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#Empoisonneuse
francepittoresque · 4 months
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22 février 1680 : l’empoisonneuse "la Voisin" est brûlée en place de Grève ➽ http://bit.ly/Empoisonneuse-LaVoisin Vers l’an 1677, une femme nommée "la Voisin", s’unit avec la Vigoureux, et un ecclésiastique nommé le Sage, pour trafiquer des poisons d’un Italien nommé Exili
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enjoypaitings · 1 year
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Pierre Klossowski (French, 1905 - 2001) - La Belle Empoisonneuse, 1980
http://pierre-klossowski.fr/pages/page.php
https://en.wikipedia.org/wiki/Pierre_Klossowski
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c-etait-ailleurs · 1 year
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La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : “Cette enfant me plaît.” Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s’étendit sur toi avec la tendresse souple d’une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C’est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis ; et elle t’a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l’envie de pleurer. Cependant, dans l’expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux ; et toute cette lumière vivante pensait et disait : “Tu subiras éternellement l’influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j’aime et ce qui m’aime : l’eau, les nuages, le silence et la nuit ; la mer immense et verte ; l’eau uniforme et multiforme ; le lieu où tu ne seras pas ; l’amant que tu ne connaîtras pas ; les fleurs monstrueuses ; les parfums qui font délirer ; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d’une voix rauque et douce ! “Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j’ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes ; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l’eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu’ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d’une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie.” Et c’est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.
Charles Baudelaire, “Les Bienfaits de la lune”, recueil Le Spleen de Paris
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kittyfraise · 1 month
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Cerridwen
Cerridwen est la déesse celte de la mort et de la renaissance, ainsi que de l’inspiration poétique. Elle est la gardienne du chaudron, à la fois une empoisonneuse et une guérisseuse, une sorcière, une déesse de la lune. Elle a un pouvoir de prophétie et peut être invoquée quand on a besoin d’accroître notre pouvoir psychique et notre intuition. Comme elle remue le chaudron, elle peut nous…
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editionskelach · 2 months
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Autre "nouveauté" aux Éditions Kelach, la réédition d'un roman écrit par Frédéric Gobillot dans un univers créé par Mestr Tom
Je vous présente Sombre Givre et ses séides. Dévoyés par les forces du Mal, les 7 gnomes servent cette empoisonneuse sulfureuse à plus d'un titre. Elle n'est que l'une des opposantes aux héros de cette aventure de fantasy.
Bientôt à (re-) découvrir.
Illustration de Jean-Mathias Xavier.
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thewul · 5 months
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Il faut la présenter sous son meilleur jour, ses habitudes, ses qualités car elle en a et ses défauts, l'intrigue de l'album n'est en fait qu'un support aux horizons divers, Paris, Moulinsart, Argentine, Nice, Cote d'Azur, Hindu Kush, pour introduire cette nouvelle protagoniste
C'est réel travail sur le personnage, une élégante et capricieuse femme de la haute société, habite Avenue Foch, domestiques et maître d’hôtel, réceptions huppées, berlines, tailleurs de luxe, grands restaurants son train de vie est faramineux, faire le tour de ce que Paris propose et qui est beaucoup
A faire contraster avec sa double vie, chef d'une organisation criminelle, tous ses domestiques sont des criminels, son chauffeur quand elle ne conduit pas, le maître d’hôtel n'est autre que son second, cleptomane bijouteries de luxe comme petits commerces, empoisonneuse, ainsi que ses talents de femme d'affaire, tireur d’élite elle tente d'abattre Tintin sur la cote d'Azur qui ne doit sa vie qu'a Milou ramassé au dernier instant
Cavalière émérite a Moulinsart elle arrive avec son écurie, conducteur hors pairs, elle s'échappe au volant a Paris en course poursuite après une tentative d'assassinat sur Tintin a l'aide justement de l'araignée dont elle porte le nom qu'elle dépose dans son véhicule
Seconde course poursuite en cote d'Azur bord de mer virages et falaises, elle remporte les deux pourtant Hergé a toujours présenté Tintin comme un conducteur hors pair, experte en antiquités encore a Moulinsart, c'est un vilain très complet l'appel est au lectorat féminin, comme masculin, de Tintin
Donc vous proposez la nouveauté d'un super vilain au féminin au lectorat de Tintin? C'est le but de cet album Professeur, c'est un personnage encore inédit, l'ensemble des vilains dans les albums d'Hergé se déclinent au masculin Bravo!
