale de la formation et de l’éducation des filles au Niger, avec l’ensemble des parties prenantes. Cette stratégie s’inscrit dans la dynamique de la révision du Plan sectoriel de l’éducation et de la formation et se veut de fédérer et de mieux structurer la nouvelle impulsion et les synergies en faveur de l’éducation de la jeune fille au Niger.
"Cette stratégie nous permettra d’accélérer la scolarisation des filles et donner ainsi les mêmes chances aux filles et aux garçons. Pour obtenir un changement positif significatif, nous estimons qu’il nous faut non seulement redoubler d’efforts mais aussi fédérer nos interventions. Cette stratégie constituera le moteur d’un véritable changement en faveur de la scolarisation des filles au Niger" a déclaré Dr Yahouza Ibrahim, Secrétaire Générale du Ministère de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique, à cette occasion.
Cette stratégie fait de l’accès, la qualité, la gouvernance et l’éducation et la formation en situation d’urgence ses piliers fondamentaux. Elle prend en compte également la problématique du mariage des enfants, les normes sociales, la difficulté du maintien des filles à l’école, l’inadaptation de l’offre éducative aux filles déscolarisées et celles en situation d’urgence. 
"Le pays est actuellement en train d’entamer un nouveau chapitre sur l’éducation des filles, un chapitre dans lequel le récit sur la place de la fille rayonne d’espoir. Cette stratégie offrira à chaque fille, où qu’elle soit, qui qu’elle soit, et quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle vit, un environnement qui lui permettra d’accéder à une éducation de qualité, de la maintenir à l’école et de bénéficier du soutien de l’ensemble des parties prenantes, à commencer par la communauté elle-même", a pour sa part déclaré Ilaria Carnevali, Représentante adjointe de l’UNICEF.
Elle met aussi en avant les opportunités et les préoccupations majeures qui inhibent l’équité entre filles et garçons en matière d’éducation et de formation, les opportunités d’apprentissage, l’autonomisation et les espaces nécessaires pour les filles.
Au Niger, malgré les récentes avancées en matière d’éducation, un certain nombre de défis demeurent et affectent davantage les filles.
 ·        Plus de 2,6 millions d’enfants âgés de 7 à 16 ans sont déscolarisés ou non scolarisés dans le pays, et le phénomène est plus élevé chez les filles (56,3%) que chez les garçons (50,1%).
·        Au niveau primaire, près de 3 filles sur 10 n’ont pas la chance d’être scolarisées
·        Au niveau secondaire, moins de 2 filles sur dix arrivent à franchir le seuil de la classe de troisième.
" Nous n’atteindrons pas les objectifs 4 et 5 de développement durable sur l’accès à l’éducation de qualité et sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, si nous n’ouvrons pas ces fenêtres d’opportunités aux filles." a conclu Ilaria Carnevali.
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unicefniger · 5 years
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La technologie mobile au service de la santé de l’enfant au Niger
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Tahoua (NIGER), le 26 mars 2019 – Le Ministère de la Santé Publique, avec le soutien de l’UNICEF, a officiellement lancé l’initiative « mHealth » ce jour dans la région de Tahoua. mHealth est un dispositif innovant qui intègre la téléphonie mobile pour accélérer les efforts dans le cadre de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant au niveau communautaire. 142 intervenants dans le secteur de la santé et au niveau communautaire ont ainsi été formés sur l’utilisation de cette technologie, dont une centaine de relais communautaires, 17 chefs de Centre de santé intégré (CSI) formateurs et superviseurs des relais communautaires et 5 membres de l’’équipe cadre du district d’Illéla.
"mHealth permettra aux relais communautaires de collecter et de transmettre les données en temps réel aux chefs de CSI à travers le téléphone portable, et de lancer des alertes-SMS aux chefs de CSI sur l’état des stocks de médicaments, pour éviter les ruptures", a déclaré Dr. Félicité Tchibindat, Représentante de l’UNICEF au Niger.  
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Au Niger, cette phase pilote d’introduction de l’initiative mHealth couvrira environ 165 villages - situés au-delà de cinq kilomètres des formations sanitaires dans la région de Tahoua, au niveau des trois communes du district sanitaire d’Illéla (Badaguichiri, Tajae, Illéla). Plus de 80,000 enfants de moins de cinq ans seront ainsi couverts par cette initiative.
Des pays comme l’Uganda, le Malawi, la Zambie, le Rwanda ou encore le Burkina Faso ont déjà testé ce système mHealth avec des résultats encourageants en termes de disponibilité des stocks, de transmission, de collecte et d'analyse des données - quelques semaines après le démarrage des activités.
"Seulement une personne sur deux a accès aux services de santé de base au Niger, en raison de la distance qui les sépare du premier centre de santé le plus proche. Les relais communautaires jouent ainsi un rôle crucial pour rapprocher les services de la population. Rien qu’en 2018, ils ont par exemple réussi à traiter plus de 97,000 cas de paludisme, près de 100,000 cas de diarrhées et près de 100,000 cas de pneumonie au niveau national", poursuit Dr. Tchibindat.
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La Prise en charge des maladies de l’enfant au niveau communautaire (ou PCIME-c) est une stratégie nationale qui contribue à la réduction de la morbidité et la mortalité infanto-juvénile en se focalisant sur leurs principales causes, à savoir, le paludisme, la diarrhée, la pneumonie et la malnutrition. C’est une approche qui améliore l’accès aux soins des populations éloignées à travers l’offre de services curatifs, préventifs et promotionnels par des relais communautaires. Introduit au Niger depuis 2013, l’UNICEF a soutenu depuis 2016 sa mise à l’échelle, et à ce jour, 28 des 72 districts du Niger mettent en œuvre cette stratégie.
Malgré l’efficacité prouvée de la PCIME-c, plusieurs goulots d’étranglement ont toutefois été relevés par les agents de santé, dont entre autres la faiblesse dans la collecte et la transmission des données sur la PCIME-c et les ruptures de stocks fréquentes. L’utilisation du téléphone cellulaire pour la santé (mHealth) a ainsi été retenue par le Ministère de la Santé comme une des solutions permettant d’accélérer les progrès dans ce cadre.
Au Niger, le taux de mortalité infantile a considérablement diminué au cours de la dernière décennie, passant de 109 à 85 décès pour 1 000 naissances vivantes entre 2012 et 2017.
