Human being also being French girl. Friendship is sacred, Siblinghood is life. Writing fanfics and original. I also love sleeping, yellow color and (Hi)stories. Blog title translated from Etienne of La Boétie, XVIth century ("L'amitié en laquelle je parle, c'est un nom sacré, c'est une chose sainte.") Feel free to suggest me (Hi)stories to discover !
Don't wanna be here? Send us removal request.
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Napoléon Solo being the Purest character of all
He's so sincere and innocent. I don't know what part of himself, Robert Vaughn put into his character, but I love Napoléon Solo so much. Also Mr. Vaughn, because he had to show the most beautiful smile in the entire history of smiles <3
So why not remind the world how pure he is ?
He hugs animals, plays with every item he can find like a child and has a look at his best friend's every potential little damages. I didn't need more to get him as one of my favourite fictionnal characters !
Season 1 Episode 20 : The Wow-Bow affair (Les chiens sont lâchés) Season 2 Episode 29 : The Minus X affair (L'affaire Moins X) The Girl from U.N.C.L.E : Episode 3 : The Mother Muffin affair (Opération penny) Season 3 Episode 22 : The Hula Doll affair (La danseuse hawaïenne) Season 2 Episode 10 : The Cherry Blossom affair (Opération Volcan) Season 1 Episode 10 : The Finny Foot affair (Le mystère de la bague) Season 2 Episode 15 : The Very Important Zombie affair (Envoûtement) Season 3 Episode 15 : The Jingle Bells affair (Joyeux Noël) Season 2 Episode 19 : The Waverly Ring affair (Quitte ou Double) Season 2 Episode 24 : The Nowhere affair (La cité fantôme) Season 2 Episodes 20-21 : The Bridge of Lions affair (Un de nos espions a disparu) Season 3 Episode 7 : The Thor affair (La colombe de la paix) Comics n°6 : The Three Blind Mice affair Season 2 Episode 15 : The Very Important Zombie affair (Envoûtement) Season 1 Episode 20 : The Wow-Bow affair (Les chiens sont lâchés) Season 1 Episodes 1-2 : Alexander the Greater affair (Un espion de trop).
#napoléon solo#the man from uncle#des agents très spéciaux#robert vaughn#purest fictionnal characters#he's so sweet and sincere and innocent I can't-#favorite actor#touchée en plein cœur depuis avril 2024 et pour toujours#60's series#séries américaines des années 60
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For the 14th of July ! Sweet, happy national French day !
"Quick" drawing of Marianne through 4 different periods of time. Merovingian Marianne, Late Middle Age Marianne, First Empire Marianne and Present Marianne.
The funny part is of course to adapt the traditionnal image of this allegory (white dress, barefoot, blue-white-red cockade, red Phrygian cap, and also black hair and eyes related to Delacroix's painting) to ancient French women outfits !
Used : grey pencil, watercolour pencils, felt-tip pen, pitt-Indian ink-pen, PhotoFiltre for lightening the "beigish" color of the paper after photography.
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Flufftober 2024 : Feu de camp
21 octobre
Feu de camp (Bonfire)
Scott & John "Johnny Madrid" Lancer (Ranch L)
Johnny et Scott savaient depuis très jeunes comme allumer des feux de camp. C'était une compétence de garçon, qui leur donnait l'impression d'être des aventuriers débrouillards et qui les rendaient fiers.
C'était un peu plus surprenant de la part des notables bien élevés comme l'aîné des frères Lancer, qui avait grandi dans une belle maison de Boston, avec certes un merveilleux jardin mais pas de brindilles, ou de souplesse dans son éducation impeccable qui l'autoriserait a priori à jouer avec les pierres et la fumée. Johnny, qui, lui, avait dû apprendre à faire des feux de camp pour survivre, l'observait et ne pouvait pas s'empêcher d'admirer sa technique.
« Est-ce que c'est une technique de riche ? demanda le jeune pistoleros de cette voix douce et faussement innocente qu'il réservait aux moqueries à l'égard de son frère. Développée uniquement dans la perspective de ne pas abîmer tes mains impeccables ? C'est pour ça que tu touches à peine les pierres ?
-C'est juste parce que je suis plus habile que toi, rétorqua Scott en essayant de lui donner un petit revers sur le torse. Et voilà ! Je t'avais dit que tu pouvais me laisser faire.
-J'avoue que oui, répondit Johnny en ôtant son chapeau et sa ceinture pour se mettre à l'aise. Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait? Tu as dit que c'était bientôt cette fête de fantômes que l'on appelait Halloween. Tu veux entendre des histoires effrayantes ?
-Tu as beaucoup de questions, ce soir, je trouve, fit valoir l'aîné des frères Lancer en s'installant en face de son cadet. Je n'attends rien de particulier, seulement qu'on passe un bon moment. »
Le long silence qui s'en suivit lui fit redresser la tête. Johnny regardait fixement les braises du feu de camp et les ombres effaçaient la couleur de peau de son visage. Il ne semblait n'y avoir aucune différence entre la sienne et celle de Scott, alors qu'ils n'étaient pas de la même mère pourtant, qui n'étaient elles-mêmes pas de la même origine. Ça avait fait – encore parfois à l'occasion – terriblement souffrir le jeune homme d'être coincé entre deux nationalités aussi différentes que mexicaine et irlandaise.
« Johnny ? l'appela Scott, inquiet.
-Si tu veux écouter des récits pas très roses, j'en ai quelques-uns qui pourraient t'intéresser, déclara doucement le jeune homme. Sur ma vie. Beaucoup des choses que tu m'as demandées n'ont pas encore eu de réponses... et il n'y aura jamais rien de plus terrible que ça.
-Johnny, tu sais que je serai toujours heureux de t'écouter, si tu en as envie, lui affirma son aîné en se redressant, mais il n'était pas question de te contraindre à quoi que ce soit. C'est un moment entre frères, rien d'autre. »
Johnny attrapa des touffes d'herbe sèche sur le sol et commença à jouer avec. Nouant et dénouant des brins tandis qu'il racontait à son frère ce jour-là au contact d'un trafiquant d'enfants quand il était âgé de sept ans, cette nuitée avec une fille qui avait failli le tuer pour se venger d'une passade précédente, ou cet fin d'après-midi au soleil déclinant qui l'avait presque vu mourir du scorbut.
« J'étais en plein milieu de la route et personne ne m'apportait la moindre assistance depuis des heures, narra le jeune pistoleros sans regarder Scott. Je crois que c'était le moment qui m'a le plus effrayé de toute ma vie. »
Il n'avait clairement pas fini de parler, mais son récit s'interrompit de lui-même lorsqu'il discerna le mouvement de Scott qui se rapprochait de lui. Il pencha tout aussi naturellement la tête pour qu'elle rencontre l'épaule de son frère, qui s'était assis à ses côtés; il s'était fait très rapidement à la tendresse et à la proximité que cette relation, et le caractère de Scott, lui donnaient. Il n'avait certes pas l'intention d'y renoncer dans un moment comme celui-ci.
« Et dire que tu doutes parfois de ta valeur, souffla son aîné contre ses cheveux noirs, avec tout ce que tu as été capable de traverser.
-Tu ne connais pas encore la suite de l'histoire, objecta Johnny d'une voix nouée, elle n'est pas très flatteuse pour moi.
-Ça ne change rien au fait que tu sois un survivant, petit frère. »
Le bras droit de Scott était déjà passé autour de ses épaules, il utilisa sa main gauche pour nouer une poigne ferme et rassurante autour des doigts de Johnny. Puis, il le laissa continuer à raconter, comme il en avait eu envie en cette nuit piquetée d'étoiles qui était pourtant comme les autres. À une différence près: Johnny se sentait désormais suffisamment en confiance avec Scott pour lui raconter une partie de ses pires secrets.
