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#Grande Île Coquillage
streetviewpilgrim · 4 months
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“And when you emerge from the sea of silence, you will be thunder...”
(from ‘Molchanie: The Silence of God’, by Catherine de Hueck Doherty)
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Bien le bonjour mes vaillants compagnons ! Je suis fort heureuse de vous annoncer que j'ai survécu à cette nuit dans la tempête, même pas froid. Et la voiture est étanche, c'est une bonne nouvelle.
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Cette journée du 3 juin se passera avec une météo sacrément meilleure que celle d'hier ! (Bon, je ne mets pas la barre bien haut, certes, mais ça fait quand même plaisir !). J'aime bien la photo du dessous parcequ'elle résume pas mal les paysages des Catlins : de la mer, de la forêt, et des moutons ! (Sisi, au bout de la péninsule, ça fait travailler vos yeux)
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Je commence donc la journée par un Martin pêcheur surprise, puis une petite balade sur la plage, où je trouve un magnifique Paua 🥰🥰 c'est comme les nacres de Villefranche, mais de la taille de ma main... Ils font beaucoup de bijoux à partir de ce coquillage ici d'ailleurs !
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Ensuite, je fais plein de cascades, la plus belle étant sans conteste celle de McLean !
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Celle ci avait un petit air de Brocéliande (pi les mêmes températures qu'en Bretagne en plein hiver tiens)
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Ensuite, direction les wetlands, ça changeait totalement d'ambiance ! Pas le droit de quitter le chemin pour protéger les plantes ... Et de toute façon, j'ai l'impression que je m'y serais enfoncée jusqu'aux chevilles, pas de hors sentier pour la Touille aujourd'hui !
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Je fais aussi un petit crochet par la forêt fossilisée de Curio Bay ! Je m'attendais à un truc sacrément impressionnant, mais à défaut d'arbres géants en pierre, l'histoire est super intéressante : des pluies énormes ont dévalé les pentes d'un volcan, se chargeant de silice, avant de traverser la forêt comme un raz de marée. La forêt est détruite, mais l'eau s'infiltre dans les cellules, chargeant de minéraux tout ce beau monde, et pouf ! Ça fait des chocapics fossiles pour la postérité 🤗
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Là du coup, c'est un ancien tronc d'arbre en tranche horizontale ! Bon, les plus beaux spécimens sont conservés dans le musée à côté, les touristes ayant eu la fâcheuse tendance de casser des petits bouts pour les ramener chez eux ... Elle montait à un mètre de haut il y a une trentaine d'année apparemment cette forêt !
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Ensuite, je passe par le point le plus au sud de toute la nouvelle Zélande ! Mesdames et messieurs, après ça, c'est l'Antarctique !! (Bon, techniquement, il y a quelques îles entre, mais chuuuut)
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Et petite surprise alors que je suis au phare de Waipapa : des lions de mer !!
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"Mais alors Touille", me demanderez vous, "comment fais tu la différence entre une otarie à fourrure et un lion de mer ?". Alors. J'avais un doute jusqu'à voir ces spécimens, mais la reponse est assez simple finalement. Si votre réflexe naturel est de faire "Ooooooow" en voulant le caresser, c'est une otarie, si c'est de vous reculer de trois (dizaines de) pas en vous disant qu'il va vous croquer la tête, c'est un lion de mer 😎 (fin de la leçon). C'est grand ces bestiaux en fait, ça monte jusqu'à plus d'une demie tonne ...
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Thaïlande du sud
Retour à notre première destination coup de coeur
Ce pays figurait forcément dans notre liste d’envie pour ce grand voyage. Nous étions à la fois nostalgique de ce que nous y avions ressentis lors de notre premier séjour à deux en 2013 et à la fois curieux de savoir si la magie opérerait à nouveau. La Thaïlande est en effet devenue ces quinze dernières années LA destination de tourisme de masse, avec toutes les conséquences et les excès que cela engendrent. 
Pour autant, nous avons douté longuement sur la pertinence de retourner dans une destination “déjà vue” pour terminer cette belle aventure. La réponse s’est imposée d’elle même lorsque nous avons tous sentis le besoin de lever le pied et de conclure notre voyage par un séjour “facile”. La saison actuellement n’est pas optimum (la mousson commence), mais nous y étions venus en basse saison il y a 8 ans et cela n’avait en rien ternis notre séjour. 
Nous avons donc préparé ce pays en ciblant uniquement le sud (les îles) et Bangkok. Nous avons privilégiés le côté mer d’Andaman, c’est à dire la région de Phuket et Krabi et non pas le Golfe de Thaïlande. 
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Nous voici donc arrivés depuis une dizaine de jours et sans aucun doute, la magie opère à nouveau et ce dès le premier jour ! 
Tout d’abord, une belle surprise avec la côte de Phuket où nous avons séjourné 5 jours. Vidée de ses touristes, la plage de Kata était sublime, proposant farniente et détente comme nous l’avions tant aimé la première fois. La météo est pour l’instant clémente, nous alternons jours nuageux mais chauds et belle journée ensoleillée. Nos déambulations en scooter nous ravissent, la nourriture est encore plus bonne que dans nos souvenirs, les thaïlandais n’ont pas changé, ils représentent toujours très fidèlement le pays du sourire ! 
Nous avons ensuite pris le large vers les îles de Ko Phi Phi puis Koh Lanta. Pour la première, c’est une belle revanche sur notre séjour de 2013, car nous avions seulement visité en express Phi Phi et n’avions pu accoster sur la mythique et légendaire Maya bay à cause d’une tempête. Cette fois çi, nous avons eu le privilège de séjourner plusieurs jours sur l’île et d’enfin fouler le sable et l’eau turquoise de la crique du film “La Plage”. 
