#LA PART DU DÉMON
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La part du démon de Mathieu Lecerf
La part du démon de Mathieu Lecerf – Editions Robert Laffont La part du démon de Mathieu Lecerf, présentation Esperanza Doloria est lieutenant. Elle se rend sur une scène de crime dans un hôtel. Mais elle s’est trompée d’endroit. Elle doit faire équipe avec Manuel de Almeida. Ils ont été appelés suite à la découverte d’un cadavre dans un lac. Avis La part du démon de Mathieu Lecerf La trilogie du…

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Bonjour, je fais pas ce post vis à vis du rpg, mais j'avais besoin d'écrire, de gribouiller ma vie quelque part, et je savais pas trop où écrire ça. Je fuis les réseaux sociaux comme la peste, et ici vous ne me connaissez pas, comme je ne vous connais pas, ou du moins que de loin. Et peut-être qui sait certaines personnes se reconnaîtront dans mon témoignage.
tw : mort, tentative de suicide, hypersexualisation, viol, abus, violence conjugale, abandon.
Moi c'est Suzy, j'viens de perdre ma mère, après 3 ans de silence entre nous. J'suis à l'autre bout de la France, je suis seule, et je ne peux même pas lui dire une dernière fois à quel point je lui en veux. Elle a joué l'autruche jusqu'à son dernier souffle. C'est frustrant, frustrant jusqu'à ce que j'en ai pleuré de toutes les larmes de mon corps, jusqu'à ce que je m'en veuille, jusqu'à me dire “c'est de ta faute”.
D'habitude, c'est moi qui écris des personnages à la vie tragique et de merde. Mais c'était simplement pour m'évader d'une réalité trop pénible finalement. Je le savais, mais je m'en rendais pas forcément compte. C'est là, face à la mort, que finalement je me retrouve devant ce mur. Il a toujours été infranchissable, mais c'est beau de rêver il paraît.
Je suis née dans la mauvaise famille, c'est ça qu'on dit. Une famille dysfonctionnelle composée d'un père qui trompait et d'une mère qui n'a jamais voulu vivre, une gamine abandonnée aux rêves déjà détruits depuis longtemps. Divorcés quand j'avais même pas 7 ans. Je me retrouve en ville, loin de mes amis d'enfance, et face à des harceleuses. Je reviens les cheveux coupés n'importe comment, je finis même avec un coquard, mais à la maison tout le monde s'en fout. En fait, j'existais pas. J'étais seule. Et pour exister, à 13-14 ans, j'ai eu la bonne idée d'aller me foutre en l'air auprès d'hommes qui avaient l'âge de mon père. J'étais inconsciente, j'étais abandonnée. Un soir, j'en pouvais plus, il était 2h du matin, et j'ai fixé la Loire pendant de nombreuses minutes, je voulais sauter, mais pour la première fois j'ai eu peur. J'ai pleuré, toute seule encore. Mais ce fut ma première envie. Ensuite, on s'en sort plus. On se fait du mal pour sentir quelque chose, et il est trop tard, on danse déjà avec les démons. Puis on finit entre la vie et la mort.
Je suis arrivée au lycée, sans aucun espoir. J'ai réussi à me faire des amies. De chouettes meufs avec lesquelles je couperais contact parce que j'aurais trop honte de ma vie. Parce qu'en première j'ai rencontré un mec, 25 ans. Ouais. Le type de mec que vous imaginez. Un mec qui a abusé d'une mineure, puis d'une jeune adulte pendant 4 ans. J'ai été victime de viol, de violences, j'ai été séquestrée. J'ai des cicatrices sur tout le corps, dont une sur le bras, une très grande, très épaisse. On pense que je suis partie à la guerre, non, on m'a juste fait passer à travers la fenêtre par jalousie, parce que j'avais osé parler à une amie toute la soirée. 4 ans d'enfer qui prirent fin après la rencontre de quelqu'un qui m'est plus que cher, qui m'a sauvé.
Dans tout ça, mes parents s'en sont toujours foutus. C'était de ma faute si j'avais raté mon bac (alors que j'ai jamais pu y aller), c'était de ma faute si je les avais pas contacté. “Ah quand on est amoureuse” me disaient-ils. Et quand j'ai fui. Quand je suis partie à l'autre bout de la France, ça a fait les outrés. Fille ingrate qui abandonne tout le monde derrière elle.
J'ai jamais réussi à raconter ce que j'ai vécu, mon hypersexualisation quand j'étais ado, ma relation abusive. J'ai été lâche ? Je me le demandais souvent avant d'appeler ma mère ce fameux 31 Décembre 2022. La veille de mon anniversaire (je suis née le 1er Janvier). Ce soir-là, elle s'est plainte, comme de nombreuses fois que j'étais pas avec elle. Puis j'ose : “Nantes (ma ville où j'ai grandi) me terrifie, je ne peux plus revenir.” et là c'est l'hécatombe, l'incompréhension. Puis je craque, je pleure, je balance tout, et je finis par lui demander : “pourquoi tu n'as jamais rien vu ?” Et elle me raccroche au nez en me disant “J'suis une mauvaise mère.”
Depuis ce jour, jusqu'à aujourd'hui où j'apprends son décès, elle est jamais revenue me parler. Entre temps, j'ai été diagnostiquée autiste (qui explique beaucoup de choses dans ma vie), j'ai perdu des proches et je lutte tous les jours contre les souvenirs de mon ancienne relation. Je tente de me soigner, d'être gentille avec mon corps. La mort me guette des fois, mais j'arrive toujours à lui faire face. J'ai espoir que mon avenir soit beau, loin des traumas, loin des choses qui m'ont tué une fois, deux fois et trois fois.
J'ai toujours vécu seule, j'ai toujours fait face seule à tout ça. J'ai jamais cherché du réconfort, ni même des félicitations. Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai mérité ça, mais après tout on choisit pas sa famille, ni on est maître de son destin. C'est comme ça, c'est la vie.
Si vous avez lu jusqu'ici, sachez que je ne souhaite que le meilleur à tout le monde. Je vous embrasse et je vous souhaite de faire que de beaux rêves, loin des cauchemars de notre quotidien 🩷 Ça m'a fait du bien de finalement parler, et de ne pas garder pour moi. Je ne veux plus vivre dans la honte de mon histoire.
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Azz qui la dispute permet à Clara de reprendre le dessus et lui permet enfin de parler à coeur ouvert sur ce qu'elle ressent. Sa peur d'être abandonné par Azz si Iruma n'est pas là et ses propres capacités. Pour Azz c'est absurde car bien sûr, il restera avec elle et mon ami qui a parlé d'un foreshadowing de la future disparition d'Iruma causé par l'acte de déportation de Narnia. Ou bien le parallèle entre Clara et Azz puis Sullivan et Poro, notre duo restera uni pour le retrouver. Alors que les deux derniers se sont séparés suite à une divergence d'opinion.
Le fait qu'il dit qu'il est son âme soeur, je sais que c'était platonique mais je le trouvais aussi un peu romantique. D'ailleurs j'aime bien le petit rappel de la fin du premier cycle du mal d'Iruma avec Azz et Iruma qui collent Clara. Et d'ailleurs on voit sa petite mèche qui rebelle quand elle dit que tout va bien. Ça renforce l'idée qu'au lieu de retourner dans leurs racines ou bien enfermer ce cycle. Il faut trouver l'équilibre entre son cycle du mal et sa partie démon et c'est quelque chose qu'ont acquiert Silvia et Clara.
Azz, who argues with her, allows Clara to regain the upper hand and finally speak openly about her feelings. Her fear of being abandoned by Azz if Iruma isn't there and her own abilities. For Azz it's absurd because of course he'll stay with her and my friend who spoke of a foreshadowing of Iruma's future disappearance caused by the act of deportation from Narnia. Or the parallel between Clara and Azz then Sullivan and Poro, our duo will remain united to find him. Whereas the latter two parted ways because of a divergence of opinion.
The fact that he said he was her soul mate, I know it was platonic but I also thought it was a bit romantic. I also like the callback to the end of the first cycle of Iruma's evil, with Azz and Iruma sticking by Clara. And you can see her little lock of hair rebelling when she says everything's fine. This reinforces the idea that instead of going back to their roots or locking up this cycle. You have to find the balance between your evil cycle and your demon part, and that's something both Silvia and Clara acquire.
#mairimashita! iruma kun#mairimashita manga#m!ik#m!ik spoilers#clara valac#asmodeus alice#suzuki iruma
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Les démons de Jésus
Le cinéma est le langage d’une société qui raconte son histoire. Écrire sa propre légende c'est expliquer aux générations futures qui l'on était, ce que l'on faisait, c'est "s'accomplir", comme indiqué sur le plus haut étage de la pyramide de Maslow. On comprend dès lors le potentiel subversif et rassembleur du cinéma. Le pouvoir diviseur le comprend aussi et a depuis longtemps investi cette catégorie, l'a retourné en une force de dissuasion travaillant à peupler l'imaginaire des colonisés de récits paralysants. Colonisation de peuplement de l'imaginaire.

Traits d'esprit dans la grisaille
Le cinéma permet à un pays de se reconnaître en des acteurs qui le "représentent" comme disaient les rappeurs d'avant internet (époque Fonky Family). Les acteurs sont des points de repère auxquels peut se référer le groupe. En cherchant quels acteurs ont le mieux représenté le type français on pense généralement aux Gabin, Lino, Marielle, Rochefort. On oublie les seconds rôles qui gagnent à être connus pour quelques scènes marquantes. Claude Piéplu qui joue le commissaire Andréani dans Rabbi Jacob, Jean Carmet le maitre-chien du Château de ma mère, Richard Bohringer le clochard gouailleur d'Une époque formidable, Bruno Crémer le sergent Wilsdorff de La 317ème section, François Levantal le policier intègre de Gangsters, Claude Rich le bellâtre insolent des Tontons Flingueurs, Jacques François le distingué pharmacien du Père Noël est une ordure.
Dans ce registre des bons acteurs français méconnus il faut ajouter Thierry Frémont et Patrick Bouchitey dans ce petit film culte Les démons de Jésus. Sorti en Janvier 1997 ce discret chef-d'œuvre au budget modeste est une sorte de Seul contre Tous débarrassé du nihilisme, nimbé d'une petite lumière que nous osons au vu du titre, qualifier de divine. Dans une banlieue-dortoir de Paris, pendant l'hiver 1968, une famille de gitans sédentarisés vit de bricole, de musique et de traits d'esprit. Ils fréquentent au café du coin les ouvriers des usines voisines et sont en lutte d'une part avec les immigrés italiens joueurs de poker qui convoitent leur sœur, d'autre part avec la police qui se languit de les faire condamner. En somme les prolétaires productifs sont unis contre le parasitisme importé et la prédation d'Etat. Nos gitans sédentarisés se prénomment Jésus, Marie, Joseph, et leur nom de famille est Jacob, cela ne s'invente pas.


La France est la synthèse de deux zones limitrophes qui ont servi de repoussoir dans la formation de sa spécificité: l'Italie et l'Angleterre. De ces deux extrémités, l'une de soleil et de bonne humeur, l'autre de pluie et de laconisme, la France a hérité de la voie médiane faite de grisaille et d'esprit. Le film s'inscrit dans cette filiation. Laissons les touristes se repaître des turlutaines sur le "pays romantique". La France, pays dur, pays de ciel gris, pays d'entrepôts logistiques ouverts la nuit, l'hiver, dans la campagne, que des magasiniers approvisionnement sous les néons aveuglants, parce que "c'est la norme d'éclairage qu'est comme ça". Pour tenir bon chaque jour nous avons la langue française et l'esprit qui la met en marche. Tradition du langage imagé, sens de l'analogie, de la métaphore et de l'euphémisme, dont les Villon, les d'Aubigné, La Fontaine, Chénier, Rostand et Céline ont été à chaque siècle depuis 1440 les grands chantres.
Et combien de braves gars que nous avons connu au lycée étaient des Rostand qui s'ignoraient? Quand on repense un peu à ces bons mots lâchés froidement qui déclenchaient le fou rire de toute une bande, à ces trouvailles d'expression qui captaient l'attention de l'auditoire, on imagine quelle œuvre ces camarades auraient produit s'ils avaient creusé davantage la veine qui leur souriait. La rue française est une haute école de l'esprit, de cet art anti-matériel, jubilatoire et salvateur qui vous donne de dédramatiser une passe difficile, de repartir du bon pied dans la vie. Les Démons de Jésus est de ce tonneau. La pauvreté, la noirceur des nuits, le climat et l'ennui n'ont pas de prise sur les personnages. C'est Franck Margerin mis en film. Ce qui commence dérisoire finit par dérider l'assistance, et qu'importent les démêlés passés du cinéaste Bernie Bonvoisin, ses choix idéologiques, ses prises de parole publiques. Sur le long terme cet artiste restera célèbre pour deux oeuvres principales, sa chanson Anti-Social et son film Les démons de Jésus. Le jugement politique cède devant la qualité du travail fini.
La méthode de Caravage
Un arrière-plan de grisaille n'est pas forcément morbide. Les grands peintres ont longtemps chargé de marron, de verdâtre et de noir le fond de leurs toiles pour mieux faire resplendir les zones claires: la flamme d'une bougie, la figure gracieuse d'une communiante, un coin de ciel. C'est une méthode éprouvée jusque dans le paysage immatériel de nos vies quotidiennes où les moments de grâce opèrent d'une manière analogue. Il en va encore ainsi de ce film sur la banlieue où les jeunes femmes sont d'autant plus jolies que l'arrière-plan est laid. "Remarquons en passant que ce qu'un rayon de soleil perçant soudainement les nuages est pour un beau paysage, le rire qui s'y épanouit l'est pour un beau visage. Donc, ridete, puellae, ridete ! [riez, jeunes filles, riez], dit Schopenhauer.
Mention spéciale à Nadia Farès, la jeune sœur de la famille un peu trop émancipée, et à Fabienne Babe pour sa petite voix perchée qui donne la réplique à Thierry Frémont, notamment dans les scènes de fâcherie. Bernie Bonvoisin a rappelé avec un brio dans les dialogues qui ne s'était plus vu depuis Audiard et Lautner que la chambrette n'est pas l'insulte, que l'homme de la rue parle parfois comme Cyrano et que la femme qui vient lui faire des remontrances offusquées, qui vient lui jouer sa comédie de petite effrontée, est souvent une admiratrice secrète.
