claudrakoto
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Knowledge, savoir, connaissance Vs Ignorance, préjugés, rumeurs. Photo by Gustavo Belemmi on Unsplash. Mon blog :  Balthazar ou un Monde à sauver (Blogger)
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claudrakoto · 1 year ago
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La Mésopotamie en bref : Un voyage au cœur des premières civilisations
La Mésopotamie, berceau des plus anciennes civilisations connues, a vu l'émergence de cités-États et d'empires majestueux entre le Tigre et l'Euphrate, de 3500 à 539 av. J.-C. Plongeons dans cette fascinante histoire.
Sumer, où tout a commencé Dès 3500 av. J.-C., les Sumériens bâtissent les premières villes, inventent l'écriture cunéiforme et posent les bases de l'urbanisme. Uruk, Ur, Lagash : autant de cités-États rayonnantes de cette période fondatrice.
D'Akkad à Babylone Vers 2334 av. J.-C., Sargon le Grand fonde le puissant empire d'Akkad qui unifie la région. Plus tard, Babylone domine à son tour sous Hammurabi (1792-1750 av. J.-C.) et son célèbre code de lois. Avec ses impressionnantes murailles et portes, la cité biblique incarne la splendeur mésopotamienne.
L'heure de gloire de l'Assyrie De 911 à 609 av. J.-C., l'Assyrie règne en maître depuis ses capitales Assur, Nimroud et Ninive. Les souverains assyriens, bâtisseurs et conquérants, laissent en héritage de somptueux palais décorés de bas-reliefs.
Babylone, ultime éclat Nabuchodonosor II (604-562 av. J.-C.) redonne à Babylone sa superbe, avec une architecture grandiose comme la porte d'Ishtar. Mais en 539 av. J.-C., la cité tombe aux mains de Cyrus de Perse. La Mésopotamie perd son indépendance.
Un héritage universel Science, droit, mythes, arts... La Mésopotamie a légué des trésors à l'humanité. Le mythe de Gilgamesh, la division du cercle en 360°, le système sexagésimal, l'astrologie : autant d'inventions qui ont traversé les millénaires.
Des sites inoubliables De l'Irak à la Syrie, les sites archéologiques de Babylone, Ur, Uruk, Mari ou Ninive permettent de marcher dans les pas de ces civilisations hors du commun qui continuent de nous fasciner près de 4000 ans plus tard.
Pour aller plus loin : "La Mésopotamie" de J-C. Margueron "Histoire de la Mésopotamie" de G. Roux "Mésopotamie : L'écriture, la raison et les dieux" de J. Bottéro
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claudrakoto · 1 year ago
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Vérité, transparence, franchise : des valeurs absolues ?
La vérité, la transparence et la franchise sont souvent érigées en vertus cardinales. Et pour cause : elles sont essentielles pour bâtir la confiance, prendre des décisions éclairées et vivre des relations saines. Que ce soit en amitié, en politique ou en affaires, l'honnêteté et l'intégrité sont des boussoles précieuses.
Pourtant, je me demande : faut-il être transparent et sincère en TOUTES circonstances ? Ne peut-il pas y avoir des situations où ces principes entrent en conflit avec d'autres considérations éthiques ?
Parfois, révéler certaines vérités sans filtre peut causer plus de torts que de bienfaits. Trahir un secret, critiquer sans tact, divulguer des infos privées... Autant de cas où la franchise aveugle peut blesser inutilement. Quitte à mentir pour protéger des innocents d'un danger, comme ces héros qui cachaient des Juifs pendant la guerre.
Évidemment, je ne prône pas le mensonge à tout-va ! Mais plutôt un usage raisonné du discernement et de la bienveillance. Savoir exprimer une vérité délicate avec tact et respect. Choisir le bon moment, avoir de l'empathie, se concentrer sur les faits... Tout un art de la franchise diplomate !
Être transparent ne signifie pas non plus étaler sa vie privée sur la place publique. On a le droit de préserver son jardin secret, du moment qu'il n'y a pas de grand écart avec l'image qu'on donne de soi.
En bref, cultivons la vérité et l'authenticité comme horizons inspirants, mais sans absolutisme contre-productif. La sagesse est de sentir quand une transparence totale est judicieuse ou non. Un idéal exigeant mais ô combien gratifiant, quand il est mis en œuvre avec humanité !
