Tumgik
#( c: Cessair )
thedeadthree · 2 years
Note
top five asoiaf ladies xx
AHHH HI HI STELLA đŸ„€âœšđŸ„ș i hope ur doing well dear ty so much! âŁïž in no particular order!
ASK ME MY TOP FIVE ANYTHING 🌞✹
1. SHIERA SEASTAR — THE WITCH QUEENIE! her lore the aesthetics the ties to witchcraft she’s been a fave for eons!
2. DAENERYS TARGARYEN — DANYYYY. daenerys stormborn of house targaryen, the unburnt, the breaker of chains and the mother of dragons, queen of the andals and the rhoynar and the first men, lady of westeros and protector of the realm !!!!!! i mean i could go off for eons about what this character means to me but!
3. ALYSANNE TARGARYEN — the dear! im moving at a snails pace reading fire and blood but she did so much for the kingdom she was adored and we adore her here!
4. ARIANNE MARTELL — THE ICON !!!!!!!! im so sad she wasn’t in the show but i am so stoked to see more of her in TWOW <3 she has such an interesting characterization. (she was also the beloved of daemon sand AND gerold dayne and they both adored her and still do (her line about gerold being pretty poison ICONIC)) and we love that for her and adore and support her!
5. VISENYA TARGARYEN — SHE RODE VHAGAR AND WIELDED DARK SISTER ! SHE FOUNDED THE KINGSGUARD SHE WON THE VALE BY NEGOTIATION SHE WAS A WITCH! NOBODY IS DOING IT LIKE HER!
6 notes · View notes
Inconsistent Characterization Comp.
Tumblr media
Judging Criteria
This was copied from the submission/judging rules (that's why the numbers are bad)
0. Standard tournament rules: be polite, et cetera.
1. Inconsistent characterization must be present past the first part- no Early Installment Weirdness.
4. Liberty is reserved to add more rules
5. Inconsistency must be in canon, not fandom misinterpreting. That's a separate thing.
6. Character development is not inconsistency.
7. Do not do a Squimbus v. Pikachu; don't vote for one character that doesn't really fit it over a character you don't know.
Match links below the cut. The winner of Quat A will face off against Quat B; same for C and D. The winner of Oct 1 will face off against Oct 2 for that Quat.
Quat A
Oct 1
Bruce Wayne v. Mindy St. Clare
Victor Veloci v. Maki Harukawa
Wheatley v. Odysseus
Jean-Luc Picard v. Doug Heffernan
Oct 2
Erwin Caruso v. Touraine
Lucifer v. Ronin
Gwen v. Eric Foreman
Daenerys Targaryen v. Lotor
Quat B
Oct 1
Shadow the Hedgehog v. André Harris
Jamie Lannister v. Apollo Justice
Quinn Fabray v. Princess Audrey
Kathryn Janeway v. Max
Oct 2
Rodger Blair v. James Ironwood
Loki v. Danny Phantom
Chloe Bourgeois v. Accelerator
Hollyleaf v. Puff Puff Humbert
Quat C
Oct 1
The Doctor v. Talia Al Ghul
Blaine Anderson v. Chandra Nalaar
Phoenix Wright v. Sky
Marinette Dupin-Cheng v. Clint Barton
Oct 2
Miles 'Tails' Prower v. Britta Perry
Brambleclaw v. Akane Kurashiki
Rolf 'Max' Maxwell v. Rafael Barba
Julian Bashir v. Duncan
Quat D
Oct 1
Dean Winchester v. Justice
Cersei Lannister v. Lusamine
Neil 'Buzz' Buzzmati v. Kreacher Pierson
Thaddeus (Thad) Thawne II v. Amy Rose
Oct 2
Fiona Flagstaff v. Alya Cessaire
Wednesday Addams v. Gawain
Jason Todd v. Rumpelstiltskin
Clear Sky v. Erik Lehnsherr
5 notes · View notes
bintouchfr · 1 year
Text
Débloquer des connexions transparentes : la puissance des cartes de visite virtuelles NFC
Dans un monde dominïż© par la technologie, la carte de visite papier traditionnelle cïżšde la place ïż  des alternatives innovantes, et les cartes de visite virtuelles NFC (Near Field Communication) sont ïż  l'avant-garde de cette transformation. Les cartes de visite compatibles NFC apportent un nouveau niveau de commoditïż©, d'efficacitïż© et de respect de l'environnement aux rïż©seaux et aux communications. Dans cet article, nous explorerons les avantages des cartes de visite virtuelles NFC et donnerons un aperïż§u de leur fonctionnement, de la maniïżšre d'en crïż©er une et des raisons pour lesquelles elles sont sur le point de rïż©volutionner les rïż©seaux ïż  l'ïżšre numïż©rique.
Tumblr media
L'avantage NFC
Near Field Communication (NFC) est une technologie sans fil qui permet une communication transparente Ă  courte portĂ©e entre les appareils. Les cartes de visite virtuelles NFC exploitent cette technologie pour transfĂ©rer des informations de contact et d'autres donnĂ©es d'un simple toucher. Voici quelques avantages clĂ©s de l’utilisation des cartes de visite virtuelles NFC :
Partage instantanïż© d'informations : avec une carte de visite NFC, partager vos coordonnïż©es est aussi simple que d'appuyer votre tïż©lïż©phone contre un autre appareil compatible NFC. Il n'est pas nïż©cessaire de saisir manuellement ou d'ïż©changer des cartes physiques.
Respectueuses de l'environnement : les cartes NFC sont respectueuses de l'environnement car elles rïż©duisent le besoin de cartes de visite en papier, contribuant ainsi ïż  un environnement plus durable.
Polyvalence : la technologie NFC est polyvalente et peut ïżȘtre utilisïż©e dans diverses applications au-delïż  des cartes de visite, notamment le contrïżŽle d'accïżšs, les paiements mobiles, etc.
Toujours ïż  jour : contrairement aux cartes papier traditionnelles qui peuvent devenir rapidement obsolïżštes, les cartes de visite virtuelles NFC peuvent ïżȘtre mises ïż  jour instantanïż©ment pour reflïż©ter tout changement dans vos informations de contact.
Création de votre carte de visite virtuelle NFC
Crïż©er une carte de visite virtuelle NFC est un processus simple qui nïż©cessite quelques ïż©tapes clïż©s :
Rassemblez vos informations
Compilez toutes les informations de contact pertinentes que vous souhaitez inclure sur votre carte de visite virtuelle. Cela inclut gïż©nïż©ralement votre nom, votre fonction, votre numïż©ro de tïż©lïż©phone, votre adresse e-mail, votre site Web et tous les profils de rïż©seaux sociaux ou dïż©tails supplïż©mentaires que vous souhaitez partager.
SĂ©lectionnez une plate-forme compatible NFC
Pour créer une carte de visite virtuelle NFC, vous aurez besoin d'une plate-forme ou d'une application compatible NFC. Certaines options populaires incluent « NFC Tools » pour Android et « NFC pour iPhone » pour iOS. Téléchargez et installez l'application qui correspond au systÚme d'exploitation de votre smartphone.
Concevez votre carte
La plupart des applications de cartes de visite virtuelles NFC fournissent des modĂšles ou des champs personnalisables dans lesquels vous pouvez saisir vos informations. Vous pouvez Ă©galement ajouter une photo de profil, un logo d'entreprise ou tout autre visuel pertinent pour personnaliser votre carte. Assurez-vous que la conception est claire, professionnelle et facile Ă  lire.
Encodez la balise NFC
Dans l'application de carte de visite virtuelle NFC, vous aurez la possibilitĂ© d'encoder vos informations sur une balise NFC. Cette balise peut ĂȘtre physique (un autocollant ou une carte avec une puce NFC intĂ©grĂ©e) ou numĂ©rique (stockĂ©e dans votre smartphone).
Testez votre carte NFC
Avant de partager votre carte de visite virtuelle NFC, testez-la pour vous assurer qu'elle fonctionne correctement. Placez votre téléphone contre un autre appareil compatible NFC (par exemple, le smartphone d'un ami) pour vérifier que vos informations de contact sont transmises avec précision.
Partagez votre carte NFC
Partager votre carte de visite virtuelle NFC est aussi simple que de mettre votre tïż©lïż©phone en contact avec un autre appareil compatible NFC. Pour recevoir votre carte, le destinataire doit ïż©galement disposer d'un smartphone compatible NFC et d'une application de carte de visite virtuelle NFC installïż©e.
Pourquoi les cartes de visite virtuelles NFC sont l'avenir des réseaux
Les cartes de visite virtuelles NFC sont sur le point de révolutionner les réseaux à l'Úre numérique pour plusieurs raisons :
EfficacitĂ© : la technologie NFC rationalise le processus d’échange d’informations de contact. Plus besoin de fouiller avec des cartes physiques ou de saisir manuellement des dĂ©tails dans votre tĂ©lĂ©phone.
Toujours ïż  jour : votre carte de visite virtuelle NFC est toujours ïż  jour. Si votre numïż©ro de tïż©lïż©phone ou votre adresse e-mail change, vous pouvez le mettre ïż  jour instantanïż©ment, garantissant ainsi que vos connexions disposent toujours d'informations exactes.
Respectueuses de l'environnement : Alors que nous sommes de plus en plus conscients de notre empreinte environnementale, les cartes de visite virtuelles NFC offrent une alternative durable aux cartes papier traditionnelles.
Polyvalence : la technologie NFC a des applications au-delïż  des cartes de visite. Il peut ïżȘtre utilisïż© pour l'enregistrement d'ïż©vïż©nements, le contrïżŽle d'accïżšs, les paiements mobiles, etc., ce qui en fait un outil polyvalent et prïż©cieux.
Mïż©morabilitïż© : la commoditïż© et la nouveautïż© des cartes de visite virtuelles NFC peuvent laisser une impression durable sur les destinataires, amïż©liorant ainsi vos efforts de rïż©seautage.
Pour plus d'informations:-
nfc pour événement
scanner carte de visite
carte de visite nfc iphone
acheter des cartes de visite noir mat
0 notes
barelymanaging · 1 year
Note
thoughts on all of the new employees coming in?
i espeeecially wanna know what you think of cessair if youve seen him around... for no reason in particular
(ïœĄâ€ąÌ€áŽ—-)✧
- [ nuni ; repping the security department ! ]
"Cessair.."
[ Chi puts the note aside for a second to turn to their keyboard, and begin typing away. File directory/LC/Files/EMP/C. As they scavenge around for a minute, they repeat the name under their breath like a mantra. ]
"Cessair, Cessair... Oh, there we go. Thought it was the bird fella."
[ Cut 45 minutes of reading the file in depth. ]
"Well, he certainly sounds competent at what he does.. Although, I guess that's the bare minimum."
[ Chi takes a freshly purchased notebook out their pocket — scribbles a note, only to flip it shut again. ]
0 notes
poupounes-trotters · 6 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Lunchtime
Mélange magique aux haricots rouges, carottes, pommes de terre sautées, cornichons et échalotes 
Ce midi, c’est la folie ! Mo&MO cĂ©lĂšbrent l’éclaircie du matin avec un repas dĂ©licieux et complet ! Tandis que MO pĂ©tris la pĂąte des galettes de blĂ©, Mo grille les patates qu’il faudra mĂ©langer aux carottes, haricots, cornichons et Ă©chalotes pour une garniture de rĂȘve ! Une ou deux pincĂ©es de cumin et tu pourras toi aussi partager ce repas avec des amis ou l’emporter comme salade ou sandwich pour la pause !
il te faudra pour 2-3 personnes:
-150g de haricots rouges cuits -2 pommes de terre moyennes -2 Ă©chalotes -5,6 cornichons (tu peux choisir de mettre des cĂąpres Ă  la place c’est super aussi) -1 carotte -une cuillĂšre Ă  cafĂ© de cumin en poudre, un peu de piment -de l’estragon ou une herbe aromatique que tu aimes -de l’huile de tournesol -du sel et du poivre
pour la pĂąte Ă  fajitas voici les proportions pour rĂ©aliser seulement 4-5 galettes (du diamĂštre d’une assiette):
-150g de farine semi-complĂšte -3 cuillĂšres Ă  soupe d’huile d’olive -de l’eau chaude pour la marche Ă  suivre, clique cette recette: les galettes de blĂ© maison de mo&MO
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Alors tu vas commencer par faire cuire les pommes de terre qui demandent un peu plus de temps dans la poĂȘle pour ĂȘtre assez fondantes: >Epluche les patates et coupe-les en tout petits cubes rĂ©guliers, qu’ils puissent bien cuire uniformĂ©ment et plus rapidement
>Epluche la carotte et dĂ©bite-la en trĂšs fines rondelles >Fais chauffer de l’huile de tournesol dans une poĂȘle Ă  feu vif et quand c’est bien chaud, fais-y dorer les pommes de terre en remuant , au bout de 1-2 minutes quand elles on colorĂ©, baisse le feu, remue et laisse-les.
>Epluche la carotte et dĂ©bite-la en rondelles que tu peux ajouter Ă  la poĂȘle avec une bonne pincĂ©e de sel. Tu peux couvrir et laisser Ă  feu doux une dizaine de minutes. Regarde de temps en temps pour remuer et ne rien laisser brĂ»ler.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tu peux utiliser ce temps pour confectionner les galettes de blĂ©, ou t’occuper des autres ingrĂ©dients.
>Epluche et émince les échalotes et coupe les cornichons en tout petits morceaux puis réserve.
>Retourne voir tes pommes de terre et tes carottes, monte un peu le feu pour ajouter les haricots rouges égouttés. 
