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#épidémiologie
news-paw-haiti-509 · 2 months
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Le MSPP Alerte la Population sur des Cas de Maladie du Charbon à Petit-Goâve
Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) a récemment alerté la population sur des cas présentant des signes et symptômes de la maladie du charbon dans la localité de Fort Royal, première section communale de Petit-Goâve. Cette alerte, émise le 12 juillet 2024, fait suite à des rapports indiquant que plusieurs personnes ont développé des symptômes après avoir consommé de la…
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vapolitique · 5 months
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Première analyse épidémiologique : les vapoteurs ex-fumeurs réduisent leur risque de mortalité au même niveau que les autres ex-fumeurs
La première analyse épidémiologique sur le risque de mortalité associé au vapotage montre que celui-ci n’a pas d’incidence, contrairement au tabagisme qui augmente fortement le risque par rapport aux ex-fumeurs et encore plus par rapport aux personnes qui n’ont jamais fumé. Menée sur la base des données du National Health Interview Survey (NHIS) concernant près de 150 000 Américains âgés de 18 à…
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entomoblog · 3 months
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Enquêtes aux frontières des épidémies : sciences, histoire, sciences sociales
See on Scoop.it - Insect Archive
L’histoire de la production des savoirs sur les épidémies ne s’est jamais réduite à une histoire naturelle de la maladie, celle d’un face-à-face entre l’homme et les microorganismes. Elle met au contraire en valeur la diversité des formes de dialogues engagés au long cours entre sciences de la nature et sciences sociales.
  Cinquième conférence du cycle Marc Bloch de l'EHESS prononcée par l'historienne Anne Rasmussen, le 21 mai au Campus Condorcet.
  "S’intéressant à ces rencontres entre disciplines qui prennent la compréhension des phénomènes pathologiques et de leur circulation pour objet, cette conférence saisit trois moments de recomposition des régimes de savoirs sur les épidémies aux XIXe et XXe siècles :
dans les années 1830, lors de l’incursion du choléra en Europe, les controverses médicales sur la nature de la maladie mobilisent géographie et savoirs sociaux pour faire de la frontière nationale un outil de gouvernement de la santé publique ;
à l’orée du XXe siècle, alors que la fièvre typhoïde règne dans les espaces urbains, la bactériologie invente la figure du porteur de germes, qui déplace les frontières de la contagion du lointain au prochain, traversant quartiers, maisons et individus eux-mêmes, et élaborant d’autres savoirs de la société ;
aux lendemains de la pandémie de grippe espagnole, dans les années 1920-1930, la nouvelle écologie des maladies met l’environnement et les interactions entre humains, animaux, plantes et vecteurs, au cœur du cadre interprétatif. L’enquête investit le terrain colonial et fait intervenir épidémiologie, parasitologie, entomologie, botanique, mais aussi écologie des populations, démographie ou anthropologie.
  Ces enquêtes historiques questionnent les enjeux de ces dialogues renouvelés entre le biologique et le social.
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NDÉ
Vidéo
  → Anne Rasmussen : Enquêtes aux frontières des épidémies #MarcBlochEHESS - YouTube - 20 juin 2024 https://www.youtube.com/watch?v=ITCuejWqRho
  Cycle de conférences Marc Bloch 2024 "Interdisciplinarité"
Dans le cadre du cycle de conférences Marc Bloch organisé par l'EHESS et dédié à l'interdisciplinarité, ce 5e rendez-vous avec l'historienne Anne Rasmussen s'est tenu au Campus-Condorcet (Aubervilliers) le 21 mai. À cette occasion, la chercheuse prononce une conférence intitulée « Enquêtes aux frontières des épidémies : sciences, histoire, sciences sociales », dans lequel elle revient sur l’histoire de la production des savoirs sur les épidémies et la diversité des formes de dialogues engagés au long cours entre sciences de la nature et sciences sociales.
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auditionmarcboulet · 3 months
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zehub · 5 months
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Les cyclistes font économiser 200 millions d’euros à la société
Pédaler maintient en forme. Grâce à une enquête, des chercheurs ont pu établir combien de dépenses de santé avaient donc pu être évitées : 200 millions d’euros chaque année. Kévin Jean est maître de conférences en épidémiologie (Conservatoire national des arts et métiers) ; Audrey de Nazelle est senior lecturer (Imperial College London) ; Marion Leroutier réalise un post-doctorat à l’Institute for Fiscal Studies et Philippe Quirion est directeur de recherche CNRS ; Émilie Schwarz, chargée de projet (...)
