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SÉANCE #13 | Rétroaction sur un thème marquant

De nombreux sujets ont été abordés tout au long de la session dans le court Médias numérique et société. Cependant, parmi la panoplie de thèmes abordés au cours des nombreuses séances, celui qui m’a le plus marqué est la participation citoyenne en ligne. Abordé dans les derniers cours de la session, ce sujet a retenu mon attention pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, c’est un sujet, que j’avais très peu de connaissance préalable. C’est en fouillant sur le web que j’ai découvert que la participation citoyenne était récente et très utilisée. Il va de soi que certaines pratiques politiques en ligne ne sont pas recommandées pour le moment comme les votes, mais d’autres activités comportant moins de risques y sont proposées.
De plus, les campagnes électorales se servent de ses sites Internet pour aller chercher des bénévoles qui vont aider dans plusieurs tâches connexes du parti politique. Par ailleurs, les municipalités offrent divers services sur le site pour faciliter la participation citoyenne. Participer en ligne est moins coûteux psychologiquement pour certains citoyens. En effet, l’action à prendre ne demande pas toujours beaucoup de temps, de déplacement et d’effort en particulier, ce qui rend la participation plus attrayante et facile à réaliser.
Finalement, d’autres sujets ont aussi retenu mon attention. Par exemple, Second life fut une découverte intéressante pour moi. Je me doutais que ce genre de plateforme existait, mais je n’avais pas pris conscience du nombre de personnes qui interagissait avec le jeu. Bref, ce cours fut pour moi une découverte intéressante et innovante sur les caractéristiques des médias numériques. Cependant, ce cursus va être appelé à modifier au gré des changements apportés sur le web. Puisqu’Internet est sans cesse en évolution, de nombreuses mises à jour doivent être effectuées pour rester actuelles.
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SÉANCE #12 | Cyberdémocratie et participation citoyenne

Après l’arrivée du Web, les campagnes électorales ont dû innover leurs techniques afin de rejoindre un maximum d’électeurs. Suite à cette avancée technologique, une nouvelle forme de participation citoyenne et de cyberdémocratie a vu le jour en ligne.
Selon le gouvernement du Québec, la cyberdémocratie est « basée sur l’utilisation des ressources interactives d’Internet, mises au service du processus politique et des relations avec les citoyens, dans le but de favoriser une participation directe et plus active de ceux-ci à la vie publique et au processus décisionnel. »
La participation citoyenne répond à un besoin croissant des partis politiques de rejoindre une plus grande majorité d’électeurs. En effet, « ce phénomène semble apparaître comme un moyen possible pour [les partis politiques] de répondre à un déficit démocratique auquel ils seraient confrontés » sans le Web. Depuis quelques années, la participation citoyenne est en chute libre. Grâce à la participation en ligne, il est plus facile pour les électeurs de s’investir et de participer au système démocratique et « facilite la relation entre la bureaucratie administrative et les citoyens ».
Cependant, le côté plus négatif est que la cyberdémocratie est très impersonnelle et comporte encore quelques lacunes au niveau de l’identification des personnes. Par ailleurs, selon une étude du CEFRIO, 31,9 % des Québécois n’auraient pas connaissance d’une telle participation, 34,9 % manqueraient d’intérêt pour la tâche et 23,3 % n’auraient pas accès à Internet. Suite à cette étude, il devrait y avoir davantage de sensibilisation et de publicité pour faire connaître cette nouvelle initiative.
En conclusion, la cyberdémocratie permet d’aller chercher un auditoire qui à la base est plus difficile à rejoindre avec les médias traditionnels. Cependant, cela n’est pas nécessairement accessible à Monsieur, Madame tout le monde. Suite aux nombreuses percées technologiques que nous vivons, il sera possiblement envisageable un jour de voter par le biais d’Internet ou d’une application gouvernementale. Peut-être que la pandémie du Covid-19 aidera à mettre en place un système de vote en ligne.
