#chilienne

[prosedumonde]

Mais peu à peu mes mots se teintent de ton amour.  C’est toi qui occupes tout, tu occupes tout. 

Pablo Neruda, Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée (Veinte poemas de amor y una canción desesperada)

VO : 

Pero se van tiñendo con tu amor mis palabras. 

Todo los ocupas tú, todo los ocupas. 

[iamfrenchfrie]

ÁRBITRO CULIA Y LA RE PUTA QUE TE PARIÓ

[chifourmi]

Je délaisse grave Tumblr!!

Du coup je vais bientôt devoir bouger de l'auberge dans laquelle je suis depuis bientôt 2 semaines. C'était génial la première semaine. Dans la chambre, y avait une coréenne, une chilienne et une guadeloupéenne. On s'entendait toutes trop bien du coup on parlait toutes ensemble jusqu'à 1h du mat. Je me suis particulièrement bien entendue avec la coréenne. On a cherché un boulot ensemble et on a trouvé! 🥳 On va travailler dans une entreprise pour emballer les kiwis parce que c'est la saison en ce moment. On a aussi cherché un endroit où dormir pour être plus proche de l'entreprise. On a finalement trouvé un couple de petits vieux qui louaient justement 2 lits et qui voulaient des filles.

Du coup là ça fait une semaine qu'on attend que notre boulot nous envoie toutes les informations pour les premières journées mais toujours rien. En même temps ça me laisse le temps de me reposer parce que j'ai le combo bouton de fièvre, ÉNORMES coups de soleil bien douloureux et sinusite. Puis du coup je suis toujours à l'auberge pcq j'avais réservé pour 2 semaines et c'est pas remboursable, tandis que la coréenne s'est déjà installée chez les petits vieux.

Voilà pour les nouvelles! Faudrait que je poste des photos une fois aussi, j'ai des dingueries dans ma galerie

(14/03/2025)

[grandboute]

Venceremos !

F. Gaudichaud, Expériences chiliennes du pouvoir populaire, Syllepse éd.

[les-portes-du-sud]

Une vieille chanson chilienne dit : Le chemin a deux bouts et aux deux quelqu'un m'attend.

Luis Sepulveda

[une-touille-en-vadrouille]

Aujourd'hui, objectif Argentine !

À l'aube, alors que les petits canards commencent à peine à cancaner, et qu'il fait encore -10 dehors, un tremblement de terre secoue le van où je dormais paisiblement. Le volcan se réveille-t'il ?? Non, c'est seulement Aneth, qui a lu pendant la nuit qu'il faut arriver de bon matin vers le poste frontière, afin d'éviter la foule. Manifestement, ça justifierai de violer la convention de Genève en me sortant brutalement de sous la couette pour me jeter dans le froid glacial...

Les douanes étant connues pour fondre sur les victuailles et les confisquer sans états d'âme, nous prenons un petit déjeuner digne d'un roi, mangeant pour 6. Nous traversons ensuite un parc national niché dans les montagnes sans prendre le temps de nous arrêter, et arrivons à 10h tapantes aux douanes chiliennes, qui tamponnent nos passeports avec autant d'enthousiasme qu'Aneth au réveil.

Docteur X en profite pour lancer devant nos regards horrifiés un "je vous l'avais bien dit, on passe tranquille, je ne sais pas pourquoi vous vous inquiétiez". Nous tentons désespérément de le faire taire, d'étouffer la fin de sa phrase, mais il est déjà trop tard... Le Dieu des Douanes Chiliennes, connu pour punir les moins humbles, l'avait entendu. Il partit susurrer à l'oreille de la douanière chargé d'accepter le passage de notre véhicule, et c'est alors que l'enfer se déchaîna sur nous. Ruses perfides sur ruses perfides, celle-ci nous réclama des documents tous plus improbables les uns que les autres. Nous les obtenions à grande peine, via liaison télégraphique avec Santiago, où notre correspondante sur place faisait des allers retours chez le notaire. Mais jamais ils ne satisfaisaient l'appétit insatiable de notre geôliere.

Le Dieu cruel poursuivit son acharnement en laissant les phares de notre VAN allumés durant 2 heures, notre pauvre batterie rendant l'âme une fois de plus. Il s'attaqua ensuite sans aucune pitié aux papiers de notre véhicule, les cachant dans les tréfonds des toilettes des douanes, et que nous ne retrouvâmes qu'après de longues recherches angoissantes. À 17h, heure de fermeture du notaire, nous nous avouâmes vaincus, firent retamponner nos passeports pour rentrer sur le territoire Chilien, et partîmes tenter un autre poste frontière. Nous espérons que le sacrifice de 45 litres d'essence suffiront à apaiser le Dieu des Douanes Chiliennes. Seul demain nous apportera une réponse.

Ci-dessus, un aperçu de l'Argentine.

[carretera-de-mis-suenos]

Todo empieza con un sueño

Depuis toute petite je rêve de partir en Amérique Latine.