La beauté qui vient d'en bas est un thème connu depuis Balzac. Gabrielle Chanel, Laetita Casta, Marlène Jobert et d'autres mignonnes venaient de milieux modestes. Dans le film, Nadia Farès et Fabienne Babe sont deux jeunes caissières d'un quartier populaire où la noblesse humaine repose sur une attitude devant la vie, se révèle par un geste, une parole, un refus. C'est une chose agréable que de voir une jolie femme qui sait parler, chez qui la conversation dépasse le moi-je de la démocratie de marché et d'opinion pour exprimer un surmoi, une sorte de fidélité. Charles Péguy évoquant ses souvenirs d'enfance dans l'Orléanais dit que « nous avons connu un temps où quand une bonne femme disait un mot, c'était sa race même, son être, son peuple qui parlait, qui sortait. Et quand un ouvrier allumait sa cigarette, ce qu'il allait vous dire n'était pas ce que le journaliste avait dit dans le journal de ce matin. » (L'Argent).
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Une œuvre du peintre flamand Lucas de Heer datée de 1560 représente trois dames de haute lignée et tout à droite une femme d'extraction plus modeste, épouse d'un commerçant. Cette dernière est plus distinguée, les traits de son visage sont plus fins que ceux des dames nobles aux têtes rondes, aux yeux globuleux. La vraie noblesse se révèle parfois chez les gens les plus simples tandis que d'autres, occupés à contempler leur arbre généalogique en se flattant de noble, de mythique, ou de sémitique extraction, peuvent se conduire avec la dernière vilénie. La vertu comme seule vraie noblesse quelle que soit la classe sociale est le thème du merveilleux film Gosford Park, c'est aussi l'idiosyncrasie des deux petites caissières futées dans Les démons de Jésus.


Le film "social" était une spécialité européenne des années 1930 à 1960. Sur les 30 dernières années les réussites en ce domaine ne se comptent plus que sur les doigts d'une main au moment où elles auraient dû fleurir de témoignages plus intenses que jamais, au moment où la destruction d'un prolétariat poussé au chômage par les fermetures d'usine, interdit de produire et de se reproduire, tournait en une mise à mort plus cruelle que jamais. Les Italiens ont eu Gomorra (2004), les Anglais Nil by Mouth (1997), nous avons eu Les démons de Jésus la même année. Le point commun de ces trois films est la ligne de respect pour la figure du père que garde la morale finale. Même si cet homme a été faillible, buveur ou brutal, celui qui tient la maison est respecté, pardonné, aimé, et sur cette base toutes les résurrections sont possibles.
Le récit national libre d'idéologie est une fête de retrouvailles avec le village natal, c'est la joie de voir votre prochain, votre bon voisin, exprimer mieux que vous ce que vous pensiez en votre for intérieur sans pouvoir le dire. C'est le pays aimé remis dans son ordre profond, où les hommes sont braves et spirituels, où les femmes sont prudes et débrouillardes, où ces deux pôles distincts se cherchent comme l'orage et la terre.


Lecture dialectique de la Bible
Contre l'opinion générale, Nicolas Bonnal décrit les années De Gaulle comme le début de la catastrophe. Et s'il nous fallait abonder en ce sens nous dirions que la France saurait tout à fait être la France sans la grandeur, oh si, que cela s'est déjà vu du temps du roi de Bourges. Tandis que sans la chaleur, sans la blancheur, sans le chant en chœur... cela est plus douteux. Sur un territoire réduit à la stricte métropole, où même à la portion congrue des frontières de 1419, un seul million d'hommes reste le surjon potentiel de cent autres millions tant qu'il sait qui il est et ce qu'il doit faire. "Ne crains pas, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume", dit le Jésus de l'Evangile.
Chaque époque est le jugement de l'époque précédente. Toutes les erreurs commises à partir de Louis XIV sont les lignes d'une longue ardoise de dettes oubliées que la main invisible d'un débiteur a soudain transformé en facture payable entre 1960 et 1970. Tout a changé pendant cette décennie décisive et n'a plus bougé depuis: la religion, les colonies, la natalité, la barre d'immeuble, le mariage, la contraception, l'immigration, le cheptel féminin considéré comme un marché, l'ordre social, la prière et la guerre, l'or et la monnaie, la production et la consommation. La fin de tout, la fin des chansons, la fin des campagnes, et la fin de ce qui détermine tout le reste, la fin de cette piété religieuse tranquille, populaire, évidente.
Vivre comme si Dieu n'existait pas, pour des raisons de paresse, de révolte, d'indifférence, c'est prétendre avec superbe connaître mieux la vie que nos ancêtres, c'est monsieur Dubois 2025 qui juge monsieur Dubois 1625, c'est ne plus comprendre notre place sous les Cieux, c'est sans le dire, sans le savoir, avouer y être illégitime et se résoudre à en être bientôt balayés. C'est proclamer comme l'a démontré Dostoïevski que si Dieu n'existe pas alors tout est permis, alors tout est pour de faux. Ainsi les invasions modernes quelque brutales soient-elles, tant qu'elles sont teintées d'arrière-plan religieux même ténu, deviendraient fondées au plan de la dialectique historique: elles seraient la punition immanente du reniement des apostats. L'athéisme en somme c'est vraiment donner d'une main le bâton pour se faire battre et s'auto-flageller avec l'autre. Nous en sommes là.
Sur les catégories vitales de l'éducation, de la vertu féminine et de la reproduction, Patrick Buisson renseigné sur la dialectique historique identifiait le succès des religions exogènes à un "miroir de nos renoncements". Le rappeur Ideal J, plus littéral, demandait en 1998 si "deux p* qui s'embrassent en plein Paris, les scènes de cul à la télé, le dévergondage des femmes dans le monde entier, seraient l'enfer qui nous est prédestiné"? Ce grand sachem sous l'arbre à palabre a depuis modifié les paroles de son ancienne question oratoire, allez savoir pourquoi.
Qui sommes-nous, que devons-nous faire, comment devons-nous vivre? Le fanatisme est la réponse extravertie à ces angoisses existentielles. Mais la tranquillité existentielle issue de l'humanisme débouche sur toutes les dégénèrences quand elle cesse (et l'on hausse les épaules exactement ici) de chercher Dieu.
L'aviateur Antoine de Saint-Exupéry répondait à ces hausseurs d'épaule dans l'une des dernières lettres de sa vie. "Il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles. Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. Si j’avais la foi, il est bien certain que, passé cette époque de « job nécessaire et ingrat » je ne supporterais plus que Solesmes. On ne peut plus vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! On ne peut plus. On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour. Rien qu’à entendre un chant villageois du XVᵉ siècle, on mesure la pente descendue."
En renonçant à son droit d'aînesse pour un plat de lentilles, une partie du peuple français n'a-t-il pas joué dans les années 1960 le rôle de l'Esaü de la Genèse ? Ainsi fut-il dépossédé de tous ses biens par une autre tribu mimant le rôle de Jacob, saisissant l'occasion pour "livrer le pays à une dévastation" qui n'a pas cessé depuis. La Bible on le sait, est dans sa lecture talmudique le mode d'emploi du fanatisme. Elle peut constituer à minima, pour un matérialiste endurci, un outil performant d'explication du monde. L'étude des textes bibliques est une discipline qui ouvre des perspectives immenses dont personne ne parle à la télévision. Il est compréhensible d'enrager contre la Bible vu la manière dont s'en réclament certains chapeaux noirs. Ce qui est fructueux c'est de lire les événements en cours à la lumière de l'interprétation chrétienne de la Bible (telle que compilée dans le recueil Catena Aurea au fil des siècles), collection de réponses décisives, véritables prises de judo qui renversent le fanatisme d'aussi haut qu'il vous prenait, d'aussi fort qu'il vous malmenait. Il faut apprendre ces prises et les appliquer lors du combat. Le diable veut vous écœurer de la Bible en brouillant les pistes, en vous y désignant comme le méchant condamné d'avance, mais Jacob et Esaü sont des figures, des surmoi, non des essences personnifiées sur terre par des lignées fixes.
"N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? Jésus répliqua: Je n'ai point de démon; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez. Je ne cherche point ma gloire; il en est un qui la cherche et qui juge". (Jean, chapitre 8)
Si tout est dialectique il importe d'identifier qui joue le rôle de qui à quel moment. Par exemple il est facile de démontrer que la figure d'Edom "le rouge", fils d'Esaü, présente selon les époques des accointances tantôt avec les uniformes rouges de l'armée anglaise, tantôt avec le drapeau de l'empire ottoman ou de l'URSS, peut-être avec le nom de la banque Rotschild ("bouclier rouge"), ou encore avec la Synagogue en général. En effet, ressentiment, échafaudages de plans, sang des autres jamais sur les mains, prééminence du matériel, claustration dans l'orgueil et complots tramés par proxy sont tous des éléments qui caractérisent Esaü et Edom dans la Bible. Ainsi ce serait donc nous "Jacob" comme la famille de Jésus dans le film qui nous intéresse ? Mais, le démon étant polymorphe, pas de conclusions hâtives...
La famille Jacob du film Les démons de Jésus incarne le Français heureux chez lui, le gentil. C'est aux fruits qu'il porte que l'on reconnaît l'arbre, pas aux titres savants dont les botanistes l'ont affublé, quelle que soit par ailleurs l'étymologie du terme "gentil". Primauté du concret sur le nominalisme.
S'il est un démon contre lequel nous luttons tous à chaque instant dans une guerre sainte et intérieure qu'autrui ignore c'est le démon du doute (assimilé dans l'Ancien Testament à la figure d'Amalek), le démon premier, le plus dangereux de tous car si vous le laissez prospérer il aboutit au désespoir, dernier stade d'une spirale négative qu'il a initié. Dostoïevski le savait, d'où le titre d'un des livres les plus étonnants de toute la littérature occidentale. Les démons sont autant de monstres que combat le Christ messie de Dieu, et vous avec lui votre vie durant.
#Bernie Bonvoisin#Thierry Frémont#Patrick Bouchitey#Nadia Farès#Fabienne Babe#France#Paris#78#Les démons de Jésus#Youtube
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(Jan van den Straet dit Giovanni Stradano, Virgile parle aux démons, 1587) .
Aux portes des villes en flammes,
les cris embrasent la nuit
et les rois n'ont plus de discours.
Les sillons de la haine de toute part se multiplient,
traversent et croisent les rayons des destins
jusque dans la paix des jardins
où l'été dernier chantait la légèreté
attentif aux appels du large ciel.
.
Derrière nos murailles est-ce le rouge de Dité que je vois s'élever ?
.
"Il foco etterno ch'entro l'affoca le dimostra rosse, come tu vedi in questo basso inferno".
Dante Alighieri, La Divine Comédie, L'Enfer.
.
(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(lundi 7 novembre 2005)

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Back from the grave
Bonjour bonsoir à vous tous et toutes. En ce lundi (assez froid, je ne sais pas pour vous) je tenais à vous souhaiter une bonne année 2024. 💫 Je fais ce post afin d'écrire un peu à cœur ouvert, n'ayant plus et ne souhaitant plus être sur discord, il parlera sûrement aux partenaires que j'ai pu avoir avant la nouvelle année et que j'ai "lâchement" abandonnée du jour au lendemain sans un mot. Sachez que cela n'était pas voulu, je me bats avec de lourds démons (bien que cela n'excuse en RIEN mon comportement) depuis que je suis ado et les fêtes de fin d'années n'ont pas été de tout repos pour moi, bien au contraire. Certain(e)s connaissent déjà mon irrégularité globale, Sans rentrer dans trop de détails, une pause de la vie rpgique, voir même de ma vie irl, et du monde d'internet globalement m'a été imposée, pour mon bien. Je ne dirais pas que je vais à 100% mieux, mais je suis vivante et c'est le plus important. Ce message et donc pour m'excuser avant toute chose, sincèrement, j'aurais terriblement voulu vous prévenir, vous tenir au courant. Mais je n'ai pas eu ce luxe. Je ne bosse plus, je suis au ralenti, le temps d'aller mieux. Mon envie d'écrire est plus que présente, je bouillonne d'une rare envie de partager des écrits avec vous tous et toutes. Mais je ne sais pas, plus, où aller. Je ne veux pas imposer ma présence qui pourrait peut-être, être malaisante pour certain(e)s et je ne souhaite m'imposer nul part. De ce fait, si vous connaissez des forums (je recherche un peu de tout, du sombre city au surnaturel.) n'hésitez pas à balancer vos adresses, en commentaires ou par mp ici, je vous serais éternellement reconnaissante. Cependant dû à ma présence qui sera peut-être aléatoire et à mon inconsistance globale, je ne souhaite pas prendre de pré-lien ou de scénario, pour ne plus décevoir personne. Je m'excuse une nouvelle fois, autant pour ce message probablement brouillon, qu'envers les personnes que j'ai pu blesser sans même m'en apercevoir. Je regrette et culpabilise encore beaucoup, et vous êtes plus qu'en droit de ne pas m'accorder votre pardon, je le comprendrais. Il y aura aussi un changement de pseudo, chandelyer devenant Rage. Pour la rage de vivre, pour la rage de ne plus me laisser abattre, pour me battre.
Merci à vous pour la lecture de ce message, votre pardon, et peut-être votre aide.
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C'est le troisième jour qu'il dort et tousse. Il se réveille pour grignoter ce qui veut bien rentrer dans son estomac et en profiter pour prendre les médicaments qui font passer la fièvre et la toux.
Et moi je prépare des petites assiettes dès les signes de réveil. 1/4 de steak, une pomme en compote, une poignée de macaronis, des salades de fruits, du beurre de cacahuète, des noix, des yaourts... On a acheté des chips pour faire monter sa tension et des bonbons pour blinder ses glucides car il a perdu presque deux kilos depuis mercredi soir.
Je me revois faire pareil il y a 15 ans et quelques mois. Les nuits blanches à scruter les signes de réveil. "Un bébé ne se laisse pas mourir de faim" (spoiler: si, ça arrive) "vous ne savez pas le nourrir, on va devoir le garder". Les journées à cuisiner ce qu'il aime, tester des recettes, des associations, des textures. "On doit le gaver" "Faire des examens supplémentaires".
