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Labyrinthiques, que dalle.

The Maze Runner / Le Labyrinthe – Wes Ball – 2014 – 8/10

Les films pourados dont on nous bombarde en ce moment réservent tout de même quelques bonnes surprises !

Sans histoire d’amourimbuvable façon Twilight, sans caricatures à outrances, sans grossesblagues bien grasses pour puceaux attardés et même sans trop de leçons de bonnemorale, The Maze Runner offre un spectacle digne d’intérêt.

Même si l’impression de déjà-vu et l’univers ados édulcoré peinent à se faire complètement oublier, le suspense est parfaitement maîtrisé. Chaque détail de l’histoire est présenté intelligemment de façon à nous tenir en haleine jusqu’à la vrai fausse fin (puisque les suites arrivent à grande vitesse).

J’ai aussi apprécié la dimension fantastico-horrifique avec de grosses bébêtes bien dégueu. Notons aussi que les interprétations sont bonnes pour un casting constitué principalement de nouveaux venus dans l’univers du grand écran.

N’hésitez pas à vous aventurer dans cet étrange labyrinthe. Ces qualités ont toutes les chances de vous garder prisonnier de l’aventure !

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Et pourtant elle viendra quand-même…

Final Destination / Destination Finale – James Wong – 2000 – 6/10

Le film de JamesWong partait très bien, mais les clichés américains arrivent vraiment à tout pourrir…

Si les acteurs principaux sont de qualité comme Devon Sawa (Casper, Idle Hands) et Ali Larter (House on Haunted Hill, Final Destination 2 et plusieurs Resident Evil), les autres, comme Kerr Smith (Cruel Intentions 3 et My Bloody Valentine 3D) ou Seann William Scott font vraiment désordre en incarnant des personnages beaucoup trop stéréotypés et donc ultra-prévisibles.

Notons que Tony Todd fait partie de l’aventure avec une courte apparition sympathique.

Au final, le concept de mettre en scène la mort et de l’assimiler à un serial killer était génial. Les scènes d’« accidents » sont jouissives pour la plupart. Mais pourquoi avoir mis des personnages dignes d’American Pie là-dedans ?

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Night of the Sleeping Dead

Night of the Living Dead 3D / La Nuit des Morts Vivants 3D – Jeff Broadstreet – 2006 – 0/10

Arghhh… putain ! Comment dire… Première sensation : « je n’écrirai rien sur ce film, c’est une merde ! » Après réflexion, je vais quand même balancer quelques scuds sur cet étron afin de m’en exorciser…

Comment certains ont-ils fait pour "apprécier" cette insulte au cinéma fantastique ? Ce truc est une pure saleté opportuniste de très mauvais goût ! Je suis écœuré de voir comment le pouvoir du fric peut défigurer une œuvre aussi emblématique que celle de The Night of the Living Dead ! Dire que je trouvais l’idée d’un remake 3D intéressante…

Bon, je me suis fait arnaquer à hauteur de 1€ dans un magasin qui cherchait à se débarrasser de certains titres. Je compatie très sincèrement en pensant à ceux qui y ont mis 20 boules. Je compatie aussi car certains ce sont explosé la tête en voulant voir cette horreur en 3D avec des lunettes archaïques. Perso, j'ai changé de DVD au bout de 2 minutes). Par contre, l’heure et quart perdue à regarder ça (plus tous les retours en arrière car je me suis endormi plusieurs fois), c’est pour mon fondement (pour rester correct).

Le seul atout du film, c’est de s’être fait valoir sous le nom d’un monument du genre en en repompant le début tout en faisant croire à une valorisation par la 3D. En vérité, de scénario, de talent, ou d’effets 3D valables il n’y a point. Le résultat est d’une bêtise sans nom : ça n’a pas d’intérêt, pas de sens et encore moins d’idée à exposer.

On ressent surtout un manque de moyen criant allant d’un casting minable (oui, Sig Haig a beau être connu, son personnage, c’est quand même de la merde !!!) à des maquillages plus ou moins réussis en passant par une ambiance sonore qu’on nous impose en boucle du début à la fin. Si ce n’est pas suffisant pour dégouter le malheureux acquéreur, le métrage se paie aussi le luxe d’être incroyablement soporifique. C’est très prévisible, bien entendu. Mais le sens du rythme a dû fuir du plateau avec la carte de l’humour. Qu’est c’qu’on s’emmerde !

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Travailler plus pour gagner plus

Sorcerer / Le Convoi de la Peur – William Friedkin – 1977 – 10/10

Remake du Salaire dela Peur (Henri-Georges Clouzot –1953), issu du roman de Georges Arnaud,Sorcerer fait partie des filmsmaudits comme Apocalypse Now. Enplus d’avoir été extrêmement difficile à réaliser, il s’écroula avec un échec commercial.

