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The Hackvertiser
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hackvertiser · 5 months ago
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Xandr, la fin d'un mythe?
En 2007, dans la foulée de la naissance du RTB (Real-Time Bidding) permettant d'acheter aux enchÚres des impressions publicitaires sur le web et le mobile, naissait Appnexus, l'un des premiers DSP (Demand-Side Platform) permettant aux acheteurs de diffuser leurs campagnes sur un inventaire large et varié, aux enchÚres et avec des options de ciblage (géolocalisation, blocklists, jour/heure et autres datas, y compris datas tierces).
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RĂ©sultat: Google met la main sur les emplacements les plus premium, avec une prioritĂ© maximale (le fameux "first look"), une prĂ©rogative longtemps dĂ©tenue par des acteurs comme Criteo qui n'est dĂ©sormais plus que l'ombre de lui-mĂȘme dans ce marchĂ© du display programmatique.
Xandr a de beaux restes: des SSP (Supply-Side Platforms, autrefois appelés "Ad Exchanges"), dont son propre SSP encore utilisé par de nombreuses régies, notamment en France (Mediasquare, Prisma Media, Webedia, Figaro medias), mais qui vendent aussi sur d'autres plateformes, à Google et à des clients en direct. Xandr se console avec son inventaire propriétaire (MSN) et le partenariat historique avec Yahoo! mais trop de facteurs viennent perturber la performance et la lisibilité des performances de ces campagnes, incitant les annonceurs à reporter leurs budgets vers des leviers "plus sûrs" et notamment les produits de la galaxie Alphabet/Google mais aussi le Paid Social, que ce soit sur Meta (Facebook, Instagram...) ou d'autres (X, SnapChat, Pinterest, TikTok...)
Et la CTV alors?
Le pari de la CTV, comme jadis celui du mobile, prend du temps Ă  se concrĂ©tiser. Techniquement, tout est prĂȘt pour la diffusion de campagnes sur des TV connectĂ©es et autres devices video. Mais la concurrence de la TV linĂ©aire est toujours prĂ©sente car son impact sur les consommateurs est immĂ©diat, palpable, pour un CMO comme pour son CEO ou mĂȘme son CFO qui a plus de chances de voir sa marque apparaĂźtre sur le petit Ă©cran comme des millions d'autres français.
Ce qui risque de changer la donne, c'est l'AI. Les nouveautés dans le domaine de l'intelligence artificielle ne manquent pas et "AI" ou "IA" deviennent des buzzwords mis à toutes les sauces, qu'on parle de recettes de cuisine, de téléphonie, d'éducation ou d'automobile. Mais ici, l'application IA qui nous intéresse est celle, comme Sora de OpenAI, qui sera en capacité de produire de petits films de 10, 15, 20 ou 30 secondes, à trÚs peu de frais et donc accessible à la multitude des annonceurs "SMB" (Small & Medium Businesses).
Alors qu'actuellement les frais de création peuvent représenter jusqu'à 50% de la campagne, ils tomberont à quasi 0, laissant le reliquat de budget à la diffusion sur les plateformes video, des box TV aux TV connectées, des smartphones aux plateformes de streaming comme Netflix (disponible via Xandr justement) et Amazon Prime.
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RĂ©sultat: Google met la main sur les emplacements les plus premium, avec une prioritĂ© maximale (le fameux "first look"), une prĂ©rogative longtemps dĂ©tenue par des acteurs comme Criteo qui n'est dĂ©sormais plus que l'ombre de lui-mĂȘme dans ce marchĂ© du display programmatique.
Xandr a de beaux restes: des SSP (Supply-Side Platforms, autrefois appelés "Ad Exchanges"), dont son propre SSP encore utilisé par de nombreuses régies, notamment en France (Mediasquare, Prisma Media, Webedia, Figaro medias), mais qui vendent aussi sur d'autres plateformes, à Google et à des clients en direct. Xandr se console avec son inventaire propriétaire (MSN) et le partenariat historique avec Yahoo! mais trop de facteurs viennent perturber la performance et la lisibilité des performances de ces campagnes, incitant les annonceurs à reporter leurs budgets vers des leviers "plus sûrs" et notamment lesproduits de la galaxie Alphabet/Google mais aussi le Paid Social, que ce soit sur Meta (Facebook, Instagram...) ou d'autres (X, SnapChat, Pinterest, TikTok...)
Et la CTV alors?
Le pari de la CTV, comme jadis celui du mobile, prend du temps Ă  se concrĂ©tiser. Techniquement, tout est prĂȘt pour la diffusion de campagnes sur des TV connectĂ©es et autres devices video. Mais la concurrence de la TV linĂ©aire est toujours prĂ©sente car son impact sur les consommateurs est immĂ©diat, palpable, pour un CMO comme pour son CEO ou mĂȘme son CFO qui a plus de chances de voir sa marque apparaitre sur le petit Ă©cran comme des millions d'autres français.
Ce qui risque de changer la donne, c'est l'AI. Les nouveautés dans le domaine de l'intelligence artificielle ne manquent pas et "AI" ou "IA" deviennent des buzzwords mis à toutes les sauces, qu'on parle de recettes de cuisine, de téléphonie, d'éducation ou d'automobile. Mais ici, l'application IA qui nous interesse est celle, comme Sora de OpenAI, qui sera en capacité de produire de petits films de 10, 15, 20 ou 30 secondes, à trÚs peu de frais et donc accessible à la multitude des annonceurs "SMB" (Small & Medium Businesses).
Alors qu'actuellement les frais de création peuvent représenter jusqu'à 50% de la campagne, ils tomberont à quasi 0, laissant le reliquat de budget à la diffusion sur les plateformes video, des box TV aux TV connectées, des smartphones aux plateformes de streaming comme Netflix (disponible via Xandr justement) et Amazon Prime.
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En attendant que les prompts deviennent le langage des crĂ©atifs, le monde du display programmatique doit faire le dos rond, en espĂ©rant Ă©galement que les rĂ©gulateurs, aux US comme dans l'Union EuropĂ©enne, ne s'intĂ©ressent aux "dirty little secrets" de Google. Mais avec l'influence grandissante des milliardaires de la tech, il y a peu de chances que l'administration US ne fasse tomber des empires. du digital. On passe ainsi d'un extrĂȘme Ă  l'autre sans se soucier des dĂ©tails et surtout de ce qui rend le virtuel vertueux. Sic transit gloria mundi...
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hackvertiser · 8 months ago
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Affiliation et ROI, le divorce?
La promesse originelle de l'affiliation Ă©tait de garantir Ă  l'annonceur un ROI fixe, la rĂ©munĂ©ration de l'Ă©diteur Ă©tant prĂ©levĂ©e directement sur la marge lorsqu'une transaction Ă©tait finalisĂ©e. Le rĂȘve.
Et ce rĂȘve a permis aux affiliĂ©s et aux affilieurs, ainsi qu'aux plateformes tiers de confiance, de prospĂ©rer depuis la crĂ©ation de l’affiliation sur internet par Amazon Ă  la fin des annĂ©es 90.
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Comme tout systÚme vertueux, il a été victime de son succÚs. Aujourd'hui, nous sommes toujours dans un systÚme basé sur la performance, mais les calculs se complexifient et de nombreux biais entrent en jeu. Explications.
Prenons un marchand dont le panier moyen se situe aux environs de 100€ et sa marge brute Ă  30€. IL estime qu’il peut rĂ©tribuer un apporteur d’affaires (l’affiliĂ©) 10€, soit 10% de l’achat finalisĂ© par son client. Sur le papier, tout le monde est gagnant, le marchand peut laisser la magie de l’affiliation opĂ©rer, tout ce qu’il reversera aux affiliĂ©s ne lui coutera qu’une part de sa marge qu’il aura dĂ©fini Ă  l’avance en fonction de ses propres besoins. Mais ce tableau idĂ©al sera bientĂŽt obscurci par de multiples Ă©cueils. Tentons une analyse chronologique, Ă©tape par Ă©tape :
Recruter des affiliĂ©s Alors qu’ils n’étaient qu’une poignĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000, les marchands opĂ©rant un programme d’affiliation sont plusieurs milliers aujourd’hui et doivent se dĂ©marquer pour attirer des Ă©diteurs, ce qui passe souvent par des rĂ©munĂ©rations attractives et par un travail de recrutement intensif qu’il est souvent tentant de confier Ă  une agence tierce.
Fournir des « assets » BanniĂšres au standard IAB, kits HTML pour les e-mails, bases produits en XML ou CSV, liens texte, codes promo, etc. Tout un arsenal de vĂ©hicules publicitaires Ă  crĂ©er en interne et Ă  fournir aux affiliĂ©s en respectant leurs spĂ©cifications qui ne sont pas toutes standard. Un coĂ»t supplĂ©mentaire Ă  inclure dans le calcul de marge mais qui s’avĂšre indispensable.
GĂ©rer les conversions en attente Retours du client, paiement refusĂ© ou non parvenu (chĂšques
), voire paiements frauduleux, etc. Il est indispensable de veiller Ă  ce que les conversions soient rĂ©elles avant d’attribuer la commission finale aux affiliĂ©s. Par chance, la plupart des plateformes permettent de mettre en place un dĂ©lai d’attente avant que le paiement des gains ne soit confirmĂ©. Mais cela suppose une routine de validation Ă  suivre rĂ©guliĂšrement (au-delĂ  du dĂ©lai les conversions se valident automatiquement). ConsĂ©quence pour les affiliĂ©s qui surveillent Ă©galement leurs marges, ils ne pourront rĂ©ellement investir e leur cĂŽtĂ© qu’une fois les premiĂšres validations effectuĂ©es afin d’éviter toute mauvaise surprise, surtout s’ils achĂštent Ă  d’autres acteurs du trafic ou des espaces publicitaires (« arbitrage »). Pour ceux-lĂ , il convient de limiter le temps d’attente de validation des gains si l’on veut les rassurer sur leur revenu rĂ©el et non juste « potentiel ».
ModĂšles d’attribution Et voilĂ  la grande question qui hante tous les open spaces de l’E-Commerce mondial depuis des annĂ©es et qui brouille les pistes entre ROI garanti et affiliation.  Mais de quoi s’agit-il ? L’affiliation n’est qu’un levier parmi d’autres : achats de mots clĂ©s sur les moteurs de recherche (SEM), rĂ©fĂ©rencement organique (SEO), rĂ©seaux sociaux, CRM, partenariats divers. Et aujourd’hui lorsqu’un CMO (Chief Marketing Officer) en charge d’étudier l’apport de chacun des canaux consulte ses statistiques internes (fournies par un outil analytique, comme Google Analytics, Eulerian, Piano ou Piwik par exemple), il constate des Ă©carts entre ce que lui montre la plateforme et ces statistiques interne. Par exemple il va voir dans GA4 que telle vente provient de Facebook alors que cette mĂȘme vente est attribuĂ©e par la plateforme d’affiliation Ă  un affiliĂ© lambda. Que faire ? RĂ©munĂ©rer l’affiliĂ© qui a certainement contribuĂ© Ă  faire venir l’acheteur ou lui dĂ©nier toute implication et refuser de lui rĂ©trocĂ©der une partie du CA gĂ©nĂ©ré ? Bien que des modĂšles d’attribution/contribution alternatifs existent, permettant de valoriser d’autres « touchpoints », voire l’ensemble de la chaine de valeur, les annonceurs, fidĂšles Ă  leur dogme ROIste, restent attachĂ©s Ă  la rĂšgle du « Last click », soit le dernier clic avant la conversion.
Les effets (pervers) d’aubaine Cette rĂšgle du « Last Click » a une autre consĂ©quence : c’est le dernier qui a parlĂ© qui a gagnĂ©. Autrement dit, l’affiliĂ© (ou le levier) qui a fait dĂ©couvrir le site ou le produit voit sa commission « écrasĂ©e » par le clic d’un levier « bas de funnel » (retargeting, code promo, cash-back
), ce qui finit par le dissuader de relayer le programme d’affiliation
 Au final, l’annonceur se retrouve avec un rĂ©seau d’affiliĂ©s qui parviennent Ă  s’approprier des conversions alors que les achats Ă©taient dĂ©jĂ  initiĂ©s par les clients finaux. CA incrĂ©mental : proche du nĂ©ant.
DĂ©gradation de la fiabilitĂ© du tracking Le tracking des conversions se faisait essentiellement via une technologie qui repose sur le cookie-tiers (de la plateforme). Cette mĂ©thode n’est plus fonctionnelle depuis longtemps sur certains navigateurs comme Safari ou Firefox. Et bientĂŽt sur Chrome. Les plateformes ont des parades, mais s’agissant de donnĂ©es personnelles, les internautes ont aussi Ă  leur disposition de nombreuses parades, notamment les ad blockers. MĂȘme si la plupart des sites e-commerce se mettent en conformitĂ© par rapport au RGPD Ă  reculons, en dĂ©posant par exemple des cookies sans un consentement « libre et Ă©clairé », ce qui a pour avantage de maintenir le tracking cookie actif, ceux qui mettent en place une CMP (Consent Management Platform) permettent aux utilisateurs de bloquer les cookies de tracking des plateformes d’affiliation. RĂ©sultat : des conversions gĂ©nĂ©rĂ©es par les affiliĂ©s mais pas trackĂ©es, donc pas rĂ©munĂ©rĂ©es, ce qui peut apparaitre comme un gain pour l’annonceur mais qui ne fait que renforcer la position des affiliĂ©s les moins qualitatifs et faire fuir les plus pertinents

Ces diffĂ©rents facteurs contribuent Ă  dĂ©corrĂ©ler le ROI rĂ©el (difficilement valorisable avec les outils actuels) et les couts marketing de l’affiliation. Pourtant le modĂšle continue Ă  sĂ©duire car il reste basĂ© sur la performance et l’annonceur dispose toujours de cette sĂ©curitĂ© unique : pouvoir supprimer des conversions en attente de validation en cas d’erreur ou de fraude (ou de mauvaise volontĂ©). Le risque dans l’affiliation (commission sur lead ou vente) repose encore et toujours sur l’affiliĂ© mais celui-ci n’entend plus se contenter de prendre son lien d’affiliĂ© et le diffuser auprĂšs de son audience, il doit aussi s’y retrouver financiĂšrement faute de quoi il se dĂ©tournera dĂ©finitivement du programme d’affiliation.