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claudrakoto · 1 year ago
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Quand le passé devient étranger à soi-même
Il m'arrive parfois de repenser à certaines choses que j'ai faites il y a longtemps et de ne plus du tout me reconnaître dans ces actions. Comme si ce n'était pas vraiment moi qui les avait commises. Un passage à blanc, une parenthèse d'incompréhension dans ma vie.
Les psys parlent de dissonance cognitive, de dépersonnalisation, de dissociation. Des concepts qui mettent des mots sur ce vécu si perturbant. Ce sentiment de décalage et de perte de contrôle. Cette impression que mon esprit m'a joué des tours, que ma mémoire me trahit.
Je me retrouve confus, honteux, en quête désespérée de sens. Pourquoi ai-je fait ça ? Qui étais-je à ce moment là pour agir ainsi ? Vais-je un jour comprendre cet étranger que j'étais ?
Alors j'essaie d'apprivoiser ce passé qui me parait si lointain. De faire preuve d'auto-compassion et d'accepter que je ne peux pas toujours tout contrôler ou rationaliser. Que parfois, il faut juste reconnaître que nous sommes humains, imparfaits et changeants. Et continuer d'avancer, un pas après l'autre, en faisant de mon mieux avec qui je suis aujourd'hui.
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claudrakoto · 1 year ago
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Des photos de cafetiere qui donnent envie d'aller se préparer du café !
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claudrakoto · 1 year ago
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Balthazar était un jeune homme brillant et ambitieux. Passionné par les études, il passait tout son temps le nez plongé dans les livres, avide d'apprendre et de repousser ses limites intellectuelles. Il enchainait les projets, les examens, les concours, sans jamais s'accorder de répit.
Mais un jour, après une énième nuit blanche passée à réviser, Balthazar sentit que quelque chose n'allait pas. Son esprit d'habitude si vif était comme engourdi. Les idées s'embrouillaient, les mots lui échappaient. Inquiet, il consulta un médecin qui lui prescrit du repos.
C'est alors que Balthazar comprit qu'il avait présumé de ses capacités. À force de solliciter son cerveau sans relâche, il l'avait épuisé. S'il continuait sur cette voie, il risquait le burnout, voire pire - de sérieux troubles cognitifs.
Balthazar décida donc de lever le pied. Il apprit à se fixer des objectifs raisonnables, à s'accorder des pauses régulières, à cultiver des loisirs qui ne sollicitent pas que son intellect. Petit à petit, il retrouva sa vivacité d'esprit et son goût d'apprendre. Mais cette fois, il veillait à ne pas franchir ses limites.
Cette expérience fut une leçon d'humilité et de sagesse pour Balthazar. Il comprit que pour préserver sa santé mentale, il devait modérer ses efforts et respecter les besoins de son corps et de son esprit. Car même les plus brillants ne sont pas à l'abri du surmenage.
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claudrakoto · 1 year ago
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La vie moderne nous assaille de tous côtés avec son flot incessant de tâches, de responsabilités et de sollicitations. Parfois, on a l'impression de se noyer sous une avalanche de problèmes urgents à résoudre. 😰
Pourtant, même au cœur du tumulte, il est possible de préserver un espace de sérénité en soi. Quelques pistes pour y parvenir :
🧘‍♀️ Méditer ne serait-ce que quelques minutes par jour pour s'ancrer dans le moment présent et apaiser son esprit.
🌿 Se reconnecter à la nature, que ce soit en faisant une balade en forêt 🌳, en jardinnant ou simplement en contemplant un coucher de soleil. 🌅
🎨 S'adonner à une activité créative (dessin, musique, écriture...) pour exprimer ses émotions et lâcher prise.
💓 Cultiver la gratitude en appréciant les petites choses du quotidien : un repas savoureux, un moment de complicité, un sourire échangé...
🧠 Changer son regard sur les événements en relativisant l'importance de chaque "problème". Dans 1 mois, 1 an, y penserez-vous encore ?
En prenant du recul, on s'aperçoit souvent que l'urgence n'est qu'une illusion et qu'on peut affronter les défis un par un, en restant centré.