Du haut de mes 12 ans, j’écoutais avec des étoiles plein les yeux les récits de voyage de mon père dans les contrées chiliennes et argentines. Je me suis fait une promesse à ce moment : « Un jour, moi aussi j’irai là-bas ».

Au départ, j’avais décidé de partir après mon BAC. Je ne voulais pas attendre pour découvrir ce continent qui avait bercé mes pensées d’enfant.

Evidemment, mes parents ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils voulaient que je fasse des études, de peur que je décroche complètement du scolaire et n’arrive pas à m’y reconnecter après. Ils avaient raison. Je suis donc partie en Belgique pour étudier dans une école de communication et journalisme. Après ma licence, j’ai décidé qu’il était enfin temps de partir. Mais… Non. Il fallait que je fasse un master pour que ma licence ait une réelle valeur. J’ai donc continué le chemin des études jusqu’à mon diplôme.

« Cette fois c’est la bonne, je pars ! » me suis-je alors dit. Mais c’était sans compter sur le crédit étudiant que j’avais contracté pour aider mes parents à payer mes études. Partir avec un crédit sur le dos et sans le sous n’était pas envisageable.

J’ai donc commencé à travailler. Un an, deux ans, trois ans… J’ai tout de même pu faire une pause de trois mois, le temps d’un voyage au Portugal, pour découvrir si la vie bohème en camion me plaisait. Sans surprise, c’était fait pour moi.

De retour du Portugal je me suis donc décidée à partir pour de bon accomplir mon rêve. J’ai pris cette décision début 2022.

Après 2 ans à économiser en mettant le plus d’argent de côté possible grâce à un retour chez mes parents, j’étais enfin prête à partir.

Sur ce chemin acharné d’économe, j’ai également eu la chance de rencontrer Charles, un tendre amoureux passionné de montagne qui a sauté les yeux fermés dans ce rêve avec moi.

Et aujourd’hui nous y sommes !

Nous avons atterris le 11 janvier 2024 à Santiago et le rêve peut donc enfin commencer.

Ce blog fera donc office d’un carnet de voyage, celui dans lequel je confinerai mes pensées, mes photos, mes joies, voire même mes déceptions.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que je prendrais de plaisir à l’écrire.

Besitos a todos,

Luna.

[argentinechili2024]

Découverte de Santiago-jour 2

Très belle journée! Température idéale assez fraîche le matin, mais qui se réchauffe jusqu’à 29 degrés en plein après-midi. Aucune humidité, et… aucun maringouin…

Ça a été une journée musées aujourd’hui. C’est vraiment incroyable. Ici, pour inciter les gens à fréquenter les musées, tout est gratuit. On devrait faire ça au Québec.

On remarque que les femmes d’ici ressemblent vraiment à des amérindiennes. Elles sont petites, cheveux et teints foncés, et elles sont pas mal toutes grassouillettes. Ce ne sont pas les belles Espagnoles ou les belles Italiennes…

En revenant de souper ce soir, nous avons assisté en direct à une manifestation. On s’en revenait vers notre hôtel, et au loin, on voyait des feux et de la fumée. Un cycliste nous a dit en espagnol de ne pas continuer sur le trottoir où nous marchions, car des manifestants lançaient des pierres et que ça pouvait être dangereux pour nous. On a donc rebroussé chemin et sommes revenus à l’appartement. Directement devant notre hôtel, des manifestants avaient allumé un feu dans les poubelles. Ce dont les gens de l’hôtel qui les éteignaient avec des boyaux d’arrosage et non la police. Présentement, on entend des cris et des sirènes de police. Je vais chercher sur Internet pour tenter de voir pourquoi ces gens manifestent. Pas trop sécuritaire et plusieurs locaux nous ont dit de faire attention à nos sacs à main et cellulaires.

Dans une rue piétonne ce matin à 10 h. Ça ressemble à l’Espagne.

Place d’Armes. Église et intérieur.

Musée de l’histoire du Chili. Très intéressant, mais tout est en espagnol.

Musée d’art pré-colombien. Le seul qui soit payant ici. J’aurais pu y passer la journée.

Pizza italienne à deux ce midi avec bières chiliennes.

Du haut du Cerro Santa Lucia vers 17 h. On voit les Andes en arrière plan. Robert s’amuse à se faire un panache avec un arbre typique du coin.

[carraways-son]

Vendredi

Journée bizarre, conclue par une balade à travers les vignes jusqu'à une allée de cyprès menant au Domaine du Grand Sauvage de Renaud Papillon Paravel, où nous avons retrouvé H et D, ainsi que B (artiste plasticienne chilienne) et son mari M, pour dîner dans la fraîcheur du vent, avant d'assister au concert de Martin Stahl & Kurser (accompagné par la guitare d'Olivier Lapauze). Derrière le bar, le tableau religieux a été customisé par notre amie D. Plus tard, retour vers le littoral sous un discret croissant de lune.