La solution passe par de l’expertise car la plateforme d’affiliation n’offre qu’une boite Ă  outils (tracking, facturation
), encore faut-il pouvoir s’en servir : connaitre le rĂ©seau des affiliĂ©s (forces, faiblesses
), adapter son site, mettre Ă  disposition du matĂ©riel marketing pertinent, implĂ©menter un tracking fiable (si possible en server-to-server), mettre ne place une grille de rĂ©munĂ©ration progressive, etc.
Personnellement, je recommande de toujours ramener les commissions des affiliĂ©s au volume de clic gĂ©nĂ©rĂ© afin de dĂ©terminer un CPC moyen et le comparer au CPC payĂ© par exemple pour des liens sponsorisĂ©s sur les moteurs de recherche. Si le eCPC est au-dessus, il faut s’assurer que ce trafic est vĂ©ritablement qualifiĂ© et au contraire, s’il est trop bas, anticiper un dĂ©part de l’affiliĂ© et lui proposer une hausse de rĂ©munĂ©ration en Ă©change d’une mise en avant.
Cette vision d’un cout ramenĂ© au clic, prĂ©sent chez de nombreux acteurs dont Google AdWords, permet d’anticiper Ă©galement une Ă©volution du CPA (Cost Per Action) vers le CPC, quitte Ă  renverser la charge du risque, de l’affiliĂ© vers l’annonceur. Mais cette inversion permet Ă  l’annonceur de bĂ©nĂ©ficier de volumes plus significatifs et toujours contrĂŽlĂ©s lorsque le budget est dĂ©fini Ă  l’avance (volume de clics, CPC fixe). A noter cependant que les internautes ont tendance Ă  ignorer de plus en plus les banniĂšres et autres liens publicitaires (lorsqu’ils ne sont tout simplement pas bloquĂ©s par des applications anti-pub), il est donc vital pour l’annonceur de communiquer sur des offres rĂ©ellement attractives, soit avec un visuel particuliĂšrement lĂ©chĂ©, soit avec une remise ou un code promo ou avantage client rĂ©ellement intĂ©ressant, soit avec une information suscitant la curiositĂ© de l’internaute.  Au final, la publicitĂ© repose encore en grande partie sur la crĂ©ativitĂ© et l’innovation, y compris dans l’affiliation !
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hackvertiser · 1 year ago
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Le changement de paradigme induit par la fin des cookies tiers sur Google Chrome
Déjà acté sur Safari et Firefox, la fin du cookie tiers est annoncée par les équipes de Google Chrome pour le troisiÚme trimestre 2024. Cette décision a de multiples conséquences sur le marketing digital et notamment deux de ses principaux bénéfices (par rapport à des campagnes off-line) : la mesure et le ciblage.
Faut-il encore rappeler que ce qui peut ĂȘtre mesurĂ© peut ĂȘtre amĂ©liorĂ© ? On peut se lamenter, se dire que c’est jeter le bĂ©bĂ© avec l’eau du bain mais c’est ainsi et il faudra s’en accommoder. Idem pour le ciblage mĂȘme si pour ces deux fonctionnalitĂ©s des alternatives existent, mais ce n’est pas notre sujet ici.
Vous trouverez dans la presse spĂ©cialisĂ©e ou dans la documentation des principaux acteurs de l’Ad Tech plusieurs types de solutions alternatives Ă  tester mais il faut se rendre Ă  l’évidence, la parade ultime qui permettrait de revenir au bon vieux temps du cookie tiers n’existe pas et n’existera sans doute jamais, du moins pas tant que l’objet principal de ces restrictions est la protection des donnĂ©es personnelles.
En effet, Ă  quoi bon supprimer les cookies s’il suffit de le remplacer par une autre technologie qui in fine procure les mĂȘmes rĂ©sultats ? Ce que veut le lĂ©gislateur, sous l’influence des associations de consommateurs mais surtout pour se donner les moyens d’infliger des amendes aux contrevenants, c’est qu’en tant qu’utilisateur, je ne me sente pas espionnĂ©, fichĂ©, cataloguĂ© et traquĂ© lorsque je suis sur Internet.
Les pouvoirs publics comprenant qu’il existe tout de mĂȘme des cas oĂč l’observation d’évĂšnements liĂ©s Ă  des internautes peut avoir du sens et tant que cela ne menace pas les libertĂ©s individuelles, cette observation est tolĂ©rĂ©e. C’est notamment le cas de l’intĂ©rĂȘt lĂ©gitime. Mais l’interet lĂ©gitime, au grand dam de l’industrie publicitaire, ne permet pas de justifier les cookies tiers. Il en dĂ©coule que toute solution alternative devra nĂ©cessairement comporter une composante de bruit, une forme d’obfuscation des donnĂ©es, qui interdira lors de son traitement de relier cette donnĂ©e Ă  un utilisateur en particulier. On passe donc d’une logique dĂ©terministe Ă  une logique probabiliste. C’est par exemple le systĂšme de cohortes explorĂ© par Google pour le projet FLOC (Federated Learning of Cohorts) devenu depuis « Topics ».
Le gĂ©ant de Mountain View navigue Ă  vue, entre respect des directives appelant Ă  respecter l’intimitĂ© des internautes et le besoin pour ses clients de s’adresser Ă  des audiences le plus ciblĂ©es possibles. Autant dire que ce n’est pas gagnĂ©. Des milliers d’euros seront dĂ©pensĂ©s par les annonceurs avant de pouvoir optimiser leurs camapgnes sur des critĂšres de performance pure, sans rĂ©ellement pouvoir comprendre comment les dĂ©cisions sont prises. Mais Google peut se permettre de dire Ă  ses clients « donnez moi votre argent et j’en ferai bon usage ».
Une autre approche consiste Ă  rechercher les facteurs clĂ©s de succĂšs d’une camapgne rĂ©ussie. Ils peuvent se rĂ©sumer Ă  l’équation media + data + crea.
Media : le cadre de diffusion
Data : les capacités de ciblage
Crea : l’attractivitĂ© du visuel ou de l’offre (de la « crĂ©a »)
Ces facteurs nĂ©cessitent une connaissance approfondie de l’eco-systĂšme digital. Par exemple pour le cadre de diffusion, connaitre non seulement les sites mais avoir de bonnes notions des audiences traditionnellement associĂ©es. Et se mĂ©fier des idĂ©es reçues (tous les lecteurs du Figaro ne sont pas des CSP+
). C’est pourquoi la data constitue encore une aide prĂ©cieuse, lorsqu’elle provient de sources fiables et qu’elle a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement Ă©liminant les principaux biais dont elle peut faire l’objet. A ce sujet, on peut espĂ©rer que les progrĂšs en matiĂšre d’IA permettront d’exploiter avec encore davantage de finesse le peu de data restant Ă  disposition des brokers. Du moins en Europe.
A propos d’IA, on peut dire que les outils qui commencent Ă  faire leurs preuves en matiĂšre de crĂ©ation vont avoir un impact considĂ©rable sur l’Ad Tech notamment du point de vue de la crĂ©ation (de visuels). Surtout concernant les formats video qui Ă©taient jusque lĂ  rĂ©servĂ©s aux annonceurs les plus riches car lorsque vous avez 5K de budget et que la rĂ©alisation d’un film publicitaire en coĂ»te dĂ©jĂ  la moitiĂ©, vous restez sur la banniĂšre ou l’annonce native et laissez la video Ă  ceux qui font de la pub tv ou qui ont des ressources en interne pour fabriquer un petit spot de 30 secondes diffusable sur YouTube ou autre.
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Aujourd’hui, ou dans peu de temps, des applications comme Sora (OpenAI) pourront gĂ©nĂ©rer des videos de trente secondes parfaites pour la masse des SMB (Small Medium Business) tentĂ©s par une campagne video. Reste Ă  inventer les prompts qui vont permettre d’exploiter au mieux ces nouvelles technologies mais le potentiel est lĂ  et il y a fort Ă  parier que d’ici quelques mois, nous verrons fleurir des spots dignes de Denis Villeneuve pour le marchand de CBD du coin ou le resto vegan du quartier. Tant pis pour nos amis crĂ©atifs , videastes ou graphistes professionnels, mais il est trĂšs probable que ce soit bien eux qui vont finir par payer l’addition, surtout s’ils restent sur de la production « IRL » 
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hackvertiser · 4 years ago
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Faut-il blacklister Valeurs Actuelles de vos campagnes programmatiques?
Suite Ă  la publication d'une nouvelle dans laquelle la dĂ©putĂ©e du XVIIe arrondissement de Paris DaniĂšle Obono (La France Insoumise) Ă©tait caricaturĂ©e en esclave, la rĂ©gie Taboola avait dĂ©cidĂ© de rompre le contrat de monĂ©tisation des espaces "native ads" qui la liait avec le groupe Valmonde, Ă©diteur de Valeurs Actuelles. S'en suivit un double procĂšs, d'abord en rĂ©fĂ©rĂ© au Tribunal du Commerce de Paris, puis en appel, la Cour d'Appel de Paris donnant finalement raison Ă  la rĂ©gie israelienne qui arguait du fait que ce contenu en particulier portait atteinte aux valeurs dĂ©fendues par Taboola, le contrat de rĂ©gie interdisant tout “contenu conçu pour promouvoir la haine de tout groupe social basĂ© sur l'ethnie, la race, la religion, l'orientation sexuelle, le statut de genre ou transgenre, ou conçu pour harceler, offenser, choquer, ou causer ou favoriser un prĂ©judice Ă  tout individu”.
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Un autre procĂšs est encore Ă  venir, l’affaire n'est donc pas terminĂ©e mais en attendant, quelle position doit adopter une agence sur cette question, sachant qu'en tant que professionnel de la Communication il est du devoir d'une agence de publicitĂ© de protĂ©ger l'image de ses annonceurs.
De plus, depuis quelques mois, les activistes de la branche française des Sleeping Giants publient sur les réseaux sociaux des captures d'écran de publicité diffusées sur des pages du de Valeurs Actuelles, enjoignant les annonceurs de blacklister ce site de leurs campagnes.
Le "bad buzz" induit par ces campagnes finit par échauder les marques qui demandent à leurs agences de retirer VA de leur cadre de diffusion, privant ainsi ce media de précieux revenus nécessaires au financement de son activité.
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Dans ce contexte, quelle position doit adopter - et doit faire adopter à ses clients - une agence de communication, responsable de la diffusion de campagnes de publicité mais avant tout responsable de l'image de marque de son annonceur?
Le premier réflexe observé dans ce type de situation est l'exclusion du media incriminé (ce fut également le cas pour Boulevard Voltaire, Fdesouche...). Plus de diffusion, plus de problÚme. Mais est-ce vraiment la solution?
Tout d'abord, le "bad buzz" orchestré par les Sleeping Giants est limité. Un post Twitter publié il y a 4 jours et affichant une publicité pour la Banque Populaire sur le site de VA a été "likée" 121 fois et partagée 67 fois. Pas de quoi faire vaciller ce géant de la banque de détail. Pourtant des annonceurs à l'instar de Smoon Lingerie ont répondu favorablement aux injonctions des géants endormis. Par idéologie ou par peur du retour de bùton, nous ne le saurons pas mais la stratégie fonctionne et peu à peu les revenus de VA s'érodent, ce que l'on peut observer en analysant les CPM moyens qui sont en chute libre, faute de campagnes permettant de faire monter les enchÚres sur les plateformes d'achat programmatiques.
Et justement, à force de chuter les CPMs tombant à des niveaux trÚs bas, cela ne risque-t-il pas d'attirer des annonceurs également séduits par:
- L'audience du site (30M de Pages Vues par mois)
- La typologie des internautes (CSP+)
- La dynamique politique actuelle: en fonction des sondages, Eric Zemmour et Marine Le Pen totalisent plus de 30% des intentions de vote
Fort de cet engouement pour une "droite dure", VA pourrait mettre à contribution leur communauté (65 000 abonnés...) pour générer une sorte d'"effet Streisand" qui pourrait avoir les conséquences inverses que celles attendues par des militants comme les Sleeping Giants.
Par exemple dénoncer ("name and shame") les annonceurs qui se "soumettent" aux oukases de la "bien-pensance" actuelle, ou encore demander de soutenir VA en privilégiant les produits ou services qui malgré les risques continuent à diffuser leurs publicités sur le site.
On le voit, le boycott risque Ă  terme d'ĂȘtre contre-productif pour ceux qui rĂȘvent de museler une certaine presse, Ă  tort ou Ă  raison. DĂ©jĂ  sur le fil Twitter des Sleeping Giants, de nombreux soutiens de Valeurs Actuelles font part de leur hostilitĂ© aux marques qui blacklistent VA et annoncent fiĂšrement soutenir celles qui s'affichent sur le site.
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Déjà une initiative baptisée "Les Corsaires" a vu le jour sur les réseaux et entend lutter contre "la piraterie woke". Une bataille est donc engagée entre deux conceptions de la démocratie, ce qui n'arrange pas les affaires des publicitaires qui souhaiteraient pouvoir s'appuyer sur un cadre de diffusion sans risque pour leur image de marque et celles de leurs clients.