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unicefniger · 5 years
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Bouro Bawa, le relais communautaire ou « l’homme à la caisse bleue » Par Dr Djibril Issa
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Bouro Bawa, le relais iCCM de Diguewa en consultation d’un enfant avec sa mère
En cette journée de jeudi à Boutty, une bourgade reculée du département de Goudoumaria, dans la région de Diffa, Hadi 21 ans, a dû laisser le bétail aux mains de son époux pour amener leur benjamin, Idrissa, âgé de 2 ans, en consultation chez celui que l’on surnomme « l’homme à la caisse bleue » en référence à sa malle bleue qui contient des documents et des médicaments.
Pour voir Bouro, il faut se rendre au bord du seul puits pastoral du coin, à Diguewa, il s’y rend chaque jour à dos de cheval pour superviser les troupeaux de sa famille conduits pour s’abreuver. Bouro Bawa n’est pas médecin, mais un relais communautaire formé et outillé pour prendre en charge les maladies simples et fréquentes comme le paludisme, la diarrhée et les infections respiratoires chez les enfants de moins de cinq ans. On les appelle ici relais iCCM, et la localité (Canton de Boutty) en compte 16.
Dans cette zone pastorale, le centre de santé le plus proche se trouve à 12 km. Avoir des personnes comme Bouro est indispensable. Idrissa souffre d’une infection respiratoire depuis quatre jours. Bouro donna rendez-vous à Hadi chez lui, situé à 2 km de là, où il examina Idrissa et lui donna un traitement à base d’amoxicilline. Hadi est sensibilisée sur la consultation précoce en cas de maladie et reviendra si l’état de son enfant ne s’améliore pas dans les 48 heures ou si la situation se détériore.
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Bouro Bawa, le relais iCCM de Diguewa (District Goudoumaria) sur cheval en route vers le puits pastoral (lieu de regroupement des éleveurs).
La journée pas encore terminée pour Bouro, il doit retourner au bord du puits où l’attendent des éleveurs venus pour abreuver leurs bêtes mais aussi pour écouter ses conseils sur l’utilisation des services de santé, les dépistages et les références des cas de malnutrition vers le centre de santé le plus proche.
Du haut de ses 51 ans, Bouroest l’un des rares éleveurs de sa tribu à avoir été sur les bancs de l’école. C’est d’ailleurs l’une des raisons principales qui ont fait de lui un relais. Connu de toute la communauté qui entoure le puits pastoral, « l’homme à la caisse bleue est accessible 24 heures sur 24 pour les soins et conseils de santé. »nous confie un membre de cette communauté.
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Bouro Bawa, le relais iCCM de Diguewa (District Goudoumaria) au puits pastoral 
En 2018, pour une population de 102 personnes à laquelle il faut ajouter les éleveurs saisonniers, Bouro a soigné tous les enfants de moins de 5 ans de sa bourgade qui sont tombés malades, à savoir 13 cas pour paludisme, 56 cas pour infections respiratoire, 41 cas pour diarrhée.  Il a sensibilisé toute la population particulièrement les mères et gardiennes d’enfants sur l’allaitement maternel exclusif, l’alimentation de complément, le lavage des mains et l’utilisation des services préventif (Consultation prénatale, Vaccination…).
Depuis janvier 2018, le district sanitaire de Goudoumaria a formé 97 relais communautaires pour mettre en œuvre la stratégie de prise en charge intégrée de la maladie de l’enfant au niveau communautaire (PCIME Communautaire ou iCCM). C’est ainsi, que avec l’appui du gouvernement suédois et celui d’Italie, durant l’année, pour les enfants vivant à plus de 5 Km voire 15 Km des formations sanitaires, plus de 500 cas de paludisme, près de 2200 cas de Diarrhée et plus de 2 000 cas de pneumonie ont été traités et près de 1,000 cas de cas de malnutrition ont été dépistés et référés vers les formations sanitaires.
Aussi, la contribution de l'Italie a permis de combler une importante lacune liée à la fourniture de comprimés de déparasitage dans la région de Diffa et, par conséquent, à une couverture complète de déparasitage dans cette région. 
Au total, 542 717 et 116 398 enfants âgés de 12 à 59 mois dans les régions de Tillabery et de Diffa ont respectivement reçu un comprimé de déparasitage lors de la campagne de masse nationale organisée en mars 2018 et 563 418 enfants ont reçu un comprimé de déparasitage au cours de la campagne organisée en novembre 2018.
Par ailleurs, grâce à cette contribution de l’Italie, l'UNICEF a acheté un total de 7 000 boîtes d'aliments thérapeutiques prêts à l'emploi. 4 000 boîtes ont été distribuées dans la région de Diffa, permettant ainsi de traiter 5 769 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère (cible du projet: 15 000 enfants SAM). 3 000 cartouches serviront à couvre les besoins d'environ 4 150 enfants atteints de Mlnutrition aigue severe au cours du troisième trimestre de 2019.
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unicefniger · 5 years
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Le mécanisme de réponse rapide (RRM), en première ligne pour répondre aux besoins humanitaires des populations vulnérables.
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©Photo UNICEF/Juan Haro
Au Niger, plus de 2 300 000 personnes ont besoin d’une assistance humanitaire, parmi elles, 1 200 000 sont des enfants.
Le RRM, vise en priorité l’amélioration des conditions de vie des populations affectées par un déplacement dû à un conflit armé, des catastrophes naturelles ou encore affectées par des épidémies. Le mécanisme intervient pour répondre aux vulnérabilités les plus aiguës dans des zones souvent difficiles d’accès.
En 2018, sur financement d’ECHO et UK AID, le RRM est mis en œuvre par OCHA, UNICEF, PAM, IRC, ACTED, ACF et DRC dans les régions de Diffa, Tillabéry et Tahoua.
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© Photo IRC/Abba Kiari
« En venant ici j’ai pu obtenir un abri pour me protéger de la pluie. J’ai aussi bénéficié d’une latrine.»
En octobre 2018, Sahia Wourina, installée sur le site de déplacés de Sarayé, Abala, a rencontré l'équipe du mécanisme RRM afin de leur montrer comment elle utilise les kits qu’elle a reçu, et aussi leur faire part de ses besoins. Avec l’appui de ECHO et UKAID, le RRM a pu apporter, dans les plus brefs délais, une réponse multisectorielle à 2212 personnes déplacés  qui étaient dans le besoin dans le site de Sahia.