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nas84-blog · 2 years
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Une infirmière "empoisonneuse" jugée après avoir tué 7 bébés et tenté d'en assassiner 10 autres
Une infirmière “empoisonneuse” jugée après avoir tué 7 bébés et tenté d’en assassiner 10 autres
(more…)
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leonbdnoel · 2 years
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Book spine poetry / tranches poétiques :
(Des petites histoires / poêmes en alignant les titres des livres)
"Une brève histoire du temps, prisonniers du paradis, une histoire de fous : le rouge et le noir, le diable tout le temps, l'insoutenable légerté de l'être. Un jour tu verras rien ne s'oppose à la nuit... La nuit des temps."
"Dead zone pour qui sonne le glas, la fille automate, Hell la douce empoisonneuse, en vieillissant les hommes pleurent le meilleur des mondes : la promesse de l'aube."
"Voyage au bout de la nuit : un avion sans elle, la parfaite lumière... ça s'est fait comme ça Tokyo !"
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Charles Baudelaire, Les Bienfaits de la lune, petits poèmes en prose, xxxvii
La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : « Cette enfant me plaît. »
Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s’étendit sur toi avec la tendresse souple d’une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C’est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis ; et elle t’a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l’envie de pleurer.
Cependant, dans l’expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux ; et toute cette lumière vivante pensait et disait : « Tu subiras éternellement l’influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j’aime et ce qui m’aime : l’eau, les nuages, le silence et la nuit ; la mer immense et verte ; l’eau uniforme et multiforme ; le lieu où tu ne seras pas ; l’amant que tu ne connaîtras pas ; les fleurs monstrueuses ; les parfums qui font délirer ; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d’une voix rauque et douce !
« Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j’ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes ; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l’eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu’ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d’une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie. »
Et c’est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.
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frenchwitchdiary · 4 years
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Herbier de la sorcière
J’ai une fascination pour les plantes toxiques. Je les trouve magnétiques et intriguantes. On les appelle souvent « plantes sorcières » car au delà de leur poison elles ont souvent des propriétés médicinales et/ou magiques. Du poison au remède, tout n’est jamais qu’une question de dosage ! 😉 Aujourd’hui je vous en présente quelques unes :
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L’ancolie commune
Nom latin : Aquilegia Vulgaris
Familles des Renonculacées
Aussi appelée gant de Notre-Dame, gant de fée ou manteau royal. Au delà de sa toxicité, la médecine populaire lui attribuait autrefois toute sorte de vertus : les feuilles en cataplasme soignaient les plaies, ulcères, furoncles et même le scorbut, les fleurs en sirop calmaient la toux, les graines à mastiquer étaient aphrodisiaques...
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L’Amanite Tue-mouches
Nom latin : Amanita Muscaria
Famille des amanitacées
Aussi surnommée fausse-oronge. Son nom vient du fait qu’on écrasait traditionnellement le champignon dans du lait, et que les mouches qui en buvaient le suc tombaient en léthargie profonde.
L’acide iboténique et le muscimole qu’il contient peuvent occasionner des effets psychotropes chez l’humain, avec hallucinations et de sérieux troubles gastriques... Les vikings en consommaient crues pour éloigner la peur lors des combats. On en utilisait aussi lors de rituels pour obtenir une transe, aussi bien au moyen âge dans nos campagnes françaises que chez les mayas et les peuples indiens. Cette consommation permettait notamment de communiquer avec les esprits. En Laponie on en utiliserait toujours au cours de séances chamaniques.
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L’Aconit Napel
Nom latin : Aconitum napellus
Famille des Renonculacées
La forme de ses fleurs lui a donné le surnom de Casque de Jupiter. Les anciens d’Occitanie l’appelaient nabèth. Les poètes de l’antiquité disaient cette plante née de l’écume de Cerbère. On l’utilisait pour empoisonner les carnassiers qui menaçaient le bétail, empoisonner les flèches ou occire quelqu’un. On dit aussi que les sorcières en utilisaient au sabbat. C’est une plante médicinale mais dont les effets néfastes potentiels sont supérieurs aux bénéfices thérapeutiques attendus, c’est pourquoi on ne l’utilise pas en pharmacopée.
