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#Comtat Venaissin
francebonapartiste · 7 months
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Le Traité de Tolentino : Avignon et le Comtat Venaissin entièrement français
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Après la réunion à la France d'Avignon et du Comtat Venaissin en 1791, résultat d’un référendum soumis aux habitants, le Pape a toutefois conservé une autorité spirituelle et religieuse sur ces territoires, mais il a perdu son autorité temporelle et politique.
Avant la Révolution française, Avignon et le Comtat Venaissin étaient des territoires sous la souveraineté du Pape, faisant partie des États pontificaux. Le Pape exerçait à la fois une autorité spirituelle en tant que chef de l'Église catholique et une autorité temporelle en tant que souverain temporel sur ces territoires.
Cependant, avec l'annexion de ces territoires par la France révolutionnaire en 1791, le Pape a perdu son autorité politique et administrative sur Avignon et le Comtat Venaissin. Ces territoires sont devenus des départements français et ont été soumis à l'autorité du gouvernement révolutionnaire français.
Le département de Vaucluse, le 89e département français, ne sera pourtant formé que quelques années plus tard, le 25 juin 1793.
Le Traité de Tolentino a été un accord signé entre la France et le Saint-Siège (le Vatican) le 19 février 1797, à Tolentino en Italie, durant les guerres de la Révolution française. Ce traité a été un événement significatif dans le cadre des conflits entre la France révolutionnaire et les États italiens, notamment les États pontificaux dirigés par le pape Pie VI.
Le traité de Tolentino fut négocié à la suite des succès militaires français en Italie, menés en grande partie par le général Bonaparte. Les forces françaises avaient remporté plusieurs victoires décisives, affaiblissant ainsi considérablement les États pontificaux.
Les termes du traité étaient très défavorables pour le Vatican. Entre autres dispositions, le Saint-Siège a dû céder plusieurs territoires au nord de l'Italie à la France, dont Avignon, ainsi que des œuvres d'art précieuses, y compris des peintures, des sculptures et des manuscrits, en guise de compensation pour les frais de guerre.
L’article 6 du traité dispose que « Le Pape renonce purement et simplement à tous les droits qu’il pourrait prétendre sur les villes et territoire d’Avignon, le comtat Vénaissin et ses dépendances, et transporte, cède et abandonne lesdits droits à la république française. »
Le traité de Tolentino a eu des conséquences majeures pour le Vatican et pour l'Italie. Il a marqué un affaiblissement significatif du pouvoir temporel du pape, réduisant considérablement les territoires sous son contrôle direct.
Pour la France, le traité de Tolentino a renforcé sa position en Italie et a contribué à l'expansion territoriale de la République française dans la région. Il a également symbolisé la montée en puissance de la France révolutionnaire sur la scène européenne, illustrant sa capacité à imposer ses volontés aux États traditionnels.
Par ses victoires militaires éclatantes, le rôle de Bonaparte sur les champs de bataille a été crucial dans la création de cette situation.
***
After the annexation of Avignon and the Comtat Venaissin to France in 1791, as a result of a referendum submitted to the inhabitants, the Pope nevertheless retained spiritual and religious authority over these territories, but lost his temporal and political authority. Before the French Revolution, Avignon and the Comtat Venaissin were territories under the sovereignty of the Pope, part of the Papal States. The Pope exercised both spiritual authority as the head of the Catholic Church and temporal authority as the sovereign ruler over these territories. However, with the annexation of these territories by revolutionary France in 1791, the Pope lost his political and administrative authority over Avignon and the Comtat Venaissin. These territories became French departments and were subjected to the authority of the French revolutionary government. The department of Vaucluse, the 89th French department, was only formed a few years later, on June 25, 1793.
The Treaty of Tolentino was an agreement signed between France and the Holy See (the Vatican) on February 19, 1797, in Tolentino, Italy, during the French Revolutionary Wars. This treaty was a significant event in the conflicts between revolutionary France and the Italian states, notably the Papal States led by Pope Pius VI. The Treaty of Tolentino was negotiated following French military successes in Italy, largely led by General Bonaparte. French forces had achieved several decisive victories, significantly weakening the Papal States.
The terms of the treaty were highly unfavorable to the Vatican. Among other provisions, the Holy See had to cede several territories in northern Italy to France, including Avignon, as well as valuable works of art, including paintings, sculptures, and manuscripts, as compensation for the costs of war. Article VI of the treaty stated that "The Pope purely and simply renounces all rights that he might claim over the cities and territory of Avignon, the Comtat Venaissin and its dependencies, and transfers, cedes and abandons said rights to the French Republic."
The Treaty of Tolentino had significant consequences for the Vatican and Italy. It marked a significant weakening of the Pope's temporal power, reducing the territories under his direct control. For France, the Treaty of Tolentino strengthened its position in Italy and contributed to the territorial expansion of the French Republic in the region. It also symbolized the rise of revolutionary France on the European stage, demonstrating its ability to impose its will on traditional states. Through his brilliant military victories, the role of Bonaparte on the battlefield was crucial in creating this situation.