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Flufftober 2024 : Patte
20 octobre
Patte (Paw)
Pelage de Lion & Œil de Geai (La Guerre des Clans)
Le toucher était extrêmement important pour Œil de Geai. Comme il ne pouvait pas voir, du moins quand il n'était pas endormi, il se servait de ses pattes comme une approche immédiate, une façon de ressentir le mieux possible ce monde qui l'entourait. C'était pour ça qu'il avait des coussinets plus sensibles que les autres… tout comme l'étaient son ouïe et son odorat. Ils avaient été entraînés au-delà de leur utilité véritable et son cerveau s'était servi de ces mécaniques inutilisées, celles de la vue, pour leur donner une acuité encore plus grande.
Œil de Geai était un individu naturellement fier; il l'était encore plus de ses sens développés qui le rendaient parfois plus performant que ses camarades et compensaient le fait qu'il ne pourrait jamais se battre ou chasser pour préserver le Clan. Il évitait, par contre, de faire mention de ses pattes particulièrement sensibles, qui passaient plutôt pour une faiblesse qu'il refusait de reconnaître. Pelage de Lion passait son temps à soupirer quand il se brûlait les coussinets à marcher longtemps sur des plaques de glace et refusait de le dire.
« Ta logique m'échappe souvent, Œil de Geai, et c'est normal quand on pense que nous avons embrassé des vocations très différentes, déclara le matou au pelage doré en arpentant la tanière du guérisseur. Mais pour ça, être ton frère a finalement pour résultat de me désarçonner encore plus.
-Viens-en au fait, grogna Œil de Geai depuis sa litière. Non, à bien réfléchir, abstiens-toi ! J'entends tes pensées d'ici. Le cataplasme est au fond de la cavité. Tes épaules passent à peine mais tu devrais réussir à l'attraper.
-Tu as de la chance… que j'aie des longues pattes ! À qui est-ce que tu aurais demandé, sinon ? »
Œil de Geai se cantonna à un silence boudeur. Il entendit son frère frotter ses muscles puissants contre les parois de la petite grotte et ahaner, mais il recula brusquement en tenant un paquet d'herbes médicinales entre ses pattes. Il le rapprocha du guérisseur et ouvrit les feuilles pour en sortir l'onguent épais qu'il étala doucement sur les coussinets gelés de son frère.
« Tu as les pattes sensibles et pourtant, tu refuses de les préserver, continua Pelage de Lion. J'aimerais seulement comprendre.
-Ce n'est pas parce que je sens les odeurs plus subtilement que chacun d'entre vous que je me tiens à l'écart de tout ce qui pourrait empester, soupira son frère. C'est comme pour ma cécité. Si je me plie totalement à elle, elle m'empêchera de vivre. C'est pareil qu'avec les odeurs trop fortes, ou les sons trop aigus, ou les terrains trop accidentés.
-Je maintiens que cette déambulation sur les cours d'eau gelés, pour voir s'il restait des racines utiles prises dans la glace, n'était pas du tout nécessaire. Tu aurais pu me demander d'aller voir avec Nuage de Colombe. Ou encore avec cette piste que tu as suivie dans une lande pleine de chardons. Ou encore…
-Ça va durer encore longtemps ? Ce cataplasme est aussi désagréable que tout ce que tu es en train d'énumérer !
-Ça va, je fais ce que je peux. Je ne suis pas guérisseur ! »
Le guerrier termina de répartir le remède avec sa truffe sur les pattes d'Œil de Geai qui frémissaient d'inconfort. Après quoi, il se frotta le nez dans la mousse près de lui pour ôter la mixture désagréable et se coucha à côté de son frère. Il posa sa tête sur son épaule et glissa ses pattes, étendues sur le sol de fougère, contre son flanc afin qu'elles se réchauffent plus vite. Il sentit pendant une seconde qu'Œil de Geai se retenait pour ne pas se mettre à ronronner. Aussi chatouilleux que ses coussinets !
#flufftober2024#day 20#pelage de lion & œil de geai#lionblaze & jayfeather#la guerre des clans#warriors cats
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"La Tempestad de los Ecos - The Wrong Side" 🪞✨
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Flufftober 2024 : Fil
19 octobre
Fil (Yarn)
Robin de Locksley & Gilles l'Écarlate/Will Scarlett (Robin des Bois: Prince des voleurs)
Robin n'arrêtait pas de tirer sur un fil qui dépassait de la jambe de pantalon de son frère. Le jeune homme ne s'en était pas aperçu tout de suite, car il somnolait, la tête sur son bras replié et le regard perdu sur ce matin frais, rose et légèrement brumeux. Son aîné était étendu près de lui, il l'avait laissé poser sa tête contre sa hanche mais, comme un enfant ou un chat domestique, il avait fallu que son regard soit attiré par quelque chose. Le fil de grosse toile qui dépassait de son pantalon et que Gilles ne se donnait même plus la peine de couper avec ses dents.
« Si tu n'as pas l'intention d'essayer de la recoudre, laisse donc cette imperfection tranquille, le réprimanda le jeune voleur.
-Tu ne me laisserais pas essayer, rétorqua Robin. Pour toi, je ne suis pas bon à quoi que ce soit d'utile.
-Tu restes un damoiseau élevé dans la soie. Si j'ai besoin de réparer ce vêtement, je m'en chargerai moi-même.
-Pourquoi ne pas le faire tout de suite ? Tu as plein d'autres accrocs.
-Il n'y en a pas encore assez pour que je m'en soucie, Robin. Je croyais que tu avais eu l'expérience d'un tel dénuement en Terre Sainte.
-Mon petit frère ne doit pas vivre dans le dénuement. »
Gilles émit un ricanement moqueur et se tourna sur son flanc pour s'assurer que son aîné plaisantait. Mais non, il était tout à fait sérieux, le bougre sentimental, naïf et utopiste! Il soupira et se recoucha ventre contre terre.
« Tu n'y arriveras jamais, lui dit-il. À me prévenir de vivre dans la pauvreté. Tu constates bien l'état de faim et de froid dans lequel nous sommes, je…
-… peux au moins faire en sorte que tes vêtements soient cousus correctement! l'interrompit Robin en se redressant d'un bond. Viens ! Je t'emmène chez un tailleur.
-Robin ! Non, je... »
Gilles n'eut pas l'occasion de protester plus avant; l'air d'octobre était trop frais qui sifflait entre les arbres, il referma la bouche afin que les traîtresses bourrasques n'en profitent pas pour le glacer à l'intérieur.
Robin, de toute manière, n'écoutait rien quand il était dans cet état-là. Ce pouvait être le déclencheur de violentes disputes entre son frère et lui, mais le jeune voleur apprenait petit à petit à apprécier les intentions plutôt que les exécutions. Son aîné était maladroit et envahissant, certes. Mais il mettait beaucoup d'efforts à le garder en bonne santé et en sécurité. C'était plutôt – c'était immensément – réconfortant.
Gilles ne recommença à se montrer concerné par ce qu'il se passait que quand son frère se mit à guetter son avis du regard. Il s'était lui-même assis sur un tapis près de la cheminée, dans la maison de l'artisan, et manipulait distraitement une pomme de pin tandis que Robin essayait d'amadouer le vendeur. Une fois que ce fut fait – ça ne lui était pas bien difficile, à lui, avec son sourire facile et ses yeux bleus comme des miroirs reflétant sa sincérité –, il avait passé le relai à Gilles, espérant qu'il saurait combien de longueurs de fils et tissus ils pourraient obtenir avec leurs maigres économies. Le jeune voleur soupira, jeta la pomme de pin à son aîné et se leva.
