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#Éric Woerth
mirrorontheworld · 1 year
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Après dix années d’enquête, les juges d’instruction considèrent qu’il existe aujourd’hui suffisamment de charges contre l’ancien chef de l’État pour qu’il soit jugé dans l’affaire des financements libyens. Un procès est également demandé à l’encontre de Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth. Du jamais-vu dans l’histoire politique et judiciaire française.
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coulisses-tv · 7 days
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Replay "L'oeil de Philippe Caverivière" du jeudi 19 septembre 2024 face à Éric Woerth (vidéo)
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thierrylidolff · 1 year
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FINANCEMENT LYBIEN : PROCÈS CONTRE N.SARKOZY ET 12 PROCHES - DOSSIER AFFAIRES - MISE À JOUR
Le Parquet national financier a demandé le renvoi devant le tribunal correctionnel de treize personnes, dont l’ancien président de la République et ses ex-ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, dans l’affaire des financements libyens, révélée en 2011 par Mediapart. “C’est absolument faux”, s’insurge Claude Guéant Les juges d’instruction qui ont mis en examen Nicolas Sarkozy…
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superfuji · 5 years
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French politician accused of doctoring photo of Alpine climb
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globalhappenings · 3 years
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“I will not resign from the mandate” of president, announces Woerth
“I will not resign from the mandate” of president, announces Woerth
Yanis Darras 10:43 a.m., February 13, 2022modified to 11:21 a.m., February 13, 2022 Guest of the “Grand Rendez-Vous” Éric Woerth, former member of the Republicans, returned to his rallying to Emmanuel Macron. The former minister also announces that he does not wish to resign from his position as chairman of the finance committee, despite the criticism. The announcement had the effect of a bomb…
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djibril-tamboura · 4 years
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Affaire Sarkozy-Kadhafi : chronique d’un potentiel scandale d’État
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Depuis 2011, l’ancien président français est soupçonné d’avoir usé de fonds libyens pour financer sa campagne présidentielle de 2007. JA résume une affaire aux multiples rebondissements et qui dure depuis presque dix ans.
C’est le dernier épisode en date d’une saga qui dure depuis près de dix ans : le 16 octobre, l’ex-président français Nicolas Sarkozy est mis en examen pour association de malfaiteurs dans le cadre de l’enquête sur un éventuel financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Retrouvez sur cette page les dernières actualités d’une affaire hors norme, et qui pourrait déboucher sur un véritable scandale d’État.
23 novembre-10 décembre 2020 : Date prévue du procès des « écoutes » dans lequel Nicolas Sarkozy doit comparaître avec son avocat, Thierry Herzog.
11 novembre 2020 : Dans un revirement spectaculaire, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takkiedine revient sur ses accusations dans une interview accordée à BFM TV et Paris Match : « Je confirme que ceci n’est pas vrai. [Nicolas] Sarkozy n’a pas eu de financement libyen pour la campagne présidentielle. [Mouammar]Kadhafi ne pouvait le faire parce qu’il ne le faisait jamais. »
« Depuis sept ans et demi, l’instruction n’a pas découvert la moindre preuve d’un quelconque financement illicite. L’information judiciaire ouverte sur les seules déclarations mensongères de Ziad Takieddine se trouve aujourd’hui dans une impasse complète. Le principal accusateur reconnaît ses mensonges. Jamais il ne m’a remis d’argent, jamais il n’y a eu de financement illégal de ma campagne de 2007 », a réagi de son côté l’ancien président français.
16 octobre 2020 : Après quatre jours d’audition par le Parquet national financier (PNF), Nicolas Sarkozy est mis en examen pour association de malfaiteurs. Sur les réseaux sociaux, l’ex-chef de l’État français évoque une « longue liste d’injustices » et assure : « Mon innocence est à nouveau bafouée. »
24 septembre 2020 : Rejet par la cour d’appel de Paris de la majorité des recours déposés par Nicolas Sarkozy, ses ministres Claude Guéant, Éric Woerth, Brice Hortefeux, et l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Ils contestaient la validité de l’enquête sur les soupçons de financement de sa campagne par la Libye. Seul le motif de violation du code électoral a été partiellement annulé. Cela relance l’essentiel des investigations lancées huit ans plus tôt. Les protagonistes se sont pourvus en cassation.
13 février 2020 : Ziad Takieddine est condamné à 8 000 euros d’amende et 6 000 euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à l’encontre de Claude Guéant. Il est estimé qu’il n’a pas apporté « une base factuelle suffisante » à ses propos relayés par Mediapart en novembre 2016, et selon lesquels il aurait remis à Claude Guéant des valises d’argent libyen ainsi qu’à Nicolas Sarkozy. Ce dernier a abandonné en juillet 2020 une procédure similaire à celle de Claude Guéant. Les journalistes de Mediapart sont relaxés au titre de la « bonne foi ».
31 janvier 2020 : 
– Mise en examen de Thierry Gaubert, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, pour « association de malfaiteurs ». Il est soupçonné d’avoir touché des fonds du régime libyen de Kadhafi susceptibles d’avoir alimenté la campagne du candidat. Les investigations ont été élargies à des faits d’« association de malfaiteurs », ouvrant la voie à une aggravation des poursuites.
– Mise en examen et placement en détention provisoire de l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri pour neuf chefs d’accusation, dont « corruption active », « faux et usage de faux », « complicité et recel de détournement de fonds publics » et « blanchiment ». Considéré comme proche de Claude Guéant, il apparaît notamment dans l’enquête après la vente d’une villa sur la Côte d’Azur à un fonds libyen géré par Béchir Saleh, ex-dignitaire du régime Kadhafi.
1er août 2019 : Brice Hortefeux, ex-ministre de l’Intérieur et aux Collectivités territoriales, placé sous statut intermédiaire de témoin assisté dans l’enquête sur les accusations de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, échappe à une mise en examen. Les soupçons le concernant reposent sur les accusations de Ziad Takieddine et d’Abdallah Senoussi (beau-frère de Mouammar Kadhafi et ex-chef des renseignements militaires libyens).