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notrebellefrance · 2 years
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Venasque
L’étymologie du nom « Venasque » viendrait du celto-ligure, « Vindasca (VIème siècle) ou « Vendasca » (Xème siècle). « vind » le préfixe d’origine celte, signifie blanc et « asca », le suffixe ligure, signifie rocher donc rocher blanc, et par extension, qui se voit de loin. En effet, l’expression prend tout son sens puisque Venasque est visible de loin, notamment de Carpentras, dans la plaine.
Venasque a donné son nom au Comtat Venaissin. Cette dénomination dériverait de « Comitatus Vendascensis », Comité de Venasque, une alliance entre les habitants des villages du pays de Venasque contre les attaques extérieures. De Comité, on passa à Comté puis Comtat.
Le village de Venasque possède trois monuments classés Monuments Historiques :
Le baptistère (1840)
Les tours (1892)
L’église (1906)
Le Baptistère
Un des plus anciens édifices religieux de France
« L’histoire de Venasque et celle du baptistère sont fortement liées à l’histoire de la Provence et chaque grande période historique semble avoir marqué la configuration architecturale de ce dernier.
Il a été rendu en 1er lieu à l’Antiquité puis progressivement au Moyen-Age. » thèse E.Dupuis
Il est possible qu’un groupe épiscopal ait pu s’ancrer sur le rocher suite au déferlement des invasions barbares qui auraient incité les évêques de Carpentras à trouver refuge à Venasque du VIe au IXe siècle et repartir ensuite à Carpentras.
le baptistère est situé au nord de l’église Notre Dame, relié à celle-ci par une sorte de « couloir ». Non visible de l’extérieur, il sert de soubassement au presbytère qui date du XIIIème siècle.
Son plan est en forme de croix grecque, l’espace central vouté d’arêtes, s’ouvre sur quatre absides englobées dans des massifs quadrangulaires. Le décor d’arcatures aveugles repose sur des colonnes de réemploi. On dénombre un total de 32 colonnes dont 8 de taille plus importante. Dans le sol se trouve l’emplacement, dans un mortier très ancien, de la cuve baptismale d’origine qui est octogonale.
Au même niveau que le sol de l’édifice, une petite crypte, située sous le chœur de l’église et datant du IVe siècle prouverait qu’une communauté religieuse s’est installée très tôt.
La base de tout évêché, dès le IVème/ Vème siècle, est représenté par une église-cathédrale où se trouve le siège de l’évêque, la cathèdre et un baptistère, dédié à Saint Jean-Baptiste.
A cette époque, il y a de nombreux catéchumènes et l’évêque célèbre le baptême des adultes par immersion deux fois par an, veilles de Pâques et de Pentecôte. Le mot baptême viendrait d’un verbe grec qui signifie « plonger, immerger ».
Le baptistère, bâti au VIème siècle peut-être sur les ruines d’un temple romain, a été remanié aux XI, XII, XIIIème siècles et restauré au XIXème siècle par les Monuments Historiques. Les chapiteaux présents dans l’abside ouest dateraient de l’époque mérovingienne. On trouve à l’abbaye de Montmajour, des chapiteaux similaires à ceux de Venasque.
Dans la voute de l’abside nord se trouvent l’emplacement des vases résonateurs en poterie fine pour améliorer l’acoustique. Cette technique romaine, empruntée aux grecs, sera employée dans les églises jusqu’à la période gothique.
Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments Historiques, découvrit l’édifice lors de son voyage dans le midi de la France, en 1834. Il sert alors de cave, son sol est en terre battue et il ne comporte aucune fenêtre. Restauré, il intègre la première liste des Monuments Historiques en 1840.
Les Tours
Extrait de « VENASQUE – Archéologie et Histoire » - Groupe Archéologique de Carpentras et de sa région.
« Les tours constituent le vestige le plus visible et le plus emblématique de l’Antiquité tardive. En avril 1995, le Service Départemental d’Archéologie du Vaucluse et le GACR ont réalisé des sondages sur la place publique au pied des tours. »
Extrait du Texte de Dominique Carru décrivant les résultats de cette opération :
« Les remparts de Venasque forment une ligne défensive placée au sud de l’agglomération perchée et il barre l’éperon naturel de son côté le plus exposé. Depuis longtemps les historiens sont intrigués par l’architecture singulière de cette enceinte, en particulier par la forme de ses trois tours massives, très détachées des courtines. D’abord considérées comme gallo-romaines, ces murailles furent attribuées avec réserve au Moyen-Age (XIIe siècle).La tradition locale tranchait pour une datation sarrasine plus que légendaire mais qui traduisait l’ancienneté du monument. Le rempart est fondé sur le rocher.