« Nous n'aurons pas assez d'argent pour que refasses ma garde-robe, Robin, le reprit-il en levant une longueur d'étoffe devant son nez. Mais nous pouvons faire ceci. Artisan, donnez-nous une bobine de fil et un assortiment de ces chutes de lainage, je vous prie.
-Et on dit que c'est moi qui suis arrogant, lui souffla l'archer en passant derrière lui. Tu parles déjà comme un nobliau ! »
Gilles entreprit de lui donner un coup de coude, qui échoua, et paya ses articles. Revenus au camp, il cousit une couverture avec les différents morceaux qu'il avait assemblés et qui ne coûtaient qu'une bouchée de pain, étant des restes que personne ne voudrait. Ce n'était pas élégant, mais c'était assez grand pour les couvrir tous les deux et il jeta le patchwork épais sur les genoux de Robin.
« Voilà ! annonça-t-il. Comme ça, nous aurons chaud sans avoir à dépenser une fortune. Quand tu auras retrouvé ton statut et ta richesse, sens-toi libre de me couvrir de nouvelles fripes comme tu le souhaites mais, en attendant, tu devras te contenter de ça. Et avec le fil qui reste, je veux bien raccommoder mon pantalon, mais c'est uniquement pour te rendre service ! »
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Flufftober 2024 : Ensorcelé
18 octobre
Ensorcelé (Bewitched)
Lucia & Typhlosion d'Hisui (Pokémon)
Même à l'époque d'où Lucia venait, les Pokémons Spectre et les Pokémons Feu étaient ceux qui possédaient la pire réputation. Les premiers se montraient vicieux et cruels envers les humains, les seconds étaient violents par nature et incontrôlables si on ne les prenait pas à la naissance ! Jamais la jeune fille n'aurait imaginé que, autrefois, les Feurisson évoluaient en quelque chose qui produisait des feux de flammes mortes et pouvaient apprendre des capacités comme Ball'Ombre !
Typhlosion (Gold !) aurait inquiété même les gens de son époque plus évoluée en terme d'appréciation des Pokémons, où ils étaient considérés comme des amis et des alliés et non pas des bêtes sauvages. Elle n'était pas sûre d'en connaître d'autres de ces deux types… Lugulabre, le lustre fantôme aux flammes flamboyantes ? Et ensuite ? Quoi d'autre ?
C'était donc encore pire en Hisui, où la population craignait les Pokémons et se barricadaient derrière des palissades et des gardes armés pour les empêcher d'approcher. Ils n'en avaient pas besoin : les inséparables amis des humains, dans ces temps passés, étaient violents et possédaient pour eux presque toute la nature d'Hisui. Ils pouvaient bien laisser un petit bout de terre près de la mer aux individus qui avaient accosté dans ces contrées sauvages.
L'amitié n'était pas de mise et, pendant longtemps, des rumeurs avaient circulé parmi certains habitants du village comme quoi Lucia prenait soin de Gold parce qu'elle avait été ensorcelée. D'accord, lorsqu'il était petit, un Héricendre et un Feurisson, il n'était que de type Feu et était devenu un Spectre en atteignant son dernier stade d'évolution… Mais, justement, il avait pu tirer parti des sentiments affectueux qu'elle nourrissait à son égard pour la berner et conserver son attachement !
Ils ne savaient pas, ces gens-là – et Lucia ne pouvait pas leur en vouloir… ils n'appartenaient pas au même monde qu'elle et ils avaient raison, les Pokémons étaient souvent agressifs et faisaient du mal aux humains –, ils ne savaient pas que leur congénère n'avait pas besoin d'être victime d'un sort pour aimer Gold. Elle l'aimait pour la somme de toutes les choses qu'ils avaient vécues ensemble, plus encore que toutes les autres créatures qu'elle avait attrapées et entraînées.
Le Typhlosion était son premier partenaire, qu'il soit devenu un Spectre n'y changerait rien. Ni en la faisant fuir, ni en la forçant à rester. Gold était cependant l'être au monde avec lequel elle pass(er)ait le plus de temps. Celui avec lequel elle découvrirait le plus d'espaces. Pour les Clans Diamant et Perle, qui vénéraient le Grand Sinnoh, c'était des concepts importants et Lucia y adhérait de plus en plus.
C'était avec Gold qu'elle s'était retrouvée un nombre incalculable de nuits dans la forêt, pleine de Fantominus et de Nosferalto, à essayer de retrouver son chemin ou à dormir. Près de foyers qu'il avait allumés avec son attaque Lance-Flammes. C'était avec lui qu'elle était allée aux confins d'Hisui et dont elle avait passé des heures à brosser la fourrure.
C'était avec lui qu'elle était devenue une plus grande personne.
Parfois, des membres des Clans Diamant et Perle, des marchands de la compagnie Gincko ou des travailleurs du Groupe Galaxy tombaient sur eux dans la forêt. La nuit, en général, ils se tenaient blottis l'un contre l'autre, front contre front et semblaient communiquer en silence.
C'était une jeune fille de quinze ans, habillée de kimonos solides mais colorés, des grosses guêtres aux jambes pour lui tenir chaud et un bandana sur les cheveux. Et c'était un Pokémon bipède élancé, à la fourrure jaune pâle et violet sombre, des flammes à la fois brûlantes et spectrales autour du cou. Oui, ils n'étaient pas de la même espèce et leurs congénères cohabitaient difficilement. Mais qu'ils puissent arriver à vivre ensemble un jour semblait une évidence, car Lucia et Gold étaient bons amis.
C'était ça le vrai ensorcellement, le plus inoffensif et le plus beau de tous : l'amitié.
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Flufftober 2024 : Un seul lit
17 octobre
Un seul lit (Only one bed)
Napoléon Solo & Illya Kuryakin (Des agents très spéciaux)
Napoléon sortit une pièce de monnaie de la poche de son coûteux costume gris et la montra à Illya. Le jeune homme hocha la tête et lança :
« Face. »
Napoléon fit voler la pièce dans les airs. Elle atterrit sur le côté pile. Son partenaire soupira et attrapa l'oreiller et les draps de rechange qui se trouvaient dans l'armoire pour se bâtir un petit lit à même le sol.
La ville de San Diego était pleine à craquer de gens qui étaient venus des quatre coins du pays. Il n'y avait plus de place dans les hôtels et les auberges, même bon marché, même, par défaut, de luxe (qui feraient grimacer les comptables de l'U.N.C.L.E), même pour les espions internationaux! Napoléon et Illya avaient dû se contenter d'une petite chambrette au sommet d'un établissement à quinze étages, dont on avait déjà pourvu certaines des pièces en lits de camp et matelas, et que son propriétaire voulait garder dans l'éventualité où il aurait à accueillir sa nièce. Même le galant Solo aurait été incapable de d'arranger la jeune fille dans ce petit logement où il n'y avait qu'un seul lit, une armoire, deux chaises et un lavabo. Même pas de quoi permettre à Kuryakin de dormir dans une situation confortable.
« Bonne nuit, Illya, le taquina l'agent américain en se penchant au bord de son matelas, une fois ses dents brossées et les rideaux tirés.
-Bonne nuit, Napoléon, grommela son ami en rabattant autant d'épaisseurs de draps que possible sur sa tête blonde et ébouriffée. »
Se reposer dans ces conditions était vraiment très aliénant. Kuryakin ne cessait de se tourner d'un côté, puis de l'autre, sur la fine moquette à la couleur déprimante, poussant des soupirs d'inconfort, essayant de retaper son oreiller pour qu'il lui soutienne mieux la tête. Naturellement, ils avaient tous les deux déjà dormi dans des endroits improbables, des coins de casino, des ruelles sombres, des prisons et des soutes à bagages. Néanmoins, ils essayaient, dans la mesure du possible, de se préserver l'un l'autre et, vers une heure du matin, Napoléon s'inclina de nouveau depuis le bord de sa couchette.
