#peter conlan
Explore tagged Tumblr posts
Text

he speaks for the dreams
#pete conlan#peter conlan#pete the plug#d20 pete conlan#unsleeping city#the unsleeping city#tuc#tuc 2#tuc fanart#tuc pete#dimension 20#d20#d20 fanart#d20 unsleeping city#ally beardsley#vox phantasma#my draws
149 notes
·
View notes
Text
#d20 fanart#vikis art#fanart#digital art#sapphic#dimension twenty#dimension 20#the unsleeping city#unsleeping city#pete conlan#peter conlan#sofia bicicleta#misty moore
192 notes
·
View notes
Text
theres something about a ally beardsley dnd character that is just so personal
#pete the plug#peter conlan#kristen applebees#timothy goose#mother goose#the unsleeping city#fantasy high#neverafter#d20#dimension 20#ally beardsley
351 notes
·
View notes
Text
Siobhan going from adaine calling Kristen baby girl to Rowan squeezing Pete’s biceps is so funny
#og#adaine abernant#kristen applebees#Pete the plug#Pete conlan#Peter conlan#rowan berry#Misty Moore
38 notes
·
View notes
Text
You know, if I had a silver piece for every time a Dimension 20 season started with Ally Beardsly being recently single after ending a relationship with a major character from the previous season, I'd have two silver pieces.
Which, you know, isn't a LOT, but funny how it's happened twice, right?
#virgo speaks#dimension 20#ally beardsley#peter conlan#kristen applebees#fantasy high#the unsleeping city
23 notes
·
View notes
Text
Fanaaart!!! this was fun :-)
19 notes
·
View notes
Text





First in a series of "Best Character Named X" poll where all the characters have the same first name but are from completely different media, feel free to send in name/charcacter suggestions, I'm planning to probably do one poll per day starting off, and please reblog, share increase engagement ✌🏼
#poll#poll game#best character named x#peter parker#peter hale#peeta mellark#pete conlan#peter pevensie#peter rabbit#spider man#teen wolf#the hunger games#d20#the unsleeping city#narnia#my post
160 notes
·
View notes
Text
perfect balance in new york city
(id: peter conlan and kingston brown from d20's the unsleeping city sit next to each other. pete, a young white transgender man with blond hair, a full mustache, and an easy smile, exposing a candy-cane coloured tooth, sits in a colourful version of new york, the building behind him stretching out into a galaxy of nothingness, surrounded by hundreds of dream creatures, such as pizza rat, a winged caterpillar, a fire breathing snake, the unicorn, a train with a face, the bodega cat, the moon, the juicy cockroach, and the spicy pigeon. his teapot and a steaming cup of tea sits in front of him. kingston, an older lightskin black man with white locs and a full beard sits next to him in the waking new york, dull-coloured and realistic in comparison to pete's new york. a fire hydrant is in the foreground. they seem to be in casual conversation with each other. there is no boundary between the two new yorks, blending into each other. end id.)
#dimension 20#d20#dropout#d20 unsleeping city#d20 uc#the unsleeping city#pete conlan#pete the plug#kingston brown#ally beardsley#lou wilson#d20 art#d20 fanart#the gallery
1K notes
·
View notes
Text
watching the unsleeping city II for the first time and peter conlan post season 1 is so special to me. transgender allegory vox fantasma jacked barista bookstore-owner academic artist with earrings and painted nails who frequently checks up on his ex on social media and wears fishnet tops after top surgery and is two months sober and is probably bisexual
116 notes
·
View notes
Text
Headcanon that Pete Conlan chose the name Peter (eventually shortened to Pete) mostly to prove a point to his Catholic parents, by giving himself the same name as St. Peter. The saint was given the name Simon (or Simeon) at birth and Jesus renamed him.
So every time his parents complained about him changing his name he ask him why they didn't apply that logic to St. Peter, too.
16 notes
·
View notes
Note
⭐
send ⭐ for a list of muses i would be interested in throwing at yours.
john bender.
patrick verona.
sam winchester.
cody 'night angel' walsh.
evan kelmp.
pete conlan.
peter pan.
blair addams.
carter harris.
genevieve belmont.
valentine hearst.
2 notes
·
View notes
Text
luv pete’s face in this . looking lethargic asf he def has scurvy
#fanart#vikis art#digital art#dimension twenty#the unsleeping city#unsleeping city#peter conlan#dimension 20
6 notes
·
View notes
Text
LÉGENDES DU JAZZ
JACO PASTORIUS OU LA TRISTE FIN D’UN SURDOUÉ Né le 1er décembre 1951 à Norristown, en Pennsylvanie, John Francis ‘’Jaco’’ Pastorius était le plus âgé des trois fils de Jack Pastorius, un chanteur et batteur de jazz d’origine germano-irlandaise qui souffrait d’alcoolisme et passait le plus clair de son temps sur la route. La mère de Pastorius, Stéphanie, était d’origine finnoise.