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Pour y voir clair, le mieux serait de s'en remettre aux services de l'Etat - ou de l'Union Européenne - qui est sensé jouer le rÎle de l'arbitre. En effet, tout le problÚme vient d'un point de Droit qui est encore débattu à l'heure actuelle notamment au Parlement avec la "Loi contre les contenus haineux sur internet", portée par la députée LREM Laetitia Avia. Mais le projet de loi n'est pas encore promulgué, le Conseil Constitutionnel et la Commission Européenne émettant des réserves...
Un évÚnement risque toutefois de faire accélérer les choses. Comme on peut l'observer un peu partout dans les pays occidentaux, une véritable hystérie autour des sujets liés au racisme semble s'emparer des politiques de tous bords. En France, le phénomÚne Zemmour est en marche. Le discours du journaliste-candidat se caractérise par une parole sans filtre ("décomplexée") qui alimente le débat au gré de propos choquants, faisant surréagir les médias ainsi que les réseaux sociaux qui s'enflamment à la moindre provocation, surtout quand elle touche un sujet sensible comme l'Islam, l'Occupation, le féminisme, etc.
Aujourd'hui de plus en plus de médias laissent cette parole sans filtre s'exprimer, que ce soit sur un plateau TV (CNews...) ou dans les colonnes d'un journal "grand public" (France-Soir...). A force, les mots prononcés ou écrits par les tenants d'une certaine droite produisent sur la population un effet de banalisation, de normalisation. Sur certaines personnes particuliÚrement sensibles ou faibles, ce discours résonne parfois jusqu'au besoin de le transformer en actes, au-delà d'un simple bulletin de vote.
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Il y a donc fort Ă  parier que dans les mois Ă  venir, au fur et Ă  mesure que la campagne des PrĂ©sidentielles 2022 s'intensifie, on dĂ©couvre de façon concrĂšte ce que signifie "l'incitation Ă  la haine raciale": profanation de lieux de culte, attaques de "loups solitaires" (type Anders Breivik en NorvĂšge, attentat organisĂ© par des groupuscules d'extrĂȘme-droite (type NSU en Allemagne)...
Peut-ĂȘtre qu'Ă  ce moment lĂ  certains se diront qu'ils sont allĂ©s trop loin et que oui, il faut s'auto-censurer car les mots peuvent parfois tuer. Alors oui, dans ce contexte, la publicitĂ© a une responsabilitĂ© et sans chercher Ă  favoriser tel ou tel candidat ou parti politique, les professionnels peuvent contribuer Ă  recadrer le dĂ©bat, en tout cas Ă  le "dĂ©passionner" en Ă©vitant certains mots, certains amalgames.
C'est certainement un exercice plus difficile pour ceux qui espĂšrent grappiller des points dans les sondages mais n'oublions pas que le candidat sortant, lui, n'a pas eu besoin de flatter les bas-instincts d'une France en proie au soi-disant "grand remplacement"...
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hackvertiser · 5 years ago
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Le Contextuel, Fossoyeur De La Presse En Ligne
L’un des miracles du web, c’est qu’il est possible de se tenir informĂ© de ce qui se passe dans le Monde, en Europe, en France et Ă  cĂŽtĂ© de chez soi sans autres frais que l’abonnement Ă  un forfait mobile, ADSL ou Fibre. Que ce soir le Sport, la Meteo, le programme TV ou la situation des rĂ©fugiĂ©s au Sud-Soudan, l’internet est lĂ  pour vous donner la bonne info en un quart de seconde. Bien sĂ»r, il y a des inconvĂ©nients. Une grosse fake news dans le pire des cas et au mieux une publicitĂ© qui vient occuper une partie plus ou moins importante de notre Ă©cran.
Alors que ce sont bien les fake news qui empoisonnent notre espace digital, des militants de la confidentialitĂ© Ă  outrance agitent l’épouvantail du “Big Brother is Back” dĂšs lors qu’un cookie vient gentiment se dĂ©poser sur leurs navigateurs. Bien sĂ»r, dans certains cas - certains pays - ces cookies ne sont pas innocents. ils aident Ă  traquer les internautes qui ne seraient pas solvables ou qui auraient une santĂ© jugĂ©e insuffisante pour bĂ©nĂ©ficier d’une assurance maladie complĂ©mentaire. Mais dans la plupart des cas, ces cookies jouent un rĂŽle extrĂȘmement important dans la vide du Web car ils permettent de cibler et mesurer des audiences, sans autre intention malicieuse.
Pourtant, les tenants d’un web sans cookie sont en train d’imposer leur vision et la mĂ©fiance prend le pas sur la raison. Google Ă©tait le dernier bastion du cookie et il semble cĂ©der en annonçant la fin des cookies dans son navigateur Chrome d’ici 2022. Loin de croire en la sincĂ©ritĂ© du mot d’ordre de la firme de Mountain View (”Don’t Be Evil”, ou en français “Ne Fais Pas De Mal”), les donneurs de leçons ont jouĂ© sur la peur que peut susciter le gĂ©ant du Web et au contraire, donner Ă  penser que Google est ici l’espion, le dĂ©lateur, le flic qui contrĂŽle tout, vend nos donnĂ©es Ă  toutes les multinationales et aide les agences de renseignements du monde entier Ă  nous fliquer, au mĂ©pris de la Loi, de l’Ethique et du respect de la Vie PrivĂ©e.
Alors pour le ciblage des campagnes publicitaires, les agences de communication n’ont qu’à se servir de ce qu’on appelle la “Data Contextuelle”, c’est-)-dire ne plus cibler les individus (ciblage “user-centric”) mais les pages web en fonction de leur contenu (”site-centric”). Cette mĂ©thode fonctionne plus ou moins bien et permet effectivement de cibler par exemples des contenus liĂ©s Ă  l’Automobile, Ă  la Mode, aux Voyages, Ă  la SantĂ©, Ă  l’Alimentation, Ă  la Finance, etc. La donnĂ©e contextuelle permet aussi de filtrer les contenus indĂ©sirables: crime, drogue, pĂ©dophilie, terrorisme, catastrophes naturelles, etc.
Tout va bien dans le Meilleur des Mondes alors?
Imaginez maintenant un petit instant un organe de presse libre et indĂ©pendant, dont la ligne rĂ©dactionnelle est guidĂ©e par l’essence mĂȘme de l’éthique journalistique, Ă  savoir informer, de façon objective, sur tous les sujets, y compris les plus dĂ©licats et de reporter un maximum d’évĂšnements qui sont survenus un peu partout sur la planĂšte, histoire d’avoir une vision globale de ce qui se passe dans Le Monde (tiens ça ferait un bon titre de presse ça Le Monde...). On se retrouve donc avec des articles qui parlent de politique en AmĂ©rique Latine, d’inondations en Asie, de corruption en Afrique (ou ailleurs), de terrorisme au Proche-Orient, d’OGM au BrĂ©sil, de guerre en Ukraine, de faits divers sordides en Europe, de racisme, de violences policiĂšres, d’abus sexuels, trafic de drogue, guerre des gangs, etc...
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Alors que le cookie permet de valoriser l’affichage d’une publicitĂ©, non pas en fonction de son contexte d’affichage (la page de l’article) mais en fonction de son lecteur (si il ou elle est par ailleurs intĂ©ressĂ©(e) par les croisiĂšres fluviales, les voitures Ă©lectriques, les chaussures de running, les complĂ©mentaires santĂ©...), cela signifie que les impressions publicitaires sur ces organes de presse - pourtant trĂšs utiles - ne trouveront pas ou peu preneur, en tout cas pas aux mĂȘmes tarifs qu’avec la publicitĂ© avec cookie.
En effet, quel annonceur va vouloir associer sa marque Ă  tout ce que la planĂšte a de nĂ©gatif, rĂ©pugnant, offensant et rĂ©voltant? Quelques ONG peut-ĂȘtre et puis plus rien. Car la rĂ©alitĂ©, c’est qu’aujourd’hui les marques qui font vivre les mĂ©dias, ce sont les Total, les Engie, les Volkswagen, les Samsung, les Groupama, les Uber, etc. Ils ne sont pas tous irrĂ©prochables, loin s’en faut, mais ils ont le mĂ©rite de verser des millions d’euros aux mĂ©dias chaque annĂ©e, ce qui leur permet de rĂ©munĂ©rer des journalistes, des pigistes, des photographes, des graphistes, etc.
Si demain, ces marques n’ont que le ciblage contextuel pour diffuser leurs messages, les mĂ©dias vont devoir produire du contenu potentiellement Ă©ligible et donc intĂ©grer un maximum de sujets “conso” ou “lifestyle” dans leurs pages. Moins d’informations, moins de politique, moins de buzz mais plein de conseils beautĂ©, de “comparos” auto ou perceuse- visseuse, des blogs Voyage, des tutos pour faire pousser des salades sur son balcon, des recettes de cuisine (Ă  base de Nutella, de Boursin, de bouillon Knorr...), des astuces beautĂ©, des conseils dĂ©co, le guide de la mode automne-hiver et la question cruciale: faut-il opter pour un chauffage Ă©lectrique avec panneaux voltaĂŻques ou un poĂȘle Ă  granulĂ©s?
Notre vie deviendra sans doute beaucoup plus facile et agrĂ©able Ă  la fois mais qui parlera de cette inondation au Vietnam qui a fait 1000 morts et 150 000 sans abris? Qui parlera des intentions belliqueuses de la Russie? De ces opposants qu’on enferme au Belarus? De ces Ă©lections truquĂ©es en GuinĂ©e-Conakry? De cet accident qui a fait 12 morts dans un Parc d’Attractions?
Pour cela il faudra vous abonner et surtout espĂ©rer que vous ne serez pas le seul Ă  avoir eu cette bonne idĂ©e. Et encore, mĂ©fiez-vous, vous n’ĂȘtes pas Ă  l’abri d’un quelconque article intitulĂ© “bon plan forfait mobile” sur votre site de news prĂ©fĂ©rĂ©...
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hackvertiser · 5 years ago
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Data Vs Covid-19
A l’heure oĂč j’écris ces lignes, tous les professionnels de santĂ© sont mobilisĂ©s pour juguler l’épidĂ©mie de Corvid-19 (Coronavirus) qui sĂ©vit actuellement un peu partout sur la planĂšte. Certains s’occupent des patients atteints par le virus, d’autres recherchent en laboratoire des vaccins ou des traitements pour soigner la maladie. D’autres encore s’échinent Ă  retracer le parcours de l’épidĂ©mie, en partant des foyers d’infection identifiĂ©s (Wuhan, Lombardie, Mulhouse, Oise...) et en essayant de retrouver des individus potentiellement porteurs du virus pour les dĂ©pister ou les confiner.
Lors du rassemblement Ă©vangĂ©lique de Mulhouse, l’un des principaux foyers d’infection sur le territoire français, les autoritĂ©s reconnaissent qu’il est difficile de retrouver l’intĂ©gralitĂ© des participants, aucune liste de prĂ©sence n’ayant Ă©tĂ© prĂ©vue par les organisateurs (ce qui est l’usage pour tout rassemblement religieux, quel que soit le culte). Si certains participants se manifestent spontanĂ©ment en appelant le numĂ©ro vert Ă  la disposition du public (0 800 130 000) pour se signaler, d’autres - par ignorance ou par peur du confinement - prĂ©fĂšrent rester dans l’anonymat quitte Ă  reprĂ©senter un danger de contamination pour leur entourage.
Imaginons maintenant qu’une autoritĂ© - forcĂ©ment “bienveillante” - puisse recueillir toutes les donnĂ©es des individus Ă  partir des diffĂ©rents devices auxquels nous sommes quasiment tous connectĂ©s: ordinateur, mobile, tablette, montre et autres objets connectĂ©s (IoT: Internet of Things). Cette autoritĂ© n’aurait d’autorisation Ă  recevoir de personne pour collecter, stocker et traiter les donnĂ©es de navigation sur internet, la gĂ©olocalisation, les donnĂ©es de santĂ© (accĂšs au dossier mĂ©dical...).
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Ce scenario est certes terrifiant pour bien des activistes partisans d’un internet respectueux des donnĂ©es personnelles (hello la Quadrature du Net) mais avouons tout de mĂȘme que dans le cas prĂ©cis d’une Ă©pidĂ©mie, un tel dispositif s’avĂšrerait trĂšs pratique pour retrouver des individus potentiellement infectĂ©s et les dĂ©pister en prioritĂ© ou les mettre en quarantaine le temps de l’incubation.
Reprenons le cas du rassemblement ÉvangĂ©liste dans le Haut-Rhin: votre tĂ©lĂ©phone vous gĂ©olocalise dans l’église oĂč a eu lieu la rĂ©union puis vous suit jusque dans la gare oĂč vous avez pris le train pour rentrer chez vous. LĂ  votre billet de train indique que vous Ă©tiez dans la voiture 7 assis Ă  la place 34. En face de vous une personne de 55 ans, dĂ©jĂ  vaccinĂ©e Ă  plusieurs reprises contre la grippe et qui se rend Ă  ChĂąteauroux. Dans les heures suivant le contact, les autoritĂ©s de santĂ© peuvent dĂ©jĂ  intervenir auprĂšs de cet individu et le dĂ©pister, lui sauvant probablement la vie.
Alors oui, une telle autoritĂ© ayant accĂšs Ă  toutes les datas existantes serait certainement une menace pour notre vie privĂ©e. Mais au fond notre vie privĂ©e n’est-elle pas moins importante que notre vie tout court? Et la vie des autres?