On n'en n'est plus là, mais les vieux démons ressurgissent. Hier, le médecin a posé des questions d'anamnèse sur son passé d'alimentation. Elle a parlé d'examens supplémentaires. De vérifier les globules blancs. De trouver pourquoi sa tension baisse à ce point.
Des nouvelles peurs s'installent aussi, en particulier sur les tca. Comment lui permettre un développement sain alors qu'il part d'une "anorexie du nourrisson" (dixit pédiatres), comment le rassurer quand il met des semaines à prendre 2kg et quelques jours pour les perdre.
Il est censé rentrer à l'école après-demain, il lui reste 3 semaines de cours avant le blocus et les examens, et il ne tient pas debout plus de 3 minutes.
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Dorm's Secrets
[Read On Ao3]
Tout commença une nuit. March était allé se faire un thé après avoir terminé son travail pour la soirée. En passant dans le couloir, il ne vit personne. Ifrit ne travaillait pas ce soir? Etrange. Ses papiers étaient là pourtant...était-il dans la cuisine? Ca ne lui ressemblait pas. Généralement, le soir, à une telle heure, il terminait sa paperasse ou prenait de l'avance dans ses cours.
C'était rare qu'il ne soit pas là.
Surtout depuis qu'ils avaient leur petit routine, de boire une boisson chaude en terminant leur travail. A cette heure, le démon de feu ne dormait pas, il travaillait tard et se levait pile à l'heure pour se préparer. Donc il aurait du être là, mais il ne l'était pas à ce moment, ni dans les lieux où il pourrait se trouver pour passer du temps avec leurs collègue. March entendait des collègues qui parlaient ici et là, mais pas dans le coin où il se trouvait.
Etrange.
Se passait-il quelque chose?
Il allait bien tout à l'heure, pourtant?!
Il se dirigea vers la cuisine pour se faire un thé. Et s'immobilisa en voyant une silhouette qui s'y trouvait déjà. Eito était bien là, debout dans une semi obscurité. La flamme au bout de sa queue éclairait sa silhouette et projetait son ombre sur le mur devant lui. il tenait quelque chose entre ses mains. C'était un mug apparemment, et il venait d'en prendre une gorgée. A part ça, il était d'une immobilité totale, comme à l'affut du moindre bruit.
Ca n'était pas normal.
Du tout.
"Eito?"
L'autre reposa doucement ce qu'il tenait et se retourna. Ses yeux semblait plus brillants, presque plus affinés qu'en temps normal. "Ho justement celui que je voulais voir." Il s'approcha lentement. "Je commençais à me demander si je devais entrer par effraction dans ta chambre. J'allais le faire en fait" Sa voix était différente, plus veloutée et caressante. Sa queue enflammée projetait des éclats de lumières autour de son corps alors qu'elle s'agitait rapidement derrière lui. "J'ai pas mal de choses à te dire!"
Marbas se figea. Le sentiment de danger vint immédiatement à son esprit quand il réalisa que son collègue était entré dans sa phase méchante. Il l'avait déjà dans cet état. La première fois, c'était durant son premier semestre comme professeur et même si ça n'arrivait pas si souvent, c'était toujours épuisant. Il était dangereux, n'avait plus rien à voir avec la personne calme et contrôlée qu'il était en temps normal. Presque sans s'en rendre compte, le démon aux cornes sombres fit un pas en arrière. Voyant l'autre s'approcher de plus en plus, il recula, comme pour maintenant une distance de sécurité.
Mais son dos heurta le mur, le coinçant entre la surface dure et le corps de son collègue qui était maintenant devant lui, à peine à un mètre. Il déglutit, sentant une odeur agréable lui parvenir. Eito était si (trop) proche, et il eut un frisson quand une main se posa sur sa hanche, l'autre attrapant son menton.
Il murmura, d'une voix caressante "Hey ~ Je ne sais pas pourquoi je ne t'ai jamais dis à quel point tu es mignon! Ceux qui disent que tu es banal ou passe-partout n'ont aucun goût.
- h...Merci?
- J'ai vraiment perdu du temps." Sa phase méchante le rendait différent, son sourire étant plus sauvage, dévoilant deux crocs blancs. A chaque fois qu'il en avait eu une, Marbas avait vu à quel point il était prêt à faire des expériences avec son feu ou relever tous les défis qu'on lui lançait. Il fallait l'épuiser pour qu'il reste calme et qu'il ne fasse rien de dangereux.
Cette fois, c'était différent. Trop différent. Il semblait focalisé sur lui. Comme si il ne voyait que lui. C'était inquiétant.
La voix d'Ifrit sembla ronronner quand il se pencha pour souffler à l'oreille de March "Tu as l'air nerveux. Je te fais peur?"
Oui. Sans doute était-il nerveux! Autant qu'on pouvait l'être à être collé à un mur par le corps de son collègue. Il sentit la main quitter sa hanche pour empoigner son bras. "tss tss tu vas m'attaquer? Tu sais que tu n'as aucune chance contre moi non?" Quelques secondes plus tard, ses deux poignets étaient emprisonnés dans une poigne de fer au dessus de sa tête, l'immobilisant sans pitié. Le démon de feu se pencha, son front se posant contre celui de son captif "Tu sais que c'est une mauvaise idée non? Je suis plus fort que toi. Je te dominerais sans trop de problème. Tu peux me défier si tu veux mais le résultat sera le même que te soumettre ici et maintenant.
- Oui. Ca serait une mauvaise idée. Surtout dans la cuisine, comme ça. Ce n'est pas le meilleure endroit pour se battre!"
L'autre eut un petit rire. "Raisonnable? Bon garçon!"
Ils étaient si proches que March sentait le souffle chaud sur sa peau. Attaquer le démon de feu était une mauvaise idée à ce moment de toute façon. Ca ne servirait à rien. Et énerver un démon dans sa phase méchante était rarement une bonne idée, surtout quand il parlait de le soumettre par la force si il tentait de lutter. Tenter de le calmer était la seule solution. Il ne pouvait pas lui lancer de défi dans une telle situation, car l'autre était trop focalisé sur lui.
Mais il pouvait peut-être tenter de gagner du temps?
Ifrit souffla, se collant un peu plus à son captif, souriant en sentant les battements de son cœur battre plus rapidement, et du rose apparaître sur ses joues pâle. "Tu es vraiment magnifique, on te l'a déjà dis?"
March déglutit, son regard violet plongé dans celui de l'autre démon qui releva doucement la tête pour le regarder. La main qui tenait son menton ne lâcha pas sa prise, le forçant à continuer à le fixer dans les yeux. Il fallait qu'il trouve une solution. Marbas était bien conscient qu'il allait avoir des problèmes si il ne parvenait pas à débloquer la situation, surtout avec le comportement que l'autre avait maintenant. Un poil trop possessif. Ca laissait présager qu'il allait être difficile à calmer et que la ligne allait être franchie dans très peu de temps: "Eito?
- Hum?"
La main lâcha son menton pour caresser sa joue, écartant quelques mèches de cheveux. Le geste était si doux et si tendre que March sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Il avait déjà été dragué, mais les gestes de pure tendresse étaient plus rares, surtout en début de relation (ou avant même qu'elle commence) comme ça. Un frisson le parcourut des pieds à la tête. La tendresse pouvait être une faiblesse pour les démons, qui y étaient peu habitués mais ces moments de douceur étaient aussi adorés quand ils arrivaient. Et lui n'était pas en reste, savourant ce geste en fermant inconsciemment les yeux, un léger sourire de contentement ourlant ses lèvres en sentant cette main chaude contre sa joue.
Un petit rire lui fit rouvrir les yeux, l'autre démon le fixait, la tête légèrement penché sur le côté, un éclat de pur tendresse dans les pupilles rivées sur lui. "Tu allais me dire quelque chose?" Sa voix était très douce, trop douce.
Comme si cela cachait quelque chose.
Le démon aux cornes violettes souffla, son cœur battant la chamade, l'émotion le prenant à la gorge: "Je...Ecoute, s'il te plaît.
- Tu vas me dire d'attendre que ma phase méchante passe? Ca ne va pas se faire. Ca me prendra un temps fou pour franchir le pas." La caresse se prolongea doucement vers la nuque, immobilisant sa prise dans un geste déjà plus possessif que tendre.
D'accord.
Cette douceur cachait bien quelque chose finalement.
C'était assez commun qu'un démon veuille aller au bout de ses envies durant une phase méchante, surtout si il refoulait cette même envie en temps normal. Ifrit se contrôlerait surement assez pour ne pas aller trop loin, mais il devenait quand même plus sauvage et plus dragueur et il voulait arriver à ses fins, quelque soit ce qu'il voulait remporter.
Il était du genre à vouloir gagner à tout prix.
Et à avoir le dernier mot.
Ifrit se penche à nouveau, ses lèvres frôlant la peau douce de sa joue avant d'atteindre une de ses oreilles pointues "Tu tente de gagner du temps? Tu es conscient que ça ne sert à rien?
- Non. Je m'en rends compte. Ca ne marchera pas hein? Même si je te promets de faire tout ce que tu voudras si on attends sur tu sortes de ta phase maléfique?"
Le démon du feu eut un petit rire. "Non, en effet. Et vraiment? Tout ce que je voudrais? Tu es à deux doigts de me l'offrir de ton plein gré maintenant. J'ai l'impression que tu me lances un défi, là. Celui de me contrôler jusqu'à ce que je redevienne normal.
- Je pense juste que ce n'est pas le meilleur moment.
- Je n'ai pas l'intention de te faire la totale aujourd'hui si c'est ça qui t'inquiètes ~ Je sens bien que tu ne veux pas faire ça avant que je ne revienne à mon état normal.
- ..O...Je préférerais oui.
- Donc tant que je ne vais pas trop loin, tu es d'accord?
- Ce n'est peut-être pas...idéal maintenant.
- ...Je ne suis pas d'accord. Alors je vais faire ce que je veux, tant que ça ne va pas trop loin." Il enfouit son visage dans le cou de Marbas qui eut un couinement de surprise, ses joues devenant encore plus brûlantes, son cœur battant de plus en plus vite et fort. Il avait du mal à concilier le démon qu'il connaissait, sérieux mais avec de l'humour et sachant s'amuser, avec l'être dragueur et incroyablement possessif qu'il était maintenant. Dans une phase maléfique, un démon ne se contrôlait vraiment plus, ou si peu, et il n'était pas une exception. March sentit l'autre prendre une inspiration avant de dire d'une voix rauque "J'aime ton odeur. Et ta peau est si douce ici.
- ..." L'autre eut un halètement en sentant des lèvres sur sa peau. Il n'était pas sûr d'être prêt à ça. Ou peut-être craignait-il sa réaction, qui serait sans doute positive? Il allait lui donner raison. Et dans cet état, rien ne pourrait l'arrêter dans ce qu'il voudrait. Il serait fichu si il montrait le moindre signe de plaisir. Même si une part de lui n'était pas du tout contre, il ne voulait pas faire ça maintenant.
Ifrit pouffa, relevant légèrement la tête, un éclat taquin dans les pupilles, ronronnant presque: "Tu n'es pas si indifférent, hein? Ou tu es juste sensible ici?
- Je.." oui il n'était pas du tout préparé à se faire toucher de la sorte, par surprise comme ça. Et oui son cou était sensible. Pourtant il n'était pas inexpérimenté. Ce type lui faisait vraiment un effet monstre. il rassembla ses pensées et bafouilla "Je suppose?
- Ton cœur bat si vite. Depuis que je te touche, ta peau est plus chaude aussi."
Sentir la langue contre la peau de son cou fit glapir l'autre de surprise. Il allait vraiment aller jusque là? March tenta se dégager ses poignets, sans succès "Eito, Attends un mo..." Une légère douleur se fit sentir dans son cou alors qu'alors que la bouche brûlante se mettait à sucer la peau, d'abord doucement puis plus fort. Un gémissement de plaisir lui échappa, puis un autre, alors qu'il luttait faiblement pour se libérer. Sans succès, une nouvelle fois. Il ferma les yeux, tâchant de reprendre son souffle et de s'empêcher de gémir davantage.
Le démon de feu sourit avant de plonger ses crocs dans la zone déjà rougie, injectant un peu de son mana, voulant marquer son territoire et que tout le monde sache que ce démon était à lui, et que lui-même se souvienne, quand sa phase méchante se passerait, qu'il avait revendiqué l'être pour qui il avait des sentiments. Il se sentait terriblement possessif et avide.
Pourquoi se priver quand il pouvait laisser une telle marque aux yeux de tous?
A moi.
Juste à moi.
Un nouveau gémissement échappa à l'autre démon, ses jambes devenant plus faibles alors que la main qui tenait ses poignets lâcha sa prise et revenait empoigner sa taille, le maintenant contre un corps chaud et solide. March balbutia, son esprit embrouillé "S...Stop." Une sensation vertigineuse de plaisir le parcourut, partant de son cou et traversant tout son corps, lui faisant tourner la tête, délicieusement. Il se sentait faible, alors que ses muscles semblaient cesser de lui obéir. Il lutta contre son instinct qui le poussait à se soumettre, parce qu'il le voulait lui-aussi, parce qu'il voulait ce démon autant que celui-ci le voulait. Ce qui n'était pas si facile, parce que ce n'était pas le bon moment. Son cœur accéléra alors qu'il sentait une langue lui lécher la blessure. Il gémit une nouvelle fois, ses mains qui tenaient maintenant la veste de l'autre tremblèrent. Il n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi fulgurant. Il avait déjà eu des aventures, il avait déjà eu des suçons (et en avait donné une fois aussi) avec tout ce que ça impliquait. Mais aucun de ses partenaires n'avaient déclenchés une telle vague brulante. Il avait senti la petite dose de mana de l'autre parcourir tout son corps depuis la morsure. Il ne savait pas que ça pouvait être aussi bon. Il rouvrit les yeux, ceux-ci se troublant sous l'effet du plaisir.
Il fallait qu'il l'arrête.
Mais c'était si bon...