29 mai 2018 : Mise en examen d’Éric Woerth, ex-ministre du Budget et trésorier de campagne, pour « complicité de financement de campagne ». Il lui est reproché d’avoir versé 11 000 euros aux collaborateurs de Nicolas Sarkozy. Alors qu’il assurait que ces fonds provenaient de dons anonymes par courrier, un rapprochement est fait avec les soupçons de financement libyen.
29 mars 2018 : Nicolas Sarkozy est renvoyé en correctionnelle pour « corruption active et trafic d’influence ».
21 mars 2018 : Mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de fonds publics libyens ».
À LIRE Sarkozy mis en examen : retour sur un « Kadhafiasco »
20 mars 2018 : Placement en garde à vue et mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « corruption passive », « recel de fonds libyens » et « financement illégal de campagne ».
6 novembre 2017 : Transmission des résultats préliminaires du rapport du procureur général de Libye aux juges d’instruction français. Après audition d’Abdallah Senoussi, Abdallah Mansour (ex-officier des renseignements intérieurs et neveu du Guide), et Baghdadi Al-Mahmoudi (ancien Premier ministre de Libye), il conclut à un soutien à Nicolas Sarkozy via des fonds transmis par l’entremise de son directeur de campagne Claude Guéant et de l’homme d’affaires Ziad Takieddine.
4 octobre 2017 : Les magistrats du Parquet national financier (PNF) demandent le renvoi en correctionnel de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog. Ils ont conclu qu’il existait des charges suffisantes à leur encontre concernant les faits de « corruption » et d’ « influence » actifs pour lesquels ils ont été mis en examen.
5 septembre 2017 : L’Office anticorruption de la Police judiciaire dans son premier rapport sur l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy met en cause Éric Woerth, trésorier en 2007 et Claude Guéant, ex-directeur de campagne, et établit une circulation importante d’espèces en marge de la campagne de 2007.
9 juillet 2017 : Nicolas Sarkozy abandonne son action en diffamation contre Ziad Takieddine qui avait assuré à Mediapart en 2016 avoir remis des valises d’argent libyen à l’ex-président français. Son avocat, Thierry Herzog, considère que des éléments parus dans la presse démentent déjà les déclarations de l’homme d’affaires.
7 décembre 2016 : Mise en examen de Ziad Takieddine, homme d’affaires franco-libanais, pour complicité de trafic d’influence et de corruption d’agent public par une autorité publique étrangère, dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement de la campagne de 2007.
15 novembre 2016 : L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme à Mediapart avoir remis trois valises préparées par le régime libyen contenant cinq millions d’euros à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant, entre fin 2006 et début 2007.
7 mars 2015 : Mise en examen de Claude Guéant, ex-ministre de l’Intérieur et secrétaire général de l’Élysée, pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée » et « faux et usage de faux ». En cause : un virement de 500 000 euros effectué sur son compte en 2008. Il assure que la somme est issue de la vente de tableaux, mais elle est jugée surévaluée. Il est soupçonné d’avoir perçu cette somme d’Alexandre Djouhri en contrepartie de son intervention auprès d’EADS, afin que l’entreprise aéronautique paie une commission à l’intermédiaire dans le cadre d’une vente d’avions à la Libye.
À LIRE Libye : les derniers jours de Mouammar Kadhafi
1er juillet 2014 : Placement en garde à vue de Nicolas Sarkozy par l’office anti-corruption de la Police judiciaire et mise en examen pour « corruption active », « trafic d’influence actif » et « recel de violation du secret professionnel » dans l’affaire dite « des écoutes ».
26 février 2014 : Dans l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne de 2007 (voir ci-dessous), l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février 2014, pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction. Ils sont soupçonnés d’avoir tenté d’obtenir du haut magistrat Gilbert Azibert des informations couvertes par le secret de la procédure judiciaire.
19 avril 2013 : Ouverture d’une information judiciaire contre X par le Parquet de Paris pour « corruption active et passive », « trafic d’influence », « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux », « blanchiment, complicité et recel de ces délits ».
5 septembre 2012 : Lors de son procès en Libye, Abdallah Senoussi – beau-frère de Mouammar Kadhafi et ancien chef des renseignements militaires libyens – déclare que cinq millions d’euros ont été versés pour la campagne de Nicolas Sarkozy par le régime. Il assure avoir personnellement supervisé ce transfert via Brice Hortefeux et Ziad Takieddine.
3 mai 2012 : Via son avocat, Baghdadi al-Mahmoudi, ex-Premier ministre libyen détenu à Tunis, confirme à Mediapart l’existence d’une note rédigée sous son autorité et le déblocage de 50 millions d’euros. Cette déclaration fait suite à celle de Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition, qui met en doute l’authenticité d’un document de Mediapart attribué à l’ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye Moussa Koussa, tendant à prouver un financement de la campagne de 2007 par Kadhafi. Celui-ci évoque également un faux.
28 avril 2012 : Mediapart publie une note officielle datée du 9 décembre 2006 et signée par Moussa Koussa, ex-chef des services secrets extérieurs libyens, dans laquelle la Libye s’engage à financer Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d’euros « en soutien » pour sa campagne. Ce dernier attaque le site d’information en justice pour « faux ». L’enquête du Parquet de Paris se solde par un non-lieu. Nicolas Sarkozy se pourvoit en cassation.
16 mars 2012 : Mediapart cite le démenti de Jean-Charles Brisard qui dénonce un montage et assure avoir été associé malgré lui aux révélations du journal. L’article souligne : « Après avoir communiqué des informations à la justice, puis à Mediapart, Jean-Charles Brisard, aujourd’hui sous pression, dément et dénonce un “montage”».