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SÉANCE #11 | L’information en ligne

Saviez-vous que les journaux papier disparaissent à vitesse grand V ? Aujourd’hui, très peu d’entre eux vont maintenir un journal papier en plus de leur version numérique. Le Journal de Montréal et le Journal de Québec sont un exemple de la formule hybride. Cependant, certains privilégient simplement la version numérique, comme c’est le cas pour le journal La Presse et la revue Voir. Mais, dites-moi, pourquoi autant de changement ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer la migration du format papier à un format simplement numérique. Tout d’abord, il y a la question des revenus. Une version papier coûte excessivement cher à produire autant au niveau de la production que de la main d’œuvre. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que ses surplus non vendus occasionnent une perte, et non un gain à l’entreprise.
Pour vous donner un exemple, « en se concentrant uniquement sur la version tablette (disponible sur iPad et Android), la direction compte économiser quelque 100 millions de dollars canadiens que coûtent, chaque année, l’impression et la distribution du journal papier. » Donc en soi le numérique représente une économie non négligeable.
Selon Nicolas Marin, PDG de Mishmash et le propriétaire de Voir, un autre avantage pour la version sans papier est que les journaux sont « capables d’offrir un produit plus dynamique et plus durable de façon numérique, en ligne avec les attentes du marché. »
Finalement, « les personnes de 40 et moins sont plus portées à lire le contenu numérique d’un magazine, particulièrement à partir d’un téléphone intelligent ou d’un ordinateur. Une tendance qui s’observe aussi pour les journaux. » Cependant, il ne faut pas oublier que « 39 % du lectorat des publications canadiennes consomme strictement la version imprimée. » La version numérique apporte son lot d’avantages, mais cela n’est pas toujours positif.
En effet, avec l’arrivée d’internet, nous pouvons obtenir de l’information gratuitement sur de nombreux sites. Alors pourquoi devrions-nous payer un journal ou un abonnement électronique, si cette même information peut se retrouver gratuitement ? À ce jour, cette question est un enjeu de taille pour les journaux en ligne.
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SÉANCE #10 | Le mème — un nouveau tournant culturel

Le mème ou plus communément appelé en anglais « meme » prend possession du web, et ce, depuis plusieurs années. La diffusion virale de ses images, vidéos, dessins, phrases, personnages fait réagir les communautés sur internet. Plus souvent utilisés pour exprimer des émotions ou des faits comiques, les mèmes sont utilisés pour toutes les occasions. Ces derniers sont devenus un nouveau moyen de transmission à l’ère numérique. Plus précisément, ces images sont des unités de transmission culturelles, selon la définition du biologiste Richard Dawkins en 1976.
En effet, Richard Dawkins postule dans son livre, The Selfish Gene, que « tout comme les gènes transmettent des caractéristiques biologiques, il existe des éléments culturels qui se transmettent d’une personne à l’autre et sont, là encore comme les gènes, soumis à des mutations. » Cette description renvoie aux mèmes qui se transmettent d’une personne à une autre et qui sont sujets à des transformations tout au long de leurs parcours sur le net. Pour les non-initiés, « lorsqu’un mème évolue, il emprunte souvent des éléments à d’autres mèmes précédents — ce qui les rend rapidement incompréhensibles. » Ils se transforment au gré des tendances et des évènements.
De plus, les mèmes attirent immédiatement l’attention du public par leur humour et leur ironie. Mais ce n’est pas tout. Leurs idées parfois complexes reposent sur des habitudes et des comportements communs, ce qui explique qu’ils ont un fort potentiel de viralité. En plus d’utiliser des références culturelles connues d’un large public, afin de faciliter la compréhension de tous, ils offrent un moyen d’expression accessible à une large population. Par ailleurs, ils sont faciles à partager, à créer et à interagir.