Ifrit eut un petit sourire fier en voyant son travail, la marque qu'il avait laissé et qui s'étalait sur la peau, devenant de plus en plus violette. Tout le monde saurait qu'il était à lui maintenant. Il souffle, d'un ton légèrement plus ferme: "Dis que tu es à moi.
-...Q...quoi?
- Je suis prêt à tout pour t'avoir, même à combattre toute personne qui serait intéressée. Je ne laisserais personne d'autre t'avoir. Personne. Si je dois brûler le monde pour t'avoir, je le ferais."
March déglutit, ses pensées devenant plus claires. Il sentait une douleur pulsante dans son cou. Il se sentait toujours faible, et maudit son instinct pour le pousser à se soumettre de la sorte à la personne qui l'avait marqué comme ça, comme ça arrivait souvent chez les démons. Les pupilles de son vis-à-vis étaient plus sombres, presque dilatées, l'avidité se lisant aisément dans son regard. Le désir marquait ses traits de façon bien plus marquée que tout à l'heure. Une main était posée au creux de son dos, le maintenant fermement contre l'autre démon, et l'autre main était enfouie dans ses cheveux, caressant la base d'une de ses cornes.
Je ne peux pas m'échapper.
Je ne peux pas le stopper.
Il n'écoutera rien de ce que je pourrais lui dire.
Il le réalisa vraiment à ce moment: il ne pouvait plus rien faire. Il était prit dans la toile du démon du feu. Il était totalement à sa merci et il ne pouvait rien tenter pour l'arrêter. Pourtant, il devait essayer quelque chose. Il devait dire quelque chose avant qu'une ligne ne soit franchie. Calmer Eito en espérant qu'il cesse (patiente) jusqu'à ce que sa phase méchante soit terminée, sans sembler lui lancer un défi à son sujet. Même si il avait promit qu'il n'irait pas jusqu'au bout aujourd'hui, il devait le calmer. Les mots prononcés par Eito tournaient dans son esprit, et il se sentait flatté d'être autant désiré, mais aussi gêné parce que Eito n'était pas lui-même.
Ca allait être terriblement embarrassant quand il retrouverait son état normal.
Mais peut-être ressentait-il ça et avait refoulé cette envie, la pensant non partagée?
Avait-il seulement envie de l'arrêter?
S'il était honnête...
...Il n'avait pas réellement envie de le stopper.
Il réussit à rassembler ses pensées et balbutia: "Je..
- J'en ai assez d'attendre et de ne rien faire. Et ta réaction me prouve que tu le veux tout autant que moi. Je suis prêt à tout pour te posséder et je ne renoncerais pas. Alors tu vas me laisser prendre soin de toi, d'accord March?" Il se pencha pour l'embrasser, savourant le regard troublée et les joues colorées de sa magnifique proie qui semblait avoir enfin cesser de lutter contre lui.
Il avait gagné.
Il n'avait presque plus rien à faire pour le faire céder à ses avances.
L'autre le voulait aussi, c'était évident.
N'avait-il pas cessé de tenter de se défendre?
Il avait promit de ne pas aller trop loin, mais il pouvait le câliner et le cajoler, l'embrasser et le toucher autant qu'il voulait non?
Soudain une silhouette apparut derrière Eito, surgissant de l'obscurité. Une main se plaqua derrière la tête d'Ifrit et un éclat de lumière. Avant même que le démon de feu ne puisse se retourner, il tomba en avant, plongé dans un profond sommeil, dans les bras de March et ce fut juste grâce à l'arrivant qu'ils ne s'écroulèrent pas au sol. Il écarta l'endormi et tendit la main vers son collègue:" March, ça va?
- Je crois..."
Ipos était là lui-aussi, ayant suivi son ami. Il attrapa un bras du démon inconscient et le releva "je l'emmène dans sa chambre, il faudra être prêt à relever des challenges demain si on veut le tenir occupé. Et le garder loin de toi vu ce qu'on vienne d'arrêter. Vaut mieux qu'il se calme avant de t'approcher à nouveau." Il disparut en entrainant le manipulateur de feu.
Murmur, de son côté, tendit la main vers le cou de son collègue et utilisa un sort de soin. La morsure cessa de saigner mais la peau restait chaude au toucher. La couleur violette qu'elle commencé à arborer n'allait pas s'effacer de si tôt.
"Outch, ça va laisser une marque, c'est sûr. Tu es sûr que tu vas bien?
- Oui. Je...ça va" Il s'appuya au mur, son cœur battant toujours fortement. Il se sentait terriblement troublé. Et un peu déçu, même si aussi soulagé.
Le démon roux se passa la main dans les cheveux "J'avoue que pendant une seconde, j'ai cru que vous vous embrassiez.
- Il allait le faire.
- Et alors j'ai entendu ce qu'il disait, comme quoi il était prêt à brûler le monde pour t'avoir, et j'ai compris qu'il était entré dans sa phase méchante. J'ai vérifié puis j'ai décidé d'intervenir.
- Merci. Bon Je...je vais me coucher" Sa queue (sortie sans qu'il ne s'en rende compte) s'enroula autour d'une de ses jambes, comme pour montrer son trouble et sa confusion.
"D'accord. Bonne nuit"
March arriva dans sa chambre qu'il ferma derrière lui. Et s'appuya à la porte. il ouvrit sa chemise et se dirigea vers la glace pour regarder la zone. C'était rouge, et ça commençait vraiment à virer au violet, aucun doute là dessus.
Comme les flammes d'Ifrit. Il avait vraiment marqué son territoire.
Il ferma les yeux "D'accord, ce n'est rien"
Il en avait déjà eu. Il avait déjà apprécié en recevoir. Pas à ce point-là, pas intense comme il venait de le vivre, mais ça avait été agréable. Il avait aussi eu des expériences désagréables. Un démon un peu trop entreprenant qui avait mordu un peu par surprise après l'avoir poursuivit dans une course aérienne (quand il était adolescent), dans l'espoir de l'avoir mais lui n'avait senti que la douleur et s'était débattu, frappant son agresseur pour le repousser. Ici? Il avait senti le mana, injecté dans la morsure, se rependre dans son corps, se mêler à son propre mana. Et lui faire ressentir un plaisir foudroyant.
Rien de ce qu'il avait eu comme expériences avant ne pouvait égaler ce qu'il venait de vivre.
Chaque parcelles de son corps avait voulu plus.
Amusé malgré lui, il murmura, doucement: "Et bien, ça va être inconfortable quand il retrouvera son état normal!"
Le visage avide et possessif hantait ses pensées, et au lieu de l'effrayer, il se sentait flatté. Il n'avait jamais provoqué de telles expressions d'avidité et de désir à son égard et ça lui plaisait, faisait battre son cœur plus rapidement. Qu'on soit si possessif envers lui? Qu'on soit prêt à bruler le monde pour le posséder? Sauvage. Ifrit avait l'air prêt à tout pour l'avoir dans sa phase diabolique. C'était plutôt flatteur et excitant. Il avait envie d'en voir plus.
Voir cette expression d'avidité quand Eito serait dans son état normal.
Il se passa la langue sur les lèvres, un air avide illuminant son visage. Ho oui, il en mourrait d'envie. Il attendait de voir si Eito ressentait quelque chose, tâtant le terrain pour ne pas se rendre ridicule, mais c'était allé au delà de ses espérances. Il avait été prit de court, il ne s'attendait pas à ce que ça aille aussi loin d'un coup.
Il n'était juste pas prêt à ce que ça arrive si vite ou soudainement, comme ça, sans prévenir...et s'était fait littéralement sauter dessus.
Mais maintenant?
"Tu me veux hein?" Il sourit, son visage reflétant une faim égale à celle qu'il avait vu sur les traits d'Ifrit. "Et bien tu vas m'avoir."
Ca allait être amusant.
**
Il se souvenait de la première fois qu'ils avaient vraiment parlé, l'un à l'autre, autrement que durant une réunion ou un échange sur des élèves.
Il était le professeur arrivé le plus récemment. Il était jeune et passionné par son travail. Il avait commencé à lier des relations avec les plus jeunes membres, dont Orias. Tout allait bien durant les deux premiers mois et puis...il eut une phase méchante qui fut extrêmement inconfortable pour tous ses collègues. Il s'était excusé abondement après que ce fut fini, honteux de voir jusqu'où il était allé.
Allait-il se faire engueuler?
Ou pire, allait-il se faire virer?
Ifrit avait levé les yeux de ses papiers "T'en fais pas, tu n'as pas vu Dali quand il est dans sa phase méchante, il devient un stalker et un yandere. Il considère l'école et toutes les personnes qui s'y trouvent, élèves comme professeurs, comme SON trésor et il passe son temps à observer le moindre recoin pour être sur que SON trésor est en sureté. C'est terrifiant. Une fois, il en a eu une pendant le festival des récoltes, et ça a été horrible pour tout le monde, surtout pour nous qui avions à le gérer!
- Ho c'est cruel, Eito" avait dit Dantalion, une main sur la poitrine, l'air faussement blessé. "Tu ne t'es pas vu?
- Tu nous épuise tous. On ne peut pas te quitter des yeux parce que tu fais des expériences avec ton feu. Et on doit passer tout notre temps à te lancer des défis de toutes sortes possibles." rajouta Murmur, qui buvait une tasse de thé, sa queue s'agitant derrière lui.
Orias avait tapoté l'épaule de March, lui souriant comme le senpai patient qu'il était "crois moi, ce n'est pas grave. On ne te blâmera pas pour tes actions durant tes phases méchantes. Et on a eu pire que toi.
- Facile de dire ça, tu es soit un animal nocturne sauvage qui nous grogne dessus, soit un joueur dangereux qui nous fait les poches." Ipos rajoutait son grain de sel, jetant un peu d'huile sur le feu. "Y a une fois où tu nous a vraiment épuisé.
- Tu m'en veux toujours de t'avoir ruiné? tu veux une revanche?"
March eut un petit sourire amusé, voyant tous ses collègues se chamailler gentiment, montrant une bonne entente entre eux. Il espérait qu'il se sentirait un jour tout aussi à l'aise avec eux qu'ils avaient l'air de l'être entre eux à cet instant.
Ifrit s'approcha et lui posa une main sur l'épaule, le faisant sursauter. Il n'avait pas souvent parlé avec son collègue jusqu'ici, outre les réunions entre professeurs. C'était la première fois qu'ils parlaient d'autre sujets que leur travail.
Le démon de feu sourit "Vraiment, ne t'en fais pas, on te gardera toujours à l'oeil. Rien n'arrivera. Je te le promets. Tu n'as pas à te sentir mal pour quelque chose que tu ne peux pas réellement contrôler."
Se sentir accepter. Se sentir soutenu. Et pas juger pour ses actions durant sa phase méchante.
Ca avait quelque chose de réconfortant, et il sentit une douce chaleur l'envahir.
"Merci. Je tâcherais de vous occuper quand ça sera votre tour.
- Attention à ce que tu promets, je risque de t'épuiser."
**
"Ifrit? vous êtes toujours là?"
Le démon de feu releva la tête et la tourna vers l'arrivant "j'ai de la paperasse à finir." Il avait les cheveux un peu ébouriffés mais ce petit sourire en coin qu'il avait si souvent ourlait ses lèvres.
"Je vois.
- Et toi?
- J'ai presque terminé mes cours pour demain, et j'ai fini de corriger le test que j'ai fais faire à mes élèves. J'avais besoin de savoir si ils avaient tout compris pour passer à la leçon suivante.
- De mon côté, je revois les protocoles de sécurité pour la fêtes des Batras. L'année dernière, il y a eu quelques cafouillages. Un pickpocket a volé plusieurs démons avant de se faire prendre, et un jeune démon a presque été kidnappé. Heureusement, Dali et moi l'avons arrêté à temps.
- Avez-vous besoin d'aide?
- Hey non, mais merci. Et puis, tu peux me tutoyer quand on est seul.
- D'accord." Il s'humecta les lèvres, voyant l'autre démon se passer une main dans les cheveux, poussant un profond soupir fatigué, sa queue fouettant l'air derrière lui, projetant des étincelles violettes qui ne brûlaient cependant rien. "Je vous...je te fais un café ou un thé?
- Je veux bien."
Quand il revint, il tendit le mug au démon de feu qui le porta à ses lèvres pour boire une gorgée "Alors, ce n'est pas trop dur d'être sous le tutorat de Kalego?"
March eut un frisson de peur "Il est sévère mais il reconnaît les efforts des gens.
- Tant que tu ne le mets pas en colère, il ne s'énervera pas contre toi. Je sais qu'il a toujours l'air furieux mais ce n'est pas le cas.
- Je vais faire de mon mieux.
- Je sais, on s'en rends compte quand on te voit. Tu es plein de bonne volonté, attentifs aux élèves, et sérieux dans ton travail. Tu n'as pas besoin d'élever la voix pour rétablir le calme. Et tu as déjà de bon résultats."
Touché par les compliments, il sourit. Se sentir valider avait quelque chose de vraiment plaisant. Bizarrement de la part d'Ifrit, ça avait un petit quelque chose de différent des autres.
"Ta soeur est le manager d'une devidole? Vraiment?
- Oui. Ma soeur a toujours été passionnée par la danse et le chant depuis son plus jeune âge. Elle a gardé la même devidole depuis qu'elle a commencé sa carrière de manager. Elles s'entendent très bien et elle est très attentive à son bien-être.
- Je suppose que son identité est confidentielle?
- Absolument." Il eut un sourire provocateur, comme pour le mettre au défi de lui soutirer des informations "je ne lâcherais jamais cette information!
- Normal. Mais ne t'en fais pas, je ne te torturerais pas pour le savoir.
- Tu ferais mieux, je sais résister."
Ifrit eut un sourire joueur "ne me lance pas de défi ~" puis il s'étira, jouant avec son stylo en le faisant tourner entre ses doigts "Bref, ne le dis pas à Murmur, il est fan des devidoles. Et d'une en particulier."
March pouffa. "ho il n'est pas le seul dans ce cas." Il n'y avait aucun risque qu'il trahisse la confiance de sa soeur ou qu'il gâche la tranquillité de la future scolarité de la petite Kerori avant même que la jeune démone entre à Babyls. "Je sais quoi faire pour lui demander une faveur maintenant."