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Après ces quelques jours au paradis, nous avons posés nos valises à Koh Lanta, où nous séjournons les pieds dans l’eau sur la plage. Nous avons retrouvés ici tout ce qui nous avait charmé en Thaïlande et que nous n’avons sincèrement jamais retrouvé dans aucune destination. Les bungalows de bord de mer, les reggaes bars et les poufs posés dans le sable, les guirlandes de coquillage et les luminaires en bambou, les balançoires en bois et les parasols en coco, les repas assis au sol face à l’océan et une décontraction naturelle dont seuls les thaï ont le secret ! 
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Le seul bémol ici est l’agitation de la mer, le lagon est secoué par les courants et les vagues empêchent la baignade. La saison touristique est au plus bas à Koh Lanta, le rythme de l’île est réellement ralentis par rapport aux autres régions insulaires plus touristiques du sud. 
Mais après plusieurs semaines d’une météo plus que satisfaisante, nous ne nous plaignons pas et nous savourons ce rythme ralentis qui ne nous ressemble pas, nous profitons de la magie de chaque jour passés dans notre bulle de bonheur tout les trois. 
L’aventure n’est pas encore terminée :) 
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yesakademia · 9 months
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Aïssé - semaine 2
L’inauguration
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Nous avons continué à s’organiser pour la répétition pour l’inauguration.
Le départ d’Aby 🥰🥰
Une grande pensée pour Aby c’était trop bien 👍 dommage que tu es partie trop tôt .
On se retrouvera 🥰🇸🇳
La danse de la fin
L’équipe de choc avec Mame Mbaye
C’était incroyable notre collaboration.
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Une maman d’Aga Biram m’a proposé de qu’elle me coiffe.
Je suis super contente 😀 je suis belle pour les 3 semaines .
Voici le résultats :
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Ami et Moi nous avons réussi à créer une complicité.
C’est ma copine 🥰🥳
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J’aime trop les moments de qualités à Aga Biram avec les habitants cela me permets de les connaître davantage , de les comprendre , et surtout d’apprendre de nouvelles choses.
Le 1 er août il reste quelques jours. Aujourd’hui, nous avons visité la maison du père de Léopold Sanghor c’était tellement intéressant et inspirant son parcours et celle de sa famille.
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Joal était un moment magnifique 🥰🥰
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C’était tellement magnifique 🤩, île au coquillage 🐚 impressionnant une découverte.
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LCFSE n°2 – En sortant de l’école, Jacques Prévert
En sortant de l’école nous avons rencontré un grand chemin de fer qui nous a emmenés tout autour de la terre dans un wagon doré
Tout autour de la terre nous avons rencontré la mer qui se promenait avec tous ses coquillages ses îles parfumées et puis ses beaux naufrages et ses saumons fumés
Au-dessus de la mer nous avons rencontré la lune et les étoiles sur un bateau à voiles partant pour le Japon et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main tournant ma manivelle d’un petit sous-marin plongeant au fond des mers pour chercher des oursins
Revenant sur la terre nous avons rencontré sur la voie de chemin de fer une maison qui fuyait fuyait tout autour de la Terre fuyait tout autour de la mer fuyait devant l’hiver qui voulait l’attraper
Mais nous sur notre chemin de fer on s’est mis à rouler rouler derrière l’hiver et on l’a écrasé et la maison s’est arrêtée et le printemps nous a salués
C’était lui le garde-barrière et il nous a bien remerciés et toutes les fleurs de toute la terre soudain se sont mises à pousser pousser à tort et à travers sur la voie du chemin de fer qui ne voulait plus avancer de peur de les abîmer
Alors on est revenu à pied à pied tout autour de la terre à pied tout autour de la mer tout autour du soleil de la lune et des étoiles A pied à cheval en voiture et en bateau à voiles.
  En sortant de l’école est l’un des poèmes les plus connus de Jacques Prévert, un des nombreux poèmes de Prévert a avoir été adapté en chanson, interprétée par Les Frères Jacques. Prévert était un artiste engagé du XXème siècle, actif des années 1920 aux années 70. Il a fait partie de milieux artistiques parisiens engagés très à gauche. Il était anarchiste, c’est-à-dire pour le communisme mais contre l’organisation par le parti politique et, avant tout, anti autoritaire. Il a connu beaucoup des artistes français les plus connus du 20ème siècle, il a écrit des textes, des films, des poèmes, des chansons et s’est plus tard dans sa vie tourné vers d’autres formes artistiques.
 Le poème chanté : https://www.youtube.com/watch?v=VABQIP79MYs
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L’air d’ailleurs
Enfin j’ai pu respirer à nouveau l’air d’ailleurs! Le grand air des Îles de la Madeleine! Oui, parce qu’aux Îles, il y en a de l’air. Il y en a du vent, mais pas que cela!
Un petit voyage d’une semaine nous a transporté, mon amoureux, mon fils et moi, vers ces îles magnifiques. Grâce à l’invitation d’amis, nous avons pu visiter ce beau coin de pays que nous n’avions jamais vu.
Pour s’y rendre et revenir, un road trip quasiment parfait avec une rutilante auto, une température d’été qui s’étire jusqu’au milieu septembre et une route sans embûche. Pour traverser une partie du Golfe St-Laurent, le traversier entre Souris, Île du Prince Edouard et Cape-aux-Meules, Îles-de-la-Madeleine. Traversées de 5 longues heures, mais quand même plaisante à l’allée grâce, entre autre, au comfort d’un nouveau traversier et d’une navigation calme et douce. Tout le contraire pour la traversée du retour qui m’a fait tanguer la tête et le coeur pendant un bon moment, mais pas trop grave, je m’en suis remise. Je n’ai juste pas le pied marin!
