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For History and for Vampires
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ltalaynareor · 7 hours ago
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Baldwin IV of Jerusalem and Alix of Tripoli
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ltalaynareor · 1 day ago
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Le roi des cendres
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Jérusalem, printemps 1185
La lumière de l’aube s’effilochait sur les pierres pâles du palais du roi. Le vent du désert glissait entre les voiles des fenêtres, tiède et chargé du parfum des oliviers, mêlé à l’âcreté des encens brûlés trop longtemps. Dans la chambre royale, le silence régnait, à peine troublé par la respiration rauque d’un homme jeune, mourant, usé par un mal cruel que Dieu n’avait jamais détourné de lui.
Alix de Tripoli était là, droite comme un cyprès, près du lit de son ami. Elle avait veillé toute la nuit. Ses doigts tremblaient à peine sur les grains de son rosaire. Elle ne priait plus, pourtant. Les mots s’étaient asséchés dans sa gorge depuis des heures.
Baudouin IV de Jérusalem, n’était plus qu’une ombre sur des draps blancs. Il n’avait que vingt-quatre ans. Ses mains, autrefois agiles sur la selle ou l’épée, étaient recroquevillées, ravagées, cachées sous des linges qu’on changeait chaque matin pour masquer les plaies. Son visage, si noble jadis, avait perdu toute chair. Mais ses yeux… ses yeux brillaient encore.
Alix s’approcha doucement. Elle n’avait jamais craint sa maladie. Il l’avait appelée “sa dame de lumière”, bien des années auparavant, quand elle l’avait consolé après la découverte de sa maladie. Elle s’était tenue à ses côtés comme une ombre fidèle, une conseillère discrète, une amie sincère.
Il ouvrit les yeux.
« Alix… »
Ce n’était plus qu’un souffle. Elle s’agenouilla et prit sa main sans hésiter.
« Je suis là. »
« Dis-moi… la ville… elle est encore debout ? »
Alix sourit faiblement.
« Jérusalem est silencieuse. Elle prie pour son roi. »
Il ferma les yeux un instant, apaisé. Puis, avec un dernier élan de volonté, il tourna la tête vers elle.
« Je n’ai pas été… un roi comme les autres. »
« Non, tu as été mieux. » Sa voix se brisa. « Tu as tenu ce royaume malgré ta souffrance. Tu as contenu Saladin. Tu as été juste. »
Un silence.
Il murmura : « Et toi… tu n’as jamais fui. »
Elle sentit une larme couler sur sa joue. « Comment aurais-je pu ? Tu es mon frère de cœur. Mon roi. »
Le regard de Baudouin se perdit au plafond. Peut-être revoyait-il les collines de Galilée, ou le jour où il avait chevauché libre pour la dernière fois, les mains encore fermes sur les rênes.
Ses lèvres bougèrent à peine.
« Garde-les… unis… Alix. Protège Sybille… Et mon neveu. »
Elle hocha la tête. Elle savait ce qu’il voulait dire. L’enfant-roi, Baudouin V, allait porter une couronne bien trop lourde. Et les vautours déjà tournaient au-dessus du trône.
Baudouin inspira une dernière fois, longue, profonde.
Puis plus rien.
Le roi de Jérusalem s’éteignit dans le silence doré du matin, la main serrée dans celle d’Alix de Tripoli, qui ne pleura pas tout de suite. Elle se pencha, posa un baiser sur son front brûlant, et se releva avec une grâce presque funèbre.
Les cloches sonnèrent bientôt, longues et graves.
Et elle se dit que jamais plus la Ville Sainte n’aurait un roi aussi digne.
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ltalaynareor · 2 days ago
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La reine verte
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ltalaynareor · 3 days ago
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L'écho du silence
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Dans l’immense château des Volturi, là où chaque pierre respirait l’histoire et le pouvoir, il existait une pièce que personne n’osait franchir sans autorisation. La salle de musique, vaste et sombre, gardait un secret que seuls Aro et Caius connaissaient : quand la porte était fermée, nul ne devait entrer.
Mais Marcus Volturi, le puissant et taciturne, avait trouvé dans cette pièce un refuge. Le piano ancien, noir comme une nuit sans lune, était son seul confident.