Si il devait un jour demander à Kuromu de lui obtenir une photo dédicacée de Gyari...(et elle lui en obtiendrait probablement une sans trop de soucis)
...ça aurait du poids contre Murmur non?
Les yeux de l'autre démon se plissèrent avec amusement "est-ce que tu envisages d'avoir de quoi l'acheter si besoin?
- Hum...pas vraiment. Juste à avoir un argument pour appuyer ma proposition. Ou à avoir un cadeau pour son anniversaire"
Ifrit ricana "J'aime ta façon de penser."
Il allait définitivement s'en servir comme argument dans une discussion.
**
March venait de terminer plusieurs heures particulièrement fatigantes. C'était le matin après une nuit difficile, durant le festival des récoltes. Cela avait été éprouvant. Et dire que c'était pire avant que Orias ne devienne professeur. A l'époque, il y avait eu des morts, beaucoup plus nombreux.
Même cette fois, la nuit avait été longue, épuisante et il n'avait presque pas dormi. Il avait avalé un café bien noir pour rester éveillé. Et avait ravalé ses bâillements.
Il prenait une petite pause avant de retourner à son kiosque pour enregistrer les récoltes. Il devait tenir encore plusieurs heures, après tout les enfants ne devaient pas dormir beaucoup eux-mêmes.
"Une cigarette?"
Il sursauta, Ifrit venait se surgir à ses côtés, lui tendant son paquet de cigarette.
"Heu oui." Il en prit une et, avant qu'il ne puisse utiliser un mini lafira, la queue enflammée surgit devant lui, comme une invitation pour allumer ce qu'il tenait entre ses doigts. "Je pensais que...tu n'aimais pas qu'on allume nos cigarettes sur ta flamme" il se souvenait des regards noirs que l'autre démon envoyait à ceux qui n'hésitaient pas à faire ça, avant d'éteindre la flamme en grommelant que ses ancêtres seraient furieux.
Son collègue eut un petit sourire, amusé "C'est vrai, mais c'est uniquement quand on le fait dans mon dos sans me demander! Là je te le propose."
March sourit faiblement en portant le petit bâton allumé à ses lèvres "merci.
- Dure nuit?
- Oui."
Des appels à l'aide. Des cris. Des supplications.
Il avait failli arriver trop tard à plusieurs reprises. Et il avait entendu que Kalego était arrivé juste à temps à plusieurs reprise. Il avait vu un jeune démon sur une civière tachée de sang, les ailes déchirées, une corne cassée et des plaies trop nombreuses. Buer l'avait sauvé de justesse.
Aucun mort cette nuit. Mais c'était juste la première nuit.
Ifrit s'appuya à l'arbre derrière lui, portant sa propre cigarette à ses lèvres: "Il n'y a pas eu de morts. Merci à Oswell. J'ai vu ce que ça donnait sans lui, et je suis ravi de sa présence.
- Cinq étaient très proches de mourir." Il fit de même, inspirant un peu de fumée. "Grace à lui, on a sauvé l'un d'eux juste à temps. D'après Buer, dix minutes de plus et il serait mort vu la quantité de sang qu'il a perdu.
L'autre prit un air sinistre "On perd toujours des gens, malgré toutes les précautions que l'on prend. On peut juste espérer réduire ces pertes au minimum. Heureusement les pertes ont beaucoup diminués mais...parfois, la chance incroyable de notre collègue ne suffit pas à tous les trouver. Imagine ce que ça donnait sans lui."
Ceux qui ne pouvaient pas appeler à l'aide. C'était ceux que l'école perdait le plus souvent. Murmur et Ipos en trouvaient beaucoup mais, parfois, le pire se produisait.
"Tu as passé la nuit à chercher des élèves en danger et tu en a sauvé plusieurs, tu as fais tout ce que tu pouvais!" Ifrit lui tapota l'épaule, gentiment. Sa paume était toujours aussi chaude, comme si tout son corps avait un température plus élevée.
Son approbation était toujours aussi agréable à entendre. Cela le faisait se sentir encore plus validé que les trop rares compliments de Kalego. Après une nuit à travailler aux côtés de ce dernier, qui avait été de mauvaise humeur, ça avait quelque chose de bien agréable.
La pause était terminée. Il s'étira, avant de dire: "bon, je vais y retourner."
- Bon courage." Il lui sourit. Ce n'était pas son sourire professionnel mais quelque chose de plus doux et chaleureux. "Tu t'en tires bien pour encadrer ton premier festival des récoltes."
C'était durant un deviculum, ayant lieu juste après le festival de musique, que les choses semblèrent changer pour lui. Il avait visiblement tapé dans l'oeil de quelqu'un. Une personne qui l'avait suivi partout dans la salle de bal.
Soit il l'intéressait, soit il avait remarqué sa grande ressemblance avec la manager de Kuromu. C'était triste mais ce ne serait pas la première fois. Des gens avaient l'oeil après tout. Il détestait quand ce genre de chose arrivait. C'était humiliant et il n'appréciait pas ça.
Soudain il avait senti une présence. Une main s'était posée sur son épaule et une voix bien connue parvint à ses oreilles, le surprenant agréablement "March?
- Ha. Bonsoir Eito." Il sourit, oubliant celui qui semblait lui tourner autour depuis quelques minutes. Il était ravi de la présence de son ami. Qui l'avait invité à utiliser son prénom depuis peu.
Le démon du feu, dans des vêtements noirs et dorés digne d'un noble, était magnifique et dégageait une aura incontestable, attirant les regards. Il semblait tout aussi satisfait de le voir: "Amusant de te rencontrer ici. Je ne m'y attendais pas.
- Je pourrais dire la même chose. Tu dis toujours que tu n'aimes guère ce genre de choses.
- Je ne pouvais pas fuir les bals trop longtemps. Ma famille m'a harcelé pour que je m'y rende." Il soupira, se passant la main dans les cheveux comme si toute la situation l'ennuyait "Je suppose qu'ils ne pouvaient venir aujourd'hui et qu'il fallait que quelqu'un la représente. Je me dois d'assumer des responsabilité après tout."
Traduction: ils espèrent que je me trouve quelqu'un. Et je n'en ai aucune envie mais je suis venu pour avoir la paix.
March eut un petit sourire, comprenant le sous-entendu "Je ne rends pas souvent à ce genre de bal non plus. Ma soeur m'a rappelé que je ne pouvais pas les éviter pour toujours. Et que ça me ferait du bien de sortir de mon labo pour changer." Il n'était pas idiot, elle devait aussi avoir des arrière-pensées. Il ne lui avait jamais fait part de ses sentiments pour qui que ce soit. Il remarqua soudain son prétendant (?) qui tentait de se rapprocher. Heureusement la présence d'Ifrit semblait le tenir à distance.
Ce dernier l'avait visiblement remarqué et fronça les sourcils, comme quand il remarquait des élèves se comportant à l'encontre des règles de l'école. "Tu as un stalker?! Ce type te fixe et semble vouloir s'approcher.
- C'est probablement quelqu'un qui ne comprend pas que non, ça veut dire non. Ou alors il a remarqué ma ressemblance avec ma soeur, qui est manager d'une certaine evidole. Ce ne sera pas la première fois qu'on m'approche pour cette raison!"
Eito avait eu un sourire, dévoilant ses crocs. Semblant avoir une idée tout d'un coup. Et proposa, d'une voix amusée: "Dans ce cas, m'accorderais-tu cette danse, qu'il comprenne sans avoir besoin d'utiliser la force ici? Et qu'il abandonne ses plans?" C'était aussi pour esquiver les attentes de sa famille. Il était venu à ce deviculum et il avait dansé. Ils ne pourraient rien lui reprocher. Ou peut-être était-ce une excuse envers lui-même, pour justifier cette envie soudaine de danser avec March "je te rassures, je ne marches pas sur les pieds de mes partenaires".
"Avec plaisir" Il prit la main de son ami, qui l'attira sur la piste de danse. Autant danser avec quelqu'un qu'il connaissait. Ce serait sans doute plus agréable.
Ils ne changèrent pas de partenaire de danse de la soirée.
Ce ne fut qu'une fois dans sa chambre aux dortoirs qu'il s'en rendit compte.
Il se réveilla, la bouche pâteuse. C'était le lendemain d'une soirée. Ils ne travaillaient pas aujourd'hui. Heureusement avec la gueule de bois que certains allaient avoir. Soudain il réalisa qu'il avait la tête contre l'épaule de Ifrit, ses mèches de cheveux frôlant son nez. Le démon du feu avait un air doux et détendu dans son sommeil, et rien ne montrait un réveil proche.
Quel réveil.
Il ne se rappelait même pas de s'être endormi près de lui. Il était près de Murmur et de Buer. A un moment, son esprit avait eu un black out et il s'était visiblement retrouvé près de son collègue sans s'en rendre compte.
D'accord. Rien de bien grave. Il s'écarta aussi doucement qu'il put, sans réveiller l'autre démon. Et ce fut à ce moment là qu'il remarqua que sa queue était entremêlée avec celle d'Ifrit.
Il ravala un cri aigu, ses joues devenant rouges. D'accord. C'était encore pire que s'endormir sur l'épaule d'Eito.
C'était un truc de couple!
Quand avait-il sortit sa queue d'ailleurs?
Aussi doucement que possible, il démêla son appendice sans se brûler sur la flamme au bout de l'autre. Il espérait que personne n'avait surprit ça parce qu'il serait alors la cible de taquineries.
On se moquerait de lui pendant des semaines.
Et si l'autre démon se réveillait? Ca serait terriblement embarrassant.
Il ne comprit pas comment il fit pour ne pas réveiller Eito. Il s'était rapidement levé, s'écartant sans un bruit. Ensuite, regardant autour de lui, il vit que il était visiblement le premier réveillé et que personne n'avait été témoins de ça.
Parfait.
Personne n'avait vu ce moment terriblement embarrassant pour lui.
Il avait lui-même pas mal de chose à digérer, surtout sur ses sentiments visiblement. Il fallait qu'il fasse le point, rapidement. Il se dirigea vers son laboratoire. Nettoyer ses outils seraient une très bonne façon de se vider la tête afin de penser calmement à tout ça.
Il ne pouvait nier son trouble.
Qu'il ressentait aussi quand ses doigts frôlaient ceux du démon de feu quand il lui passait un mug de café ou de thé le soir. Qu'il avait ressentit quand Ifrit l'avait plaqué au sol durant un entrainement, et qu'il avait accidentellement touché ses ailes.
"D'accord"
Il ressentait une attirance certaine pour Eito. Sa queue s'agitait plus rapidement, alors que ses yeux devenaient plus brillant. Il était curieux maintenant. Est-ce que l'autre démon le voulait aussi? Allait-il devoir jouer avec ses nerfs? Oui. Il allait l'observer. Attentivement. Et il verrait. Si il pouvait tenter de le séduire ou si il avait juste à lui montrer une réciprocité.
Il allait l'observer.
Et voir....
...avant de faire quoique ce soit.
Et voilà où il en était.
***
Il regarda son cou en se levant ce matin. La marque violacée était de belle taille, et impossible à dissimuler dans sa totalité. "Je ne vais pas pouvoir la cacher totalement avec mon col, même bien boutonné" grimaça-t-il, se grattant la tête. Gêné mais pas trop. Plus embêté à se demander comment il allait cacher ça à des élèves dont certains allaient se montrer terriblement curieux.
Déjà qu'il n'avait pas bien dormi.
Trop de choses tournaient dans sa tête.
Il alla se débarbouiller et enfiler son uniforme, essayant de cacher le violet qui dépassait de son col avec ses cheveux. Et grimaça, impuissant à totalement dissimuler le suçon. "Ils vont définitivement le voir". Avec tout ce que ça impliquait.
Ca allait être un problème.
Ou peut-être pas?
Arrivé dans la salle à manger, il alla chercher son petit déjeuner et s'assit près de Murmur, espérant ne pas attirer l'attention sur lui. Celui-ci se pencha vers lui, l'air un peu inquiet "ça va? Tu as l'air d'avoir presque pas dormi.
- Je vais bien."
Oui il allait bien. Il était juste un peu confus. Et plus qu'on peu.
Petite bénédiction, ses collègues ne firent aucune remarques ou aucune taquineries, même si il surpris plusieurs coup d'oeil dans sa direction. Et peut-être un ou deux sourires en coin.
Pour le moment, tout allait bien.
La journée ne serait pas si terrible.
Même si il fit de son mieux pour le cacher, ce ne fut pas évident. Son uniforme était bien boutonné mais la marque violette dépassait du col. Heureusement, les élèves ne posèrent aucune question, même si certains échangèrent des regards perplexes.
Personne n'osa ouvrir la bouche pour autre chose que des questions sur le cours.
Il s'était suffisamment fait respecter pour ne pas être harcelé de questions.
Kalego lui avait lancé un regard acéré dans la salle des professeurs. il avait remarqué la trace violette dépassant de du col de Marbas et l'avait appelé à son bureau, sous les regards compatissants des autres professeurs. "J'ai entendu que Ifrit était dans sa phase méchante depuis la nuit dernière et qu'il était confiné aux dortoirs?
- Oui.
- J'en conclus qu'il est le responsable de cette marque dans ton cou?
- Oui. Tsumuru l'a arrêté avant que ça n'aille trop loin." Il sentit ses joues rougir, et avait eu du mal à regarder Kalego en face, intimidé par son regard sévère. Et nerveux à l'idée d'être jugé par le terrible chien de garde pour quelque chose que ni lui, ni Ifrit, n'avaient contrôlé "Dali a décidé de s'occuper de le gérer. Il a dit qu'il devait rester pour s'assurer que des expériences dangereuses n'allaient pas être faites.
-En effet, il me l'a signalé. On ne peut pas le laisser seul." Le démon soupira, se pinçant le nez avant de dire, moins sévèrement "arrête de prendre cet air de chien battu, je ne vais pas juger. Même si c'était volontaire, c'est votre vie à tous les deux. Du moment que ça n'affecte pas vos cours ou les élèves, vous faites ce que vous voulez ensemble. Compris?
- Oui."
Pourquoi les gens semblaient penser que ça aurait pu être volontaire?
Pas que ça le dérangeait, bien sûr.