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La Morelle noire
Nom latin : Solanum nigrum
Famille des Solanacées
On l’appelle aussi tomate du diable, crève-chien ou raisin de loup. Ses baies très toxiques provoquent d’abord une irritation de la bouche, puis des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et de violentes diarrhées. En usage externe, les feuilles étaient utilisées jadis pour guérir certaines maladies de peau ou pour favoriser la cicatrisation des plaies.
Aujourd’hui les recherches tendent à prouver son efficacité dans les soins de certains cancers de la peau.
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La Belladone
Nom latin : Atropa belladonna
Famille des Solanacées
Son nom latin vient d’un personnage mythologique, Atropos, une des trois Parques, celle là même chargée de « couper le fil de la vie » des humains. Le nom parfait pour cette plante aux baies potentiellement mortelles. Le terme de Belle Dame (Belladonna) ferait référence aux sorcières, qui en utilisaient dans leurs onguents de vol avant de chevaucher leur balai. On l’appelle aussi cerise du diable, herbe au diable, morelle furieuse... Très utilisée au moyen âge pour ses propriétés antidouleurs en usage externe, son ingestion provoque hallucinations, nausées et délires terrifiants.
L’abbé Rousseau créa son célèbre « baume tranquille » au XVIIeme siècle, en mélangeant différentes plantes apaisantes et soporiphiques, dont la belladone faisait partie. Il suffisait de se frotter le corps avec pour retrouver un sommeil profond.
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L’Anemone pulsatille
Nom latin : Pulsatilla vulgaris
Famille des Renonculacées
Aussi appelée Coquerelle, herbe au capricorne, tunique du diable, herbe au vent... D’après la légende, cette plante est née du sang d’Adonis blessé mortellement par un sanglier, mêlée aux larmes de son amante Aphrodite.
Appliquées autrefois en cataplasme, les feuilles pilées soulageaient à la fièvre. Les guérisseurs broyaient aussi les fleurs séchées en une fine poudre pour terrasser les fortes migraines de leurs patients.
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La digitale pourpre
Nom latin : Digitalis purpurea
Famille des Scrophulariacées
Les femmes celtes utilisaient cette plante dans une mixture pour boucher les fentes séparant les dalles en pierre au sol afin d’éviter que les esprits malfaisants ne rentrent dans les habitations. Mais on pouvait aussi s’en servir dans un but moins bénéfique : une vieille malédiction de Haute-Bretagne consistait à accrocher une fleur de digitale à chasing des dards d’une croix d’épine, et de le faire porter à la personne à maudire.
C’est le médecin anglais William Withering qui découvre la toxicité de la plante en 1775 et se met à étudier ses propriétés. Puis c’est le pharmacien et chimiste Claude-Adolphe Nativelle qui élabore la « digitaline » sous forme de substance cristallisée. Ce médicament extrait des feuilles de la plante vient depuis traiter l’insuffisance cardiaque. En dehors du cadre pharmaceutique, la plante reste très toxique, voire mortelle.
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La grande Cigüe
Nom latin : Conium maculatum
Famille des Apiacées
Cette plante, la célèbre empoisonneuse de Socrate, fut au moyen âge associée à la magie noire. A défaut de balai, les sorcières chevauchaient parfois une branche de ciguë. Dans des préparations d’emplâtres appliquées sur le corps, elle soigne les hématomes liés aux coups. On lui attribue des vertus analgésiques. Bien plus tard elle est utilisée sous forme de pilules en usage interne pour soigner les ganglions douloureux. Mais la ciguë reste un poison violent pour les bovins, moutons et lapins, pouvant provoquer des crises épileptiques et la mort.
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Le gui
Nom latin : viscum album
Famille des Viscacées
Pour les druides gaulois, le gui cueilli sur un chêne possède des pouvoirs extraordinaires à cause de sa rareté. Symbolisant l’immortalité et la protection contre tous les malheurs, on le coupe le sixième jour de la Lune avec une serpette d’or lors d’une importante cérémonie.