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15 mars 2012 : Les journalistes de Mediapart publient un article assurant que Jean-Charles Brisard leur a confirmé lors d’un entretien avoir enregistré la mention du nom de l’ancien ministre Brice Hortefeux dans sa note concernant l’affaire du financement libyen. Il y confirmerait également un montage financier via la société panaméenne liée à Brice Hortefeux, adossée à une banque suisse.
12 mars 2012 : Mediapart publie une note de synthèse attribuée à Jean-Charles Brisard, ex-membre de l’équipe de campagne d’Édouard Balladur, dirigeant d’une société de renseignement privé, qui a été versée au dossier le 8 octobre 2011. Y figurent les initiales de Nicolas Sarkozy (NS), Brice Hortefeux (BH), Ziad Takkiedine (ZT) et des entretiens avec Seïf al-Islam Kadhafi y sont évoqués. Elle stipule que les « modalités de financement de la campagne » de « NS» ont été « réglées lors de la visite Libye NS + BH » le 6 octobre 2005, avec un financement de 50 millions d’euros et indique un montage financier.
16 mars 2011 : Quelques jours avant l’intervention internationale contre la Libye décidée lors d’un sommet à Paris (à la suite de la décision de fermeture de l’espace aérien par l’ONU),Mouammar Kadhafi affirme au Figaroqu’il a « fourni des fonds » pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Seïf al-Islam Kadhafi, le fils du colonel, assure également sur la chaîne Euronews que le régime libyen a financé la campagne de l’ex-président français.
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reseau-actu · 5 years
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ENQUÊTE - Les élections européennes ont laissé des traces. Coulisses d’un règlement de comptes qui n’en finit pas de durer.
Par MARION MOURGUE et Emmanuel Galiero
Publié le 24 juin 2019 à 21:56, mis à jour le 25 juin 2019 à 14:03
Christian Jacob (au centre) est candidat à la présidence des Républicains qu’a laissée vacante Laurent Wauquiez (à droite), démissionnaire après la débâcle des européennes. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Les résultats des européennes ne sont pas encore tombés ; à LR, l’ambiance reste joyeuse. Alors que les Républicains pensent terminer troisièmes aux européennes avec 11-12 % des suffrages, François-Xavier Bellamy téléphone et jongle avec un petit ballon gonflable. Comme un vent de légèreté avant la claque des résultats… À ce moment-là, les Républicains pensent encore obtenir un résultat à deux chiffres. Même si François-Xavier Bellamy a, depuis la veille, un mauvais pressentiment. «Ça va être compliqué», lui a glissé Arnaud Danjean après quelques remontées de terrain. «À 12 % tu te sauves, à 8 % ce n’est pas possible…» confie Éric Ciotti, inquiet, à Laurent Wauquiez.
L’heure avance, dimanche 26 mai, le président de LR anime une dernière réunion avec les élus qui s’apprêtent à partir sur les plateaux de télévision. Vingt heures n’ont pas encore sonné que les résultats s’annoncent catastrophiques. LR passe sous la barre symbolique des 10 %. Les mines sont graves ; les esprits sonnés. Pas le temps de s’éterniser, Bellamy comme Wauquiez doivent retravailler leur prise de parole. Avec pour le président de LR un agenda de «trois ans pour faire naître de l’espoir». «On n’a pas trois ans, mais six mois!», s’agace au même moment Gérard Larcher, dans son bureau du Sénat.
«C’est un échec»
Laurent Wauquiez est pendu au téléphone. Premier à contacter: Nicolas Sarkozy. «Ne fais rien. À 8,48 % tu ne peux pas prendre d’initiative mais prends le temps d’une grande consultation», l’encourage l’ancien président en mode «coaching». Brice Hortefeux lui conseille au contraire de démissionner et de se représenter dans la foulée, manière de «se relégitimer», glisse-t-il. Le président LR, lui, commence à réfléchir et cherche à joindre plusieurs ténors du parti. Mais Gérard Larcher et Bruno Retailleau restent injoignables.
À lire aussi : Européennes 2019: où la droite a-t-elle perdu ses électeurs?
Alors qu’il arrive sur un plateau télé, le président du groupe LR au Sénat voit le nom de Laurent Wauquiez s’afficher sur son portable. Pas le temps de décrocher ; il verra plus tard. Bruno Retailleau range consciencieusement son téléphone dans sa poche. «Dès ce soir, je veux lancer un appel à toutes les personnalités de la droite et du centre. Il faut que nous nous voyions vite pour se rassembler et refonder notre famille politique», réagit le sénateur… bien décidé à parler en son nom. «Disons la vérité, c’est un échec pour notre liste. Notre mouvement devra repenser sa ligne politique, il devra rassembler plus largement», ajoute Gérard Larcher dans un communiqué. Laurent Wauquiez cherche la parade: il décide de convoquer un bureau politique dès le lundi 27 mai… Ce soir-là, Valérie Pécresse, elle, n’a rien dit.
Encore un 27 mai…
À droite, les 27 mai sont souvent tragiques. Alors que cinq ans avant lui, Jean-François Copé avait été contraint de démissionner de l’UMP, un 27 mai, cette fois-ci, c’est Laurent Wauquiez qui se retrouve sur la sellette. 7 h 45, Valérie Pécresse est claire. «Si j’étais à sa place et vu la situation, sans doute je le ferais [je démissionnerais] mais c’est une question très personnelle», lance-t-elle sur RTL. La journée s’annonce haute en couleurs… «Laurent, peut-être que personne ne te l’a jamais dit mais ta relation avec les Français est abîmée. Ça ne passe pas. Est-ce que tu veux démissionner?», l’interpelle Bruno Retailleau au téléphone, jugeant très précipitée l’organisation d’un bureau politique le soir même.