Son soubassement formant glacis est conservé sur 1,5m d’élévation. Au-delà en hauteur, sur une moulure de pierre de taille, trois à huit assises de petit appareil irrégulier appartiennent à la phase de construction antique. L’enceinte médiévale se superpose exactement à ces murs selon une reconstruction fidèle du plan originel. »
« …ces sondages ont donc apporté des éléments précis de datation pour le rempart de Venasque dont l’origine doit être désormais placée durant le Bas Empire (IIIe – IVe siècles). Ils ont révélé l’existence d’une nécropole paléochrétienne et mis au jour des éléments architecturaux (d’une porte monumentale ?), dont l’étude s’annonce prometteuse. »
« En 2013, le GACR participa de nouveau à un sondage effectué par le même service d’archéologie, sur l’emplacement dit de la Maison des Tours. Là encore, nous avons découvert un tronçon d’enceinte datant de l’antiquité tardive, comportant des blocs de remploi, dont l’un comporte une moulure identique à celles que l’on trouve à la base des Tours. Ces blocs, « hâtivement agencés », se situent sur un axe nord-est/sud-ouest, et ne sont pas alignés sur les courtines encore visibles. Le mobilier retrouvé a permis de dater cette portion de mur des Ve-VIe siècles. Si les précédentes observations avaient permis de trouver des traces d’une enceinte protohistorique dans l’épaisseur des tours restées en élévation, nous avions ici une juxtaposition des trois murs d’époques différentes : protohistorique au nord, médiévale au sud, antique entre les deux.
Ainsi donc, du IVe au VIe siècle, Venasque fut dotée d’une nouvelle enceinte, qui barrait à nouveau (et de manière monumentale cette fois) l’éperon rocheux, au nord du fossé sec, doublant l’enceinte protohistorique. Il est possible que la première fonction de l’enceinte ait été plus symbolique que réellement défensive, et qu’ensuite il ait fallu la renforcer en divers points, ce qui expliquerait les différents remplois, ainsi que l’abandon partiel des éléments architectoniques abandonnés au sol, peu de temps après leur élévation initiale.
Il est difficile d’émettre une hypothèse sûre expliquant cette nouvelle fortification. De nombreux historiens ont vu là les effets des incursions barbares, mais rien ne l’assure de manière indiscutable.Il semble que l’époque de construction de cette muraille corresponde plus ou moins à la fin de l’occupation du vicus de Notre-Dame-de-Vie, illustrant possiblement un énième (et dernier) mouvement de la population entre le site perché et le vicus de la plaine. La nécropole située sur le galcis des tours, ainsi que les tombes rupestres trouvées à proximité, indiquent clairement une nouvelle occupation du village autour du Ve siècle.
Selon D. Carru, les 18 inscriptions et 5 autels retrouvés sur le site de Venasque laissent à penser que l’oppidum avait gardé, malgré son abandon par sa population, un caractère cultuel important, expliquant possiblement et partiellement ce retour. »
L'église paroissiale Notre-Dame
Une source historique nous éclaire sur la datation de l'église. En 1258, l'abbé de Montmajour fit un don à l'évêque de Carpentras pour qu'il reconstruise l'église de Venasque. Le terme de reconstruction induit donc un édifice antérieur. Cet édifice primitif a du être bâti au VIème siècle, peut-être sous l'épiscopat de Saint Siffrein, car nous savons que ce dernier fit bâtir à Venasque une église dédiée à Sainte-Marie.
L'église du XIIIème siècle fut ensuite remaniée aux XVIIème et XVIIIème siècles.
L'aspect extérieur : des volumes francs bien équilibrés et une silhouette caractéristique
donnée par la toiture de pierre. Les proportions de cette église, aux arêtes nettes, donnent une apparence massive et imposante à l'édifice.
Le monument est orienté, c'est-à-dire que son choeur est dirigé vers l'est. Cette disposition classique d'une église est ici marquée d'une particularité : l'abside n'est pas dans l'axe de la nef. Cette singularité, que certains ont voulu voir symbolique, car rappelant le visage penché du Christ sur la croix, est plutôt due à l'intégration de l'édifice primitif du VIème siècle qui a pu être conservé dans la nouvelle édification du XIIIème siècle.
Des bas-cotés jusqu'au sommet du clocher, les masses architecturales s'étagent élégamment en s'amenuisant. Le clocher, est surmonté d'une balustrade. Sa toiture, à quatre pans, est décorée de motifs de crochets courant le long des arêtes. Surgissant des angles du clocher, quatre gargouilles saillantes permettent de cracher les eaux de pluie à distance des murs. La toiture est faite de dalles de pierre. Ce choix de matériaux pour la couverture d'un édifice est assez courant dans le Comtat, riche en carrières de pierre. Les murs et les toitures sont harmonieusement unifiés à travers ce matériau commun.
Deux portes pour cette église, la principale de style roman du XIIIème siècle et la
seconde du XVIIIème siècle aux lignes influencées par le baroque.
Le portail principal est d'époque romane. Abritée sous un porche voûté en berceau, la porte est encadrée par quatre colonnettes engagées, réunies par un corps de moulures passant au dessus de la porte : l'archivolte.
Les chapiteaux des colonnettes sont ornés de feuillages stylisés. L'un d'eux figure un aigle, un autre, endommagé, un visage humain.
A l'inverse du portail roman en retrait de la façade principale, la porte d'accès côté sud semble, elle, venir à l'avant des fidèles. La maçonnerie forme, en effet, un arrondi en saillie par rapport au mur. C'est notamment ce mouvement ondulatoire qui rapproche cette porte du style baroque. Le fronton triangulaire surplombant l'entrée est orné d'une inscription entourée d'un motif de guirlande. Au sommet de la porte, une statuette de la Vierge est placée dans une niche. Sa gestuelle des bras croisés sur la poitrine exprime sa dévotion à la mission qui lui a été confiée. Placée au-dessus de la porte, la statue rappelle le vocable de l'église dédiée à Sainte-Marie.