À notre arrivée aux Îles, nos deux amis n’étaient pas loin du quai pour nous accueillir. Le soleil se couchait déjà et le dévoilement des paysages tant attendus a dû attendre à notre levée du lendemain.
Nous n’avons pas été déçus. La maison située sur le bord d’une falaise à Havre-Aubert, nous permettait de voir d’un coté la mer et de l’autre côté les terres typiques des Îles. Maisons espacées différemment les unes des autres et surtout sans aucune clôture, résidences parées de bardeaux de cèdre souvent décolorés à quelques endroits par les grands vents des Îles. Terre d’un rouge magnifique, espaces d’herbes vertes coupés par la route 199, ballots de foin cachant des moutons, ciel d’un bleu azur par moment sur lequel des cumulus passent à grande vitesse soufflés par les vents et puis soudain, le ciel s’assombrit le temps d’une averse.  Plages à perte de vue, herbes battant le sol, dunes en péril qui protègent des vents la route qui reçoit le sable comme notre tapis d’entrée qui sert de déversoir pour les bottes pleine de sable de notre petit. Que dire de l’air salin. Ce côté salé qui nous confirme qu’on est bel et bien en vacances. Cet odeur qui nous rappelle la liberté, le temps libre et le lâcher prise.
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Nous avons parcouru la presque totalité des routes des Îles, la route 199 en entier à la recherche de découvertes mémorables. En voici quelques unes:Les plages: quelle joie de se promener sur une plage tout simplement, de se tortiller les orteils dans le sable, de jouer comme des enfants dans l’eau, de ramasser des coquillages, des pierres semi-précieuses, de découvrir des trésors revenus du large, de se laisser bercer par le vent, le soleil sur le nez. Nous avons tous ensemble pique-niquer sur l’une des plages, construit un chateau de sable et fait voler un cerf-volant sur une autre. À une autre occasion, mon amie en a profité pour remplir un sac de déchets qu’elle trouvait sur notre chemin. Un petit geste pour l’environnement que si tout le monde ferait, cela aurait un impact majeur. L’une de mes plages préférées est la plage de la Dune du Sud.
La grave: lieu historique (premier lieu de pêche) avec ces jolies petites maisons de bardeaux de cèdre. Un arrêt magasinage s’imposait. Je cherchais des souvenirs locaux à rapporter. J’ai trouvé de magnifiques objets design à l’Atelier Côtier et également à la boutique À Marée Basse.
Autre belle découverte: la fromagerie du Pied-de-vent. J’ai adoré sans exception tous les fromages aux noms significatifs: Pied-de-Vent, Jeune-Coeur, Tomme des Demoiselles et Art Senau. Fromages artisanaux fabriqués à partir du lait de vaches de race canadienne (race avec moins de 1000 vaches dans le Monde). Le goût des Îles sous la dent grâce à une alimentation pour le troupeau de fourrage du sol madelinot.
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Quoi dire du vent à part qu’il est bien présent! Raison pourquoi les Îles sont La Mecque des amateurs de planches à voile, de kites surf et de cerf-volant! Ça décoiffe bien des gens, mon fils est presque parti dans le vent en haut d’une butte. J’ai failli faire pareil en tournant le coin de la maison. Je l’ai eu en pleine figure! Quelle bouffée d’air! La corde à linge est un must aux Îles. Plus efficace qu’une sécheuse par beau temps, ça vous sèche le linge en un rien de temps. Par contre, imaginez si la pluie tombe en même temps que la présence de ce fort vent. En fait, avec ce vent, la pluie ne tombe pas de haut en bas, non, je dirais plutôt qu’elle éclabousse sur vous de côté, vous gifle les joues et se glisse, se faufile sous votre imperméable.
C’est grâce à ce pareil temps que nous avons découvert la microbrasserie:
À l’abri de la tempête. Ma bière préférée: Cale sèche. Sur l’étiquette, on la décrit comme suit: « Bière à l’eau de mer. La loi nous dit qu’il n’est pas légal de faire une bière à l’eau de mer. Donc, on vous dit qu’il n’y a pas d’eau de mer dans cette bière! Note de houblon, citron, mer, sel et flou législatif… » Pour moi, c’est mon eau de Pâques, mon eau bénite! Quelle délice! En plus d’être délicieuse, ce flou me donne un petit côté délinquante…J’aime ça! Les images des Îles me reviendront en tête à chaques gorgées que je prendrais de celles que j’ai rapporté en souvenir.
Le temps a passée vite aux Îles….mais ce n’est pas à cause du rythme de vie fou comme dans les grandes villes, mais de tous les émerveillements à voir, les découvertes et les activités à y faire.
Contrairement aux grandes villes, comme dirait quelqu’un: Aux Îles, on n’a pas l’heure, on a le temps!
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Faire gicler de la peinture sur son corps nu
La cyprine jaillit alors des vulves de nuages 
Nous sommes des animaux barjos  assumant la folie 
Qu'il y a t-il de cohérent dans cette fausse démocratie ?
Anarchie !Anarchie ! 
Anarchie divine !Oxymore et psychose géniale
Loin des banques ,nous sommes les saltimbanques grandioses et bancales 
Redevenons ces bêtes sauvages hystériques,poétiques,cosmiques
Inventons nos îles ,nos concepts ,nos styles et nos démarches 
Quand la politique se croit en marche
Abolition de l'hôpital normo-psychiatrique 
Osons exploser par la création désaxée,flatuler de travers et innover
Que le sang sorte de vos vagins !
Ce soir il pleut des sorciers et des lutins !