Cependant, sur le net, il est possible de retrouver des mèmes d’humour noir, racistes ou des même des mèmes que seules les petites communautés peuvent comprendre. La problématique avec la viralité de ses images est qu’il est facile de propager n’importe quoi, autant des images haineuses, que amusantes.
Le mème a révolutionné notre quotidien. Des communautés comme 9gag, Reddit se sont créées pour partager les mèmes. Il est rare de ne pas les apercevoir sur Facebook ou les autres médias sociaux. Ils sont rendus partie intégrante de notre culture sans même que nous le sachions. D’ici quelques années nous devrions voir apparaître de nombreuses études sur les mèmes et leur influence sur la population. Pensez juste aux nombres d’heures que vous passez devant votre écran à regarder des mèmes.
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SÉANCE #09 | Girl Talk
À l’ère du numérique, la propriété intellectuelle est fragile et très encline aux débats. Cette dernière se divise en deux catégories : soit la propriété littéraire et artistique ainsi que la propriété intellectuelle. Le documentaire RiP : remix manifesto, de Brett Gaylor sorti en 2008 impose une bonne réflexion éthique et morale sur la propriété intellectuelle. Dans son documentaire, il est fait état du droit d’auteur et de la propriété littéraire et artistique.
En effet, le réalisateur prend comme exemple « le roi des collages musicaux de Pittsburgh, Girl Talk. » Ce passionné de remix crée des pièces musicales originales à partir de chansons connues. Il qualifie son art de « mashup musicaux ». Bien évidemment, il ne demande pas la permission à chaque artiste s’il peut utiliser leurs chansons. Le résultat de son art : des plaintes et des poursuites.
Plusieurs questions sont soulevées dans le documentaire. Par exemple : pourquoi est-ce illégal ? L’œuvre ne représente en rien ce que l’artiste original a produit, c’est une autre œuvre en soi. Le rendu est totalement unique et les pièces d’origine utilisées ne sont presque pas reconnaissables. Alors pourquoi les poursuites ?
C’est à ce moment que les points de vue divergent et que la notion de propriété intellectuelle, surtout celle sur le droit d’auteur devient flou.
Selon le gouvernement du Canada, le droit d’auteur contient : « le droit exclusif de produire ou de reproduire la totalité ou une partie importante d’une œuvre sous une forme quelconque. Ce droit comporte le droit d’exécuter une œuvre ou toute partie importante de cette œuvre ou, dans le cas d’une conférence, le droit de la donner. » Girl Talk enfreint la notion en reprenant des partielles de la pièce de musique. De plus, il ne vend pas sa musique, on peut facilement la télécharger gratuitement sur son site internet.
« La plupart des noms connus se sont prononcés contre le téléchargement gratuit » puisqu’ils ne peuvent bénéficier de leur part de profit. Ce qui amène une frustration et une violation des droits d’auteurs.
« À l’inverse, les artistes de moins de 40 ans ont plutôt tendance à l’encourager. Avec sa musique “mashup” »
En bref, les artistes ne cessent de remettre en question les notions de propriété intellectuelle. Il faut que ces notions soient revues et adaptées en fonction d’internet et de sa progression fulgurante dans nos vies. L’industrie et les gouvernements devraient revoir les barrières perméables et les cas d’exceptions de la propriété littéraire et artistique. Espérons que d’ici quelques années de nouvelles lois seront là pour restreindre et contrôler ce domaine.
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SÉANCE #8 Vos données personnelles sont-elles en sûretés ?
Avec l’arrivée de Facebook, la notion de vie privée s’est vue bouleversée, et même enfreinte à quelques reprises. D’ailleurs, saviez-vous que, le jeudi 6 février 2020, « le commissaire Daniel Therrien [a] demandé à un juge fédéral de délivrer une ordonnance “exigeant que Facebook mette en place des mesures efficaces, précises et facilement accessibles pour obtenir le consentement valable de tous les utilisateurs et s’assurer de le conserver.” » En effet, ce géant du web collecte, utilise et communique les renseignements personnels de ses usagers sans leur consentement préalable. D’où l’atteinte à la vie privée et les démarches judiciaires.
