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Exposition à la Hab Galerie: Zoom sur le travail de Martin Barré

Lors de notre visite de l’exposition sur Martin Barré et Bernard Piffaretti à la Hab Galerie dans le cadre des cours d’Histoire des Arts, nous avons pu découvrir plus d'une cinquantaine de toiles abstraites réalisées par ces deux peintres qui sont de générations différentes.

Une des œuvres de Martin Barré

Travail de Piffaretti
La HAB Galerie est exploitée par Le Voyage à Nantes, cet espace accueille 3 ou 4 expositions par an initiées par le FRAC, le Lieu Unique, le Musée des Beaux Arts de Nantes et l’ESBANM (Ecole Supérieure des Beaux Arts de Nantes Métropole).
Cet espace contemporain est un mélange de culture urbaine et de sacré. Les murs blancs représentent le sacré mais également le concept du White cube en reprenant le concept des expositions des années 60. A cela s’ajoute un côté industriel par l’histoire du Hangar à Bananes où se situe la galerie.
Cette exposition a pour but de mettre en regard les deux artistes. De plus, Piffaretti s’étant inspiré du travail de Barré, cette “comparaison” est d’autant plus intéressante.
Martin Barré

Martin Barré est un artiste représentant du mouvement de l’art informel. Sa première période abstraite débute dans les années 50. Elle représente une géométrie urbaine. On peut y voir des traits de brosse simple, une palette de couleur réduite (rouge de venise, bleu de prusse, gris et blanc) et du contraste. L’artiste ne représente rien de particulier et laisse libre cours à son imagination. Les toiles sont quasi-brutes. L’artiste travaille sous forme de série.

Par la suite, Barré va créer des formes plus courbées. Il peint plusieurs couches de peintures quasi-transparente les unes sur les autres. On voit/devine ce qui a été fait, on imagine ce qui va se passer après.
Dans cette série, Barré questionne le concept d’abstraction. Est-ce que cela doit toujours être spontané ? Son geste est libéré, il y a un important rapport à la toile dans ses œuvres.
Les lignes sont la couleur mais aussi la surface, c’est une sorte de relecture.

Dans les années 60, il va innover en peignant à la bombe. On voit des lignes qui se désagrègent, on dirait de la cendre ou bien même de la poussière. Le travail sur le fond est très important pour Barré et chez les autres artistes abstraits. C’est pour cela que l’on peut remarquer que chaque tableau de cette série présente une texture de fond différente.
Ce travail pose également la question des bornes. Les traits donnent l’impression de sortir du champ de la surface, peut-être continuent-ils en dehors ?
On approche du all-over (coloriser les murs), cela nous mène à la série suivante.

Dans cette série, on voit apparaître le concept des “hachures”. L’artiste utilise ici des couleurs pastels. Chaque couche est recouverte d’une peinture blanche fine.
C’est un retour à la géométrie. Ces tableaux représentent une forme d’inachèvement. On aperçoit les traits de construction, comme des réseaux.
On peut structurer le carré de pleins de manières différentes. Il se questionne sur les contraintes en se les posant de lui-même.
Il existe une autre série dont je ne parlerai pas mais nous allons maintenant voir une autre de ses œuvres exposées.

Le protocole d’accrochage est primordiale pour cette œuvre.
Pour ce “tableau”, Barré s’est imposé des règles pour peindre.
Les lignes bleues et jaunes sont toujours verticales, les rouges et vertes toujours horizontales. De plus, on remarque les lignes jaunes sont toujours à gauche des autres etc..
Les tableaux fonctionnent par paire. Une certaine distance est respectée entre chaque tableau.
C’est un dérivé de l’art abstrait. Les espaces vides entre les œuvres fait partie intégrante de l’œuvre générale.
Barré pose la question: Qu’est ce qu’une œuvre d’art ?
Un minimum de moyens, et un maximum d’effets. Cette œuvre s’intitule “Matérialité de l’œuvre”, il n’y a ici aucune subjectivité.
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Le surréalisme inspire l’art contemporain