À deux reprises, François-Xavier Bellamy passe voir Laurent Wauquiez dans son bureau du 9e étage. Toujours sonné par le score, le candidat LR, et désormais député européen, se dit «désolé de ne pas avoir réussi à faire un meilleur score». «J’ai fait de mon mieux…» «On n’aurait rien pu faire devant l’ampleur de cette vague», le réconforte le président de LR. Surtout, François-Xavier Bellamy formule un souhait: prendre la présidence du groupe LR au Parlement européen. Une demande validée par Laurent Wauquiez qui, avant le scrutin, penchait plutôt pour Geoffroy Didier. C’était avant ses déclarations du 27 mai…
À lire aussi : Européennes 2019: la déception de François-Xavier Bellamy
Le 26 mai, François-Xavier Bellamy réagit, au siège des Républicains, au résultat des européennes. AFP
Règlements de comptes à LR-Corral
Sur France Inter, l’ex-directeur de campagne des européennes flingue en direct la tête de liste qu’il a soutenue. «Je pense que la droite doit se déringardiser d’urgence et doit notamment abandonner son conservatisme sociétal. L’avenir de la droite, ça ne peut pas être d’être contre l’IVG», lance Geoffroy Didier. Pendant la campagne, il jugeait pourtant que François-Xavier Bellamy «donnait du sens et de la tenue au débat». Sa déclaration, ce 27 mai, ne passe pas inaperçue au sein des élus. «À droite, à la sidération des résultats s’ajoute désormais l’inélégance de l’âme humaine», commente un élu LR, dépité. L’ex-directeur de campagne n’a d’ailleurs pas prévenu l’ex-tête de liste de sa sortie. Bellamy tente de le joindre. Impossible. Le téléphone sonne dans le vide. Les deux hommes n’arriveront à se parler que vingt-quatre heures plus tard. «J’ai été mal compris», lui assure Geoffroy Didier.
Alors que le bureau politique est prévu aux Républicains à 18 heures, Gérard Larcher reçoit Valérie Pécresse, dans son bureau du Sénat. Il est 17 heures. «Il faut y être pour dire les choses», avance la présidente de la région Île-de-France, sans parvenir à convaincre Gérard Larcher de s’y rendre. «La réunion est prématurée», juge-t-il. Un avis que partage Bruno Retailleau. Au bureau politique, on s’attend à un pugilat. Il n’en est rien. François-Xavier Bellamy demande «pardon». La sidération est totale autour de la table ; les messages d’amitié nombreux. Seuls Jean-François Copé et Éric Woerth disent tout haut ce que chacun pense tout bas: «Laurent, es-tu le mieux placé pour faire le rassemblement à droite?», interrogent-ils.
Voir cinquante mecs et pas un qui ne pose la moindre question sur rien ! J’ai cru que j’allais me jeter dans la mer !
Valérie Pécresse, lors du bureau politique de LR
Laurent Wauquiez, lui, pense pouvoir tenir. Et propose des états généraux à la rentrée. «J’ai assisté à une veillée funèbre sauf que le mort continuait de parler», juge, mordant, le sénateur de Paris, Pierre Charon. «On est arrivé au bout d’une histoire», lâche Valérie Pécresse à la sortie. «Voir cinquante mecs et pas un qui ne pose la moindre question sur rien! J’ai cru que j’allais me jeter dans la mer!»
Pour d’autres, les émotions mettent en appétit. Laurent Wauquiez réunit une dizaine d’élus au Savarin, un restaurant rue de Bourgogne, près de l’Assemblée nationale. «Tu te reconstruiras ailleurs», l’encourage une moitié des participants, en le pressant de démissionner. «Ce n’est pas ta défaite!», embraient les autres, en lui suggérant de rester. Ce soir-là, François-Xavier Bellamy ne s’est pas attardé à LR: il anime une conférence philosophique au Théâtre Saint-Georges avec pour thème… «Au nom de quoi donner sa vie?».
Il est 8 h 30 ce 28 mai. Gérard Larcher intervient sur Franceinfo, bien décidé à organiser la riposte avant les municipales. «Je vais proposer qu’on parte différemment, non pas du haut vers là-bas, mais du terrain vers le haut, et je pense qu’il faut qu’on parte des territoires», explique le président du Sénat, peu convaincu par les états généraux de Laurent Wauquiez. C’est le début de «la grande alternative»même si à LR, certains sont sceptiques: «Larcher fait du Larcher». En interne, certains membres du bureau politique, à l’instar d’Éric Woerth, plaident surtout pour la mise en place d’une présidence collégiale. Façon de contourner Laurent Wauquiez et d’enjamber les municipales sans nouveau psychodrame. Le «vaisseau amiral» LR prend l’eau.
Les jeunes ont faim
Si les premiers coups sont venus des ténors ; la deuxième salve vient des plus jeunes. Laurent Wauquiez déjeune avec son premier vice-président, Guillaume Peltier. «Je suis avec toi», lui assure-t-il. Mais il demande dans le même temps le poste de vice-président délégué… occupé par Jean Leonetti. Un poste stratégique: seul le vice-président délégué peut assurer l’intérim en cas de vacance de la présidence LR. Laurent Wauquiez ne répond rien.
Les Français ne nous regardent plus. Ils ne te regardent plus, Laurent. Ils nous considèrent comme insincères, ils te considèrent comme insincère, Laurent
Aurélien Pradié, député du Lot
Le soir même, le député du Loir-et-Cher, qui cache de moins en moins ses ambitions, tente d’organiser la contre-offensive en invitant des parlementaires. Ils ne seront qu’une poignée à venir. Le même jour, les députés LR, trentenaires, passent à l’offensive. «Les Français ne nous regardent plus. Ils ne te regardent plus, Laurent. Ils nous considèrent comme insincères, ils te considèrent comme insincère, Laurent. Tu es le reflet de ce que nous sommes devenus collectivement», lance, en réunion de groupe, Aurélien Pradié.