« Illya, chuchota-t-il. Allez, on échange. Si tu te réveilles demain avec un mal de dos, tu vas être grognon.
-Et toi? répliqua son ami en se tournant vers lui. Tu aimes tellement dormir que je vais en entendre parler pendant des heures.
-D'accord. Alors viens dans le lit avec moi. »
Illya le regarda de travers mais accepta bien rapidement tant il se sentait raide et fourbu. Il attrapa ses draps et son coussin et se nicha dans le lit en poussant autant que possible Solo au passage.
« Tu n'as pas intérêt à me faire tomber du matelas, le prévint-il en tapotant le grabat moelleux avec un soupir d'aise.
-Regardez-le, celui-là, comme il est ingrat ! protesta Napoléon en se permettant d'être celui qui le regardait maintenant de travers. Je lui cède gracieusement un petit morceau d'un confort que j'avais gagné à la régulière et il s'offusque de ne pas avoir assez de place !
-Chut. Maintenant on dort. »
Illya sourit en imaginant très bien le regard vexé et un peu outré que son ami maintenait sur l'arrière de son crâne. Comme il ne fit pas mine de se retourner, l'agent américain marmonna une dernière fois dans sa barbe et se tourna sur son autre flanc pour se rendormir.
Ils avaient bien sûr souvent dormi côte à côte, mais ce n'était pas pareil d'être allongés dans un lit que penchés l'un vers l'autre dans des sièges d'avion. Lorsqu'Illya se réveilla à quatre heures, secoué par un terrible cauchemar, la main de Napoléon le long de son bras, et sa présence chaleureuse et réconfortante, suffirent à le replonger progressivement dans le sommeil. À partir de ce jour-là, quand ils ressortirent de missions horribles, torturés, drogués, montés l'un contre l'autre, supposés morts, ils tirèrent parti du clic-clac de l'agent russe pour s'apaiser. Ils le dépliaient dans le salon de Kuryakin et s'endormaient l'un près de l'autre pour chasser les traumatismes de cette vie parfois désolante.
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Flufftober 2024 : Oui, non, peut-être
16 octobre
Oui, non, peut-être (Yes, no, maybe)
Ethan Hunt & Benji Dunn (Mission Impossible)
Benji était une personne gentille et volontaire mais un peu trop impressionnable, peut-être. Il ne savait pas toujours très bien ce qu'il voulait: il avait envie d'aider, mais il craignait de ne pas être le mieux placé pour le faire, et finalement il fallait probablement qu'il attende de voir à quel moment il pouvait être le plus utile.
Ethan ne se préoccupait pas de savoir si, oui ou non, Benji était adapté au travail exigeant et inquiétant de la force Mission Impossible. Il était un soutien constant, un rayon de gentillesse dans un travail sombre, une bonne volonté qui le poussait aussi à avancer – un ami. En plus d'être un informaticien formidablement compétent dans son domaine.
« Benji, ça ne sera jamais un handicap pour moi de t'avoir à mes côtés, lui dit Ethan. »
Puis, comme il était honnête et loin de se faire de fausses idées sur l'enchevêtrement terriblement compliqué qu'étaient les circonstances et l'existence, il corrigea :
« Parce que que je suis capable de veiller sur toi, peu importe les dangers que nous pourrions courir. Souviens-toi que c'est mon travail depuis des années et je crois avoir prouvé que j'étais capable de beaucoup de prouesses.
-D'accord, se détendit Benji, alors je suppose que ça ne sera rien d'autre qu'une routine de travail… Attends !
-Quoi? Qu'est-ce que tu vas m'opposer comme argument cette fois ?
-Et si je me faisais prendre en otage ? Ça, par contre, ce serait un argument imparable pour te pousser à te rendre! Tu ne peux pas te protéger de toi-même. »
L'affirmation était dramatique et plutôt vraie, et rendait le moment très solennel, mais Ethan avait plutôt le sourire qui lui montait au coin des lèvres. Pas pour se moquer, mais par affection sincère et aussi parce que la situation tournait lentement au ridicule. Il posa deux mains fermes sur les épaules de son ami.
« Benji, est-ce que tu m'accompagnes au marché couvert de Marrakech et dans sa vieille ville ou pas ? Ce n'est pas plus risqué que dans n'importe quelle cité moyen-orientale où nous avons pu aller en vacances ! Nous ne sommes ici que pour faire du tourisme, rappelle-toi. Les agents de la force Mission Impossible aussi ont le droit de reconstituer leurs forces de temps en temps.
-Oui, souffla son ami, évidemment, tu sais bien que j'ai toujours envie de passer un moment avec toi.
-En effet, poursuivit Ethan, je me familiariserai, du même coup, avec les habitudes des autochtones. Ça me permettra de prendre de l'avance sur les missions qui me conduiront bientôt ici, quand on voit l'état actuel du pays...
-Non, dans ce cas, je ne veux pas risquer de te gêner.
-Si tu es à mes côtés, ce sera plus simple. Tu pourras ouvrir l'œil, toi aussi, et prêter attention à des choses qui ne m'apparaissent pas comme essentiels à cause de l'usage que je n'en fais probablement pas !
-Peut-être, d'accord, peut-être ! céda Benji avec d'amples mouvements de bras. Bon sang, Ethan, tu ne peux pas me dire clairement ce que tu veux ?
-Quoi ? Mais… tu n'as pas un peu l'impression que c'est toi qui tergiverses depuis tout à l'heure ? »
Ethan eut un sourire amusé et sincère et saisit son ami par la nuque. Il lui hocha la tête d'un air confiant, Benji hocha aussi la tête pour montrer qu'il avait compris, l'agent en rajouta un autre pour être sûr que l'encouragement était bien passé. Maintenant, peut-être qu'ils allaient enfin pouvoir la faire, cette exploration. Benji n'avait pas à s'en faire, il le savait : aujourd'hui, cette semaine, ces vacances, tout se passerait très bien.
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Flufftober 2024 : "Comment t'es habillé ?", "C'est le jour de la lessive !"
15 octobre
« Comment t'es habillé ? », « C'est le jour de la lessive ! » ("What are you wearing ?", "It's laundry day !")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Ophélie demeura déconcertée sur le pas de la porte d'Octavio lorsqu'elle vit ce que Seconde portait. C'était une sorte de tunique courte à fleurs, avec en plus un short de lointaine station balnéaire et enfin, un collant noir en-dessous. Ça n'avait aucun sens.
L'adolescente, bien sûr, n'en avait cure. Elle fonça joyeusement à travers la maison, salua la nouvelle venue d'un mouvement de main, sa chaîne en or se balançant entre son sourcil et son nez. Après quoi, elle écarta la moustiquaire et sortit dans le jardin, effrayant du même coup une volée de perroquets.
«Seconde ! l'appela la voix d'Octavio depuis la cuisine. Quand je t'ai dit que tu pourrais m'aider à ranger tout ce qui traîne, ce n'est pas exactly ce que j'avais en tête ! »
Il s'interrompit net en découvrant son amie, dont l'écharpe était en train de balayer les plumes d'aras qui avaient pénétré dans le hall d'entrée. Ophélie haussa davantage les sourcils d'étonnement, sans pouvoir s'en empêcher. Les vêtements d'Octavio avaient encore moins de logique que ceux de sa sœur : une blouse boutonnée jusqu'en haut, une veste par-dessus et le pantalon qu'il portait au conservatoire de la Bonne Famille. Celui qui, normalement, n'était assorti qu'à une redingote bleu nuit et des bottes ornées d'ailes d'avant-coureur. Spontanément, l'Animiste lança un :
« Comment t'es habillé ?