Pourtant, le film de William Friedkin est une perle d’une grande intensité et d’une incroyable profondeur. A mon sens, il s’agit d’un chef d’œuvre incontestable.

Devant la caméra, endurant les épreuves, un casting inattendu réjouit : Roy Scheider (héros de Jaws), Bruno Cremer, Joe Spinell (inoubliable Maniac) et même Jean-Luc Bideau dans un rôle sérieux.

En résumé, si vous êtes amateur de très bon cinéma, ne manquez pas cette descente aux enfers : c’est de la dynamité !!!

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Hachement bien !

So I Married an Axe Murderer / Quand Harriet découpe Charlie – Thomas Schlamme – 1993 – 8/10

Grand amateur de l’inimitable Mike Myers, j’ai passé un excellent moment devant cette comédie “criminelle” hors du commun. Si So, I Married an Axe Murderer n'est pas le film du siècle, c'est pour moi un coup de cœur que j'ai du mal à faire partager.

Comme la plupart des films avec Mike Myers, il faut aimer l’acteur pour apprécier l’ensemble. Son humour est si particulier que tout se conforme à son style. C’est à la fois con et subtile… Je ne saurais décrire. En plus, il nous gratifie de 2 rôles dans cette histoire tranchante : Charlie et son père écossais déjanté. un pur plaisir.

L’important, c’est de noter que du Mike Myers s’apprécie avant tout en VO. En français, c’est beaucoup (beaucoup) moins bon. Mes passages préférés sont les morceaux de jazz et la reprise de Rod Stewart à la cornemuse.

Je ne peux m’empêcher de vous faire partager le premier poème de Charlie :

 " Women, Woe man, Whoa man,

 She was a thief, You gotta believe,

 She stole my heart and my cat,

 Betty, Judy, Josie and those hot Pussycats,

 They make me horny, Saturday morny,

 Girls of cartoons, Won’t leave me in ruins, I want to be Betty’s Barney.

 Hey, Jane, get me off, This crazy thing called love."

Bref. C'est frais et bourré de bonne humeur. L'histoire d'amour se marie très bien à la menace meurtrière. Les rebondissements sont bien trouvés et le dénouement est jouissif. En 2 mots: Hachement bien !

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Seul JCVD pourra niker sa soeur

The Hard Corps – Sheldon Lettich – 2006 – 2/10

Philippe Sauvage revient aux États-Unis après plusieurs années passées en Irak et en Afghanistan pour être le garde du corps d'un champion de boxe harcelé par un gang de rappeurs. Mais une relation entre la sœur du boxeur et Philippe va compliquer les choses.

D’entrée, un héros nommé Philippe Sauvage avec une affiche immonde (que j'ai pris le soin de ne pas poster), ça sent le pâté… Mais la frustration que procure The Hard Corps est assez caractéristique des DTV :

-       Scénario ultra-simpliste et bourré de clichés,

-       Dialogues plats et convenus,

-       Acteurs peu motivés (n’est-ce pas Jean-Claude…),

-       Scènes d’action au rabais où on ne voit quasiment rien,

-       Réalisation sans saveur,

-       3 musiques pourries qui tournent en boucle pendant le film, etc.

Vivica A. Fox (dans le rôle de la sœur qu'on peut pas niker) est le seul rayon de soleil de cette sombre entreprise commerciale vite torchée et vite oubliée.

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Que faire du temps qui nous est imparti ?

The Theory of Everything / Une Merveilleuse Histoire du Temps – James Marsh – 2015 – 8/10

Tout comme en 2014, c’est le parcours du combattant pour trouver un film intéressant en ce début d’année. Ne pouvant voir Relatos Salvajes (Les Nouveaux Sauvages), je me suis rabattu sur le film de James Marsh qui m’a rapidement conforté dans mon choix.

The Theory of Everything ne raconte pas l’histoire de Stephen Hawking, comme je le croyais, mais plutôt sa relation avec sa femme Jane, de leur rencontre à leur séparation. Ainsi, l’œuvre ne se perd pas dans la science et développe ainsi l’aspect sentimental.

La réalisation, à la fois sobre et originale (avec des effets spéciaux de toute beauté) laisse resplendir ses acteurs. On y retrouve les excellents Eddie Redmayne (The Pillars of the Earth, Jupiter Ascending) et Felicity Jones (Chalet Girl). A travers eux, on vibre autant devant la dégénérescence du savant qu’avec leur courageuse histoire d’amour.