"Au centre de la spirale, il y a toujours un espace de calme." - Eckhart Tolle
Et vous, quelles sont vos techniques pour créer une bulle de sérénité intérieure quand la pression monte ? Partagez vos suggestions en commentaires ! 👇
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claudrakoto · 1 year ago
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Depuis toujours, Balthazar est fasciné par la magie des hauts-reliefs en sculpture. Ces œuvres d'art, où les figures semblent jaillir de la pierre dans un savant jeu d'ombres et de lumière, le laissent à chaque fois sans voix.
Il y a quelque chose de profondément émouvant dans la façon dont ces sculptures parviennent à donner vie à la matière inerte. Sous les doigts experts des artistes, le marbre, le bronze ou le bois se transforment en chair palpitante, en drapés fluides, en expressions saisissantes de réalisme.
Balthazar peut passer des heures à contempler ces merveilles, à se perdre dans les détails minutieux qui les composent. Chaque pli de vêtement, chaque rides du visage, chaque boucle de cheveux lui apparaît comme un miracle de précision et de grâce.
Mais au-delà de la prouesse technique, c'est surtout la charge émotionnelle de ces hauts-reliefs qui le bouleverse. Car à travers ces figures figées dans la pierre, c'est toute la gamme des passions humaines qui s'exprime. La douleur, la joie, la colère, l'extase... autant de sentiments universels que les sculpteurs parviennent à capturer avec une intensité saisissante.
Pour Balthazar, ces œuvres sont bien plus que de simples morceaux de pierre habilement taillés. Ce sont des miroirs de l'âme humaine, des témoignages vibrants de notre humanité dans ce qu'elle a de plus noble et de plus éternel.
Alors il ne se lasse pas de les admirer, de se laisser transporter par leur beauté intemporelle. Et à chaque fois, c'est un peu de son propre cœur qu'il retrouve dans ces visages de pierre, comme un écho silencieux de ses joies et de ses peines les plus intimes.
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claudrakoto · 1 year ago
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Balthazar observe avec consternation certains de ses proches, persuadés que leur couleur de peau leur octroie une supériorité innée sur les autres. Ils s'évertuent à vouloir lui transmettre leurs idées nauséabondes, teintées de racisme et de fascisme, comme un venin insidieux qu'on chercherait à lui inoculer.
Mais Balthazar résiste, imperméable à cette haine déguisée en pseudo-théories. Son cœur et son esprit sont trop purs, trop emplis de bienveillance pour se laisser corrompre par ces pensées toxiques. Il regarde ces êtres égarés avec une tristesse mêlée de pitié, peiné de les voir s'enfermer dans une vision si étriquée de l'humanité.
Dans sa grande sagesse, Balthazar les compare à des noctuelles. Ces papillons de nuit, attirés par la lumière artificielle des lampes, tournent en rond inlassablement jusqu'à s'y brûler les ailes. Eux aussi sont prisonniers d'une illusion, aveuglés par des chimères qui les détournent de la véritable lumière, celle de la fraternité et de l'amour universel.
Car c'est bien là le drame de ces êtres empoisonnés par le racisme : ils passent à côté de la beauté du monde, de la richesse infinie qu'offre la diversité humaine. Enfermés dans leur cocon d'intolérance, ils se privent de rencontres extraordinaires, de liens profonds qui transcendent les apparences.
Balthazar, lui, a choisi de déployer ses ailes pour embrasser le monde dans toute sa complexité. Il sait que la couleur de la peau n'est qu'un détail insignifiant au regard de ce qui fait la véritable valeur d'un être : sa bonté, sa générosité, sa capacité à aimer sans condition.
Alors il continue son chemin, papillon lumineux dans un monde parfois obscur. Et il espère secrètement qu'un jour, ses proches égarés parviendront eux aussi à s'extirper de leur cocon d'ignorance pour découvrir la joie d'une humanité unie dans sa glorieuse diversité.
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claudrakoto · 1 year ago
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Il y a des jours où Balthazar ne se reconnaît plus. Des moments étranges où il a l'impression de perdre pied, de se retrouver projeté dans une réalité parallèle. C'est comme si son esprit s'évadait soudain de son enveloppe charnelle pour se glisser dans la peau d'un autre être.
Parfois, c'est un loris qu'il devient. Un petit primate aux grands yeux rêveurs et aux mouvements d'une lenteur hypnotique. Balthazar se sent alors envahi d'une sérénité étrange, comme si le temps suspendait soudain son vol pour lui offrir un répit hors du monde.