>Dose le cumin en poudre, remue et laisse encore sur le feu 2-3 minutes (enlĂšve quand tes patates sont tendres). Coupe le feu et pimente.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
>Dans un saladier, mĂ©lange le contenu de la poĂȘle avec les cornichons et Ă©chalotes. Poivre, ajoute un filet d’huile si nĂ©cessaire et fais-toi plaisir avec les herbes aromatiques.
Et voilĂ , c’est prĂȘt ! Ce mĂ©lange magique se dĂ©guste dans les galettes avec quelques feuilles de roquette, devient ton sandwich Ă  emporter ou mĂȘme une salade Ă  part entiĂšre, c’est toi qui voit et dans tous les cas, c’est super !
Tumblr media
5 notes · View notes
cessairhuxley · 6 years
Photo
Tumblr media
                                                                    I N T R O
Hexxus:  Cessair Huxley [ Cessair Def: ‘sorrow’ or ‘affliction’, Huxley Def: ‘inhospitable place’ ]  Age, 35.  Birthday, 27th October, 1983.  Starsign Scorpio ( ascending virgo, moon in cancer ). 
Trope - Magnificent Bastard
Tumblr media
Capturing the audience with their charisma, incredible intellect, mastery of manipulation, and boldness of action, this character is a show-stealer.  
They are brilliant and utterly devious, a smooth operator. They are also savvy and do not fall for obvious traps; bringing them down is no easy feat.
They are charismatic, often charming, their personality is like a physical force. While they exist on the darker end of the moral spectrum, they never take disgusting actions that undermine their magnificence, leaving them diabolical but in a way the audience can’t help but enjoy. And they are definitively not cowards. Ever.
                                                     P L A Y L I S T
Ultranumb - Blue Stahli Violated / So degraded / The show has just begun / Dominated / By all you hated / This will make you ULTRAnumb / Confession Is such / Perfection / Your sweet / Repression / Can’t hide  / Who you really are / Say you love it / Don’t pretend that you’re better than this / Malevolence goes both ways
Throne - Bring Me The Horizon So you can throw me to the wolves / Tomorrow I will come back / Leader of the whole pack / Beat me black and blue / Every wound will shape me / Every scar will build my throne
Blindfold - Sleeping Wolf Pull me in / No, I cannot resist / Every time your gravity has a hold on me / Shed your skin / You’re just a counterfeit / Dressing up an empty heart, I know who you are / So use your, use your / Use your, use your blindfold / Cover your hands on my eyes, closed / Do it again / Tie me up and show me what’s real / Hate your love, but love how you feel / Useless, trying to fight / And the truth is, I’d rather be blind
Stole The Show - Kygo No heroes, villains, one to blame / While wilted roses fill the stage / And the thrill, the thrill is gone / Our debut was a masterpiece / But in the end for you and me / Oh, the show, it can’t go onWe used to have it all, but now’s our curtain call / So hold for the applause, oh / And wave out to the crowd, and take our final bow / Oh, it’s our time to go, but at least we stole the show
                               I N  C H A R A C T E R  I N T E R V I E W 
How do you feel about the Exodus?
Tumblr media
“Isn’t it wonderful???”
A slice of a grin, sharp as any blade cuts across those almost serpentine features.  It’s quite clear from the sadistic glee that taints those words that the so called ‘tragedy’ that had befallen the fables was, in this case at least - more of a boon.  It’s not the first world he’s found himself in.  It’s not the first place he’s been allowed to roam, to pick apart the corners of existence like the oil slick stain that dripped in his chest where most would expect a heart to be.  It’s not the first place The Nothing has been drawn to – and whether he was sent, or pulled, or tossed like the latest piece of garbage rolling along filthy asphalt, he is here.  And that’s all that matters.  When this place is gone
 Crumbled, ash and dust, decaying and – d e a d.  There will be another.  There always is.
Meanwhile, he’s nestled in his booth at Wonderland.  Lounging deep in the plush seat - There’s something about the way he takes to a chair which makes him seem more like a liquid than a solid.  There was never any ‘perching’, no ‘sitting’, it couldn’t even be defined as ‘slouching’.  Just a way of going from standing to a casually recumbent state - looking as though he’d been occupying said piece of furniture for vastly longer than the fleeting moments he’s actually been there - the martini which is delivered to the table only a moment later testament to that fact.
“Limitless potential, rampant chaos, complicit corruption, spiralling self destruction
 and here – ”
There’s a sinuous shrug, fingers trailing the cherry around the glass on it’s little stick, gleaming red, reflecting the lights of the club as though it were an ember ready to ignite.
“ – the bad guys can win.”
Was it hard adjusting to life in Fabletown? Do you miss the Homeworld?
Tumblr media
“No, and, no.”
It’s a fairly straight forward, very direct answer.  Why would he miss the saccharine boredom of that place???  Where people smiled inanely all day ( surely a sign of some kind of deeper communal psychosis in his opinion ), where they sung happy little ditties which were nausea inducing at best, horribly revealing, over sharing and a big ole slice of ‘TMI’ at worst.  It makes his new found flesh creep at the mere thought something of a burgeoning migraine teasing into place between his eyes with the harshness of an ice pick driving through his skull.
Why would he miss the constant drudgery of eternal predictable ‘happy endings’.  Where traits like ambition, pride, deceit, manipulation and the like are all – undesirable.  
Here – oh, HERE, they’re keys.  Which unlock the aforementioned potential.  Things to be admired, wary of, respectful of – fearful of.  A place where it’s not the biggest sword, or brainless bravado, or the glimmer of light that stands victorious - but the sharpest mind, the patient darkness, the sweetest lie.
Where is your favorite place in Fabletown or New York?
“While Wonderland is so dearly – enchanting.  And the delights we have to offer are implicitly and uniquely spectacular, I do sometimes favour – other – kinds of amusement
 And there are plenty of places in this city to be – entertained.”
While he says little else on the matter publicly - there are a few who frequent said establishments who would see him as something of a regular voyeur.  A foot into the Four Jacks isn’t unusual - a test of skill or luck in a gamble here and there.  But that’s not the main draw of the place.  While he can see tantamount supple bodies and exposed flesh in a myriad of forms at Wonderland, it’s all a little too – pristine – to sustain those darker desires for long.  The money he carries into the casino isn’t for a trite game of poker, or a clicking slot - it’s for the more visceral purveying of brutalism.  The Underdrome, with broken bones, shattered skulls, blood in fountains aplenty.  Those combatants pitched in delicious instinctive battle.  It’s human nature to – f i g h t.  To devolve to that primal brain where the only thing that matters is - survival.  
To hate, to hurt, to harm, to kill.  – Chaos unleashed.
It’s all rather good fun, really.
How do you feel about magic? Do you think it should be banned, regulated, or neither?
Tumblr media
There’s something of a ‘tchh’ between his teeth, a click of a tongue like the rattle of bone dice.  The martini he’s been nursing finally lifted from the table so that he can sample a little of the sweet-sour flavour on his tongue.
“The only people who care about controlling or banning magic are the ones who either a) don’t understand it or - and the likeliest option - b) don’t have it.”
“Jealousy, perhaps.  Little green eyed monsters clamouring for something beyond their grasp.  Fear - of the unknown.”
Just another delightful little weakness to exploit.
Who do you think killed Little Red Riding Hood? Please also indicate here if you would like for your character to potentially be the killer and, if so, what their motive would be.
Tumblr media
“I have no idea why my opinion would matter either way.  I’m sure the NYPDs finest are on the case and doing
 whatever it is they do between their copious consumption of donuts.”
Does he care???  Not particularly.  
And macabre as it sounds, even the death of Red hadn’t particularly hurt business.  In fact - it’s booming.  As much of a highlight as she was, the morbid fascination of the populace drawing them to a place that might be connected to a grisly murder was stronger – they come for the freak show, like vultures snapping at the eyes of corpses – they stay for the entertainment.  The bodies beautiful.  The liquor which loosens tongues and wallets both.  
The real fun is the almost tangible tremble that ran along the spines of every other fable.  A suddenly looming mortality.  A copious and present paranoia.  A fearful herd, a flock, scurrying around and jumping at shadows – in which, someone of the right persuasion could see their way to taking advantage


To that end, I set my wolf among you sheep.
hello!  i’m g, older than dirt ( over 21... ) - GMT.  <3
11 notes · View notes
cafechaussette · 6 years
Text
Tout est fiction, reste le marché
Nourri d’anecdotes et de prĂ©cisions savantes, « Sapiens », de Yuval Noah Harari, se prĂ©sente Ă  la fois comme une sĂ©duisante entreprise de vulgarisation portant sur l’histoire de notre espĂšce et comme une rĂ©flexion sur le sens de cette histoire. La pĂ©dagogie se double ainsi de considĂ©rations qui, sous couvert de science, trahissent une banale dĂ©fense de l’idĂ©ologie dominante.
Conjuguer histoire et science pour traverser cent mille et quelques annĂ©es, et chercher Ă  analyser ce qu’il s’est passĂ© et ce qu’il se passera sur Terre, c’est ambitieux. MĂȘme en trois volumes. Yuval Noah Harari, professeur d’histoire Ă  l’universitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ©rusalem, nĂ© en 1976, a Ă©tĂ© intrĂ©pide, et il a eu raison. Le premier volet de sa trilogie, Sapiens (1), s’est Ă©coulĂ© Ă  huit millions d’exemplaires dans le monde. En France, il n’a pas quittĂ© la liste des meilleures ventes depuis le 2 septembre 2015, date de sa sortie en librairies, et les ouvrages qui l’ont suivi, sans encore atteindre ces sommets, les tutoient : quatre millions pour Homo deus, le deuxiĂšme (2). Sapiens a Ă©tĂ© louĂ© par MM. Bill Gates, Mark Zuckerberg, Barack Obama, Carlos Ghosn, ou encore par l’artiste Damien Hirst. Impressionnant. Harari est ainsi adoubĂ© comme un maĂźtre-penseur, y compris par Jared Diamond, l’auteur du cĂ©lĂšbre Effondrement (Gallimard, 2006). En bref, il est aujourd’hui « le penseur le plus important du monde (3) » pour avoir, comme le rĂ©sume brillamment le site de la Fnac, Ă©crit « un livre-monument, audacieux et provocateur » qui « remet en cause tout ce que nous pensions savoir sur l’humanitĂ© ». À l’évidence, il serait dommageable de s’en priver.
« Logiciel biologique »
Sapiens, comme les ouvrages qui lui succĂšdent, cherche « une clĂ© pour comprendre notre histoire et notre psychologie (4) ». La clĂ©, c’est la capacitĂ© de l’espĂšce Ă  nommer des entitĂ©s qui n’existent pas et Ă  les partager : cette « rĂ©volution cognitive » opĂ©rĂ©e par le langage humain permet de crĂ©er des fictions collectives. DĂšs lors, « un grand nombre d’inconnus peuvent coopĂ©rer avec succĂšs en croyant Ă  des mythes communs ». Les Sapiens vivent donc dans une double rĂ©alitĂ©, objective et imaginaire, mais c’est la rĂ©alitĂ© imaginaire qui devient la plus puissante : une religion, une nation, Google... Les principes universels, le libĂ©ralisme, le socialisme ? Des mythes, et qui, de surcroĂźt, peuvent changer vite : « En 1789, la population française changea de croyance presque du jour au lendemain. » Des mythes dangereux, souvent, notamment la croyance dans la raison, le libre-arbitre. Ce sont des « lois, forces, entitĂ©s, lieux qui n’existent que dans leur imagination commune (5) » qui suscitent chez les ĂȘtres humains « les croisades, les rĂ©volutions socialistes, la dĂ©fense des droits de l’homme ».
Il semble quand mĂȘme, sans vouloir ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able, que cette lecture de l’histoire humaine ne soit pas trĂšs Ă©loignĂ©e des clichĂ©s de comptoir : tout n’est que croyance, la vĂ©ritĂ© n’existe pas, l’universalisme encore moins. La rĂ©alitĂ© objective se dissout dans le rĂ©cit qu’on en fait. On comprend que l’auteur soit quelque peu obsĂ©dĂ© par le matĂ©rialisme historique et le « communisme », dont il se plaĂźt Ă  faire le symbole de l’erreur tragique — ses fidĂšles ayant Ă©tĂ© selon lui « prĂȘts Ă  risquer l’holocauste nuclĂ©aire Ă  cause de leur croyance au paradis communiste (6) ». VoilĂ  une pensĂ©e agrĂ©ablement conforme Ă  l’idĂ©ologie en place, d’autant que, aux yeux de l’auteur, le capitalisme, autre version d’une religion centrĂ©e sur l’homme, a « rĂ©duit la violence humaine et accru la tolĂ©rance et la coopĂ©ration ». Bon. Pour l’égalitĂ© postulĂ©e par les droits de l’homme, mĂȘme entreprise de pulvĂ©risation : il faudra s’en passer. Comment ne pas reconnaĂźtre, par simple bon sens, que c’est une sottise ?, interroge Harari. L’aptitude au bonheur, par exemple, est gĂ©nĂ©tique, et les humains sont ainsi par nature inĂ©gaux devant lui...
Il reste Ă  comprendre comment ces illusions prennent corps et s’inscrivent dans la rĂ©alitĂ© « objective » qu’elles modifient. Nous ne le saurons pas. Et nous ne saurons pas davantage comment la science ne relĂšve pas du « rĂ©cit » mythifiant. Car Harari croit en la science. D’ailleurs, « peut-ĂȘtre un jour des percĂ©es dans la neurobiologie nous permettront-elles d’expliquer le communisme et les croisades en termes strictement biochimiques », avance-t-il dans Homo deus. Notre « logiciel biologique » est dĂ©terminant. Sans grande surprise, il affirme avec force que « notre ADN croit encore que nous sommes dans la savane » — belle Ă©poque, oĂč nous n’étions pas encore des « serial killers Ă©cologiques » — et que, plus largement, les scientifiques sont de plus en plus enclins « Ă  soutenir que le comportement humain est dĂ©terminĂ© par les hormones, les gĂšnes et les synapses ». Autrement dit, l’humain a beau (se) raconter des histoires, au fond du fond, ce sont la mĂ©canique neuronale et l’innĂ© qui le font agir.