Mes seuls regrets sont : la carrière de Stephen Hawking beaucoup trop survolée, une fin sans grand panache et une surenchère de violons pour tirer toutes les larmes possibles. A part ces points plus ou moins négligeables, cette petite surprise soignée est aussi plaisante qu’encourageante.

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Au lieu de coincer la bulle…

Amsterdamned –Dick Maas – 1987 – 7/10

Thriller néerlandais proche du Giallo avec des effets comiques, Amsterdamned est plutôt une bonne surprise ! Si la fin de l’histoire se rapproche des ratages français dans le fantastique, cette œuvre atypique sort du lot avec de très bonnes scènes et beaucoup de charme.

L’esprit me rappelle celui de Frank Henenlotter : procurer un maximum de plaisir en jouant sur la démesure et un humour débridé. Mais là où le réalisateur de Basket Case critiquait la société de façon détournée, Dick Maas dépeint Amsterdam avec esthétisme. Cette capitale lui sert même de base pour les principaux rebondissements de son récit, ce qui est très bien vu.

Le résultat se veut bien filmé et inspiré même si le scénario dérape à plusieurs reprises. Le final m’a par exemple semblé bâclé… Autre bon point : le casting. Inconnus dans nos contrées, les acteurs sont crédibles et très plaisants à suivre.

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Drame très contemporain

Kramer vs. Kramer / Kramer contre Kramer – Robert Benton – 1979 – 10/10

Sans rentrer dans les détails, je voulais revenir en quelques lignes sur le film épatant de Robert Benton (qui a raflé une quantité impressionnante de prix en 1980) pour deux raisons. D’abord, en 1979, ce film exposait avec brio la triste réalité des impacts liés au divorce. Ensuite, je trouve que le propos est malheureusement resté d’actualité…

La justesse de l’interprétation et de la réalisation m’a particulièrement ému. J’ai ressenti la douleur de chaque personnage devant l’absurdité de leur problème personnel devenu une horreur juridique. Peu de films atteignent une telle puissance sans abuser des violons.

Je recommande donc chaudement ce classique !

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(I Can't Get No) Satisfaction

Raw Deal / Le Contrat – John Irvin – 1986 – 8/10

Au son de grosses guitares électrique et des Rolling Stones, Arnold Schwarzenegger pulvérise ce qu’il y a de plus pourri dans la mafia de Chicago (dont Robert Davi) ! C’est moins bourrin que Commando (quoi que..), doté d’un scénario plus profond mais tout aussi jouissif !

Le véritable contrat de Raw Deal est celui signé entre Schwarzenegger et Dino De Laurentiis, libérant officiellement l’acteur de la franchise de Conan.

Plusieurs passages et attitudes rappellent Terminator (blouson en cuir et gros calibres) et même Terminator 2 par anticipation (fuite en moto avec explosion en arrière-plan.) J’imagine qu’il s’agit de coïncidences volontaires destinées à réjouir les admirateurs du Chêne autrichien. Perso, j’apprécie.

Sans rentrer dans les détails, je dirais que Raw Deal fait dans les grands caractères et pas dans les petites lignes. Avec des scènes de fusillade et d’action très réussies, le contrat est bel et bien rempli !

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Papa où t'es ?

Taken 2 – Olivier Megaton – 2012 – 2/10

Taken était un divertissement correct. Fidèle à Europa Corp, il se composait d'une histoire minimaliste et de beaucoup d'action. Taken 2 est programmé de la même façon car la recette a déjà fait ses preuves. Et la compagnie réussi son pari : cette suite engendre beaucoup plus de profits que l'original ! bravo !

L'histoire est simple: Bryan Mills a buté des méchants dans Taken. Cette fois, les méchants veulent se venger. Donc re-pafdanslagueule. La nouveauté : ça se passe à Istanbul. La différence: Megaton. 

Olivier Megaton avait déjà fait mal avec Transporter 3. Cette fois, il s'en prend à Mills, et le résultat est pire. Sincèrement, je ne comprends pas pourquoi Besson continue à confier des projet à ce "réalisateur". Je ne veux pas dire qu'il est 100% nul,  mais ses mauvaises copies de Jason Bourne prouve bien une chose: il ne sait pas faire de bons films d'action. 

En parlant d'action, elle tarde à faire surface dans cette soupe. En attendant, le héros se tape les clichés de l'ex-agent maniaque et du père protecteur. Les bad guys se révèlent très vite: ils sont nombreux, baraqués, équipés, mais aussi très cons. Il n'y a donc pas d'autre stratégie que trouver Mills et la faire payer. Heureusement que leurs conneries font sourire (voir l'irrésistible course poursuite sur les toits) parce que Taken 2, ça se prend trop au sérieux.