Rouge la machine à laver détraquée ! Orange les toilettes pompettes !
Osons être libre !
L'organisation de ce système n'a pas de sens
Écrivons alors notre poème dans une  autre danse 
Libérée du sexe poète 
Je veux des carnavals de voyous-clowns baissant leur pantalons en montrant leur fesses aux patrons pâteux , clones puritains et tout le reste des zombies gris aigris  !
Des incomprises !Des mal baisées prudes mais artistiques aux cerveaux de génies qui se baisent entre elles ou se pénètrent uniquement par la poésie !
Des petites salopes exubérantes mouilées de la prose sexuelle libres,révolutionnaires et assumées 
Ce soir j'ai accrocher un string drogué sur une planète et le ciel à la vanille est devenu punk à chien mystique.
Je deviens alors la folie des résistantes  !Le chaos incarné 
Je ressemble à cet évier bipolaire et multicolore éjaculant des cornemuses communistes sur des policiers réactionnaires là où les estuaires abracadabra pètent des brocantes aux zgegs de koalas 
La flamme et l'explosion des nébuleuses sanglantes 
Sans faux lit !Je dormirai dans un foutoir décharné
L'ordre est un déguisement grotesque. 
Mon désordre est une logique romanesque 
Et je cri dans les villes où la vérité à désertée ! Osez récupérer la liberté que l'on vous à voler !
Nébuleuse 
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Tout était calme et placide dans le royaume du Docteur Bierre Bourrer.
Une cuillère avec une tête de dindon léchait les pieds d'un cafard multicolore en forme de montgolfière 
Une grand-mère autruche se mit à se déformer.
Son nez s'était métamorphosé en une girafe faisant du ski et son grand  crâne  en parking psychédélique pour avions de chasses .Ses cheveux avaient pris la forme de toboggans sur lesquels des éléphants jouaient en chantant la digue des cons.
La mamie animale hurlait ! Son pavillon était à totalement l'envers ,les fesses à l'air et les fenêtres de sa maison jouaient du clavecin. 
Les citrons féminines se masturbaient et enfantaient la préhistoire 
C'etait le chaos !Des paysages ,des montagnes psychiatres et des dinosaures névrosés  sortaient de leur vagins.
Les murs étaient devenu des mutli dimensionnels et additionn��s ils formaient des sandwichs psycho-hallucinogènes 
Soudain un jeune nombril Violet et hyperactif se mit à hurler au milieu du ciel cubiste et des nuages Oranges qui fumaient des triangles imaginaires .
Toute la dimension déjà tordue dans la distorsion se désorganisait dans le délire qui était devenu inquiétant.
" Mesdames et Monsieur .
Jojo Masturbevite à voler Dieu et il l'a cacher dans son slip  .
Il à construit un immense champ pour marginaux qui l'a appeler le clan mouillé  des rasta-spatio -champis puis il à enlever Dieu pour le planter tout nu avec un piquet dans les fesses sur une loutre en chaleur qui parle allemand et guyanais en boxant des poivrons nazis en cavale cosmique.
Nous devons retrouver Dieu dans le caleçon de Jojo pour faire revenir la paix farfelue et déjantée  
Le problème est que Jojo s'est téléporté dans le gosier d'un égout breton ,communiste et teufeur toxicomane touchant  le RSA qui invoque Satan en sarouel issu du commerce équitable ."
Monsieur Schizo Cha Cha le professeur de salsa pour schizophrène qui s'était convertie à la religion des coquillages cocu décida de retrouver Jojo Masturbevite à l'aide du grand prophète Coqui-cul Le Maniaque ,un coquillage bipolaire de plage qui avait quitter sa femme ,une grosse baleine scientologue pour épouser Dieu lors d'une révélation et après avoir été trompé.
Ces deux chenapans spirituels avaient une idée .
Ils avaient laisser une chaussure moisie et puante pendu à une étoile avec des carottes violettes et hypno-relaxantes de drogués pour attirer Jojo ,le faire sortir de sa cachette et retrouver Dieu dans son slip .
C'est ainsi qu'on attire les gauchistes  drogués et détraqués immoraux .
C'est une espèce assez particulière ,envahissante et nuisible .
Jojo débarqua sur son scooter multicolore. 
Il avait pris l'autoroute anarchiste et feignasse à l'intérieur du corps de l'égout remplie de drogue ,de Maladies sexuellements transmissibles  et de slogans Roule ta paille .
《 Ouaieuh les mecs .
Je veux sniffer ma poudre de carotte trop hardcore et stylé
En tant que vilain saligaud fuck the
 popo -lice  j'ai pri la poudre d'escampette sa reum le mammouth pour chercher la guedro 
Ou plutôt la poudre d'escanquequette dans le pif .
J'ai reconnu le délire et toutes les odeurs schizo-psychédelique 
Ma teub est dar comme un kiki de frelon catcheur. 
Je prend la came et je me casse .Je vous laisse avec votre seum les bitch étriqués du petit pois dépressif  
Y à une putain de teuf dans le nombril de mon pote l'égout, avec des fourchettes hystériques trop sexy aux têtes de grenouilles hyper chaudasses 
Ah ouaieuuuh 
Monsieur Schizo Cha Cha Cha et le prophète coquillage tentaient d'attraper Jojo pour lui voler son caleçon et retrouver Dieu qui était à l'intérieur mais le vilain voyou  se mit à faire flatuler ses oreilles à travers une musique puante et délinquante. 
Cela sentait le choux fleur en maison de retraite tellement fort que Jojo réussit à s'échapper en les faisant fuire.
Les créatures décidèrent donc après un long moment de s'aventurer dans le corps de l'égout gauchiasse et décadent en se faisant passer pour des adolescents drogués des Nuls Débouts .