La famille de Jaco était déménagée à Oakland Park, près de Fort Lauderdale alors qu’il était âgé de huit ans, car sa mère et un de ses frères souffraient d’asthme et avaient besoin de vivre dans un environnement plus sain. L’abolitionniste Francis Daniel Pastorius faisait partie des ancêtres de Jaco. Le patronyme de la famille Pastorius était d’origine latine et signifie ‘’berger.’’ Jaco avait deux frères, Gregory et Rory. Jaco était particulièrement proche de son frère Gregory, car ils avaient seulement deux ans de différence d’âge. Les deux garçons se levaient à trois heures du matin afin de livrer les journaux, ce qui leur laissait suffisamment de temps pour servir comme enfants de choeur à l’église.
John Francis avait adopté le surnom de Jaco afin de témoigner de son amour pour les sports et plus particulièrement afin de rendre hommage à l’arbitre de baseball Jocko Conlan. Grand jeune homme élancé plutôt maigrichon, John Francis avait transformé l’orthographe de ‘’Jocko’’ après que ce nom ait été mal épelé par son voisin, le pianiste Alex Darqui. Un des frères de Jaco le surnommait ‘’Mowgli’’ en référence à un personnage du Livre de la Jungle de Rudyard Kipling, car il débordait d’énergie et passait la majeure partie de son temps le torse nu sur la plage à grimper aux arbres, à courir dans les bois et à nager dans l’océan.
Jaco avait étudié à la St. Clement’s Catholic School de Wilton Manors. Il était d’ailleurs enfant de choeur à l’église de St. Clement. Son nom de confirmation était Anthony. Très compétitif, Jaco excellait au baseball, au basketball et au football.
CARRIÈRE MUSICALE
À treize ans, Jaco avait été le batteur du groupe de jazz Las Olas Brass, mais sa carrière de batteur avait connu une fin abrupte après s’être blessé au poignet en jouant au football. La blessure de Jaco était si sérieuse qu’elle avait nécessité une intervention chirurgicale qui l’avait empêché définitivement de jouer de la batterie. C’est lors de son séjour avec le Las Olas Brass que Jaco avait eu son premier contact avec les drogues. Lorsqu’un membre du groupe avait tenté de lui faire fumer de la marijuana, Jaco avait refusé. Son ami Peter Trias, dont la mère était une consommatrice d’héroïne, avait plus tard déclaré: ‘’We used to laugh at guys who drank and did drugs. We swore we’d never be like our parents. Music was our medicine to cure how we were raised.’’
En 1968-1969, à l’âge de dix-sept ans, Jaco avait commencé à apprécier le jazz et avait décidé de s’acheter une contrebasse avec son argent de poche. Jaco était prédestiné à jouer de la basse puisqu’il avait les doigts très longs. Malheureusement, sa contrebasse s’est rapidement détériorée, peut-être parce qu’elle n’était pas de très bonne qualité ou en raison de l’humidité qui sévissait en Floride. Lorsqu’il s’était réveillé un matin, Jaco avait constaté que la bois de sa contrebasse était craqué. Il avait donc décidé d’échanger sa contrebasse contre une basse électrique Fender. À l’adolescence, Jaco avait joué de la basse avec Wayne Cochran et les Chitlin Circuit Riders.
Jaco excellait tellement à la basse électrique qu’on l’avait engagé pour donner des cours à l’Université de Miami au début des années 1970. C’est là qu’il s’était lié d’amitié avec le guitariste Pat Metheny, un de ses collègues de la faculté de musique. Pastorius et Metheny avaient éventuellement enregistré avec le pianiste Paul Bley et le batteur Bruce Ditmas un album sans titre qui se fit plus tard connaître sous le nom de ‘’Jaco.’’ Pastorius avait participé plus tard au premier album de Metheny intitulé ‘’Bright Size Life’’, publié en 1976. La même année, Jaco avait enregistré son premier véritable album intitulé ‘’Jaco Pastorius.’’ Des sommités du jazz comme les frères Randy et Michael Brecker, Herbie Hancock, Hubert Laws, David Sanborn et Wayne Shorter avaient participé à l’enregistrement. Jaco avait également collaboré avec le groupe Blood, Sweat and Tears.
UNE VIE CONJUGALE TUMULTUEUSE
Jaco Pastorius s’est marié à deux reprises. Il avait d’abord épousé son amour de jeunesse Tracy Lee en 1973, avant de divorcer en 1978. Un an plus tard, il avait épousé Ingrid Horn Muller, dans les ruines du temple maya de Kital, au Guatemala.
Née à Sumatra d’une mère indonésienne et d’un père allemand, Ingrid avait passé la majeure partie de son existence dans des lieux exotiques (Asie, Moyen-Orient, Caraïbes), mais rien ne l’avait préparée à rencontrer un personnage à l’apparence aussi pittoresque que Jaco. Ingrid adorait marcher aux bras de Jaco lorsqu’il se rendait dans les clubs, et il adorait qu’on le voit en sa compagnie. Dépendant affectif, Jaco, qui avait l’habitude de laisser ses compagnes féminines gérer tous les aspects de sa vie quotidienne, avait rapidement exigé qu’Ingrid l’accompagne partout où il se rendait. Ingrid avait éventuellement déclaré: ‘’I always had be there for him. Twenty-four hours a day for three years. After a show, I had to be waiting for him in the dressing room. He’d say, ‘’Help me !’’ As long as I was there, I could control him. Jaco saw me in a place to get away from what he knew he was getting into. He used me – our love – as just another kind of addictive behavior. I was a drug for him, I know that now.’’