D'autres fois, c'est en papillon qu'il se transforme. Un être fragile et éphémère, virevoltant de fleur en fleur avec une grâce aérienne. Dans ces moments-là, Balthazar a l'impression que tout devient possible, que les limites de son existence humaine s'estompent pour laisser place à une liberté grisante.
Mais le plus déroutant, c'est quand son meilleur ami entre en scène. Un écureuil turbulent et facétieux, toujours prêt à entraîner Balthazar dans ses folles aventures. Ensemble, ils sèment la pagaille dans cette réalité alternative, bousculant joyeusement les conventions et les certitudes.
Ces expériences oniriques laissent Balthazar perplexe. Sont-elles le fruit d'une imagination trop fertile, d'un esprit qui s'évade pour fuir une réalité trop pesante ? Ou bien sont-elles le signe d'une connexion profonde avec le vivant, d'une empathie si puissante qu'elle abolit les frontières entre les espèces ?
Peu importe, au fond. Car ces drôles d'impressions, aussi fugaces soient-elles, apportent à Balthazar un réconfort indicible. Elles lui rappellent que le monde est vaste et mystérieux, que l'existence ne se limite pas à ce que nos sens perçoivent. Et c'est peut-être là, dans ces interstices de rêve et d'étrangeté, que se niche la clé du bonheur véritable.
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claudrakoto · 1 year ago
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Balthazar est en pleine métamorphose. Il a décidé de se réinventer, de devenir une version améliorée de lui-même. Et pour y parvenir, il s'est fixé un objectif aussi ambitieux que radical : acquérir une violente méticulosité dans sa vie professionnelle.
Fini le Balthazar nonchalant, celui qui se laissait porter par les événements sans vraiment se donner les moyens de ses ambitions. Place au nouveau Balthazar, celui qui ne laisse rien au hasard, qui planifie chaque détail avec une précision d'orfèvre et une détermination sans faille.
Cette quête de la perfection, il l'aborde comme un combat, une lutte acharnée contre ses propres faiblesses. Chaque tâche, chaque projet devient une épreuve qu'il se doit de remporter haut la main. Pas question de s'autoriser le moindre écart, la moindre approximation.
Certains diront qu'il pousse le perfectionnisme à l'extrême, qu'il frôle l'obsession. Mais pour Balthazar, c'est le prix à payer pour atteindre l'excellence, pour se hisser au sommet de son art. Il est prêt à tout sacrifier, à se pousser dans ses derniers retranchements pour y parvenir.
Car au fond, cette violente méticulosité n'est pas seulement une façon d'exceller professionnellement. C'est aussi et surtout un moyen de se réinventer en profondeur, de devenir quelqu'un d'autre. En se forgeant cette nouvelle identité, Balthazar a l'impression de renaître, de se libérer des chaînes de son ancien moi.
Alors peu importe les nuits blanches, les weekends sacrifiés sur l'autel du travail. Peu importe les regards inquiets de ses proches, qui peinent à reconnaître cet homme obsédé par la perfection. Balthazar est en marche vers son destin, et rien ne pourra l'arrêter.
Car il le sait au plus profond de lui : c'est en devenant cet autre, ce Balthazar méticuleux et acharné, qu'il trouvera enfin sa place dans ce monde. Et il est prêt à tout pour y parvenir, quitte à se perdre lui-même en chemin.
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claudrakoto · 1 year ago
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Ces derniers temps, Balthazar a fait un choix radical : celui de se détourner de l'affectivité pour embrasser pleinement l'attitude noétique. Une décision mûrement réfléchie, qui témoigne de sa volonté de se recentrer sur l'essentiel, sur ce qui fait sens dans son existence.
Car l'affectivité, si elle peut apporter son lot de douceurs et de réconfort, est aussi un piège redoutable. Elle nous enferme dans un tourbillon d'émotions, nous rend vulnérables aux aléas des relations humaines, nous détourne de notre quête de vérité intérieure. Un constat que Balthazar a fait sien, et qui l'a poussé à opérer ce virage existentiel.
L'attitude noétique, en revanche, ouvre la voie vers une forme de sagesse supérieure. Elle nous invite à nous élever au-dessus des contingences affectives, à rechercher la connaissance pure, la compréhension profonde du monde et de nous-mêmes. Une démarche exigeante, qui requiert rigueur intellectuelle et détachement émotionnel.