Ce parasite fut parfois utilisé pour soigner les dartres et les verrues, ou lutter contre le venin des serpents, mais c’est surtout pour ses vertus magiques et les superstitions qui l’entourent qu’il est employé ! Suspendu à l’entrée de la maison, à la tête du lit, à la porte des étables, il éloigne la maladie, la foudre ou les épidémies. Au dessus du berceau il protége le nouveau né des mauvaises fées. À l’occasion de la nouvelle année, on embrasse sa.son bien-aimé.e (ou tous ses proches comme on le fait dans ma famille) sous une de ses branches, pour s’apporter protection pour l’année à venir.
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francepittoresque · 5 months
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11 janvier 1680 : création d’une chambre ardente pour juger les empoisonneurs ➽ http://bit.ly/Chambre-Ardente-Empoisonneurs Devant le tribunal exceptionnel nommé "Chambre ardente" ou "des Poisons" et institué par une ordonnance royale, furent appelés les plus grands noms de la cour, qui furent emprisonnés ou exilés, les empoisonneuses étant condamnées au feu
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lounesdarbois · 3 years
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"Te porter toi-même et porter l'autre". L'autre se porte parfois lui-même, mais ne te porte pas toi. Telle est la condition cruelle du fameux homme blanc hétéro. Gynécée, Synagogue, Afrique, toutes vivent par lui, de lui, sur lui, par ses efforts, de sa naïveté, sur sa bonté, rivalisant d'inversions dialectiques pour le maintenir dans l'ignorance et perpétuer sur lui leur confort. Masculinité toxique disent-elles avec la satisfaction d'un geôlier qui pousse un verrou? Au moment précis où les derniers hommes sourciers de paix expirent de la toxicité de ces empoisonneuses.
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lauradipjama · 4 years
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Os Benefícios da Lua
A lua, que é a própria imagem do capricho, olhou pela janela enquanto dormias em teu berço, e disse consigo, mesma: "Esta criança me agrada."
E desceu maciamente a sua escada de nuvens, e deslizou sem ruído através das vidraças. E pousou sobre ti com um suave carinho de mãe, e depôs as suas cores em tuas faces. Então, tuas pupilas se tornaram verdes, e tuas faces extraordinariamente pálidas. Foi contemplando essa visitante que os teus olhos se dilataram de modo tão estranho; e ela com tão viva ternura te apertou a garganta que ficaste, para sempre, com o desejo de chorar.
Entretanto, na expansão da sua alegria, a lua invadia todo o quarto, como uma atmosfera fosfórica, como um peixe luminoso; e toda esta luz viva pensava e dizia:
— Tu sofrerás eternamente a influência do meu beijo. Serás bela à minha maneira. Amarás o que eu amo e o que me ama: a água, as nuvens, o silêncio e a noite; o mar imenso e verde; a água informe e multiforme; o lugar onde não estiveres; o amante que não conheceres; as flores monstruosas; os perfumes que fazem delirar; os gatos que desmaiam sobre os pianos e gemem que nem as mulheres, com uma doce voz enrouquecida!
E tu serás amada pelos meus amantes, cortejada pelos meus cortejadores. Serás a rainha dos homens de olhos verdes a quem também estreitei a garganta em minhas carícias noturnas; daqueles que amam o mar, o mar imenso, tumultuoso e verde, a água informe e multiforme, o lugar onde não estão, a mulher que não conhecem, as flores sinistras que sugerem incensórios de alguma religião ignota, os perfumes que turbam a vontade, e os animais selvagens e voluptuosos que são os emblemas da sua loucura.
E é por isso, maldita e querida criança mimada, que estou agora prosternado a teus pés, buscando em toda a tua pessoa o reflexo da terrível Divindade, da fatídica madrinha, da ama-de-leite envenenadora de todos os lunáticos.
Les Bienfaits de la Lune  
La lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : "Cette enfant me plaît."
Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages, et passa sans bruit à travers les vitres.  Puis elle s’étendit sur toi avec la tendresse souple d’une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C’est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis; et elle t’a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l’envie de pleurer.  
Cependant, dans l’expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre, comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux; et toute cette lumière vivante pensait et disait:
— Tu subiras éternellement l’influence de mon baiser.  Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j’aime et ce qui m’aime: l’eau, les nuages, le silence, et la nuit; la mer immense et verte; l’eau informe et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l’amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d’une voix rauque et douce!  
Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j’ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l’eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu’ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d’une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie.   
Et c’est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoubtable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.           