WEATHER REPORT
Avant d’enregistrer son premier disque, Jaco avait assisté à un concert du groupe Weather Report à Miami. Après le spectacle, Jaco, qui n’avait peur de rien, était allé rencontrer le leader du groupe, le claviériste Joe Zawinul. Conformément à son habitude, Jaco s’était présenté lui-même en déclarant: ‘’I’m John Francis Pastorius III. I’m the greatest bass player in the world.’’ Zawinul, qui avait admiré le courage et le cran du jeune bassiste, lui avait demandé de lui envoyer un démo. Après avoir écouté l’enregistrement, Zawinul avait réalisé que Jaco ne lui avait pas menti et était doté d’un talent remarquable. Les deux hommes avaient commencé à correspondre, et Jaco avait envoyé à Zawinul une version préliminaire du mix de son premier album solo. Zawinul avait déclaré plus tard: ‘’I heard him play four bars and I knew history was being made. Before Jaco, Weather Report was a cult band, mostly appreciated by blacks. Jaco was this nice white boy who brought us a new, white audience that made us more commercially successful. Jaco was the greatest thing thing to happen to the band. And to me. He was my best friend.’’
Lorsque le bassiste Alphonso Johnson avait quitté Weather Report, Zawinul avait demandé à Jaco de se joindre au groupe. Le premier album de Jaco avec Weather Report était ‘’Black Market’’ (1976), dans lequel il avait partagé le rôle de bassiste avec Johnson. Pastorius était devenu le bassiste attitré du groupe lors de l’enregistrement de l’album ‘’Heavy Weather’’ l’année suivante. On retrouvait sur le disque le plus grand succès du groupe intitulé ‘’Birdland’’, qui avait été mis en nomination pour un prix Grammy, et qui avait été plus tard repris par le groupe vocal Manhattan Transfer.
C’est durant son séjour avec Weather Report que Jaco avait commencé à consommer de l’alcool et des drogues illégales de façon immodérée. Cette dépendance avait accentué ses problèmes mentaux et avait rendu son comportement de plus en plus erratique.
En 1980, Ingrid avait accompagné Jaco dans le cadre d’une tournée au Japon avec Weather Report. Un jour, avant un concert, Jaco était intoxiqué et avait été impliqué dans une bagarre. Jaco ayant éprouvé des difficultés à se tenir debout lors du concert, Zawinul avait menacé de le congédier sur le champ. Le lendemain matin, Jaco avait présenté ses excuses à Zawibul, qui lui avait éventellement pardonné. Quelques jours plus tard à Osaka, Jaco était de nouveau intoxiqué. Déterminé à congédier Jaco au moment de son retour aux États-Unis, Zawinul avait finalement décidé de se raviser et d’adopter une approche plus conciliante. Zawinul expliquait: ‘’I could never fire the boy. Instead, I tried to keep him occupied all the time. By then, he was drinking heavily on the band’s bus. I tried to distract him with sports, pool, anything.’’
Un soir, Zawinul marchait dans un restaurant lorsqu’il avait vu Ingrid frapper Jaco au visage. Ingrid était furieuse, et sous la force de l’impact, Jaco était tombé sur le sol. Un autre soir, Jaco était toujours sobre lorsqu’il avait décidé de commander une bouteille de vodka. N’en pouvant plus, Ingrid lui avait enlevé la bouteille des mains et avait vidé son contenu dans l’évier. Le couple en étant venu aux coups, Jaco avait décidé de quitter les lieux et avait réagi de la façon qui lui était coutumière lorsqu’il était hors de lui: il avait recommencé à s’intoxiquer.
En 1980, poursuivait Zawinul, ‘’Jaco was always angry and drunk. He began to try to out-macho me. To outdrink me, like a competition. Sure, I drank and occasionally did a little blow, but I liked myself too much to hurt myself. Jaco did everything to indulgence. Then his music began to slip. It was still perfect, but it wasn’t fresh. It was like a circus act. Jaco relied on tricks he had done before.’’ De toute évidence, la situation ne pouvait durer. Lorsque Jaco avait quitté le groupe en 1982, on avait donné comme raison officielle des conflits d’horaire avec ses autres projets, bien que des désaccords avec l’approche de Zawinul aient probablement aussi joué un rôle déterminant. Même si Jaco n’avait fait partie de Weather Report que durant six ans, il avait marqué le groupe de façon si durable qu’on ne peut plus parler aujourd’hui de la formation sans évoquer sa mémoire.
À la fin des années 1970, Jaco avait signé un contrat majeur avec la multinationale Warmer Bros. Cette dernière croyait sans doute qu’en s’associant à une vedette aussi talentueuse, cela permettrait de réaliser de meilleures ventes. Jaco avait profité de la signature de ce contrat pour former un big band de vingt et un musiciens surnommé ‘’Word of Mouth.’’ Le groupe s’appuyait sur un alignement de super-vedettes du jazz comme Chuck Findley à la trompette, Howard Johnson au tuba, Wayne Shorter, Michael Brecker et Tom Scott aux saxophones, Toots Thielemans à l’harmonica, Peter Erskine et Jack DeJohnette à la batterie, et Don Alias aux percussions. C’est avec ce groupe que Jaco avait enregistré en 1981 son deuxième album solo, également intitulé ‘’Word of Mouth.’’ La publication de l’album avait été suivie d’une tournée mondiale en 1982.