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pargolettasworld · 4 months
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https://www.youtube.com/watch?v=1xpl697qZ9c
The composer of this seventeenth-century cantata, Louis Saladin, probably wasn’t Jewish.  He lived in the Papal territory of Comtat Venaissin, Provence, in southern France, and was friendly with the local Jewish community in his area.  He was so friendly, in fact, that they apparently commissioned him to compose music for their events!  This cantata was commissioned from him in 1670 in honor of a bris, and you have to figure that the baby’s parents were pretty important people, if their idea of entertainment at the bris was a full cantata!  Presumably, the cantata was performed after the business end of the bris had been carried out and the baby had been removed from the party.  At least, that’s how I would schedule things if I were to throw a bris with a cantata involved.
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yespat49 · 9 months
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"La France qu'on aime", un petit livre sympathique de Franck Nicolle édité par l'Atelier Fol'fer
Itinéraires, anecdotes, recettes identitaires & bonnes adresses… L’immense mérite de Franck Nicolle, dont la culture encyclopédique égale la bonne humeur contagieuse, est de se placer dans le temps long, de rappeler la longue mémoire de nos provinces, de l’Alsace au Comtat Venaissin et de les ancrer dans l’Histoire avec un grand H qui, presque autant que la terre nourricière et les produits du…
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christophe76460 · 1 year
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LE SYNODE DE CHANFORAN
Le synode vaudois de Chanforan a eu lien en 1532, dans le Val d’Angrogne, au Piémont italien.
Au cours du synode de Chanforan, les Vaudois ont décidé de faire imprimer une version de la Bible en français et de rejoindre le mouvement de la Réforme. L'imprimerie n'en était qu'à ses débuts ; la plupart des imprimeurs étaient protestants.
Cette assemblée réunissait des «barbes», nom que se donnaient les prédicateurs itinérants vaudois, de plusieurs régions comme les Pouilles, la Provence, le Piémont, les Allemagnes et les communautés dispersées en Europe
Des versions manuscrites en occitan de la bible circulaient sous le manteau, colportées par des pasteurs vaudois.
Après plusieurs jours de débats intense, la décision fut prise d'imprimer une bible vaudoise.
Jusque-là, l'Ancien Testament n'était diffusé que dans la version latine établie par saint Jérôme, appelée la Vulgate, à partir de laquelle Érasme, Lefèvre d'Etaples, Briçonnet et le cénacle de Meaux faisaient leurs traductions en français.
Les vaudois et les premières républiques protestantes, installées en Suisse à Bâle et en Alsace à Strasbourg, consacrèrent 500 écus d'or (un écu représente pour ces paysans une année de travail) pour que Pierre Robert Olivetan, cousin de Jean Calvin, puisse travailler deux années dans « les vallées » pour cette traduction. Des imprimeurs lyonnais se chargent de l'impression d'une grande partie de ces bibles. La diaspora des émigrés protestants, appelés aussi huguenots va cependant diffuser cette bible dans le monde entier.
Ils prirent aussi l'initiative, comme Martin Luther, de se lancer dans une traduction à partir de manuscrits originaux en hébreu et en grec, ce qui représentait un coût très important.
Une bible vaudoise manuscrite de 1450 environ est conservée dans la bibliothèque Inguimbertine de Carpentras (ancienne capitale du Comtat venaissin). Le texte est complété par des prologues, gloses et indications en provençal. Cette Bible est une sélection de livres : des deutéro-canoniques sont en bonne place, mais il manque les livres pouvant induire à des spéculations doctrinales (Genèse... etc.).
Le réformateur Guillaume Farel, venu de Gap, a eu au cours de ce synode une influence décisive: il emporte l'adhésion des assistants aux idées réformées, tout juste naissantes.
Le synode de Chanforan décide donc que le ministère itinérant des barbes est aboli. La plupart des barbes deviennent pasteurs. Les localités visitées deviennent des sièges d'Églises réformées.
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montagnarde1793 · 4 years
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MM. Lameth, Prieur, Rœderer, Roberspierre [sic], de Noailles et autres députés de l'Assemblée Nationale, et M. Reubell, président, ont parlé avec une force dont rien n'approche. Plusieurs d'entr'eux ont dit que les aristocrates de l'Assemblée comptoient sur une contre-révolution, que commençoit pour eux l'armée de Sainte Cécile*, qui s'étoit rendue à Carpentras, qu'ils appelloient leur armée, qu'ils disoient y avoir de bons généraux et de bons artilleurs ; que cette armée, après avoir réduit les Patriotes Avignonais [sic] et Comtadins, elle se porteroit dans les provinces Méridionales où elle seroit renforcée de tous les mécontens et continueroit la contre-révolution qui se propageroit dans le Royaume.
Lettre de Palun et Tissot, députés d’Avignon auprès de l’Assemblée constituante, à la municipalité d’Avignon, qui décrit la séance de la Société des amis de la constitution de Paris du 4 mai 1791, citée dans OMR, t. VII, p. 311.