Cependant, il n’y a pas que Facebook, qui récolte des données personnelles et qui les utilisent. Prenez l’exemple de Desjardins qui a subi un énorme scandale il y a quelques mois. C’est une majorité de la population a été touchée par cette fuite de données. Mais rappelons-le, ce n’est pas la première fois, n’y la dernière que nos données sont volées et distribuées aux quatre coins de la planète.
Plus proche de vous encore, il y a les cookies qui donnent des informations sur nos préférences au site internet visité. De plus, il existe aussi les cookies tiers. Ceux-ci sont utilisés en publicité ciblée, « puisqu’il garde en mémoire les pages que vous consultez, qui permettent ensuite l’affichage de publicités liées sur d’autres sites. » Chaque jour, nos informations sont prélevées et stockées, parfois à notre détriment si nous ne portons pas une attention particulière aux détails. Facebook utilise entre autres ses informations pour nous proposer de la publicité adaptée à notre profil, à nos likes, à nos passions.
Il est important de rappeler que les cookies sont encadrés par des lois protégeant ainsi les utilisateurs. C’est une des raisons pourquoi, lorsque vous allez sur un site et qu’il y a une bannière apparaît. Cette dernière vous permet de paramétrer certains cookies et certaines informations prélevées lors de votre visite sur le site internet.
Finalement, il faut être vigilant sur le net. Il faut surveiller le consentement que nous donnons au site pour l’utilisation de nos données et il faut bien protéger ses dernières. D’autant plus, qu’à l’ère des réseaux sociaux, il est facile d’aller outre notre vie privée et de publier, par exemple sur Facebook, des photos de moments intimes qui sont propres à notre domaine privé. Cette tendance a publié énormément nos activités quotidiennes ouvrant la porte à de nouveaux types de fraude et de vol.
Soyez vigilant.
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SÉANCE #07 | La façade de notre identité

« Je publie quelles photos ? », « Sur laquelle je parais plus souriante ? », « Si je mets celle-là, qu’est-ce que les autres vont en penser ? », etc. On s’est tous déjà posé des questions avant de publier une photo de nous sur nos réseaux sociaux. Mais d’où viennent ces questions, pourquoi nous les posons, nous, avant de partager une photo ou même d’écrire ? La réponse est simple, nous voulons entretenir une image de nous, que l’on peut contrôler, définir en fonction des réseaux sociaux que l’on utilise.
La représentation de soi
C’est ce que Erving Goffman appelle la représentation de soi. Selon la plateforme utilisée, nous avons tendance à changer nos interactions sociales, notre manière de commenter, ce que l’on publie, etc. Nous laissons entrevoir au public ce que nous voulons bien qu’il perçoive de nous et notre comportement s’adapte selon la situation ou l’environnement. C’est ce que l’on appelle la façade. En effet, « la création des profils sur les réseaux sociaux est bien souvent formatée pour convenir aux conventions et aux objectifs du site. » Par exemple, sur Linkedin, c’est un réseau professionnel pour le recrutement, nous n’allons pas poster de photo de nous à notre « party » du samedi soir, car cela entraînerait une rupture dans notre mise en scène.
De plus, les publications sur les réseaux sociaux peuvent avoir une incidence réelle. Reprenons l’exemple de Linkedin, si nous postons des photos de nos « partys » sur cette plateforme et que notre employeur les voit, il est dans son droit de licencier l’employé imprudent. Il en va de même, lorsqu’un futur employeur évalue le sérieux d’un profil d’un candidat, selon les photos postées.
D’un autre côté, est-ce que notre e-réputation est le prolongement de notre soi idéal ?
