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#Éblouissement
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source : @cheminer-poesie-cressant​
ce qui fera été sera cet irrépressible désir de lumière suffocante que les blés rouvriront au regard comme une traduction soudaine du ciel devenu blond solaire ; ce qui fera été sera cet éblouissement, l’attente derrière le mur de la fin de la paralysie qu’il aura semé 
© Pierre Cressant
(samedi 11 juin 2022)
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Osez Monter les ISO sans Crainte
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carraways-son · 22 hours
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Samedi
De même qu'il n'y a pas d'amour sans éblouissement du cœur, il n'y a guère de volupté véritable sans éblouissement de la beauté. Marguerite Yourcenar, "Nouvelles orientales".
La carte mémoire d'un de mes appareils photo conserve des images joyeuses qui aujourd"hui font mal, comme font mal d'anciennes chansons qu'il n'est pas malin de convoquer à certaines heures. Là, j'écoute "Number 9 Dream" de John Lennon.
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tournevole · 15 days
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Un peu de musique - Victor Hugo
Écoutez ! — Comme un nid qui murmure invisible, Un bruit confus s’approche, et des rires, des voix, Des pas, sortent du fond vertigineux des bois. Et voici qu’à travers la grande forêt brune Qu’emplit la rêverie immense de la lune, On entend frissonner et vibrer mollement, Communiquant aux bois son doux frémissement, La guitare des monts d’Inspruck, reconnaissable Au grelot de son manche où sonne un grain de sable ; Il s’y mêle la voix d’un homme, et ce frisson Prend un sens et devient une vague chanson : « Si tu veux, faisons un rêve : Montons sur deux palefrois ; Tu m’emmènes, je t’enlève.  L’oiseau chante dans les bois.
 « Je suis ton maître et ta proie ; Partons, c’est la fin du jour ; Mon cheval sera la joie, Ton cheval sera l’amour.  « Nous ferons toucher leurs têtes ; Les voyages sont aisés ; Nous donnerons à ces bêtes Une avoine de baisers.  « Viens ! nos doux chevaux mensonges Frappent du pied tous les deux, Le mien au fond de mes songes, Et le tien au fond des cieux.  « Un bagage est nécessaire ; Nous emporterons nos vœux, Nos bonheurs, notre misère, Et la fleur de tes cheveux.  « Viens, le soir brunit les chênes ; Le moineau rit ; ce moqueur Entend le doux bruit des chaînes Que tu m’as mises au cœur.
 « Ce ne sera point ma faute Si les forêts et les monts, En nous voyant côte à côte, Ne murmurent pas : « Aimons ! »  « Viens, sois tendre, je suis ivre. Ô les verts taillis mouillés ! Ton souffle te fera suivre Des papillons réveillés.  « L’envieux oiseau nocturne, Triste, ouvrira son œil rond ; Les nymphes, penchant leur urne, Dans les grottes souriront ;  « Et diront : « Sommes-nous folles !  « C’est Léandre avec Héro ;  « En écoutant leurs paroles  « Nous laissons tomber notre eau. »  « Allons-nous-en par l’Autriche ! Nous aurons l’aube à nos fronts ; Je serai grand, et toi riche, Puisque nous nous aimerons.  « Allons-nous-en par la terre, Sur nos deux chevaux charmants, Dans l’azur, dans le mystère, Dans les éblouissements !  « Nous entrerons à l’auberge, Et nous paîrons l’hôtelier De ton sourire de vierge, De mon bonjour d’écolier.  « Tu seras dame, et moi comte ; Viens, mon cœur s’épanouit ; Viens, nous conterons ce conte Aux étoiles de la nuit. » La mélodie encor quelques instants se traîne Sous les arbres bleuis par la lune sereine, Puis tremble, puis expire, et la voix qui chantait S’éteint comme un oiseau se pose ; tout se tait.
19ème siècle, Poèmes, Victor Hugo
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cendres-et-volcans · 7 months
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Ta semi-nudité fut d'abord un choc puis un éblouissement.
La blancheur de ton sein dans cette ruelle a peine assez sombre, l'arrogance et la vulnérabilité de tes baisers, poitrine offerte, regard et souffles hagards.
Quand revenu de cette stupeur originelle, j'ai compris l'amplitude de cette invitation, j'ai d'abord posé ma tête dans ton cou.