Le surréalisme est un mouvement culturel qui a débuté dans les années 20
et qui est surtout connu pour les oeuvres d'art et les écrits faits par les artistes surréalistes.
Les caractéristiques des oeuvres surréalistes sont principalement la surprise et la juxtaposition inattendue mais de nombreux artistes et écrivains surréalistes expliquent leur travail comme étant une expression philosophique d'abord et avant tout. André Breton ne pouvait être plus clair en affirmant que le surréalisme était avant tout un mouvement révolutionnaire.
Le surréalisme est né des activités Dada de la Première Guerre mondiale dont le noyau était à Paris. À partir des années 20, le mouvement se propagea dans le monde entier, affectant les arts visuels, la littérature, le cinéma, la musique, la langue ainsi que la pensée politique, la philosophie et la théorie sociale.
La marque de prêt à porter Kenzo a investi le magazine les Inrockuptibles pour présenter sa collection Printemps-été 2014 (elle l’avait fait également pour sa collection Automne-Hiver 2013).
Pour réaliser cette campagne, la marque s’est offert le travail de l’artiste Maurizio Cattelan qui est le créateur du magazine “Toilet Paper” (art contemporain et surréaliste). Cette série de clichés annoncent un style très décalés qui mélange les genres artistiques et utilisent des couleurs très contrastées. Le photographe, Pierpaolo Ferrari met en scène les acteurs Devon Aoki (égaelement mannequin) et Paul Bosche dans un univers bariolé, inspiré de Magritte, du monde aquatique ..
Certains clichés de la série ont été exposés au salon “Art Basel” à Miami.
Ces deux affiches Kenzo sont fortement inspirées du tableau “La grande vague” de Hokusai. En effet, le carré de soie aux teintes bleutées reprend la forme de la vague et la seconde affiche utilise le motif de la vague de façon répétitive.
Ici, on repère facilement la référence au travail de René Magritte. Ces deux affiches reprennent le motif de l’oeil du tableau “Le faux miroir”, 1928, ainsi que l’idée de motif qui se répètent du tableau “Golconda”, 1953. Sur la deuxième affiche, le fait que l’une des jambes ai été échangée par un bras rajoute encore une référence au surréalisme avec des assemblages incongrus et des différences de dimensionnement.
Cette affiche présentant une des paires de chaussures de la collection peut faire écho au travail de Andy Warhol pour la pochette d’album des Velvet Underground. L’association des couleurs apporte un côté rétro à l’affiche et rappelle également le travail colorimétrique pop de l’artiste américain.

Sur cette affiche, l’animal présenté et un chien de chasse mais son pelage est celui d’un tigre. Ce mélange d’animaux fait penser au travail de certains artistes surréalistes. On pourrait imaginer cet animal dans un univers totalement surréaliste tel qu’un rêve. Le fond bleu et l’étole au sol accentue l’univers surréaliste de cette publicité.
Sources :
- Site de Toilet Magazine : http://www.toiletpapermagazine.org/
- Définition du surréalisme : http://www.le-surrealisme.com/
- http://www.pubenstock.com/2014/kenzo-surrealise-art-contemporain-decale-publicites/
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Peach Blossom par Pip & pop

Peach blossom, Very Fun Park, Fubon Art Foundation, Taipei, Taiwan 2014
Si le travail de Pip & pop à l’air aussi bon et donne envie de le manger, ce n’est pas pour rien, en effet, c’est une sorte de friandise.
L’artiste créé de brillantes et cristallines installations, utilisant des bonbons sucrés, des paillettes, des jouets “cheap” et kitch ainsi que des bibelots.


Ces éléments sont accumulés en de mystiques et scintillants environnements remplis de dunes de sable couleur pastel, de rochers irisés et de fleur au look enchanté.
Basée en Australie, Pip & pop a commencé comme un duo comprenant Tanya Schultz et Nicole Andrijeviz. En 2011, Andrijeviz a quitté le duo pour d’autres projets et Schultz a continué seule et en invitant des artistes pour collaborer avec elle.
Schultz a toujours été intéresser par la façon dont les hommes racontent les mythes sur l’utopie : recherchant le paradis, trouvant l’amour ou imaginant un autre monde. C’est comme si cette constante recherche de perfection était un langage universel parmi les gens de toutes cultures et de tous les milieux.