Balthazar s'est engagé sur ce chemin avec détermination, convaincu que c'est là la clé d'une vie plus riche, plus authentique. Il s'efforce chaque jour de cultiver cette attitude noétique, de nourrir son esprit plutôt que son cœur, de privilégier la raison sur la passion.
Certains pourront voir dans ce choix une forme de froideur, une négation de la part sensible de l'être humain. Mais pour Balthazar, c'est au contraire un acte d'amour suprême envers lui-même, un geste d'une immense bienveillance qui le libère des entraves de l'affect pour le rapprocher de sa vérité profonde.
Car en fin de compte, l'attitude noétique n'est pas un renoncement à l'amour, mais une façon différente de le concevoir. Un amour qui ne se disperse plus dans les méandres des relations humaines, mais qui se concentre sur l'essentiel : la quête de sens, la soif de connaissance, l'élévation de l'âme. Et c'est cet amour-là que Balthazar choisit d'embrasser, avec toute la force de son être.
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claudrakoto · 1 year ago
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Une question brûlante hante l'esprit de Balthazar : les dirigeants de son île ont-ils réellement conscience du gouffre dans lequel le pays s'enfonce chaque jour un peu plus ? Sont-ils aveugles à la détresse de leur peuple, ou choisissent-ils délibérément d'ignorer les signes alarmants qui s'accumulent ?
Car il faut bien se rendre à l'évidence : la situation de cette nation insulaire est catastrophique. Les infrastructures se délabrent, l'économie stagne, et les inégalités se creusent de manière vertigineuse. C'est un tableau sombre, un constat accablant qui ne peut laisser indifférent.
Pourtant, les gouvernants semblent vivre dans une réalité parallèle, déconnectés des souffrances quotidiennes de leurs concitoyens. Ils s'enferment dans leurs palais dorés, se gargarisent de discours creux et de promesses jamais tenues, pendant que le peuple sombre dans la misère et le désespoir.
Cette indifférence, cette cécité volontaire, révolte Balthazar au plus haut point. Comment peut-on prétendre diriger un pays sans se soucier du bien-être de sa population ? Comment justifier cette inaction coupable face à l'urgence de la situation ?
Car le sous-développement n'est pas une fatalité. C'est le résultat de choix politiques désastreux, d'une gouvernance défaillante qui sacrifie l'intérêt général sur l'autel des privilèges et de la corruption. Et tant que les dirigeants n'auront pas le courage de regarder cette réalité en face, tant qu'ils n'œuvreront pas avec détermination pour inverser la tendance, le pays continuera sa descente aux enfers.
Balthazar, lui, refuse de rester les bras croisés face à ce naufrage annoncé. Il veut croire qu'un sursaut est encore possible, que la prise de conscience collective peut pousser les gouvernants à agir enfin pour le bien commun. Car après tout, l'espoir est le moteur des grandes révolutions, et c'est peut-être de cela dont ce pays a le plus besoin aujourd'hui : une révolution des consciences pour bâtir un avenir meilleur.
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claudrakoto · 1 year ago
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Balthazar ne peut qu'admirer la résilience de Mariah Carey. Cette diva de la chanson est un véritable roc, inébranlable face aux critiques acerbes qui pleuvent sur elle. Envers et contre tout, elle poursuit son chemin, fière et déterminée, sans jamais se laisser abattre.
Mais s'il y a bien une artiste qui suscite l'admiration sans bornes de Balthazar, c'est la talentueuse Leana Bertley. Cette autre diva brille par son intelligence et son éloquence. Lors de ses interviews, elle répond aux journalistes avec une clarté et une précision désarmantes, ne laissant aucune place à l'ambiguïté.
Balthazar est fasciné par la force de caractère de ces deux femmes exceptionnelles. Elles incarnent à ses yeux le courage et la détermination nécessaires pour s'imposer dans un milieu aussi impitoyable que celui du show-business. Leur résilience est un exemple inspirant, une leçon de vie qui nous pousse à ne jamais baisser les bras face à l'adversité.