Nul doute que l’épidĂ©mie fera rĂ©flĂ©chir sur la question mais il reste que certaines datas ne regardent personne et n’ont aucune intĂ©rĂȘt du point de vue de la sĂ©curitĂ© sanitaire ou mĂȘme de la sĂ©curitĂ© tout court. Ce sont les opinions politiques, les croyances religieuses et les orientations sexuelles. Ce sont les vraies donnĂ©es sensibles qui doivent ĂȘtre sanctuarisĂ©es. AprĂšs, savoir que vous avez eu la rougeole en classe de cinquiĂšme et que vous avez Ă©tĂ© opĂ©rĂ© des amygdales en 2013, que vous avez Ă©tĂ© Ă  La Rochelle en mars de l’annĂ©e derniĂšre et que vous y avez croisĂ© votre amie Martine, c’est un peu comme vos photos de pieds nus au bord de la piscine en vacances, ça n’a pas un trĂšs grand intĂ©rĂȘt. En tout cas pas autant que la propagation de la maladie la plus tueuse et la plus contagieuse Ă  l’heure actuelle sur la planĂšte.
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hackvertiser · 6 years ago
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Display Ads: La BanniÚre Fait De La Résistance.
“De temps en temps, le drapeau qui se dressait au- dessus des tĂȘtes, agitĂ© au vent de la mitraille, sombrait dans la fumĂ©e. Alors une voix s’élevait, grave et fiĂšre, dominant la fusillade, les rĂąles, les jurons des blessĂ©s : « Au drapeau, mes enfants, au drapeau !
 » AussitĂŽt un officier s’élançait, vague comme une ombre dans ce brouillard rouge, et l’hĂ©roĂŻque enseigne, redevenue vivante, planait encore au-dessus de la bataille.”
Alphonse Daudet, Les Contes du Lundi (”Le Porte-Drapeau”), 1880.
Apparue sur les Ă©crans des premiers internautes dĂšs 1993, la banniĂšre fĂȘte aujourd’hui ses 25 ans et reprĂ©sente toujours l’essentiel des espaces publicitaires disponibles en digital hors search. Voici la rĂ©partition en 2018 (source: IAB):
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La banniĂšre a su s’adapter aux nouveaux usages en faisant Ă©voluer ses formats. Exit les banniĂšres 468x60, les skyscrapers 120x600 et les pavĂ©s 250x250. Aujourd’hui, avec l’amĂ©lioration des rĂ©solutions, la nĂ©cessitĂ© pour les annonceurs de gagner en visibilitĂ© et pour les Ă©diteurs de monĂ©tiser toujours davantage, les formats se sont agrandis: rectangle 300x250 (pixels), mega banniĂšre de 728x90 et mega skyscraper 160x600 ont remplacĂ© les formats citĂ©s prĂ©cĂ©demment. La demi-page 300x600 et le Masthead 970x250 viennent complĂ©ter le dispositif, sans oublier l’habillage bien sĂ»r. Voici un Ă©tat des lieux des formats avec leur disponibilitĂ©s en programmatique:
Native: 29,86%
Pavé 300x250: 22,08%
Largebanner Mobile 320x50: 13,52%
Mega Banner 728x90: 10,72%
Autres: 7,83%
Half Page 300x600: 4,33%
Mega Sky Scraper 160x600: 3,50%
Interstitiel Mobile 320x480: 2,32%
Sky Scraper 120x600: 1,46%
Habillage: 1,44%
Masthead 970x250: 1,12%
Mobile banner 300x50: 1,02%
Pavé 250x250: 0,42%
Interstitiel Mobile 480x320: 0,39%
Pour autant, les performances n’ont pas suivi cette inflation dans les dimensions. Pour comprendre cela, il faut se replonger Ă  l’époque oĂč les connections internet se faisaient Ă  l’aide de modems 56 puis 128K, avant de basculer vers l’ADSL, puis la fibre. Mais ceux qui ont connu l’époque du modem 56k se souviennent de la lenteur de chargement des pages et dans ce contexte, la banniĂšre Ă©tait un Ă©lĂ©ment intĂ©ressant car il permettait d’aller directement sur la page dĂ©diĂ©e Ă  l’offre mise en avant par l’annonceur, il contribuait Ă  cette expĂ©rience qu’on a rapidement qualifiĂ©e de “surf” car il s’agissait alors de limiter au minimum les pages intermĂ©diaires.
Alors qu’aujourd’hui, plus personne ne rechigne Ă  passer par une recherche Google pour retrouver une offre ou un produit. MĂȘme en mobile, ça prend 3 secondes et ça peut Ă©viter des dĂ©convenues liĂ©es au clic sur un objet publicitaire. En effet, rapidement aprĂšs la dĂ©mocratisation de la publicitĂ© en ligne, sont apparus des AdWare, voire des Malware, qui vous faisaient tĂ©lĂ©charger toutes sortes de virus ou logiciels espions dont il est toujours difficile de se dĂ©barrasser.
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Une campagne rĂ©cente pour une chaĂźne de supermarchĂ©s m’a fait comprendre l’ampleur du phĂ©nomĂšne. Il s’agissait d’une opĂ©ration spĂ©ciale Ă  l’occasion de la sortie d’un Ă©pisode de la saga Star Wars. Deux types d’internautes Ă©taient ciblĂ©s: les familles faisant leurs courses en grande surface et les fans de Star Wars. L’opĂ©ration consistait Ă  entrer sur un mini-site un code rĂ©cupĂ©rĂ© sur le ticket de caisse. Un tracking post impression a permis de mesurer le taux de conversion, beaucoup plus Ă©levĂ© chez les fans de Star Wars (le jeu permettait de gagner des goodies collector). Par contre, le taux de clic chez les fans de Star Wars Ă©taient bien infĂ©rieur Ă  la moyenne. Car ces fans sont avant tout des “rebelles” et pour un “rebelle”, cliquer, c’est basculer du cĂŽtĂ© obscur...
Des comportements similaires sont observĂ©s sur des populations “intellectuelles”: enseignants, Ă©tudiants, dirigeants... A noter que pour les dirigeants, comme pour bon nombre de cibles en B2B, le clic est plutĂŽt rare pendant les heures de travail. Et en dehors aussi! Mais comme pour tous ces internautes allergiques au clic, la banniĂšre ne s’est peut-ĂȘtre pas affichĂ©e en vain car si le message est fort( et/ou rĂ©pĂ©tĂ©), il sera mĂ©morisĂ© et pourra ressurgir ultĂ©rieurement (et merci le retargeting).
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Mais pour cela, il faudrait que les annonceurs ou leurs agences fassent quelques calculs simples,notamment ces opĂ©rations de multiplication: 300x250, 728x90, etc... Car le rĂ©sultat, c’est une surface disponible sur l’écran de l’utilisateur et leur objectif serait d’utiliser cet espace au maximum. Avec l’aide de graphistes ou de technologies mettant en avant la marque ou le produit. Or aujourd’hui c’est encore trop peu le cas. On se contente de fournir un jeu de banniĂšres conforme aux spĂ©cifications - et encore, que de fichiers mal optimisĂ©s au niveau du poids et donc qui passent mal Ă  travers les filtres des ad servers des Ă©diteurs qui restent encore souvent obsĂ©dĂ©s par la lĂ©gĂšretĂ© de leurs pages. Et Ă  juste titre.
Il reste donc une marge de manƓuvre intĂ©ressante pour les annonceurs, s’ils se dotent de ressources crĂ©atives adĂ©quates. Pour le reste (diffusion ciblage...), l’AdTech actuelle dispose d’outils suffisamment pointus pour toucher l’audience ciblĂ©e, y compris pour se prĂ©munir de la fraude. Mais ceci, c’est une autre histoire...
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hackvertiser · 6 years ago
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Bernard Canetti, demande nous de crĂ©er ta prochaine publicitĂ© “Comme J’aime”
C’est lors du dernier Tour de France que les aficionados de cyclisme ont fait une indigestion de spots TV pour la mĂ©thode de rĂ©gime Comme J’Aime avec en tĂȘte de gondole son PDG, Bernard Canetti qui, en Ă©conomisant sur le budget comĂ©dien - ou star sponsorisĂ©e type Benjamin Castaldi, a pu s’acheter quelques bonnes tranches d’espace TV sur les antennes de France TĂ©lĂ©vision.
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A l’heure oĂč ces lignes sont Ă©crites, on ne sait pas vraiment s’il s’agit d’un bad buzz suite aux rĂ©actions parfois trĂšs virulentes des internautes sur les rĂ©seaux sociaux, comme ce tweet du chroniqueur de danslamusette.fr
Je passe plus de temps avec Bernard Canetti qu'avec moi-mĂȘme. #TDF2019 pic.twitter.com/HdzIyMSc3Nl
...ou s’il s’agit d’un Ă©norme coup de pub pour Canetti et sa formule Ă  79,75€ la semaine (formule de base) mais en attendant les rĂ©sultats - ou pas, ne sachant pas si l’entreprise va communiquer sur le sujet - le Hackvertiser lance un dĂ©fi Ă  Bernard Canetti: “Bernard, tes pubs moisies ont fini par faire parler de toi et de ton offre, c’est bien mais tu ne devrais pas en rester lĂ : surfe sur le buzz et prends toutes ces personnes bien pensantes Ă  leur propre jeu: demande leur de rĂ©aliser leur propre spot pour Comme J’Aime et rĂ©compense les avec un super prix: une Ă©tape en VIP sur le Tour de France, un abonnement d’une semaine Ă  Comme J’Aime (c’est gratuit) ou le poids de Benjamin Castaldi en boites de haricots verts en conserve. Ou de la tune tout simplement, je te laisse voir avec ton comptable combien tu peux mettre. Mais imagine Bernard tous les influenceurs, Youtubeurs, Instagrameurs et Snapchatteurs qui vont rivaliser d’imagination pour trouver l’idĂ©e gĂ©niale qui manquait Ă  ta campagne!
Pour bien dĂ©partager tous les concurrents qui t’auront envoyĂ© leur spot de 30 secondes (ou moins, aujourd’hui 5 secondes ça suffit Ă  faire passer un message), je te propose de crĂ©er un jury (dont tu seras le prĂ©sident bien sĂ»r) composĂ© d’un panel de personnalitĂ©s en relation plus ou moins Ă©troite avec ton business:
- Bernard Canetti (PrĂ©sident). A tout seigneur... - Ton CMO (Chief Marketing Officer). Ton fidĂšle collaborateur - The Hackvertiser (moi). Pas un manchot non plus. - Benjamin Castaldi (expert en TV RĂ©alitĂ©) - Loanna (experte en TV RĂ©alitĂ© aussi). Possible de remplacer par Nabilla s’il y a du budget. - Jacques SĂ©guĂ©la (as himself) - Enjoy Phoenix (GOAT Femelle) - Julien Cazarre (GOAT Male) - Thomas Voeckler (pour te rattraper de l’avoir interrompu en pleine montĂ©e de l’Iseran)
VoilĂ , ça fait 9 people et c’est toi qui dĂ©partages en cas d’ex-aequo, ça te va?
Si oui, on se fait une soirĂ©e visionnage en public (Olympia?), en mode “Nuit des Publivores”, histoire de faire une bonne teuf et aprĂšs quelques verres (et un menu Comme J’Aime pour chacun bien sĂ»r), on pourra Ă  coup sĂ»r trouver 2/3 pistes pour rendre tes spots un peu moins pĂ©nibles Ă  regarder.”
A bon entendeur...
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hackvertiser · 6 years ago
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La Fraude Au Display, Mal NĂ©cessaire Entretenu Par L’ImmaturitĂ© Des Annonceurs.
C’est peut-ĂȘtre ce qui entretient la fascination-rĂ©pulsion pour le pirate tel qu’on se l’imagine: revĂȘtu de son sweat Ă  capuche et officiant Ă  partir d’une obscure cave de la banlieue de Saint-PĂ©tersbourg, de Canton ou encore de Lagos au Nigeria, cette image Ă  la fois romantique et agaçante de l’adolescent mafieux qui contribue Ă  la richesse de son pays tout en aspirant les budgets des marques des riches multinationales occidentales.
RĂ©guliĂšrement des start-ups ou des firmes liĂ©es Ă  la cyber-sĂ©curitĂ© mettent sur le marchĂ© des outils ultra-performants - ou pas - permettant aux annonceurs de faire la chasse Ă  ces milliards d’impressions frauduleuses. Ou plutĂŽt permettant aux intermĂ©diaires, agences ou trading-desk - de faire le mĂ©nage et de ne livrer que du bon, du pur, du vĂ©ritable certifiĂ© conforme. Or cela a un coĂ»t, un coĂ»t qui s’ajoute aux multiples coĂ»ts de la supply-chain: data, brand safety, adserving etc. A la fin se pose tout de mĂȘme la question de la rentabilitĂ© pour l’annonceur, ce qui est logique et cohĂ©rent me direz-vous mais l’objectif de ce billet est de convaincre les sceptiques que la vĂ©ritĂ© est ailleurs et qu’il faut peut-ĂȘtre revoir toute la stratĂ©gie d’achat pour Ă©chapper au piĂšge de la fraude qui bien souvent se trame bien avant la planque secrĂšte du hacker, mais juste lĂ , dans les open-spaces oĂč travaillent ceux-lĂ  mĂȘme qui sont sensĂ©s optimiser les dĂ©penses de leurs clients.
Pourtant, eux-non plus ne sont pas Ă  blĂąmer. Les seuls Ă  blĂąmer, ce sont les annonceurs eux-mĂȘmes car finalement les media buyers ou media traders ne font que livrer ce qu’ont leur a commandĂ©: des “clics” et des “impressions”. Et la performance me direz-vous? Oui bien sĂ»r, tout ceci est optimisĂ© “à la performance” et c’est le cas. On a toujours une vente ou deux qui traĂźne par ci par lĂ . Avec un peu de retargeting et du post view on arrive toujours Ă  gĂ©nĂ©rer des semblants de performance pour embellir les tableaux dans les reportings.