Peach Blossom fait référence à plusieurs histoires taïwanaises: “Finding Sun Moon Lake”, “The weaver girl” ou encore “The Herd boy”, Peach Blossom Spring”. En tissant ensemble des références culturelles et historiques , Peach Blossom explore des notions de bonheur complet, d’abondance et de plaisir temporaire. Des parallèles sont crées entre la nature illusionniste de ces mondes imaginés et la promesse et l’allure du monde commercial, où nous sommes incité à participer à une joyeuse consommation.
Sources :
- Site de l’artiste : http://www.pipandpop.com.au
- http://buzz.be.com/wtf/pip-pop-lart-wtf-82807.html#moon-flower-dream-2012-82833
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Le Land Art

Nils-Udo, Radeau d’Automne, 2012 // Branches de châtaignier, troncs de pin Douglas. Commande publique
“Radeau d'automne” est une commande publique. C’est lors de sa première visite dans la vallée de la Creuse en 2009 que Nils-Udo, impressionné par les couleurs, les reliefs qu’offraient le paysage et la rivière, a décidé d’y réaliser une installation monumentale.

Presqu’île de Crozant
Ce projet a été installé dans son lieu en automne 2012. Réalisé en bois de châtaignier écorcé et assemblé, “Radeau d’automne” met en valeur les contrastes de lumière entre les eaux sombres de la vallée de la Creuse et le bois clair utilisé pour la sculpture flottante. Cette sculpture représente une demi-feuille d’érable stylisé, quand elle se reflète dans l’eau cela fait une feuille entière.

Voici un croquis du projet réalisé par l’artiste
Cette œuvre mesure 6,80 m de long et 3,90 m de haut. Elle est présentée dans une exposition de dix photographies en couleur se basant sur l'idée de reflet et de lumière entre le paysage, l’eau, le ciel et le radeau. Pour renforcer cette idée et montrer que l’œuvre est en total osmose avec son lieu, les photos sont réalisées à différents moments de l’année.
Ce projet expose une nouvelle lecture, un nouveau regard c’est à dire une réinterprétation du site de la presqu'île de Crozant.
Sources :
- http://www.artcatalyse.fr/nils-udo-radeau-d'automne-presquile-crozant.html
- images : Google
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Vagues Délicates par Graham Muir

Graham Muir est né en 1961 à Edinburgh, il a débuté sa pratique du verre à l’Ecole d’Art de Edinburgh où il est diplômé en 1983 avec une licence en design du verre.
Il a ensuite travaillé pour de nombreuses verreries avec des projets tels que des gravures de danseurs pour la compagnie Royal Ballet. Graham Muir est l’une des figures de proue du design du verre en Angleterre, il reçu une multitude de awards et a exposé à l’international.
Ses récentes créations, les vagues, pèsent pour les plus lourdes 10kg et poussent la création en verre à ses limites techniques. Cette technique de verre soufflé et de cristal découpé au plomb est en quelque sorte la sienne. Comme il dit : “nobody else is fool enough to try it!”, c’est à dire, “personne d’autre n’est assez idiot pour le tester!”


Muir a commencé à créer des formes s’inspirant des vagues avec l’envie de créer des formes complétant au mieux l’imagerie du verre qu’il avait à ce moment-là. Ces images venaient de la nature et avaient pour forme des brisures de verre gravé coloré qui étaient ensuite incorporées à un verre plus solide qui était soufflé et transformé en de gros bols.
Ces bols avaient parfois des formes plus intéressantes encore, sculpturales et étaient reliés au contexte de création de Graham Muir, et combinées aux images, c’est la direction que son travail devait prendre.
Quand il a trouvé la solution technique pour produire ce qu’il voulait, l’idée lui ai venue de créer une pièce en verre capturant le moment fatidique où la vague est sur le point de se briser. Cette forme transmet autant la beauté que l’effrayant pouvoir de la nature.
Ses œuvres sont un témoignage de la créativité et de la technicité.
Sources :
- http://www.journal-du-design.fr/art/vagues-delicates-par-graham-muir-65042/
- http://grahammuir.co.uk/news/
- Images : pinterest
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Incertitudes
vimeo
Ying Gao est une designer textile quiprépare la mode du futur. Elle créé des prototypes et expérimente. En innovant, elle intègre l’air, le son et même la lumière dans ses vêtements modulables.
Ying Gao est directrice du laboratoire de design Exercices de style et professeure à l’École supérieure de mode de Montréal et à l’École de design de l’UQAM Elle nous présente deux nouveaux vêtements équipés de la technologie “kinetic”.