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jakez19 · 7 months
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Réunion publique n°135 du CSI (Conseil Scientifique Indépendant) du 15 Février 2024 (B. Guennebaud - L'invraisemblable usage des tests statistiques en épidémiologie)
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ka9oukeuktakal · 1 year
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Quels sont les différents vaccins contre la Covid-19. Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Spoutnik V, vaccins chinois : le Sénégal dont le président veut une stratégie nationale de vaccination dans les meilleurs délais pourrait faire le choix entre ces différents types de vaccins développés en un temps record, une première dans l’histoire de la médecine, pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19. Les-vaccins Face au rebond de la pandémie de Covid-19, le chef de l’Etat veut une stratégie nationale de vaccination dans les meilleurs délais pour ’’prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention’’. "J’ai ordonné qu’une stratégie nationale de vaccination me soit proposée dans les meilleurs délais pour prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention", a déclaré Macky Sall, mardi en soir, dans un message à la Nation. ’’Bien sûr, le Sénégal continue sa collaboration dans le cadre de l’initiative Covax, avec l’OMS, ceci n’est pas contradictoire’’, a-t-il ajouté. Vaccins contre le Covid-19 encore beaucoup d'inconnues Le président de la République a décrété mardi l’état d’urgence, une mesure qui s’accompagne d’‘’un couvre-feu partiel, de 21 heures à 5 heures du matin, dans les régions de Dakar et Thiès (ouest)’’. Ces mesures prennent effet à partir de mercredi à 21 heures’’, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Différents vaccins contre la Covid-19 Devant l’urgence, différents types de vaccins ont été développés en un temps record, une première dans l’histoire de la médecine, pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19. Il y a le vaccin Pfizer/BioNTech, issu d’une collaboration entre le laboratoire américain Pfizer et l’allemand BioNTech, et qui fonctionne à ‘’ARN messager’’. Ce procédé jusqu’alors jamais utilisé dans l’histoire des vaccins commercialisés a l’avantage premier d’être facilement reproductible. A lire aussi  Les Différents Types D’Influenceurs Dans la pratique, au lieu d’injecter une partie du virus (procédé classique du vaccin), on va injecter un fragment ARN messager (matériel génétique du virus) qui va reproduire les protéines virales, appelées ‘’spikes’’ (se trouvant à la surface du virus et lui donnant une forme de couronne), une fois dans l’organisme. L’OMS a accordé jeudi 31 décembre sa première homologation d’urgence depuis le début de la pandémie de Covid-19 au vaccin Pfizer-BioNTech. Certains groupes de la société auront la priorité pour recevoir les vaccins. Le vaccin dit Moderna a été créé par une entreprise de biotechnologie américaine Moderna Therapeutics. Il fonctionne aussi à ARN messager. Alors que le vaccin Pfizer/BioNTech se conserve à moins 70%, celui de Moderna repose sur une conservation moins contraignante, à moins 20 degrés. A lire aussi  Différents types de procédés d'impression Il y a aussi le vaccin AstraZeneca qui a été mis au point par le groupe britannique AstraZeneca avec l’université d’Oxford. Il peut être conservé entre 2 et 8 degrés et administré en une unique dose. Conçu selon les procédés classiques, il repose sur un vecteur viral non-réplicatif La France aura 15% des vaccins achetés par l’UE Le vaccin Spoutnik V a été développé par le Centre national de recherches en épidémiologie et microbiologie du ministère de la Santé russe (Centre Gamaleya) et financé par le Fonds d’investissement direct russe (RDIF). Dans cette course, il faut également mettre en exergue les vaccins chinois Sinovac, Sinopharm et CanSino. Le Sénégal a adhéré à l’initiative ’’Covax’’ visant à faciliter l’accès aux vaccins à des pays à revenu faible ou intermédiaire. Covax est l’un des trois piliers de l’accélérateur d’accès aux outils Covid-19 (ACT), lancé par l’OMS, la Commission européenne et la France. Il est coordonné
par Gavi, l’Alliance du Vaccin, la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) et l’OMS.