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Cas n°1: le CPM
Finalement, acheter au CPM, c’est encore la solution la moins risquĂ©e. Quels sont les risques en termes de fraude? CĂŽtĂ© supply, ils sont peu nombreux, surtout depuis la mise en place du fichier ads.txt par les Ă©diteurs (pour Ă©viter le “domain spoofing”) mĂȘme s’il y aurait dĂ©jĂ  des failles exploitĂ©es par certains fraudeurs. Mais un bon acheteur connait son inventaire et peut dĂ©tecter les cas de fraude potentiels. Si le budget le permet, mettre des filtres de brand safety, au moins la langue (FR) pour Ă©viter d’ĂȘtre trop diffusĂ© sur des sites “exotiques”. Mais voilĂ , on se retrouve vite face au problĂšme des coĂ»ts et pour accĂšder au meilleur de l’inventaire, les CPMs s’envolent, le budget file et... toujours pas de ventes/leads, ou du moins pas assez. En gĂ©nĂ©ral l’annonceur ROIste est déçu et la campagne ne sera finalement qu’un one shot.
Cas n°2: le CPC
Pour rassurer notre annonceur, on peut lui proposer du CPC. S’il est par ailleurs prĂ©sent sur Adwords (dans 99% des cas), ce modĂšle lui parlera et il aura une idĂ©e d’un cout par clic maximal pour rester rentable. Cela dit, il se mĂ©fie du CPC sur un environnement display oĂč de potentiels fraudeurs sĂ©vissent et oĂč de nombreux clics non intentionnels peuvent ĂȘtre dĂ©clenchĂ©s. Il se basera sur des tarifs de retargeters au CPC (Criteo, NextPerf...) et fixera sa limite entre 0,20 et 0,50€ CPC, rarement au-delĂ .
Or pour arriver Ă  un CPC Ă  0,40€ par exemple, cela signifie que le CPM max est de 0,80€ avec un CTR Ă  0,20%. Allez voir les ratecards des principaux Ă©diteurs français, le CPM moyen est plutĂŽt autour des 1,50€ pour des emplacements qui ont rarement des CTR de plus de 0,10%. Avec de tels tarifs, notre CPC est plutĂŽt autour des 1,50€ et cela sans la marge du media buyer.
Si celui-ci accepte tout de mĂȘme un CPC infĂ©rieur Ă  0,50€, il va falloir qu’il utilise une partie du budget pour sĂ©curiser sa marge en achetant sur des emplacements affichant des CTR trĂšs Ă©levĂ©s et donc potentiellement frauduleux. Au global, le CTR ressort Ă  un taux normal mais dans le dĂ©tail, on a des emplacements non frauduleux avec un CTR trĂšs faible et d’autres emplacements beaucoup plus suspects mais qui permettent au media buyer de faire un arbitrage rendant son activitĂ© rentable. Au final, si l’annonceur a commandĂ© 10 000 clics Ă  0,25€ CPC et que seuls 25% sont qualifiĂ©s, son CPC sera de 1€. En donnant dĂšs le dĂ©part 0,50€, il aurait eu davantage de clics qualifiĂ©s pour le mĂȘme budget car l’acheteur n’aurait pas utilisĂ© une partie du budget pour s’assurer une marge lui permettant d’ĂȘtre rentable.
Et ce phĂ©nomĂšne s’amplifie dĂšs lors que l’annonceur veut un volume de clics quotidien encore plus important. En effet, autant il est facile de trouver une dizaine ou vingtaine de clics par jours ciblĂ©s et Ă  moindre coĂ»t, autant cela se complique dĂšs qu’on demande un volume important. Par exemple s’il s’agit d’une campagne pur des tondeuses Ă  gazon: combien de personnes en France pensez-vous recherchent Ă  l’instant T une tondeuse Ă  gazon? 2000? 3000? Peut-ĂȘtre plus, mais combien sont sur internet aujourd’hui? Et combien va-ton pouvoir en toucher? MĂȘme avec un reach de plus de 80% d ela population française, encore faut-il avoir un CPM max suffisant pour les toucher. Et cela sur un emplacement visible. Et qui vous dit qu’ils vont cliquer Ă  la simple vue d’un bandeau 728x90 ou un skyscraper 160x600? Aujourd’hui plus personne ne clique ou presque. Est-ce que vous cliquer sur les publicitĂ©s vous? Non. quasiment jamais. Pourtant il faut bien occuper l’espace et si ce n’est pas vous ce sera votre concurrent.
C’est bien dommage, la banniĂšre pourrait ĂȘtre un fabuleux compagnon de surf sur le web, permettant d’accĂ©der au plus vite Ă  la bonne page, vers le bon produit au bon prix ou avec l’offre la plus attirante. Mais on sait tous qu’il y a eu des abus de la part de certains marchands et aujourd’hui la banniĂšre engendre davantage de la dĂ©fiance, favorisant l’usage d’adblockers et anti-pubs divers...
LĂ  aussi, la responsabilitĂ© en incombe Ă  l’annonceur qui cherche avant tout Ă  mettre en avant des offres pas forcĂ©ment dans l’intĂ©rĂȘt du consommateur. Et que dire de l’aspect crĂ©atif? Souvent nĂ©gligĂ©, les graphistes ignorent mĂȘme tout des spĂ©cifications des supports de diffusion: poids animation, contenu, il existe de nombreuses rĂšgles Ă  respecter. Lorsqu’un Ă©diteur refuse certaines banniĂšres, c’est autant de reach en moins et sachant que les Ă©diteurs les plus exigeants sont aussi les plus premium, c’est une occasion en moins de transformer une impression en clic et un clic en conversion!
Cas n°3: la Performance
Nous l’avons abordĂ© plus haut, la performance reste un indicateur fondamental, mais encore faut-il savoir comment la calculer. Post click/post view, modĂšle d’attribution/contribution, retargeting/acquisition... Autant de paramĂštres Ă  prendre en compte afin de pondĂ©rer les rĂ©sultats d’une campagne qu’on veut analyser sous le prisme de la performance. Par contre, c’est sĂ»r, jamais aucun robot ni aucun hacker ne pourra gĂ©nĂ©rer de fausses ventes valides (oxymore...), la conversion est donc un KPI avec lequel il faut compter. Mais faire tout reposer sur le volume de conversions est trompeur. Demandez aux spĂ©cialistes de l’affiliation: combien de ventes rĂ©munĂ©rĂ©es par l’annonceur constituent rĂ©ellement de l’acquisition? Codes promo, cash-back ou retargeting, on est souvent sur un effet d’aubaine. Et toujours avec une grande difficultĂ© Ă  analyser le parcours client ayant conduit Ă  cette vente, les affiliĂ©s ayant tous de solides arguments pour continuer Ă  toucher leurs commissions.
Le KPI ultime serait “le changement d’usage”. Ainsi un internaute habituĂ© Ă  par exemple rĂ©server sur Booking.com et qui basculerait sur Expedia de façon durable constituerait une prise beaucoup plus intĂ©ressante qu’un client existant qui passerait sa Ă©niĂšme commande. Peut-ĂȘtre qu’un jour des outils de tracking permettant d’identifier ces conversions clĂ©s verront le jour, Ă  base de datas third-party, panels ou autre et permettront Ă  toute la chaĂźne d’y voir plus clair dans les parcours client. Il sera intĂ©ressant de voir alors le coĂ»t rĂ©el d’acquisition client. Cela permettra peut-ĂȘtre Ă  la publicitĂ© digitale de reprendre dĂ©finitivement l’avantage face aux media off-line qui permettent certes d’augmenter considĂ©rablement les volumes mais sans vĂ©ritablement permettre des optimisations Ă  la marge qui mises bout Ă  bout permettent de faire baisser les coĂ»ts et d’éradiquer dĂ©finitivement la fraude.
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hackvertiser · 7 years ago
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CPC ou CPM? Comment bien acheter du media display.
Vous souhaiter diversifier vos canaux d’acquisition, faire connaĂźtre votre site ou votre marque tout en gĂ©nĂ©rant du trafic ou des conversions? Le display est fait pour vous. Mais comment acheter? Quel modĂšle choisir? CPC ou CPM? Lisez la suite avant de faire votre choix, tout n’est pas si simple...
Depuis 2010 et l’avĂ©nement des Ad Exchanges, l’eco-systĂšme du display est Ă  prĂ©sent bien structurĂ© et les inventaires sont nombreux et variĂ©s. Vous voyez sans arrĂȘt les banniĂšres de vos concurrents sur des sites plutĂŽt intĂ©ressants et vous vous dites: pourquoi pas moi? En effet, vos campagnes Adwords sont Ă  prĂ©sent bien optimisĂ©es mais vous vous retrouvez avec une problĂ©matique de volume. Seuls quelques mots clĂ©s particuliĂšrement ciblĂ©s vous apportent un ROI satisfaisant. D’oĂč ce besoin d’aller voir ailleurs. Idem pour l’affiliation, les Facebook ads, le retargeting: on se rend vite compte qu’au-delĂ  d’un certain niveau de dĂ©penses, le ROI devient nĂ©gatif. Pourtant il faut continuer Ă  investir sous peine de disparaĂźtre.
Mais comment faire pour se lancer dans le display. Avec une agence? Un trading desk? Une régie? En self-service ou en managed?
Il est vrai que dans le display, la mĂ©fiance est de rigueur. Beaucoup d’acteurs promettent la lune mais leurs mĂ©thodes sont parfois douteuses. Pour ne pas en faire les frais, deux conseils:
1: avoir des liens de confiance (interlocuteur connu et reconnu, pas de liens Ă  distance ou sans avoir une possibilitĂ© de se rencontrer physiquement). La plupart des acteurs rĂ©putĂ©s sĂ©rieux sont membres d’organismes professionnels tels que l’IAB (Internet Advertising Bureau), le CPA (Collectif Performance et Acquisition), le SRI (Syndicat des RĂ©gies Internet), EBG (Electronic Business Group), etc. ils sont prĂ©sents sur les principaux salons professionnels: E-Marketing Paris, E-Commerce Paris, DMexco, Monaco One-to-One, etc.
2: disposer d’outils de tracking permettant de vĂ©rifier les chiffres de votre prestataire. Bien mettre dans l’Ordre d’Insertion ou le Bon de commande que si ce sont les statistiques du prestataire qui font foi, un Ă©cart de plus de 15% devra ĂȘtre justifiĂ©. PrĂ©voir aussi une clause de sortie Ă  X jours permettant de stopper la campagne en cas de mauvais rĂ©sultats flagrants.
Mais alors, CPC ou CPM?
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Tout d’abord, oublions le CPA (Cost per Action) ou CoĂ»t par Vente. RĂ©munĂ©rer une agence au CPA est sur le papier une excellente idĂ©e. Tu me dis que tu peux me gĂ©nĂ©rer des ventes? Chiche! Je te donne X% sur chaque vente. Pourquoi pas, mais ce modĂšle est trĂšs compliquĂ© Ă  mettre en place et Ă  suivre, surtout pour des raisons techniques. Qu’est ce qu’une vente? Qui gĂšre le tracking? Avec quelles rĂšgles? Post View? Post Click? Combien de temps le cookie de tracking reste-t-il actif? DĂ©duplication avec les autres leviers?
Au final selon le paramĂ©trage du tracking, la campagne peut rapidement devenir plus favorable Ă  l’un ou Ă  l’autre mais n’oublions pas que nous sommes dans une optique d’acquisition et dans ce cas c’est Ă  l’annonceur d’ĂȘtre capable d’investir un certain montant pour se dĂ©velopper.
Donc abandonnons l’idĂ©e de se dire que sur une vente de 100€ je peux consacrĂ© par exemple 20% Ă  l’acquisition et donc rĂ©munĂ©rer mon prestataire au pourcentage. Et abandonnons aussi l’idĂ©e de se dire que sur mon site le taux de transformation Ă©tant de 1% par exemple, si j’attrire 1000 internautes, je vais faire 10 ventes, donc avec l’exemple citĂ© plus haut 100€ de CA par vente (panier moyen), 20% de frais d’acquisition = 20€ pour attirer 100 internautes puisque j’ai 1% de taux de transformation sur site. Donc mon coĂ»t par visite sera de 20/100=0.20€ CPC. Oui mais non.
Non parce que le taux de transformation sur site est calculĂ© Ă  partir de trafic organique ou trĂšs qualifiĂ©. Lorsque vous rĂ©munĂ©rez un prestataire au clic, il va cherche du clic, mais un clic sur une banniĂšre ne veut pas dire une visite qualifiĂ©e. En effet,les taux de rebonds sont trĂšs Ă©levĂ©s avec le CPC mais c’est le risque auquel on s’expose en achetant au CPC. Le seul intĂ©rĂȘt du CPC est de faire gonfler - plus ou moins artificiellement - son volume de visiteurs. Sans pour autant que cela se traduise par davantage de ventes sut le site...
Par contre, avec le CPM, le prestataire media n’a aucune pression (ou presque) pour gĂ©nĂ©rer du clic Ă  tout prix. Quel que soit le CTR (click-through rate) il sera rĂ©munĂ©rĂ©. S’il est consciencieux, il fera le maximum pour tirer le CTR vers le haut. Un objectif de 0,10% pour de la banniĂšre classique (728x90, 300x250, 160x600...) parait rĂ©aliste. Il y aura donc peu de clics, mais ceux-ci seront trĂšs qualifiĂ©s si toutefois le prestataire est Ă -mĂȘme d’activer un ou plusieurs types de ciblages diffĂ©rents et performants (Ă  base de supports affinitaires ou de data comportementale essentiellement).