En plus de sa production solo et avec Weather Report, Jaco avait participé aux enregistrements de plusieurs autres artistes (entre 1976 et 1980, il avait notamment collaboré à quatre albums de Joni Mitchell, de même qu’à un album du guitariste Al Di Meola intitulé ‘’Land of the Midnight Sun’’). Jaco avait également collaboré vec le guitariste manouche Bireli Lagrène ainsi qu’avec Mike Stern et le batteur Brian Melvin.
PROBLÈMES PSYCHIATRIQUES
Pendant la tournée de Weather Report au Japon en 1982, le comportement de Jaco était devenu de plus en plus alarmant. Ingrid, qui était enceinte de jumeaux, avait refusé d’accompagner son mari en tournée, ce qui avait rendu Jaco furieux.
Décidant de se raser la tête et de peindre son visage en noir, Jaco avait lancé sa basse électrique dans la baie d’Hiroshima. Lorsque la tournée avait pris fin à la fin de 1982, on avait diagnostiqué chez Jaco un désordre bipolaire. Ce n’était pas la première fois que Pastorius manifestait des signes de schizophrénie, mais on avait d’abord attribué ces crises à sa personnalité excentrique. Jaco considérait d’ailleurs lui-même ses problèmes de comportement comme des conséquences normales de sa personnalité dysfonctionnelle.
Ingrid en avait eu finalement assez. Ingrid avait d’abord commencé par craindre que Jaco en vienne à attenter à ses jours, puis elle s’était mise à s’inquiéter pour la sécurité de ses enfants. Ingrid expliquait: ‘’He was like a bad child. He would do anything to get my attention.’’ Un jour, Jaco avait invité des amis à la maison lorsqu’il avait décidé de les divertir en sautant du toit de la maison comme s’il entendait prouver que comme les chats, il avait neuf vies. Ingrid avait finalement décidé de mettre Jaco à la porte. Elle précisait: ‘’I just couldn’t keep up anymore. Maybe it was my fault. Maybe I didn’t know enough.’’
À la fin de 1982, Jaco était en tournée en Italie. De nouveau intoxiqué, il était tombé du balcon de l’hôtel et s’était brisé un bras. Quelques mois plus tard, Jaco était tellement sous l’emprise des drogues qu’il était tombé en bas de la scène lors du Playbowl Jazz Festival. Le maître de cérémonie, Bill Cosby, avait dû présenter ses excuses à l’assistance.
Quelques semaines plus tard, Jaco était sans le sou, ce qui l’avait poussé à dormir dans les rues et dans les parcs de New York. Il parcourait les rues complètement intoxiqué, avec des vêtements en loques, portant un ballon de basketball dans une main et sa basse électrique dans l’autre. Un jour, Jaco avait interpellé les passants, retiré ses pantalons en pleine rue avant de les exhiber devant un couple marchant main dans la main. Sentant sa vie menacée, l’homme avait sorti son couteau et l’avait présenté à Jaco qui avait éventuellement fini par se calmer. Un soir, Jaco avait orné son visage de ‘’peintures de guerre’’ et avait couru dans les rues comme un forcené. Lorsque les gens tentaient de lui parler, Jaco se couchait dans les rues dans une position foetale. Parfois, il passait ses après-midis dans le parc de la 4e rue ouest de Greenwich Village, et tentait de perturber les joutes de basketball qui étaient disputées à cet endroit. Il bondissait sur le terrain des lignes de côtés, s’emparait du ballon et tentait de s’échapper comme s’il participait au match lui-même. Jaco appelait alors sa femme Ingrid pour lui démontrer quel grand joueur de basketball il était avant de la supplier de le reprendre à la maison. Jaco avait même invité Ingrid à venir s’installer à New York avec les jumeaux. Ingrid avait alors décidé de venir à New York pour se rendre compte où vivait son mari, mais sans les jumeaux. C’est alors qu’Ingrid avait décidé de faire admettre Jaco à l’hôpital Bellevue.
À l’hôpital Bellevue, Jaco avait été informé qu’il souffrait de maniaco-dépression, ce qui confirmait un diagnostic antérieur. Le psychiatre Kenneth Alper avait expliqué à Ingrid que la maladie de Jaco était probablement génétique et que cela affectait souvent les jeunes hommes de 25 à 35 ans lorque le stress de la vie adulte devenait trop intense. Cette maladie était caractérisée par une période de folie des grandeurs alternant avec une période d’intense dépression, chacune de ces périodes s’étendant sur une durée d’une semaine ou plus. Il y avait sept symptômes de la maniaco-dépression, et Jaco les avait tous expérimentés: activité débordante, épisodes de délire, estime excessive de soi, manque de sommeil, diminution de l’attention, mutisme, implication excessive dans des activités destructrices comme la consommation de drogue et d’alcool, et pratique d’activités physiques dangereuses. Le docteur Alper expliquait: ‘’A manic-depressive lives in inward-looking life in which he is unable to distinguish fantasy from reality. The more Jaco lost touch with the real world, the more his art suffered, rather than the other way around.’’ En d’autres termes, ce n’était pas la musique de Jaco qui l’avait rendu malade, mais c’est sa maladie qui l’avait empêché de créer. Jaco avait passé la majeure partie de l’été 1986 à l’hôpital Bellevue.