Jojo ne le reconnaissait pas mais s'amusait à se tripoter la péniche en se la coulant douce.
C'etait un paysage spectaculaire avec des bouteilles de bières mutantes et cyclopes au milieu de ce ciel qui était assez nombriliste .
Les créatures n'arrivant pas à attraper Jojo se transformèrent en fourchette -grenouille hyper sexy pour lui faire croire à  une séduction .
Ce dernier fût ainsi piégé et en lui faisant l'amour celles ci se retrouvèrent volontairement dans le caleçon du vilain garnement ,au milieu du champ magico-delirogène.
Dieu  était bel et bien là les fesses à l'air ,avec un piquet planté dans les fesses et sur un étrange animal marin surexcité du drapeau de pirate sexuel .
《 Les gars 
Je dois vous dire quelque chose. 
Jojo Masturbevite m'a puni en me prenant pour un ami des lampadaires puritains et des réactionnaires coincés de l'anus.
En vérité moi qui suis Dieu je suis un clown complètement fou ,incompris et révolutionnaire qui pu la trompette divine .
Tu dois le convaincre que je suis un de ses potes et tu verra ensemble on ira bédave des poils de vulve de chèvre Rouge en dansant nu dans des pots de confitures ectoplasmiques 》
Jojo n'entendait pas ce qui se passait mais sentait des nouveaux personnages courir dans son slip à l'intérieur des arbres et de la verdure .
Il décida alors de déféquer des pavillons mutants aux odeurs pestilentielles  pour anéantir tout le beau petit monde
Heureusement les créatures réussirent à s'enfuir en attrapant l'appareil sexuel de Jojo et en lui tirant brutalement ses petites affaires trempées de feignasse galactique .
Le coquillage prophète et le professeur de salsa pour schizophrènes se mirent à menacer Jojo en lui faisant comprendre que si il ne relâchait pas Dieu en liberté ces derniers feraient exploser ses testicules pour les donner à manger à toutes les créatures de la galaxie. 
Jojo lâcha Dieu hors de son slip et fut immensément estomaqué du fait que Dieu ne le punisse pas.
Il le regarda avec amour, et s'embrassèrent avec chaleur .
Le ciel recommençait à péter des fleurs danseuses de cabaret  avec harmonie chaotique et les cœurs psychédéliques chantaient l'Amour d'un Dieu clown,punk et incompris dont l'illumination utopiste  fait fuire les lois réactionnaires,éteintes et l'obscurantisme. 
Nébuleuse Mirobolante 
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La naissance de l'aurore sort du cri violent d'une vulve Rouge imbibée de lumière Jaune.
L'accouchement de l'absolu est Orange et mon âme s'en est inspirée dans le chaos des magmas .
La douceur et l'explosion 
La paix et la haine
L'éternité et le vide qui se mit à vivre ,à hurler et à créer des fresques de mots ,de nébuleuses d'orgasmes  et des couleurs en mutilant les morts sans Vie
Aujourdui l'absolu est Orange et mon cœur est un gros abricot qui danse.
Nébuleuse 
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autourdelatable · 3 years
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NOSTALGIE
Je suis ici, je suis ailleurs. Je suis ailleurs quand je suis sur Zoom, quand je suis dans ma chambre étudiante... Je cherche à m'évader mais je ne peux pas. J'essaie de me concentrer sur mon travail mais tout me ramène à ces moments où j'étais là bas, où j'étais bien.
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La brioche vendéenne me manque, je crois qu'il n'y a rien de plus réconfortant au monde. Savez-vous qu'à l'origine on la préparait pour les fêtes de Pâques ou pour les noces ? C'était un gâteau de fête. Cela fait il me semble une éternité qu'il n'y a pas eu de fêtes comme on l'imagine, avec une tonne de monde rassemblé au même endroit, dans la joie et la bonne humeur. En ce moment le seul endroit où les gens se rassemblent c'est dans les centres commerciaux.
Les Flanneries par exemple, on peut rester là bas toute la journée il y a tout : divertissements, vêtements, cafés... A proximité le cinéma, les restaurants, d'autres grands magasins... Quand on a rien à faire on va aux Flanneries comme ça on ne fait rien, mais aux Flanneries, c'est déjà mieux.
Mais les centres commerciaux, on s'en lasse vite, c'est vite anxiogène. Souvent je me demande, quand la crise sera finie et qu'on pourra à nouveau circuler librement, qu'est ce que je ferais ?
J'irais au Puy du Fou ! Tellement de folklores et d'Histoire rassemblé en un seul lieu. En voilà un lieu à ambiance festive ! Le Puy du Fou est une vraie fête. La fête, la chaleur humaine, voir les gens qui s'amusent, voilà ce qui me manque le plus en vrai.
J'irais à Saint-Gilles-Croix-de-Vie après. Un port de pêche paisible où se promener, c'est très bien après l'agitation du Puy du Fou. Peut-être que j'apprendrais à pêcher la sardine. Prendre du bon temps à la station balnéaire, le nez au vent ( ce qui aujourd'hui veut dire sans masque ). Saviez-vous que Saint-Gilles-Croix-de-Vie est situé de part et d'autre de l'embouchure d'un fleuve qui s'appelle la Vie ? La Vie ! Quand la pandémie sera finie je naviguerais en toute liberté sur le fleuve de la Vie, jusqu'à 20H !
Puis j'irais aux Sables-d'Olonne, je visiterais le château de la Chaume, je monterais tout en haut du phare de l'Armandèche, j'irais voir les marais d'Olonne sur Mer, puis je me promènerais sur le Port Olona, l'un des tout premier port de la côte Atlantique qui accueille de nombreux évènements nautiques comme le Vendée Globe.