Cette jeune designer qui avait auparavant élaboré une gamme de robes animées par la contemplation vient de créer une ligne de vêtements utilisant un nouveau tissu qui répond à la voix humaine. La conception de ces pièces nécessite l’utilisation d’une multitude de petites épingles spécifiques qui sont tissées sur la structure sous-jacente et qui sont capables de détecter les fréquences particulières à la voix humaine et de bouger pour lui répondre.
Mi-créature de la mer mi-oeuvre architecturale et complétement “Science-fiction”, le vêtement engage le spectateur dans une conversation remplie d’incompréhension et d’incertitudes.


« Moins le futur est prévisible, plus il faut être mobile, flexible, réactif, prêt à changer en permanence, supermoderne, plus moderne que les modernes de l’époque héroïque.» (Lipovetsky, Les temps hypermodernes, 2004 ) Selon Ying Gao, pressé par le temps et les innovations techniciennes, l’individu vit dans un présent divisé, dont le futur est précaire et incertain, il est toujours dans des espaces de transit, jamais chez lui, le sentiment de « manquer le bateau » s’accentue, il craint de ne jamais être au bon endroit au bon moment. L’homme hypermoderne est un être de l’ici et maintenant, pressé par la logique urgentiste, angoissé par le futur.
Sources :
- Site de Ying Gao : http://yinggao.ca/
- Vidéo : https://vimeo.com/73585344
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Le Monochrome
Lichtrotoren, Sonne des Meeres (Rotateur de lumière, soleil de la mer), Heinz Mack
Un monochrome en peinture est, par métonymie, une œuvre réalisée à partir d'une couleur, d'une nuance et d'une valeur qui sont uniques.
Le groupe ZERO a vu le jour en 1957 à l'initiative de trois artistes : Heinz Mack, Günter Uecker et Otto Piene. Il rassemble des personnalités très variées telles que Lucio Fontana, Piero Manzoni ou bien encore Yayoi Kasama et Yves Klein. Le but de ce groupe est de partir sur une nouvelle base pour créer un nouveau langage plastique, en privilégiant la série, le monochrome, l'installation et la performance.
Heinz Mark, l’un des fondateurs, s'intéressait particulièrement à la lumière et au reflet. C’est pour cela qu’il réalise en 1967 "Sonne des Meeres" ou “Rotateur de lumière, soleil de la mer). C’est un monochrome en aluminium dont la texture fait d’avantage penser à du velours.
Cette œuvre évoque à la fois la lourdeur et la légèreté, le mouvement et la fixité.
Analyse plastique de l’œuvre :
La composition : L’œuvre présente des lignes de forces qui sont des courbes et contres-courbes et donnent l’impression d’une spirale. Ces lignes produit un effet de mouvement, la composition est dynamique et ce dynamisme est renforcé par les reflets de l’œuvre. Il y a un certain rythme dans l’œuvre car le motif se répète à l’infini.
L’espace : L’œuvre présente plusieurs plans dans le sens où c’est une sorte sculpture et qu’il y a donc du relief. Cela donne également une impression de profondeur qui est aidée par le matériau qui produit des reflets et donne du volume.
Les formes : Cette “sculpture” présente des formes géométriques (rond..) mais avec l’aluminium et la lumière ces formes peuvent paraitre plus abstraites. La forme globale ronde représente un disque solaire.
Les couleurs : Ici il n’y a qu’une seule couleur (principe même du monochrome), le “blanc” (la couleur du matériau) mais elle peut être perçue comme un dégradé du fait des reflets causés par la lumière et des ombres qui donnent un côté gris.
La lumière : Elle se situe quelque part autour de l’œuvre et l’éclaire directement. Les parties éclairées reflètent la lumière et cela “modifie” l’œuvre. Cela donne également un mouvement à l’œuvre qui n’est en réalité qu’optique. Cette lumière est plutôt douce et chaude, elle créé des contrastes et met certaines parties de l’œuvre en valeur.
Les matériaux : Le matériau utilisé ici est l’aluminium, un métal, mais qui est plutôt traité comme une étoffe, un tissu ici.. Il est utilisé par l’artiste car il lui permet de représenter son travail sur la vibration de la lumière.
Le spectateur : Le spectateur est ici seulement observateur, il ne peut interagir avec l’œuvre mais cependant celle-ci est faite pour solliciter l’imaginaire et les sens du spectateur et lui demande donc dans un certain sens une participation de sa part.
Sources :
- Image : https://fr.pinterest.com/
- http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-monochrome/ENS-monochrome.html
- Définition de monochrome : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
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Les Avant-gardes : Le rayonnisme