Point de départ idéal de mes explorations païennes, j'ai voulu goûter ta peau dans sa pureté avant de me laisser engloutir par le désir.
La suite est une chute. Un dernier sursaut vers l'os soyeux de ta clavicule, la trace mouillée de ma langue sur ta peau. Puis, inexorable, la descente vers la douceur.
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jacquesdor-poesie · 10 months
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Qui va là ? Le temps l'espace d'un instant. Nous empruntons son tunnel, nous sommes bien coiffés avec des chaussures neuves. Et puis, à peine le temps d'une amourette, d'un abandon, d'une balade en forêt et c'est déjà la sonnerie ; la sortie de l'usine, la fin de la récréation, la fin de l'entracte. Éblouissement à la sortie du tunnel c'est ça, paraît-il, que nous propose le cerveau comme image de fin. Dommage, je m'étais habitué au baiser à la fin du film, suivi du mot fin écrit en toutes lettres. Vous avez remarqué, depuis que tout fini chaque jour un peu plus à la surface du monde, le mot fin à disparu...
jacques dor
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homomenhommes · 5 months
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Lorsque le jour se lève c'est un autre rêve qui commence, et à chaque jour succède un jour plus clair, à chaque éblouissement un nouvel éblouissement.
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lisaalmeida · 5 months
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Ce que la vie m'a appris...
Je devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m'ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d'influencer le déroulement de mon existence...
J'ai ainsi appris que la vie n'est faite que de rencontres et de séparations et qu'il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune...
J'ai appris encore qu'il y a toujours une part d'imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu'il m'appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l'immensité d'un jour...
J'ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l'instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique...
J'ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d'être présente en moi et autour de moi, à l'honorer chaque fois que cela m'est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites...
J'ai appris difficilement à m'aimer, non d'un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d'un amour de bienveillance, de respect et de tolérance...
J'ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.
J'ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d'un oiseau, comme dans le geste d'un enfant pour tenter de capter le vol d'un papillon ou encore dans le sourire d'un vieillard qui croise mon chemin...
J'ai appris patiemment que nul ne sait à l'avance la durée de vie d'un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j'ai pris...
J'ai appris douloureusement que je n'avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j'aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu' ils me sollicitaient, que je n'avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j'avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques-unes de mes peurs tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques (que j'imaginais) de la vie....
J'ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s'accélérait en vieillissant et qu'il était important non pas d'ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années...
J'ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon coeur...
J'ai appris que je pouvais oser demander si je prenais le risque de la réponse de l'autre aussi frustrante ou décevante qu'elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l'autre et refuser sans le blesser...
J'ai appris, sans même le vouloir, que j'avais des besoins et qu'il ne fallait pas les confondre avec des désirs...
J'ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l'inutile dont je me suis encombré pendant des années...
J'ai appris joyeusement à planter des arbres, c'est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu'à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs...
J'ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l'univers la possibilité de me rejoindre et de m'apprivoiser encore un peu...
Oui, j'ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l'essentiel...
Jacques Salomé
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nemosisworld · 1 year
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Ma chérie, tu es à la fois la femme dont je baise la bouche, la reine dont j'adore les pieds, l'ange dont je contemple les ailes ! Ma bien-aimée, ton beau sourire n'est pour les autres hommes qu'un sourire, pour moi c'est un éblouissement : je t'aime.
Victor Hugo
Ph. Susanne Middelberg
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l'ouvrage de la mémoire des lieux
Il y a des lieux qui dans nos mémoires deviennent des étoiles. Mais lorsqu'on les revoit, on ne voit plus briller l'étoile. On revoit simplement le lieu sans éclat, sans illumination. Il ne faut donc pas chercher à les revoir. Il faut seulement s'en souvenir comme étoile. Eviter ainsi de les trahir. Seule la longue durée, l'éloignement durable, pourra peut-être restituer un éblouissement. Inversement, il y a des lieux, qui dès l'origine, dès la première vue, brillent comme des étoiles. Ces lieux là peuvent nous accueillir à l'infini, dans leur éclat puissant et invariable. Les fréquenter devient alors presque un devoir de lumière.