Et quoi de mieux que le Vendée Globe pour s'évader ? Prendre le large en voilier, quoi de mieux après l'enferment du covid ? En vrai je ne sais pas si je ferais le Vendée Globe, mais partir en bateau pendant quelques jours, ou quelques semaines j'aimerais bien.
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Nostalgie, c’est tout ce qui me reste en cette période. Une période où je me retrouve prisonnier de mes pensées, mes envies. Le pire pour moi c’est de savoir que je suis loin de mon pays, le Bénin. Avec ses villages lacustres.
Ganvié est un village particulier construit sur le lac Nokoué, à une heure au nord de la ville de Cotonou, la capitale administrative et la plus grande ville de la République du Bénin, un pays en Afrique de l’Ouest. Le village entier se dresse sur des pilotis dans le milieu du lac. Il est probablement le plus grand village sur un lac en Afrique et en tant que tel est très populaire auprès des touristes. Les populations mènent toutes leurs activité sur l’eu et y vivent. Comme cette dame en image, on voit des vendeurs ambulants qui circulent avec leur pirogue. Je rêve d’y être en train de partager une calebasse de ma bière préférée, tchakpalo.
Le Tchakpalo est une boisson locale faite à base maïs fermenté : il s'agit d'une bière, légèrement sucrée, que l'on retrouve principalement dans les régions du Sud Benin. Il faut l’avoir une fois bue pour comprendre le sens de ma nostalgie.
Le Bénin, c’est aussi, et avant tout le Vodou. Il est pour le Bénin, ce que le christianisme représente pour l’Europe. On ne peut donc parle de ce pays sans abordé cette thématique mais je vais pas m’aventurer sur ce sujet qui risquerait de prendre des heures… Le vodou, au delà de sa dimension spirituelle et culturelle, c’est aussi des danses et spectacles. Mon préféré est celui des Egoungoun.
Encore appelé ‘’ Egoun’’, le Egoungoun est le symbole de l’esprit de la mort, supposé revenu d’entre les morts, pour se manifester aux vivants. Vous vous posez certainement la question de savoir si cela est vrai. Il faut être initié pour avoir de réponse à cette question. De toute façon, le Egoun ne sort que pour des événements précis (naissance, décès, fêtes traditionnelles, etc.) du clan auquel il appartient et avant sa sortie, il est important voire obligatoire de faire au préalable des rituels dont la consultation du « Fâ ». Au delà de sa fonction principale, résoudre les problèmes de sa communauté, il est aussi source de joie à chaque fois qu’il fait son apparition. Aller au bénin sans voir les Egoungouns, c’est comme visiter Paris sans passer par la tour Eiffel. L’histoire de Vodou, c’est aussi en partie l’histoire de Ouidah, berceau de plusieurs divinités avec ses multiples temples. Le plus visité est celui des pythons.
Le temple des Pythons est un sanctuaire vaudou situé à Ouidah, dans un lieu où l'existence d'un culte du Serpent est attestée depuis la fin du XVIIᵉ siècle ; une forme particulière du vaudou. Ses pythons sacrés vivants constituent l'une des attractions touristiques majeures de la ville. La légende raconte que la population de cette ville a une histoire, je l’ignore, avec le python. Elles portent, jusqu’à ce jour, des traits de scarifications au visage, communément appelées ‘’deux fois cinq’’, qui seraient des marques présentes sur la tête des Pythons. 
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Je suis surprise de voir/ à quel point cet endroit me manque, un an après y être allée.J’étais assise sur mon lit, en train de contempler le bracelet que j’avais ramené de Thailande. Je touchais du bout des doigts les clochettes qui l’ornait, et je n’ai pas pu m’empêcher de repenser au temple que j’avais visité à Krabi, le temple du Tigre. En Thailande, deux religions co-existent : l’islam, et le bouddhisme. Je n’ai pu que visiter les temples bouddhistes et la première chose qui m’a marqué la bas, c’est l’état de séréinité, de spiritualité, que je ne retrouvais pas en France, mais aussi la beauté du décor, des structures ornées de dorures et de pierres. La légende raconte qu’il y a très longtemps, un tigre géant serait apparu au sein de ce temple, et aurait cohabité avec les moines qui l’auraient dompté. Je me rappelle avoir été très intriguée par ce qui se trouvait derrière ce portail doré,// mais ma question est restée à mon grand regret sans réponse, car il s’agissait d’un lieu réservé aux moines initiés, interdit au grand public. En parlant de ce temple, je me demande bien encore comment j’ai pu gravir 1237 marches. Il s’agissait apparemment d’un parcours d’initiation pour les moines, qui en montant tout en haut de la montagne, se rapprocherait du ciel. Il faisait une chaleur de plomb, les marches étaient abruptes; c’était un véritable parcours du combattant, à tel point que j’ai encore l’impression de ressentir la douleur de l’effort dans mes jambes; et pourtant je n’aurais voulu être nul part ailleurs. Arrivée là-bas, j’avais l’impression de toucher le ciel, comme les initiés devaient avant moi le ressentir. J’avais une impression de grandeur, de plénitude, comme quelque chose d’accompli, qu’aujourd’hui je ne ressens plus vraiment, enfermée au même endroit toute la journée devant l’écran de mon ordinateur. Ce qui me manque finalement c’est les grands espaces// comme cette plage des îles Similan près de Phuket. J’y avais ramassé quelques coquillages, que je peux encore voir exposés dans la boite posée dans mon bureau. Nous avions dû escalader les rochers pour pouvoir prendre cette photo. Elle offre une vie imprenable sur l’île, et surtout sur l’eau cristalline de la mer ou l’on pouvait explorer les fonds marins et les coraux. Si je pouvais me téléporter à un endroit là maintenant, ça serait probablement sur cette pirogue thai. Ça a longtemps été mon fond d’écran d’ailleurs. Je me souviens encore des belles couleurs des colliers de fleurs qui l’ornaient, et qui contrastaient avec le bleu de l’océan. J’ai souvent vu ce type d’image sur Instagram avant de pouvoir le voir de mes propres yeux, mais la réalité était encore plus belle. Nous nous dirigions vers Monkey Beach, une plage habitée uniquement par des singes, un endroit qui aujourd’hui est marqué par le tourisme, mais qu’on tente de plus en plus de conserver. Le restaurant après la plage, voila quelque chose qui je pense manque à l’ensemble d’entre nous. C’est en scrollant sur mon téléphone toutes les photos de mon voyage que je suis tombée sur celle ci, celle d’un plat Thai traditionnel, le Ananas Bowl. Il s’agissait d’un mélange de riz frit, de poivrons le tout dans un ananas, agrémenté de quelques touches de piment. C’était à la fois un moment de découverte, et de convivialité, et c’est cela qui me manque vraiment.