Chaque soir, après les conseils, après les disputes, quand le château sombrait dans un silence pesant, Marcus s’y retirait. Ses doigts effleuraient les touches avec une délicatesse que personne ne lui connaissait. Là, loin des regards, loin du jugement d’Aro et de Caïus, il parlait à travers la musique.
Le piano chantait pour lui, révélait ses pensées et ses émotions, qu’il taisait dans le monde des Volturi. Les mélodies qu’il créait étaient parfois sombres, parfois mélancoliques, toujours puissantes. Elles exprimaient cette solitude qu’il portait en lui, ce poids d’être autre chose qu’un simple soldat du clan.
La porte de la salle restait fermée à clé, mais le son de la musique s’échappait parfois, doux et envoutant, caressant les murs du château, rappelant à tous que même dans la rigidité et la puissance, il y avait une âme qui cherchait à s’exprimer.
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ltalaynareor · 6 days ago
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Loin du monde
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La grande salle de bal des Volturi, vaste et froide sous son lustre de cristal, était plongée dans un silence presque sacré. Les lourdes portes de bois massif étaient verrouillées. À l’extérieur Caius et Marcus, qui savaient trop bien que lorsqu’elles étaient fermées, nul n’avait le droit d’entrer, passèrent simplement dans le couloir.
À l’intérieur, seul Aro Volturi dansait.
Il ne s’agissait pas d’une danse pour impressionner ou dominer, ni d’un rituel destiné à une assemblée. Non, c’était une danse d’expression pure, celle qu’il réservait à ses moments d’isolement. Ses gestes étaient précis, délicats, et pourtant puissants, comme les vagues d’une mer intérieure que seul lui pouvait sentir.
Ses doigts effleuraient l’air, dessinant des arabesques invisibles, ses pieds glissaient sur le parquet comme s’il flottait. Chaque mouvement était une langue silencieuse, une confession sans mots. À travers cette danse, Aro communiquait avec lui-même, loin des intrigues, loin des manipulations incessantes.
Loin du monde.
Il s’abandonnait à la musique muette de son âme, laissant derrière lui le poids du pouvoir et le regard impitoyable de ses frères. Ici, dans cette bulle scellée, Aro s’exprimait pleinement. Dans ce ballet secret, il n’était ni chef, ni tyran, mais un être vulnérable, à nu, révélé par la beauté mouvante de son corps.
La nuit avançait, mais le temps n’existait plus. Juste lui, cette salle déserte, et la danse — un langage que seul Aro connaissait, et que personne ne devait entendre.
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ltalaynareor · 7 days ago
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L'atelier de Caius
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L’Atelier de Caius
Loin des regards et du tumulte incessant du clan Volturi, loin d’Aro et de Marcus, il existe un sanctuaire. Une pièce aux murs épais, cachée derrière une lourde porte de bois noir, dans laquelle nul ne doit pénétrer sans son accord. Cette porte, toujours close, est le seul signe visible de ce secret jalousement gardé : l’atelier de Caius.
À l’intérieur, un monde bien différent s’étend. Ici, la froideur du chef Volturi s’efface, remplacée par une concentration presque fragile. Caius, l'impitoyable, l'austère, s’adonne à une passion que nul n’imagine : la peinture.
La lumière tamisée d’une unique lampe éclaire la toile devant lui. Sa main, ferme et précise, tient le pinceau avec une délicatesse inattendue. Les couleurs sur la palette, sombres et profondes, évoquent la nuit, les tempêtes, la solitude. Chaque coup de pinceau est une exhalation de ses pensées les plus intimes, un langage muet qui lui permet de s’échapper du poids de sa destinée.
Il peint ce qu’il est : une âme tourmentée, figée entre la puissance et le besoin d’évasion. Des paysages crépusculaires, des visages aux regards absents, des formes indistinctes qui flottent entre ombre et lumière. Parfois, il ajoute une touche de rouge, rappel subtil du sang qui le nourrit.
Le silence règne, seulement brisé par le doux frottement du pinceau sur la toile. Caius s’exprime ainsi, loin des intrigues politiques et des exigences du clan. Ici, il est simplement un artiste, un homme enfermé dans un corps immortel, cherchant la paix dans la création.
Aro sait que, lorsque la porte est fermée, nul ne doit troubler ce moment. Même Marcus, son frère, respecte cette solitude. Car il a compris que dans cette pièce, Caius n’est plus le chef redouté, mais un être vulnérable, fragile, qui peint pour ne pas sombrer.