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© Photo IRC/Abba Kiari
Adamou, Chef Touareg dans la région de Tillabéry, exprime sa gratitude pour les abris, les latrines, les ustensiles de cuisine, les moustiques et habillements fournis. Sur le terrain, les acteurs RRM travaillent de concert avec les chefs coutumiers pour une meilleure réponse humanitaire.
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© Photo IRC/Abba Kiari
Dans le département de Sarayé, 84 abris ont été mis à la disposition des femmes chefs de ménage, de personnes âgées de plus de 60 ans, de personnes en situation de handicap physiques et/ou mentaux, d’enfants et d’orphelins par l’équipe RRM suite au déplacement des populations provoqué par le conflit à la frontière malienne.
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© Photo ACTED
Concentrés, les populations déplacées de Tangouchmane dans le département de Ayorou, suivent avec attention les démonstrations faites par l’agent du mécanisme RRM sur l’utilisation du produit de traitement de l’eau à domicile. L’utilisation de ce produit est un excellent moyen pour éviter les maladies hydriques surtout pour ces populations qui utilisent souvent des eaux insalubres. Le RRM intervient grâce au concours financier de ECHO et UK AID.
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© Photo ACTED
Le financement ECHO et UK AID permet aujourd’hui de répondre aux besoins urgents des populations déplacées dans les zones même les plus reculées. Ici à Tiloa, dans le département de Banibangou, 110 ménages reçoivent du matériel pour installer des abris à la suite des violences qui les ont conduit à fuir leurs villages.
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© Photo PAM
A Agando dans le département de Tilia, à la frontière avec le Mali, c’est le jour de distribution de vivre par le RRM pour soutenir 538 familles déplacées.
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©Photo ACF
Pas de perte de temps ! La distribution de bâches et biens non-alimentaires faite par l’équipe du RRM est terminée, les populations déplacées du village de Assageugey, département de Tilia, s’empressent d’installer leurs abris. Vivant auparavant dans des villages frontaliers avec le Mali, elles ont dû fuir les violences.
Au 30 novembre 2018, près de 4.000 ménages ont bénéficié d’abris et de 5.000 ont reçu des biens non-alimentaires, répartis dans les 3 régions du Niger où le mécanisme RRM est mis en œuvre. Par ailleurs,  plus de 87.000 personnes ont reçu une assistance alimentaire. Près de 100.000 personnes déplacées, réfugiées et retournées, ont bénéficié de savons et produits de purifications d’eau ainsi que des sensibilisations sur l’hygiène et l’assainissement.
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unicefniger · 6 years
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L’artiste international nigérien, Bombino, lève sa guitare pour soutenir les enfants déracinés
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NIAMEY (Niger), le 18 décembre 2018 - L'UNICEF a annoncé aujourd'hui la collaboration du musicien de renommée internationale Omara "Bombino" Moctar, pour la création d'un clip vidéo en faveur des enfants migrants, réfugiés et déplacés.
Le 18 décembre, Journée internationale des migrants, sa chanson, Adounia Idagh (Cette Vie), de son dernier album Deran, accompagnera un jeune migrant lors de son voyage dans le désert du Sahara à la recherche d'une vie meilleure. "Nous tenons à remercier chaleureusement Bombino pour son soutien à l’UNICEF et aux enfants en mouvement qui risquent leur vie à la recherche d’une vie meilleure", a déclaré Felicité Tchibindat, représentante de l’UNICEF au Niger.
"Les enfants en mouvement sont avant tout des enfants. Peu importe qui ils sont et d'où ils viennent, nous devrons leur fournir protection et soins". Le Niger est un carrefour majeur des mouvements migratoires vers le nord en direction de la Libye, de l'Algérie et de la Méditerranée, et est aussi un pays de transition pour les migrants en provenance de la Lybie, les demandeurs d’asile (principalement du Soudan) et source de migrants en Algérie.
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"Je pense que les enfants qui quittent leur foyer peuvent trouver l’espoir dont ils ont besoin grâce au pouvoir de la musique. Je souhaite avoir la chance de partager ma joie de la musique avec les jeunes qui choisissent de prendre la route. C’est pourquoi aujourd’hui, j’exprime mon soutien aux enfants qui sont en mouvement. Nous sommes avec vous" a déclaré Bombino.
Grâce au soutien du Département britannique pour le développement international (DFID), l’UNICEF aide le Gouvernement nigérien à fournir un appui opportun, prévisible et de qualité aux enfants qui transitent par le Niger, qui y reviennent ou qui sont à risque. L’UNICEF s’efforce de réunir les enfants séparés de leur famille, de permettre aux enfants d’apprendre et de bénéficier des services sociaux de base.
"Les enfants déracinés de chez eux perdent beaucoup plus que leur toit. Beaucoup perdent des membres de leur famille, des amis, leur routine quotidienne. Sans soutien, ils risquent de perdre leur avenir" conclut Tchibindat. Un remerciement spécial à l’association culturelle Galgadin-Matassa d’Agadez, à tous les acteurs impliqués et à la population d’Agadez qui ont rendu possible la production de cette vidéo.
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A propos de l’UNICEF L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.
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unicefniger · 6 years
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Nous ne pouvons pas et ne devons pas rêver à votre place
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Allocution de Félicité Tchibindat, Représentante de l’UNICEF au Niger, à l’occasion des journées de partage des résultats de l’étude participative sur l’aspiration des jeunes au Niger
Je vais me dispenser de discours formel et protocolaire, sachant que cela ne vous intéresse pas forcément et profiter de ce moment pour en faire un véritable moment de rencontre.
Au cours de ces derniers mois, j’ai eu l’occasion de faire un certain nombre de rencontres avec des jeunes.
Pas plus tard que samedi dernier, j’ai fait la connaissance de Aissatou Adamou Noma, qui avait eu un parcours de vie empreint d’obstacles et d’épreuves.  Alors qu’elle n’avait que quatre ans, son père avait décidé de la jeter par la fenêtre, mais elle a été sauvée de justesse par sa mère.  
Atteinte d’une maladie dégénérative, elle a accusé un retard de croissance et ne commençait à marcher qu’à l’âge de quatre ans. Ayant vécu chez sa tante au cours de son adolescence, celle-ci lui avait dit clairement qu’elle n’allait jamais réussir dans la vie.  