Selon Richard Smith, professeur à l’Université Simon Fraser : « les plateformes comme Facebook et Instagram ne créent rien de nouveau, elles canalisent ce que les êtres humains ont toujours fait. » Pour faire un lien avec la représentation de soi de Goffman, cette dernière ne s’arrête pas aux réseaux sociaux, elle commence par le face-à-face. En effet, lorsque nous parlons à quelqu’un, nous ne laissons pas toujours paraître notre véritable personnalité. Nous nous adaptons en fonction des contextes et des personnes avec qui nous interagissons. Nous voulons préserver encore une fois notre façade.
Pour conclure, « les rôles sociaux et la manière dont on les joue sont issus d’un apprentissage social qui dure toute la vie. »
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Séance#6 | L’amour sur internet

En temps de pandémie, nous sommes plus que jamais connectés à nos téléphones cellulaires et à nos réseaux sociaux en quête de divertissement et de socialisation. Certains cherchent même l’amour alors que le gouvernement déconseille fortement de changer de « bulle familiale ». Pour pouvoir « dater » sans se voir, c’est les applications de rencontre qui ont la cote. Cependant, il faut dire que cette méthode était déjà bien populaire avant la pandémie.
L’utilisation de l’application Tinder, par exemple, est très tendance chez les jeunes. Selon Chiara Piazzesi, professeure de sociologie à l’UQAM, ce qui expliquerait cette tendance viendrait de
« l’ampleur du bassin potentiel de rencontres auquel on a accès en ligne. Du point de vue sociologique, les applications et les sites nous mettent en contact avec des personnes qu’on ne rencontrerait jamais dans la vie normale ou qu’on ne prendrait pas en considération même si elles étaient dans nos cercles de relations réelles. »
Cela est un énorme changement pour nos interactions sociales en général, pas juste amoureuse.
En bref, nous pouvons affirmer que les applications de rencontres modifient nos interactions amoureuses. De plus, il est facile de « sélectionner » la personne qui nous intéresse selon sa description, son profil, ses centres d’intérêt, etc. C’est comme du magasinage en ligne. Pour ma part, je trouve cela énormément plus facile de converser en ligne qu’en personne, puisque j’ai plus de temps pour penser à ce que je dis et je peux même demander conseil à mes amies. Par contre, en face-à-face, ce n’est pas pareil.
Cependant, il ne faut pas oublier les revers de la médaille à « dater » en ligne. Parmi les inconvénients se retrouve, les faux comptes, les retouches Photoshop aux photos, la distance entre les individus, etc. Par ailleurs, il n’est pas rare que sur les sites de rencontre, certains usagers ne veulent rien de sérieux, seulement du plaisir. Enfin, comme souligné plus haut, notre façon de s’exprimer change à l’écrit. Parfois, cela créer un fossé entre la personne avec qui on chatter et celle qu’on va rencontrer.
Malgré les différences entre nos interactions face-à-face et virtuelle, nous serons amenés à adapter nos rapports aux autres au gré des avancements technologiques. D’ailleurs, nous devons sans cesse réinventer nos interactions sociales surtout en temps de COVID-19. Zoom a fait son apparition changeant de nombreuses habitudes commençant par les cours en ligne.
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Séance#5 | La cybercriminalité et Anonymous
Anonymous est un groupe d’hacker qui prône la liberté d’expression autant sur l’internet qu’au quotidien. De plus, ils sont contre la violence policière et la corruption des gouvernements à l’échelle planétaire. Ce qui les distingue, c’est leurs masques à l’effigie d’un rebelle britannique du seizième siècle. (Viau, 2012) De plus, lors de chaque attaque ciblée, une vague de panique et de chaos se fait sentir. Nul besoin de mentionner qu’ils n’ont pas peur de défier la loi.
Pouvons-nous les considérer comme cybercriminels ?