[lemondeabicyclette]

La 2e course de la série Red Bull Cerro Abajo eut lieu dans le district autrefois notoire de Comuna 13, une partie de Medellín qui était jadis connue pour sa criminalité, mais qui est maintenant une zone de transformation florissante, ce parcours de Medellín était court et plus agréable par rapport à la course chilienne à seulement 1,6 km.

Tomáš Slavík, vainqueur du premier arrêt de la série à Valparaíso au Chili en février 2023, a terminé sixième. Slavík n'était pas à 100% dans cette course, ayant subi des dommages au ligament de la cheville à sa jambe droite de la course de Valparaíso.

[prosedumonde]

Les étoiles les plus grandes me regardent avec tes yeux. 

Pablo Neruda, Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée (Veinte poemas de amor y una canción desesperada)

VO : 

Me miran con tus ojos las estrellas m��s grandes.

[klimt7]

Voli pindarici e aspettative da ridimensionare un pochetto.

Une vieille chanson chilienne dit : Le chemin a deux bouts et aux deux quelqu'un m'attend.🤣🤣🤣🤣

[toutsurlevin]

Quatre vins pour les beaux jours  

Un véritable voyage en bouteille : trois escales italiennes, de la Sicile ensoleillée à la Toscane élégante, jusqu’au Piémont raffiné, avant de traverser l’Atlantique pour découvrir la fraîcheur chilienne. À chaque gorgée, une explosion de saveurs ! Par Mélanie Frappier, avocate/sommelière – Club de vins Jessica Harnois Cusumano Angimbé Tenuta Ficuzza Sicilia 2023, Italie Nichée au cœur des bois…

[renaudb]

Contraste chilien - 12/05/2025 - 14 h 52 UTC

Image du satellite SENTINEL-2, le 12/05/2025 à 14 h 52 UTC : seule une centaine de kilomètres séparent les grèves du Pacifique des premiers sommets andins enneigés, créant un contraste de paysages et de climatologie. Sur cette image, les nuages bas, fréquents dans ces eaux, ont progressé dans les terres à la faveur de la longue nuit automnale. Ils dessinent sur le relief la courbe de niveau de l'altitude de la couche nuageuse, isolent îles et archipels éphémères. Au milieu, Santiago, la capitale chilienne, se trouve entre nuages et soleil, entre plaine, vallée et montagnes.

[timriva-blog]

Tenace mémoire des astres

Mémoire céleste, l’essai autobiographique de la romancière et dramaturge chilienne Nona Fernández, médite poétiquement sur la nécessité et la beauté de la mémoire : celle des disparus de la dictature chilienne, celle des étoiles mortes, celle d’une famille aimante et résistante.   Trainée d’étoiles, désert d’Atacama (Chili) © CC-BY-SA-4.0/European Southern Observatory/Flickr Écrit par Florence…

[une-touille-en-vadrouille]

10/12

Après avoir assisté à un nième monologue de notre gentil mais épuisant logeur, nous décidons de suivre ses conseils et d'aller au centre culturel. Touille mène la charge, qui nous emmène... Dans une reprise de la Japan Expo version chilienne.

Dr Rathatton decide de remonter le niveau et nous traine dans un endroit frais, silencieux, et calme ... le grand cimetière central. Oui, vivre à Paris vous pousse à apprécier des endroits forts etranges. Toujours est il que nous y découvrons qu'il y a énormément de concessions groupées, notamment pour les pompiers de la ville. On s'est demandés si cela veut dire qu'ils ne sont pas enterrés avec leur famille, et la question reste entière.

Nous prenons ensuite le bus, où le règlement implicite stipule qu'il est interdit de descendre à l'arrêt. Après nous être réceptionner dans un rouler-bouler, Dr X nous fait passer de colline en colline, entretenant mon "développement mollesque" (qui contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, ne se rapporte pas à mes poignées d'amour, mais à mes magnifiques mollets saillants). Bon, sans surprise majeure, c'est de la ville, il fait chaud, on voit la mer treeeeeees loin, c'est pas extraordinaire.

On continue quand même à voir du street art un peu partout, ça donne malgré tout un peu de charme à la chose.

On arrive finalement sur un marché où Touille s'explose le bide à base de cerises super bonnes, puis d'un très bon ceviche, et nous repartons tout contents de cette dernière journée.

Pour remercier Daniel et sa femme, qui nous accueillent une fois de plus chez eux ce soir (on a carrément les clés de la maison...), Dr Rathatton se met aux fourneaux et nous concocte des lasagnes à la ricotta SUPER BONNES (et c'était pas gagné vu la galère pour trouver les bons ingrédients dans le supermarché). Et Touille redéfonce des cerises, parce que c'est trop bon (et qu'à 1€ le kg, on ne va pas se priver).

Demain, on devra abandonner Patochimbo à une agence (sauf si un acheteur se réveille dans la nuit, qui sait), et c'est l'avion... Qui on l'espère, décollera avec 24h de retard, nous permettant ainsi de gagner de précieux sousous. Dr X, sans nouvelle de son Rat depuis 2 semaines, a hâte de découvrir si celui-ci est vivant !