En plus de l’école, elle devait faire des petits commerces et avait décidé de commencer à produire de la pâte d’arachide – une activité moquée par la communauté elle-même. Mais grâce à cette activité, elle a remporté le premier prix d’un concours sur l’agrobusiness avec une somme qui lui a permis d’agrandir son business. Et cette année, elle vient de gagner le Prix du jeune entrepreneur francophone au dernier sommet de la Francophonie à Everan, en Arménie.  Elle nous a dit qu’elle est allée jusqu’au bout de ses rêves malgré les embuches sur son chemin.
A Zinder, par contre, j’ai fait la rencontre de Nana, cette jeune fille de 16 ans, qui n’avait jamais été à l’école et qui faisait même partie de ces groupes de jeunes qu’on appelle « Palais ». Ayant pris conscience du danger auquel elle faisait face dans ce groupe, elle a décidé de le quitter et d’intégrer un centre d’apprentissage de couture qu’on appelle Foyer féminin, un foyer d’apprentissage de petits métiers pour les jeunes filles non scolarisées. Quand je lui ai demandé quel était son rêve ? Elle m’a dit que si elle avait eu l’opportunité d’aller à l’école, elle serait allée jusqu’au bout pour devenir dans le futur, une avocate, et pas n’importe laquelle, une avocate qui se battra pour la cause des femmes au Niger.
Chers jeunes,
Ces deux parcours sont des parcours soit de rêves réalisés, soit de rêves brisés. Moi qui suis à l’autre versant de ma vie, je suis consciente que je ne peux rêver à votre place, et qu’aucun adulte ne peut le faire à votre place.
C’est pourquoi, nous sommes aujourd’hui venus vous écouter, apprendre à mieux vous entendre, qui que vous soyez, où que vous soyez : enfants pauvres, riches, de la rue, élèves, enfants du village de Matamèye ou du centre-ville de Niamey – que vous soyez visibles ou ignorés parce que nous détournons notre regard quand on vous croise sur nos chemins. Qui que vous soyez, où que vous soyez, le futur vous appartient, car vous allez habiter, la demeure de demain.
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Chacun de nous, à un moment de la vie, doit faire des choix, et les choix ne sont pas faciles. Moi qui me place devant vous aujourd’hui, dans ma vie, vous avez certainement l’impression que je suis privilégiée, mais je vous avoue que j’ai eu à faire des choix, et ce sont des choix qui n’étaient pas faciles. Quand j’étais étudiante, un riche homme d’affaires déjà marié a voulu faire de moi sa maitresse et qu’il allait s’occuper de tout dans ma vie ; mais j’ai refusé et préféré me prendre en charge même si c’était difficile avec une bourse qui ne venait pas. J’ai fait beaucoup de métiers pour m’en sortir : femme de ménage ; auxiliaire de vie (m’occupant des personnes handicapées) ; serveuse dans les cafés etc. J’ai fini mes diplômes, je me suis mariée et j’ai 3 enfants à qui j’ai inculqué l’importance de faire des efforts et de ne jamais abandonner.
Chaque fois qu’on est en face d’un choix, petit ou grand, on doit se référer à ses principes et valeurs. En tant que jeunes, quels sont vos principes, quelles sont vos aspirations ? On peut tomber par terre, on se dit qu’on ne peut pas tomber plus bas ; alors on se ramasse, on se relève et on recommence.
Alors, aujourd’hui, j’espère écouter vos rêves et vos aspirations, vos difficultés mais aussi vos choix. J’aimerai croiser votre route, cheminer un peu avec vous afin de mieux vous connaitre, parce que vous êtes la génération qui va bâtir le futur du Niger et de l’Afrique.
Nous devons vous écouter parce que nous ne pouvons et nous ne devons pas rêver à votre place. Nous devons juste être les archers qui vous accompagnent et vous aident à accomplir vos objectifs. Vous avez la responsabilité de poursuivre vos rêves, de vous relever, de vous battre et de recommencer comme Aissatou ou comme Nana.
A nous tous, les parents, les communautés, les autorités administratives, les élus, les partenaires techniques et financiers, les chefs traditionnels et religieux, la société civile, je nous pose la question : est-ce que nous avons entendu et compris les jeunes ? Ou bien est-ce que nous les avons jugés par avance et condamnés ? Parce que si nous les avons condamnés, c’est le futur du pays et du continent que nous condamnons.
C’est pourquoi je vous laisse méditer ces quelques mots du poète Libanais Khalil Gibran sur les enfants et les jeunes :
« Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de la Vie…
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne sont pas à vous. Vous pouvez leur donner votre amour mais pas vos pensées. Car ils pensent par eux-mêmes. Vous pouvez accueillir leurs corps mais non leurs âmes, Car leurs âmes habitent la demeure de demain, que vous ne pouvez visiter, même dans vos rêves. Vous pouvez vous évertuer à leur ressembler, mais ne tentez pas de les rendre semblables à vous. Car la vie ne va pas en arrière ni ne s'attarde avec hier ». Fin de citation.
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Aujourd’hui est un véritable moment de lâchez-prise, une rupture avec notre ancienne manière de faire. Un moment idéal de faire désormais les choses différemment, un moment pour rompre avec la participation de façade des jeunes afin de laisser la place àun vrai espace de dialogue.
Aujourd’hui, ce forum donne la parole aux jeunes ; à ceux qui ont participé à travers tout le pays, dans toutes les régions à l’étude dont les principaux résultats seront présentés maintenant.
Chers Jeunes, vous avez la parole de l’UNICEF et des partenaires multilatéraux qu’ils continueront à perpétuer ce dialogue afin que les politiques et stratégies soient orientées par et pour les jeunes.
Ces deux jours et demi ne sont pas une fin en soi, ce n’est que le commencement. Il tient à nous tous que ce commencement augure un futur radieux pour les jeunes, pour le pays, pour l’Afrique et le Monde.
Je vous remercie.
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unicefniger · 6 years
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« Libérer le potentiel des filles »
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La célébration de la Journée Internationale de la Fille s’est déroulée    au lycée d’Enseignement Professionnel Issa Béri de Niamey
Allocution de Ilaria Carnevali, Représentante Adjointe de l’UNICEF au Niger, à l’occasion de la Journée Internationale de la Fille – 11 octobre 2018
C’est pour moi un immense plaisir d’être parmi vous aujourd’hui, au nom du Système des Nations Unies, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la fille, célébrée chaque année le 11 octobre dans le monde.
