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"La Friche", coécrit avec Marc Mahé Petska
J’ai toujours rêvé d’écrire quatre mains (sans superpouvoir ni mutation), et la rencontre avec Marc, d’abord ses poèmes sur Twitter, puis tout particulièrement de Cyberpunk is dead, baby ne pouvait que réactiver cette envie. La nouvelle La Friche en est issue – après une longue gestation (six ans, autant dire que ça remonte à une autre vie), mais un travail moins long qu’un peu trop ambitieux au…
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En commençant cette série de textes, cherchant à remonter je ne sais quelle origine pour mieux comprendre ce que j’appelle « littérature » ou ce que j’en attends, j’avais une idée préconçue : je pensais que mon appétit de lecture avait originellement à voir avec la connaissance, le savoir.
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À bâtons rompus : promesses
Et on s'y remet, après un mois de février un peu bousculé. C'est assez agréable, ce regard en arrière me permet vraiment de découvrir que le début de cette histoire d'amour m'ouvre vraiment des perspectives.
Qu’est-ce que je cherchais dans la lecture, au commencement ? D’emblée à mettre des mots sur des choses ? La réponse la plus sincère me paraît être que l’enfant que j’étais se contentait d’imiter (toute ma famille a toujours beaucoup lu, c’était une activité à la fois normale, fréquente, et à laquelle il était normal de consacrer du temps) et que j’aimais assez pour que le naturel seul semble y…
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Fucking Tech – #Writever javier 2025
Avant que la machine n'efface toute trace de mon passage par le #writever de janvier, FuckingTech, voici mes contributions réunies sur mon blog.
Je réunis ici les microfictions de mon deuxième #writever, sur le thème ô combien bucolique de Fucking Tech. J’ai pris au sens large les “relations intimes” mentionnées par le descriptif et, cette fois encore, je me suis autorisé deux, voire trois pouets au lieu d’un. Entorse ou non, et alors que j’ai commencé pleine d’enthousiasme, au bout d’une semaine, j’ai craint de ne pas arriver au bout.…
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Aquarelles : Frimas
«Le soir n’attend pas la disparition du soleil pour noyer la ville de gris. L’automne annonce l’hiver avec la mine grave et absente d’un médecin à son onzième cas de la journée. […]» La suite sur le blog ;)
L’une aux pinceaux et aux couleurs, l’autre au clavier en noir et blanc : « Aquarelles » est un exercice à quatre mains avec une amie, Cpsy. Pas vraiment de thème sinon le paysage, notamment urbain mais pas seulement, puis le dialogue se tisse au gré de nos inspirations, la sienne d’abord, qui engendre la mienne. Le soir n’attend pas la disparition du soleil pour noyer la ville de gris.…
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Oubli
Que panse-t-il ? * De l’oubli je ne connais qu’un patient murmure, une voix aigrelette que répercutent au hasard les coulisses, et que l’on chasse d’un revers de main. Je n’en connais qu’échos étouffés et qui submergent, reflets louches, masques d’illusion qui en grimaces tordent les sourires. Que les ombres portées qui allongent leur linceul, le sang mauvais qui suinte aux parois du crâne. Que…
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Aquarelles : Comme au ciel
Un projet à quatre mains (ou deux yeux une langue ?), aquarelle-clavier, caressé de longue date avec une amie commence enfin à voir le jour. Première livraison : déambulation urbaine entre nuit et jour !