*L’armée de Sainte-Cécile, évaluée à 6 ou 7.000 hommes, commandée par M. de Tourreau, avait en réalité été défaite le 19 avril et s’était dispersée [note des OMR].
Les OMR résument bien le contexte (p. 310) :
Le jour même, l’Assemblée nationale a rejeté l’art. 1 du projet de décret que lui avait soumis son Comité diplomatique, concernant la réunion d’Avignon et du Comtat à la France.
À la séance des Jacobins, les députés patriotes vont rechercher les moyens propres à reporter l’affaire devant l’Assemblée. [...]
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graphijane · 6 years
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Semaine 20/2018 = pochoir N°20/2018 a.k.a Mick Jagger.
J'évite soigneusement de m'embourber dans un texte sans fin, à travers lequel je ne vous apporterais probablement rien de plus que votre propre expérience Rolling Stones & Mick Jagger en particulier.
Pour ce pochoir, je suis partie sur un format plutôt petit avec pour objectif de ne pas intervenir une fois le pochoir peint à l'aérosol. Une des raisons pour laquelle j’ai opté pour un petit format, est pour travailler un projet  avec Didier Santonja qui réalise de superbes guitares-box et qui m’a proposé une collaboration peinture pour quelques unes. Affaire à suivre !
Pour la base, mission accomplie : one shot // one Mick.
Pochoir une couche 20/25cm sur papier épais 200gr/m².
Dédicace à mon reup, qui me parle toutes les semaines des Rolling Stones depuis que mes oreilles entendent. Après Sharon Jones, Marsha P. Johnson, Fallon Fox, Oprah Winfrey, Silvia Casalino, Sarah Bettens, Rose Valland, Skin, Björk, Marielle Franco, Nelson Mandela, Emma Gonzalez, Amandine Gay, John Lee Hooker, Cédric Herrou, Seed of ZaD, JD Samson, Casey, & Ladea c’est au tour de Mick Jagger de passer sous mon scalp..!
www.graphijane.tumblr.com Graphijane
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usafphantom2 · 3 years
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Mirage 2000, Mirage F1, SEPECAT Jaguar, C-160 Transall
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Linh Yoshimura Following
Mirage 2000, Mirage F1, SEPECAT Jaguar, C-160 Transall
French Air Force Mirage 2000C from Fighter Squadron 3/5 ‘Comtat-Venaissin’ in foreground, standing next to a French Air Force Mirage F1 from Reconnaissance Squadron 3/33 ‘Moselle’, a SEPECAT Jaguar from Fighter Squadron 3/11 ‘Corsica’ and a C-160 Transall in background, during the Gulf war
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gliklofhameln · 3 years
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Mahzor for Sukkot according to the rite of Avignon, scribe: David Tsoref of Verona, [Avignon], 1721
Jewish presence in Avignon dates back to the Talmudic period, though a community per se is first attested from the twelfth century. Culturally, linguistically, and religiously, Avignonese Jewry was straightforwardly Provencal, but because the city was sold to the pope in 1348, it was politically distinct. As a result, together with another papal territory, the immediately adjacent Comtat Venaissin, Avignon served as a safe haven for Jews when they were expelled from the rest of Provence in 1498-1501.
Tsoref’s beautifully written and artistically decorated liturgies have survived in at least ten other exemplars located in libraries in Cavaillon, Jerusalem, London, New York, Oxford and Sde Eliyahu. He is known to have been active between 1695 and 1741, but was particularly productive in the years 1720-1722. This volume is noteworthy for its many piyyutim (some published from this manuscript), as well as several interesting prayer formulas, such as the morning blessing she-asani yehudi and the mi she-berakh supplications for the pope and his officers.
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C’est vrai que la France, c’est le produit d’un superbe brassage, sur fond de sauce gallo-romaine, de Francs, de Burgondes, de Vikings, de Wisigoths, de Germains, puis d’Alsaciens, de Basques, de Catalans, de Juifs d’Alsace et de Lorraine et du Comtat-Venaissin, de Corses, de Flamands, de Bretons, de Provençaux, d’Ecossais, de Savoyards, d’Occitans, enfin d’Italiens, d’Espagnols, de Polonais, de Portugais, mais c’était l’Europe qui s’était invitée chez elle. Rien que l’Europe. Les voilà, les Français de souche !
Jean Raspail, Le Camp des Saints, Robert Laffont, 1973.
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claudehenrion · 4 years
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Et si on parlait d'autres choses ?
  Depuis la création de ce Blog, pas une semaine sans mention de la menace permanente que constitue l'islam –et qu'il soit obligatoire d'accoler aussitôt à ce mot, par système, “une forme très altérée d’–” n'y change rien : c'est cette forme-là qui se répand le plus vite et le plus violemment parmi les jeunes “cas-contact”, et il est de plus en plus difficile de trouver des parades intelligentes et “respectueuses de nos valeurs”, et pour cause : il n'en existe aucune, dans l'état actuel des choses. Et en plus, depuis un an, c'est de Covid qu'il est question un jour sur deux –et des échecs en cascade de gouvernants-amateurs qui nous baladent dans leur nullité encyclopédique… D'où ma proposition : et si on regardait tous ces faux “grands problèmes du moment” sous un angle un petit peu plus léger, et avec le sourire ?