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ezechiel5172 · 2 years
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cigognesdelespoir · 2 years
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Ne manquez pas la conférence « Epigénétique : Que transmet la bénéficiaire d'un don d'ovocytes à l'enfant ? Quel est l'état des connaissances actuelles sur le sujet ? » lors de notre réunion du 29 janvier 23 à Paris. Conférence donnée par Alain Froment est médecin, spécialiste en anthropologie biologique, écologie humaine, épidémiologie de la nutrition et des maladies tropicales. Il a été responsable des Collections d’Anthropologie au musée de l’Homme à Paris. Voir sa biographie ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Froment
 Réunion ouverte à tous , inscription ici https://www.lescigognesdelespoir.com/r%C3%A9union-d_informations-rencontres-paris-29-janvier-2023,134.html
 Qu'est-ce que l'épigénétique et quel est son rapport avec le don d'ovules ?
 L'épigénétique est l'étude des modifications biologiques qui se produisent dans les gènes sans altérer la séquence d'ADN, et qui sont appelées "épi-marques". Ces marques régulent l'expression des gènes et peuvent être transmises de parent à enfant. Cela signifie que même si une personne n'a pas hérité du code génétique de ses parents, elle peut néanmoins partager des traits similaires en raison des épi-marques
En ce qui concerne l'épigénétique, il semble que cette caractéristique récemment découverte ait ouvert de nouvelles voies aux couples qui optent pour le don d'ovocytes. Il a été découvert que certaines épi-marques responsables des traits du visage peuvent être transmises par les ovocytes pendant la grossesse, transmettant ainsi certaines caractéristiques physiques comme la forme des yeux ou du nez de la donneuse à sa progéniture. En d'autres termes, même si le bébé n'est pas génétiquement lié à la mère qui le porte dans son ventre, ils pourraient tout de même se ressembler en raison d'épi-marques partagées
Cette découverte pourrait réconforter les familles qui envisagent de faire un don d'ovocytes, car elle leur donne une idée plus réaliste de ce à quoi pourraient ressembler leurs enfants nés d'une donneuse d'ovocytes. Bien que de nombreuses recherches soient encore nécessaires pour comprendre complètement l'héritage épigénétique, les preuves actuelles suggèrent que l'épigénétique joue un rôle important dans la détermination des traits hérités par les enfants conçus grâce à un don d'ovules ou de sperme.
 Cette science nouvelle appelle de nombreuses questions que nous vous proposons d’explorer avec le docteur Froment : .
L'épigénétique influe t-elle sur la ressemblance de l'enfant né d'un don d'ovocytes et la femme bénéficiaire du don ?
 Comment se produisent les changements épigénétiques ?
 Quelles sont les implications potentielles des modifications épigénétiques ?
Existe-t-il des moyens de prévenir ou d'inverser les modifications épigénétiques ?
 Quelles sont les prochaines étapes de la recherche en épigénétique ?
 Quel sera l'impact de l'épigénétique sur les traitements de la fertilité à l'avenir ?
 Ne manquez pas cette conférence gratuite exceptionnelle. Information et inscription ici https://www.lescigognesdelespoir.com/r%C3%A9union-d_informations-rencontres-paris-29-janvier-2023,134.html
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mounadiloun · 3 years
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Une attaque en règle contre le Dr Fauci, responsable de la lutte contre le Covid-19 aux Etats Unis
Une attaque en règle contre le Dr Fauci, responsable de la lutte contre le Covid-19 aux Etats Unis
Chacun se souvient des foucades de Donald Trump au sujet de l’épidémie de covid-19. Ses propos parfois grotesques avaient eu pour effet d’alimenter les campagnes de presse visant à discréditer les approches thérapeutiques de la covid-19 dont tout particulièrement celui proposé par Didier Raoult, le médecin à la tête de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille, institut consacré à la…
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jbgravereaux · 4 years
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CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19 Coronavirus en France : « En matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie »
Pour l’ancien directeur général de la santé William Dab, le gouvernement fait peser, avec le confinement, l’ensemble des efforts de prévention sur la population.