Mais...en même temps ça lui donnait raison quand à ses pensées au sujet d'Ifrit. Et au fait que ça pourrait bien être réciproque. Ca lui laissait de la marge pour retourner la situation quand Ifrit redeviendrait lui-même.
Si il ne perdait pas contenance face à lui quand ça arriverait.
***
"Vous avez vu le cou de Marbas-Sensei?" lança Lied, sa queue s'agitant derrière lui. Il semblait terriblement curieux et amusé "tout le côté droit était violacé!"
Jazz haussa les épaules "tant mieux pour lui."
Iruma releva les yeux de son assiette. Oui il avait remarqué, tout comme si avait vu que le démon semblait fatigué. Il avait un énorme bleu dans le cou mais qu'est-ce que ça voulait dire? Il ouvrit la bouche pour demander à Azz quand un vacarme lui fit relever les yeux.
Dans le réfectoire, deux démons semblaient se battre, l'un d'eux plaquant l'autre sur une table. "Tu ne fuiras plus!" s'écria-t-il avant de mordre le cou.
Le cri de la victime retentit et le silence se fit. "Lâche-moi!" glapit-il, luttant pour se libérer. A ce moment, une silhouette rousse traversa la réfectoire, frappant l'attaquant d'un coup de pied. Les autres membres du conseil étudiant se précipitèrent, l'un d'eux s'occupant du démon agressé alors que les autres embarquaient l'agresseur. Amelie parla avec le blessé, avant de l'entrainer vers l'infirmerie. Quand ils passèrent près de la table où se trouvaient la classe anormale, Iruma vit que le blessure virait au vert pomme sous le sang qui coulait toujours.
Jazz cligna des yeux et retourna à son assiette, lâchant pour alléger l'atmosphère: "et bien....décidément ça mord ces temps-ci!"
Iruma se mordilla les lèvres, un peu inquiet, sans vouloir le dire à haute voix. Est-ce que Marbas Sensei s'était-il fait attaqué de la sorte? Non. Impossible. C'était un professeur, il était capable de se défendre.
Un peu plus tard, ils se retrouvèrent dans la salle royale où il attendaient leur professeur, Robin, afin de commencer de cours sur les familiers. Apparemment ce serait théories et test aujourd'hui (la raison étant que Kalego était trop occupé pour être appelé et avait donc imposé une séance théorique et d'histoire, suivi d'un test, à Robin). Iruma profita de ce temps d'attente pour essayer de satisfaire sa curiosité et se pencha vers son voisin. "Azz?
- Oui Iruma sama?
- Je me demandais...ce qui s'est passé tout à l'heure. Est-ce que ça a une signification particulière? Pourquoi tout le monde semble en faire une histoire?"
Les humains se faisaient des suçons.
Mais là ça avait l'air différent.
Plus possessif. Plus sauvage.
Azz rougit et ouvrit la bouche pour répondre, mais il n'en eut pas le temps. Car quelqu'un d'autre intervint, ayant entendu la question un peu innocente d'Iruma "Hooo" fit une voix derrière eux. Caim venait de surgir, ses ailes tombant sur les épaules d'Iruma "C'est une bonne question ~" Il fut chassé de son perchoir par le démon aux cheveux roses.
Allocer releva les yeux de son livre, amusé de voir la réaction de leur ami. Mais expliquant patiemment la chose, ne voulant pas que son camarade de classe ait des informations biaisées, fausses ou incomplètes "C'est une marque de revendication Iruma. C'est littéralement une façon de marquer son territoire. Pour montrer à tous qu'on veut cette personne et qu'on est prêt à tout pour ça.
- Donc, quand ce démon a mordu l'autre....
- Il voulait le marquer comme sien, oui. Peut-être était-il juste frustré de ne pas réussir à le séduire. C'était aussi un défi à toute personne qui pourrait être intéressé."
Des pensées tournaient dans son esprit. Et le souvenir du dernier cours de la matinée lui revint en mémoire "Donc...
- Si tu penses à Marbas-Sensei, il s'est probablement fait mordre par quelqu'un, en effet. Mais je ne pense pas qu'il s'est fait attaquer. Il sait se défendre. Si j'osais, je ferais un pari avec d'autres élèves sur qui l'a fait. Mais Kalego nous tuerait si on faisait des paris sur les professeurs. Et si je le fais de tout façon, il le saura." Jazz pouffa, se passant la main dans les cheveux "Il y a une petite particularité dans ce genre de choses qui rend les choses plus épicées."
Alice leva la main, une boule de feu s'y formant et prenant une voix froide et sévère "ne pervertissez pas l'esprit de Iruma-Sama! Son esprit est trop pur pour ça!
- Azz il allait te poser la question!" gloussa Elizabetta, amusée par la situation. "Nous ne faisons que lui répondre honnêtement. C'est quand même utile de savoir ça!"
Iruma rougit et murmura "qu'est-ce que tu voulais dire, Jazz?
- Haha...
- Laisse moi t'expliquer Iruma-Sama." s'exclama Azz, ne voulant pas qu'un autre explique de manière trop tordue la chose "Quand un démon en mord un autre dans le cou, c'est effectivement une marque de revendication. C'est pour montrer à tous que l'on veut cette personne. La particularité est que..." Alice rougit, gêné d'aborder le sujet devant son ami et âme-soeur, si pur et innocent.
Caim leva les yeux au ciel "Roh dis le Azz! Iruma est assez vieux pour le savoir!"
Lied surgit, posa les mains sur les épaules de son autoproclamé petit frère: "Quand un démon laisse un suçon dans le cou d'un autre démon, il peut mordre aussi. Et dans ce cas, il injecte très souvent un peu de son mana dans son corps. Et du cou, le suçon prends la couleur de la magie de celui qui a mordu. Tu as vu tout à l'heure? La blessure du gars virait au vert clair.
- Mais ça fait mal non? Il a crié tout à l'heure et il a lutté.
- Parce que c'était de force, parce que la personne mordue n'éprouvait pas de sentiments. Sentir le mana de celui qui vous a agressé parcourir notre corps est douloureux si on n'aime pas cette personne ou si on la déteste ou même si c'est un(e) inconnu(e). Ce qui est normal. Notre mana réagit aussi, et de la même façon.
- Donc si on aime l'autre démon, ça ne fait pas mal?"
Caim gloussa "on peut dire ça, c'est même l'exta..." Il ne put achever sa phrase qu'une boule de feu l'atteignait, l'empêchant de finir sa phrase.
Robin claqua alors ses classeurs sur le bureau, voulant signaler qu'il était là depuis quelques minutes et qu'il fallait mieux changer de sujet. Il avait eu du mal à attirer l'attention de ses élèves mais il allait les détourner de ce sujet...brûlant avant qu'ils ne se posent des questions plus gênantes.
Déjà que l'ambiance au dortoir n'allait pas être simple.
Surtout quand Ifrit retrouverait son état normal.
Il avait déjà du mal à regarder son collègue et ami en face sans rougir.
***
Le Lendemain, Ifrit se réveilla avec un mal de crâne. Ses souvenirs brumeux s'éclaircirent d'un coup. Et il se souvint de tout. Du plus petit détail au plus intense "...." il enfouit son visage dans ses mains. Et il gémit, se maudissant "merde"
Le visage rougis de March, ses yeux brumeux, la peau douce de son cou qu'il avait sucé et mordu...ses gémissements de plaisir. Les battements de son cœur. L'odeur douce du creux de son cou.
Et ce qu'il lui avait dit. <<Si je dois brûler le monde pour t'avoir, je le ferais.>> En savourant le regard troublé de l'autre démon.
Ifrit soupira, frustré et gêné. D'accord. Il avait totalement cédé à ses envies. Une part de lui regrettait d'avoir été stoppé et une autre était gênée d'avoir littéralement sauté sur Marbas.
Se levant il alla se rafraichir pour achever de se réveiller, puis il enfila son uniforme avant se diriger vers la salle à manger. Se préparant à faire face à n'importe quoi. Vraiment. A faire face à toutes les remarques. Après tout lui ne se privait pas quand ça arrivait à un autre. Il avait été possiblement encore plus intenable que les dernières fois. Et ce serait juste vu comment il n'hésitait pas à se moquer de ses collègues quand ils avaient leurs propres phases maléfiques (se fatiguant à les calmer par moment et affirmant que Dantalion était le pire).
"Regardez qui voilà." Dali, évidement, leva sa tasse, comme pour porter un toast à la santé de l'arrivant "notre Casanova est de retour" Certains professeurs n'hésitèrent pas à trinquer. D'autres échangèrent des regards un peu gênés, hésitant à croiser le regard d'Ifrit qui semblait bien mal réveillé. Ou peut-être trop plongé dans ses pensées.
Dantalion avait décidé d'être Dantalion.
D'être fidèle à lui-même.
Et de se moquer d'un de ses collègues si il en avait l'occasion!
Merveilleux.
Robin lui tendit une assiette avec un sourire, sans rien dire (quel miracle), et le démon de feu allait s'asseoir quand Orias ne put s'empêcher de lancer "ho fait, Eito, c'est vraiment un beau suçon que tu as laissé dans le cou de March, c'est presque la moitié de son cou qui a viré au violet."
Un bruit d'étouffement se fit entendre alors que Murmur reposa sa tasse en toussant. "ORIAS!
- Quoi c'est vrai non? J'avoue que il l'a laissé à un endroit bien voyant. Je sais que des élèves ont fait des paris sur qui le lui a laissé. Je ne sais pas si certains ont deviné, mais ça a été la journée des rumeurs!"
Il décida de ne pas mordre à l'hameçon, après tout ils disaient la vérité. Peut-être qu'une part de lui se réjouissait que sa marque soit aussi visible. Peut-être qu'il pensait devoir chasser celui qui l'intéressait et que l'idée lui plaisait. Ce serait un défi dans ce cas. A aucun moment la crainte d'avoir gâcher ses chances ne lui parvint. Il était un démon après tout, non? Et son ami/collègue/futur amant n'avait montré aucune réelle réticence d'après ses souvenirs, excepté le fait de ne pas vouloir le faire pendant sa phase méchante "Ou est March au fait?" il ne savait pas ce qu'il allait lui dire (ou lui faire) mais il avait besoin de le voir.
- Déjà partit. Il avait une livraison d'outils à réceptionner. Et voulait préparer sa leçon pratique. Rassures-toi, il ne te fuis pas." gloussa Dali, avant de porter sa tasse à ses lèvres.
Le démon de feu grogna. Il n'allait pas louper Dantalion quand ça serait son tour d'être dans cette phase méchante.
Même si c'était difficile d'embarrasser ce démon en particulier.
C'était même quasiment impossible.
On frappa à la porte de sa chambre. il se leva et alla ouvrir. March était là, devant lui, dans une tenue plus décontractée que son uniforme. Il le fixait droit dans les yeux.
"On peut parler?"
Eito s'écarta "bien sûr, entre" Il le laissa passer et ferma la porte derrière lui. Il était temps, il était à deux doigts de craquer. Cette fichue fierté qui l'avait empêché d'aller le voir en premier. Pas qu'il avait honte, même si il avait clairement cédé à ses envies. Mais parce qu'une part de lui voulait que ça soit l'autre qui vienne se donner à lui, reflet de ses pensées durant sa phase méchante, durant ce moment dans la cuisine, l'autre soir.
Une part de lui avait voulu savoir ce que l'autre allait faire.
Mais il était quand même à deux doigts d'y aller.
Mais comment aborder, commencer, la discussion? Il n'était pas vraiment désolé de l'avoir marqué. Depuis sa phase méchante, il s'était bien rendu compte à quel point il en avait eu envie, et à quel point il avait envie de le refaire. Il avait finalement ouvert les yeux sur ses envies concernant son collègue et ami. Et il était alors difficile d'y résister, surtout quand il réalisait que, d'après ses souvenirs de cette fameuse nuit, l'autre en avait tout autant envie que lui. Et il avait un peu honte de savoir qu'il n'éprouvait que de la fierté en voyant la marque violette dans le cou de son collègue.
"Je pense qu'il faut qu'on discute à propos de l'autre nuit. Parce que marcher sur des oeufs comme on l'a fait ces deux derniers jours commence à m'éprouver les nerfs.
- Tu n'es pas le seul."
Oui. Deux jours qu'ils se tournaient autour sans parvenir à commencer une discussion.
Leurs collègues avaient parié sur "qui allait céder en premier". Il en était certain, c'était bien leur genre. Orias et Robin le regardaient du coin de l'oeil en ricanant. Dantalion faisait toujours mine de trinquer quand il passait près de lui. Murmur avait tenté de parler mais ils avaient tous les deux esquiver les questions.
Ca éprouvait les nerfs, aucun doute là dessus.
Il fallait mettre fin à cette situation.
Eito croisa les bras, prenant une inspiration avant d'admettre, sans honte et avec franchise "J'admets que j'ai cédé à mes envies.
- J'avoue que c'était étrange de te voir aussi dragueur quand, la fois précédente, tu ne pensais qu'à relever tous les défis qui s'offrait à toi quand tu n'attaquais pas les gens pour te déranger pendant tes expériences avec ton feu. Expériences qui pouvaient être parfois dangereuses d'ailleurs.
- Tu t'es vu pendant ta phase méchante?" Il sourit, voulant détendre l'atmosphère. "Tu es assez exceptionnel toi-même dans ces moment-là! La dernière fois, tu m'as proposé d'essayer un ou deux outils.
- fais attention à toi la prochaine fois, parce que si tu m'as...abordé de la sorte, je risque de faire de même et d'aussi céder à mon envie. Ce ne serait que justice non?" Il s'approcha, voulant reprendre un peu la main. Il remarqua que la queue enflammée s'agitait nerveusement. il voulait le taquiner un peu, ça ne serait qu'un juste retour des choses, mais finit par dire d'une voix douce: "Je pense que tu n'as rien à te reprocher dans ce cas. Je ne t'en veux pas.
- Une phase méchante n'excuse pas tout.
- As-tu remarqué que j'avais pas fais beaucoup d'effort pour cacher ce suçon? Enfin aux élèves oui, même si certains l'ont aperçu parce qu'ils avaient l'oeil. Mais dans le dortoir des professeurs, est-ce que je le cache? Est-ce que j'ai l'air gêné ou honteux?" il tendit la main, attrapant celle d'Eito qui frémit, la flamme de sa queue diminuant d'un coup, cessant de s'agiter "Et avoue que tu ne semble pas le regretter.