Quand arrive enfin la fameuse action (qui justifie le métrage, quand même), Megaton accentue les mêmes erreurs que dans son Transporter : tout est tellement haché qu'on ne voit rien du tout. Quel gâchis quand je pense à ce qui a été mis en œuvre pour faire du bon travail. A-t-il voulu cacher le fait que Liam Neeson n'a plus la force physique pour assurer dans ce genre de films ? En tout cas, cet aspect ne passe pas inaperçu. 

Tout ça finira bien entendu dans une victoire écrasante de Bryan Mills (et de sa fille qui prend plus d'importance cette fois). On n'échappera pas à une happy end familiale grossière qui laisse bien évidemment la possibilité à Liam Neeson de signer un plus gros chèque pour l'épisode 3. 

Conclusion: maladroit et inutile.

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Papa sera toujours là…

Taken – Pierre Morel – 2008 – 7/10

A l'occasion de la sortie de Taken 3, je voulais revenir brièvement sur les deux premiers opus de cette franchise lucrative.

Avec Luc Besson à la production et au scénario, Taken aurait pu être bien pire. Pourtant, si on part du principe que ce film est un pur divertissement, c’est même meilleur que Transporter !

S’il y a moins d’action et de belles figures que dans les deux films de Louis Leterrier, le film joui du charisme de l’excellent Liam Neeson, beaucoup plus expressif que Jason Statham. De plus, la présence de Famke Janssen donne du poids à l’ensemble tout en calibrant le résultat pour l’international. En gros, c’est un film français visant clairement les américains en jouant sur leur propre terrain => Le grand projet de Besson depuis des années.

Pierre Morel, déjà aux commandes du douteux Banlieue 13, prouve qu’il sait transposer les projets simplistes et rémunérateurs d’Europa Corp. avec talent. Ainsi, malgré une histoire s’épargnant le poids de la cohérence pour mieux s’orner de clichés, le réalisateur offre un spectacle agréable et très dynamique.

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Fame : what happens to losers?

MurdeRock : Uccide a passo di danza / Murder-Rock / Dancing Death / Slashdance – Lucio Fulci – 1984 – 3/10

Suite à mes quelques lignes sur Manhattan Baby, en voici quelques autres au sujet de Murder-Rock, un autre ratage de fin de carrière signé Lucio Fulci.

Vous aimez Flashdance avec Jennifer Beals ? Vous êtes en admiration devant le Fame d’Alan Parker ? Et vous rêviez un jour de voir ces deux films fusionner pour devenir un slasher movie ? Non ? Eh bien tant pis ! Les italiens ont flairé le sujet en or et ça va faire mal ! (ou pas)

Conformément à la période 80’s de Fulci, ça sent le petit budget, le manque de talent et le timing plus que short.  Dès l’intro, le décor est posé : cher spectateur, tu vas en prendre plein la gueule ! Surtout des flashs lumineux !

Même si l’idée de départ façon Cheerleader Massacre me plaisait, que certains plans sont esthétiquement réussis et qu’il a décroché le « Prix de la Peur » au Festival d’Avoriaz, ce film ce plante en beauté, à l’image de l’épingle à chapeau, seule arme de l’assassin.

L’intrigue est foireuse et bourrée de pirouettes maladroites. C’est donc la crédibilité de l’inspecteur interprété par Cosimo Cinieri et toute l’enquête qui en fait les frais. Les meurtres sont mous et sans imagination. Seules les poitrines inutilement dévoilées ajoutent un peu d’intérêt à leurs répétitions.

Artistiquement, ce sont les aspects rétro et ridicule qui priment. Les danseurs de break-dance font pitié et les danseuses, même mignonnes, manquent clairement de répétitions (la caméra se focalisant essentiellement sur leurs entrejambes, ça passe mieux). Deux autres choses me dérangent : les flashs incessants qui aveuglent régulièrement le spectateur et une bande son effroyable… Dur pour un métrage dont ça devait être les points forts.

Olga Karlatos, également actrice dans Zombi 2 en 1979, est la seule avec Ray Lovelock (The Last House on the Beach, Milano Odia : La Polizia non puo Sparare) à tirer son épingle du vieux chapeau mal fichu qu’est ce slasher. Le reste du casting est au raz des pâquerettes et interchangeable. Même Claudio Cassinelli est de marbre.

Mon sentiment est donc le même que pour Manhattan Baby : de bonnes idées de départ mais un résultat massacré par le manque de moyens.