https://youtu.be/NEBOSjdsN2M
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lebideduroutard · 4 years
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Jour 36, 37, 38 et 39 - 24, 25, 26 et 27 février - Sur la plage abandonnée, coquillages et coups de soleil à l’ombre
Aujourd’hui nous quittons Lucie et Yann pour mieux les retrouver plus tard, nous partons avec Florian et Marion passer quelques jours sur une île paradisiaque. Le matin nous quittons donc notre bungalow en tuktuk jusqu’au bus pour rejoindre la ville de Sihanoukville. Je ne m’étendrai pas sur la ville de Sihanoukville. Florian prévoit de faire un exposé sur l’hyper urbanisation des villes par le tourisme chinois en partenariat avec Hugo Clément. Il vous en parlera mieux que moi. Cette ville est un gigantesque chantier couvert de poussière. Heureusement pour nous, ce n’est qu’une escale. 
Nous prendrons un bateau relativement grand.  En principe on devrait en avoir pour 45 minutes de traversée mais avec le quart d’heure cambodgien rien n’est sûr. Marion n’est pas rassurée et je ne fais pas la maline non plus. On espère vraiment que la mer sera calme et ce fut le cas. Nous arrivons donc sur un petit ponton qui s’avance dans la mer et qui donne accès à une baie avec pleins de petits bungalows cachés par les arbres. C’est magnifique. L’eau est un dégradé de bleu turquoise, le sable est blanc. Il n’y a aucune voiture ou scooter sur l’île. En arrière plan, s’agite une forêt luxuriante. Je ne pensais pas l’île aussi préservée. 
Après quelques minutes de marche sous un soleil de plomb, nous découvrons notre hôtel depuis lequel nous avons une très belle vue sur la baie. C’est certain, nous sommes arrivés au paradis. 
A l’arrivée à l’hôtel nous sommes briefés sur la présence de singes pas très sympas dans la forêt juste derrière les bâtiments d’où la présence des chiens de garde qui ne sont pas beaucoup plus sympas que les singes. Avec Arthur, nous n’avons pas fait le vaccin contre la rage donc dans tous les cas, on évite de faire des caresses aux chiens. A mon grand désespoir, moi qui adore les chiens...
Après avoir investi nos chambres, on se retrouve sur la plage privée de l’hôtel pour faire trempette et admirer un superbe coucher de soleil. Un jeune homme sort de l’eau et conseille à Flo et Marion de faire attention au “Seacobra”. Ils l’interrogent pour savoir s’il parle d’un serpent. Moi, j’étais déjà à deux doigts de sortir, en toute dignité, de l’eau en hurlant. Les serpents sont ma plus grande phobie mais les serpents d’eau, je pense que c’est encore un cran au-dessus, si c’est possible. 
Le jeune homme répond par la négative en essayant de nous expliquer en russe. Il essaie aussi de parler avec ses mains mais ce n’est pas très concluant. J’aime bien parler avec les mains, c’est beaucoup plus simple que l’anglais pour moi donc je tente ma chance et je pense deviner qu’il parle en fait d’oursin. Je me sens tout de suite beaucoup plus rassurée. 
Nous finirons la soirée sur le petit ponton de l’hôtel pour déguster des burgers à volonté et jouer aux cartes. Pendant, ces quelques jours à Koh rong Samloem nous nous sommes reposés et avons profité d’un paysage paradisiaque en jouant aux dés. J’ai alterné Hamac, trempette, sieste, lecture. En somme, programme chargé ! 
Mais il a bien fallu repartir. Marion doit prendre son vol retour pour la France. Nous retournons donc à Phnom Penh où nous rejoindrons Lucie et Yann. La veille du départ nous demandons à l’hôtel de réserver le bateau de 7h45 afin que nous puissions prendre le minivan de 11h00 comme c’était prévu avec la compagnie de bus qui nous semblait être la même compagnie que le bateau quand nous avons acheté nos billets. Mais là, ô surprise ! Il n’y a pas de bateau à 7h45. La compagnie de bateau pour laquelle nous avons opté n’a plus de bâteau puisqu’il est cassé mais continue à vendre des tickets et nous rapatrie sur les bateaux des autres compagnies. Le seul bateau que nous pouvons prendre est à 10h00 avec 1h30 de traversée donc nous allons rater notre minivan. Heureusement, l’hôtel se charge pour nous d’appeler les différents intervenants pour qu’on soit sûr de pouvoir rejoindre Phnom Penh dans la journée sans avoir à repayer le bus ou le bateau. 