Si on en revient Ă  l’exemple du marchand qui a un taux de transformation sur site de 1%, avec un CTR Ă  0.10% sur ses banniĂšres cela signifie qu’il pourra acheter au maximum Ă  0,20€ CPM s’il veut maintenir son ROI positif. Le problĂšme est qu’à ce tarif lĂ , l’inventaire proposĂ© par les Ad Exchanges est loin d’ĂȘtre qualitatif (l’éditeur ne touchera que 40% de ces 0.20€...). Les tarifs sont cinq fois supĂ©rieurs sur le marchĂ© actuel si on veut avoir du volume et de la qualitĂ©. On peut essayer de jouer sur les autres leviers pour optimiser sa campagne: taux de clic (en affichant un message trĂšs agressif ou en faisant produire des banniĂšres trĂšs attrayantes...), taux de conversion sur site (Ă  ce sujet, lire l’article de ce blog intitulĂ© “La Pancarte et le Territoire").
Une campagne d’acquisition display est donc un investissement. Mais pour bĂ©nĂ©ficier du meilleur CPM, le mieux est de rĂ©munĂ©rer le prestataire sous forme d’un pourcentage sur les achats media. Par exemple le prestataire achĂšte pour son compte du CPM Ă  0.70€ sur les Ad Exchanges et facture Ă  l’annonceur 1€, prĂ©levant ainsi des frais Ă  hauteur de 30% du budget toal, ce qui inclut le courtage, le trafficking et le reporting. Ainsi l’annonceur connaĂźt la marge de son prestataire (transparence) et bĂ©nĂ©ficie des meilleurs tarifs (en fonction du service et du montant du budget, ces honoraires peuvent varier de 25 Ă  50% du budget global).
Surtout, pour le prestataire, ce systĂšme lui permet d’ajuster le CPM d’achat Ă  chaque type de ciblage, en fonction de sa prĂ©cision. Plus le ciblage est serrĂ©, moins il y aura de volume disponible, donc plus il faudra pouvoir acheter cher.
Prenons l’exemple d’une campagne Auto: la campagne vise les possesseurs de SUV, donc on achĂštera relativement cher sur les sites dĂ©diĂ©s Ă  ce type de vĂ©hicule et de façon plus opportuniste sur des portails “Auto” sans plus de prĂ©cisions (annonces auto, maintenance auto, sport auto, etc.) Les 2 stratĂ©gies se valent: l’une privilĂ©gie la qualitĂ© mais au prix fort, l’autre la quantitĂ© Ă  un tarif “low cost”. Mais avec du volume on peut espĂ©rer de bonnes performances tout de mĂȘme.
Si aujourd’hui la Loi Sapin II garantit Ă  l’annonceur une certaine transparence, c’est encore une fois le lien de confiance entre les 2 parties qui sera la clĂ© du succĂšs de la campagne. En refusant la confiance Ă  son prestataire pour tirer les prix vers le bas, l’annonceur s’expose Ă  des cachotteries, voire des pratiques franchement douteuses qu’il ne pourra pas forcĂ©ment dĂ©celer avec ses outils d’analytique - que les plus malins parviennent Ă  duper assez facilement.
Dans ce cas, l’annonceur pourra toujours exprimer son mĂ©contentement, voire refuser de rĂ©gler la facture, mais si au dĂ©part la rĂ©munĂ©ration du prestataire ne correspond pas Ă  la rĂ©alitĂ© du marchĂ©, l’annonceur doit aussi prendre sa part de responsabilitĂ©s.
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hackvertiser · 8 years ago
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La Pancarte et le Territoire
En parcourant les départementales de province, il est fréquent de voir accrochées aux façades de certaines maisons de village des panneaux 4x3, voire plus petits, affichant des publicités - souvent permanentes - pour des commerces ou des grandes surfaces souvent situés dans le bourg un peu plus loin sur la route.
C’est ainsi que par un beau dimanche de Printemps, sur une petite route de Haute-Marne, je vois ce panneau de 2m par 1.50m annonçant une soirĂ©e dansante au casino de Bourbonne-les-Bains (un vrai casino, oĂč l’on joue, pas l’enseigne de grande distribution), avec la prĂ©sence d’une grande star de la variĂ©tĂ© française. Folle soirĂ©e en perspective, autant pour les locaux que pour les gens de passage me suis-je dit.
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Et lĂ  je me suis mis Ă  imaginer le scĂ©nario des relations entre l’annonceur et le rĂ©seau d’affichage. VoilĂ  ce que pourrait ĂȘtre la teneur de leurs Ă©changes Ă  l’issue de l’évĂ©nement:
Le commercial des panneaux d’affichage (”Ccial”): “Alors, cette soirĂ©e, c’était bien?” Le responsable du casino (”Ann.”): “Oui, pas mal, il a encore de beaux restes ce chanteur Ă  succĂšs!” Ccial: “Vous avez eu du monde alors?” Ann.: “Bof, bof, c’était loin d’ĂȘtre complet. A part quelques fans et des touristes de passage... Bref, c’était loin d’ĂȘtre complet” Ccial: “Ah mince! Du coup vous n’allez pas renouveler l’expĂ©rience?” Ann.: “Si, on a une autre date de prĂ©vue, mais avec une chanteuse qui a fait l’Eurovision dans les annĂ©es 80. Cela dit, ma Direction m’a demandĂ© de mettre l’essentiel du budget dans la PQR. MalgrĂ© un maillage consĂ©quent dans la rĂ©gion, l’affichage n’a pas eu l’impact espĂ©rĂ©. Pour tout dire, nous sommes mĂȘme relativement déçus. Le budget Ă©tait Ă  la hauteur pensions-nous, mais pas les rĂ©sultats”. Ccial: “NavrĂ© de l’apprendre. J’espĂšre toutefois qu’il y aura une prochaine fois.” Ann.: “On verra...” Etc.
Cette scĂšne est assez rĂ©currente dans l’univers de  la publicitĂ©. Un annonceur qui attendait des rĂ©sultats et qui a vu ses espoirs déçus. Mais sur quoi se base-t-il pour Ă©valuer le succĂšs ou l’échec de sa campagne? Dans l’exemple du casino, il se base uniquement sur les rĂ©servations prises pour la fameuse soirĂ©e. Il occulte complĂštement tous ces gens de passage qui dĂ©couvrent grĂące Ă  ce panneau d’affichage que non seulement il y a une soirĂ©e Ă  la fin du mois (en plus, faire des soirĂ©es  à la fin du mois dans  un casino, ce n’est jamais une bonne idĂ©e...), mais en plus - et surtout - qu’il y a un casino dans la rĂ©gion!
Les consĂ©quences sont innombrables: des touristes peuvent s’y rendre en dehors de l’évĂ©nement annoncĂ©, les gens peuvent en parler Ă  leurs proches et des types comme moi finissent mĂȘme par citer le casino de Bourbonne-les-Bains dans un billet de leur blog! La PQR pourrait-elle faire mieux?
Il en va de mĂȘme pour la publicitĂ© digitale et en particulier le display: une marque qui communique ne mesure souvent que le ROI en termes de ventes sur son site e-commerce. Mais quid du reste? NotoriĂ©tĂ©, Drive-to-store, bouche-Ă -oreille, buzz sur les rĂ©seaux sociaux, candidatures spontanĂ©es... Et certains marchands n’hĂ©sitent plus Ă  monĂ©tiser des espaces publicitaires sur leur propre site (auchan.fr, cdiscount.fr, conforama.fr, etc.), de quoi rĂ©cupĂ©rer quelques centimes au passage lorsqu’un internaute a cliquĂ© sur un lien sponsorisĂ© Ă  1€ du clic...
L’exercice consistant Ă  mesurer la contribution n’en a pas fini de se complexifier mais au final les deux facteurs-clĂ©s du succĂšs d’une campagne seront toujours la couverture d’une cible prĂ©dĂ©finie avec justesse et discernement couplĂ© Ă  une visibilitĂ© maximale des visuels sur les diffĂ©rents supports (sites web, applications mobile, email...). 
Ensuite, Ă  charge pour l’annonceur d’avoir une offre attractive en termes de choix, de prix,de disponibilitĂ©,etc. et un site e-commerce digne de ce nom (photos et descriptifs valorisant vraiment les produits, funnel de conversion optimisĂ©,chargement des pages optimisĂ©, choix des moyens de paiement,politique de retours et livraisons...).
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hackvertiser · 10 years ago
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Webmasters: gagnez de l'argent sans afficher de publicité!
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Comment est-ce possible? Il doit y avoir un loup! Encore une arnaque du web? Rien de tout cela.
Il est vrai que le Web a eu son lot de "bons plans", surtout à l'intention des éditeurs de sites Web. Certains étaient de vrais bons plans mais d'autres, beaucoup d'autres, étaient plus ou moins... foireux ! Soit il s'agissait de vraies escroqueries soit la technologie était défaillante.
Ici point de tout cela : le modĂšle Ă©conomique est Ă©prouvĂ© et la technologie est au point. D'ailleurs vous profitez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  de cette nouvelle source de revenus.
De quoi s'agit il ? Pour expliquer la modÚle, il faut comprendre ce qu'est le RTB (Real Time Bidding) : des places de marché permettant d'acheter en temps réel des impressions de banniÚres sur des milliers de sites en fonction de divers critÚres de ciblage. Or l'un de ces critÚres est le profil de l'internaute, défini notamment par ses habitudes de navigation qu'on enregistre grùce aux cookies.
Et ce sont ces fameux cookies justement que les Ă©diteurs peuvent enrichir grĂące Ă  leur propre bassin d'audience. Et pour cela, des agrĂ©gateurs de data sont prĂȘts Ă  payer le prix fort pour collecter sur votre site le prĂ©cieux Graal.
Techniquement, cela se fait via un simple tag image, invisible pour l'internaute. Pour lui, l'opération est indolore : ses données personnelles (nom, adresse mail, numéro de téléphone...) ne sont pas communiquées et il ne subira pas de surpression publicitaire. Le seul changement qu'il verra, ce seront des banniÚres publicitaires a priori davantage ciblées, c'est à dire des offres plus intéressantes, donc une expérience utilisateur enrichie.
Alors si vous possédez un site, un blog, une application, n'attendez plus ! Contactez-moi et je vous donnerais les coordonnées des meilleurs agrégateurs du marché (promis, je ne suis pas commissionné pour cela mais je ne vous cache pas que je serais certainement un gros utilisateur de votre data !)
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hackvertiser · 10 years ago
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Comment Google “EnTube” les Annonceurs sur YouTube
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Alors oui c’est vrai, le modĂšle de tarification proposĂ© par Youtube (True Post View: l’annonceur ne paye que les videos visionnĂ©es) est particuliĂšrement avantageux pour les annonceurs mĂȘme si ce genre de modĂšle Ă  la performance n’incite pas particuliĂšrement Ă  la crĂ©ation de videos attractives. Il existe bien un systĂšme d’enchĂšres prenant en compte le taux moyen de visionnage, mais l’annonceur est ainsi fait qu’il ne va pas chercher Ă  optimiser son taux de visionnage tant qu’il ne paye que ce qui a Ă©tĂ© vu. Bref.
Et aujourd’hui on nous annonce que d’ici la fin de l’annĂ©e 2015, le peu d’inventaire YouTube disponible sur les DSP (AppNexus, MediaMath, TubeMogul...), exceptĂ© Google DoubeClick Manager, sera purement et simplement retirĂ©. La raison: des deals premium sont conclus avec des clients en direct, Ă  des tarifs eux aussi premium. Or ces annonceurs voient qu’il existe de l’inventaire YouTube sur les Ad Exchanges Ă  des tarifs ridicules. C’est vrai. Mais trĂšs peu et avec une prioritĂ© d’affichage trĂšs incertaine, YouTube n’étant qu’un support parmi d’autres sur ces market places. Mais c’est un argument qu’il dĂ©gainent lors de la renĂ©gociation avec Google: pourquoi payer 10 fois le prix d’un affichage qui peut ĂȘtre acquis via un DSP (Demand-Side Platform)?
Il faut comprendre que ces “gros” annonceurs viennent dĂ©sormais du monde de la TV, qu’ils ont donc des budgets Ă©normes et en dĂ©couvrant le monde merveilleux des Ad Ex (et les tarifs qui y sont pratiquĂ©s) tombent de haut et finissent pas en demander plus. Mais entre un spot TV sur une chaĂźne nationale et une video Youtube, il y a un monde. Laissons de cĂŽtĂ© la qualitĂ© (rĂ©solution d’écran, dĂ©finition...) mais surtout un annonceur doit s’imposer s’il veut que sa campagne soit visible (l’internaute pouvant visualiser - en entier - une ou deux videos de trente secondes au maximum, avant qu’il finisse par ĂȘtre lassĂ©, cliquant plus volontiers sur le lien “ignorer”). La prioritĂ© (gagner le premier affichage de la journĂ©e d’une video pour un internaute donnĂ©) devient le nerf de la guerre - et n’a pas de prix. Ou presque, si l’on veut atteindre ses objectifs en matiĂšre de GRP, ROI, rythme de livraison, volume, etc.
Pour les campagnes de “branding” (notoriĂ©tĂ©, image de marque...), on sera donc dans la fourchette haute des tarifs, c’est-Ă -dire le premium et Ă  ce titre, Youtube fonctionnera comme une rĂ©gie TV. Mais vendre Ă  ses clients en direct, Ă  des tarifs premium des affichages aprĂšs la 5Ăšme visualisation relĂšverait presque de l’escroquerie (”En-Tubage”) et ce type de pratique pourrait se retourner contre Google qui essuie dĂ©jĂ  de nombreuses critiques pour son attitude ambigĂŒe vis-Ă -vis des acteurs du programmatique (les “gentils”, qui militent pour une transparence du marchĂ© grĂące Ă  un systĂšme d’enchĂšres Ă©quitable). Et surtout c’est un non-sens Ă©conomique car ces experts en RTB ont les outils, la data, l’expertise pour valoriser au mieux ces affichages “non-premium” et sont donc prĂȘts Ă  les payer au prix forts lorsqu’ils ont identifiĂ© une opportunitĂ© sur un segment d’audience prĂ©cis pour un de leurs annonceurs.