Le député du Lot encourage les députés LR élus en 2017 à se faire entendre dans la reconstruction de la droite. Avec Pierre-Henri Dumont, le député du Pas-de-Calais, ils ont rendez-vous à 17 heures avec Laurent Wauquiez. «La sortie de crise ne peut pas se résumer à Retailleau et Larcher», estiment-ils. À plusieurs, ils veulent peser sur la direction de LR en créant «un comité de renouvellement». Pierre-Henri Dumont en profite pour demander un poste de porte-parole au sein de LR. Laurent Wauquiez en reste bouche bée.
La drague a commencé et elle est directe. Les Marcheurs sont à la manœuvre pour convaincre les élus de droite de les rejoindre. Dans un texte publié par Le Monde, Agir, le parti de centre droit allié à Emmanuel Macron, presse les maires de droite de quitter LR. «Il est de notre responsabilité de ne pas laisser la droite se recroqueviller sur sa frange la plus conservatrice et identitaire et ainsi faire le jeu du Rassemblement national», écrivent-ils. L’appel du pied est clair. «La plus grande preuve de clarté, pour ces maires de droite, c’est de quitter LR, c’est ce que je les appelle à faire», renchérit quelques jours plus tard, le ministre ex-LR Sébastien Lecornu dans Le JDD. Le maire de Quimper, Ludovic Jolivet, comme des élus des Hauts-de-Seine franchissent le Rubicon. À LR, on oscille entre abattement et écœurement.
La hantise du «RUMP»
Les Républicains redoutent désormais la création d’un second groupe parlementaire à l’Assemblée, façon «RUMP» de François Fillon, sept ans plus tôt. Entre deux coups de fil et trois cafés, les élus s’organisent. «On a besoin d’un second souffle», lâche un député. La menace est prise au sérieux au groupe LR comme au sein du parti. De leur côté, François-Xavier Bellamy et les députés européens de la liste LR sont déjà partis à Bruxelles pour tenter de peser au sein du PPE. Une tâche difficile: ils ne sont que 8 élus sur 180. «C’est une petite délégation d’un grand pays!», plaisante l’un d’entre eux. Laurent Wauquiez, lui, réfléchit toujours… Le 29 mai, il appelle Édouard Balladur pour lui demander conseil. «Vous avez tout intérêt à partir, pressent l’ex-premier ministre, mais votre question est suffisamment importante pour que je ne vous donne pas de réponse tout de suite. Rappelez-moi ce week-end que j’aie le temps de réfléchir!»
Tu vas te reconstruire et tu vas revenir : il y en a peu comme toi dans le monde politique. Il faut juste que tu coupes
Michèle Alliot-Marie à Laurent Wauquiez
De plus en plus critiqué au sein de LR, Laurent Wauquiez est reparti chez lui, en Auvergne-Rhône-Alpes. Et en profite pour multiplier les coups de fil. Valérie Pécresse ne décroche pas. «La situation du parti est maintenant malheureusement trop grave pour la régler d’un coup de fil», lui répond-elle dans un SMS. Les soutiens de Laurent Wauquiez se font de plus en plus rares. À l’exception de Christian Jacob: «Quelle que soit ta décision, je suis là.» Après réflexion, Édouard Balladur encourage Laurent Wauquiez à prendre le large: «C’est votre intérêt de partir. Il n’y a pas assez de bonnes volontés dans le parti.»
Guillaume Peltier, lui, s’impatiente… Il aimerait connaître la suite des événements. S’il multiplie les coups de fil pour joindre Laurent Wauquiez, le président de LR ne répond pas. Dimanche matin, Laurent Wauquiez a pourtant tranché: il va démissionner le soir même. Seuls quelques élus sont mis dans la confidence. «Cette élection, c’est un échec», reconnaît-il, le 2 juin, sur le plateau du «20 h» de TF1. «J’ai décidé de prendre du recul, je me retire de mes fonctions de président des Républicains», poursuit-il, ému.
À lire aussi : Laurent Wauquiez: «La droite n’est pas à vendre à la découpe à LREM ou au RN»
Le 2 juin, Laurent Wauquiez annonce sa démission de la présidence de LR sur le plateau de TF1. Capture d'écran TF1
Un exil de courte durée
Pour la première fois depuis son élection, l’ensemble des élus LR salue publiquement sa décision. Dans la voiture qui le ramène vers le Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, accompagné de son épouse, est pendu au téléphone. «Les Français vont commencer maintenant à te regarder autrement», parie Nicolas Sarkozy. «Les chemins qui mènent au sommet ne sont pas forcément les plus rectilignes, c’est un passage obligé», lui glisse Jean Leonetti. «Tu vas te reconstruire et tu vas revenir: il y en a peu comme toi dans le monde politique. Il faut juste que tu coupes», lui confie Michèle Alliot-Marie. Devant sa télé, François-Xavier Bellamy vient d’apprendre la nouvelle et envoie un petit mot de soutien à l’ex-président de LR. Un des 450 SMS reçus ce soir-là par Laurent Wauquiez. Après ce court échange, l’ex-président de LR et l’ex-tête de liste ne se sont plus parlé.
L’exil rhônalpin aura été de courte durée. Mardi 4 juin, Laurent Wauquiez est de retour à Paris, pour participer au rendez-vous organisé par Gérard Larcher, dans un hôtel parisien proche de la tour Eiffel. Autour de la table, les présidents de groupe parlementaire, les présidents de région, les présidents d’association d’élus et le président du Sénat s’interrogent sur la bonne marche à suivre: comment convaincre les électeurs de droite qui ont voté Emmanuel Macron ou Marine Le Pen de revenir? Faut-il une nouvelle UMP? «À l’heure du streaming, les LR vendent des magnétoscopes! Faut pas s’étonner s’il n’y a personne dans nos magasins!», se désole Christophe Coulon, vice-président de Xavier Bertrand à la région des Hauts-de-France. Nicolas Sarkozy se montre, aussi, sceptique: «Ils veulent une politique sans leader et sans idée. Aucune chance que ça marche.»