Quelques mois auparavant, on avait prescrit à Jaco du lithium, un médicament qui avait contribué à le calmer jusqu’à un certain point. Mais le lithium avait des effets secondaires: la créativité de Jaco en avait été affectée, car le lithium réduisait la dextérité manuelle, ce qui n’était pas anodin pour un artiste qui se considérait lui-même comme un génie et dont les mains était l’instrument de travail. Afin de contrer ces effets, le docteur Alper avait prescrit du Tegretol à Jaco, mais ce dernier avait continué à prendre du lithium jusqu’à la fin de sa vie. Quant au Tegretol, il en prenait de façon sporadique.
En 1984, Jaco s’était engagé dans une relation malsaine avec Terry Nagell. Agée de vingt-cinq ans, Terry était d’origine japono-germanique et avait le même genre de beauté exotique qu’Ingrid. Terry était elle-même dépendante des drogues et le couple avait vu dans leur relation une façon de venir à bout de leurs démons communs. Afin de vaincre leur dépendance, Terry et Jaco avaient vécu une relation passionnée. Jaco étant plus fragile que Terry, celle-ci avait trouvé une certaine sécurité dans le fait de protéger quelqu’un de moins vulnérable qu’elle. De son côté, Jaco voyait dans Terry une sorte de bouc-émissaire de substitution, car il n’avait toujours pas digéré qu’Ingrid l’ait laissé tomber en refusant de se rendre au Japon quelques années plus tôt.
Après avoir obtenu son congé de l’hôpital Bellevue, Jaco avait appris à Terry qu’il retournerait en Floride afin de revoir ses enfants et de tenter de recoller les morceaux avec Ingrid, de qui il avait divorcé en 1985. Il avait même demandé à Terry de l’accompagner. Le couple avait vécué chez la mère de Jaco, Terry travaillant comme serveuse afin de subvenir à leurs besoins. Le séjour en Floride semble avoir eu des effets bénéfiques, du moins au début, comme l’expliquait Randy Bernsen: ‘’Jaco was removed from the craziness we had heard about in New York and Japan. He was cleaned up. We played basketball and had a few gigs. I told my record guy Jaco was clean. He said to call him in a few months if Jaco was still clean. We all thought Jaco was back. There was still magic in his music, though now he doubted himself, like us. ‘’Even if I can’t play’’, he’d say, ‘’I can still write.’’
Mais le tempérament autodestructeur de Jaco n’avait pas tardé à refaire surface. Lors de l’anniversaire de naissance de sa mère en février 1987, Jaco avait eu une violente dispute avec Terry. Conformément à son habitude, Jaco avait réagi en sombrant dans l’alcool et les drogues, ce qui avait éventuellement causé sa mort sept mois plus tard.
Ingrid passait parfois voir Jaco avec les jumeaux. Elle expliquait: ‘’In a strange way, Jaco was at peace. I always thought he was just going through a stage and that one day he’d be out the other side and I’d be waiting for him. I still loved him, and I raised our sons with the idea that Daddy Javo would come back to us one day. At times he was incredibly lucid. He was still working on his music {…}. People still wanted him to play.’’
UNE FIN TRAGIQUE Même si Warner Bros avait mis le paquet afin d’obtenir de bonnes ventes, l’album ‘’Word of Mouth’’ avait remporté un faible succès commercial. Peu impressionné par les enregistrements démo du troisième album solo de Jaco, ‘’Holiday for Pans’’, Warner Bros avait finalement décidé de sortir un album live de sa tournée au Japon, intitulé ‘’Invitation.’’ La dépendance de Jaco envers l’alcool et les drogues devenant de plus en plus évidente, il avait de la difficulté à obtenir des contrats et devait souvent dormir dans la rue. En 1985, Jaco était en train de tourner un vidéo éducatif sur la façon de jouer de la basse électrique lorsqu’il avait confié à l’interviewer Jerry Jemmott que même s’il avait été chanceux d’avoir été doté d’un tel talent, il espérait toujours que quelqu’un finirait par lui offrir du travail. Quelques temps plus tard, la chance avait finalement souri à Jaco, qui avait donné un concert très apprécié à Bruxelles, en Belgique, avec l’harmoniciste Toots Thielemans.
Le 11 septembre 1987, Jaco s’était introduit en douce lors d’un concert du guitariste Carlos Santana au Sunrise Musical Theater, à Sunrise, en Floride. Après avoir été sorti de scène, Jaco s’était rendu au Midnight Bottle Club de Wilton Manors, mais on lui avait refusé l’entrée de l’établissement. Après avoir frappé violemment sur les fenêtres du bar pour qu’on le laisse entrer, Jaco avait été impliqué dans une violente altercation avec un employé du club qui était un expert des arts martiaux, Luc Havan. À l’époque, Jaco était sans domicile fixe et vivait dans le dénuement. Hospitalisé au Broward General Medical Hospital Center de Fort Lauderdale pour plusieurs fractures au visage et des blessures à son oeil droit et à son bras gauche, Jaco n’avait pas tardé à sombrer dans un profond coma.