  Nombre des lecteurs de ce Blog ont la gentillesse (et me donnent la joie) de m'écrire… Une fois, une lettre d'engueulade… parfois, des petits mots ‘’sympa’’ d'encouragement… souvent des idées de “Billets” à écrire sur des sujets jusqu'ici non traités (hier encore : sur “les adolescents assassins”. On va s'y mettre !),.. et parfois aussi pour me “refiler” des informations, des chiffres, des citations, de jolies historiettes, voire même  des détails croustillants… que je n'arrive pas toujours à utiliser. Je vous propose, une fois n'est pas coutume, de survoler ces pépites que j'ai si fort envie de partager, et d’essayer de faire, un peu, l'école buissonnière…
  Par exemple, Dieu sait si je me suis moqué, avec juste raison je crois, de leur “Attestation  de déplacement dérogatoire”, cette idée saugrenue (pendant mes 33 mois et 28 jours de service militaire, j'avais connu un “juteux”, vieille culotte de peau caricaturale qui disait “aussi sotte que grenue”. NB - il disait aussi : “De deux choses lune, l'autre… c'est le soleil” !). Eh ! bien, un lecteur, ex-Lafarge, me dit que cette idéerogatoire aurait été empruntée à… Napoléon Ier lui-même ! En 1805 pour faire face à une épidémie de peste (?), l'Empereur aurait eu l'idée d'un imprimé (dont j'ai une copie sous les yeux, orné d'un superbe aigle impérial, daté du 29 octobre 1805) avec 5 cases à cocher. J'ai sauté de joie… jusqu'à ce que le vieux singe que je suis reprenne ses esprits et aille vérifier les nombreuses impossibilités contenues dans ce document. Mais l'histoire, même “hoax” est trop jolie pour ne pas être partagée… Le rêve, autant que le rire, est “le propre de l'homme”, et j'ai vu un clin d’œil de l'histoire-sans-majuscule à ce rapprochement entre notre plus grand homme… et celui qui a une trouille bleue de commémorer son bicentenaire !
  Du coup, je me suis plongé dans l'histoire des “grandes pestes”, et j'ai découvert que celle de 1720 avait donné naissance à un mur destiné à séparer la Provence et le Dauphiné du Comtat Venaissin, encore épargné. Ce mur de confinement avant l'heure, en pierres sèches, avait été érigé par les habitants, réquisitionnés. Il était gardé par les troupes françaises et papales. L'histoire ne dit pas si toute infraction était punie d'une “prune” à 135 balles-or, mais une légende affirme qu'il a toujours été gardé depuis, ce que je me suis promis d'aller vérifier dès que possible, car, toujours serpentant entre la Durance et le Mont Ventoux, c'est une très émouvante relique du passé, borné de stèles gravées “Mur de la peste”, entre Cabrières, les Bories et Lagnes…  (je ne le connais que par photos, mais ça ne durera pas !). Imaginez que nos irresponsables, au bout du rouleau de leur imagination, découvrent ça et se mettent dans l'idée de nous enrôler pour construire une iso-muraille de Chine (mini-micro, puisque “à leur taille’‘ !). On en frémit d'avance !
  Dans un autre ordre d'idées, il serait temps, semble-t-il, de se poser la question de savoir si nous sommes victimes d'un virus ou de cuistres : que faut-il penser d'une maladie tellement mortelle qu'il faut être testé avec des coton-tige primitifs pour savoir si on l'a attrapée, et d'un vaccin tellement sûr et tellement efficace qu'il n'apporte aucun mieux-être autre que du niveau de la foi du charbonnier, et qu'on doit promettre, pour le subir, un ’'susucre” (qui ne vient pas), ou foutre tellement la trouille qu'on croit en avoir envie : après des campagnes de viol de personnalité –qui utilisent “quoi qu'il en coûte” toutes les techniques autrefois inventées par “l'agit-prop” moscoutaire– on arrive péniblement à faire croire qu'un petit 64 % des français seraient intéressés –ce qui est faux, comme tout ce qui vient d'un Etat qui, comme il a  trop menti, n'est plus crédible. Personne ne semble s'étonner que plus on vaccine massivement, par centaines de milliers, chaque semaine, et… plus les hôpitaux sont pleins. La perte de contact avec le réel de nos fausses élites dévoyées et dépassées devient grave !
  Encore un sujet très mal traité, dans le seul sens où il ne fallait pas : les hautes sphères de notre Etat mourant s'auto-étouffent (en anglais : “Can’t breathe” !) devant les conséquences de la guerre d'Algérie. Ils sont comiques, à force d'être tragiques ! Le 20 janvier, Benjamin Stora remettait à Emmanuel Macron son gag  (lui dit : “rapport”) sur “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie”, à la demande du président de la République et destinée à “réparer le passé”. En fait de réparations, bien entendu, le compte n’y est pas. et elles sont toutes dans le mauvais sens. Mais pouvait-on s’attendre à autre chose, quand triomphent le discours décolonial et indigéniste, le wok-isme et autres joyeusetés ‘’sociétales’’ ?  Le choix de Stora pour cette auto-critique n’était pas anodin : sa carrière d’historien s’est accompagnée d’engagements politiques toujours plus à gauche, très à gauche, avec une sympathie plus que marquée pour les indépendantistes du FLN.