Mais Google n’est apparemment plus ce gentil monstre cherchant Ă  tout prix Ă  imposer les rĂšgles de la vertu dans ce monde de brutes. c’est dĂ©sormais l’écosystĂšme Google (l’“Alphabet”) contre le ROW (Rest Of the World). Aujourd’hui Google reste encore incontournable, notamment pour le Search (SEM), mais avec l’aide de certaine institutions rĂ©gulatrices (Union EuropĂ©enne...), on assistera peut-ĂȘtre bientĂŽt Ă  l’émergence d’alternatives crĂ©dibles et efficaces en termes de performances, de coĂ»t et de transparence. Et le marchĂ© reprendra le cours de l’histoire de la publicitĂ© digitale oĂč acheteurs et vendeurs se mettent d’accord sur un prix juste, en temps rĂ©el et sur tous les contenus existants. Car n’oublions pas que c’est la publicitĂ© qui finance la crĂ©ation et mieux ce marchĂ© sera organisĂ©, et plus les internautes auront du plaisir Ă  surfer sur Internet. La fameuse “user experience”, chĂšre Ă  Google, ou bien???
#r
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hackvertiser · 10 years ago
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A Quand Une Vraie Concentration du Digital?
Du vendeur Ă  l’acheteur en ligne, aujourd’hui une ribambelle d’intervenants viennent se greffer et ponctionner des parts plus ou moins substantiels de marge, au dĂ©triment du consommateur: SEM/SEO, affiliation, display, emailing, CRM, outils d’analytiques... On continue? Allez! Voici la suite: hĂ©bergement, maintenance du site, graphisme, intĂ©gration HTML, expert-comptable...
Et j’en oublie...
Bien sĂ»r, toutes les entreprises, de la PME Ă  la multinationale, ont Ă  prendre en compte ce type de coĂ»ts. Mais dans l’e-commerce - et le digital en gĂ©nĂ©ral - l’eco-systĂšme n’est pas encore arrivĂ© Ă  maturitĂ©. Des milliers d’acteurs travaillent sĂ©parĂ©ment, parfois sur des mĂȘmes sujets, pour les mĂȘmes marchĂ©s, mais ne communiquent pas, soit parce qu’ils sont concurrents, soit parce que tout simplement ils s’ignorent. Et personne - ou presque - ne cherche Ă  savoir s’il n’était pas possible de travailler ensemble soit en concluant un partenariat, soit en fusionnant.
On comprend bien que pour fusionner, ou pour envisager toute opĂ©ration financiĂšre, il faut des moyens. Mais comment se fait-il alors que pour de nouveaux projets (Uber, Viber, Pinterest...), il y ait des milliards qui soient mis sur la table? Donc plus une “jeune pousse” est jeune, plus elle vaudrait cher? L’engouement pour le financement participatif semble se confirmer mais pourquoi ne pas dĂ©jĂ  se pencher sur des sociĂ©tĂ©s dĂ©jĂ  bien ancrĂ©es dans le digital et pourtant sous-valoriser, mĂȘme si elles dĂ©gagent dĂ©jĂ  des profits...
En effet, pour les professionnels du Net, les agences de SEO, de SEM, les studios de webdesign, les Ă©diteurs de sites web, d’applis mobile, de newsletters, les Youtubeurs, les agence conseil en dĂ©veloppement, en hĂ©bergement, en stratĂ©gie se comptent par milliers et n’emploient souvent que quelques employĂ©s mais possĂšdent quasiment toutes un savoir-faire, des actifs (noms de domaine, logiciels, architecture rĂ©seau...).
Que faut-il alors pour attirer les capitaux dans le secteur? Que le spectre de la bulle s’éloigne? Ou qu’une icĂŽne de la finance mondiale commence Ă  s’emparer de petites structures comme on enfile des perles, agrĂ©geant ainsi des ressources et crĂ©ant pour elles un ecosyteme pour homogĂ©nĂ©iser le tout et en retirer la substantifique moelle?
MĂȘme au niveau local, cette stratĂ©gie aurait du sens: maitriser l’ensemble de la chaine, du marchand Ă  l’acheteur en ligne sur un marchĂ© donnĂ© et ainsi pouvoir mesurer et donc optimiser tous les couts, trouver des gisements de productivitĂ© et bien sĂ»r bĂ©nĂ©ficier d’économies d’échelle.
Face Ă  des gĂ©ants du web comme Google, Amazon ou Apple, des gĂ©ants de taille intermĂ©diaire ont certainement leur Ă©pingle Ă  tirer du jeu: des entreprises comme Axel Springer Group en Allemagne ou 3W (CDiscount) en France, Alibabuy en Chine ou d’autres encore. Mais lĂ  aussi la liste est longue. En attendant la concentration...
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hackvertiser · 10 years ago
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La Fraude va-t-elle tuer l’Affiliation?
En thĂ©orie, l’affiliation reste le modĂšle win-win par excellence: d’un cĂŽtĂ© l’annonceur maĂźtrise son coĂ»t d’acquisition et de l’autre, l’affiliĂ© peut gĂ©nĂ©rer des revenus potentiellement supĂ©rieurs au CPM ou au CPC. En effet, un seul clic peut rapporter plusieurs Euros si la rĂ©munĂ©ration est au pourcentage et le panier moyen Ă©levĂ©!
AprĂšs plus de 15 ans, force est de constater qu’on est loin de la promesse initiale. En effet, le modĂšle d’attribution des commissions, au dernier rĂ©fĂ©rent (”Last Click”) incite les affiliĂ©s Ă  maximiser le dĂ©pĂŽt de cookies et donc privilĂ©gier l’approche qualitative avec du trafic trĂšs peu qualifiĂ©. Et lorsqu’on est affiliĂ© mais qu’on a pas accĂšs Ă  d’importantes sources, il est tentant de vouloir utiliser des subterfuges pour doper les revenus de l’affiliation. En voici une petite liste, non exhaustive, chaque jour de nouvelles techniques apparaissent pour perfectionner encore davantage la fraude. Et torpiller le modĂšle certainement le plus vertueux existant.
L’incentive
L’incentive consistant Ă  rĂ©munĂ©rer un internaute pour qu’il accomplisse une action s’appelle “incentive”. La limite pour parler de fraude se situe au niveau de l’engagement demandĂ© Ă  l’internaute: si l’action Ă  accomplir pour toucher le bonus (points, cash...) est gratuite pour l’internaute, s’il n’a pas Ă  se servir de son moyen de paiement, il est fort probable que la qualitĂ© des leads gĂ©nĂ©rĂ©s soit de faible qualitĂ©, voire nulle.
Si au contraire l’internaute doit finaliser un acte d’achat, l’incentive est bĂ©nĂ©fique pour tous. Dans ce cas, on parle de “cash-back”. A l’annonceur toutefois de vĂ©rifier que l’affiliĂ© qui redistribue ainsi unepartie de sa commission Ă  l’internaute participe Ă  l’acquisition de nouveaux clients et ne cannibalise pas les ventes gĂ©nĂ©rĂ©es par les clients existants.
Le Robot
Les robots servent avant tout Ă  gĂ©nĂ©rer des clics et des impressions. Ils peuvent ĂȘtre utilisĂ©s aussi pour remplir certains formulaires d’inscription mais des moyens existent (”captcha”) pour se prĂ©munir de ce type d’attaque. Et de toutes façons, la plateforme d’affiliation doit placer tous les leads gĂ©nĂ©rĂ©s en attente de validation par l’annonceur, qui a ainsi 30 jours pour refuser certains leads, jugĂ©s frauduleux ou inexploitables.
L’iframe
L’iframe est une balise HTML permettant d’appeler une page Web via un lien dans une autre page Web. On pourrait par exemple dĂ©finir une fenĂȘtre sur cette page et y afficher la home page de Yahoo! dans un cadre aux dimensions dĂ©finies. Et par consĂ©quent ces dimensions peuvent ĂȘtre de 0x0 pixels, donc la fenĂȘtre est invisible et le lien utilisĂ© est celui du clic initialement prĂ©vu pour ĂȘtre effectuĂ© sur la banniĂšre. Vous suivez? un affiliĂ© peut ainsi dĂ©clencher artificiellement un ou plusieurs clics au chargement d’une des pages de son site et ainsi dĂ©poser autant de cookies qu’il le souhaite!
Heureusement, la plupart des plateformes permettent de visualiser l’URL rĂ©fĂ©rente du clic, c’est-Ă -dire sur quelle page a Ă©tĂ© effectuĂ© le clic. Un rapide coup d’Ɠil au code source de la page permet de s’apercevoir de la supercherie.
De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est fortement recommandĂ© de surveiller le taux de clic des affiliĂ©s. Trop Ă©levĂ© (supĂ©rieur Ă  2% environ), il faut s’interroger sur les mĂ©thodes employĂ©es par l’affiliĂ©. S’il fait de l’emailing - ou autre intĂ©gration hors banniĂšres, lui demander de mettre en place un tag (pixel d’impression) dans le corps du message.
La Fraude Ă  la CB
Plaie de l’e-commerce, les cartes de paiement piratĂ©es le sont aussi pour l’affiliation. Comment cela fonctionne-t-il? TrĂšs simple: l’affiliĂ© dispose d’un moyen de paiement frauduleux et l’utilise pour procĂ©der Ă  des achats chez l’annonceur. En gĂ©nĂ©ral, le marchand bloque la livraison du produit lorsqu’il reçoit les informations de fraude Ă©manant de sa banque. il ne livre pas le produit ou le service (nuits d’hotel, billets d’avion...) mais pense-t-il Ă  annuler les commissions gĂ©nĂ©rĂ©es sur les plateformes d’affiliation?
Il faut donc tenir Ă  jour la liste des commandes du site validĂ©es ou annulĂ©es et annuler Ă©galement sur les plateformes d’affiliation ces transactions. Mieux, si un affiliĂ© prĂ©sente un taux anormal d’annulation pour des motifs frauduleux, le signaler Ă  l’affilieur pour qu’il soit bloquĂ©. S’il est en France, il peut ĂȘtre poursuivi pour escroquerie et encourt deux ans de prison ferme.
Le Site Under
Le Site Under est-il frauduleux? Oui si la rĂ©munĂ©ration est au CPC et oui si le “site under” n’en est pas un et est bloquĂ© ou ne s’affiche pas de maniĂšre visible dans le navigateur de l’internaute. En effet, le site under est un moyen trĂšs efficace pour gĂ©nĂ©rer du trafic en masse puisque l’internaute n’indique pas son intention de visiter le site de l’annonceur, la visite lui est imposĂ©e. On a pas trouvĂ© mieux pour recruter des visiteurs! Mais ce systĂšme reste relativement cher, l’affiliĂ© mettant en place sur son site un dispositif relativement intrusif, dĂ©gradant ainsi l’expĂ©rience de l’utilisateur surfant sur son site.
Pour le site under, il est fortement recommandĂ© de crĂ©er une landing page Ă  part, avec une URL diffĂ©rente de la home page. Cette page doit ĂȘtre lĂ©gĂšre et doit faire l’objet d’un tracking particulier. Egalement surveiller le dĂ©lai moyen de l’affiliĂ© entre le “clic” et la transformation: s’il y a trop de dĂ©lai, la site under n’est pas efficace. Si au contraire un grand nombre de transformations se font dans la session, ou dans l’heure, le site under - de cet affiliĂ© du moins - est dĂ©finitivement un levier Ă  privilĂ©gier.
Le Spam
Aujourd’hui le spam ne fait plus recette. Non pas que les efforts des pouvoirs publics soient si efficaces mais plutĂŽt parce que les opĂ©rateurs d’email (Hotmail, GMail, Yahoo...) ont mis en place des filtres anti-spam de plus en plus efficaces. Maintenant le risque est toujours prĂ©sent et il faut toujours s’assurer que l’éditeur possĂšde bien une base mail en “opt-in”, c’est-Ă -dire que les abonnĂ©s sont volontaires pour recevoir des messages publicitaires de la part de “sponsors”. 
Il est donc recommandĂ© de demander avant chaque envoi d’email un BAT (Bon A Tirer), c’est-Ă -dire un exemplaire du message qui va ĂȘtre envoyĂ©, dans sa forme dĂ©finitive (avec liens de dĂ©sinscription, etc.) ainsi que les donnĂ©es sur la base: volume d’adresses, mĂ©thode de collecte, etc.
Le Retargeting
Non, le retargeting n’est pas une pratique frauduleuse, mĂȘme si les performances de ce levier sont plutĂŽt impressionnantes. Mais cela s’explique par le fait que le retargeter ne va se concentrer que sur les prospects dĂ©jĂ  intĂ©ressĂ©s par le produit mais qui n’ont pas encore finalisĂ© leur acte d’achat. Or pour les identifier, le retargeter va demander Ă  l’annonceur de placer un tag sur ses pages web. Outre le fait que ces tags peuvent ralentir le chargement des pages (demander des tags “asynchrones”, qui se chargent une fois la page Web chargĂ©e), certains retargeters peu scrupuleux peuvent se servir de se tag pour dĂ©poser toutes sortes de cookies, y compris des cookies de tracking leur permettant de rĂ©cupĂ©rer des conversions sur les plateformes d’affiliation!