Bien que des signes encourageants aient suggéré que Jaco sortirait du coma et finirait par se rétablir, ceux-ci s’étaient vite évanouis. Quelques jours plus tard, une hémorragie au cerveau s’était conclu sur une mort cérébrale. Après que Jaco ait été débranché de son respirateur artificiel, son décès avait été constaté officiellement le 21 septembre 1987. Il avait seulement trente-cinq ans. Jaco a été inhumé au Our Lady Queen of Heaven Cemetery de North Lauderdale, en Floride. Sa deuxième épouse, Ingrid, avait assisté aux funérailles et portait le chandail rouge que Jaco lui avait acheté lors de leur lune de miel. Quant à Terry, elle brillait par son absence.
Jaco laissait dans le deuil six enfants. L’inspecteur qui était responsable de l’enquête avait reconnu: ‘’So you see, the victim was not unknown to us. Still, no one deserves to die like that. He was beat to hell. He died for no reason.’’
Quelques jours avant son altercation au Midnight Bottle Club, Jaco avait de nouveau été arrêté. Il avait été sauvagement battu par quelqu’un qu’il avait poussé à bout après avoir déclaré que personne ne l’aimait ‘’sauf Dieu.’’ Aux policiers qui l’avaient arrêté, Jaco avait déclaré que la prochaine fois qu’il serait arrêté, il souhaitait que les policiers le tueraient puisqu’en tant que catholique, il ne pouvait attenter à ses jours. Le policier auquel Jaco avait fait cette déclaration avait éventuellement prévenu les autres policiers d’être prudent avant de le confronter dans la rue. Après avoir retrouvé ses esprits, Jaco avait appelé son frère Greg et lui avait demandé de le faire sortir de prison. Après l’avoir fait libérer, Greg avait prévenu Jaco qu’il ne désirait plus le revoir tant qu’il ne changerait pas de mode de vie. Les deux frères ne s’étaient plus jamais reparlés par la suite. Le jour de sa mort, Jaco, qui était à nouveau sobre, avait appelé Terry, qu’il n’avait pas vue depuis quelques mois. Jaco lui avait donna rendez-vous à Terry pour aller luncher au Bangkok Inn, un restaurant Thai. Le repas s’était bien déroulé jusqu’à ce que Terry ne demande à Jaco s’il pouvait obtenir des billets pour elle et son nouvel amoureux au concert du groupe Santana au Sunrise Music Theater. Jaco avait répondu qu’il ferait ce qu’il pouvait. Lorsque Terry et son ami s’étaient rendus au théâtre, ils avaient trouvé deux billets très bien situés à leur intention. Lorsque Terry avait aperçu Jaco, il était plus intoxiqué que jamais. Pendant le concert, Jaco était monté sur scène et s’était placé derrière le bassiste Alfonso Johnson (le même bassiste qu’il avait remplacé au sein du groupe Weather Report environ treize ans plus tôt). Avant même que les spectateurs ne se soient rendus compte de ce qui se passait, Jaco avait été escorté hors de scène par les gardiens de sécurité du théâtre. Avant d’être expulsé, Jaco avait déclaré à Terry: ‘’I hope you and your blond-haired boyfriend are happy together.’’ Après avoir fait une pause, Jaco avait ajouté sur un ton prophétique: ‘’Je suis mort.’’ Jaco avait ultérieurement rappelé Terry pour lui reprocher de l’avoir laissé tomber.
L’entourage de Pastorius n’avait jamais ignoré ses tendances autodestructrices. Lorsque Ingrid Horn Muller, sa deuxième épouse, avait appris la nouvelle du meurtre de Jaco, elle avait déclaré: ‘’I said to myself, ‘’My God ! Jaco finally got some sucker to do the job for him.’’ Ingrid avait ajouté: ‘’We all had a lot of guilt over Jaco’s death. Guilt and denial. We didn’t know who to blame.’’
Les contemporains de Jaco n’avaient pas tari d’éloge à la suite de son décès. Si Pat Metheny l’avait qualifié de légende et Herbie Hancock de phénomène, Hiram Bullock le considérait comme ‘’a true genius on the level of Mozart.’’ Peter Graves, le leader de l’orchestre qui portait son nom, avait affirmé: ‘’He was a monster. He was a fully developed creative genius at 16. But… Did you ever shoot those little wooden ducks in an arcade ? There’s always a purple one, you know ? Special. You see it, and then it’s gone, unless you shoot the son of a bitch.’’
L’employé du club qui avait frappé mortellement Jaco, Luc Havan, avait été accusé de meurtre au second degré. Après avoir plaidé coupable pour homicide, Havan avait été condamné à une peine de vingt-deux mois de prison et à cinq ans de probation. Après quatre ans de détention, Havan avait été libéré sur parole pour bonne conduite.
Malgré la brièveté de sa carrière, Jaco Pastorius avait contribué à sortir la basse de la relative obscurité dans laquelle elle était enfermée. Jusqu’aux années 1970 environ, la majorité des bassistes de jazz demeuraient dans l’ombre avec le batteur à l’intérieur de la section rythmique dans laquelle ils étaient confinés, pendant que les saxophonistes et les trompettistes étaient à l’avant-plan.