  L’esprit du rapport est faussé par le postulat de départ : il s'agit de répondre aux récriminations algériennes sur le passé réinventé, plus que de se rapprocher de la vérité, dont peu de gens parlent. La France DOIT donc être dans le mauvais camp, celui du colonialisme. Sans surprise, le rapport témoigne dans l’ensemble d’une mémoire partielle et partiale, idéologique et orientée. C’est Sartre qui semble l’emporter, pour l'instant, sur Camus : la repentance ne peut profiter qu’à ceux qui ont la chance d’être du côté du faux “bien” qui est à la mode depuis 6 mois.
  Le problème, c’ est que pour faire la paix, il faut être deux. La France officielle se vautre dans une justification de ses soi-disant égarements (on était tout de même en guerre !), tandis que les Algériens sont à des années-lumière de reconnaître leurs torts (terrifiants) : leur régime actuel s’estime l’héritier direct des combattants de l’indépendance d’hier, ce qui ne peut qu'alimenter une vindicte intarissable. C’est un des trop nombreux sujets sur lesquels notre pauvre France est bien mal gouvernée par une bande de masochistes oublieux de toute vérité historique. La jeunesse serait-elle un mal plus qu'une force, en politique ?
  Décidément… nous rêvions de regarder le monde et les problèmes avec un regard quelque peu souriant. Le succès est très relatif. Faut-il en déduire que la situation est plus dramatique qu'on ne se contraint à la voir ? Il semble qu'on touche là aux limites de la méthode du bon docteur Émile Coué de La Châtaigneraie, le pharmacien-psychologue inventeur de la célèbre méthode Coué, aussi préventive que curative, fondée sur l'auto-suggestion et l’auto-hypnose, qui dit que la répétition de prophéties auto-réalisatrices serait censée entraîner l'adhésion du sujet aux idées positives qu'il s'impose et entraîner ainsi un mieux-être psychologique ou physique. Le temps serait-il venu, pour nous, de devenir –enfin– des adultes ?
H-Cl.
PS : comme je dois ''descendre'' --c'est le mot convenu--- dans le midi, en jonglant et en négociant entre les différents couvre-feux et confinements, il se peut qu'il y ait quelque perturbation dans la diffusion de ce Blog, pendant 48 heures. Au cas où cela arriverait, pardon : ce sera à l'insu de mon plein gré !
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notrebellefrance · 2 years
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Venasque
A donné son nom au Comtat Venaissin. Cette expression dériverait de «Comitatus Vendascensis», une alliance entre les habitants des villages du Pays de Venasque contre les attaques extérieures. De «Comité» on passa à «Comté» puis à «Comtat».
Classé Plus beaux villages de France.
Lors des invasions barbares, du VIème au Xème siècles, les évêques auraient fui Carpentras pour se réfugier sur les hauteurs de Venasque et créer un groupe épiscopal.
L’histoire de Venasque est indissociable de celle du baptistère auquel il doit sa renommée. Saint-Siffrein, ancien moine de l’Abbaye de Lérins, consacré évêque en 542 aurait érigé une église dédiée à Notre-Dame et une église dédiée à Saint Jean-Baptiste où le baptême par immersion aurait été célébré deux fois par an, veilles de Pâques et de Pentecôte.
A découvrir :
- Le baptistère, classé Monument Historique en 1840.
C’est un édifice quadrilobé en forme de croix grecque. Son espace central, vouté d’arêtes s’ouvre sur quatre absides englobées dans des massifs quadrangulaires, voutées en cul de four et ornées d’arcatures aveugles. Les colonnes sont de réemploi antique et une hypothèse fonderait l’édifice sur un temple païen. Datant du VIe siècle, le monument fut remanié aux XI, XII et XIIIe siècles.
- L’église, classée Monument Historique en 1905.
L’église appartient à la période romane provençale (XI-XIIIe s). Elle est «orientée» c’est-à-dire que son chœur est tourné vers l’est et elle présente un désaxement nef-chœur. Elle abrite un joyau de l’École d’Avignon, une Crucifixion datant de 1498 et une croix de procession de la même année.
- Les tours, classées Monument Historique en 1892.
Protégeant le village, côté sud, ce rempart formé de trois tours constitue une des plus belles enceintes du Bas-Empire du Vaucluse.
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ltwilliammowett · 5 years
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The wreck of the plague ship Grand Saint Antoine , 1721
The Grand Saint Antoine, a french three masted flute, had been on the road from the eastern Mediterranean for ten months in the year 1719/20, before finally delivering its valuable delivery to Marseille. She had loaded about 280 tons of the finest fabrics and 500 bags of potash from the Middle East, the Middle East and North Africa. Trade with the Middle East was lucrative, but there was always the risk of introducing the plague, as outbreaks were more frequent in these areas.