© Pierre Cressant
(dimanche 20 août 2006)
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artlimited · 1 year
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Exposition Collective | Éblouissements https://www.artlimited.net/agenda/exposition-collective-eblouissements-exposition-photographie-paris/fr/7585214
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profenscene · 11 months
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Mardi 23 mai
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Vers douze ans, j'ai été fasciné par Véronique Sanson. Ce n'était pas son vibrato ou ses paroles, mais une prise de conscience : pour la première fois, j'étais intéressé par autre chose que des histoires. Ce qui m'intéressait, c'était l'intériorité des êtres qu'elle chantait. La façon dont les mots et le timbre invoquaient une conscience imaginaire. Grâce à elle, j'ai vécu pour la première fois ce miracle dont sont capables les mots : donner accès à une pensée qui n'était pas la mienne.
On ne choisit pas ses éblouissements de jeunesse. Pour moi, la compositrice d'Amoureuse fut la première à me donner accès à ce que j'ai si souvent recherché ensuite en littérature.
Et, parce qu'on enseigne toujours avec ce qu'on est - il faudrait être malhonnête pour prétendre l'inverse - peut-être est-ce ce que je souhaite apporter à mes élèves quand je leur fait étudier des textes, si éloignés de leurs préoccupations, si abstraits. Parce qu'il ne faut pas déconner : comment faire accéder de petits êtres sains d'esprits à ce concept totalement celui de nous faire comprendre les pensées intimes d'êtres qui n'existent même pas ?
C'est pour cela que parfois, je "pars dans mes délires". Comme aujourd'hui, alors qu'on étudie 'homme qui plantait des arbres, en cinquième. Que je leur dis que ce n'est pas grave, s'ils ne comprennent pas tout, qu'ils ont juste à essayer. Je compare les tranchées de la guerre, que le narrateur a connu, aux sillons tracés par le vieux berger.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi, mais ça fonctionne. Ils écoutent. Depuis le temps, je parviens à distinguer un silence ennuyé et concentré. Aujourd'hui, ils me demandent comment c'est possible, que Giono arrive à nous convaincre qu'une seule personne peut créer un Eden.
Aujourd'hui, un ou deux, peut-être, touchent du doigt les éblouissements d'un ado complexé... Et de tous ceux qui l'ont précédé, en lecture ou en chansons.
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muse-star · 10 months
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« Quel éblouissement : une femme qui se déshabille ! C’est l’effet du soleil perçant les nuages »
Auguste Rodin
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pedanther · 1 year
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Another thing the 19th-century translator tends to do is to trim out any moment where Dumas starts getting a bit poetical. I mostly haven't been bothering to call out every instance of that, but this one's pretty obtrusive:
In the 19th century translation, Chapter 24 is given the title "The Secret Cave". In the original French, the chapter's title is "Éblouissement", which Robin Buss translates as "Dazzled".
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tkorvgs · 10 months
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Le baiser d'un enfant, de Jules Canonge.
« Quand de ses petits bras un enfant vous enlace,
D'un baiser quand il cherche en souriant la place,
Un éblouissement passe devant nos yeux ;
Nous oublions ce monde et nous rêvons les cieux.
Ce qu'alors nous transmet, par un touchant mystère,
Le baiser de l'enfant, terrestre Séraphin,
C'est l'esprit et le cœur, c'est l'âme de sa mère ;
Or, l'âme d'une mère est un trésor divin ;
Voilà pourquoi je sens, doucement empressées,
Naître et fleurir en moi de si bonnes pensées,
Depuis l'heure, Madame, où votre bel enfant
Imprima sur mon front son baiser triomphant ! »
English,
The Kiss of a Child, by Jules Canonge.
« When with his little arms a child embraces you,
With a kiss when he smiles looking for the place,
A dazzle passes before our eyes;
We forget this world and we dream of the heavens.
What then transmits to us, by a touching mystery,
The kiss of the child, earthly Seraph,
It is the spirit and the heart, it is the soul of his mother;
Now, the soul of a mother is a divine treasure;
That's why I feel, gently urged,
To be born and bloom in me such good thoughts,
Since the hour, Madam, where your beautiful child
Imprinted his triumphant kiss on my forehead! »
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Lorsque le jour se lève c'est un autre rêve qui commence, et à chaque jour succède un jour plus clair, à chaque éblouissement un nouvel éblouissement...
Louis Gauthier
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