Mais au-delà de l'admiration qu'il leur voue, Balthazar nourrit un rêve secret : celui de rencontrer un jour ces deux icônes. Il imagine déjà les conversations passionnantes qu'il pourrait avoir avec elles, les moments de complicité et d'échange qu'ils pourraient partager.
Car pour Balthazar, Mariah Carey et Leana Bertley ne sont pas seulement des artistes talentueuses ; elles sont aussi des âmes sœurs, des esprits libres qui ont su s'affranchir des conventions pour tracer leur propre voie. Et c'est cette liberté, cette audace qu'il admire par-dessus tout.
Alors, il continue de rêver, d'espérer qu'un jour, le destin mettra sur sa route ces deux divas aux reins solides. Et d'ici là, il se nourrit de leur exemple, puisant dans leur force la motivation nécessaire pour affronter ses propres défis, pour devenir, lui aussi, un être d'exception.
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claudrakoto · 1 year ago
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Le "nouveau réalisme", ce courant artistique qui a émergé dans les années 60, ne cesse de susciter la curiosité de Balthazar. Il s'interroge sur les intentions de ces artistes qui, à l'instar d'Arman, s'emparent d'objets du quotidien pour les transformer en œuvres d'art déroutantes.
C'est notamment le cas d'"Accumulation Renault n°103", un chef-d'œuvre d'Arman qui interpelle Balthazar par sa radicalité. Imaginez une multitude de pièces détachées de voitures Renault, soigneusement assemblées et compressées dans un bloc sculptural monolithique. Le résultat est saisissant, à mi-chemin entre le ready-made et l'esthétique industrielle.
Mais au-delà de l'aspect formel, c'est le sens même de cette œuvre qui captive Balthazar. En accumulant ainsi ces fragments de voitures, Arman ne nous invite-t-il pas à reconsidérer notre rapport à la société de consommation ? Ne pointe-t-il pas du doigt l'absurdité de cette production de masse qui finit par nous engloutir ?
Car c'est bien là tout le paradoxe du nouveau réalisme : en s'appropriant les objets les plus banals, les plus trivials, il parvient à créer une illusion de réalité. Mais cette réalité n'est qu'un leurre, une construction artistique qui vise à nous faire prendre conscience de la nature profondément illusoire de notre monde.
Ainsi, Arman nous tend un miroir déformant, où les pièces de Renault deviennent les symboles grinçants de notre aliénation consumériste. Son "Accumulation" est un cri, un manifeste visuel qui nous exhorte à regarder au-delà des apparences, à questionner les fondements mêmes de notre société.
Balthazar, fasciné par cette démarche subversive, y voit une forme de réalisme supérieur, qui transcende la simple mimesis pour atteindre une vérité plus profonde, plus dérangeante aussi. Car en fin de compte, n'est-ce pas là le propre de l'art : nous faire vaciller sur nos certitudes, bousculer nos illusions confortables ?
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claudrakoto · 1 year ago
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Balthazar se tient devant "Psyché ranimée par le baiser de l'Amour", un marbre d'une beauté à couper le souffle sculpté par l'artiste italien Canova. Son cœur s'emballe, ses yeux s'embuent, submergé par l'émotion que dégage cette œuvre d'une incroyable sensibilité.
Le mythe de Psyché et Cupidon prend vie sous ses yeux, immortalisé dans la pierre par le ciseau virtuose de Canova. Psyché, allongée dans un abandon voluptueux, semble frémir sous le baiser délicat de l'Amour. C'est comme si le marbre lui-même palpitait, animé par la passion qui unit ces deux êtres mythologiques.
Balthazar, âme romantique s'il en est, ne peut rester insensible face à cette ode à l'amour triomphant. Chaque courbe, chaque détail de la sculpture semble faire écho à ses propres élans du cœur, à cette quête éperdue de l'autre qui hante ses rêves les plus fous.
Car Balthazar est un être de passion, un cœur à vif qui ne demande qu'à s'embraser au contact de la beauté. Et cette sculpture de Canova est comme une incarnation de ses désirs les plus profonds, une promesse d'un amour transcendant les frontières du réel.
Mais cette sensibilité exacerbée est aussi sa croix, le laissant parfois pantelant, l'esprit ravagé par un trop-plein d'émotions. Car aimer à ce point, c'est aussi s'exposer à la souffrance, à la brûlure d'un sentiment qui consume tout sur son passage.