Propos recueillis par Paul Benkimoun Publié le 11 avril 2020                                                                                                                                                                                                                                                                                      Professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), où il était il y a peu titulaire de la chaire Hygiène et sécurité, William Dab est médecin et épidémiologiste. De 2003 à 2005, il a été directeur général de la santé et avait démissionné en raison de désaccords sur la politique de santé publique avec le ministre de la santé d’alors, Philippe Douste-Blazy. Il livre une analyse critique de la réponse française au Covid-19                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Quelle est votre appréciation de la situation sanitaire de l’épidémie de Covid-19 ?                                                                                                                                                                                                                                                              Un premier élément à prendre en compte est qu’actuellement nous avons un décompte de la morbidité et de la mortalité directement liée au virus. En fait, nous aurons aussi à déplorer des répercussions sur la santé à moyen terme qu’on peut appeler indirectes parce que ce n’est pas le virus qui sera en cause, mais les complications chez les patients souffrant de maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, etc.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Ces complications ont deux origines. Le Covid-19, qui entraîne un alitement, qui est un facteur de risque important chez les personnes âgées. Et le fait que le suivi des malades chroniques est moins bon parce que le système de soins est saturé par l’épidémie. Il faut donc s’attendre au total à plusieurs dizaines de milliers de décès directement et indirectement liés à l’épidémie.                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus: « Si les gens connaissaient cette cochonnerie, ils respecteraient les consignes », des guéris témoignent                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Et sur l’évolution de l’épidémie ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Je suis frappé par le fait qu’après quatre semaines de confinement, la courbe épidémique n’est que ralentie. Nous restons avec un flux important de malades chaque jour. Trois raisons peuvent expliquer cela.                                                                                                                                                                                                                                                                                                            D’abord le confinement n’est qu’imparfaitement respecté. En particulier, ceux qui continuent de travailler et qui prennent les transports en commun peuvent se contaminer, alors que le port du masque n’est pas généralisé. Ensuite, on peut se demander s’il n’y a pas une transmission aérienne du virus et pas seulement par les gouttelettes. Cette question est débattue, notamment cette semaine dans la revue Nature. Enfin, et cela me semble très grave, on laisse retourner chez elles des personnes contagieuses à la sortie de l’hôpital ou du cabinet du médecin parce qu’elles n’ont pas besoin de soins. Elles peuvent alors contaminer leurs proches. Comment l’éviter quand on vit dans un petit appartement ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus : l’urgence absolue de créer des structures de prise en charge des patients peu symptomatiques                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Que faudrait-il faire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Cela fait des jours que plusieurs instances, dont le conseil scientifique du gouvernement, recommandent de mettre ces personnes, de même que leurs contacts, en isolement dans des hôtels (qui sont vides) ou des lieux fermés analogues. La maire de Paris le demande aussi, mais il ne se passe rien.                                                                                                                                                                                                                                                                            De façon générale, dans les mesures adoptées, il y a un mélange d’excellence et de médiocrité. L’excellence, ce sont les soins. Des centaines de vie ont été sauvées par l’héroïsme des soignants et des aidants, ainsi que par un effort sans précédent qui a permis de doubler nos capacités de réanimation et de désengorger les hôpitaux saturés. C’est vraiment remarquable.                                                                                                                                                                                                                                                                                            En revanche, en matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Pourquoi ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              La seule mesure de prévention est en réalité le confinement généralisé assorti de recommandations d’hygiène. Autrement dit, on fait peser sur la population la totalité des efforts de prévention. Ça ne peut pas marcher et le coût humain est effrayant avec un cortège d’inégalités sociales qui s’aggravent. Réalise-t-on bien ce que cela représente pour une famille avec disons deux enfants qui vit dans 50 m² avec les deux parents en télétravail et les enfants qui doivent faire l’école à la maison ? Si l’effort de prévention est partagé, cela peut tenir encore quelque temps, mais, s’il ne se passe rien d’autre, il y aura des mouvements de révolte. Or l’adhésion du public est une condition pour casser l’épidémie. Le macromanagement ne suffit pas. Il faut une capacité de micromanagement.                                                                                                                                                                                                                                                                        Je considère que nous entrons dans une période où le confinement aura plus d’inconvénients (économiques, psychologiques, familiaux, médicaux) que de bénéfices.