Si l’on se fie à la définition du SPVM : « Un cybercrime est une infraction criminelle ayant l’ordinateur pour objet ou pour instrument de perpétration principal (à partir de l’ordinateur ou en utilisant l’ordinateur) », alors oui, Anonymous serait des cybercriminels. Ces derniers pirates des sites internet comme ceux du FBI, de la Maison Blanche, de Universal Music, et bien d’autres. Ces cyberattaques entrent dans la catégorie de crime contre la propriété.
Cependant, si l’on se penche plus attentivement sur la question, « Anonymous ne pose pas de problèmes de sécurité, qu’elle soit informatique ou nationale. » (Bardeau et Danet, 2014)
Même l’OTAN, ne qualifie pas ces hackeurs de menace, car, au-delà des intérêts particuliers de tous les opposants d’Anonymous, se dessine la volonté partagée d’une société plus surveillée dans laquelle les espaces de libertés et de partage libre, tel qu’Internet a été pensé à son origine, sont vus avec la plus grande méfiance si ce n’est crainte. (Bardeau et Danet, 2014)
Les attaques d’Anonymous suscitent de la crainte pour ceux qui vont à l’encontre des valeurs de ce groupe, puisqu’il peut facilement pirater des bases de données pour extraire les données pertinentes à leur but. Aujourd’hui, le web donne plus que jamais un accès privilégié aux informations personnelles stockées dans nos ordinateurs.
Prenez, par exemple, le vol de donnée chez Desjardins, les cyberattaques des compagnies d’assurances, personne n’est à l’abri du piratage à l’ère du numérique. Pas même le FBI et la police ! Et vous, derrière votre écran, faites-vous attention au site que vous visitez ? Avez-vous déjà été piraté ? Peu importe votre réponse, attention à vos actions sur le web, vos données sont surveillées.
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SÉANCE #04 | Une dystopie sur le droit d’auteur
Le numérique a eu de nombreuses retombées positives sur notre quotidien, sur notre travail et sur nos relations sociales. Il a transformé nos vies, notre manière de faire, et ce encore plus en temps de pandémie.
« En l’espace de deux décennies, l’ordinateur a progressivement envahi presque tous les domaines de l’activité humaine. » (Muet, 2006)
Malgré les nombreux discours utopiques sur l’apparition du numérique, tout n’est pas toujours rose en ligne. En effet, plusieurs spécialistes se sont penchés sur l’impact des nouvelles technologies sur le monde juridique, plus précisément sur le droit d’auteur. Ce dernier est excessivement difficile à gérer depuis l’apparition du web, surtout pour le contenu multimédia tel que les photos, les films ou les livres.
Par ailleurs, il est facile d’augmenter la visibilité d’une œuvre en ligne en quelques clics. L’artiste bénéficie d’un vaste terrain pour vanter son œuvre et la rendre populaire aux yeux des consommateurs. Mais cette action comporte son lot de conséquences pour les artistes. Par exemple,
« Game of Thrones a été l’une des séries les plus populaires de 2018 sur la scène internationale. La popularité de cette série n’a pas été dépourvue de conséquences. En réalité, il reste que cette série est aussi l’une des plus piratées des dernières années. » (Jurisource, 2019)
Avec internet, « il devient presque impossible pour les titulaires de droit d’auteur d’identifier les personnes qui contreviennent à la Loi sur le droit d’auteur » (jurisource, 2019), car ceux-ci utilisent une adresse IP qui ne permet pas nécessairement d’identifier la personne et ainsi la punir. Pour pallier aux nombreuses problématiques encourues, la Cour suprême modernise sans cesse la loi sur le droit d’auteur dans le but de mieux réglementer ce domaine encore en expansion. Ces changements apportent un réel progrès à la lutte contre la violation des droits d’auteur en ligne.
Cependant, aujourd’hui il n’y a pas juste les droits d’auteurs qui subissent les conséquences du web, il y a vous et moi. Des données concernant votre personne sont volées chaque jour, et ce à votre insu. Le numérique a révolutionné notre société, mais il a fait bien plus.
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