Permettez-moi de saisir cette occasion pour vous partager une expérience récente personnelle – en lien avec le thème retenu cette année pour marquer cette journée.
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Ilaria Carnevali, Représentante Adjointe de l’UNICEF au Niger, à l’occasion de la Journée Internationale de la Fille
Comme vous le savez, je venais de rejoindre très récemment le bureau de l’UNICEF au Niger, il y a moins de deux mois de cela. Mais avant de venir ici, j’ai parcouru un certain nombre d’informations pour me documenter sur la situation des enfants dans le pays, et particulièrement celle des filles. On parle souvent du taux élevé du mariage des enfants, des problèmes liés à la scolarisation des filles ou encore d’autres violations des droits de l’enfant. C’est vrai, c’est une réalité que l’on ne peut ignorer, mais arrivée ici, en moins de deux mois, j’ai aussi eu l’occasion de faire des rencontres extraordinaires et pu constater d’autres récits sur les enfants et les jeunes filles du Niger.
Pas plus tard qu’hier, à l’occasion de la révision de la Politique Nationale de l’Education et de la Formation des Filles, j’ai parlé de cette jeune fille Latifah Hassane, jeune de 23 ans, la lauréate du concours nationale e-Takara et élue Miss Geek Africa 2018, la compétition panafricaine visant à promouvoir et soutenir les initiatives menées par les jeunes filles du continent. Latifah Hassane, jeune nigérienne de 23 ans, est aujourd’hui en passe de devenir une véritable actrice du changement au Niger.
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Latifah Hassane est la lauréate du concours nationale e-Takara et élue Miss Geek Africa 2018, la compétition panafricaine visant à promouvoir et soutenir les initiatives menées par les jeunes filles du continent.
Latifah, étudiante en génie logiciel, dirige actuellement sa propre start-up, InnovELLE, qui se concentre sur le développement d’application web pour l'autonomisation des filles et la formation des enfants vulnérables. Elle continue de plaider en ce moment pour l'ouverture de nouvelles opportunités à d'autres filles du Niger, qui selon elle, manquent parfois de capacités, de compétences, de ressources et d'aspirations pour réaliser leur plein potentiel.
Au cours d’un événement en septembre, nous avons également eu l’occasion de faire connaissance avec d’autres talents, comme Aicha Macky, qui a cumulé les Awards dans le monde de la cinématographie ; Hadiza Maiga, cette styliste de renommée nationale et internationale ; ou encore très récemment Rimana Mayaki, cette jeune lycéenne de 16 ans, qui va intervenir au nom de la jeunesse du Niger dans deux semaines au Burkina Faso, pour parler de « l’Afrique qu’elle veut » dans le cadre de l’initiative régionale intitulé « Africa Dialogue ».
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Rimana Mayaki, cette jeune lycéenne de 16 ans, qui va intervenir au nom de la jeunesse du Niger dans deux semaines au Burkina Faso, pour parler de « l’Afrique qu’elle veut » dans le cadre de l’initiative régionale intitulé « Africa Dialogue »
Et finalement, permettez-moi de rappeler l’expérience de Roumanatou Mamane, qui à l’âge de 16 ans a été la première fille de son village à refuser le mariage et poursuivre ses études. Aujourd’hui, elle a 27 ans, mère de deux petites filles, est enseignante et mène une vie heureuse avec son mari et ses enfants.
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A l’âge de 16 ans, Roumanatou était la première fille de son village à refuser la décision des parents de marier leurs enfants. En cette période à Matameye, la quasi-totalité des jeunes adolescentes ont été déscolarisées pour être mariées de force.
J’ai voulu introduire mon allocution par cette expérience pour deux raisons spécifiques.
La première, c’est qu’il faut admettre que le récit actuel sur les enfants africains, y compris les enfants du Niger, se concentre souvent sur les privations, les menaces et les risques. Il est vrai que nous faisons face à d’importants défis au Niger. Les filles sont beaucoup moins scolarisées que les garçons. A titre d’illustration, sur 100 filles, 27 n’ont pas la chance d’être scolarisées dans le primaire, et sur 100 filles inscrites en sixième, seulement 17 arrivent à franchir le seuil de la classe de troisième.
Il faut reconnaitre que Latifah, Aicha et les autres filles que je viens de citer ont eu beaucoup de chances car on leur a offert l’opportunité de s’épanouir, de réussir, et ce grâce à l’appui de leurs familles et des institutions. Voilà le défi que nous lançons aujourd’hui. Que leurs cas ne soient pas des exceptions, mais une réalité pour toutes les filles du Niger.
Ensemble, nous pouvons développer un récit qui rayonne d’espoir et de potentiel pour les enfants, afin également de promouvoir la solidarité, d’inspirer la jeunesse nigérienne, et d’engager une conversation positive autour des droits de l’enfant et des jeunes.
La deuxième raison : c’est pour démontrer qu’il est crucial d’ouvrir les opportunités pour les filles afin qu’elles puissent libérer leur potentiel.
« Plus nous ouvrons les opportunités aux filles, plus elles libèreront leur potentiel, plus il y aura davantage de Latifah, d’Aicha, d’Hadiza, de Rimana et de Roumanatou au Niger. Et nous y croyons. »
Afin d’encourager « l’instruction et la qualification professionnelle des filles », qui est le thème retenu cette année pour la célébration, nous devons nous efforcer de proposer des programmes de grande envergure à destination des filles en matière d’éducation et de compétences; d’améliorer la qualité et la pertinence de l’éducation et de l’apprentissage pour permettre aux filles de développer les compétences   fondamentales nécessaires pour leur vie personnelle et     professionnelle ; et de lutter contre les stéréotypes, les normes sociales pour     permettre aux filles de disposer des mêmes possibilités que les garçons.
Nous saluons les efforts déjà engagés au cours des dernières années en faveur de la scolarisation des filles et de la lutte contre le mariage des enfants, et saisissons cette occasion pour renouveler notre engagement à accompagner ces efforts.
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Madame la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant  au cours de la cérémonie 
A l’occasion de cette Journée Internationale de la Fille, engageons-nous pour que l’opportunité pour chaque fille de libérer son potentiel et de réaliser ses rêves ne soit plus un privilège, ne soit plus une exception, mais une réalité à la portée de toutes.
Chaque fille a le droit d'acquérir toutes les compétences disponibles pour réussir dans sa vie personnelle et professionnelle.