Mais qu’est-ce qui dĂ©clenche la mĂ©canique, fait se connecter les synapses, fait, somme toute, qu’on produit des mots et des idĂ©es, par exemple ? PrĂ©cisĂ©ment, des « algorithmes » Ă©tablis par les gĂšnes et l’environnement. RĂ©flexion, travail d’émancipation ? Algorithmes. Soyons clair : nous sommes programmĂ©s. Comme dans Matrix, sauf qu’ici c’est sans espoir. On ne peut en sortir. Une solution pour l’accepter : la mĂ©ditation vipassana — de façon taquine, l’auteur nous confie qu’il en est adepte seulement vers la fin de son troisiĂšme livre (7). Elle permet de saisir « que la vie n’a pas de sens et qu’il n’est pas nĂ©cessaire de lui en chercher un », comme le pensait le Bouddha, mais aussi d’accueillir le fait que le moi, comme toute autre entitĂ© imaginaire, est une fiction.
Dans ces conditions, on comprend difficilement pourquoi Harari estime que, « plus que du chĂŽmage de masse, nous devrions nous inquiĂ©ter du glissement de l’autoritĂ© des hommes aux algorithmes (8) » ; ou pourquoi il dĂ©nonce un risque de dictature numĂ©rique que permettrait la fusion de l’« infotech » et de la « biotech », afin d’élaborer des algorithmes au plus prĂšs des dĂ©sirs de chacun — si ce chacun en a les moyens. Ce serait, Ă  terme, la fin de Sapiens, mais son rĂšgne sur Terre « n’a pas produit jusqu’ici grand-chose dont nous puissions ĂȘtre fiers », alors...
Harari a cherchĂ© Ă  Ă©tayer, et souvent assĂ©nĂ©, les lieux communs propres Ă  la conception du monde selon le libĂ©ralisme : tout est relatif ; il n’est pas de vĂ©ritĂ© ultime ; il y a une nature humaine premiĂšre ; la raison sert de masque aux Ă©motions qui l’impulsent, seules vĂ©ritablement dĂ©terminantes, etc. On comprend qu’il ait pu ĂȘtre invitĂ© au Forum Ă©conomique de Davos. On comprend moins qu’il soit pris au sĂ©rieux.
Evelyne Pieiller in Le Monde Diplomatique (janvier 2019)
(1) Yuval Noah Harari, Sapiens. Une brĂšve histoire de l’humanitĂ©, Albin Michel, Paris, 2015.
(2) Yuval Noah Harari, Homo deus. Une brĂšve histoire du futur, Albin Michel, 2017.
(3) Thomas Mahler, « Yuval Noah Harari, le penseur le plus important du monde », Le Point, Paris, 20 septembre 2018.
(4) Yuval Noah Harari, Sapiens, op. cit. Sauf mention contraire, les citations suivantes proviennent du mĂȘme ouvrage.
(5) Yuval Noah Harari, Homo deus, op. cit.
(6) Ibid.
(7) Yuval Noah Harari, Vingt et une leçons pour le XXIe siÚcle, Albin Michel, 2018.
(8) Ibid.
3 notes · View notes
pangcloud · 6 years
Text
Amélioration de la maison :: réfléchissez bien avant de Vous approcher d'Un Plombier Urgence Dallas
Beaucoup de gens don't pense en ce qui concerne la qualitĂ© du professionnel de plomberie, jusqu'Ă  ce que leur Ă©vier de cuisine sauvegarde ou peut-ĂȘtre le tuyau de douche Ă©clate. Plus tĂŽt les gens croyaient sur des bribes de connaissances de ceux qui ont Ă©tĂ© rĂ©cemment par le biais de cette phase particuliĂšre. . Si jamais vous ĂȘtes coincĂ© dans un peu de sĂ©rieux problĂšmes de plomberie, le meilleur que vous pouvez faire est d'avoir un contact par un expert qui n'Ă©ventuellement trier votre ensemble de problĂšmes et alors vous pouvez effectuer chaque partie de la maison des activitĂ©s de maniĂšre pacifique. Une licence est vraiment un document crucial pour dĂ©montrer si les Plombiers Ă  Dallas vous avez l'intention d'employer est autorisĂ©e Ă  fournir de tels services dans votre rĂ©gion. Si vous avez besoin de rĂ©parer ou de remplacer toute piĂšce, ajouter le coĂ»t du temps pour que serait - il sont la cause de coĂ»ts de main d'Ɠuvre discutĂ© plus tard. AprĂšs que, vous souhaitez travailler Ă  votre compagnon de licence, ou lic pour faire court et vous n'll ĂȘtre autorisĂ©s Ă  travailler sous un vĂ©ritable compagnon jusqu'Ă  la rĂ©ception de votre lic. Faire ces routines d'amĂ©liorer significativement les performances de la vidange pour aider Ă  garder coule. Une autre caractĂ©ristique Ă  considĂ©rer lorsque vous cherchez Ă  obtenir un plombier dans la Ville de Kansas est si la durĂ©e de vie garantie peut ĂȘtre obtenue sur le travail. Plombiers vous permettra de mieux comprendre si les rĂ©parations nĂ©cessaires ou si vous trouverez des mises Ă  niveau accessible Ă  votre plomberie qui peuvent en effet Ă©conomiser de l'argent. Pourquoi vous avez besoin d'un spĂ©cialiste plumberh. Il est probable que les bĂ©nĂ©fices sont au point mort parce que personne ne sait au sujet de vos services de plomberie. Dans d'autres cas, la plaque se dĂ©tache. Pour cette raison, toujours utiliser des Ă©crans sur l'ensemble de votre salle de bain Ă©vier. Une façon consiste en l'ajoutant directement pour la cuvette des toilettes. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus au sujet de possĂ©der votre personnel l'entreprise de plomberie et de combien d'argent vous pouvez faire, Ă©tant donnĂ© que le propriĂ©taire de l'entreprise de plomberie, vous pouvez choisir de recherche plus sur ce passionnant sujet.
youtube
La nĂ©cessitĂ© pour le dĂ©sormais tristement cĂ©lĂšbre cri, "N't flush, I'm Ă  l'intĂ©rieur de la douche!" peut ĂȘtre dĂ©finitivement abolie par la correction de la pression qui accompagne la chasse d'eau des toilettes. Il peut aussi y avoir plusieurs diffĂ©rents types de plombiers. . Alors que vous n'avez jamais besoin de considĂ©rer la chimie des cours pour ĂȘtre un plombier, il y'a beaucoup Ă  apprendre. Tous les domaines de la plomberie, de bases de diffĂ©rents lavabos, Ă©viers et baignoires, et les dosserets besoin d'un certain type de joint d'Ă©tanchĂ©itĂ© pour empĂȘcher l'eau d'endommager le bois que la rĂ©fĂ©rence en contact avec.
Tumblr media
Tant lorsque vous suivez ces conseils, vous pouvez facilement trouver un plombier certifiĂ© Ă  Kansas City. Les matĂ©riaux sont remplacĂ©s par de la chaux Ă  la place du ciment. Vous pouvez effectivement donner cette explication si a fait valoir Ă  cette question. Avoir plus facile d'utilisation des travaux d'entretien permettra d'Ă©conomiser plus de rĂ©parations dans le long terme. Tout d'abord, vous devez rĂ©aliser que les parties dont vous avez besoin pour terminer un travail de plomberie ou de la tĂąche. AprĂšs avoir ajoutĂ© le coĂ»t de la matiĂšre totale, vous'll obtenir aucun coĂ»t total. Demandez Ă  obtenir une copie de sa police d'assurance, afin de savoir si il porte Ă©galement Ă  la fois ouvrier de l'indemnisation et l'assurance responsabilitĂ©. Pour atteindre n'importe quel coĂ»t, vous ĂȘtes Ă  multiplier vos calculĂ©e prĂ©cĂ©demment heures avec votre taux horaire. Une fois que vous'ai un contrat avec un plombier, vous n'ĂȘtes donnĂ© un numĂ©ro direct. Si vous cherchez des services de le plombier qui est originaire de loin, vous serez probablement risquer de dommages-intĂ©rĂȘts en cas d'urgence. Depuis les projets, ces professionnels sont gĂ©nĂ©ralement coĂ»teux, juste un peu de travail si vous dĂ©cidez de votre propre plomberie entrepreneur pouvez trouver vous-mĂȘme vous sauver des milliers! N'essayez de vous rappeler, que, peu importe prĂ©cisĂ©ment comment une bonne estimation d'une offre ferme, un faible coĂ»t n'est jamais un natif pour le grand service, car vous finissent souvent par ĂȘtre forcĂ© de dĂ©penser de l'argent pour la diffĂ©rence dans le stress et le chagrin d'amour! Cela Ă©tant dit, vous pouvez faire une affaire, mĂȘme en utilisant le meilleur.
1 note · View note
sam987baladoe34 · 3 years
Text
Read (EPUB) Le r?gime anti-?ge - Robert C. Atkins
Le r?gime anti-?ge
Tumblr media
  DETAIL OF BOOKS
 Author : Robert C. Atkins Pages : pages Publisher : Plon Language : fre ISBN-10 : 2259190758 ISBN-13 :
 Descriptions
  Bien se nourrir pour rester jeune.Pendant plus de quarante ans, dans le centre qui porte son nom ? New York, le Dr Atkins a ?tudi? le ph?nom?ne du vieillissement. Comment vivre le plus longtemps possible - et rester en forme ? Le Dr Atkins r?pond : en privil?giant une nutrition saine et naturelle. Parce qu'une bonne alimentation est le secret d'une bonne sant?. Un r?gime intelligent, c'est-?-dire un mode alimentaire ?quilibr?, incluant tous les ?l?ments n?cessaires ? l'organisme (min?raux, oligo-?l?ments, vitamines) peut ?viter les accidents cardiovasculaires ou le cancer, stimuler la m?moire, renforcer les d?fenses immunitaires... Comment bien traiter son corps, sans perdre le plaisir de la table et sans prendre de poids ? Con?u comme un guide, le livre du Dr Atkins expose, de fa?on claire et synth?tique, les r?sultats de sa longue exp?rience, ses conseils et ses techniques : distinguer la bonne et la mauvaise graisse, ?liminer les toxines, choisir les exercices appropri?s ? son .
 Download Book
 Link Download Le r?gime anti-?ge
 OR
 Reading Download Pdf Epub
Tumblr media
0 notes
rdvauxbornes · 6 years
Text
Jusqu’à la Garde
Tumblr media
L’effondrement inĂ©vitable d’une famille.
Jusqu’à la Garde m’a profondĂ©ment meurtri. Dans le fond, le sujet questionne. Le spectateur manque d’informations sur le passĂ© de ce couple en souffrance - informations qui lui sont nĂ©cessaires pour comprendre les clefs du malaise qui divise autant la famille. On ne peut prendre parti pour aucun des parents. Dans la forme, ce film dĂ©range par sa vĂ©ritĂ© et sa froideur, et par l’incapacitĂ© qu’on les personnages Ă  sortir de l’engrenage. L’évolution de ce film est soutenue par un jeu d’acteur rĂ©aliste et brut, embellie par une photographie froide, dĂ©stabilisante. Une exigence si mature pour un premier film.
Jusqu’à la Garde fonctionne sur la plupart d’entre nous comme un Ă©lectro-choc, avec un climax aussi relevĂ© qu’insupportable. Il tend la majeure partie du film Ă  donner raison au PĂšre en prenant position contre les choix du cĂŽtĂ© maternel. Et finalement, c’est Ă  la MĂšre que le rĂ©cit finit par donner raison. Une montĂ©e en puissance de la tristesse d’un PĂšre, qui se mue progressivement en une haine envahissante, l’éloignant irrĂ©vocablement de son fils. Un acharnement accablant et dur Ă  digĂ©rer pour un spectateur ayant donnĂ© du crĂ©dit Ă  ses efforts.
Finalement, ce que nous laisse ce long-mĂ©trage, c’est un combat puĂ©ril et Ă©motionnellement insupportable pour un fils, complĂštement perdu et terrorisĂ©. C’est aussi un trio d’acteur puissant, profonds, touchants et vrais.
Jusqu’à la Garde est un film bouleversant.
18/20*
PAC
0 notes
petstips · 6 years
Photo
Tumblr media
Pets Home : Croquettes, nourriture humide et friandises sans cĂ©rĂ©ales pour chien Les chiens peuvent souffrir d’allergies alimentaires liĂ©es aux cĂ©rĂ©ales. Une alimentation adaptĂ©e est donc nĂ©cessaire. Zooplus a sĂ©lectionnĂ© un grand choix de croquettes, de nourriture humide et de friandises de qualitĂ© et dont la composition sans cĂ©rĂ©ales est idĂ©ale pour que votre compagnon puisse continuer Ă  se rĂ©galer ! https://ift.tt/2U85ABi
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
Non, le regard du Coran sur les juifs n'est pas tout noir. Démonstration implacable d'un islamologue israélien, qui y consacre un livre.
Tumblr media
Le Point : Pourquoi les musulmans se montrent-ils souvent si hostiles aux juifs ? On invoque volontiers le conflit israĂ©lo-palestinien, qui entretiendrait la haine, mais certains versets du Coran sont trĂšs durs. Les juifs devraient toujours ĂȘtre humiliĂ©s et rabaissĂ©s

Tumblr media
Meir M.Ab-Asher est islamologue de l'université hébraïque de Jérusalem.