Natalia Gontcharova, forêt vert (1911)
Le rayonnisme est un courant pictural russe qui touche très peu d’artistes (deux particulièrement : Mikhail Larionov et Natalia Gontcharova) il apparait au début du XXème siècle, plus précisément vers 1910, les deux artistes cherchaient à représenter les objets non pas en les représentant eux-mêmes mais dans le rayonnement qui était issu de ces derniers. On peut voir le rayonnisme comme une sorte de lecture du futurisme se rapprochant de l’abstraction, de l’expérimentation.
Extrait du Manifeste du rayonnisme : “Le style rayonniste que nous proposons a pour base les formes spatiales qui surgissent de l'intersection des rayons réfléchis par différents objets, choisis volontairement par l'artiste. Par convention, le rayon sera représenté sur une surface par une ligne colorée. Les objets que nous voyons dans la vie courante ne jouent aucun rôle dans le tableau rayonniste.”
Un article de référence : http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Futurisme/ENS-futurisme.htm (section sur le rayonnisme)
Voici quelques images illustrant le travail des Rayonnistes :

Mikhaïl Feodorovitch Larionov, Le boeuf rayonnisme, 1910

Mikhail Larionov

Ville rayonniste par Nathalie Gontcharova (1915)

Natalia Goncharova, Composition rayonniste, (1920-1930)

Mikhail Larionov, Composition rayonniste, (1916-17) / Gouache sur papier

Mikhail Larionov, Rayonismus Rot und Blau, (1911)

Mikhail Larionov, Le verre, (1909)

Mikhail Larionov, Rayonnisme à dominante rouge, (1911)

Natalia Gontcharova, Forêt jaune et verte, (1912)
Source des images :
- Google images : https://www.google.fr/search?q=rayonnisme&biw=1280&bih=605&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0CCUQsARqFQoTCI77xZG2usgCFQTbGgodIP0LeA
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“Cloud” de Caitlin Brown et Wayne Garett
L’artiste Caitlin Brown expose au Festival “Nuit Blanche” une installation qui recréé l’esthétique d’un nuage avec 6000 ampoules. Elle a été exposée à Calgary le 15 septembre 2012.

L’artiste et cinéaste Caitlin Brown a créé cette instalation interactive à large échelle nommée “Cloud” (nuage).
Le projet a été créé sur une base de 6000 ampoules, du métal et des barres d’extraction en fer. En complément des ampoules, Brown invite les visiteurs à marcher au travers de la pluie de fils, de les tirer, allumer et éteindre, pour illuminer le nuage ou pour le plonger dans l'obscurité. En agrippant plusieurs chaînes d'un coup, vous pouvez simuler l'effet de la foudre sur une partie du nuage.

“Cloud” est avant tout une étude de la lumière. Sa capacité magique de créer un espace éphémère, sa résonance dans l’obscurité et son importance sociétal.
A un niveau psychologique, l’être humain est tiré vers la lumière comme un papillon de nuit vers la lueur du feu.
Tandis que le soleil est l’origine de toute vie sur terre, la lumière artificielle ne pourrait exister sans l’innovation de l’homme. Comme une entité, c’est une évidence de civilisation, une source de clarté dans la nuit, et un signal lumineux de sécurité. Nous utilisons la lumière artificielle dans les villes comme un langage.


“Cloud” a été le premier projet public de Caitlin Brown, une expérimentation calculée, réclamant aux spectateurs d’abandonner leurs inhibitions, oubliant la politique du “ne pas toucher” des galeries d’art traditionnelles. Les gens sont nécessaires pour compléter l’œuvre. En restant debout sous le nuage de pluie, tirant sur les chaines, les visiteurs causent l’illumination de la surface de la sculpture, mettant involontairement en scène une tempête électrique au-delà de la périphérie des précipitations. Sans le public, “Cloud” est une œuvre incomplète.
vimeo
Sources :
http://incandescentcloud.com/
http://www.metalocus.es/content/en/blog/cloud-por-caitlin-rc-brown-wayne-garrett
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Fire in a box