Alors Balthazar contemple Psyché, fasciné et terrifié à la fois par cette image d'un amour absolu. Il se laisse submerger par la houle de ses émotions, sachant qu'il en ressortira à jamais transformé, marqué au fer rouge par la beauté impitoyable de ce marbre vivant.
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claudrakoto · 1 year ago
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Dans l'univers artistique de Balthazar, il est une figure qui brille d'un éclat particulier : le peintre Hans Hartung. Cet artiste emblématique de l'abstraction lyrique a su captiver Balthazar par la profondeur de son œuvre et la complexité de sa pensée. Le coup de foudre a été immédiat lorsque Balthazar a posé les yeux sur "Composition", un tableau réalisé par Hartung en 1935. Cette toile a été comme une révélation, ouvrant la porte à un monde pictural d'une richesse insoupçonnée. Dès lors, Balthazar s'est plongé corps et âme dans l'étude de l'œuvre de Hartung. Il a parcouru ses toiles avec avidité, décortiquant chaque coup de pinceau, chaque jeu de couleurs et de formes. Peu à peu, il a pénétré l'esprit de l'artiste, saisissant les subtilités de son raisonnement créatif. Car au-delà de la beauté plastique de ses compositions, c'est bien la pensée de Hartung qui fascine Balthazar. Cette capacité à transcender les frontières du figuratif pour atteindre une forme d'expression pure, où l'émotion et l'intellect se mêlent en un ballet envoûtant. Balthazar a ainsi développé une véritable expertise de l'œuvre de Hartung. Il en connaît les moindres recoins, les influences qui l'ont nourrie, les questionnements philosophiques qui la sous-tendent. Une connaissance intime qui lui permet de dialoguer en silence avec l'artiste, de partager ses doutes et ses élans. Car c'est bien là le propre des grands créateurs : nous inviter à un voyage intérieur, à une exploration de notre propre complexité. Et Balthazar, en se plongeant dans l'univers de Hartung, a appris à lire entre les lignes de son propre être, à embrasser la richesse insondable de la pensée humaine.
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claudrakoto · 1 year ago
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Le cœur de Balthazar se serre pour Berliac, l'un des personnages de la nouvelle "L'enfance d'un chef" de Jean-Paul Sartre, tirée du recueil "Le mur". Ce jeune homme porte un lourd fardeau : il est homosexuel, ou "pédéraste", comme le qualifie cruellement Lucien, son ancien meilleur ami devenu son ennemi. Lucien, lui-même, vit une expérience homosexuelle avec un certain Bergère, que le lecteur pourrait supposer être l'amant de Berliac.
Mais si l'homosexualité de Berliac est déjà une épreuve, Balthazar est d'autant plus affecté en apprenant qu'il est également juif. Dans le contexte historique de la montée du nazisme et du fascisme, être un jeune homosexuel de confession juive équivaut à une condamnation à mort. Si Berliac avait été un personnage réel, il aurait été contraint de porter l'étoile jaune et l'étoile rose, marqué doublement par la haine et l'intolérance de son époque.
Le destin de Berliac reste incertain dans le livre. On apprend seulement qu'il quitte Paris, en proie à une violente dépression nerveuse. Pour Balthazar, cette détresse ne peut avoir qu'une seule explication : la relation éphémère entre Bergère et Lucien a brisé le cœur de Berliac, soit parce qu'il était lui-même en couple avec Bergère, soit parce qu'il était secrètement amoureux de Lucien.
Il est bouleversant de constater à quel point une histoire fictive sur l'amour homosexuel peut toucher Balthazar au plus profond de son être, le laissant psychologiquement ébranlé. Après avoir lu cette nouvelle de Sartre, il se retrouve avec une âme meurtrie pendant plusieurs jours. Heureusement, cette fois-ci, il n'a pas eu besoin de recourir à des calmants pour apaiser sa douleur.
Cette œuvre nous rappelle avec force la cruauté d'une époque où l'homosexualité et l'appartenance à la communauté juive étaient synonymes de persécution et de souffrance. Elle nous invite à réfléchir sur l'intolérance, la discrimination et la fragilité de l'amour face à la haine. Puissions-nous en tirer des leçons pour construire une société plus inclusive et bienveillante.
#Berliac #homosexualité #antisémitisme #Sartre #intolérance
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