© DR
Meir Ab-Asher : MĂȘme avant la fondation de l'État d'IsraĂ«l, l'islam avait un problĂšme avec les juifs. Le verset 29 de la Sourate 9 affirme qu'il faut les combattre – comme tous les non-musulmans – jusqu'Ă  ce qu'ils paient un impĂŽt spĂ©cifique, la jizya, et qu'ils « soient soumis ». Un hadith prĂ©dit que lors du Jugement dernier, ils devront se cacher derriĂšre les arbres et les pierres, etc. Cette hostilitĂ© apparente peut s'expliquer par des raisons conjoncturelles, liĂ©es au conflit entre Mahomet et les tribus juives de Yathrib, mais il existe Ă  mon sens des raisons plus profondes. Les juifs, en effet, sont les ennemis thĂ©ologiques par excellence, car ils sont les premiers qui ont dĂ©tenu la vĂ©ritĂ© du monothĂ©isme. Cette supĂ©rioritĂ©-lĂ , l'Islam va tout faire pour la briser. Certes, les juifs ont Ă©tĂ© le peuple Ă©lu, mais pour le Coran, ils ont falsifiĂ© le message divin, et donc pour cette faute et bien d'autres, leur Ă©lection a Ă©tĂ© abolie. Pour mieux s'Ă©manciper des juifs, le Coran fait d'Abraham le fondateur du monothĂ©isme, et c'est Ă  lui qui a dĂ©truit le premier les idoles et qui a fondĂ© le premier temple monothĂ©iste Ă  La Mecque que se rattachent les musulmans. Donc, s'il est vrai que l'islam apparaĂźt chronologiquement aprĂšs le judaĂŻsme et le christianisme, thĂ©ologiquement, il leur est antĂ©rieur puisqu'il est prĂ©sentĂ© comme directement liĂ© Ă  Abraham.
Abraham est aussi considéré par les juifs comme celui qui a conclu la premiÚre alliance avec Dieu, donc il est aussi trÚs juif

Oui, bien sĂ»r, et ce n'est que l'un des aspects de la relation complexe qu'entretient le Coran avec le judaĂŻsme. Il sait qu'il est fondateur, et il le respecte en tant que tel, mais il ne peut vivre avec ce qu'il considĂšre comme une supĂ©rioritĂ©. Tout se passe comme si l'islam faisait un complexe, d'oĂč le besoin de rĂ©affirmer constamment qu'il est le seul Ă  dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© que rĂ©sume le fameux verset 19 de la sourate 3 : « La vraie religion, c'est l'Islam ». L'existence mĂȘme d'un État d'IsraĂ«l qui occupe des terres considĂ©rĂ©es comme traditionnellement musulmanes est donc fondamentalement « anormale ». Tout comme Ă©tait « anormale » la domination chrĂ©tienne en Palestine pendant les croisades : Ă  chaque fois, l'islam s'est senti menacĂ©, inachevĂ©. L'idĂ©ologie islamiste considĂšre d'ailleurs la lutte contre le sionisme comme une « nouvelle croisade ».
Oui, mais sans Torah, pas de Coran

Cela dĂ©pend de quel point de vue vous regardez. Si je parle comme un musulman, ce n'est pas vrai, mais comme un historien, oui, c'est vrai. Le Coran doit beaucoup Ă  l'hĂ©ritage des juifs et des chrĂ©tiens, mais plus encore Ă  celui du judaĂŻsme que du christianisme. Pour le musulman, traditionnellement, le fait qu'il y ait une telle ressemblance signifie simplement que les Ă©critures sacrĂ©es des trois religions ont la mĂȘme racine, le mĂȘme KitĂąb, le Livre. Ces Ă©critures s'inspirent du umm-al-KitĂąb, littĂ©ralement « la MĂšre du Livre ». Le umm-al-KitĂąb est le livre par excellence, celui qui se trouve dans les mains de Dieu. Si les trois monothĂ©ismes l'ont reçu, seuls les musulmans, selon eux, disposent du message parfait, le Coran, la parole de Dieu transmise Ă  Mahomet par l'intermĂ©diaire de l'ange Gabriel. Mais le Coran est trĂšs ambivalent. D'un cĂŽtĂ©, il revendique un attachement sans faille Ă  la Torah, aux prophĂštes et Ă  leurs paroles en tant que rĂ©vĂ©lation divine. Ainsi, il recommande au prophĂšte Mahomet qu'en cas de doutes, il « interroge les peuples du Livre » comme l'affirme le verset 94 de la sourate 10. Ce qui peut vouloir dire que l'authenticitĂ© divine du Coran repose sur la Bible hĂ©braĂŻque, la Torah, et dans le Nouveau Testament. Mais de l'autre, il met en doute les Écritures des juifs de son temps et accusent ces derniers de les avoir falsifiĂ©es.
L'Arabie de Mahomet Ă©tait plutĂŽt juive, si l'on en croit les derniĂšres dĂ©couvertes historiques. Lui-mĂȘme a-t-il Ă©tĂ© formĂ© au judaĂŻsme ?
Il tĂ©moigne au dĂ©part une attitude trĂšs positive vis-Ă -vis du judaĂŻsme. Mais quel Ă©tait le judaĂŻsme qui existe en Arabie au VIIe siĂšcle ? On sait peu de choses sur les communautĂ©s juives de ce temps dans le Hedjaz ; il semble qu'il existait des communautĂ©s proto karaĂŻtes, qui respectent plus la Torah que la tradition talmudique, on remarque aussi des influences judĂ©o-chrĂ©tiennes. Mais c'est du judaĂŻsme dans les grandes lignes, si l'on en croit ce qu'en dit le Coran. Mahomet s'identifie beaucoup Ă  ce judaĂŻsme, mais il veut que les Juifs acceptent son message. Il fait donc d'abord l'effort de mettre l'accent sur les points de similitude entre les deux croyances. Mais comme les juifs n'acceptent pas de le suivre, commence alors un processus d'Ă©loignement et mĂȘme de « dĂ©lĂ©gitimation » des juifs, Ă  peu prĂšs un an et demi aprĂšs l'HĂ©gire, le dĂ©part de Mahomet de la Mecque en juillet 622. D'aprĂšs les sources musulmanes, le conflit entre les musulmans et les juifs atteint son sommet en 624, moment oĂč commence la guerre contre les trois tribus de MĂ©dine. Ceci Ă©tant, nous n'avons pas de sources juives. Ce qui a amenĂ© des islamologues Ă  douter de l'existence des communautĂ©s juives, et Ă  penser que le Coran ne les citait que pour justifier l'attitude des musulmans vis-Ă -vis des juifs. Cette thĂ©orie n'est pas convaincante Ă  mon avis. Ce n'est pas parce qu'ils sont silencieux qu'ils n'existent pas. Ainsi, ce n'est pas parce qu'on parle trĂšs peu de JĂ©sus en son temps qu'il n'a pas existĂ©. MĂȘme si les seules sources connues sont celles des musulmans qui sont hostiles aux juifs et qu'elles exagĂšrent ou dĂ©forment les faits, il faut les prendre au sĂ©rieux.
Qu'est-ce que l'islam a repris aux juifs ?
La direction de la priĂšre, qui semble avoir Ă©tĂ© d'abord vers La Mecque, puis vers JĂ©rusalem, et quand les relations avec les juifs se sont envenimĂ©es, vers La Mecque Ă  nouveau. Mais aussi les interdits alimentaires, les rĂšgles du jeĂ»ne de Ramadan, qui sont trĂšs proches des rĂšgles juives. D'ailleurs, avant que le jeĂ»ne de Ramadan soit le plus important, les musulmans jeĂ»naient pour Ashoura « le dixiĂšme » jour du mois de Moharram, qui est proche du Yom Kippour juif, le dixiĂšme jour du mois du Tishri. Évidemment, on constate des similitudes entre la Torah et le Nouveau Testament avec le Coran, et on voit trĂšs clairement qu'il y a influence des deux premiers textes sur le troisiĂšme. Notez toutefois que le Coran ne cite presque jamais directement la Bible. Il la paraphrase, car contrairement au christianisme, qui accepte pleinement comme texte rĂ©vĂ©lĂ© le canon biblique, mĂȘme s'il n'en a pas toujours la mĂȘme comprĂ©hension, les musulmans considĂšrent que si la Torah est une Ă©criture divine, ce Livre a par la suite Ă©tĂ© falsifiĂ©, donc il n'est pas question de citer le texte sous forme de verbatim. De plus, le Coran ne raconte pas les rĂ©cits bibliques de maniĂšre dĂ©taillĂ©e, mais se contente de dire : « rappelez-vous ce qui est Ă©crit ». Ce qui peut signifier que les auditeurs Ă©taient sensĂ©s dĂ©jĂ  connaĂźtre ces histoires, et que donc il n'Ă©tait pas nĂ©cessaire d'entrer dans les dĂ©tails. Mais on constate souvent que le Coran propose une variante Ă  la Torah et au Nouveau Testament. Ainsi, Marie est prĂ©sentĂ©e comme la sƓur de MoĂŻse et d'Aaron, hĂ©ros de l'Ancien Testament, mais aprĂšs quelques versets, elle devient la mĂšre de JĂ©sus. Le grand historien musulman Tabari propose une solution Ă  ce qui peut passer pour une incohĂ©rence en affirmant que le Coran voulait voir Marie mĂšre de JĂ©sus comme inspirĂ©e par Marie sƓur de MoĂŻse. Pour les musulmans, de toute façon, s'il existe des dissemblances entre les versions de la Torah, le Nouveau Testament et le Coran, c'est que juifs et chrĂ©tiens ont abĂźmĂ© le texte initial.
Vous montrez que les juifs n'ont pas le mĂȘme statut aux yeux des sunnites et des chiites

Le chiisme entretient avec les juifs une relation plus complexe que le sunnisme. Il existe ainsi des traditions chiites qui disent que « nous sommes les vrais israĂ©lites ». Comme les juifs, les chiites pensent ĂȘtre le peuple Ă©lu, par rapport aux autres religions et par rapport aux autres musulmans. Ils considĂšrent donc que les juifs sont, comme eux, une minoritĂ© persĂ©cutĂ©e et qui connaĂźt un happy end : ils ont rĂ©ussi Ă  fuir l'esclavage en Égypte, Ă  revenir de l'exil Ă  Babylone. Évidemment, ils ne tirent pas les mĂȘmes consĂ©quences pour l'État d'IsraĂ«l. Mais, a contrario, ils les considĂšrent aussi comme rituellement impurs du point de vue juridique. Ils doivent donc se tenir physiquement Ă  l'Ă©cart, ne pas partager de repas ou contracter de mariage. Il est possible qu'ils aient Ă©tĂ© influencĂ©s en cela par le zoroastrisme, dont les rĂšgles de puretĂ© sont trĂšs strictes. Les sunnites sont beaucoup moins sensibles

Quand il évoque les juifs, le Coran distingue les Fils d'Israël et les Yahoud ? Pourquoi ?
Dans le Coran, l'attitude contre les « Banu IsraÊŒĂźl », « Les Fils d'IsraĂ«l », qui sont les juifs bibliques, est plutĂŽt positive, mais lorsqu'il veut dire des choses nĂ©gatives, le mot utilisĂ© est « yahoud ». C'est intĂ©ressant, car cela tĂ©moigne de toute l'ambiguĂŻtĂ© du statut des juifs dans le Livre rĂ©vĂ©lĂ©. Il peut ĂȘtre positif vis-Ă -vis des juifs, tout en contenant des Ă©lĂ©ments antijuifs qui peuvent nourrir une pensĂ©e antisĂ©mite. Mais on ne peut pas dire qu'il est antisĂ©mite, ce qui n'a pas de sens Ă  l'Ă©poque.
Le Coran dit-il de tuer les juifs ?
Certains versets coraniques nourrissent une violence vis-Ă -vis des non-musulmans, mais non, on ne peut pas dire que le Coran dit de tuer les juifs.
* Meir M. Bar-Asher est islamologue. Il a dirigé jusqu'à récemment le département de Langue et littérature arabe à l'université hébraïque de Jérusalem, aprÚs avoir dirigé l'institut Ben-Zvi pour l'étude des communautés juives en Orient.
Tumblr media
Les juifs dans le Coran, Meir M. Bar-Asher, Albin Michel, 288 pages, 17 euros.
0 notes
oalmorancais · 6 years
Text
Quel est le langage moralement approprié dans lequel penser et écrire?