- Non" Autant d'être honnête. "J'ai juste agis plus tôt que je ne l'aurais fait dans mon état normal."
Je te voulais. Je voulais le montrer à tous.
L'autre sourit, plus satisfait que doux maintenant. "T'entendre dire que tu étais prêt à brûler le monde pour m'avoir, ça avait quelque chose de gratifiant." Il passa sa main libre sur sa nuque, écartant ses cheveux et dégageant la marque violette qui marquait encore sa peau. "J'ai presque regretté que Murmur arrive pour t'endormir. J'étais très proche de te donner ce que tu voulais." Il leva la main d'Ifrit, qu'il tenait toujours, pour la porter à ses lèvres, embrassant la paume, puis le poignet, en fixant Eito directement dans les yeux. "Tu voulais beaucoup de choses l'autre soir. Et si on reparlait de tes envies à mon égard, maintenant que tu as l'esprit clair? ~"
L'autre eut une brusque inspiration, ses yeux se dilatant un peu, perdant petit à petit le contrôle de son mental, à deux doigts se jeter sur (sa proie) lui: "Tu joues avec le feu.
- Et alors? Peut-être que je veux que tu finisse ce que tu as commencé l'autre nuit maintenant que tu es calmé? Et que je viens m'offrir comme tu le voulais? Tu étais différent mais tu semblais bien sûr de ce que tu désirais. Et si tu as fais ça dans ta phase diabolique, c'est que tu le voulais non?" Il embrassa à nouveau le poignet, sentant le poul contre ses lèvres. "Je t'ai promis que je ferais TOUT ce que tu voudrais une fois que ta phase méchante serait finie non?" Il lâcha prise sur la main qu'il tenait, souriant quand le bras s'enroula autour de sa taille dans une geste possessif.
Le démon aux cornes blanches leva sa main libre pour toucher le visage de March, ses doigts écartant des mèches violettes. La peau était douce et chaude sous sa paume. Et ce geste tendre lui rappelait ces quelques minutes dans la cuisine, durant sa phase méchante. Il sourit, doucement "J'ai l'impression que tu veux vraiment que je cède à mes envies.
- C'est le cas. Je ne demande que ça." il eut un petit sourire en coin, provocateur. Il sourit en sentant la queue, maintenant éteinte, s'enrouler autour de sa jambe droite dans un geste possessif. "Tu voulais que je dise que je suis à toi non?" Il posa sa main sur l'épaule de son presque amant, le sachant à deux doigt de craquer "Je vais le dire alors: si tu le veux réellement, je suis prêt à être à toi!"
La réponse ne fut qu'un grondement rauque, la prise sur sa taille se resserrant "Les démons de feu ne sont pas partageurs.
- Très bien, je ne le suis pas non plus. Du moment que tu n'es pas jaloux de ma soeur ou de mon cousin.
- hey. Ca devrait aller."
March attrapa le col d'Eito pour l'attirer à lui, l'embrassant sur les lèvres, dans un baiser qui tenait plus du frôlement, voulant encore plus jouer avec le feu pour avoir le plaisir de le voir céder à ses envies. Il n'eut pas le temps de reculer que la main sur sa joue glissa vers sa nuque, l'immobilisant et l'attirant à nouveau pour un baiser passionné. Il lâcha la main du démon de feu pour passer ses bras autour du cou d'Eito. Il sentit le bras autour de sa taille se resserrer encore pour l'immobiliser contre l'autre démon. Il s'abandonna contre le corps solide, savourant les baisers brûlants et étourdissants, perdant le compte de combien ils échangèrent, perdant la notion du temps. Il laissa l'autre dominer, laissa son instinct le guider.
Il ne sut à pas quel moment, mais il se retrouva plaquer contre le bureau vide et regarda les yeux dilatés d'Ifrit au dessus de lui, ses cheveux un peu ébouriffés, son sourire sauvage, dont les lèvres rouges laissaient apparaître ses crocs, son corps pressé contre celui de son compagnon.
Passant sa langue sur ses lèvres gonflées, le plus jeune sourit, le cœur battant et la satisfaction l'envahissant "Quel air sauvage ~ Ca me plaît.
- C'est ce que tu voulais non?"
Marbas pouffa, rejetant la tête en arrière, dévoilant sa gorge, comme si il s'offrait à l'autre démon. Ce qui était le cas. "J'avoue que c'est encore mieux que l'autre soir."
Eito pencha la tête, se mettant à sucer l'autre côté du cou, mordillant la peau jusqu'à la percer de ses crocs et injectant à nouveau son mana, voulant marquer le cou de son partenaire encore plus qu'il ne l'était déjà. Il savoura les gémissements de plaisir qui parvenaient à ses oreilles. Entendre son nom être dit de la sorte, presque comme une supplique, avait quelque chose d'excitant. C'était cent fois mieux que ces court instants dans la cuisine l'autre nuit, car son esprit était clair et il savait qu'il avait ce qu'il voulait. Il relâcha sa prise et sourit, satisfait "Ton cou va être complétement violet."
March reprit son souffle, et pouffa, une main posée sur le bras de son partenaire, un air presque gourmand sur son visage "tu essais d'avoir l'air désolé, là? Avec ton regard avide et possessif?
- Absolument pas. J'adore faire ça, et j'adore tes réactions."
Ho que oui.
Il admirait son travail.
Tout le monde saurait que l'être dans ses bras était à lui et rien qu'à lui.
Tant mieux.
Ils feraient mieux de le savoir.
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French proses
La fin approche, les étoiles s’alignent
Tout est début, future mère parce qu’elle est saline
J’ai le monde calé entre mes canines
Sur la toile, le futur dessine l’abîme
Je suis une couronne sortie d’un labo
Venu mettre un terme au règne des collabos
Tout est progressif/dégressif comme mes abdos
J’ai le monde qui pèse sur mon dos
Tout est filmé en Mondovision
Je sais pas si t’as la vision
Mais je sais que t’as l’histoire de ton veston
C’est l’heure de l’horizon noir, festoyons
Je suis à deux doigts de réunir la physique classique et quantique de l’ion
Je le répéterai pas deux fois, c’est psychique et antique d’être un lion
Chic et candide se font la bise sous les néons
J’ai besoin de ma Trinity, je suis un Néo
Après le Déluge vient les êtres nés hauts dans le ciel
Après avoir mangé la pomme, elle s’est jamais senti aussi belle
Tout part d’ange et d’un homme, elle sait qu’elle est bannie
Face aux révélations du passé, le futur est ébahit
Pile à l’heure de l’élévation, assez de ce qui fût tuerie et ébats sans avenirs
Sur les chemins des vocations, la C détruit tout et bats les projets à venir
De ma main je fait des invocations, j’emmènerai mes démons à Venise
Des montres en or, le plomb se transforme en aveux d’échecs face à la destinée grise
Demain est loin mais les pions célestes du jeu d’échecs divin ressentent la brise
Ailes sur le fou de Dieu, Méphistophélès a reçu son chèque et le devin hante ceux qui plongent dans l’abysse
Le feu des dieux a été volé par un ange, histoire de songes sur Ulysse
Tout est inspiré des sumériens, les mensonges salissent
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Les lieux privés
Ces lieux sont dissimulés au regard de tous et toutes. Pour pouvoir y entrer, il faudra payer le prix ou réunir les conditions ; il est aussi possible que l’accès à l’un de ces lieux soit offert en récompense lors d’évènements. Le country club et le bar underground servent à créer des communautés dans la communauté, ou contre la communauté. Ils rassemblent des personnages proches, qui se distinguent du reste des habitants, et qui peuvent alors sociabiliser entre eux. Les mines sont surtout là pour celles et ceux qui ont envie de se créer des frayeurs. Chaque lieu secret aura un sous-forum de flood dans lequel les membres pourront sociabiliser, discuter de sujets éventuels, de liens, etc. Les membres ayant accès à ces lieux pourront aussi choisir d’y tenir des mini-évènements pour se rassembler. Ces lieux ne sont pas inamovibles. Si l’un d’eux n’intéresse personne, il sera tout simplement débloqué et converti en forum standard. Un lieu pourra aussi être fermé définitivement ou temporairement à la suite d’un évènement qui se produit in-game (un incendie par exemple). Et bien sûr, d’autres pourront être ajoutés en fonction de la demande des membres. (note : je réfléchis à ajouter 1 ou 2 autres lieux parce que je me demande si ces trois-là sont suffisants. Je n’ai pas encore fait de choix ; s’il vous vient une idée ou une envie, n’hésitez pas à m’en faire part, et pensez à me communiquer un nom ou pseudo que je puisse ajouter aux crédits.)
Le country club L’entre-soi est nécessaire, parce que l’enfer c’est les autres. Nécessaire à la survie de la caste des notables. Elle se terre dans des lotissements clos et se réunit loin des regards. Leur terrain de jeu favori : le Catasauqua Country Club, rebaptisé mesquinement le Catastrophe Cuntry Club par ses indésirables. Là, on se retrouve entre gens bien. On se régale de mets délicats dans une ambiance feutrée avant une partie de golf. L’été on profite de la piscine. Les frais d’adhésion sont exorbitants, c’est le prix de la tranquillité, de l’exclusivité. N’entre pas ici qui veut parce qu’il faut préserver le statut, et les secrets qui viennent avec. Ce qui s’y passe, ce qui s’y dit, ne quitte jamais les murs de l’établissement. Les employés du lieu sont à la fois complices et victimes de leurs bourreaux, terrifiés par la perspective de perdre leur gagne-pain. La direction joue le jeu, trop contente de glaner chèques et secrets pour se priver d’une telle manne.
Note de jeu : l’accès au CCC est débloqué en dépensant des points seulement s‘il est cohérent que votre personnage y soit accepté. Le staff du CCC et la direction n’auront pas besoin de débourser des points pour accéder au lieu. Il est possible qu’un évènement public ait lieu au CCC, auquel cas tous les membres pourront y accéder de manière temporaire.
Les mines Les longs tunnels désertés des anciennes mines de fer plongent dans le flanc de la montagne. De tous les lieux du coin, c’est l’un des plus maudits. Le traumatisme de la fermeture brutale de l’industrie sidérurgique dans les années 80 survit encore comme un cancer en ville. Les symptômes de cette maladie sont nombreux. Des légendes. Des mineurs disparus s’y trouveraient encore, guettant l’arrivée d’intrus qu’ils attaqueraient violemment. On y trouverait des fantômes et des démons. Certains disent même qu’en s’enfonçant trop loin dans les mines, on finirait sa route en enfer.
Note de jeu : l’accès aux mines est débloqué en dépensant des points. Y poster un sujet comporte des risques car chaque sujet sera visité une fois par le maitre du jeu qui y postera un effet aléatoire. En raison des risques, poster un sujet dans les mines rapportera 2x plus de points qu’ailleurs.
Le bar underground Ici, on vient parce qu’on n’a nulle part où aller. On rejoint les rangs grandissants des alternatifs en tout genre, celles et ceux qui n’ont pas voulu ou réussi à se tailler une existence selon le code de conduite calibré de la vie en banlieue. Le volume de la musique est trop élevé, la bière y est bon marché mais fade, les standards d’hygiène n’y sont qu’occasionnellement respectés. Pour son public, le Fat Felix est un lieu de villégiature nocturne où on peut laisser tomber le fardeau du regard des autres le temps d’une nuit. Mais certain.es le sentent : la pollution a gagné l’écosystème. Les prédateurs ont flairé l’opportunité, car dans ce lieu de liberté relative, on peut se fondre dans la masse avec aisance.
Note de jeu : on peut débloquer l’accès au Fat Felix en dépensant des points de rp ou sur invitation d’un.e autre membre y ayant déjà accès (qui devra alors dépenser ses propres points). Le maitre du jeu pourra aussi offrir l’accès au lieu à des personnages qui pourraient y trouver leur bonheur.
Un dernier mot pour la suite Bravo à vous, vous n’avez fait que des bons choix. J’espère que vous serez un peu moins perspicaces avec les intrigues… Le reste du contenu reste caché pour le moment 😉 Je posterai un autre messages pour la fin de semaine avec quelques questions pour vous, notamment concernant une éventuelle date d’ouverture.
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"Il est convenu qu’on ne peut parler du diable sans provoquer, de la part de tous ceux qui se piquent d’être plus ou moins « modernes », c’est-à-dire de l’immense majorité de nos contemporains, des sourires dédaigneux ou des haussements d’épaules plus méprisants encore ; et il est des gens qui, tout en ayant certaines convictions religieuses, ne sont pas les derniers à prendre une semblable attitude, peut-être par simple crainte de passer pour « arriérés », peut-être aussi d’une façon plus sincère. Ceux-là, en effet, sont bien obligés d’admettre en principe l’existence du démon, mais ils seraient fort embarrassés d’avoir à constater son action effective […]"
René Guénon, L'erreur spirite (1923)
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Partageons mon rendez-vous lectures #34-2023 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. La part du démon de Mathieu Lecerf La part du démon de Mathieu Lecerf – Editions Robert Laffont Inferno de Dan Brown Inferno de Dan Brown – Editions JC Lattès Sur tes traces d’Harlan Coben, en lecture Sur tes traces d’Harlan Coben – Editions Belfond Présentation de l’éditeur : Où trouver la force de se battre quand on a tout…

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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 22
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Comme je le disais dans l’article précédent, pour m’excuser de ma lenteur caractéristique, je livre trois reviews de chapitre plutôt qu’une seule cette fois-ci (les reviews des chapitres 21, 22 et 23).
La dernière fois, nous rencontrions enfin un changelin, Monsieur X, qui avait l’horrible idée d’embrasser une mineure sous l’apparence de son ex-petit ami. Nous apprenions aussi la machination ayant donné lieu aux missions d’assassinat.
Mais bon, nous allons laisser ça de côté pour retrouver Mara dans un chapitre que j’espère être moins pénible que le dix-neuvième, intitulé « Mara, ou comment faire du vaisseau spatial-stop. »
Let’s go
« Mara essuya son poignard. Devant elle, le cadavre de Selenba gisait, dans une mare de sang.