-C'est le jour de la lessive ! se défendit Octavio en rangeant sa bouteille de produit pour les vitres dans la poche de sa blouse. »
Comme ils s'étaient jamais dit au revoir du temps où leurs vies étaient incertaines et compliquées, ils ne se souhaitaient jamais le bonjour non plus. Cet écart à la politesse était également dû, cette fois, dans le cas d'Ophélie, à la mine totalement déboussolée de son ami. Octavio n'avait certes pas l'habitude de devoir choisir ses propres vêtements et ceux de sa sœur : autrefois, Babel possédait un code extrêmement stricte en ce qui concernait les accoutrements de chacun. Comme il n'était plus question de faire de distinction entre les différentes nationalités de l'ancienne arche, les Babéliens ne se vêtaient plus systématiquement de toges colorées selon leur rang dans la société. Ophélie voulait bien croire que toutes celles de Seconde et d'Octavio étaient au sale, mais était-ce une raison pour paniquer et s'affubler de choses n'ayant même pas de rapport avec la météo ?
« Même moi qui ait tendance à porter la première robe me tombant sous la main, je n'aurais jamais combiné autant de pièces différentes, admit-elle en se laissant tomber sur le canapé de son ami. Tu veux de l'aide pour ta lessive ?
-Well, si je me souviens bien, tu n'es pas la meilleure en ce qui concerne les tâches ménagères, fit valoir Octavio en venant s'installer à côté d'elle. Mais peut-être as-tu une ou deux robes à prêter à Seconde.
-J'ai bien peur que non. Mon petit frère et mes petites sœurs me dépassent déjà d'une bonne tête et je suis toujours plus grande que Seconde. Mais, en ce qui te concerne…
-… Oui. Je crois que je vois perfectly où tu veux en venir. »
Octavio et elle avaient exactement la même taille et pratiquement la même silhouette. Les redingotes de la Bonne Famille ne laissaient pas beaucoup de place aux rondeurs de toute façon, il n'aurait aucun mal à porter la sienne.
« Merci, soupira le Visionnaire en se passant la main dans les cheveux. J'avoue que ça me dépannerait énormément. Du côté de l'habillement, je préférais clearly comme c'était avant !
-Ne t'inquiète pas, sourit Ophélie tandis que l'écharpe se posait sur son épaule. Je demanderai aussi à Thorn de te montrer comme on entretient une maison. Le recours aux automates pour les tâches de haute nécessité uniquement a dû vous porter préjudice. »
Octavio réussit, sans qu'elle sache trop comment, à lui retourner un regard déconfit et en même temps un petit sourire.
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Flufftober 2024 : U.A fantaisie / U.A ordinaire
14 octobre
U.A fantaisie / U.A ordinaire (Fantasy AU / Mundane AU)
Lee (Les 7 mercenaires)
Au moins, il n'y avait pas de créatures autres que les coyotes ou les serpents à sonnette qui vivaient ici. Dans leur malheur, les paysans de ce village avaient de la chance : ils étaient certes dépouillés et floués de leur droit à vivre en paix, mais ils étaient au moins préservés des bêtes les plus dangereuses que ce monde pût porter. Les démons de rivière ne pourraient absolument pas trouver leur bonheur ici et les forêts et les plaines herbeuses étaient trop reculées pour que les entités qui les peuplent s'aventurent jusqu'ici. Même les spectres vengeurs se sentaient trop démoralisés par les montagnes désertiques et les bouquets d'arbres rabougris.
Vraiment, Harry était idiot s'il n'avait pas encore compris que Chris ne cherchait absolument pas un trésor en venant ici. Des richesses et des bijoux aztèques qui ne seraient pas gardés par une divinité-serpent à plumes? Ou même par un dragon ? C'était beaucoup trop beau, ça n'existait pas.
Ils auraient pu se servir d'un dragon pareil pour mettre en déroute Calvera et ses hommes, tiens. Sept pistoleros, qui avaient appris à mettre en déroute n'importe quelle créature vivante, ç'aurait été largement suffisant pour le faire sortir de sa tanière. Lee pensait à tout cela en arpentant les alentours d'Ixcatlan à la recherche d'un moyen d'épuiser son anxiété. En restant assis dans la maisonnette dont on le faisait disposer, l'angoisse ne faisait que venir et repartir, comme une bête féroce. Chris lui avait pris son alcool. Il était certain que c'était lui; qui d'autre était motivé par ce genre d'héroïsme irrationnel pour le monde impitoyable dans lequel ils vivaient ?
Alors qu'il allait rebrousser chemin et chercher la protection du dédale de maisons et de greniers, ainsi que celle de ses compagnons – car après tout, c'était pour ça qu'il était là –, Lee entendit des jurons qui provenaient d'un ravin un peu plus loin. Son premier élan fut de ne pas y aller. Il pouvait aller quérir un des autres aventuriers pour s'en charger, mais lui, si jamais il tombait sur un des hommes qui le recherchaient… ? Il avait été un pistolet réputé autrefois, et pas toujours une personne très vertueuse, mais il ne serait plus capable de tirer.
Cependant, ce dont il n'était pas capable non plus, c'était de faire demi-tour sans aller vérifier l'état d'une personne qui souffrait visiblement autant. Il était devenu un pistoleros terrifié par la mort, mais il n'était pas un lâche.
Lee quitta donc l'ombre des maisonnettes et courut, plié en deux, vers les creux et les a-pics dont il avait entendu venir le bruit. Il y trouva Britt, la main serrée autour de sa jambe qui commençait à devenir noire du venin d'un serpent dont le cadavre était enroulé un peu plus loin, un couteau fiché dans ses anneaux. Le temps que Lee arrive sur place, Britt avait abandonné les jurons pour tomber dans les pommes.
« Comment Diable as-tu fait ton compte ?! le sermonna Lee en le contournant pour essayer de voir ce qu'il pouvait faire. »
Pas grand-chose , à part lui tenir la nuque ! Les paysans de la région étaient trop pauvres pour posséder des contrepoisons efficaces et les veines de Britt étaient déjà presque toutes noirâtres.
Mais il ne pouvait pas le laisser agoniser et mourir seul, alors le pistoleros attendit, à découvert, que son compagnon ne rende son dernier souffle ou qu'un miracle se produise.
Ce fut le miracle qui se décida. Alors qu'il s'attristait, la main sur son cou, de percevoir le pouls qui diminuait, Lee sentit soudain une autre présence. Il redressa brusquement la tête et vit une licorne qui se tenait perchée au sommet du promontoire.
Personne d'autre n'aurait pu en être plus abasourdi que lui. D'habitude, ces animaux n'apparaissaient qu'à ceux qui avaient des intentions pures, et était-ce son cas, à lui, qui était venu dans ce village non pour aider ses habitants, mais pour se cacher de ses ennemis ? Non, en effet, mais sa volonté de rester auprès de Britt et de lui offrir son soutien silencieux avait été suffisant. Lentement, la licorne bondit de rochers en rochers jusqu'à eux et toucha la jambe du blessé avec sa corne.
Le poison se dissipa aussitôt. Naturellement, Lee ne confia jamais à personne que c'était cette créature fantastique qui avait sauvé leur camarade. Il ne voulait pas qu'on le prenne pour une personne pure et il n'avait pas besoin de leur reconnaissance. Seulement le sourire de gratitude de Britt et l'air admiratif des autres, ça lui suffisait.
#flufftober2024#day 14#magnificent seven#lee#les 7 mercenaires#unicorn#tout ça à cause d'un fanart qui me donne envie de croiser le ranch L avec Pokémon
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Flufftober 2024 : Grenier, cellier, pièce secrète
13 octobre
Grenier, cellier, pièce secrète (Attic, cellar, hidden room)
Makuba x Mana / Sugarshipping (Yu-Gi-Oh !)