Une semaine aprĂšs la publication de mon premier roman, Le dieu des petites choses, un membre du public a demandĂ©, d'un ton hostile: «Un auteur a-t-il jamais Ă©crit un chef-d'Ɠuvre? dans une langue Ă©trangĂšre? Dans une langue autre que sa langue maternelle? ». Je n'avais pas prĂ©tendu avoir Ă©crit un chef-d'Ɠuvre (ni ĂȘtre un « il »), mais j'avais compris sa colĂšre envers un moi, un Ă©crivain qui vivait en Inde, Ă©crivait en anglais et qui avait attirĂ© une quantitĂ© absurde d'attention. Ma rĂ©ponse Ă  sa question le rendit encore plus en colĂšre. «Nabokov», ai-je dit. La rĂ©ponse correcte Ă  cette question aujourd'hui serait «d'algorithmes». L'intelligence artificielle, nous dit-on, peut Ă©crire des chefs-d'Ɠuvre dans n'importe quelle langue et les traduire en chefs-d'Ɠuvre dans d'autres langues. Alors que l’époque que nous connaissons et que nous pensons comprendre vaguement touche Ă  sa fin, peut-ĂȘtre que nous, mĂȘme les plus privilĂ©giĂ©s d’entre nous, ne sommes qu’un groupe d’ĂȘtres humains redondants rĂ©unis avec un intĂ©rĂȘt mystĂ©rieux pour le langage gĂ©nĂ©rĂ© par d’autres licenciĂ©s. «... le fait mĂȘme que tu Ă©crives en anglais en hommage Ă  l'empire britannique.» L'historien m'a dit que c’était un compliment, parce qu'il a aimĂ© mon livre. Je lui ai demandĂ© s'il pensait aussi que le jazz, le blues et l'Ă©criture et la poĂ©sie afro-amĂ©ricaines Ă©taient un hommage Ă  l'esclavage. Et si toute la littĂ©rature latino-amĂ©ricaine Ă©tait un hommage au colonialisme espagnol et portugais. MalgrĂ© ma colĂšre, dans les deux cas, mes rĂ©ponses Ă©taient des rĂ©actions dĂ©fensives, pas des rĂ©ponses adĂ©quates. Parce que ces incidents touchaient une gamme de questions incendiaires - colonialisme, nationalisme, authenticitĂ©, Ă©litisme, nativisme, caste et identitĂ© culturelle - toutes ces points de pression discordants sur le systĂšme nerveux. Je me suis demandĂ© quelle Ă©tait ma langue maternelle. Quel est le langage politiquement correct, culturellement appropriĂ© et moralement appropriĂ© dans lequel je devrais penser et Ă©crire? Je me suis rendu compte que ma mĂšre Ă©tait en rĂ©alitĂ© un Ă©tranger. Mon anglais a Ă©tĂ© Ă©largi et approfondi aux rythmes et aux cadences des autres langues de ma mĂšre Ă©trangĂšre. (Je dis alien car il n’y a pas grand-chose d’organique chez elle. Son corps en forme de nation a Ă©tĂ© assimilĂ© violemment, puis dĂ©membrĂ© par une plume britannique impĂ©riale. A cause de la violence dĂ©clenchĂ©e en son nom sur ceux qui ne le sont pas, le dĂ©sir de lui appartenir (les Cachemiris), ainsi que ceux qui le font (musulmans et Dalits indiens), en font une mĂšre extrĂȘmement non maternelle. Combien de langues? Officiellement, environ 780, dont 22 reconnues par la Constitution indienne, 38 attendent de bĂ©nĂ©ficier de ce statut. Chacun a sa propre histoire de colonisation. Il y a peu de victimes et d'auteurs purs. Il n'y a pas de langue nationale. Pas encore. L'hindi et l'anglais sont dĂ©signĂ©s «langues officielles». Selon la Constitution de l'Inde (Ă©crite en anglais), l'utilisation de l'anglais par l'État Ă  des fins officielles Ă©tait censĂ©e cesser en 1965, 15 ans aprĂšs l'entrĂ©e en vigueur de la constitution. L'hindi, Ă©crit dans le script Devanagari, devait prendre sa place. Toute tentative sĂ©rieuse visant Ă  faire de l'hindi la langue nationale a suscitĂ© des Ă©meutes dans des rĂ©gions du pays qui ne parlent pas l'hindi. (Imaginez que vous essayez d'imposer une seule langue Ă  l'ensemble de l'Europe.) L'anglais a continuĂ©, de maniĂšre coupable, officieuse et, par dĂ©faut, Ă  consolider sa base. La culpabilitĂ© dans ce cas est un sentiment inutile. L'Inde en tant que pays, État-nation, Ă©tait une idĂ©e britannique. Ainsi, l'idĂ©e de l'anglais est aussi bonne ou aussi mauvaise que l'idĂ©e de l'Inde elle-mĂȘme. Écrire ou parler en anglais n’est pas un hommage Ă  l’Empire britannique, comme l’historien impĂ©rial britannique l’a tentĂ© de me suggĂ©rer, c’est une solution pratique aux circonstances crĂ©Ă©es par celui-ci. Fondamentalement, l’Inde reste Ă  bien des Ă©gards un empire, ses territoires tenus ensemble par ses forces armĂ©es et administrĂ©s depuis Delhi, qui, pour la plupart de ses sujets, est aussi Ă©loignĂ©e que toute mĂ©tropole Ă©trangĂšre. Si l'Inde avait Ă©tĂ© divisĂ©e en rĂ©publiques linguistiques, comme des pays d'Europe, l'anglais pourrait peut-ĂȘtre ĂȘtre supprimĂ©. L’anglais, bien qu’il soit parlĂ© par une petite minoritĂ© (des dizaines de millions de personnes), est la langue de la mobilitĂ©, des chances, des tribunaux, de la presse nationale, de la fraternitĂ© juridique, de la science, ingĂ©nierie et communication internationale. Langage du privilĂšge et de l'exclusion... de l'Ă©mancipation, la langue dans laquelle le privilĂšge a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©. Annihilation of Caste du Dr. B. Ambedkar, dĂ©nonciation la plus lue, la plus traduite et la plus dĂ©vastatrice du systĂšme de la caste hindoue. Cela a rĂ©volutionnĂ© le dĂ©bat sur le systĂšme peut-ĂȘtre le plus brutal d'injustice institutionnalisĂ© jamais imaginĂ© par une sociĂ©tĂ©. À quel point les choses auraient Ă©tĂ© diffĂ©rentes si les castes privilĂ©giĂ©es avaient rĂ©ussi Ă  contenir l’écriture d’Ambedkar dans une langue que seuls sa propre caste et sa propre communautĂ© pouvaient lire. InspirĂ©s par lui, de nombreux militants dalits voient aujourd'hui dans le dĂ©ni d'une Ă©ducation anglaise de qualitĂ© pour les dĂ©favorisĂ©s (au nom du nationalisme ou de l'anticolonialisme) une continuation de la tradition brahmanique consistant Ă  nier l'Ă©ducation et l'alphabĂ©tisation, ou le droit. poursuivre la connaissance et accumuler de la richesse - pour les gens qu'ils considĂšrent comme des «shudras» et des «proscrits». En 2011, l'Ă©rudit dalit Chandra Bhan Prasad a construit un temple de village pour la dĂ©esse Dalit de l'anglais. «Elle est le symbole de la Renaissance dalit. Nous utiliserons l'anglais pour gravir les Ă©chelons et devenir libres pour toujours." Au moment oĂč le boulet du nouvel ordre Ă©conomique mondial s’effondre, entraĂźnant certaines personnes vers la lumiĂšre, les plongeant dans l’obscuritĂ©, le «savoir» et le «non-savoir» de l’anglais jouent un grand rĂŽle dans l’attribution de la lumiĂšre et des tĂ©nĂšbres. C'est sur cette mosaĂŻque hallucinante que l'actuel rĂ©gime nationaliste hindou tente de greffer sa vision «Une nation, une religion, une langue». Depuis sa crĂ©ation dans les annĂ©es 1920, le cri de ralliement du RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh), la sociĂ©tĂ© holding du nationalisme hindou - et la plus puissante organisation en Inde aujourd'hui - Ă©tait «Hindi-Hindu-Hindustan». Ironiquement, ces 3 mots sont dĂ©rivĂ©s de l'arabe et du persan «al-Hind» - Hindustan, nom du «stan» (lieu) - Ă  ne pas confondre avec «sthan», qui signifie Ă©galement «lieu» en sanskrit, situĂ© Ă  l'est de l'Indus. Les «Hindous» Ă©taient les peuples (pas la religion) qui vivaient lĂ . C’est trop demander au RSS de tirer les leçons des expĂ©riences d’autres pays, mais lorsque la RĂ©publique islamique du Pakistan a tentĂ© d’imposer l’urdu Ă  ses citoyens de langue bengali situĂ©s au Pakistan oriental, il a fini par perdre la moitiĂ© de lui-mĂȘme. Le Sri Lanka a tentĂ© d'imposer le cinghalais Ă  ses citoyens tamouls et a dĂ» payer des dĂ©cennies de guerre civile sanglante. Nous vivons et travaillons (et Ă©crivons) dans un pays compliquĂ© oĂč rien n'est ou ne sera jamais rĂ©glĂ©. Surtout pas la question de la langue. Les langues. Susan Sontag Ă©tait certainement consciente de la complexitĂ© de cette confĂ©rence de 2002  «Le monde en tant qu'Inde: la traduction en tant que passeport au sein de la communautĂ© littĂ©raire». comme stratĂ©gie d’écriture dans une communautĂ© sans passeports ». 20 ans aprĂšs la publication du Dieu des petites choses, j'ai fini d'Ă©crire mon deuxiĂšme roman, Le ministĂšre du plus grand bonheur. Si un roman peut avoir un ennemi, celui-ci a pour idĂ©e «Une nation, une religion, une langue». Au moment de composer la page de couverture de mon manuscrit, Ă  la place du nom de l'auteur, j'ai Ă©tĂ© tentĂ© d'Ă©crire: "Traduit de l'original (des originaux) par Arundhati Roy." C’est un roman Ă©crit en anglais mais imaginĂ© en plusieurs langues. La traduction en tant que premiĂšre forme de crĂ©ation a Ă©tĂ© au cƓur de son Ă©criture). Ce rĂ©cit particulier sur ces personnes dans cet univers particulier devait ĂȘtre imaginĂ© dans plusieurs langues. C'est une histoire qui Ă©merge d'un ocĂ©an de langues, dans lequel un Ă©cosystĂšme foisonnant de crĂ©atures vivantes - poissons de langue officielle, mollusques non-officiels, et bancs de poissons-mots flamboyants - nagent, certains amis, d'autres ouvertement hostile et certains carrĂ©ment carnivores. Mais ils sont tous nourris par ce que l'ocĂ©an fournit. Et tous, comme les membres du ministĂšre, n'ont d'autre choix que de coexister, de survivre et d'essayer de se comprendre. Pour eux, la traduction n'est pas seulement un art littĂ©raire haut de gamme interprĂ©tĂ© par des polyglottes sophistiquĂ©s. C’est la vie quotidienne, c’est une activitĂ© de rue et c’est de plus en plus une composante essentielle de la trousse de survie du peuple. Ainsi, dans ce roman aux multiples langues, ce n’est pas seulement l’auteur, mais les personnages eux-mĂȘmes qui nagent dans un ocĂ©an d’une exquise imperfection, qui traduisent sans cesse pour et entre eux, qui parlent Ă  travers les langues et qui rĂ©alisent que les personnes qui parlent la mĂȘme langue ne sont pas nĂ©cessairement celles qui se comprennent le mieux. En cours de traduction - dans 48 langues. Chacun de ces traducteurs doit composer avec une langue qui contient de nombreuses langues (sociolectes est peut-ĂȘtre le mot correct). J'emploie le mot infusĂ© Ă  bon escient, parce que je ne parle pas simplement d'un texte qui contient une poignĂ©e de citations ou de mots dans d'autres langues comme d'un gadget ou d'un trope, mais d'un essai de crĂ©er une camaraderie des langues. Sur les 48 traductions, deux sont l'ourdou et l'hindi. Le corps humain et ses organes jouent un rĂŽle important dans The Ministry. Nous avons constatĂ© que l'ourdou, la langue la plus exquise qui contient plus de mots pour l'amour que toute autre langue au monde, n'a pas de mot pour vagin. Il existe des mots comme l'arabe furj, considĂ©rĂ© comme archaĂŻque et plus ou moins obsolĂšte, et il existe des euphĂ©mismes dont le sens va de «partie cachĂ©e», «trou de respiration», «bouche d'aĂ©ration» et «voie vers l'utĂ©rus». Le plus couramment utilisĂ© est aurat ki sharamgah. Un lieu de honte pour les femmes. Avant de nous prĂ©cipiter vers le jugement, nous devons nous rappeler que pudenda en latin signifie «celui dont on devrait ressentir la honte». En danois, mon traducteur m'a dit que l'expression Ă©tait «lĂšvres de honte». Adam et Eve sont donc vivants et leurs feuilles de figuier sont bien en place.