Pour y remĂ©dier, une fois de plus c’est dans le log des referers (la liste des liens d’ou viennent les clics) que l’annonceur trouvera des rĂ©ponses. Utiliser aussi des outils pour monitorer les tags externes prĂ©sents sur les pages Web de son site et travailler en Ă©troite collaboration avec son IT et son Ă©quipe Marketing pour n’installer que le strict nĂ©cessaire (ne pas oublier de retirer les tags une fois la campagne terminĂ©e!)
Conclusion
Il existe de nombreuses autres mĂ©thodes de dĂ©tourner les systĂšmes de tracking utilisĂ©s par les plateformes d’affiliation mais celles-ci ne pourront retrouver un second souffle que si elles maĂźtrisent la problĂ©matique de l’attribution: quel affiliĂ© a Ă©tĂ© le dĂ©clencheur de la transformation? A vrai dire, quasiment tous. A charge de la plateforme de montrer dans ses statistiques le parcours client de chaque conversion et d’en tirer des learnings. Ainsi, chaque affiliĂ© touchera une juste rĂ©munĂ©ration pour la mise en avant qu’il a faite pour l’annonceur. Cela s’appelle le “fair tracking” et de nombreuses plateformes communiquent sur le sujet mais peu l’appliquent encore. Pourtant, une fois ce problĂšme d’attribution rĂ©glĂ©, la fraude - qui existera toujours, malgrĂ© les dossiers, les articles sur le sujet - devrait ĂȘtre fortement diluĂ©e dans les autres canaux et ne sera plus qu’une variable insignifiante dans le magnifique Ă©cosystĂšme de l’affiliation...
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hackvertiser · 10 years ago
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5 Start-Ups Ă  suivre
Venus d’horizons diffĂ©rents, voici 5 entreprises rĂ©cemment créées et encore mĂ©connues du grand public. Pourtant, leur modĂšle Ă©conomique, leurs produits, leur gestion, leur staff... autant d’élĂ©ments qui permettent de dĂ©celer de futures pĂ©pites...
Sirdata: la data au coeur du marketing digital
Fort d’une expĂ©rience de plusieurs annĂ©es dans le domaine de la publicitĂ© digitale (affiliation, retargeting...), BenoĂźt OberlĂ© a misĂ© sur le dĂ©veloppement du “data-driven marketing”, cette technologie qui permet de collecter des informations sur les habitudes des consommateurs sur Internet, de constituer des profils d’utilisateurs (homme/femme, auto, finance, voyages, etc.) et de revendre cette information Ă  des annonceurs pour qu’ils puissent diffuser leurs campagnes non plus seulement sur des sites affinitaires (donc chers) mais sur tous types de supports, quel que soit le contenu, mais adressĂ© Ă  la bonne personne.
Par exemple vous avec recherchĂ© un rasoir Ă©lectrique sur un comparateur de prix, Sirdata vous a “flagguĂ©â€ (de façon anonyme) et a revendu l’info Ă  Philips qui affichera une banniere pour votre rasoir sur un site quelconque, par exemple sur meteo.fr qui est a priori moins cher que L’Equipe, ou un autre site typiquement masculin.
Au-delĂ  de la technologie, c’est tout l’aspect “monĂ©tisation” que Sirdata va dĂ©velopper pour aider les Ă©diteurs Ă  maximiser les revenus qu’ils peuvent retirer de la publicitĂ©. Au final, l’intelligence marketing finit toujours par faire ses preuves, au profit des vĂ©ritables producteurs de contenus originaux, pour le plus grand bonheur des internautes que nous sommes.
Linkoffice: votre bureau dématérialisé et maintenu à jour
Qui n’a jamais rĂȘvĂ© que des experts se penchent nuit et jour sur votre PC pour le patcher de toutes sortes d’updates, de maintenir l’antivirus Ă  jour, de rĂ©aliser des sauvegardes rĂ©guliĂšres, de le protĂ©ger contre toute intrusion, bref d’avoir un Windows toujours Ă  jour, qui ne crashe jamais, avoir de l’espace disque a gogo et comme si tout cela ne suffisait pas, avoir une assistance 24/24 qui rĂ©pond Ă  toutes vos questions et qui au besoin peut prendre la main sur votre ordi pour une manipulation que vous auriez mis des heures Ă  effectuer?
Tout cela, Linkoffice vous le permet. Non, vous ne rĂȘvez pas, mais il faut savoir que pour bĂ©nĂ©ficier de ce service, il faut disposer d’une connexion Ă  internet relativement fiable car tout ceci n’est possible que parce que vous ĂȘtes en VDI (Virtual Desktop Infrastructure), c’est-Ă -dire que votre systĂšme d’exploitation (Windows) est hĂ©bergĂ© sur un serveur Ă  distance, sur lequel Linkoffice a la main et peut effectuer tous les rĂ©glages nĂ©cessaires Ă  l’optimisation de votre expĂ©rience utilisateur.
Cette sociĂ©tĂ© franco-bulgare a commencĂ© en crĂ©ant un environnement adaptĂ© aux experts-comptables d’une sociĂ©tĂ© basĂ©e Ă  Strasbourg mais qui envoyait ses consultants aux quatre coins de la France. Pour ĂȘtre sur que les donnĂ©es (sensibles) ne se perdent pas dans la nature (crash du disque dur, piratage, vol du laptop...), le cabinet a fait appel Ă  Ivaylo Petrov, ingĂ©nieur systĂšme et dĂ©veloppeur qui a mis au point la technologie rĂ©pondant Ă  ces besoins. Le rĂ©sultat fut tellement probant que le cabinet dĂ©cidĂ© de commercialiser cette solution pour que d’autres professionnels puissent en bĂ©nĂ©ficier. Et c’est ainsi qu’est nĂ© Linkoffice, et son histoire ne s’arrĂȘte pas lĂ , puisque quelques annĂ©es plus tard, Linkoffice Ă©quipe non seulement des experts-comptables mais aussi des Ă©quipes mĂ©dicales, des industriels, des banquiers... Partenaire actif de sociĂ©tĂ©s comme VMWare ou Cisco (Linkoffice propose une technologie VoIP exclusive), la solution VDI de Linkoffice devrait un jour finir par conquĂ©rir le monde de l’entreprise et pourquoi pas du grand public...
Realtime: optimiser les performances en temps réel
AprĂšs la crise dite “des subprimes” en 20017/2008, ces professionnels de l’immobilier au Portugal ont choisi de se convertir au digital et contrairement Ă  ce que l’on aurait pu imaginer, leur pari fut rĂ©ussi puisqu’ils ont Ă©té choisis par Microsoft pour devenir partenaires sur la technologie Cloud, aprĂšs une levĂ©e de fonds de $100M! 
Si le Cloud dĂ©veloppĂ© par Realtime est assez impressionnant, ce n’est pas leur innovation la plus reprĂ©sentative. En fait il en existe deux: d’une part un back-office CRM permettant de prendre la main sur divers canaux (chat, retargeting...) en temps rĂ©el et avec toute une palette d’outils, prĂ©misse sans doute Ă  la crĂ©ation d’un job d’un nouveau type: le cyber-vendeur. Et d’autre part, le “Webspectator”, un outil permettant aux Ă©diteurs de gĂ©rer les “refreshes” de leur espaces publicitaires en fonction de la visibilitĂ© rĂ©elle de l’annonce. Mine de rien, un Ă©diteur peut ainsi accroĂźtre de 30% son inventaire, donc ses revenus.
Ces applications sont actuellement utilisĂ©es au Portugal d’oĂč est originaire la firme, au BrĂ©sil et aux US ou Realtime dispose d’un bureau permanent. Le Nord de l’Europe n’est pas encore contaminĂ© mais cela ne saurait tarder...
2Emotion: la video au service de la performance
Avec l’avĂšnement du programmatique, les rĂ©seaux video sur Internet (Youtube, Dailymotion, Facebook, les chaines TV avec le replay, la TVIP, etc...), un glissement des budgets TV s’est opĂ©rĂ© en faveur du digital. ProblĂšme, les spots rĂ©servĂ©s Ă  la TV, mettant l’accent sur la marque, ne sont pas forcĂ©ment adaptĂ©s au digital, oĂč la possibilitĂ© de cliquer pour acheter directement sur la boutique en ligne favorise davantage le ROI de l’annonceur.
Le savoir-faire de 2EMotion consiste justement Ă  crĂ©er de façon rapide et Ă  partir d’élĂ©ments trĂšs basiques (image, textes...) une animation en video Ă  base d’effets “spĂ©ciaux”, d’une bande son, d’une signalĂ©tique adaptĂ©e (clic-to-call...). Une solution simple, efficace et abordable pour tous types de marchands qui souhaitent investir le canal video. L’avantage? Un taux de clic plus Ă©levĂ©, qui n’est que la partie Ă©mergĂ©e de l’engagement qui, outre le clic, consiste Ă©galement Ă  gĂ©nĂ©rer des “likes” ou des partages via les rĂ©seaux sociaux ce qu’il est difficile d’obtenir via de la banniĂšre classique.
Aujourd’hui prĂ©sent en France, 2EMotion se dĂ©veloppe Ă  l’international en intĂ©grant d’autres langues dans ses outils (back-office...), ce qui devrait dĂ©finitivement les sortir de l’anonymat dans les mois Ă  venir...
Orixa Media: l’agence qui dĂ©mocratise le marketing en ligne
Active depuis plusieurs annĂ©es dans les domaines du SEO (rĂ©fĂ©rencement) et SEM (annonces Google), Orixa Media gĂšre aussi les canaux de l’affiliation et le display (banniĂšres). Jusque lĂ , rien d’original mais chez Orixa, le terme de Performance est rĂ©ellement au centre du projet, avec un souci constant d’atteindre le ROI cible fixĂ© par l’annonceur. Pour cela, l’agence a dĂ©localisĂ© l’essentiel de son centre opĂ©rationnel en province, Ă  MontbĂ©liard (Doubs) afin de disposer sur place d’un staff jeune et motivĂ©, loin des turbulences ressenties parfois (souvent) au sein des agences parisiennes.
Avec une gestion trĂšs professionnelle des problĂ©matiques liĂ©es Ă  l’acquisition de trafic qualifiĂ©, l’entreprise se dĂ©veloppe en crĂ©ant un concept de “self-service” Ă  destination des TPE: permettre Ă  un commerçant, un artisan ou un restaurateur de crĂ©er facilement son site et de le promouvoir avec une palette variĂ©e d’outils, voilĂ  le pari qu’ont fait les dirigeants d’Orixa.
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hackvertiser · 10 years ago
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Quelle thĂ©matique fera tomber le mur de la censure sur le Net? La religion? La politique? Le sexe? Avec Snapchat, la piste du”divertissement pour adultes” est dĂ©sormais privilĂ©giĂ©e avec l’ajout d’un terminal de paiement intĂ©grĂ©. DĂ©sormais, on peut se faire rĂ©munĂ©rer pour envoyer un Snap, soit une video de 15 secondes.
Comme le montre l’article de Business Insider, des “travailleurs du sexe” exploitent dĂ©jĂ  le filon, mĂȘme s’ils contreviennent aux conditions d’utilisation du service. On peut apprĂ©cier ou au contraire critiquer cette nouvelle mode mais ce phĂ©nomĂšne a le mĂ©rite de dĂ©montrer Ă  quel point la censure ne tient pas, ne tien plus, dans un monde connectĂ©. A terme, tous les contenus seront disponibles pour le plus grand nombre. Avec Facebook peaufinant son projet Internet.org qui donnera accĂšs au monde du Net Ă  l’ensemble de la planĂšte, avec des projets comme Tor qui permettent aux citoyens de pays ou des sites sont censurĂ©s de pouvoir contourner les interdits, avec des Wikileaks et autres plateformes de publication de donnĂ©es protĂ©gĂ©es, l’information sera libre et accessible Ă  tous, pour le meilleur et pour  .
A l’heure oĂč le gouvernement français essaye de rĂ©guler sur ce sujet, dans le but de limiter les possibilitĂ©s d’action des cyber-djihadistes notamment, on peut se poser la question de l’efficacitĂ© de telles mesures. Ne rappellent-elles pas la politique de la France en matiĂšre de DĂ©fense dans les annĂ©es 30 avec la Ligne Maginot, sensĂ©e nous protĂ©ger de toute attaque de nos voisins Allemands?
S’il faut Ă©videmment protĂ©ger nos serveurs des intrusions des hackers, Ă  quoi bon faire la chasse aux contenus “dĂ©viants” sur la Toile? S’il faut certainement protĂ©ger les mineurs, pourquoi interdire aux adultes la consultation de certains sites ou de certaines pages? Toutes les vĂ©ritĂ©s ne sont-elles pas bonnes Ă  dire? Si nous sommes suffisamment raisonnables pour Ă©lire nos dirigeants au suffrage universel, ne le sommes-nous pas lorsqu’il s’agit de faire le tri lorsque nous recevons des informations sur Internet?
A force de vouloir diriger notre façon de penser, il est fort probable que ce soit le contraire qui se produise: s’intĂ©resser Ă  l’interdit, rechercher le cĂŽtĂ© transgressif. Et les exemples actuels ne manquent pas. Mais lorsqu’une civilisation se contente de faire la chasse aux symboles, sans s’attaquer aux racines du mal, n’est-ce pas lĂ  un aveu de faiblesse? En s‘attaquant Ă  Charlie, les terroristes ont cherchĂ© Ă  dĂ©truire un symbole de la LibertĂ© d’Expression. Cela aurait du nous alerter: puisque nous nous opposons fermement Ă  cette façon de faire, nous devrions aller encore plus loin et libĂ©rer la parole et l’image, avec pour seules limites l’atteinte Ă  l’intĂ©gralitĂ© physique des personnes et des biens ainsi que l’intĂ©gritĂ© psychologique des mineurs.
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