Loin d’être un musicien discret, Jaco Pastorius était doté d’une personnalité très expansive. Musicien pour le moins coloré, Jaco adorait faire des blagues et ne se gênait pas pour danser sur scène et discuter avec la foule. Pastorius, qui se qualifiait lui-même de voyou de la Floride, portait toujours des tenues décontractées et pittoresques, de la même façon qu’il se promenait torse nu sur les plages alors qu’il était adolescent.
Ce tempérament extraverti se réflétait également sur le jeu de Jaco, qui avait enlevé les ‘’frets’’ de sa basse électrique afin d’avoir un son plus ‘’rond’’ et plus lourd. Influencé par des rythmes afro-cubains et par le Rhythm n’ blues, Jaco était un véritable virtuose. Une légende raconte que lorsqu’il était âgé de vingt et un ans, Jaco avait retiré les ‘’frets’’ de sa basse Fender avec un couteau à beurre, et qu’il avait ensuite bouché les trous avec de la résine à epoxy. En 1986, la basse de Jaco, qui était surnommée ‘’Bass of Doom’’, avait été réparée par les luthiers Kevin Kaufman et Jim Hamilton, après que celle-ci ait été retrouvée brisée en plusieurs morceaux. Après que Pastorius ait participé à une session d’enregistrement avec le guitariste Mike Stern, la basse avait été volée après avoir été oubliée sur un banc de parc à Manhattan. La basse avait éventuellement été retrouvée dans un magasin de guitares en 2006, mais le propriétaire avait refusé de la rendre, ce qui avait incité la famille Pastorius à engager des avocats pour régler le problème. Les poursuites avaient éventuellement été abandonnées après que la famille de Jaco ait frôlé la banqueroute. Le bassiste du groupe Metallica, Robert Trujillo, qui considérait Jaco comme un de ses héros, est éventuellement venu au secours de la famille Pastorius afin que la basse lui soit retournée, ce qui n’avait pas empêché Trujillo de l’utiliser en spectacle, après s’être fait reconnaître des droits de fiduciaire. Sous l’influence de Jaco, la compagnie Fender avait commencé à offrir une version sans frets de sa basse de jazz au milieu des années 1980. D’autres manufacturiers comme Tokai et Edward avaient lancé des basses similaires.
UNE INFLUENCE CONSIDÉRABLE
Malgré sa courte carrière, Jaco Pastorius avait remporté plusieurs honneurs et récompenses. En 1977, Jaco avait été mis en candidature à deux reprises pour un prix Grammy pour son premier album (respectivement pour la meilleure performance par un groupe de jazz et pour la meilleure performance par un soliste sur la pièce ‘’Donna Lee’’ de Charlie Parker). En 1978, Jaco avait décroché une nouvelle nomination pour un prix Grammy pour l’album de Weather Report ‘’Heavy Weather’’ (meilleure performance de jazz par un soliste). Le magazine Bass Player l’avait aussi placé au second rang de sa liste des cent meilleurs bassistes de tous les temps. Après sa mort en 1987, Jaco avait été élu au Temple de la Renommée du magazine Down Beat, rejoignant ainsi les bassistes Jimmy Blanton, Ray Brown, Ron Carter, Charles Mingus, Charlie Haden et Milt Hinton.
Loin d’être limitée au jazz, la musique de Jaco avait influencé les plus importantes bassistes de la musique contemporaine, tous genres confondus, du jazz au punk en passant par Michael Jackson. Plusieurs musiciens avaient composé des pièces en l’honneur de Jaco. En 1978, Pat Metheny avait inclus la pièce ‘’Jaco’’ sur le premier album du Pat Metheny Group. Quant à Marcus Miller, il avait composé la pièce ‘’Mr. Pastorius’’, qui se retrouve sur l’album de Miles Davis ‘’Amandla.’’ Randy Brecker, Eliane Elias, John McLaughlin, Bob Moses et Chuck Loeb avaient également consacré des compositions à Pastorius.
On avait aussi rendu hommage à Pastorius lors du 20e anniversaire de sa mort. Le concert intitulé ‘’20th Anniversary Tribute to Jaco Pastorius’’ avait été présenté le 2 décembre 2007 au Broward Center for the Performing Arts, à Fort Lauderdale, en Floride. Participaient au concert de grandes vedettes du jazz comme Randy Brecker, Peter Erskine, Bob Mintzer et Ira Sullivan. Avaient également collaboré au spectacle les fils de Pastorius, John et Julius, ainsi que sa fille Mary.
William C. Banfield, la directeur des études africaines au Berklee College, avait décrit Jaco comme un des rares virtuoses originaux de l’histoire, aux côtés de Jimi Hendrix, Louis Armstrong, Thelonious Monk, Charlie Christian, Bud Powell, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, John Coltrane, Sarah Vaughan, Bill Evans, Charles Mingus et Wes Montgomery.