L’une aux pinceaux et aux couleurs, l’autre au clavier en noir et blanc : « Aquarelles » est un exercice à quatre mains avec une amie, Cpsy. Pas vraiment de thème sinon le paysage, notamment urbain mais pas seulement, puis le dialogue se tisse au gré de nos inspirations, la sienne d’abord, qui engendre la mienne. Ils ont traversé la ville sur le dos de la nuit, sans se soucier vraiment de savoir…
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À bâtons rompus : métaphores
Deux lectures m’ont profondément… allais-je dire marquée ? J’ai beau ne pas bien aimer l’expression, assez creuse, je crois que celle qui convient le mieux ici est : m’ont profondément parlé. Il s’agit de Perséphone 2014, de Gwenaëlle Aubry, lu en début d’année, et de Mécanismes de survie en milieu hostile, d’Olivia Rosenthal, lu en décembre. Un ami a lu le premier, dont j’avais parlé en termes…
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Tango
Tu achoppes, titubes et trébuchesau pas d’un cœur qui tangueen houle en tressauts,irréguliers, de bâbord à tribord te déporte,s’en va et revient – reviens –en ressacentre deux embardées alentiinerte se balance sous la nue obstruée – comme un couverclepuis derechef ça déferlede haut en bas secouéde vent violent de grêle amèrele mât trop frêleet plie, et rompt, ette monte aux lèvreston cœur lourd,…
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À bâtons rompus : premiers souvenirs
Je n’ose imaginer combien d’écrivains petits ou grands et autres gens à plumes ont leur charmante anecdote révélant dès leur plus jeune âge qu’ils étaient prédestinés. Je n’ai guère de proches qui n’aient appris tout seuls à lire, et leur progéniture à son tour n’y échappe que rarement. On se demanderait presque d’où sortent les générations d’illettrés dont s’alarment les classements…
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À bâtons rompus : brimborions et bouts de ficelle
Regards sur la littérature L’expression « à bâtons rompus » a une origine incertaine. Je ne l’emploie pas souvent, et je n’avais jamais songé à aller chercher d’où elle venait avant qu’elle ne s’impose à moi pour le titre de cette série que j’espère, pour une fois, mener à terme. Mais dont le propos risque d’être fort décousu – comme presque tout, ces temps-ci, ce qui est un peu décourageant, et…
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Memento
L’été bruit dans les feuillages. Un vent du large soulève sa chappe, en secoue le grand drap sous la lune patiente. Il fraîchit à peine – juste assez pour raviver la douceur de l’air, rappeler la chaleur du souffle. On s’invente un frisson, au murmure rieur des arbres. Petit animal à fourrure dans sa tanière, la nuit s’agite entre sommeil et songe. L’été passe dans les feuillages, le vent les…
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Temps (Writever avril)
À défaut de publier quoi que ce soit de neuf, pour ne pas tout à fait laisser mon blog sombrer dans mon propre oubli, le fil complet de mes contributions au #writever d'avril.
À contretemps, sinon à contrepied du thème, l’ensemble de mes contributions au #Writever d’avril. C’était la première fois que je tentais l’exercice (je réitère ce mois de juillet), plus riche que je ne m’y attendais pour moi (j’apprécie de longue date comme lectrice ces microfictions). J’avais déjà expérimenté (sur Twitter) la concision exigée par la brièveté, mais plus exclusivement dans le…
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La nouvelle aube n'a furie
Ciel en lambeaux, déchiré. La Maya grelotte à genoux maigre et nuedéparée du songe et de ses voiles. Le mensonge joue claquettes et pirouettesun peu trop sec, un peu trop franc. Un fémur dépasse sous les dentelleset le sang bave sur la meringue. Et quelle majesté cingle au large, inébranlable, droite et fière,sûre de son erre, lestée des denrées rares qui font rêvertraîne-savattes, maîtres-queux…

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Aprelys
Sémillante, époustouflante, envoûtante,Flamme vive, rose rouge, flèche cœur d’éclats de joie de stupred’abîme et de vertige à tes yeux bordée à mes reins noyé à nos âmes nouées aux naufrages et aux orgasmes pour nos corps fondus, nos cœurs percés pansés, nos âmes sœurs asseulées affolées effleurées flouées toi seul et moi…
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Départ
«Une épaisse couche de neige, en oubli qui cache et adoucit ornières et tranchées, obstacles et chausse-trappes. Qui amortit les chutes du pas trop pressé, du nez en l'air dans la nuit où gèle les blessures […]»
Une épaisse couche de neige, en oubli qui cache et adoucit ornières et tranchées, obstacles et chausse-trappes.Qui amortit les chutes du pas trop pressé, du nez en l’air dans la nuit où gèle les blessures, quand le froid mord et réveille.Qui scintille en secret sous les pâles caresses d’une lune ronde et indifférente,généreuse dans sa lueur qui déploie les voiles bleutés du silence sur les…

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