Pour chaque fille, des opportunités.
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unicefniger · 6 years
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L’UNICEF réaffirme son engagement à accompagner la région de Zinder
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Par Binta Saley Souley. Du 17 au 18 juillet 2018, la Représentante de l’UNICEF, Dr Félicité Tchibindat, a effectué une visite de travail dans la Région de Zinder.  L’objectif est de discuter des défis et des opportunités dans la région – relatifs à la promotion et la protection des droits de l’enfant.   Les questions liées au mariage des enfants, à la scolarisation des filles, à la jeunesse, aux urgences humanitaires et à la décentralisation ont été abordées au cours des séries de rencontres faites avec les différents acteurs au niveau régional.
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Du 17 au 18 juillet 2018, la Représentante de l’UNICEF, Dr Félicité Tchibindat, a effectué une visite de travail dans la Région de Zinder. L’objectif de sa visite est d’une part de prendre contact avec les autorités administratives et coutumières et d’autre part de discuter des différentes problématiques qui affectent le développement et les droits des enfants. Il s’agit des questions aussi importantes que celles relatives au mariage précoce, à la scolarisation des jeunes filles, à la jeunesse ainsi qu’à la décentralisation et à la démographie qui constituent un défi majeur pour cette région.
« Nous sommes à vos côtés pour adresser ensemble les problématiques liées  à l’éducation notamment la scolarisation de la jeune fille au mariage des enfants et à la jeunesse. Nous allons également accompagner la décentralisation pour que les services décentralisés puissent jouer leur rôle d’acteurs de développement et de coordination avec d’autres partenaires » a déclaré Mme Félicité Tchibindat au cours de son entretien avec le Gouverneur de la région de Zinder, Mr M. Issa Moussa.
Dans la même optique, Monsieur Issa Moussa a tenu à préciser que sa région est à pied d’œuvre pour réduire le taux de chômage de la jeunesse à Zinder. « Nous essayons d’assurer la prise en charge des jeunes ayant abandonné les bancs de l’école très tôt en créant des centres de formation professionnelle adaptés » a-t-il mentionné tout en rappelant tous les efforts entrepris par le Président de la République Mahamadou Issoufou dans ce cadre.
«Nous apprécions les efforts de l’UNICEF dans le soutien constant apporté aux chefs traditionnels et religieux dans leur combat en faveur de la scolarisation de la jeune fille. Dans ce domaine, des progrès importants ont été enregistrés : le taux de scolarisation de la jeune fille dans la région de Zinder est de 32%. Le Président de la République attache une importance capitale à la scolarisation de la jeune fille, à la formation professionnelle des jeunes et au traitement d’urgence de la question cruciale de la fécondité », a souligné le Gouverneur.
La Représentante de l’UNICEF a saisi l’occasion pour faire un don de 5 cartons de 80,000 comprimés de Aquatab, et 105 paquets de 240 sachets de pure destinés à la Direction Régionale de l’Hydraulique dans la lutte contre l’épidémie de choléra et aussi 5,000 sachets de SRO et  1000 paires de gants destinés à la Direction Régionale de la Santé Publique. Le Gouverneur a vivement remercié et apprécié la collaboration fructueuse entre l’UNICEF et sa région tout en instruisant ses services administratifs à poursuivre la réflexion sur les défis de la région.
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Mme Félicité Tchibindat a rendu une visite de courtoisie à l’honorable Sultan du Damagaram  son altesse Elhadj Aboubacar Oumarou Sanda où elle a tenu à remercier le partenariat efficace et stratégique avec la Chefferie traditionnelle du Niger.
« Nous saluons vivement l’engagement de la chefferie traditionnelle, qui a pris le problème à cœur et fait le plaidoyer et la sensibilisation des populations sur l’importance d’inscrire les filles à l’école et de veiller à leur réussite académique. En effet, la réussite académique de la jeune fille lui sera d’abord utile dans sa vie quotidienne, ensuite dans celle de sa famille, de sa communauté et de son pays tout entier. Par conséquent, on ne saurait permettre que la moitié de la population d’un pays soit laissée de côté dans le combat pour le développement », a affirmé Félicité Tchibindat lors de son entretien avec le Sultan.
« Le Niger a besoin de toutes les forces vives, de tous ses enfants pour avancer. C’est un pays qui dispose d’une force importante de travail, d’atouts, d’opportunités et de potentialités. Les changements seraient spectaculaires si toutes les filles vont à l’école en bénéficiant d’une éducation de qualité et en faisant en sorte que tous ceux qui sont hors du système scolaire aient des opportunités. Le Niger peut et doit le faire pour les enfants, qui seront les dirigeants de demain » poursuit Félicité Tchibindat.
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Elle a poursuivi sa série de visites au Conseil Régional de la région de Zinder et avec les différents directeurs régionaux afin de s’enquérir et d’échanger des défis majeurs qui affectent la région de Zinder. La contribution à l’amélioration des conditions d’accès des filles à l’école, et le maintien dans le système éducatif est déjà un des axes majeurs du programme de coopération Niger/UNICEF en cours et il figurera dans les priorités du prochain cycle de programme 2019-2021. « 
Cette visite a été une opportunité de faire un plaidoyer envers les autorités sur les questions relatives à la jeunesse et l’adolescence si on doit s’aligner au contexte des Objectifs du Développement Durable (ODD). C’est dans ce sens qu’elle a indiqué que « nous n’atteindrons pas les objectifs ambitieux fixés par les ODD si nous ne parvenons pas à adresser les besoins des jeunes et des adolescents. ».
Pour témoigner l’engagement de son Institution à la promotion de l’enseignement professionnel et technique et l’enseignement non-formel, elle a visité le foyer féminin mis en place par la Région avec l’appui de l’UNICEF qui accueille plus d’une centaine de filles réparties à divers niveaux. La plupart d’entre elles ont vécu des violences de tout genre (violences domestiques, abus sexuel, mariage des enfants, épouses abandonnée, situation familiale précaire) avant de se faire intégrer dans ledit centre pour un apprentissage ou pour se lancer dans des activités génératrices de revenus. Une visite de courtoisie a été également effectuée par la Représentante à l’équipe du Système des Nations Unies à Zinder où elle a échangé avec ses collègues sur la reforme des Nations Unies et la synergie entre les agences pour appuyer le Gouvernement du Niger.