Elle releva la tête vers la silhouette holographique ténébreuse de Magister qui la regardait en silence.
La jeune fille était détendue. Elle avait fait exactement ce que voulait Magister. Elle désigna le corps de son couteau et demanda dédaigneusement :
— Voulez-vous que je lui tranche la tête et que je vous la rapporte ? Ce sera salissant, mais ça ne me gêne pas.
Magister semblait surpris.
— Comment as-tu fait ? fit-il de sa voix de velours liquide. »
Même s’il est évident que tout ça est mis en scène et que Selenba n’est pas réellement morte, j’apprécie TRÈS FORTEMENT ce début sans préambule. Surtout après toute l’exposition qu’on s’est chopé au dix-neuvième chapitre. Bon Dieu que ce dix-neuvième chapitre était long.
Ah oui, et sidenote : je ne sais pas si j’ai déjà lu la remarque quelque part, mais « la voix de velours liquide » de Magister est une paraphrase qui me fait beaucoup rire. Je suppose que le velours liquide est un type de tissu (je ne m’y connais pas assez en textile pour le dire), mais pour une non initiée comme moi, on dirait que deux consistances différentes sont associées à un truc qui n’est pas censé avoir de consistance, la voix. Et puis là où je peux me figurer des « pattes de velours », les deux se rapprochant plutôt bien, la voix de velours me rend plus perplexe. Je pense que c’est une façon d’exprimer les intonations plutôt que le ton de voix, mais ça veut dire que Magister a constamment une voix caressante, même quand il se transforme en loup et se vautre sur sa propre queue. Perplexe.
C’est comme si je disais de quelqu’un « je n’ai jamais supporté ses grands airs conditionnés ». Genre ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il s’agit d’une image, mais alors va te conceptualiser l’image mon gars.
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Yay yay yay c’est de nouveau le moment pour moi de parler de découpage de répliques !!
C’est mal foutu !
Voilà !
Plus sérieusement, la première phrase, pas de souci, ça marche. Je dirais même que ça donne à Mara une façon de parler intéressante.
Souvent, quand on écrit, on a la tentation de donner aux personnages des phrases bien pensées et découpées, exprimant un raisonnement digne d’une thèse ; ce qui en soi fonctionne dans certains types de bouquins, pas de problème. Mais personnellement, je suis très fan des histoires où les répliques des personnages reflètent leur psychologie, dans la façon dont elles sont articulées, la taille des phrases, la façon dont les informations sont mises ─ phrases brèves avec toutes les informations nécessaires synthétisées, ou points de suspension et explications hachées.
Tenez, par exemple, en réécrivant ce passage :
« - S… Selenba a été transformée en vampyr. En vampyr normale, je veux dire, par… par ma sœur, je veux dire Tara, je crois. Donc elle n’était plus le Chasseur. Elle…
Après une hésitation, Mara se tourna pour présenter son bras cassé à Magister, avant de lui désigner l’entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ ici, Mara est stressée, elle se corrige, se répète, a du mal à finir ses phrases. Ses phrases sont courtes ; les phrases brèves peuvent parfois être symptomatiques d’une personne qui ne veut pas parler en public et lâche l’information qu’elle a sous sa forme la plus simple pour parler le moins longtemps possible.
Par opposition :
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ Ici, Mara est froide, elle exprime un fait. C’est une didascalie et non une narration qui précise qu’elle dévoile ses plaies ; or, placer des actions en didascalie en retire généralement le « poids », leur donnant une allure de geste machinal. En effet, une action qui intervient entre deux bouts de phrases d’un personnage suggère que le personnage peut tranquillement parler tout en accomplissant l’action. (Je précise que c’est mon interprétation d’une action placée en didascalie, vous avez le droit de ne pas être d’accord, ça relève pour beaucoup de comment je lis les histoires personnellement).
Bref, la première phrase marche bien. Ce sont celles qui suivent qui m’embêtent.
« Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Une réplique de quatre lignes, c’est non. Déjà, une réplique sous-entend que quelqu’un la prononce, or je ne vois pas quelqu’un prononcer cette phrase sans devoir s’interrompre au mauvais endroit pour souffler. Vous me direz qu’il y a les virgules pour prendre le temps, mais ces virgules-là ne sont pas là pour prendre des pauses, puisque « elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si... » sont des bouts de phrases tous connectés logiquement qui perdraient de leur sens avec des pauses trop marquées.
En plus, en coupant l’aspect machinal d’une phrase courte, on dirait qu’elle cale le plus d’infos possibles en une seule phrase, ce qui change un peu l’état d’esprit qu’on lui imagine. Enfin, la dernière phrase est très drôle : pourquoi tu mets un point entre « vous m’aviez demandé de la tuer en échange » et « pour sauver Cal ? » La pause fait un effet plus bizarre qu’autre chose.
Bref, réplique mochouille, continuons.
Satisfait qu’elle ait rempli sa mission, Magister transmet les coordonnées à Mara, qui se barre sur un vaisseau, laissant Selenba sur place. Mara ouvre ensuite une vidéocristal pour regarder Tara se rendre au concert.
Et c’est tout ! Le chapitre était très court, restez tuned pour le suivant.
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Vouloir assurer la sécurité du future du clan est une chose et je le comprends. Mais forcer les enfants à suivre qu'un seul chemin est contre productif. Car les futures générations seront incapable de s'épanouir dans d'autres domaines. Si un jour, le royaume des démons n'a plus besoin de leur ouïe. Qu'est ce qu'il leur restera ? Rien, sans compter que ça exclue Nora car il a des problèmes d'ouïe. Et on peut voir que ça peine Munmu de lui avoir dit ce genre de choses.
J'en avais parlé avec mon ami avant que ce chapitre ne sorte, sur ce conflit générationnel. D'après lui, le problème du plan d'Iruma c'est qu'en voulant se focaliser sur les enfants. Il a négligé inconsciemment les adultes. Car les anciennes générations ont connu que le métier en rapport avec l'ouïe. Et pour ma part, je pense que si Iruma inclut aussi les adultes dans son école, ils pourraient justement comprendre pourquoi les enfants veulent explorer d'autres voies. Mais aussi ceux qui sont intéressé par le métier en rapport avec l'ouïe les adultes pourront leur apprendre. Ainsi ils auraient la sureté et la nouveauté !
Wanting to ensure the safety of the clan's future is one thing, and I understand that. But forcing children to follow a single path is counterproductive. Because future generations will be unable to flourish in other domains. If one day, the demon kingdom no longer needs their hearing. What will be left for them? Nothing, not to mention the fact that Nora is excluded because he has hearing problems. And we can see that it pains Munmu to have said such things to him.
I had talked to my friend before this chapter came out about this generational conflict. According to him, the problem with Iruma's plan was that, in wanting to focus on the children, he unconsciously neglected the adults. Because the older generations only knew the job related to hearing. And for me, I think that if Iruma also included adults in his school, they could understand why children want to explore other paths. But also those who are interested in hearing-related professions could be taught by adults. That way, they'd have safety and newness!
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La judéophobie et son cortège d'horreurs réciproques....
Une actualité particulièrement malodorante me conduit à remettre sur le tapis le retour, au premier plan de nos soucis quotidien d'un antisémitisme militant qui non seulement ne se cache même plus, mais n'a pas honte de se revendiquer pour ce qu'il est --une monstruosité de la pensée. Ce biais me conduit à revenir sur deux sujets, apparemment éloignés l'un de l'autre mais entre lesquels il existe un lien fort, à ce moment de l'histoire : la haine du juif, d'une part, et le fonctionnement de nos institutions, de l'autre.
Il est possible d'affirmer que l'anti-judaïsme systémique est une constante dans la catholicité. Aussi, quelle idée stupide ont eu leurs ancêtre d'ajouter à une très mauvaise décision (le choix de sauver Barabbas et de condamner Jésus... alors que tout leur dictait de faire juste le contraire) ''l'appendice'' qu'il ne fallait surtout pas : ''Et que son sang retombe sur nous et sur nos enfants'' ! C'était idiot... et la preuve n'a pas tardé à tomber : les dis ''enfantes ont payé très cher la pure bravache gratuite de leurs aînés ! Le Rodomont que chérissait si fort Brantôme avait été précédé de beaucoup, dans toute l'humanité, si désireuse de se faire plus extravagante qu'elle n'est.
Cette phrase, apparemment anodine (les foules, se croyant protégées, disent ou font n'importe quoi !) nous vient du Sondergut matthéen. Ses dix mots sont inversement proportionnels à ses conséquences, puisque c'est un des marqueurs les plus violents de l'Histoire de l'humanité : depuis 2000 ans, en effet, elle a servi de fondement scripturaire au mythe du peuple déicide et à l’antisémitisme chrétien. Il faut savoir que le récit néotestamentaire tend à en exonérer le préfet romain Ponce Pilate --qui reste surtout célèbre pour s'être lavé les mains !-- contrairement à toute vraisemblance, ce qui a joué en faveur (?) de l'accusation des Juifs. Il a fallu attendre des temps très proches de nous pour que tombe enfin cette ''culpabilité imprescriptible . Mais je me souviens d'une de mes adorables (par ailleurs) arrière-grand mères qui n'aurait à aucun prix bougé de posture sur ce sujet.
Pour le malheur du monde, pendant que la catholicité remettait en question ce modèle indigne d'elle, l'islam, toujours jouant ''en contre'', renouait avec ses plus mauvais démons et ressortait de la naphtaline les vieilleries les plus éculées qu'elle avait paru oublier pendant des siècles : son rejet de système pour tout ce qui n'est pas ''lui''.. . et un anti-sémitisme qui refuse tout bon sens, toute limite, toute intelligence... On peut dire sans se tromper que de nos jours, l' islam seul est porteur de la vague d'anti-sémitisme qui insulte notre civilisation et le Proche-Orient et qui met en péril toute la planète. Ses excès, volontaires et recherchés pour la plupart, ont fait évoluer un fort anti-sémitisme en une insupportable judéophobie, exacerbée s'il se peut, par la réponse en forme de rétorsion voire de Loi du Talion de la communauté juive unie dans l'Etat d'!isra'El
(Petit rappel : ''Œil pour œil, dent pour dent'' : tel est le système qu'applique la loi du talion. C'est la première manifestation d'un droit qui cherche à canaliser et à réglementer la vengeance sauvage.
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Ptn j'espère que c'est pas une phase de my bpd mais je sens que j'ai repris le contrôle de ma vie. For real.
Jai vu mon kiné, c'était délicieux. Il m'a bien massé le crâne, mon visage, ma mâchoire, mon dos, le bas de mon dos, mon ventre... il m'a demandé que je lui apprenne la technique de respiration pour activer le nerf vagal [energy transfert is universal!] et mon cool exercice somatique pour détendre et libérer les tensions émotionnelles contenues dans les hanches. Puis, jsuis allée faire mes courses... et, partout où j'allais, on m'offrait un truc ? (une mangue, un café, du baume du tigre... genre merci?) Et les gens me saluaient dans la rue? Lorsque j'vis des journées comme celle-ci, je ne peux pas m'empêcher de me demander si jsuis pas en train de déconner mdr
Mais le truc, c'est que j'ai un visage d'ange et je souris beaucoup. Je vais tout le temps aux même endroits, je suis extrêmement polie et patiente... je pense que c'est tout simplement la vie qui répond à ma gentillesse et à la belle personne que je suis. Ou moi qui suis enfin plus ouverte à recevoir et à accueillir toutes mes bénédictions. Parce qu'au fond: the universe sends us situations the same frequency as our vibrations...

Ensuite, j'suis allée dans mon bar habituel et j'ai juste bu un café un thé et un looza pêche. Il y avait une blaironne qui a fait sa maligne avec moi mais j'en avais rien à kickerrrr. J'ai parlé une bonne heure avec un habitué. On a discuté de nos problèmes d'addictions en toute humilité et dans le respect. J'ai écris et relu quelques notes dans mon carnet. J'ai sonné à ma marraine pour lui souhaiter un bon anniv' bien qu'on ne se parlait plus depuis une plombe. Suis rentrée chez moi et j'me suis faite une super bonne soupe. Envoyé un message d'amour à mes meilleures amies. J'ai même refusé de voir un de mes amants car pas envie. Me réjouis trop de voir mon psy !
Ptet qu'il y aura des rechutes. Peut-être pas. Je prends 24h à la fois et, aujourd'hui, je me sens ... exaltée, vivifiée! Un peu comme Tom Cruise lorsqu'il a présenté Katie Holmes à Ophrah Winfrey mdr
J'sais pas si c'est la pleine lune ou tout le shadow work que j'ai fais ces derniers mois, mes propres confrontations, avoir replongé dans mes démons, touché le fond, poussé mes limites jusqu'à frôler des trucs qu'il vaut mieux ne pas trop frôler, ou mes 50 rdv médicaux de l'année passée, ptet mes nombreuses heures de psychanalise et de psychothérapie, all the books I've read written by la crème de la crème sur les trauma et les addictions, la neuroplasticité, mes longues marches, l'hypnose, le reiki, the psy ward, my physiotherapist, my oestheopath, the fact I've let it all out!, toutes les larmes que j'ai versé, mes longues heures de sommeil ou toutes mes insomnies, le fait d'avoir tout perdu, le fait d'avoir tout à gagner, the fact that I've been unpacking supressed emotions, les gens qui ont priés pour moi, mes propres prières, mes anges gardiens... Je ne sais pas ce que c'est mais, aujourd'hui, I feel different . I've been on my journey for a while now and it required my full attention. I am now starting to accept my full potential and I am accepting things as they are and and and so many other things . . . I am now making conscious choices instead of repeating survival patterns. I am healing..... punaise
I am like the snake that sheds its own skin, like a phoenix that rises from its own ashes
And I am a little bit crazy too and that's totally okay !! (here's another proof in case you didn't know)


I wanna be sober I wanna feel secure I am becoming selective and I already am sexy
____Slow motion is better than no motion____
!!! I am free free freeeee like a bird who just escaped an aviary !!!
The portal to every next level is through parts of myself that I've avoided
I'm so ready.....
#No more repeated cycles#exposure therapy#introspection#metacognition#contemplation#I am unstoppable#Just levelled the fuck up#Notes to myself#Today was a good day
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