Makuba Kaiba ne s'était pas improvisé connaisseur en arts et en objets rituels égyptiens du jour au lendemain. Jamais il n'aurait prétendu y comprendre quoi que ce soit et, comme Seto, il avait bien assez à faire avec le présent de la Kaiba Corp. Cependant, il croyait à la magie, lui, et il n'avait pas oublié que les réincarnations, les dieux égyptiens, les factions rebelles et les objets du Millenium les avaient fortement mis dans le pétrin. Par prudence, pragmatisme et parce qu'il était déterminé à devenir une personne plus responsable, l'adolescent, du haut de ses quinze ans, s'était décidé à partir à la recherche de tout ce que le pays pouvait encore compter d'items rituels antiques moyen-orientaux.
Ça aurait pu être encore plus facile du fait de la présence de Mana à ses côtés! Les portes du royaume des morts s'étaient mal refermées et les âmes du Pharaon, de la jeune magicienne, de son maître Mahad et de la fille qui s'appelait Kisara s'en étaient retrouvées extraites. Normalement, Mana aurait dû avoir une sensibilité spéciale aux éléments anciens et sacrés de son pays d'origine, mais elle avait vraiment du mal à capter leur présence. Ils tombaient toujours dessus par pur hasard.
Ce jour-là, l'amie du Pharaon décida qu'ils avaient suffisamment investigué pour le reste de la semaine – on était dimanche, ils avaient bien le droit de prendre un jour tranquille ! – et elle entraîna son compagnon dans la visite d'un manoir ancien de la ville où ils se trouvaient. Elle aimait l'Histoire, toutes sortes d'Histoires, et avait une soif débordante de découvrir ce qui était advenu de ce monde durant les siècles où elle l'avait quitté.
« Mana, on ne peut pas aller par là, lui rappela Makuba en attrapant à la volée son poignet orné de bracelets. Il faut qu'on reste avec le guide ! On est chez des gens, tu te rappelles ?
-Ils n'habitent même plus ici! protesta la jeune fille en se repliant avec lui à l'arrière du groupe. Pourquoi ne transforment-ils pas cet endroit enespace de déambulation commun ? Il suffirait d'engager un gardien.
-Tu as vraiment un problème avec le principe de responsabilité civique et de légalité, n'est-ce pas ? Tout ça parce que tu as envie de fouiller ?
-Je suis sûre qu'il y a des pièces secrètes partout ! »
Amusé par son énergie débordante et son enthousiasme, Makuba se permit de ne pas résister lorsque sa petite amie lui tira de nouveau sur la main en essayant d'aller voir ce qui se trouvait derrière une porte.
« Oh ! Y'a un courant d'air qui provient de là-haut, déclara-t-elle en levant la main pour re-discipliner les mèches châtain foncé qui s'étaient soulevées sous l'effet de la brise. C'est probablement un petit grenier caché et indépendant des autres ! On va demander à la dame du manoir si on a le droit d'aller regarder ?
-Tu sais quoi ? Je pense qu'on va grimper sans chercher à obtenir l'autorisation, décida Makuba en jetant un coup d'œil derrière son épaule. Regarde, il y a un guéridon juste là. Grimpons dessus, je te ferai la courte échelle.
-Quoi ? Mais je croyais que tu voulais qu'on reste avec la guide ? Que la réputation de l'entreprise de ton frère pourrait en pâtir si son vice-président se mettait à faire n'importe quoi ? Je comprends, tu sais : quand j'étais la magicienne d'Atem, on attendait de moi que…
-C'est vrai, c'est vrai, admit l'adolescent, mais parfois je me dis que je suis plus sérieux que je devrais l'être, depuis trop longtemps. Un petit coup d'œil, ça ne fera de mal à personne. Allez, dépêche-toi ! »
Mana lui fit un sourire éclatant et en profita pour lui voler un baiser qui le fit rougir, avant de suivre ses directives. Makuba et elle se glissèrent dans le petit grenier caché et découvrirent… une paire de boucles d'oreilles en or qui datait de l'époque du Pharaon Seth! Par hasard, ils trouvaient vraiment toujours ce qu'ils recherchaient par hasard! À ce niveau-là, ne pouvait-on pas dire que Mana était un génie ?
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Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ça file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrêtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le côté. Ophélie n'était pas sûre de l'avoir déjà vu aussi désemparé: même quand ils s'étaient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyée par la tempête de poussière et son tigre à dents de sabre, il était en territoire connu et donc, maîtrisait son environnement. Les rues pavées et vallonnées, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues à la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrément le dérouter. Il n'avait jamais appréhendé ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lèvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche… hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particulièrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutôt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait à baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on était encore que le 12 octobre, il ne disparaîtrait pas complètement avant deux bonnes heures. Ophélie avait le temps de montrer à Octavio la façon dont les Animistes célébraient l'une des fêtes les plus anciennes et les plus étonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutés, appréciés et valorisés de chaque famille d'Anima étaient revêtus d'étoles blanches et décorés d'une petite bougie à la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance à une même grande, longue et fantastique histoire, issue de siècles d'objets animés par leurs talentueux propriétaires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempèrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitôt en tâche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutôt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est élevé à de nouvelles compréhensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bonté, de valeur ou de cuteness à l'intérieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancêtres célébraient cette fête de cette manière. »
Ophélie sourit et Octavio tourna brièvement la tête vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
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Flufftober 2024 : Ingrédients et sorts
11 octobre
Ingrédients et sorts (Ingredients and spells)
M!Corrin x Rhajat (Fire Emblem Fates)
«Vous ne voudriez pas vous couper les ongles, mon amour ? »
Si Rhajat lui demandait ça, c'était qu'elle avait quelque chose en tête. Jamais elle ne s'était souciée de son apparence physique, qu'il fût un demi-dragon, qu'il puisse potentiellement avoir un rythme de croissance plus lent que le sien : il était son âme sœur, elle n'en démordait pas. La jeune fille avait commencé comme une glorificatrice beaucoup trop dévouée qui le suivait partout et Corrin avait tout fait pour la convaincre patiemment d'arrêter. Il ne l'aurait pas cru à l'époque, mais il était sincèrement tombé amoureux d'elle et maintenant, il décelait chacun de ses comportements louches.
Louche, c'était exactement le mot : avec ses cheveux longs et la frange qui lui obscurcissait le visage, ses prunelles foncées, son ongle du pouce continuellement rongé, elle ne ressemblait pas à la fille du chef de la Tribu du Vent. Encore moins à une princesse par alliance des royaume de Nohr et d'Hoshido ! Encore moins en cette période automnale, proche de la fête des morts, où les vivants et les esprits allaient se rencontrer bientôt pour se mélanger pendant quelques jours. À ces moments-là plus qu'aux autres, Corrin n'appréciait pas du tout cette idée de se couper les ongles.
« Ils ne sont pas si longs que ça, prétendit le jeune prince. »
Puis, comme il savait que sa femme passait tellement de temps à l'observer qu'elle le connaissait dans les moindres détails de son anatomie, il précisa :
« Pour un dragon. Je risquerais de me causer de graves lésions aux doigts en les raccourcissant davantage, tu vois ? Après tout, il s'agit de mes griffes.
-Je sais bien qu'il s'agit de vos griffes, répondit la magicienne en approchant subtilement un coupe-ongles de lui. C'est pour ça que j'en ai besoin.
-Ah ! Tu en viens enfin au fait ! »
Rhajat le fit taire en l'embrassant, étendue aux trois quarts sur lui, à plat ventre, les bras croisés et son innocente arme de destruction de griffes dans la main. Ce n'était pas une diversion, elle se sentait vraiment impliquée dans ce baiser et elle était sincèrement convaincue que son mari finirait par lui donner ce qu'elle voulait. Après tout, il était son âme sœur !