La traduction «prĂ©-Ă©criture». Rien de tout cela ne venait d'un plan Ă©laborĂ© et prĂ©existant. J'ai travaillĂ© purement par instinct. Ce n’est que lors de la prĂ©paration de cette confĂ©rence que j’ai vraiment commencĂ© Ă  comprendre Ă  quel point il Ă©tait important pour moi de persuader les langues de se dĂ©placer, de se faire de la place. Avant de plonger dans l'ocĂ©an de l'imperfection et de nous perdre dans les tourbillons de nos conflits historiques et de nos guerres de langues, afin de vous donner une idĂ©e approximative du terrain, je vais  tracer la voie par laquelle je suis arrivĂ© Ă  mon partie particuliĂšre du rivage. Ma mĂšre est une chrĂ©tienne syrienne du Kerala, la pointe la plus mĂ©ridionale de la pĂ©ninsule indienne, oĂč l'on parle le malayalam. Mon pĂšre Ă©tait un Bengali de Kolkata. À l'Ă©poque, il venait d'Assam. La langue qu'ils avaient en commun Ă©tait l'anglais. Je suis nĂ© Ă  l'hĂŽpital de la mission galloise dans la petite ville de Shillong. La tribu montagnarde prĂ©dominante Ă  Shillong est celle des Khasi, leur langue est une langue austro-asiatique, liĂ©e au cambodgien et au mon. Les missionnaires gallois de Shillong, comme ceux de toute l'Inde, s'efforcĂšrent de transformer les langues orales en langues Ă©crites, principalement pour traduire et imprimer la Bible. Dans le cadre de leur propre campagne visant Ă  prĂ©server le gallois contre le raz de marĂ©e anglais, ils ont veillĂ© Ă  ce que l'orthographe de Khasi soit en Ă©criture romaine, soit similaire Ă  celle du gallois. Les deux premiĂšres annĂ©es de ma vie ont Ă©tĂ© passĂ©es Ă  Assam, la capitale de l'État de Meghalaya. Les ouvriers du thĂ©, vivant sur le salaire de la famine, Ă©taient (et sont) parmi les personnes les plus brutalement opprimĂ©es et exploitĂ©es en Inde. Ils sont les descendants des tribus autochtones de l'Inde orientale et centrale, dont les langues propres ont Ă©tĂ© dĂ©composĂ©es et incorporĂ©es dans le nom de Baganiya, qui signifie littĂ©ralement «langue de jardin». C'est un patois de l'hindi, d'Axomiya et de leurs propres langues. Baganiya Ă©tait la langue que j'ai parlĂ©e la premiĂšre fois. Nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© dans le sud de l'Inde, d'abord Ă  Ootacamund, dans le Tamil Nadu, puis Ă  Ayemenem, le village du Kerala, oĂč se dresse le dieu des petites choses. J'ai grandi avec un rĂ©gime culturel comprenant Kipling, Kathakali (une forme de danse du temple), The Sound of Music, ainsi que le cinĂ©ma malayalam et tamoul... je pouvais rĂ©citer Shakespeare, chanter des cantiques chrĂ©tiens dans le lugubre style malayali et imiter un cabaret du film tamoul appelĂ© Jesus. Ma mĂšre, inquiĂšte de mes perspectives de carriĂšre, dĂ©cida que je ne devrais parler qu'en anglais [1]. Je suis allĂ© dans un pensionnat du Tamil Nadu fondĂ© par Sir Henry Lawrence, hĂ©ros britannique du «Indian Mutiny» de 1857, mort pour avoir dĂ©fendu la rĂ©sidence de Lucknow. (Celui qui a Ă©crit un code juridique dans le Pendjab qui interdisait Sati, l'auto-immolation par les veuves, l'infanticide et le travail forcĂ©. Aussi difficile que cela puisse ĂȘtre acceptĂ©, les choses ne sont pas toujours aussi simples qu'on le prĂ©tend. La devise de notre Ă©cole Ă©tait: «Ne jamais cĂ©der». Beaucoup d’élĂšves Ă©tions convaincus que ce que Lawrence avait dit: «Ne jamais cĂ©der - aux chiens indiens». J'ai appris l'hindi. Mon professeur Ă©tait un malayali qui nous a enseignĂ© une sorte d’hindi dans une sorte de malayalam. Nous n'avons rien compris. À 16 ans, j'ai terminĂ© mes Ă©tudes et je me suis retrouvĂ© seul dans un train pour Delhi, qui se trouvait Ă  3 jours et 2 nuits. (Je ne savais pas alors que je partais pour de bon Ă  la maison.) J'allais rejoindre l’école d’architecture. J'Ă©tais armĂ© d'une seule phrase d'hindi tirĂ©e d’une leçon intitulĂ©e Swamibhakt Kutiya sur un chien fidĂšle qui sauvait le bĂ©bĂ© de son maĂźtre d’un serpent en se faisant mordre Ă  la place : Subah uth ke dekha Ă  kutiya mari padi thi. «Quand je me suis rĂ©veillĂ© le matin, la chienne Ă©tait morte.» Pendant les premiers mois Ă  Delhi, c'Ă©tait ma seule contribution Ă  une conversation ou Ă  une question qui m'Ă©tait adressĂ©e en hindi. Au fil des ans, c’est la mince base sur laquelle, lorsque mon malayalam est devenu rouillĂ©, j’ai construit mon vocabulaire hindi. Bengalis, Assamais, Nagas, Manipuris, NĂ©palais, Sikkimais, Goans, Tamiliens, Malayalees, Afghans. Mon premier compagnon de chambre Ă©tait Kashmiri. Mon deuxiĂšme nĂ©palais. Mon ami le plus proche Ă©tait d'Orissa. Il ne parlait ni l'anglais ni l'hindi. Pendant la majeure partie de notre premiĂšre annĂ©e, nous avons Ă©changĂ© des spliffs, des croquis, des dessins animĂ©s. Avec le temps, nous avons tous appris Ă  communiquer les uns avec les autres en patois standard de l’UniversitĂ© de Delhi, une combinaison de l’anglais et de l’indi. L'Ă©criture de scĂ©narios - j'en ai Ă©crit deux - m'a appris Ă  Ă©crire un dialogue. Et cela m'a appris l'Ă©conomie. Mais ensuite, j'ai commencĂ© Ă  dĂ©sirer des excĂšs. J'avais envie d'Ă©crire sur le paysage de mon enfance, sur les habitants d'Ayemenem, sur le fleuve qui le traversait, les arbres qui s'y pliaient, la lune, le ciel, les poissons, les chants, la maison de l'histoire et l'innommĂ© terreurs qui se cachaient autour. Je ne pouvais pas supporter l'idĂ©e d'Ă©crire quelque chose commençant par ScĂšne 1. Ext. JournĂ©e. RiviĂšre. Je voulais Ă©crire un livre obstinĂ©ment visuel mais non-filmable. Ce livre s'est avĂ©rĂ© ĂȘtre Le dieu des petites choses. Je l’écrivis en anglais, mais je l’imaginais aussi bien en anglais qu'en malayalam, les paysages et les langues se heurtant. Pour moi, ou pour la plupart des Ă©crivains contemporains travaillant dans ces rĂ©gions, le langage ne peut jamais ĂȘtre une donnĂ©e. Cela doit ĂȘtre fait. Il doit ĂȘtre cuit. Cuit lentement. Ce n'est qu'aprĂšs l’avoir Ă©crit que j'ai senti le sang couler plus librement dans mes veines. Ce fut un soulagement inimaginable d’avoir enfin trouvĂ© une langue qui avait le mĂȘme goĂ»t que la mienne. Une langue dans laquelle je pourrais Ă©crire comme je le pense. Une langue qui m'a libĂ©rĂ©. Le soulagement n’a pas durĂ© longtemps. Moins d'un an aprĂšs la publication, un gouvernement nationaliste hindou est arrivĂ© au pouvoir en 1998. La premiĂšre chose qu’il a faite a Ă©tĂ© de procĂ©der Ă  une sĂ©rie d’essais nuclĂ©aires. Quelque chose a changĂ©. Il Ă©tait encore question de langue. Pas la langue d’un Ă©crivain, mais la langue publique d’un pays, son imagination publique par elle-mĂȘme. Tout Ă  coup, des choses qu'il aurait Ă©tĂ© impensable de dire en public sont devenues acceptables. L'orgueil national viril, qui avait plus Ă  voir avec la haine qu'avec l'amour, coulait comme de la lave nocive dans les rues. DĂ©concertĂ©e par les cĂ©lĂ©brations mĂȘme dans les quartiers les plus inattendus, j’ai Ă©crit mon premier essai politique, «La fin de l’imagination». Ma langue a Ă©galement changĂ©. Ce n’était pas cuit lentement. Ce n’était pas un langage secret d’écriture de roman. C'Ă©tait rapide, urgent et public : anglais. Relisant la fin, les signaux d'alarme Ă©taient clairs, Ă  qui tenait Ă  les Ă©couter : «Ce ne sont pas que des essais nuclĂ©aires, ce sont des tests de nationalisme», nous a-t-on rĂ©pĂ©tĂ© Ă  plusieurs reprises. Cela a Ă©tĂ© martelĂ© Ă  la maison, encore et encore. La bombe est l'Inde, l'Inde est la bombe. Pas seulement l'Inde, l'Inde hindoue. Par consĂ©quent, soyez averti, toute critique Ă  ce sujet n’est pas seulement antinationale, mais anti-hindoue. (Bien sĂ»r, au Pakistan, la bombe est islamique. C'est l'un des avantages inattendus de la possession d'une bombe nuclĂ©aire. Le gouvernement peut non seulement l'utiliser pour menacer l'ennemi, il peut Ă©galement l'utiliser pour dĂ©clarer la guerre Ă  son propre peuple. Pourquoi tout cela vous semble-t-il si familier? Est-ce parce que, mĂȘme lorsque vous regardez, la rĂ©alitĂ© se dissout et se glisse dans les images silencieuses et en noir et blanc de vieux films - des scĂšnes de personnes chassĂ©es de leur vie, rassemblĂ©es et entassĂ©es dans des camps? De massacre, de chaos, d'innombrables colonnes de gens brisĂ©s qui se dirigent nulle part? Pourquoi n'y a-t-il pas de bande son? Pourquoi la salle est-elle si silencieuse? Ai-je vu trop de films? Suis-je fou? Ou ai-je raison? Le chaos est venu. Le 7 octobre 2001, 3 semaines aprĂšs les attentats du 11 septembre 2001, le Bharatiya Janata Party, alors au pouvoir dans l'État du Gujarat, a destituĂ© Keshubhai Patel, et nommĂ© Narendra Modi star dans le RSS, Ă  sa place. En fĂ©vrier 2002, Ă  la suite d'un incendie criminel, 68 pĂšlerins hindous ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s dans un train arrĂȘtĂ© Ă  Godhra. Les musulmans locaux ont Ă©tĂ© tenus pour responsables. En guise de «vengeance», plus de 1 000 musulmans ont Ă©tĂ© massacrĂ©s par des foules hindoues. Plus de 100 000 personnes ont Ă©tĂ© chassĂ©es de leurs maisons et emmenĂ©es dans des camps de rĂ©fugiĂ©s. Ce n’était certes pas le premier massacre de membres d’une communautĂ© minoritaire dans l’Inde aprĂšs l’indĂ©pendance, mais c’était le premier Ă  ĂȘtre retransmis Ă  la TV. Le premier, qui Ă©tait fiĂšrement «possĂ©dé». J'avais tort de dire qu'il n'y avait pas de bande son. «La fin de l'imagination» marquait le dĂ©but de 20 annĂ©es d'Ă©criture d'essais pour moi. Presque chaque essai a Ă©tĂ© traduit en hindi, en malayalam, en marathi, en ourdou et en punjabi. Sous nos yeux fascinĂ©s, fondamentalisme religieux et fondamentaliste libĂ©ralisĂ© du libre marchĂ©, dĂ©chaĂźnĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 90, valsaient main dans la main, comme des amants, transformant le paysage autour de nous Ă  une vitesse exaltante pour certains, dĂ©vastatrice pour d'autres. D’énormes projets d’infrastructures ont dĂ©placĂ© des centaines de milliers de ruraux pauvres, les laissant dans un monde qui semblait ne pas pouvoir ou tout simplement ne pas vouloir les voir. C'Ă©tait comme si la ville et la campagne avaient cessĂ© de pouvoir communiquer entre elles. Cela n’a rien Ă  voir avec la langue, mais tout avec la traduction. Les juges siĂ©geant Ă  la Cour suprĂȘme semblaient incapables de comprendre que, pour une personne appartenant Ă  une tribu autochtone, leur relation avec la terre ne pouvait pas simplement se traduire en argent. (J’ai Ă©tĂ© traduit devant les tribunaux pour outrage au tribunal pour avoir dĂ©clarĂ©, entre autres, que payer des Adivasis, membres de tribus indigĂšnes, des compensations en espĂšces pour leurs terres revenait Ă  payer les salaires de juges de la Cour suprĂȘme dans des sacs d’engrais.) Au fil des annĂ©es, les essais ont ouvert des mondes secrets pour moi-la meilleure sorte de redevance que tout Ă©crivain pourrait demander. Au cours de mes voyages, j'ai rencontrĂ© des langues, des histoires et des personnes dont la façon de penser m'a Ă©largi comme jamais auparavant. Plus tard, je me suis dit qu'il l'aurait peut-ĂȘtre fait pour troubler les futurs traducteurs dans les langues oĂč la taxonomie scientifique des oiseaux et des arbres, avec leurs noms de genre et d'espĂšce identifiant chacun d'entre eux comme Ă©tant uniques, n'existait pas. La nouvelle recette de cuisson lente comportait des risques considĂ©rables. Je devais jeter le langage du Dieu des petites choses d'un trĂšs grand bĂątiment. Et ramasser les morceaux brisĂ©s. Ainsi est nĂ© Le ministĂšre du plus grand bonheur. Il n’est pas nĂ©cessaire pour les lecteurs du MinistĂšre du plus grand bonheur de connaĂźtre ou de comprendre la carte compliquĂ©e des langues qui le sous-tend. Si c’était le cas, si les lecteurs avaient besoin d’un guide de terrain pour bien comprendre le livre, je me considĂ©rerais comme un Ă©chec. Le voir dans des librairies assises cĂŽte Ă  cĂŽte avec des romans policiers et des thrillers politiques ne me procure que du plaisir. Le plaisir et les jeux avec la carte de langue est exactement cela : une couche supplĂ©mentaire d’amusement. La carte des langues de ce livre, histoires entrelacĂ©es pourrait devenir assez volumineux. Phrase d’ouverture: “Elle a vĂ©cu dans le cimetiĂšre comme un arbre. "Elle" est Anjum. Elle a quittĂ© son domicile Ă  la Khwabgah (la Maison des rĂȘves) oĂč elle a vĂ©cu pendant des annĂ©es avec un groupe d’autres personnes comme elle. Le cimetiĂšre musulman oĂč elle vit actuellement est proche de la ville fortifiĂ©e de Delhi. La premiĂšre fois qu'elle nous donne une idĂ©e de qui elle est vraiment commence au carrefour de 2 langues. Il y a longtemps, un homme connaissant l'anglais lui a dit que son nom Ă©crit Ă  l'envers (en anglais) Ă©tait Majnu. Dans la version anglaise de l'histoire de Laila et Majnu, dit-il, Majnu s'appelait RomĂ©o et Laila s'appelait Juliette. Elle a trouvĂ© ça hilarant. "Vous voulez dire que j'ai fait un khichdi de leur histoire?" Demanda-t-elle. "Que feront-ils quand ils dĂ©couvriront que Laila est peut-ĂȘtre Majnu et que Romi Ă©tait vraiment Juli?" Lors de sa prochaine visite, Man Who Knew English a dĂ©clarĂ© qu’il avait commis une erreur. Son nom Ă©pelĂ© Ă  l'envers serait Mujna, qui n'Ă©tait pas un nom et ne voulait rien dire du tout.  «Ce n'est pas grave. Je suis tous, Romi et Juli, Laila et Majnu. Et Mujna, pourquoi pas? Qui a dit que je m'appelle Anjum? Je ne suis pas Anjum, je suis Anjuman. Je suis un mehfil, je suis un rassemblement. De tout le monde et de personne, de tout et de rien. » L’Homme qui connaissait l'anglais a dit que c'Ă©tait malin de sa part. Il a dit qu’il n’y aurait jamais pensĂ© lui-mĂȘme. Elle a dit: « L'anglais vous rend intelligent automatiquement?” Anjum est nĂ©e de parents musulmans chiites dans le vieux Delhi, peu aprĂšs l'indĂ©pendance. Son pĂšre, Mulaqat Ali, qui retrace la lignĂ©e de sa famille directement Ă  l’empereur mongol Changez Khan, est un hakim. Il est nĂ© dans les rues et les bazars de l’Inde du Nord, langue autrefois appelĂ©e ourdou / hindi / hindoustani. Le Khari Boli, parlĂ© Ă  Delhi et dans les environs, dans l'actuel Uttar Pradesh occidental, est la langue de base Ă  laquelle le lexique persan a Ă©tĂ© ajoutĂ©. L’urdu, Ă©crit en alphabet persan-arabe, Ă©tait parlĂ© par les hindous et les musulmans de l’Inde du Nord et du plateau du Deccan. Cela, Ă  cette Ă©poque, Ă©tait persan. Ce n’était pas tout Ă  fait le langage des gens ordinaires. L’urdu Ă©tait la langue de la rue, mais pas nĂ©cessairement la langue parlĂ©e dans l’intimitĂ© des foyers de la plupart des gens ordinaires, en particulier par les femmes. Il est devenu le langage formel de la littĂ©rature et de la poĂ©sie pour les hindous et les musulmans. L'ourdou variait d'une rĂ©gion Ă  l'autre. Chaque rĂ©gion a ses propres grands prĂȘtres qui revendiquent le vĂ©ritable pedigree. En fait, il a connu son heure la plus brillante avec la disparition de l'empire moghol. Le partitionnement de l'ourdou a commencĂ© dans la seconde moitiĂ© du 19e siĂšcle, aprĂšs la mutinerie de 1857, lorsque l'Inde a cessĂ© d'ĂȘtre simplement un atout de la Compagnie des Indes. L’empereur moghol titulaire, Bahadur Shah Zafar, a Ă©tĂ© officiellement destituĂ© et l’Inde a Ă©tĂ© placĂ©e sous le rĂ©gime britannique. Les musulmans, considĂ©rĂ©s comme les principaux instigateurs de la mutinerie, ont Ă©tĂ© soumis Ă  des sanctions et traitĂ©s avec de mĂ©fiance par l'administration britannique. Les bases du pouvoir ont commencĂ© Ă  changer, les hiĂ©rarchies ont changĂ©, libĂ©rant un ressentiment rĂ©primĂ© et de nouvelles Ă©nergies qui ont commencĂ© Ă  s'infiltrer Ă  travers les fissures comme de la fumĂ©e. Alors que les anciennes idĂ©es de gouvernement par le fiat et l’armĂ©e commençaient Ă  se mĂ©tamorphoser en idĂ©es modernes de gouvernement reprĂ©sentatif, les anciennes communautĂ©s fĂ©odales ont commencĂ© Ă  se fondre dans des «circonscriptions» modernes afin de tirer parti du pouvoir et des possibilitĂ©s d’emploi. Plus la circonscription est grande, plus l'effet de levier est important. La dĂ©mographie revĂȘtant une importance vitale, le premier recensement britannique Ă©tait une source de grande inquiĂ©tude. Les dirigeants «hindous» se sont intĂ©ressĂ©s aux dizaines de millions de personnes appartenant aux castes «intouchables». Dans le passĂ©, pour Ă©chapper Ă  la stigmatisation de la caste, des millions de personnes s'Ă©taient converties Ă  l'islam, au sikhisme et au christianisme. Mais Ă  prĂ©sent, leur conversion religieuse Ă©tait considĂ©rĂ©e par les castes privilĂ©giĂ©es comme catastrophique. Les rĂ©formistes se sont prĂ©cipitĂ©s pour endiguer l'hĂ©morragie. L'hindouisme est devenu une religion Ă©vangĂ©lique. Des organisations de hindous de caste privilĂ©giĂ©s, qui croyaient profondĂ©ment en la caste et se croyaient des Aryens, descendants de la race europĂ©enne, cherchaient Ă  maintenir les intouchables et les tribus autochtones dans le «repli hindou» en organisant des cĂ©rĂ©monies du Ghar Wapsi (Le retour chez eux), une farce qui Ă©tait destinĂ© Ă  symboliser «purification spirituelle». Afin de se dĂ©finir clairement et de se dĂ©marquer des autres circonscriptions concurrentes, la circonscription hindoue nouvellement Ă©mergente avait besoin de symboles culturels - de quoi enflammer l'imagination de ses Ă©vangĂ©listes et de ses recrues potentielles. La vache sacrĂ©e et le texte sacrĂ© sont devenus les vĂ©hicules choisis pour la mobilisation. Les sociĂ©tĂ©s Gau Rakshak (protection des vaches) se sont multipliĂ©es et simultanĂ©ment, il a Ă©tĂ© demandĂ© que Devanagari (Deva comme dans Dio / Dieu - le script des dieux) soit officiellement acceptĂ© comme second script pour l'ourdou. Devanagari, Ă  l'origine connu sous le nom de Babhni, Ă©tait l'Ă©criture des brahmanes [2] et avait, comme le sanscrit, Ă©tĂ© jalousement gardĂ©, sa puretĂ© protĂ©gĂ©e de «l'influence polluante» des castes infĂ©rieures, qui s'Ă©taient vu refuser le droit d'apprendre pendant des siĂšcles. Mais les temps changeants exigeaient qu'il soit promu comme le script autochtone du «peuple». Le script le plus largement utilisĂ© Ă  l'Ă©poque Ă©tait un script appelĂ© Kaithi. Mais Kaithi a Ă©tĂ© utilisĂ© par des castes non-brahmines comme les Kayasthas, qui Ă©taient considĂ©rĂ©es comme des partisans des musulmans. En quelques dĂ©cennies, Kaithi n'a pas seulement Ă©tĂ© jetĂ©, mais effacĂ© de la mĂ©moire publique. [3]
Transformer une bataille pour un nouveau scĂ©nario en un mouvement social populaire n’était pas chose aisĂ©e lorsque le taux d’alphabĂ©tisation de la population Ă©tait infĂ©rieur Ă  10%. Comment est-il possible de passionner les gens pour quelque chose qui ne les concerne pas vraiment? La solution Ă©tait simple mais ingĂ©nieuse. Dans son tract Ă©rudit, le nationalisme hindi, Alok Rai explique en dĂ©tail comment la mobilisation pour Devanagari a Ă©tĂ© fusionnĂ©e avec l'appel Ă  l'unitĂ© hindoue, Ă  la protection de la vache et Ă  Ghar-Wapsi. Les Naghas Pracharani Sabhas - des comitĂ©s pour la vulgarisation de Nagari (la partie de Dieu, "Deva", a Ă©tĂ© ajoutĂ©e plus tard) - et les Ă©vangĂ©listes de Gau-Rakshaks et de Ghar-Wapsi partageaient les mĂȘmes fonctions et les mĂȘmes responsables. (Il est fort probable que cet arrangement se poursuive encore aujourd'hui.) La campagne pour Devanagari avait des objectifs immĂ©diats et pratiques (emplois dans les bureaux du gouvernement, pour lesquels lire le persan Ă©tait Ă  l'Ă©poque une qualification de base). La campagne a pris de l'ampleur et a Ă©tĂ© stimulĂ©e par la rĂ©sistance de l'Ă©lite musulmane, y compris des dirigeants musulmans ayant un intĂ©rĂȘt direct dans le statu quo, tels que le plus connu des rĂ©formistes et modernisateurs de l'Ă©poque, Sir Syed Ahmed Khan. Voici sa dĂ©fense de conserver le script persan-arabe comme seul script officiel [4]... C’est extraordinaire de voir comment des ennemis jurĂ©s peuvent trouver un terrain d’entente dans leurs pires prĂ©jugĂ©s. Comme toujours, ce fut une bataille d'anciennes et de nouvelles Ă©lites faisant pression pour obtenir de nouvelles opportunitĂ©s, les nouvelles se dĂ©guisant, comme toujours, dĂ©guisant leurs propres aspirations en volontĂ© du «peuple». La premiĂšre victoire du Mouvement Devanagari s’est produite en 1900 lorsque Sir Anthony MacDonnell, lieutenant-gouverneur des provinces du Nord-Ouest et Oudh, a rendu une ordonnance autorisant l’utilisation du script Devanagari en plus du script persan devant les tribunaux de la province. En quelques mois, l'hindi et l'ourdou ont commencĂ© Ă  ĂȘtre qualifiĂ©s de langues sĂ©parĂ©es. Du cĂŽtĂ© «hindi», tout ce qui Ă©tait perçu comme une influence perse, ainsi que l’influence de langues considĂ©rĂ©es comme des langues vernaculaires peu sophistiquĂ©es, a Ă©tĂ© progressivement Ă©liminĂ©. Le sanscrit a commencĂ© Ă  remplacer le persan. Mais le sanscrit Ă©tait le langage des rituels et des Ă©critures, le langage des prĂȘtres et des hommes saints. Son vocabulaire n'a pas Ă©tĂ© forgĂ© sur l'enclume de l'expĂ©rience humaine quotidienne. Ce n'Ă©tait pas le langage de l'amour mortel, du dur labeur, de la lassitude ou du dĂ©sir. Ce n'Ă©tait pas le langage de la chanson ou de la poĂ©sie des gens ordinaires. Cela aurait Ă©tĂ© en awadhi, maithili, braj bhasha et bhojpuri et une myriade d'autres dialectes. Il est rare, voire jamais, dans l’histoire, que l’on ait essayĂ© d’appauvrir le langage plutĂŽt que de l’enrichir. C'Ă©tait comme vouloir remplacer un ocĂ©an par un aquarium. Alors que les positions des 2 cĂŽtĂ©s se durcissaient, mĂȘme les chanoines littĂ©raires ont Ă©tĂ© divisĂ©s. Le canon «ourdou» a effacĂ© les sublimes poĂštes Bhakti anti-caste tels que Kabir, Surdas, Meera et Raskhan, un adepte musulman de Krishna. Le canon «hindi» a effacĂ© le plus grand des poĂštes urdu Mir et Ghalib. (Quelque chose de semblable est Ă  l'Ɠuvre dans le monde de la musique classique hindoustane, bien que celle-ci n'ait pas encore eu le malheur de se diviser officiellement entre musique classique hindoue et musique classique musulmane.) Des Ă©crivains et des poĂštes progressistes ont continuĂ© Ă  produire de la littĂ©rature et de la poĂ©sie riches, profondes et pleinement attentives Ă  ce que leur langue leur faisait subir. Mais progressivement, au fur et Ă  mesure que la gĂ©nĂ©ration la plus ĂągĂ©e passera, la nouvelle, dont l’éducation formelle est issue de «nouveaux» livres et manuels en hindi qui doivent ĂȘtre approuvĂ©s par les comitĂ©s gouvernementaux, aura de plus en plus de mal Ă  reconquĂ©rir un hĂ©ritage ineffablement beau qui leur revient de droit. Les circonstances matĂ©rielles restreintes reflĂštent le vocabulaire restreint de ses visiteurs. Aujourd'hui, beaucoup de la jeune gĂ©nĂ©ration de locuteurs ourdou en Inde ne peuvent pas lire l'Ă©criture persane. Ils ne peuvent lire que l'ourdou dans le script Devanagari. L'ourdou n'est pas considĂ©rĂ© uniquement comme une langue musulmane, mais comme une langue pakistanaise. Ce qui le rend presque criminel aux yeux de certains peuples. En 2017, 2 membres musulmans de l'assemblĂ©e lĂ©gislative de l'Uttar Pradesh ont Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s de prĂȘter serment en ourdou [5]. Un membre de l’Aligarh Municipal Corporation a Ă©tĂ© accusĂ© d’intention de nuire aux sentiments religieux pour avoir tentĂ© de faire de mĂȘme [6]. Bien que la victoire de Hindi ait Ă©tĂ© Ă©clatante, elle ne semble pas avoir