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#Efficacité communicationnelle
coursdefrancais · 9 months
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alexandrahamelin · 2 years
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Séance #10 – Les algorithmes d’intelligence artificiels : des effets insidieux!
L’intelligence artificielle (IA) a connu une importance impressionnante au cours des dernières années. Cette technologie prend maintenant plusieurs formes, comme celle d’un agent communicationnel ainsi que d’un robot numérique, ce qui présente des conséquences majeures sur le plan social.
Ces deux formes d’IA ont un impact sur les emplois, puisque leur efficacité, rapidité et capacité à interagir avec l’être humain, pourrait leur permettre de remplacer un grand nombre d’employés dans divers secteurs. Par exemple, dans le domaine de la santé, de la vente, de l’administration et de l’éducation, cette technologie pourrait nuire au recrutement de nouveaux travailleurs, limitant ainsi les opportunités d'emploi. (Lahaye, 2021, paragr.1)
Les algorithmes d’IA présentent aussi des biais de nature éthique. Notamment, les agents communicationnels et les robots numériques contribuent à la présence de discrimination entre les genres, à la difficulté de vérification et de validation de résultats/informations, au manque de spécificité dans ses résultats et bien plus (Devillers, 2019, p.240). De plus, puisque les algorithmes sont présents dans une multitude de plateformes, d’applications et de sites Internet, il devient difficile de les éviter, ce qui crée un enjeu de nature éthique. Cela dit, nous ne sommes plus les seuls à avoir accès à notre propre vie privée, étant donné que l’IA fait son apparition dans toutes les sphères économique, en passant des moteurs de recherche sur Internet (Google) aux déplacements à l’aide une application spécialisée (Waze). (Balagué, 2018, paragr.1).
Avec la création des agents communicationnels et des robots numériques, les interactions entre les êtres humains changeront drastiquement. Par exemple, les enfants sont des êtres vulnérables capables de créer des liens avec des objets inanimés. Ils peuvent donc facilement interagir et créer des liens d’attachement avec une technologie qui est en mesure de communiquer avec eux, ce qui pourrait entraîner une modification de leurs comportements dans l'environnement social (Devillers, Adda, Chatila, Martin, Zolynski, Villata, 2021, p.12). Qui sait quels sont les impacts nocifs que peuvent avoir une telle technologie sur le cerveau d’un enfant encore en développement!
Bref, les agents conversationnels et les robots sociaux ont le potentiel de modifier la manière dont nous vivons actuellement. Un tel avancement technologique nous pousse toutefois à réfléchir de l’utilisation dont nous voulons en faire, dans le but d’éviter qu’elle ait des impact désavantageux sur l’être humain.  
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jbgravereaux · 5 years
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Apport conceptuel de Jürgen Habermas (suite, sos.philosophie.free.fr › habermas) 3) L'agir communicationnel
Quand il s'agit d'aborder la question politique, on peut procéder de deux façons (du reste compatibles)
On peut faire une théorie de l'État. Le but étant alors de théoriser le pouvoir légitime distingué de l'arbitraire
On peut aussi faire une théorie de la société en en montrant les difficultés, les lacunes, les problèmes et les contradictions.
Dans le second cas, on peut alors, soit faire une théorie de l'action (comme chez Marx par exemple), soit penser que la théorie produit des effets dans le champ social. Bourdieu, par exemple, pense que mettre en évidence les structures de domination produit des effets. C'est dans cette dernière perspective que se situe Habermas. La société se présente à la fois comme monde vécu et comme système :
Le monde vécu est le monde où se déploie l'action des membres d'une société donnée. Il s'agit alors de rendre compte de cette action du point de vue de celui qui agit.
Le système est la société observée de l'extérieur. Chaque activité est alors vue comme une fonction dans la conservation du système et ce point de vue oblige à faire abstraction de l'intention et de la volonté des acteurs. Seuls comptent les effets de l'action.
Les deux aspects importent. Dans le monde vécu les actions sont coordonnées par leur orientation et par la communication. Dans le système les actions sont coordonnées par leur conséquence. L'intégration sociale est l'intégration au monde vécu. L'intégration systémique est l'intégration au système. Il s'agit de penser les conflits et problèmes issus des rapports entre système et monde vécu. Considérons le monde vécu. Nous partirons de l'anecdote suivante, racontée par Habermas : imaginons un vieux maçon qui demande à un jeune maçon d'aller lui chercher de la bière pour la pause déjeûner. La situation met en jeu trois domaines de réalité :
Le domaine objectif : on peut le décrire par des propositions cognitives et instrumentales. « Le débit de boisson est loin ou près » (proposition cognitive), « on peut y aller à pied ou en voiture (proposition instrumentale). Nous sommes dans l'ordre des faits.
Le domaine social : ce sont les normes auxquels adhèrent les participants, le cadre de leur relation intersubjective. Par exemple, l'autorité du plus vieux sur le plus jeune.
Le domaine subjectif : la personnalité et les goûts de chacun.