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Lire aussi  Coronavirus : « Les nouvelles configurations urbaines portent en germe des déflagrations écologiques à haut potentiel de viralité »                                                                                                                                                                                                                                                                                      Que peut-on faire d’autre ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                D’abord de l’épidémiologie de terrain. Comment se fait-il que ce soient des épidémiologistes britanniques qui ont estimé la proportion de Français infectés ? Comment lutter contre une épidémie sans connaître son étendue ? Des enquêtes par sondages hebdomadaires par téléphone ou Internet permettraient de suivre son évolution. C’est facile à réaliser. Ce n’est pas complètement fiable, mais c’est mieux d’être dans le brouillard que dans le noir absolu. En attendant que des tests sérologiques soient déployés à grande échelle, même avec des imperfections, ce type d’enquête par sondages répétés nous donnerait une tendance sur l’évolution de la prévalence de l’infection.                                                                                                                                                                                                                                                                                  De même, il faut comprendre pourquoi on a encore tant de nouveaux malades. Où ont-ils été contaminés ? On ne peut pas enquêter sur tous les cas, mais, là encore, une procédure d’échantillonnage suffirait à fournir des indications sur les circonstances de l’infection. Dans les CHU, de nombreuses études cliniques sur d’autres thèmes que le Covid-19 sont actuellement suspendues. Les professionnels de santé qui les réalisent sur le terrain et ont un savoir-faire pourraient être mobilisés à cette fin.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Autre exemple, il y a des dizaines de milliers de patients qui prennent quotidiennement de l’hydroxychloroquine pour des maladies rhumatismales. Cela fait plus de deux mois qu’il y a un débat sur ce traitement. Pourquoi ne sait-on pas si ces patients sont moins atteints par le coronavirus que les autres ? Nous avons des bases de données accessibles pour faire ce travail et une agence du médicament pour le faire.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Ensuite, on ne dit pas clairement à la population quand les masques et les tests arriveront. Si on ne le sait pas, il faut le dire. Aucun déconfinement n’est envisageable sans ces outils. De même, quand les soignants seront-ils enfin correctement protégés ? On n’entend pas la réponse.                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Enfin, il faut un commandement unifié et moins de bureaucratie.                                                                                                                                                                                                                                                                                        Que voulez-vous dire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Je vais vous donner un exemple personnel. Dès le début de l’alerte, je me suis inscrit à la réserve sanitaire. Il y a une semaine, je reçois un message me demandant si je suis prêt à appuyer au plan épidémiologique une ARS [agence régionale de santé] dans un département d’outre-mer. Je réponds immédiatement que je suis volontaire et que je libère tout mon agenda jusqu’à fin juin. Au bout de six jours, pas de réponse. Je fais savoir que je trouve cela anormal en situation d’urgence. Je reçois alors comme réponse que mon dossier administratif n’est pas complet. Il manque la copie de mon diplôme de docteur en médecine (qui est à mon bureau, donc inaccessible) et un certificat d’aptitude médicale. Je n’aurai pas l’odieuse pensée de déranger un confrère surchargé pour qu’il atteste que je suis apte à faire de l’épidémiologie ! Le président de la République a déclaré la guerre, mais les services continuent de fonctionner comme en temps de paix.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Coronavirus : mise en place pour réagir à ce type de crises, la réserve sanitaire est pourtant débordée par la situation                                                                                                                                                                                                                                                                                                        En 1917, la première chose qu’a faite Georges Clemenceau en devenant président du Conseil et ministre de la guerre, c’est de se débarrasser des bureaucrates sans valeur ajoutée, voire à valeur négative. Ensuite, il a obtenu des Alliés un commandement unifié. On multiplie les instances, les conseils, les comités qui font de leur mieux, mais il n’y a pas le souci des détails, ils n’ont pas de rôle opérationnel. Quand Clemenceau visitait le front au péril de sa vie, ce n’était pas seulement pour soutenir le moral des troupes. C’était aussi pour vérifier que l’intendance suivait.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Pour gagner contre une épidémie, il faut trois conditions : la surveillance, la réactivité et un commandement resserré qui fait un lien opérationnel entre la doctrine et le terrain.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Etes-vous pessimiste ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Oui, au moment où nous nous parlons. Non, si les principes de base de la lutte contre les épidémies sont enfin mis en œuvre de toute urgence en s’affranchissant des contraintes administratives que le gouvernement a désormais les outils juridiques de lever.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Cette situation illustre jusqu’à la caricature la faiblesse de la santé publique française. On mise tout sur les soins sans réaliser que la prévention est un investissement très rentable. Chaque fois que l’on dépense 100 euros dans le domaine de la santé, 96 % vont aux soins et 4 % à la prévention organisée. C’est cela que nous payons, comme nous payons l’incurie de la gestion de l’amiante – 100 000 décès cumulés.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Tous les soirs à 20 heures, nous applaudissons nos soignants. Je me demande si nous ne devrions pas siffler tous les midis les carences de la prévention de terrain jusqu’à ce qu’elle devienne efficace.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Lire aussi  Coronavirus : immunité, traitements, tests, incubation, les réponses aux questions que vous nous avez posées                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Paul Benkimoun
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entomoblog · 2 years
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Les chenilles processionnaires : des chenilles urticantes à ne pas toucher ni approcher !