Image via Valentine Willie Fine Art
“Entrapment“ (pris au piège) de Tanapol Kaewpring, 2010.
Le psychisme humain est complexe. La plupart du temps, nous vivons dans nos pensées sans réellement vivre le moment présent. Le bonheur et la réussite dans notre vie peuvent être contrecarrés par nos pensées intangibles, c’est à dire des pensées qui ne sont pas “palpables”, que l’on ne peut modifier et qui échappe au sens. Nous sommes en fait “piégés” par les limites que nous nous laissons imposer par la société. Ceci devient de puissants inhibiteurs pour l’être humain.
Tanapol Kaewpring, un artiste thaïlandais, traduit ces pensées abstraites dans l’ensemble de son travail en utilisant des cubes en verre dans un environnement qui peut aussi bien être urbain ou naturel, en tant que métaphore des systèmes dans lesquels nous sommes contraints. Ces boites sont aussi physiques que symboliques et représentent des structures sociales.
Chaque cube est situé au sein d’un environnement spécifique, que ce soit la plage, la forêt, le désert ou la ville. Confinés à l’intérieur, on y retrouve le feu, la fumée, la lumière et l’eau.





Kaewpring s’explique sur son travail : “ Ces formes de la nature ont une grand capacité de changement, de croissance et de destruction, et pourtant, il reste possible aux hommes de les contrôler. Même si elles ont leur limite. Ces éléments combinés avec le cadre représentent des aspects de la liberté psychologique. Si nous sommes capables de penser en dehors de la “boîte”, de briser la vitre qui nous enferme, pet être pourrions nous atteindre la véritable libération et le bonheur”.
L’approche de cet artiste sur la question est munie d’une poétique personnelle. Il utilise des manipulations digitales et affiche des productions techniques pour créer des points intenses de méditation. Philosophiquement parlant, il s’inspire des pensées bouddhistes et de la culture thaï, car comme beaucoup de sa génération, il se questionne sur son identité, déchiré entre la tradition et la modernité.
Sources :
https://fr.pinterest.com/pin/462744930432561742/
http://jogjacontemporary.net/exhibitions/62/entrapment/
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Suite du post sur l’œuvre d’art “As If It Were Already Here” de Janet Echelman
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As If It Was Already Here
As If It Was Already Here » est une œuvre monumentale, aérienne et colorée, installée dans le ciel de Boston depuis mai jusqu'en octobre 2015. Ce voile en lévitation a été mis en place et tissé entre les buildings par l'artiste américaine Janet Echelman qui a réalisé ce projet dans différentes ville, tous étant uniques à leur manière.


La sculpture est faite d'un maillage de cordes et de ficelles colorées et se forme grâce à l'assemblage de plus d'un demi-million de nœuds. Elle s’élève dans les airs à 600 pieds au dessus du traffic de la rue et du parc pédestre.



« As if it were already here » fait écho à l'histoire du site où elle se trouve. Les trois vides placés dans la sculpture évoquent les trois collines (tri-moutain) rasées au XVIIIe siècle pour l'installation du port. Les bandes de couleur, quand à elles, représentent les six anciennes voies de circulation, aujourd'hui détruites, qui séparaient la ville de son front de mer. La sculpture est faite par l’éclissage de cordes et l’entrelacement de ficelle dans un filet interconnectée plus d’un demi-million de noeuds. Lorsque n’importe lequel de ces éléments bouge, il influence tous les autres éléments. Malgré sa solidité et son échelle, cette sculpture est aussi délicate que de la dentelle et réagit en répondant de façon fluide aux vents et au temps en permanente évolution. A la lumière du jour sa texture, poreuse à la lumière, se confond avec le ciel. L'artiste joue avec cette poésie délicate empruntée aux aurores boréales. La sculpture projette également une ombre douce dans le parc situé à ses pieds. L’oeuvre d’art comportent des éléments lumineux dynamiques qui reflètent les effets changeant du vent. Des capteurs autour du site enregistrent les mouvements de la fibre ainsi que les tensions, ces données servant ensuite à diriger la couleur de la lumière projetée sur la surface de la sculpture.

Sources :
- Photographies : Melissa Henry, Peter Vanderwarker
- Pour en savoir plus sur l’artiste : http://www.echelman.com/project/boston-greenway/
- https://youtu.be/avciVzTLb9Y
- http://www.journal-du-design.fr/art/nouvelle-sculpture-aerienne-de-janet-echelman-62569/
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