«Leo» monte dans le bateau
Après avoir rencontré une quinzaine de journalistes face au siège de LR, le président par intérim de LR, Jean Leonetti, a rendez-vous avec Laurent Wauquiez au parti. «Jean, je ne lui fais pas le plus beau cadeau politique qu’on puisse faire», plaisante Laurent Wauquiez, lors d’un petit pot avec les permanents de LR. «J’aurais tellement aimé que ça tourne différemment», s’attriste-t-il sans rien «regretter» de la campagne. «J’étais notre chef, j’ai fait les choix, je devais en tirer les conséquences», affirme-t-il.
« On peut décapiter toutes les têtes qu’on veut si on ne répond pas à la question de fond, on ne changera rien : quelle est la raison d’être des Républicains dans un paysage politique qui a changé ? »
Laurent Wauquiez
Même si, pour lui, son départ ne règle rien. «On peut décapiter toutes les têtes qu’on veut si on ne répond pas à la question de fond, on ne changera rien: quelle est la raison d’être des Républicains dans un paysage politique qui a changé?», interroge-t-il. Laurent Wauquiez profite de l’occasion pour régler quelques comptes: «Le sujet, ce n’est pas de ressusciter l’UMP, le sujet, ce n’est pas de revenir vingt ans en arrière, on peut tous avoir des fantasmes mais c’est devant qu’il faut regarder. En politique, il ne faut jamais regarder derrière!» Et d’ajouter: «Tous ceux qui pensent qu’on peut reconstruire en dehors de la maison [Les Républicains] font une profonde erreur.»
Manifestement, Laurent Wauquiez ne coupe pas totalement… «Je n’oublie rien de cette histoire, je reste l’un des vôtres. Ce n’est pas une fin, il y aura d’autres choses à construire ensemble!» Pour Jean Leonetti, à ses côtés, «on connaît la vie politique, on sait comment ça se passe: la défaite d’un jour, c’est la victoire de demain!» En somme, «c’est un au revoir, pas un adieu», sourit le président par intérim. «On te souhaite un peu de tranquillité. Ça ne te fera pas de mal. Il y aura peut-être moins d’agressivité autour de toi…», plaisante-t-il. «Les gens qui portaient des cierges pour que tu démissionnes portent désormais des cierges pour dire: “qu’est-ce qu’on fait maintenant?” Ah bah oui, il fallait peut-être y penser avant…»
Pécresse claque la porte
Rendez-vous rue de Miromesnil, Laurent Wauquiez déjeune avec Nicolas Sarkozy. D’emblée, l’ex-président de LR met les pieds dans le plat et regrette que les relations se soient dégradées, des deux côtés, entre les deux hommes. «Que ce moment serve au moins à retrouver une relation amicale, sincère», glisse-t-il à l’ancien président. «Les Français vont commencer à te regarder autrement maintenant. Le rebond reviendra plus vite que tu ne le penses», lui répète Nicolas Sarkozy. «La haine, je l’ai connue. On me traitait de traître en 1995 et j’étais adulé en 2001! Tu leur as enlevé la seule chose qu’ils ont en commun: te combattre.»
À LR, la trêve est pourtant de courte durée. Le soir même, ce 5 juin, Valérie Pécresse annonce sur le plateau de France 2, son départ du parti. Dans la surprise générale. Même Dominique Bussereau, son conseiller politique à Libres!, affirme ne rien connaître de ses intentions. Seuls deux élus seront mis dans la confidence: Nicolas Sarkozy et Gérard Larcher. Sauf que l’ex-chef de l’État se trouve dans l’avion pour Saint-Pétersbourg. L’heure tourne, il est bientôt 20 heures quand Valérie Pécresse parvient enfin à le joindre. Pareil pour Gérard Larcher… qui se dit profondément «surpris» par sa décision. «Ma démission, c’est un électrochoc, pour reconstruire l’opposition et en faire une alternative», veut croire Valérie Pécresse. Aux Républicains, élus et militants n’en finissent pourtant pas d’avoir la tête qui tourne.
Le 5 juin, Valérie Pécresse annonce sa démission des Républicains. Lafargue Raphael/ABACA/Lafargue Raphael/ABACA
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mirrorontheworld · 1 year
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Le Parquet national financier a demandé, dans un réquisitoire définitif signé le 10 mai, le renvoi devant le tribunal correctionnel de treize personnes, dont l’ancien président de la République et ses ex-ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, dans l’affaire des financements libyens, révélée en 2011 par Mediapart.