— Charles Baudelaire ("Le Bienfants de La Lune", in Petits Poèmes en Prose, a.k.a. Le Spleen de Paris, 1869)      
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madmoiselle-bulle · 3 years
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Poème et album. Les Bienfaits de la lune, Charles Baudelaire, "Le Spleen de Paris". La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : « Cette enfant me plaît. » Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s’étendit sur toi avec la tendresse souple d’une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C’est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis ; et elle t’a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l’envie de pleurer. Cependant, dans l’expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux ; et toute cette lumière vivante pensait et disait : « Tu subiras éternellement l’influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j’aime et ce qui m’aime : l’eau, les nuages, le silence et la nuit ; la mer immense et verte ; l’eau uniforme et multiforme ; le lieu où tu ne seras pas ; l’amant que tu ne connaîtras pas ; les fleurs monstrueuses ; les parfums qui font délirer ; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d’une voix rauque et douce ! « Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j’ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes ; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l’eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu’ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d’une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie. » Et c’est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques. *Music credits on story. Images here are not owned by me.Credits to all owners, dm for credits or removal. https://www.instagram.com/p/CLZzmP1lr6mH67uyDxh5hdL1_PX-r7XGm3zvCg0/?igshid=ffw3wneies23
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alexar60 · 5 years
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Hélène Jégado (histoire vraie)
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La Bretagne ! Ses plages, sa campagne, ses phares, son kouign-amann, ses crêpes et…. la brave Hélène Jegado. En 1851, Hélène Jegado trouva du travail à Rennes comme cuisinière chez Théophile Bidard de la Noé, professeur de droit et politicien député d’Ille-et-Vilaine. Seulement 15 jours après son arrivée, trois domestiques meurent subitement. Le politicien, passionné d’affaires criminelles, demanda une autopsie des corps. Le résultat révéla qu’ils ont été empoisonnés à l’arsenic. Hélène Jegado, la principale suspecte, est arrêtée le 2 juillet 1851 et envoyée devant la cours d’assises d’Ille-et-Vilaine. Bien qu’elle nie tout en bloc, les témoignages pendant le procès permirent de découvrir la vie de cette gentille fille. Elle est née en 1803 à Plouhinec. A 7 ans, elle commença sa carrière de domestique chez le curé du village de Bubry. C’est en 1833, alors qu’elle travaillait chez le curé de Guern qu’elle commença à tuer des gens. En effet, les parents du curé, une de ses nièces de 7 ans, ses domestiques puis le curé lui-même et enfin Anne, la propre sœur d’Hélène trouvèrent la mort en très peu de temps avec les mêmes symptômes (douleurs à l’estomac et vomissements). On pensa automatiquement au choléra qui faisait rage à cette époque. Elle retourna à Bubry ou trois personnes décédèrent dans les mêmes circonstances. Puis elle travailla dans de nombreuses villes ou des gens trouvèrent une mort similaire. Par exemple, elle est employée chez le maire de Pontivy qui perdit son fils de 14 ans du…choléra. Bon 7 autres personnes sont aussi mortes du choléra à Pontivy à ce moment. Elle partit à Ploemeur et c’est une petite fille de deux ans qui décéda. Elle se rendit à Locminé, Hennebont, Lorient, Auray et Plumeret ou des cas isolés de décès par choléras furent signalés. Elle est décrite comme vulgaire, malpolie, analphabète ne parlant que breton mais aussi courageuse à la tâche, pleine de compassion, attentionnée et toujours au chevet des malades qu’elle empoisonnait avec des petits plats et des tisanes (D’ailleurs son gâteau préféré est sur internet au lien suivant : http://lapassionauboutdesdoigts.fr/non-classe/le-gateau-de-helene-jegado/ ) Ceci expliquant pourquoi, elle ne fut jamais soupçonnée. D’autant que ses employés bretons, profondément catholiques, refusaient les autopsies au nom de la religion. En 1849, elle trouva du travail à Rennes comme cuisinière. Rebelote ! La femme de chambre de son employeur décéda du choléra ainsi que le fils de 7 ans d’un autre employeur. Enfin elle