After the plague had struck Marseille five times in total, a sophisticated health police system had been set up. It consisted of three phases that every ship had to go through: medical checks at the entrance to the port, various stations for the quarantine of passengers and commercial goods outside the city, and different anchorages for the quarantine of the ships and their crews. Depending on the port of origin, the crews were classified as either harmless or questionable.
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Undated drawing of a flute, a typical 17th century cargo ship. Drawing from the Compendium, Vessels and galleys, by the draftsman and engraver Nicolas de Poilly
In fact, the Grand Saint Antoine had only anchored at ports classified as harmless before coming to Marseille. Nevertheless, some crew members and passengers died during the voyage. But the diagnosis was that it was a fever, not a plague. For this reason, French officials initially only quarantined the merchant ship for 30 days. Further cases of illness and deaths among the crew, however, suggested that the cause was more than just a fever.
The fatal thing was that the fleas carrying the plague pathogen were in the fabric. The fabric bales had been taken ashore by the ship, where they were to remain in quarantine away from the city for a month. But it was already too late: the fleas had jumped over to the carriers of the goods. Once again, the Black Death spread to the French port city. After one month, the Grand Saint Antoine and her crew were moved not far from the city to the island of Jarre. The goods that had already been recognized as the origin of the disease were also brought to the island. However, the measures were of no use. The plague spread rapidly to Marseille. In search of a culprit, the captain of the ship was arrested and the crew had to wait on the island.
On 21 August 1720, the vice-legate Rainier d'Elci prohibited the papal Comtat Venaissin from trading with the southern parts of Provence. All traffic in the mountains of the later département of Vaucluse was banned.
In February 1721, representatives of the Comtat Venaissin and the Kingdom of France agreed to build a wall 25 kilometres long and two metres high between Monieux and the Cabrières gorge to protect their respective territories. Because of the impassable terrain and the lack of qualified workers - most of the work was carried out by farm workers, tramps and children - the construction lasted until July 1721. The plague wall was subsequently guarded by about a thousand papal soldiers.
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Mur de la Peste/ Plague wall (1721)
By the end of August 1721, however, the plague had reached Avignon and the Comtat Venaissin, while it had almost faded away in the southern parts of Provence. Without further ado, royal soldiers took over the building in order to protect the south from the north. It was not until January 1723 that the plague was overcome in the Comtat Venaissin.
By order of the French king, the ship and its goods had been burned in the meantime. After extensive interviews, investigations and long observation, the crew was allowed to leave the island of Jarre as early as January 1721. The captain was acquitted of the crime and released from prison in 1723.
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yespat49 · 1 year
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Bruno Le Maire aux fraises
Georges Michel 16 avril 2023 Soyons chauvins : les meilleures fraises de France, que dis-je, d’Europe et même du monde sont produites dans la plaine de Carpentras.  Dans ce Comtat Venaissin dont le ciel et la terre sont en quelque sorte une promesse d’Italie. Après tout, cette terre papale ne fut rattachée à la France qu’en 1791. Hier, en somme, lorsqu’on a un peu le sens de la profondeur de…
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montagnarde1793 · 4 years
Conversation
Débat sur le sort d'Avignon et du Comtat Venaissin. Assemblée constituante, 2 mai 1791 (AP, t. XV, p. 497)
M. Malouet : [...] Dans cette hypothèse, le sens littéral de la transmission rendrait cette affaire personnelle au roi et à son conseil ; car il serait en droit de jouir et de reprendre l’héritage engagé aux mêmes titres que ses auteurs, comtes de Provence. Vous n’auriez point à délibérer au nom de la nation sur un droit qui ne lui a été ni cédé, ni transmis, mais seulement à ses princes.
M. Prieur : A quel titre ?
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satinea · 5 years
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Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d'erreurs, devant un caractère inoubliable.
Il y a environ une quarantaine d'années, je faisais une longue course à pied, sur des hauteurs absolument inconnues des touristes, dans cette très vieille région des Alpes qui pénètre en Provence. Cette région est délimitée au sud-est et au sud par le cours moyen de la Durance, entre Sisteron et Mirabeau; au nord par le cours supérieur de la Drôme, depuis sa source jusqu'à Die; à l'ouest par les plaines du Comtat Venaissin et les contreforts du Mont-Ventoux. Elle comprend toute la partie nord du département des Basses-Alpes, le sud de la Drôme et une petite enclave du Vaucluse. C'était, au moment où j'entrepris ma longue promenade dans ces déserts, des landes nues et monotones, vers 1200 à 1300 mètres d'altitude. Il n'y poussait que des lavandes sauvages. Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, après trois jours de marche, je me trouvais dans une désolation sans exemple. Je campais à côté d'un squelette de village abandonné. Je n'avais plus d'eau depuis la veille et il me fallait en trouver. Ces maisons agglomérées, quoique en ruine, comme un vieux nid de guêpes, me firent penser qu'il avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits. Il y avait bien une fontaine, mais sèche. Les cinq à six maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluie, la petite chapelle au clocher écroulé, étaient rangées comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages vivants, mais toute vie avait disparu....
Jean Giono - L'HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES
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