complĂštement apaisĂ© les inquiĂ©tudes de ses gardiens. C’est peut-ĂȘtre parce que leurs ennemis sont des poĂštes morts qui ont l’habitude de refuser de vraiment mourir. Pourquoi une foule du 21Ăšme siĂšcle devrait-elle ĂȘtre si en colĂšre contre un poĂšte qui a vĂ©cu il y a plus de 300 ans? Wali Dakhani, l'homme sage du Dakhan (Deccan), Ă©tait un poĂšte du 17e Ă©galement connu sous le nom de Wali Aurangabadi et Wali Gujarati. Il a Ă©crit en Dakhani Ourdou, un idiome qui n'Ă©tait pas familier des poĂštes de la cour du Nord, qui Ă©crivaient surtout en persan Ă  l'Ă©poque. Bien qu'il ait Ă©crit en ourdou, il a Ă©tĂ© le premier poĂšte du sous-continent Ă  prĂ©senter sa poĂ©sie sous la forme d'un Diwan - un recueil formellement organisĂ© dans la tradition persane, dans lequel les poĂšmes Ă©taient prĂ©sentĂ©s en ordre alphabĂ©tique dans 3 sections obligatoires : Masnavi (poĂšmes narratifs ), Marsiya (poĂšmes Ă©lĂ©giaques commĂ©morant le martyre de Hussain) et Kasida (la tradition de chanter des louanges aux guerriers). Le Diwan de Wali Dakhani a pris d'assaut le cercle d'Ă©lite des poĂštes, qui Ă©crivaient tous en persan. Il est devenu un pont culturel entre le nord et le sud et le pĂšre fondateur de la poĂ©sie ourdou. La foule moderne qui a dĂ©truit son sanctuaire, si haut placĂ© sur le nativisme, aurait tout aussi bien pu valoriser Wali Dakhani en tant qu'homme qui a influencĂ© les poĂštes qui Ă©crivaient en persan pour Ă©crire en ourdou, qui ont transformĂ© l'Ă©criture en ourdou en haute littĂ©rature. Parce que l'ourdou n'est rien si ce n'est une langue nĂ©e dans les rues de Hindustan. Malheureusement, ce n’est pas ainsi que se passe l’histoire. La destruction de la tombe de Wali Dakhani lors du massacre du Gujarat en 2002 n’était pas le seul incident de ce type [7]. Au cours de ces mĂȘmes semaines, dans la ville de Baroda, une foule a attaquĂ© et endommagĂ© la tombe de Ustad Fayyaz Khan, l'un des chanteurs les plus accomplis de la tradition classique hindoustane. De nombreuses annĂ©es auparavant, lors d’une Ă©meute qui s’est produite dans les annĂ©es 1970, une foule a incendiĂ© la maison de Rasoolan Bai (le chanteur prĂ©fĂ©rĂ© de Garson Hobart) [8]. La seule bonne chose Ă  dire de cette tradition de la foule contemporaine est qu’elle comprend les dangers de l’art. Et il a un goĂ»t impeccable. Je terminerai cette trĂšs longue confĂ©rence par une brĂšve note sur les slogans et les mantras du MinistĂšre du plus grand bonheur. Anjum survit au massacre du Gujarat parce que la foule qui la trouve allongĂ©e sur le cadavre de Zakir Mian, feignant la mort, croit que tuer Hijras porte malheur. Ainsi, au lieu de la tuer, ils la surveillent et lui font chanter leurs slogans: “Bharat Mata Ki Jai! Vande Mataram! Elle l'a fait. Pleurant, tremblant, humiliant au-delĂ  de son pire cauchemar. Victoire Ă  MĂšre Inde! Saluez la mĂšre! Ils l'ont laissĂ©e en vie. Non tuĂ©. Indemne. Ni pliĂ© ni dĂ©pliĂ©. Elle seule. Pour qu'ils puissent ĂȘtre bĂ©nis avec la bonne fortune. La chance du boucher. C’est tout ce qu’elle Ă©tait. Et plus elle vivait longtemps, plus elle leur portait chance.” Bharat, Hindustan et India sont des noms utilisĂ©s de maniĂšre interchangeable pour le pays dans lequel nous vivons. «Akhand Bharat» - L'Inde divisĂ©e, qui comprend les territoires du Pakistan et du Bangladesh, est l'idĂ©al des nationalistes hindous. Chantons Bharat Mata Ki Jai! (Victory to Mother India) est considĂ©rĂ© par beaucoup comme patriote et pas nĂ©cessairement nationaliste hindou. Le deuxiĂšme slogan qu'elle a Ă©tĂ© forcĂ©e de chanter, Vande Mataram, traduit gĂ©nĂ©ralement par «Louange Ă  Toi, MĂšre», est tirĂ© d'un poĂšme Ă©crit par le cĂ©lĂšbre Ă©crivain bengali Bankim Chandra Chattopadhyay, qui paraĂźt dans Anandamath, son roman sur la rĂ©bellion Sanyasi, publiĂ© dans les annĂ©es 1880. C'est un roman apprĂ©ciĂ© par les nationalistes hindous, car il a crĂ©Ă© un modĂšle pour le guerrier hindou idĂ©al, imaginaire, qui se rĂ©volte contre ses oppresseurs musulmans dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s. Exemple de la maniĂšre dont la littĂ©rature, en racontant son passĂ©, peut aussi façonner l'avenir. Dans le poĂšme, la patrie est confondue avec la dĂ©esse hindoue Durga. Les 2 premiĂšres strophes sont devenues l'hymne officieux du Mouvement national, car elles ne mentionnent que «la mĂšre», ce qui a donnĂ© Ă  ĂȘtre interprĂ©tĂ© par les hindous et les musulmans comme une rĂ©fĂ©rence Ă  Mother India. Bien que c’était une chanson trĂšs apprĂ©ciĂ©e lors de la lutte contre le colonialisme britannique, dans l’atmosphĂšre actuelle d’un nationalisme trĂšs diffĂ©rent, un nationalisme intimidant, coercitif, des gens, des musulmans en particulier, dont beaucoup n’ignorent pas la provenance du poĂšme, souvent obligĂ©s de chanter «Vande Mataram» comme une forme d'humiliation rituelle. Ironiquement, la version moderne de la chanson a Ă©tĂ© popularisĂ©e dans les annĂ©es 1990 par le chanteur soufi A. R. Rahman. Malheureusement, un slogan jadis aimĂ© est devenu controversĂ©. Il n'est pas inhabituel qu'un slogan bengali soit chantĂ© dans des États non bengalis. Les slogans en Inde, qu'ils soient scandĂ©s par des groupes de lynchistes ou des manifestants, par la droite ou la gauche, par des habitants de territoires sous occupation militaire ou des manifestants contre de grands barrages, constituent une performance tournĂ©e vers l'extĂ©rieur pour le reste du pays et le reste du monde, et par consĂ©quent, assez souvent, n'est pas dans la langue maternelle de la population locale. Dans les manifestations massives du Cachemire, vous entendrez des chants en ourdou et en anglais, rarement au Cachemiri. Le chant d'Azadi! Azadi! ("LibertĂ©! LibertĂ©!") Est l'ourdou - Ă  l'origine, le persan - et a probablement voyagĂ© vers l'est depuis la rĂ©volution iranienne pour devenir le slogan de la lutte pour la libertĂ© du Cachemire, ainsi que, ironie du paradoxe, le mouvement des femmes en Inde. À l'extrĂ©mitĂ© opposĂ©e du pays, au sud du Kerala, Enquilab Zindabad! («Vive la rĂ©volution!») en ourdou, une langue que la population ne parle ni ne comprend pas. Les autres slogans du Parti communiste Ă©taient Swadandriyam, Janadhipathyam, le socialisme, Zindabad! ("LibertĂ©, dĂ©mocratie, socialisme, longue vie!") C’est le sanskrit, le malayalam, l’anglais et l’urdu dans un seul slogan. Je terminerai par le voyage d’un mantra dans Le ministĂšre du plus grand bonheur. «Au cas oĂč le Gujarat viendrait Ă  Delhi.» L’autre prĂ©caution qu’elle prend est d’enseigner Ă  Zainab de rĂ©citer le sanskrit Gayatri Mantra qu’elle aurait appris lors de son sĂ©jour au camp du Gujarat. Elle dit que beaucoup d'autres rĂ©fugiĂ©s l'avaient appris parce qu'ils croyaient que, dans les situations de foule, ils pouvaient le rĂ©citer pour essayer de passer pour un hindou. Ni Anjum ni Zainab n’ont aucune idĂ©e de ce que cela signifie, mais Zainab s’en rĂ©jouit, chantant alors qu’elle s’habille pour l’école et nourrit sa chĂšvre de compagnie. “ Om bhur bhuvah svaha  Tat savitur varenyam Bhargo devasya dhimahi  Dhiyo yo nah pracodayat O Dieu, tu es le donneur de la vie,  Dissolvant de douleur et de chagrin, Bailleur de bonheur,  O crĂ©ateur de l'univers, Puissions-nous recevoir ta suprĂȘme lumiĂšre dĂ©truisant le pĂ©chĂ©, Puisses-tu guider notre intellect dans la bonne direction. “ Le Gayatri Mantra apparaĂźt 3 fois dans Le ministĂšre du plus grand bonheur : en talisman contre la violence de la foule ; en tant que matĂ©riel promotionnel dans une publicitĂ© de British Airways pour attirer des clients de la nouvelle classe moyenne en Inde, en expansion exponentielle ; dans un fast-food de centre commercial. Zainab a grandi maintenant et est fiancĂ© Ă  Saddam Hussein. Saddam leur raconte comment son pĂšre a Ă©tĂ© battu Ă  mort par une foule devant un poste de police il y a des annĂ©es. Saddam dit que le centre commercial dans lequel ils se trouvaient Ă©tait exactement oĂč se trouvait ce poste de police. Zainab dit qu'elle connaĂźt une priĂšre hindoue et rĂ©cite le Gayatri Mantra comme un geste d'amour pour son futur (et son dĂ©funt) beau-pĂšre. Telles sont les maniĂšres dont le sanscrit a finalement Ă©tĂ© assimilĂ©. Quelques mois aprĂšs le retour d'Anjum du Gujarat, ravagĂ©e et brisĂ©e, incapable de continuer Ă  vivre son ancienne vie, elle s'installe dans le vieux cimetiĂšre, oĂč elle s'installe chez elle. Au fil des ans, au fur et Ă  mesure qu'elle se redresse, elle construit la maison d'hĂŽtes Jannat (Paradise). Lorsque Saddam Hussain la rejoint, ils dĂ©veloppent leur activitĂ© pour inclure les services funĂ©raires. Le cimetiĂšre devient un endroit oĂč quiconque - tout corps - Ă  qui les Duniya (le monde extĂ©rieur) ont refusĂ© la grĂące des funĂ©railles est enterrĂ© dans la dignitĂ©. Les priĂšres des morts incluent le Fateha, le chant de l’Internationale en hindi et la rĂ©citation de Henry le cinquiĂšme de Shakespeare en anglais. Alors, comment allons-nous rĂ©pondre Ă  la question de Pablo Neruda : le titre de cette confĂ©rence? En quelle langue la pluie tombe-t-elle sur les villes tourmentĂ©es? [10] Je dirais, sans hĂ©siter, dans la langue de traduction. [1] La politique anglaise dans l’école de ma mĂšre s’est depuis complĂštement inversĂ©e. DĂ©sormais, seul le malayalam est enseignĂ© dans les classes subalternes. [2] Cette affirmation a Ă©tĂ© faite par Badri Narain Upadhyaya «Premghan» au Hindi Sahitya Sammelan en 1912. CitĂ© par Alok Rai dans le nationalisme hindi [3-4] Rai, nationalisme hindi, p. 52. [5] Atul Chandra, «Language Row dans UP Assembly: le sanscrit autorisĂ©, l'ourdou n'est pas» [6] «Une entreprise du BSP prĂȘte serment en ourdou et accusĂ©e d'intention de faire du mal aux sentiments religieux», The Hindu, 14 dĂ©cembre 2017 [7] https://www.nationalheraldindia.com/opinion/the-lost-precious-pearls-of-gujarat [8-9] Voir Arundhati Roy, Le ministĂšre du plus grand bonheur [10] Pablo Neruda, Le livre de questions
0 notes
marocannoncedemploi · 6 years
Text
Technicien Process
Nombre de postes : 1 SociĂ©tĂ© Fabrication des faisceaux Ă©lectriques pour les voitures Poste Rattach?? au Responsable Process, vous aurez pour mission de proc??der ?? la programmation du contr??le ??lectrique et veiller au respect des exigences et des normes du client afin de garantir une bonne qualit?? pour la totalit?? des c??bles. Dans ce cadre vous serez appel?? ?? : ? R??aliser l’ensemble des programmations des diff??rents bancs de contr??le ??lectrique au sein de la soci??t??. ? D??tecter et r??soudre les probl??mes ??lectriques au niveau des bancs ??lectriques et effectuer les tests de pions. ? Valider le banc du contr??le ??lectrique pour garantir la fiabilit?? des r??sultats ??mis par ce dernier. ? Enregistrer et installer les programmes du contr??le ??lectrique et les pions dans les bancs respectifs. ? Introduire les modifications n??cessaires apr??s chaque changement r??alis?? ?? tous les niveaux. ? G??rer et mettre ?? jour la documentation relative aux bancs du contr??le ??lectrique et ?? la programmation. ? Assister les techniciens de maintenance en cas de modification apport??e au banc ??lectrique. ? Valider les ??quipements du contr??le ??lectrique et les pions. ? Installer et programmer les imprimantes des ??tiquettes. ? Assurer le respect des normes de Qualit??, Environnement et d’hygi??ne et S??curit??.
Profil Titulaires d’un dipl??me de Technicien Sp??cialis?? en DEVELOPPEMENT INFORMATIQUE, avec au Minimum 2 ans d’exp??rience. Vous avez de bonnes capacit??s de communication, vous disposez d’un esprit d’??quipe. Ma??trise du Fran??ais et l’Anglais RĂ©muneration
A négocier
http://bit.ly/2GZuEs7
0 notes