À l’instar de Charlie Parker et de Billie Holiday par exemple, Jaco Pastorius était un musicien si passionné que cela ne pouvait que le précipiter vers les abîmes de l’autodestruction. Dans le cadre du festival de jazz de Newport, Jaco avait joué un solo d’une durée d’une heure et trente minutes et avait littéralement ‘’hypnotisé’’ les spectateurs, non seulement en raison de l’originalité de sa musique, mais à cause de l’intensité avec laquelle il se produisait et de la souffrance qui n’avait jamais cessé de l’accompagner dans le cadre de son parcours musical.
c- 2023-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique.
SOURCES :
‘’Jaco Pastorius.’’ Wikipedia, 2022. ‘’Jaco Pastorius, 35, Jazz Bassist, Dies in Florida.’’ Los Angeles Times, 26 septembre 1987. ‘’Jaco Pastorius : 20 Years Later.’’ Internet, 21 septembre 2007. JORDAN, Pat. ‘’Who Killed Jaco Pastorius?’’ GQ, avril 1988.
1 note
·
View note
Text
It’s absolutely bat shit that the unsleeping city takes place over a week
#og#the unsleeping city#dimension 20#sofia bicicleta#Sofia bikes#sofia lee#Pete the plug#Pete conlan#Peter conlan#Kingston brown#ricky matsui#Misty Moore#kugrash
25 notes
·
View notes
Text
[ID: Hashtags that read, Peter S. Beagle, The Last Unicorn, I got my copy of the last unicorn signed! Unfortunately it was during the tour of the remastered film Which later turned out to be scamming us and him. But he was incredibly sweet in person & when I told him my name was Ezra he looked at me for a moment and I thought he might comment on it being unexpected - in the way only older Jewish men seem to do lmao but instead he told me that Ezra was the name of his favorite cousin. Anyway i adore him & his writing is so so so important. /end ID] Could not bear to leave that in the tags, I got all choked up reading that. Thank you, Ezra. (re: the tour, yeah, you have to try pretty hard to get slapped with elder abuse and have it stick, so I’m glad and impressed Beagle’s countersuit worked out. They clearly were really askin’ for it.) I may as well tell a little story of when I met him. I will paraphrase it, as it’s been too long. It was our honeymoon, and my first ever convention. He’d recently gotten in with Conlan Press, emphasis on con, jeez that guy can’t catch a break sometimes. I got on the elevator after we checked in and we were about to see our room for the first time after our trip into Portland. My eyes scanned the elevator’s occupants, and alighted on name tags, and I saw “Peter S.” and didn’t even manage to read the surname; my eyes just unfocused in a snap. I nudged my wife and stammered quietly, and she smiled and said, “Sorry about my spouse, [she] gets starstruck around her favorite authors.” He said he understood, as he had a similar reaction when he met his favorite poet. (Sadly I don’t remember who that was, and he seems to have more than one.) Feeling better, I replied that Spider Robinson had the same reaction to meeting Robert A. Heinlein, and he said, “I used to live next door to Heinlein in California. We couldn’t safely discuss anything except cats. We could talk about cats.” Just an extraordinarily kind and fun and sweet fellow. He has a marvelous singing voice, too.
I've met him in person btw and he's a fucking sweetheart
[ID: Text-intensive Twitter thread from the Shapeshifters chest binders Twitter account in reply to a post by artist and author Ursula Vernon. Vernon says, A non-zero number of you apparently did not know that The Last Unicorn was a book before it was a movie. It is by Peter S. Beagle. It is made of spun glass and fairytales and iron knives and there are individual lines that I would give my lungs to have written. Shapechangers replies, I saw him every year at NYCC for several years straight, bought something at his table, asked him to sign it, and we spoke. He remembered me from year to year, no small feat at that con. He remembered which stories he'd told me. One year I came back with a different gender on. He squinted at me a bit and said thoughtfully, "I've seen you before in this place." All I had to say was, "last year you told me the story about the inoshishi." And his face cleared, and he leaned in with a grin and told me about a German guitarist who he traveled with, twice. Who transitioned between the first and second time, so he'd gotten to meet this person all over again on the second round. It was a wonderfully kind way to let me know that everything was fine. I was fresh out of the closet and I needed that, and maybe he could see it. The Last Unicorn is the best book in the world and I will defend it and its author til I die. the end. /end ID]
I don't usually talk about celebrities; artists, when I do, and I'm keenly aware that one needn't be a good person to be a hell of a heartwrenching artist. But Peter S. Beagle has written a few of my favorite things in the world, he's an excellent singer and filker, and this Twitter thread was dreadfully important to me. I don't want it going away as Twitter becomes Shitter, because it's so often bad news, isn't it? It's important to me to share trans joy.
#Any changes to the text in my ID are because I still don’t know how screen readers work#but extrapolate that since they can interpret title case they prolly need and benefit from not being all lowercase#in a way that human eyes rarely need.#It’s not intended as a criticism of the original and may turn out to have been unnecessary.#image description#Peter S. Beagle#The Last Unicorn#trans#trans ally#tlu#con story
20K notes
·
View notes
Photo
A wild job? I'm in.
#dimension 20#d20#the unsleeping city#tuc#lou wilson#ally beardsley#brian murphy#emily axford#zac oyama#brennan lee mulligan#peter conlan#pete the plug#pete conlan#kingston brown#Kugrash#sofia lee#Sofia Bikes#sofia bicicleta#sylvansleuthings#requested#bethanyactually#thank uu!!
2K notes
·
View notes