See on Scoop.it - EntomoNews
Mars constitue le pic d’exposition aux poils urticants des chenilles processionnaires du pin. Que faut-il savoir sur cette larve favorisée par le changement climatique ? Comment s’en protéger ?
  Sandra Sinno-Tellier
Médecin de santé publique, spécialisée en épidémiologie et en toxicologie, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
  Publié: 9 mars 2023, 19:42 CET
  "Tous les ans, les chenilles processionnaires refont l’actualité – et ce de plus en plus tôt, et désormais dans toute la France. Classées nuisibles depuis avril 2022 (Décret n°2022-686), ces larves de papillons de nuit prolifèrent au point de menacer la santé humaine voire la flore, en provoquant notamment la défoliation des arbres qu’elles colonisent. Le danger provient de leurs poils, très urticants pour l’humain comme l’animal.
  Il existe deux espèces en France ayant un impact sur la santé humaine : la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pytiocampa) et la processionnaire du chêne (T. processionea). La première colonise des résineux de la famille des pins (pin sylvestre, pin noir, cèdre de l’Atlas…) et la seconde des feuillus de la famille des chênes (chêne sessile, chêne pédonculé…)."
(...)
  [Image] La chenille processionnaire du chêne est plus grise que sa cousine du pin. Sarefo, CC BY-SA
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auditionmarcboulet · 9 months
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kofi-samata · 3 years
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Les chercheurs visent à étudier la physiopathologie sous-jacente de l'insuffisance cardiaque diastolique
Les chercheurs visent à étudier la physiopathologie sous-jacente de l’insuffisance cardiaque diastolique
Sur les quelque cinq millions de patients aux États-Unis diagnostiqués chaque année avec une insuffisance cardiaque, près de la moitié auront une insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée (HFpEF). Également connue sous le nom d’insuffisance cardiaque diastolique, l’HFpEF survient lorsque la chambre inférieure gauche du cœur perd sa capacité à se détendre et à se remplir de…
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dsirmtcom · 3 years
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“Un jour sans fin” - Réflexion sur la pandémie
“Un jour sans fin” - Réflexion sur la pandémie via @EmmanuCaudron #Éthique #Santé #Soin #Pandémie #Société #Deuil #Sémantique
Retour aux Contributions d’auteur.e.s Emmanuelle Caudron de Coquereaumont, @EmmanuCaudron, Cadre de santé, formateur et coach Affiche du film “Un jour sans fin” – Source : Allociné Depuis un an, le temps s’est figé dans une élasticité poisseuse, avec cette désagréable impression d’une journée qui n’en finit pas[1]. Envahissement des esprits, ruminations incessantes, troubles du sommeil et…
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guyboulianne · 4 years
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Les avocats Dominic Desjarlais, Carlo Brusa et Rocco Galati se rencontrent au Sommet pour la paix de Stockholm sur l'Après Covid-19
Les avocats Dominic Desjarlais, Carlo Brusa et Rocco Galati se rencontrent au Sommet pour la paix de Stockholm sur l’Après Covid-19
Au vu de la confusion et de la peur crées par la crise du Covid-19, et afin d’éviter la recrudescence de la violence, l’International Political & Scientific Ethics a décidé d’organiser un Sommet de la Paix à Stockholm, avant Noël afin d’apporter paix et réconciliation au sein des populations. L’idée consistait à réunir des personnalités influentes impliquées de par leur expertise dans la crise…
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