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Финансовый комитет Франции призвал запретить анонимные криптовалютные транзакции
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Финансовый комитет Национальной ассамблеи Франции опубликовал доклад о криптовалютах и технологии блокчейна, в котором призвал запретить анонимные криптовалютные транзакции. Работа над докладом велась около года во главе с президентом комитета Эриком Вёртом (Éric Woerth). Несмотря на общий позитивный настрой в отношении криптовалют и технологии блокчейна, авторы доклада отметили негативное влияние полностью ��нонимных криптовалютных активов и даже призвали запретить их. «Речь идет о таких монетах, которые предназначены для преднамеренного предотвращения какой-либо возможности идентификации их владельцев», – пишут исследователи. Авторы доклада отмечают, что к таким проектам можно отнести Monero, PIVX, DeepOnion и Zcash. Они также обратили особое внимание на то, что такие цифровые валюты могут быть использованы для осуществления незаконной деятельности. «Мы должны иметь в виду, что присутствует вероятность уклонения от уплаты налогов, мошенничества с использованием криптовалют, отмывания денег или незаконного потребления энергии». Исследователи призывают разработать национальные и международные нормы, благодаря которым будет достигнута максимально возможная прозрачность и безопасность криптовалютных активов. Отметим, что анонимные криптовалюты не нравятся многим регулирующим ведомствам различных стран. Так, финансовый регулятор Японии (FSA) начал оказывать давление на местные криптовалютные биржи, чтобы те отказались от обслуживания альткойнов, позволяющих осуществлять анонимные транзакции. Кроме того, около трех месяцев назад стало известно, что Министерство внутренней безопасности США (DHS) рассматривает возможность разработки структуры эффективного мониторинга транзакций Zcash и Monero за счет возможностей программной аналитики. Помимо прочего, в Нидерландах и Тайване был предпринят ряд мер, направленных на прекращение анонимных транзакций. Источник Read the full article
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thierrylidolff · 1 year
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FINANCEMENT LYBIEN : PROCÈS CONTRE N.SARKOZY ET 12 PROCHES - DOSSIER
Le Parquet national financier a demandé le renvoi devant le tribunal correctionnel de treize personnes, dont l’ancien président de la République et ses ex-ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, dans l’affaire des financements libyens, révélée en 2011 par Mediapart. “C’est absolument faux”, s’insurge Claude Guéant Les juges d’instruction qui ont mis en examen Nicolas Sarkozy…
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blockchain-hero · 6 years
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Französischer Finanzausschuss schlägt Verbot anonymer Kryptowährungen vor
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Der Finanzausschuss der französischen Nationalversammlung hat erklärt, dass es angebracht wäre, alle Kryptowährungen zu verbieten, die darauf abzielen, dem Benutzer mehr Anonymität zu bieten. Der Ausschuss fuhr fort zu schreiben, dass solche Kryptowährungen ein erhöhtes Risiko für verschiedene Finanzkriminalität darstellen.
Französischer Finanzausschuss schlägt Verbot anonymer Kryptowährungen vor
Als Teil des heute veröffentlichten Berichts, der sich auf die Blockchain-Technologie und ihre Anwendung in Kryptowährung konzentriert, hat der Präsident des Finanzausschusses der französischen Nationalversammlung erklärt, dass es angebracht wäre, alle Kryptowährungen zu verbieten, die den Datenschutz für den Benutzer verbessern. Wie von Forbes berichtet, schreibt Éric Woerth in der Einleitung zum Dokument: Darüber hinaus geht Woerth auf mögliche Probleme im Zusammenhang mit Kryptowährungen ein, darunter Betrug, Steuerhinterziehung, Geldwäsche und Energieverbrauch. "Die Unterscheidung zwischen den verschiedenen Verwendungen von muss fortgesetzt werden, um einen feineren und präziseren Regulierungsschützer von allgemeinem Interesse sowie das private Interesse der Unternehmer dieses Bereichs zu etablieren", fügte der Präsident angeblich hinzu. Im April letzten Jahres schlugen die japanischen Regulierungsbehörden ähnliche Maßnahmen vor, indem sie verhinderten, dass Kryptowährungsbörsen anonymitätsorientierte Altcoins Dash (DASH) und Monero handeln. "Es sollte ernsthaft diskutiert werden, ob ein registrierter Kryptowährungswechsel solche Währungen verwenden darf", sagte ein unbenanntes Mitglied der Aufsichtsbehörde des Landes, der Financial Services Authority. Wroeth kommentiert weiter die Bedeutung des Verständnisses und der Unterscheidung zwischen verschiedenen Anwendungen der Technologie: Der Bericht schließt mit der Feststellung, dass größere Anstrengungen unternommen werden sollten, um die Auffahrten der Krypto zu regulieren, und befürwortet die Schaffung eines internationalen Regulierungsrahmens. Quellenangaben: cointelegraph Bildquelle: Pixabay Read the full article
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coinnewsfx · 6 years
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Giant European Country Can Prohibit This Crypto Coins
Giant European Country Can Prohibit This Crypto Coins
According to Forbes, Éric Woerth, chairman of the Finance Committee of the French National Assembly, who prepared a report on crypto assets and blockchain technology, argued that it would be appropriate to propose a ban on activities related to the crypto currencies that were created to provide more anonymity.
: We must be aware of the problems that the crypto currencies may cause in terms of…
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brettzjacksonblog · 6 years
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French Finance Committee: Ban on Anonymous Cryptocurrencies Appropriate
In a report published earlier today, the Finance Committee of France’s National Assembly has stated that it would be appropriate to ban all cryptocurrencies focused on providing greater anonymity to the user. The committee went on the write that such cryptocurrencies posed heightened risk of various financial crimes.
The rest of the report was not at all damning to the wider blockchain and cryptocurrency space. It states that greater understanding of the technology and the ways it is being applied were required by regulators.
Could France Ban Anonymous Cryptocurrency?
As part of the report published today focusing on blockchain technology and its application in cryptocurrency, the president of the Finance Committee of France’s National Assembly has stated that it would be appropriate to ban all cryptocurrencies that enhance privacy for the user.
As reported by Forbes, Éric Woerth writes in the introduction to the document:
“It would also have been appropriate to propose a ban on the dissemination and trade in [cryptocurrencies built] to ensure complete anonymity by preventing any identification procedure by design… This is the case for a certain number of [cryptocurrencies] whose purpose is to bypass any possibility of identifying the holders. To date, regulation has not gone that far.”
Woerth makes it unclear how far such a ban on anonymity-focused cryptos would extend. He makes no differentiation between those that are private by default, such as Monero, and those that feature optional privacy. As highlighted by the Winklevoss twins listing Zcash at Gemini last year, such coins are largely thought to be more palatable for financial regulators.
Could France’s National Assembly try to ban privacy coins?
Also as part of the introduction to the document, Woerth states some of the issues presented by the rise in cryptocurrency use. These include: money laundering, tax evasion, and fraud, as well as threats to the environment posed by mining. Later in the report, the committee does note that cash remains the most common method for financing criminal activity.