Et lorsque le tableau est terminé, Caius recule d’un pas, son regard glacé caressant la toile avec une tendresse qu’il ne montre jamais ailleurs. Puis, lentement, il referme son sanctuaire, prêt à redevenir le Volturi implacable que le monde connaît.
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ltalaynareor · 8 days ago
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Viserys Targaryen et sa fille Helaena Targaryen
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ltalaynareor · 9 days ago
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Stargate Atlantis team
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ltalaynareor · 10 days ago
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Croisades
Deuxième partie de la liste de livres
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Et un petit livre pour les enfants :
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ltalaynareor · 13 days ago
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Les croisades
Petites listes de livres historiques sur les neuf croisades
Première partie :
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ltalaynareor · 16 days ago
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Martin Aurell
Quelques exemples de livres historiques de ce grand historien, hélas décédé il y a quelques mois.
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ltalaynareor · 17 days ago
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Baudouin IV aesthetic
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ltalaynareor · 21 days ago
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Rhaenysa Targaryen
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ltalaynareor · 23 days ago
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Valaena Targaryen : la troisième fille
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https://archiveofourown.org/works/57300913/chapters/145759030#
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ltalaynareor · 24 days ago
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Le lys et la croix partie 2
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Jérusalem, automne 1181
Le vent d’automne se levait sur la colline de Sion, chargé d’effluves de cannelle et de feuillages secs. Dans la cour intérieure du palais royal, les palmiers penchaient doucement, et les rideaux de lin claquaient sous la brise. Constance de France, assise sur un banc de pierre, les mains posées sur son giron, observait une colombe qui picorait au sol.
Elle souriait. Pas à la colombe, mais à elle-même.
— Tu ris encore toute seule, Constance ? lança une voix moqueuse.
La reine leva les yeux. Baudouin descendait les marches de la galerie couverte. Il portait une cape de voyage et des bottes pleines de poussière, mais son regard brillait de la lumière des grands jours.
— Je ris parce que je suis ravie, répondit-elle. Ce matin, j’ai vomi sur mes chaussures.
Il s’arrêta net et cligna des yeux.
— Pardon ?
— Et la veille, j’ai vomi sur mon scribe. Il a fui en hurlant à l’empoisonnement. Le médecin, lui, a haussé un sourcil… et m’a félicitée.
Baudouin fronça les sourcils. Puis, lentement, l’étincelle se fit dans ses yeux.
— Tu es…
— …enceinte, oui. Et, à mon humble avis, c’est entièrement de ta faute.
Il cligna des yeux, bouche entrouverte. Puis s’assit, sans un mot, à côté d’elle. La reine le regarda, narquoise.
— Tu ne dis rien ? Je t’annonce un miracle, et tu restes figé comme un moine de Cluny ?
— Ce n’est pas un miracle. C’est… impossible.
— Tu sais, pour quelqu’un qui a engendré une vie, tu es dramatiquement lent à t’en réjouir.
— Ce n’est pas ça, murmura-t-il. C’est que je n’osais même pas espérer. Après tout ce que la maladie m’a volé…
Il s’interrompit. Constance posa une main sur la sienne.
— Elle ne t’a rien volé. Tu m’as, moi. Tu as ce royaume. Et maintenant, tu as un enfant.
Elle se pencha à son oreille.
— Et c’est le tien. À moins que tu ne penses que le patriarche y soit pour quelque chose.
Il rit. Un vrai rire, rare et profond, qui le fit pencher la tête en arrière.
— Tu es une insolente, Constance.
— Je suis française, répliqua-t-elle avec morgue. L’ironie est notre seconde langue.
Les semaines suivantes furent rythmées par les préparatifs. Les dames de la cour, transportées de joie, brodèrent des langes, préparèrent des berceaux, tressèrent des couronnes d’olivier pour bénir la chambre de la future mère. On pria dans les églises. On chanta dans les rues. Le peuple aimait déjà la reine. Un héritier, c’était une promesse de paix. De continuité. Un espoir que la lignée des rois de Jérusalem perdure sans querelles ni luttes de succession.
La grossesse de Constance semblait calmer les ambitions des barons comme celles des ennemis. Le royaume, pour la première fois depuis des années, respirait.
Et Baudouin, lui, rayonnait.