Cependant, Corrin, s'il s'était un peu laissé contaminer par la bizarrerie de la jeune fille, sa tendance à suivre les gens qu'elle aimait pour veiller sur eux, il demeurait une personne assez terre-à-terre. Il esquiva le coupe-ongles dès qu'elle essaya de l'approcher à nouveau de lui.
Rhajat grogna et décida d'adopter une stratégie :
« Votre frère m'aurait laissé faire, décréta-t-elle. Il sait l'importance que revêtent ces rituels magiques !
-Mon frère, soupira Corrin. Quel frère ? S'il est question de sortilèges, je suppose qu'il s'agit de Léo. Pourquoi mon frère a-t-il un rapport avec mes griffes ?
-Il n'en a pas, je dis juste que vous pourriez vous montrer plus enthousiaste, mon amour.
-Enthousiaste à propos de quoi ? Tu ne m'as toujours pas dit la raison qui te pousse à vouloir que je te les donne. »
Aucun des deux époux ne faisait semblant. Ce n'était pas un jeu. Ils étaient tout simplement comme ça. Mais, maintenant qu'il commençait à y voir plus clair, Corrin se sentait plus coopératif. Il se redressa contre les oreillers et s'enquit :
« Quel genre de sortilège veux-tu tisser avec des griffes de dragon ? Par pitié, ne me dis pas que ça servira à ce que des ennemis s'éviscèrent tout seuls de l'intérieur. Et que c'est pour ça que tu ne m'as rien dit.
-Non, je voulais simplement que ce soit une surprise, marmonna Rhajat. Ce sort servira à accroître la vitalité de vos frères et sœurs. Vous les aimez tellement. Les griffes de dragon agissent concrètement sur leur métabolisme et leur psyché, mais ce qui fait tenir cette incantation, l'ingrédient le plus important, c'est l'amour. Vous auriez été si heureux de les voir sortir indemnes de tant de périls sur le champ de bataille.
-Oh, Rhajat, souffla Corrin, touché que sa femme pût être si attentionnée malgré son attitude maussade. Je te remercie. Mais, ajouta-t-il pendant qu'elle lui donnait des baisers, je pense toujours que tu devrais demander leur avis à mes frères et sœurs avant de les ensorceler. »
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Flufftober 2024 : Pari, jeu, concours
10 octobre
Pari, jeu, concours (Bet, game, contest)
Robin de Locksley & Gilles l'Écarlate/Will Scarlet (Robin des Bois: Prince des voleurs)
Robin avait fini par en prendre l'habitude. Quand Gilles se mettait à tapoter du bout du pied contre son épaule, ça signifiait qu'il avait envie de le défier sur quelque chose, n'importe quoi. C'était sans doute un reliquat de la rivalité qu'il avait entretenue à l'égard de son frère pendant si longtemps, étant venu au monde à un moment où leur père avait déjà choisi de rejeter sa mère pour apaiser son fils aîné. Mais ce n'était plus grave, à présent, les mois avaient passé et ils avaient transformé cette opposition en quelque chose de plus fort et de plus sain.
Gilles était donc en train de lui donner de petits coups de pied dans l'épaule. Il était assis sur la branche d'un arbre, légèrement en hauteur donc, et Robin installé en dessous, avec ses hommes et des visiteurs de passage. Il sourit, laissa passer un moment puis attrapa la jambe de son cadet et le tira pour le faire tomber à côté de lui.
« Qu'as-tu ? le réprimanda-t-il avec tendresse.
-Tu ne m'as jamais vu tirer à l'arc, répondit instantanément Gilles en ignorant les inconnus qui se trouvaient dans la clairière. Que dirais-tu d'une petite démonstration rapide entre frères ?
-Une démonstration ? répéta Robin. Ça me semble être une idée divertissante. Montre-moi ce que tu sais faire, je pourrai peut-être t'apprendre une ou deux choses.
-Sans doute… Mais tu es homme à aimer les défis audacieux, alors pourquoi ne pas rendre cet échange un peu plus stimulant en faisant un pari ?
-Un pari ? Un pari avec toi, mon frère, ça ressemble toujours fortement à un piège. »
Robin appuya sa remarque d'un petit tapotement sur la nuque pour ne pas le vexer. Pourtant, il avait raison: Gilles était un brin opportuniste, il ne pouvait pas s'empêcher de dérober des choses aux gens, encore symptôme d'une habitude prise depuis tout petit pour ne pas manquer de tout. Il essaierait d'obtenir quelque chose de son aîné par la ruse, alors que celui-ci était prêt à tout lui donner, mais après tout, peut-être qu'il avait vraiment fini par le comprendre ? Peut-être tout ceci n'était-il qu'un jeu.
L'archer accepta donc sans chercher à savoir ce qu'il voulait en échange d'une victoire. Et encore! Ce n'était pas l'ascendant sur son aîné qu'il briguait: Gilles savait qu'il était bien meilleur que lui au tir à l'arc, il souhaitait juste lui montrer ce dont il était capable.
Les deux frères se rendirent dans la petite clairière annexe où Robin s'entraînait et où il avait déjà formé une partie de ses hors-la-loi. Sauf Gilles, évidemment ! Qui, à cette époque, ne voulait rien avoir à faire avec lui.
« Commençons donc ce pari, cher frère, déclara le jeune homme en choisissant attentivement un arc. Je te laisse me soumettre des propositions de défi. Si j'arrive à les remporter tous, je choisirai mon prix.
-Très bien, répondit son frère, amusé. Combien d'épreuves dois-je te faire passer ? »
Gilles leva les doigts de sa main droite.
Suggestion après suggestion, Robin poussa son cadet à tirer depuis une distance équivalente à une cour de ferme, lancer deux flèches à la fois, toucher une cible en mouvement, viser tout en étant distrait et atteindre un objectif en étant en mouvement lui-même. Le jeune voleur en réussit trois sur cinq et, sous les applaudissements polis des gens qui avaient assisté à la scène, il relâcha ses épaules en soupirant.
« C'était très bien joué, murmura Robin en venant lui serrer la nuque. Alors, tu as donc perdu ton pari ?
-Non, j'ai gagné malgré tout, rétorqua Gilles en allumant une petite étincelle malicieuse dans ses yeux. J'avais bien pensé que je pourrais échouer devant tous ces gens mais que, si je ne ressentais pas d'humiliation et de honte, alors c'est que je me serais amélioré.
-Oh, Gilles…
-Mais tu peux quand même choisir quelque chose en retour, si tu veux.
-Non, murmura Robin contre ses cheveux, l'entourant de ses bras pour le serrer contre lui. Ce que je pourrai gagner de meilleur, mon frère, ce sera toujours que tu sois heureux. »
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Flufftober 2024 : "Ne fais pas ça !", "Mais..."
9 octobre
« Ne fais pas ça! » , « Mais... » ("Don't do that !", "But…")
Nabil & Travis (Pokémon)
Chaque type de Pokémon avait des besoins, des caractéristiques spéciales. Les Pokémons de type Glace dépréciaient fortement les environnements chauds et secs, les Pokémons de type Insecte grandissaient très vite, les Pokémons de type Feu avaient besoin de dépenser beaucoup d'énergie… Tout bon Dresseur connaissait ces attributions et même les Champions, qui possédaient un élément de prédilection, ne prétendaient pas que le leur était "spécial", plus délicat et gratifiant à prendre en main.
Travis pareillement que les autres. Il n'était pas devenu un chef d'arène de type Fée par engouement particulier et il avait dressé des Pokémons de type Psy avant. C'était juste que Bibichut et Ponyta de Galar, tout à fait par hasard, constituaient son équipe quand Sally l'avait recruté pour prendre sa place. À cause de son style physique, en plus! Pour elle, avec son manteau rose-violet, ses cheveux blond clair qui bouclaient un peu n'importe comment, ses moues boudeuses et ses yeux violets, il était totalement féerique, fait pour reprendre une équipe de ce type.