France Not Hostile to All Crypto
Despite a clear distaste for privacy-enhancing cryptocurrencies and their potential connection to criminal activity, the report does not take a hostile approach to the rest of cryptocurrency and blockchain technology – only aspects that seek to hinder law enforcement’s ability to police financial crimes.
Wroeth goes on to comment on the importance of understanding and differentiating between different applications of the technology:
“The distinction between the different uses of [cryptocurrencies] must continue, to establish a finer and more precise regulation protector of the general interest, as well as the private interest of the entrepreneurs of this domain.”
The report concludes by stating that greater efforts should be made to regulate crypto’s on-ramps and advocates the forming of an international regulatory framework.
  Related Reading: France’s Yellow Vest Bank Run: Could it be Bullish for Bitcoin?
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joshuajacksonlyblog · 6 years
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French Finance Committee: Ban on Anonymous Cryptocurrencies Appropriate
In a report published earlier today, the Finance Committee of France’s National Assembly has stated that it would be appropriate to ban all cryptocurrencies focused on providing greater anonymity to the user. The committee went on the write that such cryptocurrencies posed heightened risk of various financial crimes.
The rest of the report was not at all damning to the wider blockchain and cryptocurrency space. It states that greater understanding of the technology and the ways it is being applied were required by regulators.
Could France Ban Anonymous Cryptocurrency?
As part of the report published today focusing on blockchain technology and its application in cryptocurrency, the president of the Finance Committee of France’s National Assembly has stated that it would be appropriate to ban all cryptocurrencies that enhance privacy for the user.
As reported by Forbes, Éric Woerth writes in the introduction to the document:
“It would also have been appropriate to propose a ban on the dissemination and trade in [cryptocurrencies built] to ensure complete anonymity by preventing any identification procedure by design… This is the case for a certain number of [cryptocurrencies] whose purpose is to bypass any possibility of identifying the holders. To date, regulation has not gone that far.”
Woerth makes it unclear how far such a ban on anonymity-focused cryptos would extend. He makes no differentiation between those that are private by default, such as Monero, and those that feature optional privacy. As highlighted by the Winklevoss twins listing Zcash at Gemini last year, such coins are largely thought to be more palatable for financial regulators.
Could France’s National Assembly try to ban privacy coins?
Also as part of the introduction to the document, Woerth states some of the issues presented by the rise in cryptocurrency use. These include: money laundering, tax evasion, and fraud, as well as threats to the environment posed by mining. Later in the report, the committee does note that cash remains the most common method for financing criminal activity.
France Not Hostile to All Crypto
Despite a clear distaste for privacy-enhancing cryptocurrencies and their potential connection to criminal activity, the report does not take a hostile approach to the rest of cryptocurrency and blockchain technology – only aspects that seek to hinder law enforcement’s ability to police financial crimes.
Wroeth goes on to comment on the importance of understanding and differentiating between different applications of the technology:
“The distinction between the different uses of [cryptocurrencies] must continue, to establish a finer and more precise regulation protector of the general interest, as well as the private interest of the entrepreneurs of this domain.”
The report concludes by stating that greater efforts should be made to regulate crypto’s on-ramps and advocates the forming of an international regulatory framework.
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French Finance Committee: Ban on Anonymous Cryptocurrencies Appropriate
In a report published earlier today, the Finance Committee of France’s National Assembly has stated that it would be appropriate to ban all cryptocurrencies focused on providing greater anonymity to the user. The committee went on the write that such cryptocurrencies posed heightened risk of various financial crimes.
The rest of the report was not at all damning to the wider blockchain and cryptocurrency space. It states that greater understanding of the technology and the ways it is being applied were required by regulators.
Could France Ban Anonymous Cryptocurrency?
As part of the report published today focusing on blockchain technology and its application in cryptocurrency, the president of the Finance Committee of France’s National Assembly has stated that it would be appropriate to ban all cryptocurrencies that enhance privacy for the user.
As reported by Forbes, Éric Woerth writes in the introduction to the document:
“It would also have been appropriate to propose a ban on the dissemination and trade in [cryptocurrencies built] to ensure complete anonymity by preventing any identification procedure by design… This is the case for a certain number of [cryptocurrencies] whose purpose is to bypass any possibility of identifying the holders. To date, regulation has not gone that far.”
Woerth makes it unclear how far such a ban on anonymity-focused cryptos would extend. He makes no differentiation between those that are private by default, such as Monero, and those that feature optional privacy. As highlighted by the Winklevoss twins listing Zcash at Gemini last year, such coins are largely thought to be more palatable for financial regulators.
Could France’s National Assembly try to ban privacy coins?
Also as part of the introduction to the document, Woerth states some of the issues presented by the rise in cryptocurrency use. These include: money laundering, tax evasion, and fraud, as well as threats to the environment posed by mining. Later in the report, the committee does note that cash remains the most common method for financing criminal activity.
France Not Hostile to All Crypto
Despite a clear distaste for privacy-enhancing cryptocurrencies and their potential connection to criminal activity, the report does not take a hostile approach to the rest of cryptocurrency and blockchain technology – only aspects that seek to hinder law enforcement’s ability to police financial crimes.
Wroeth goes on to comment on the importance of understanding and differentiating between different applications of the technology:
“The distinction between the different uses of [cryptocurrencies] must continue, to establish a finer and more precise regulation protector of the general interest, as well as the private interest of the entrepreneurs of this domain.”
The report concludes by stating that greater efforts should be made to regulate crypto’s on-ramps and advocates the forming of an international regulatory framework.
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mirrorontheworld · 4 years
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C’est une première dans l’histoire judiciaire pour un ancien président de la République. Cette nouvelle mise en cause, qui fait suite aux dernières découvertes de l’enquête, s’ajoute aux précédentes, notamment pour « corruption » et « financement illicite de campagne électorale ».
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