Chacun des types de proposition prétend à une validité universelle qui la rend compréhensible et discutable par les interlocuteurs. Dans l'interaction, les trois domaines sont toujours liés. Si le plus jeune va chercher la bière, c'est qu'il est d'accord pour dire :
que c'est possible
que le vieux peut lui demander de le faire
qu'il n'y a pas d'objection du type « je n'ai pas soif »
L'accord mobilise les trois aspects. La définition de la situation doit être commune aux participants sans quoi il faudra redéfinir la situation par la négociation et la discussion. C'est ce qu'Habermas appelle l'agir communicationnel                                                                                                                             L'agir communicationnel coordonne les interactions sociales en coordonnant les orientations et pas seulement leurs effets. Il passe par le biais de la négociation ou de la renégociation de la situation. Le monde vécu se distingue de la situation en ce qu'il constitue à la fois un savoir d'arrière-plan et un horizon. Toute situation est découpage à l'intérieur du monde vécu. Certaines choses peuvent être ainsi thématisées, mises en question. Le monde vécu ne peut jamais être vu totalement. Il constitue au fond un arrière-plan diffus sur lequel on s'oppose. Le mode vécu est condition des mises en question particulières mais, lui, ne peut être remis globalement en question.                                                                                                                                 Le monde vécu est l'ensemble constitué par la culture et le langage et, plus exactement, une réserve de savoir organisé par le langage. Le monde vécu est d'ailleurs toujours organisé par le langage et c'est le langage qui est une sorte de transcendantal qui ne peut être remis en question dans sa totalité. Il est ce par quoi l'action et la communication sont possibles, horizon indépassable constitutif de l'intercompréhension. Cet ensemble de culture et de langage que je présuppose quand je parle, je le prolonge et le renouvelle chaque fois que je parle. Je le perpétue et le reproduis.                                                                                                                                 Si nous revenons à l'exemple de nos deux maçons, le monde vécu consiste en une perception de la hiérarchie sociale des ouvriers dans la société. Pour la tradition, le vieux a l'autorité et, tant que la tradition est acceptée, l'accord est implicite. Il n'y a donc pas d'action communicationnelle. Celle-ci n'intervient qu'en cas de désaccord. Chacun va chercher des arguments dans le monde vécu et l'agir communicationnel renouvelle la tradition. On prolonge, perpétue la tradition même si on la réinterprète. En parlant, je fais vivre, perdurer le monde du sens. Si la société se régule de moins en moins par l'agir communicationnel mais par l'argent et le pouvoir, alors ce qui fait sens échouera à se perpétuer. Pour le dire autrement, il y a deux sortes d'agir :
L'agir stratégique par lequel on cherche à exercer une certaine influence sur l'autre (qu'on pense à la publicité ou à la propagande de type politique)
L'agir communicationnel par lequel on cherche à s'entendre avec l'autre, de façon à interpréter ensemble la situation et à s'accorder mutuellement sur la conduite à tenir.
Ce sont les conditions de cette intercompréhension qu'Habermas analyse. On peut alors mettre au point une éthique de la discussion garantissant une authentique compréhension mutuelle. Ainsi, pour que l'intercompréhension soit possible il faut un discours sensé qui n'exprime ni intimidation, ni menace et susceptible d'être admis par chacun comme valable. Ce qui se dessine ici est le modèle démocratique du consensus que prescrit la raison communicationnelle quand on l'applique au domaine politique.                                                                                                                               Pour développer cette éthique du consensus, Habermas se réfère notamment à Piaget : pour que la représentation du monde évolue dans le sens de la rationalité il faut un double processus de décentration (intégrer le point de vue des autres) et de structuration (différenciation des aspects de la réalité qui permet de saisir leurs relations). La rationalisation du vécu suppose une distinction entre la nature, la société et la personne (qui n'existe pas, par exemple, dans les sociétés primitives où la nature est interprétée en termes sociaux ; par exemple on exécute des rites -aspect social - pour faire tomber la pluie qui est un phénomène naturel).                                                                                                                                 Au niveau du système, la rationalité se fait par l'argent et le pouvoir. L'intercommunication est court-circuitée par l'argent (je paie un service et n'ai donc plus à discuter). On gagne en vitesse et en efficacité mais au détriment de l'activité communicationnelle. Il ne s'agit plus comme dans l'intercommunication de chercher la vérité mais d'agir sur les motivations empiriques (appât du gain, crainte ou espoir d'accroître le pouvoir etc.)                                                                                                                         Signalons que dans L'agir communicationnel, Habermas tente de recueillir le double héritage de Marx et de Max Weber. À ses yeux, la validité d'une théorie réside en sa capacité à mettre en cohérence les apports des penseurs classiques dans le champ concerné par cette théorie. Il réinterprète, remanie Marx et Max Weber. Le double héritage est réinterprété dans le cadre de l'intercommunication et non plus dans le rapport de l'individu aux choses (par le travail, par exemple). Par exemple, Habermas s'intéresse chez Marx davantage à la théorie de la lutte des classes qu'à celle de la valeur qu'il laisse tomber.
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