Félicité Tchibindat a terminé ses visites par une conférence de presse à laquelle les journalistes ont eu l’opportunité de poser toutes les questions qui peuvent leur permettre de connaitre l’ambition de la Représentante sur le nouvel agenda 2019-2021 qui concerne les différentes problématiques liées aux droits des enfants, des adolescents et des jeunes dans la région de Zinder.
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unicefniger · 6 years
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Pammo: "Mon père finit par reconnaitre son tort"
Par Ramatou Madougou - Pammo, 12 ans, est l’une des rares jeunes filles peulh nomades collégiennes inscrites en classe de 6ème au collège de Bermo dans la région de Maradi. Elle est native de Toumba-Dégi, une communauté composée d’éleveurs nomades et de peulhs Bororos connus sous l’appellation ou « Waddabé » (les arrivants). Ils gravitent autour des puits et des points d’eau de la commune de Bermo pour des raisons de transhumance.
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« La pratique du tchiré (enlèvement) pour des fins de concubinage n’existe plus dans notre lignée. Il semble que nos arrières grand parents l’ont connu. C’est certes une pratique culturelle qui sévit encore dans certaines familles mais pas la nôtre. Je consens cependant que le mariage forcé existe puisque j’en suis victime! » a déclaré Pammo. 
Le cauchemar de Pammo a commencé l’année où elle devait entamer ses études secondaires au collège, après un cycle primaire sans embuches. Pendant que ses pairs avaient repris le chemin de l’école, son père scella à son insu son mariage après lui avoir signifié que la rentrée n’était pas effective et que les résultats scolaires de son entrée au collège n’étaient pas disponibles.
« Lorsque j’ai été informé, j’ai pleuré et j’ai dit que je ne voulais pas. J’ai décidé d’en parler à ma grand-mère, à ma tante et à ma mère. Cette dernière   n’a pas voulu se prononcer sur le problème en raison des traditions. Par contre, ma tante et certains de mes oncles étaient tellement furieux qu’ils m’ont menacé puisqu’ils estiment que je voulais aller au collège me « prostituer ». La nouvelle fut vite répandue dans le village et bien entendu tout le village s’est érigé contre moi. Personne ne m’adressait la parole…
J’étais vraiment très triste. C’était toujours des altercations avec ma tante dont je ne supportais plus les allégations et reproches en dépit de tout le respect que je lui devais. Je pleurais beaucoup, je n’en pouvais plus, j’étais très malheureuse ! Pouvez-vous imaginer que personne ne vous adresse la parole dans tout le village et parle mal de vous à tort et que même votre mère soit obligée de se taire ? C’était révoltant ! un jour j’ai mal parlé à ma tante...
Le paroxysme de la pression et l’intimidation familiale avait créé un environnement hostile à mon épanouissement. Tous mes actes, comportements et agissements étaient blâmables. J’étais perdue, je me sentais seule contre tous ! J’ai donc décidé de partir secrètement. Une nuit, j’ai fugué. J’ai marché toute la nuit sur une très longue distance. J’avais très peur, il faisait très sombre et l’obscurité me rappelait les horribles histoires de sorcellerie, de magie noire et de démons caractérisant les bleds de la région, racontées par les ainés. Mon cœur battait très très fort et j’avais le pressentiment d’être suivie par une force obscure. Je pensais aux animaux sauvages, en particulier aux serpents et aux hyènes qui, d’après les récits prennent la forme de créatures humaines. Je me retournais souvent mais continuais à marcher et à courir dans le bosquet sauvage. Il y avait beaucoup de bois mort et d’herbes. Je m’écorchais les pieds et les jambes, j’étais toute seule en cavale en pleine nuit, en proie à tous les risques. J’étais extenuée de fatigue… » raconte-t-elle.
Arrivée à Bermo le chef-lieu de la commune de son village, après toute une nuit de marche, elle se réfugia auprès de Léllé renommée pour son combat quotidien pour la scolarisation des enfants nomades et sa générosité en termes d’hospitalité offerte aux collégiens sans tuteurs.
« C’est ma seule façon de contribuer à l’éducation des enfants nomades. Je le fais par passion et conviction. Pammo n’est pas la seule, j’héberge d’autres élèves et leur réussite me tient à cœur. J’ai informé le maire qui en parla au préfet village et j’ai veillé pas à pas sur le déroulement de l’affaire » declare Léllé 
Avant d’être saisi par le maire et le préfet, Pammo avait cherché l’appui du proviseur du collège qui s’est exprimé en ces termes « Pammo est venu dans la nuit à mon domicile et m’a dit en sanglots : « Directeur, mon papa veut me marier de force, faites quelque chose pour moi, je vous en prie ! s’il vous plaît faite quelque chose ! » C’était très pathétique, Je l’ai d’abord calmé et rassuré avant de lui promettre mon aide », raconte Souley Damo, Proviseur du Collège.
« Le troisième jour suivant ma fugue, j’ai repris le chemin de l’école escortée par un militaire grâce aux efforts conjugués du proviseur de Léllé, du maire et du préfet qui avait été informé. Le lendemain, mon père est arrivé à moto pour me récupérer. Il menaça ma nouvelle tutrice de complicité mais fut interpellé par les autorités municipales. Ayant été informé que son acte est passible d’amende et d’emprisonnement, l’affaire fut réglée grâce à la médiation tripartite Maire-Proviseur et préfet en présence d’une autorité religieuse. Mon père finit par reconnaitre son tort et céda. Il m’a même remis 6500 CFA pour l’achat de ma tenue de Sport pour l’éducation physique et sportive. Comme il était soucieux de mon hébergement, Léllé ma tutrice a pris l’engagement de m’héberger sur le long terme. Mon unique défi est de réussir mes études. Je souhaiterais être soutenue dans le cadre du projet et j’ai besoin de vous. Mon amie Aissa également car elle est officieusement mariée. Pour l’instant, elle continue ses études mais son présumé époux viendra la récupérer dès qu’il le souhaite », témoigne Pammo.
Au Niger, le mariage des enfants constitue un des problèmes cruciaux de la scolarisation des filles. Plus de trois filles sur quatre sont mariées avant l'âge de 18 ans. Protéger, soutenir et accompagner les filles, en proie aux mariages des enfants, à terminer leur cycle secondaire, réduirait de 120% leur risque d’être mariées précocement. Cela justifie entre autres, la mise en œuvre du Modèle d’Education en Zone Nomade (MeZon) initié par l’UNICEF et ses partenaires et dont l’objectif est d’accompagner une éducation de qualité en milieu nomade, y compris pour les filles.