Il possédait désormais une équipe entière de Pokémons Fée mais ne les considérait pas comme "à part" par rapport aux autres. Sauf quand il était en présence de Nabil.
S'il considérait Gloria comme sa rivale principale, sans doute ce qu'il pouvait avoir de plus proche d'une "amie", et qu'il était obligé de faire preuve de diplomatie devant Rosemary et son parler sans complexe, Nabil était celui qui faisait ressortir les côtés les plus pénibles de sa personnalité. Ils se querellaient sans arrêt, sur tout et rien! L'adolescent aux yeux dorés avait bien tiré parti de sa nouvelle vocation de chercheur Pokémon, en plus, et en profitait pour l'éblouir avec ses nouvelles connaissances.
« Ne fais pas ça ! ordonna Travis à Nabil en le voyant approcher un tissu soyeux des écailles transparentes d'un Pokémon aquatique.
-Mais…, protesta le jeune chercheur, le geste suspendu à quelques millimètres de sa cible. »
Le Champion d'Arène de type Fée fut sur lui en deux enjambées et lui prit le linge des mains. Avec son lever de menton le plus snob, il le fit passer sous son nez pour reconnaître les composantes de la lotion qui l'imprégnait.
« J'ai soigneusement étudié les habitudes et les caractéristiques de ce Pokémon, se défendit Nabil en se redressant, mécontent. C'est un Oratoria, il vit dans les eaux tropicales. Ce tonique est parfait pour ses écailles ! »
C'était le Pokémon de Gloria, confié par un aventurier sur l'île d'Isolarmure. Il prenait un soin tout particulier à s'occuper des créatures qu'elle lui confiait. Travis referma le mouchoir d'un geste sec et, par réflexe, se passa la main dans les cheveux.
« Oratoria est aussi un Pokémon de type Fée, déclara-t-il, tu ne peux pas l'hydrater avec n'importe quoi ! Ses écailles sont fragiles, elles ont besoin des produits les plus fins, avec une touche de composants ésotériques.
-Tu recommences à te la jouer, Travis. C'est jamais bon quand tu te passes trop fréquemment la main dans la frange comme ça.
-Je ne te permets pas !
-D'ailleurs, la lotion sur ce tissu est vachement fluide et glissante, je crois que dans une seconde, tu en auras plein les yeux. »
Effectivement, des gouttes de potion perlèrent bientôt entre les cils blonds du Champion d'Arène et il fut obligé de se laisser faire tandis que Nabil allait chercher une solution diluante spéciale pour lui laver les yeux. Il le fit asseoir par terre et, malgré ses ruades vexées, il entreprit de lui tamponner doucement les paupières et le pourtour des prunelles. Il essuya aussi ses cheveux, d'où quelques perles de liquide avaient coulé.
Travis était devenu écarlate d'embarras, bien sûr. Hélas, il n'était pas du genre à bouder ! En quelques heures, sa mauvaise foi légendaire envers Nabil recommencerait. Mais ce n'était pas plus mal. Aussi étrange que cela pouvait paraître, ces moments, loin d'être tous oppressants et désagréables, les rapprochait et faisait de leur relation quelque chose de plus sincère.
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Flufftober 2024 : Couper et empiler des bûches
8 octobre
Couper et empiler des bûches (Chopping and pilling wood)
Dominic Santini & Springfellow Hawke (Supercopter)
Spring était pour la première fois heureux d'être blessé. Il se trouvait incapable de manier efficacement les outils plutôt lourds et coupants qu'il utilisait d'habitude pour préparer les bûches flambant agréablement dans sa cheminée. Dominic pouvait-il l'aider ? Pas davantage! Lui, il n'était pas amoché, mais il était vieux… Fatalité occasionnelle de la vie, il avait un mal de dos qui ne partirait pas avant plusieurs jours, à force d'un anti-inflammatoire et de compresses chaudes qu'il était censé utiliser chaque soir avant d'aller se coucher.
Ainsi, Spring, avec son bras dans une attelle et son œil au beurre noir ne lui donnait pas de complexes! Il ne pouvait pas couper du bois avec lui de toute façon, ça évitait à son ami de s'efforcer de produire de démesurés efforts. Il ne pouvait pas manier la scie tout seul! Et comme il était intimement terrifié par l'idée de la vieillesse et de l'impuissance, le pilote senior avait l'impression que Spring et lui étaient diminués pareillement, dans un de ces coups de malchance que vous accorde parfois l'existence.
« Qu'est-ce qui te prend, à sourire comme un niais ? demanda justement sa voix râleuse tandis qu'il descendait précautionneusement la petite pente depuis le chalet.
-Mais rien du tout, Dominic, répondit son protégé en maintenant son expression chaleureuse. Est-ce que tu trouves que je n'ai vraiment aucune raison d'être enjoué, assis sur un tronc d'arbre au bord de ce lac magnifique ? Tu es même auprès de moi, je bénéficie de la plus merveilleuse compagnie qui soit !
-Bon, bon, ça va. Mais dis-moi, tu ne pouvais pas faire mieux entretenir tes radiateurs, dans ce chalet? Ils chauffent à peine! Qu'est-ce qu'on se caille !
-Pourquoi allumer ces appareils quand on a une si belle provision de bûches à disposition? Elles ont la taille parfaite ! »
Entre ses pieds, le jeune pilote tenait un petit rondin de bois qui céderait sous à peine un ou deux coups de hache. C'était à la portée d'un enfant.
« Allons, viens vers moi, enjoignit-il son ami. Je tiens ces petites bûches avec mes pieds et toi, tu les fends avec la petite hachette, là-bas. Avec mon bras en miettes, je ne peux pas faire plus.
-Qu'est-ce que tu deviendrais sans moi ! marmonna Dominic avant de le rejoindre dans la petite brise fraîche qui soufflait depuis le lac. »
Le bois fut coupé en à peine quelques minutes. Spring empila la provision sur son bras avant que Dominic puisse le faire (après tout, il était toujours meurtri du dos) et remonta la petite pente caillouteuse jusqu'à son chalet. Là, il attisa un bon feu pour faire plaisir à son ami et se laissa tomber sur son canapé.
Que ferait-il sans Dominic, en effet ! Il était sa source principale de tendresse et de réconfort; il fallait voir à quel point il se sentait heureux à la perspective de passer une semaine avec lui dans son petit coin de nature enchanteur, isolé du monde. Spring était une personne douce et empathique mais écartée des autres. Dominic était l'une des seules exceptions; c'était son ami depuis si longtemps que jamais, même s'il le voulait, il ne pourrait se défaire de lui.
Son affection n'était pas la seule en cause: jamais le vieux pilote ne le laisserait s'éloigner de lui, ils dépendaient trop l'un de l'autre. D'une main précautionneuse, comme s'il avait perçu ses émotions, il s'approcha justement de son protégé et entreprit de lui frictionner les épaules.
« Tu es tout tendu, lui reprocha-t-il avec inquiétude. Il serait temps que tu arrêtes de te surmener quand ce n'est clairement pas le moment.
-C'est pour ça que tu es là, rétorqua Spring avec son meilleur sourire en coin. Est-ce que tu ne veux pas te décaler un peu sur la droite ? Je sens une crispation particulièrement désagréable du côté de mon omoplate.
-Tu vois, Spring, je ne m'abaisserai pas à faire de commentaire. Eh oui ! Ça t'apprendra à dire que je râle tout le temps ! Et d'ailleurs, avant que tu t'endormes sur le canapé, attise encore un peu ce feu: je ne t'ai pas coupé toutes ces bûches pour rien ! »
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