Il passait ses soirées à lire auprès de Constance, parfois en silence, parfois à haute voix. Il suivait les progrès du nourrisson à venir comme s’il s’agissait d’une campagne militaire : il notait les dates, interrogeait les sages-femmes, dessinait même — assez maladroitement — des croquis d’animaux pour les futurs jouets.
Constance ne se lassait pas de l’observer.
— Je t’ai connu roi. Puis amant. Maintenant te voilà père. Tu collectionnes les titres, mon époux.
— Ne me tente pas. Si tu veux, je me fais troubadour.
— Non, je t’en supplie. Laisse les bardes tranquilles.
Baudouin sentit une étrange chaleur l’envahir. Il n’était plus le roi malade que les puissants toléraient. Il n’était plus seulement un stratège ou un chef de guerre. Il était père.
Et à ses côtés, cette femme, cette reine — impérieuse, drôle, inébranlable — l’aimait avec une passion qui le laissait souvent désarmé.
— Dis-moi, dit un soir Constance en s’étirant dans leur lit, si c’est une fille, tu la nommerais comment ?
— Mélisende, répondit-il sans hésiter.
— En hommage à ta grand-mère ?
— En hommage à la première reine de Jérusalem. Une femme qui a régné sans trembler.
— Et si c’est un garçon ?
— Baudouin.
Elle fit une grimace.
— Manque d’imagination, Sire.
— Tu veux un fils au nom capétien ? Philippe ? Louis ? Henri ?
— Je veux un enfant avec un nom que personne n’osera oublier.
Il sourit.
— Dans ce cas… Godefroy ?
Elle leva un sourcil.
— Comme Godefroy de Bouillon ?
— Il n’a jamais porté la couronne. Mais il l’a conquise.
— Très bien. Si notre fils naît avec un glaive à la main, nous saurons qui remercier.
Le sixième mois de grossesse fut le plus léger. Constance, épanouie, se promenait dans les jardins, recevait les ambassadeurs avec l’aisance d’une impératrice, et taquinait Baudouin sans relâche.
— Tu sais, dit-elle un matin en mordant dans une grenade, je suis certaine que tu m’as fécondée juste pour prouver que tu étais encore capable.
Il haussa un sourcil.
— Tu m’accuses d’avoir pris ta vertu pour relever mon honneur ?
— Exactement. Et tu as échoué.
— En quoi ? Le bébé est là, non ?
— Oui, mais maintenant je suis énorme, je ne dors plus, et je veux étrangler chaque servante qui me regarde de travers. Ce n’est pas honorable, c’est cruel.
— Je t’offre mon trône, mes terres, mon nom… et tu veux en plus des excuses ?
Elle éclata de rire.
— J’exige des fruits confits, pas des excuses. Et une promesse que notre enfant héritera de mon humour.
— Ce sera donc un clown, murmura-t-il en l’embrassant sur le front.
Un soir, alors que Jérusalem baignait dans la lumière rose d’un coucher de soleil, Baudouin s’arrêta devant la chambre de la reine. Il hésita, frappa, entra. Constance lisait sur une méridienne, ses pieds posés sur un coussin.
— Tu as l’air grave, dit-elle en refermant le manuscrit.
— Je réfléchissais. À l’avenir.
— L’avenir ne te regarde plus seul, répondit-elle doucement.
— Justement. Je veux écrire un décret. Que notre enfant, quel que soit son sexe, soit reconnu dès sa naissance, héritier légitime du trône de Jérusalem.
Elle se figea.
— Même une fille ?
— Oui. Surtout une fille, si elle te ressemble.
Elle baissa les yeux, émue.
— Tu n’es plus seulement roi, Baudouin. Tu es devenu un homme libre.
— Grâce à toi, Constance. Tu m’as rendu à moi-même.
Il s’approcha, s’agenouilla devant elle, posa une main sur son ventre.
— Et à lui. Ou à elle.
— Nous avons tant à lui transmettre, murmura-t-elle. Tant à construire encore.
— Alors construisons. Ensemble.
Ils restèrent là, dans la pénombre dorée, à écouter les battements d’un cœur encore invisible, mais déjà aimé plus que tout.
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ltalaynareor · 27 days ago
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Hans Capon et Henry de Skalice
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ltalaynareor · 28 days ago
Text
Samuel
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