rencontra Théophile Bidart de la Noé qui la fit arrêter. Profitant du délai de prescription de 10 ans à cette époque, elle ne fut jugée que pour trois meurtres et trois tentatives d’empoisonnement. Après sa condamnation à mort, elle avoua les meurtres ainsi que son obsession pour l’Ankou, figure de la Mort, dont elle voulut devenir l’incarnation afin de surmonter ses angoisses. On estima qu’elle a tué 37 personnes mais elle reconnut en avoir tué plus dont son père et sa mère. De nos jours, on pense que ses victimes étaient au nombre de 60, faisant d’elle la plus grande empoisonneuse de France et…de Bretagne. Le 26 février 1852, elle est guillotinée devant une foule immense, place du Champs de Mars de Rennes (l’actuelle esplanade De Gaulle). Son masque mortuaire est exposé dans le musée de Bretagne de Rennes. En conclusion, méfiez-vous des bretonnes. Elles ont toutes un côté empoisonneuse…
Alex@r60
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fabzefab · 7 years
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« […] que le diable son maitre lorsqu’il lui apparut la première fois, était habillé de bleu, était personne en forme d’homme, de courte stature, qui avait les pieds tout ronds ; parlait avec une voix enrouée et un langage approchant du suisse ; avait une face fort laide et hideuse toute velue et ressemblant au groing d’un  pourceau. […] qu’il avait eu copulation avec elle de la même façon que le mari avec sa femme, sauf qu’elle sentit la semence d’icelui fort froide et n’y trouva aucune délectation ni plaisir. » Interrogatoire d’Henriette Pillard, 60 ans, Montbéliard, 1652
Collectif, L’iconoclaste, 310p, 25€
Superbe ouvrage publié à l’occasion de l’exposition parisienne éponyme, Présumées Coupables suit, à travers l’Histoire, différentes figures de « femmes criminelles » (la sorcière, l’empoisonneuse, l’infanticide, la pétroleuse et la tondue de la Libération) afin de souligner à quel point la société éternellement patriarcale, superstitieuse et pudibonde flippe devant le féminin, surtout quand il est à l’origine du « mal ».
Humiliations, tortures, sexualité publiquement évoquée, moralité mise en question, quand une femme commet un crime, ou quand un femme est suspectée de commettre un crime, une certaine hystérie s’empare de ceux qui la jugent (toujours des hommes) et la punition dépasse souvent la nature même du méfait commis tant derrière chaque sentence (souvent la mort, souvent la mort par torture) il y a une volonté réelle de s’en prendre doublement à l’accusée, pour ce qu’elle a fait et pour l’avoir fait en étant une femme.
Rien ne change d’ailleurs aujourd’hui puisqu’à toute femme impliquée dans des affaires criminelles, on s’attardera plus longtemps sur les antécédents psychiatriques, le mode de vie, la morale, bref tout ce qui peut nous aider à faire en sorte de nous dire que si une femme commet quelque acte « répréhensible », c’est parce qu’elle est déficiente, malade, troublée, victime ou mentalement aliénée.
Le plus incroyable dans cet ouvrage divisé en chapitres rédigés par différents auteurs, ce sont les archives qu’il contient. Des procès-verbaux du XVème Siècle quand on appliquait la Question (entendez par là, lorsqu’on torturait) des femmes accusées de sorcelleries, et qu’on les obligeait à raconter leurs ébats dépravés avec le démon. Des procès-verbaux des pétroleuses de la Commune, femmes révolutionnaires qui, par leur militantisme, ébranlaient complètement la société du XIXème, persuadée que l’engagement politique et la violence inhérente à cet engagement, ne pouvaient qu’être du fait des hommes. Des tableaux, des gravures, des photos de femmes tondues à la Libération, des tas de documents incroyables, précieux, inédits, historiques qui tous, révèlent à quel point toute femme, au travers des époques, ne vivant pas sous les normes et les règles que lui impose la société phallocratique, est une présumée coupable, est une suspecte, est une potentielle criminelle.
Passionnant d’un bout à l’autre, ce très beau livre est à découvrir absolument, à la fois pour les archives étonnantes qu’il contient (dont la déposition d’Arletty, suspectée d’avoir collaboré avec les allemands) et pour l’incroyable portrait qu’il dresse, celui d’une société qui, à travers les âges, semble évoluer mais craint encore et toujours ce qu’elle ne comprend pas, ce qu’elle ne peut dominer complètement, ce qui sort du cadre et refuse de se soumettre à une morale et des valeurs imposées par la religion et la justice des hommes, avec un « h » minuscule bien évidemment.
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