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Behind Blue eyes

Manhattan Baby / La Malédiction du Pharaon / Eye of the Evil Dead – Lucio Fulci – 1982 – 3/10

Tout d’abord, je n’ai rien contre ce film ou le cinéma de Lucio Fulci en général. J’y retrouve souvent des ambiances et des idées qui me plaisent. Malheureusement, le temps frape là où les défauts de l’époque faisaient déjà mal…

Conformément au cinéma fantastico-horrifique italien des 70’s/80’s, l’action se déroule majoritairement à New-York. Tant mieux, car le mix entre Manhattan et la malédiction Egyptienne me plait beaucoup. On peut ainsi suivre une histoire proche de The Omen et profiter de belles prises de vue avec d’authentiques pyramides au début du film.

Lorsque la malédiction prend de l’ampleur, c’est la porte ouverte aux délires de l’équipe du film. Le hic, c’est que le budget a été revu à la baisse pendant le tournage, limitant les effets spectaculaires qui étaient prévus. Il faudra donc se contenter d’un étalage de sable, de serpents, de scorpions et d’autres symboles accessibles. C’est d’ailleurs dommage de parcourir autant de scènes plus ou moins abouties et souvent peu convaincantes par manque de moyens.

Mais le problème principal n’est pas là. Manhattan Baby souffre d’un manque de rythme flagrant. Les longueurs s’accumulent vite avec un montage sans dynamisme et des acteurs mous (et mauvais pour la plupart, ce qui est récurent chez Fulci). La musique de Fabio Frizzi ralentit également l’ensemble. De plus, les transitions au saxophone me rappellent à chaque fois le lieutenant Frank Drebin, de la Brigade Spéciale…

Christopher Connelly (I Guerrieri del Bronx et I Predatori di Atlantide) a droit au rôle principal, Giovanni Frezza (Quella Villa accanto al Cimitero, I Nuovi Barbari et La Casa con la Scala nel Buio) toujours à celui du gamin moche et faussement américain et Cosimo Cinieri (Lo Squartatore di New York, I guerrieri dell’anno 2072 et Murderock), à l’énigmatique spécialiste. Carlo De Mejo (L’Altro Inferno, Paura Nella Citta dei Morti et Quella Villa accanto al Cimitero) fait quant à lui de courtes apparitions.

En résumé, à travers la confusion de cette lente histoire, on retiendra plus les énormités du scénario que des moments d’effroi ou d’horreur. Dommage…

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…And Justice for All

Copland – James Mangold – 1997 – 8/10

En pleine traversée du désert, Sylvester Stallone voulait prouver qu’il était capable de briller ailleurs que dans les films de gros bras. Avec Copland, il réussit son pari !

Rappelant grandement l’univers de Martin Scorsese, le film de James Mangold nous plonge dans les sombres magouilles liées à la corruption policière de New-York. Ce polar noir surprend moins par son déroulement que par son impressionnant casting et sa réalisation soignée.

Entourant un Sly épatant, c’est un grand plaisir de retrouver Robert De Niro, Harvey Keitel, Ray Liotta ou encore Robert Patrick, même si certains de leurs personnages n’interviennent que quelques minutes à l’écran.

Appliqué et ambitieux, Copland s'impose comme un polar aussi violent que touchant.

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Hello ! Une note pour "Baise-moi" ? "Baise-moi" n'est pas vraiment un film qu'on note, c'est plus un film qu'on vit. Je ferais peut-être une review du film un de ces jours. Bise-moi !

Pour l'avoir vécu, j'ai pris une claque inattendue ! Je m'attendais à un film choc avec des émotions fortes. J'ai eu droit à un nanar moche, mal fichu et terriblement mal joué. S'il est vrai qu'il est souvent très drôle, je ne comprend pas comment ce film ressort aujourd'hui d'un oubli bien mérité... Ta review m'intéresse donc grandement ! (surtout si le choix des photos est aussi bon que pour cet article)

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The Best Of 2014

Looking back at 2014 with the Best Of this year*:

Best movie: Mommy

http://vonrolling.tumblr.com/post/101337121002/liberte

Best TV series: Black Mirror & Profit (the pages are coming soon)

Best book: Eric Reinhardt - L’amour et les Forêts

http://vonrolling.tumblr.com/post/100441852602/les-joies-de-meetic-et-leurs-conséquences

Best comic: Craig Thompson - Blankets (the page is coming soon)

Best album / live: Dick Annegarn - Vélo Va

http://vonrolling.tumblr.com/post/102621451787/des-kilometres-qui-moi-mepatent

* This selection deals with my personal discoverings in 2014