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unicefniger · 6 years
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Sans certificat de naissance, je ne pourrais pas poursuivre l'école
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Par Eva Gilliam. « Sans certificat de naissance, je ne pourrais poursuivrel’école. Je ne peux pas voyager. Je ne peux pas terminer mes projets », déclare Chamsoudine. « Je ne peux même pas être sûr de mon âge réel. »
Chamsoudine est l'un des huit enfants de sa famille et le seul à ne pas avoir de certificat de naissance. Il est juste un autre cas parmi les près de 40% des enfants au Niger non enregistrés.
« Nous n’avons pas réussi à le faire dans les premières semaines après sa naissance», explique le père de Chamsoudine, Abdoulaye Manzo. « Et puis après cela, il était difficile de trouver le temps au regard du processus administratif.»
Chamsoudine a été retenue dans la même classe pendant deux années consécutives.
« J'ai vu tous mes amis passer à la classe suivante. Je suis coincé avec des enfants du même âge que mes petits frères et sœurs. C’est très frustrant, parce que je veux terminer mes études»
Bien qu'un acte de naissance soit essentiel pour qu'un enfant soit reconnu par l'État, il reste l'une des procédures administratives qui retiennent les enfants au Niger.
«Les raisons pour ne pas obtenir un certificat de naissance pour votre enfant sont multiples», explique Salmey Bebert, spécialiste de la protection de l'enfance à l'UNICEF basé à Niamey. «Tout d'abord, certaines familles sont nomades au Niger. Ils ne sont pas près des bureaux administratifs pour enregistrer leurs enfants. Dans d’autres situations, il s’agit de croyances culturelles et traditionnelles.
Dans des régions comme la région de Zinder, une tradition culturelle interdit aux mères de prononcer le nom de ses premiers enfants, voire de son mari, en signe de respect et parfois de soumission.
«Quand c'est le cas», demande Salmey, «que vont-ils mettre sur le certificat de naissance? Cela peut devenir assez compliqué.
En plus des facteurs liés aux pratiques et aux normes,  de nombreux enfants ne sont pas nés dans des établissements de santé, où l’enregistrement des naissances serait automatiquement effectué par les agents de santé de l’établissement.
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Chamsoudine, par exemple, est né à la maison. Au Niger, les parents d'un nouveau-né ont entre dix jours (dans les zones urbaines) et un mois (dans les zones rurales) pour déclarer la naissance d'un bébé et les enregistrer. Dans cette période initiale, il n'y a aucun coût et le processus est rationalisé. Cependant, passé ce délai, une procédure judiciaire doit être engagée et avec des coûts financiers. Cela s'est avéré prohibitif pour de nombreuses familles pauvres, ainsi que pour les familles nomades, et signifie souvent que ces enfants restent en marge de la reconnaissance par l'État.
L'UNICEF a mis au point une approche à plusieurs volets pour atteindre les zones urbaines et rurales afin d'enregistrer les enfants et leur donner la possibilité de participer pleinement à la société.
«Les centres de santé sont en première ligne», explique Salmey. «Surtout pour les familles rurales et les groupes nomades qui restent difficiles à atteindre. Si nous pouvons amener les parents à enregistrer l’enfant à la naissance, c’est le premier prix. Même si le père n’est pas là, la mère peut emporter avec elle le formulaire de naissance incomplet et le père peut revenir le compléter. »
Atteindre les familles rurales nécessite beaucoup plus d'efforts logistiques et de financement. Le Niger est un vaste pays. Avec environ 12 220 villages administratifs, chacun avec un chef reconnu par les autorités locales. De plus, le Niger compte plus de 6000 tribus nomades.
La réforme engagée par le Gouvernement du Niger, et soutenue par l’UNICEF, a ouvert la voie vers un processus administratif allant au-delà des centres de santé – ayant permis à chaque  chaque village administratif de servir comme centre d’enregistrement civil.
"Cela donne une chance aux enfants nés en dehors des établissements de santé d'être enregistrés à la naissance dans leur village", explique Salmey. « Cependant, tous les centres de notification ne sont pas fonctionnels car dans certains villages, il n’est pas facile de trouver des personnes possédant les compétences requises en lecture, en calcul et en administration pour tenir les registres. »
Lorsque ces centres d’état civil sont en mesure de se constituer, la nouvelle loi de 2007 permet à un tribunal mobile de se réunir sous la direction d’une équipe multidisciplinaire composée de juges, greffiers, assesseurs, agents de l’état civil et agent local (le maire).
Dans ce tribunal mobile, l'enfant sans certificat de naissance est présenté au juge accompagné de deux témoins qui peuvent confirmer les parents, le lieu et la date de naissance. Une fois le jugement rendu, le document est remis à l'agent de l'état civil qui le transcrit dans le registre des actes de naissance. Une fois terminé, le document est remis au maire pour signature. Avec ce système, l'enfant récupère en quelques heures ses droits à une identité juridique.
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« C’est un processus très rapide et efficace », déclare Salmey. « Comme la famille n’a pas enregistré son enfant plus tôt, il se peut qu’elle doive payer une amende entre 1000 et 10 000 CFA (1,5 à 15 USD), mais avec l’appui de l’UNICEF, les parents n’ont pas à payer cette amende. Nous finançons également le transport des équipes mobiles et les coûts quotidiens du juge et de l’équipe civile qui font le travail. »
Les coûts couverts par l’UNICEF pour l’enregistrement des naissances au Niger sont cofinancés par l’Union européenne et s’élèvent à 9 800 000 euros. Le financement couvre l’inscription tardive, les frais administratifs, le transport, la formation des fonctionnaires sur le terrain et les arriérés de l’enregistrement de tous les certificats de naissance au niveau de l’État.
En 2006, seuls 32% des enfants étaient enregistrés au Niger. Aujourd'hui, avec cette approche à plusieurs volets, 60% des enfants ont des certificats de naissance et sont enregistrés auprès de l'État.
«Avec ce nouveau processus couronné de succès», déclare Salmey, «nous espérons que les chiffres seront presque nuls dans les années à venir. »
«Aujourd'hui, j'ai mon certificat de naissance», explique Chamsoudine. «Aujourd'hui, je peux rejoindre mes amis et poursuivre mes projets. Je veux aider mon pays. »
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