Le lendemain la traversée en bateau fût très mouvementée ! J’ai eu la sensation que le bateau décollait (note d’Arthur : Le bateau A décollé, j’ai vu un hélicoptère par le hublot…). J’étais vraiment mi-figue mi-raisin, comme dans une attraction qui dure beaucoup trop longtemps. Pour Marion, ce fut une heure et demie d’épreuve. Hormis pour Florian qui n’était pas impressionné du tout, nous étions tous contents de retrouver la terre ferme (note d’Arthur : J’ai même pas eu peur. J’étais content de retrouver un sol palpable cependant !). 
Après avoir marché jusqu’au Bus Office, nous avons pris un tuktuk surélevé avec des bancs en acier (note d’Arthur : En gros, un camion avec 3 bancs de jardins fixés à l’arrière.) qui nous a emmené à travers la poussière de la ville jusqu’à notre bus. Et alors là, je ne sais pas pourquoi, mais je pense que le chauffeur ne voulait pas retourner à Phnom Penh car il a pris tout son temps.... Je crois que nous avons eu 6h30 de bus au lieu de 4h. Nous qui espérions aller piquer une tête dans la piscine en arrivant à notre hôtel, c’est loupé. Nous sommes arrivés à l’heure du repas. Nous avons rejoints Lucie et Yann ainsi que Delphine et Eloy, deux amis de Florian et Marion qu’ils ont rencontré lors de leur dernier voyage en Malaisie. Nous avons passé une bonne soirée où Eloy et Delphine ont partagé avec nous plein de conseils retiré de leur année d’expérience autour du monde mais j’étais vraiment crevée par toute cette journée de transit et ces journées éreintantes à lézarder sur la plage à Koh Rong, rappelons-le. Je suis donc partie me coucher.
Le lendemain allait être une dure journée. Nous avons commencé par dire au revoir à Marion (snif, j’aime pas les aurevoirs) et nous avons enchaîné sur une journée de bus jusqu’à Battambang avec Lucie, Yann et Florian. 
Cha
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poupao-wong · 5 years
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Normandie/Bretagne
Il y a quelques temps nous sommes allées en Normandie. Je ne m’attendais pas trop à ça, ces grandes plages blanches innondées de soleil et pourtant glacées. J'ai dormi longtemps sur les galets. On a mangé des bulots, des crevettes grises, des coquilles saint-jacques et des spaghetthis au poisson blanc et aux échalottes. Du rhum et des cigarettes mentholées sur une belle terrasse en pierre d’où on devinait la mer, tout ça en compagnie d’une personne qui connaît bien l’hôpital.
Je suis encore retournée en Normandie pour respirer un peu. Sur la plage des filles montaient à cheval. Je me suis rappelé que moi aussi, à un moment dans ma vie, j’avais fait du cheval. On avait traversé un champs bordé de chênes sombres et tordus par la tempête et une fois arrivée à la mer, j’ai cru que mon cheval allait tomber à s’enfoncer dans le sable mouillé. Il était tout chaud et sentait bon le foin et je serais bien restée là longtemps, loin de notre chambre au parquet rongé par le sel. Heureusement à marée basse on allait chercher tous les petits organismes que l’on trouve dans les piscines d’eau de mer; crabes, poissons égarés, coquillages, méduses et même la machoire pleine de petites dents d’un dauphin. On passait des après-midi entières coupés du monde, toujours plus loin du rivage, plus près de la petite île où poussent des petites fleurs duveteuses, celles là même que j’ai trouvé au bord d’un Lough un jour d’été pluvieux où l’on avait beucoup pleuré. Le soleil était revenu quand j’avais atteint le bord du Lough mais la tourbière était encore inondée. Je m’étais assise dans l’herbe pleine d’eau et j’avais regardé le lac, si sombre qu'il en était opaque dès son rivage. A Caen dans un bâtiment au fond d’une zone industrielle, on a dansé à en avoir le souffe coupé sur toutes les musiques pops des années 2000. Le long du chemin du retour, des vans éclairés de chandelle et tapissés de velour rose illuminaient la nuit.
Il y a aussi eu un premier voyage en Bretagne avec le CE2 où Grégoire et moi nous sommes découvert une passion commune pour le beurre salée. On se retrouvait le matin à la même table pour manger nos tartines. De ce séjour je ne me rappelle pas de grand chose si ce n’est que c’était décidé, je détestais la Bretagne, sombre histoire de cheveux poisseux de sel et de pique-niques dans une grange humide. Puis un deuxième voyage, 5 ans plus tard sur une île, à se passer de la liqueur à la pomme sous les draps, un garçon aux cheveux longs, une histoire d’amour franco-allemande, des nuits à la belle étoile pleines de chuchotements et puis encore beaucoup d’autres choses.
Avec Grégoire après les tartines, on a découvert d’autres choses: les pâtes carbonara à l’italienne, Pete Doherty, les pétards dans un square d’enfant, une manifestation ratée suivie de plusieurs heures de colle, les churros trempés dans du chocolat comme dans Volver, les matins réveillés par le bruit du verre qui se casse à l’université, et puis un jour plus rien.
Ajout: Et puis finalement hier en allant à la piscine municipale, en traversant le quartier italien avec ses immeubles roses, je l’ai croisé qui fumait à sa fenêtre et on a discuté comme ça.
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streetviewpilgrim · 1 year
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“Another world is not only possible, she is on her way. On a quiet day, I can hear her breathing.”
(Arundhati Roy)
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ÉTAPE 11 : LA GRÈCE
LA PÉNINSULE D’ÉPIDAURE LIMIRA JUSQU’AU CAP MALÉE (PÉLOPONNÈSE)
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Nous traversons la péninsule d’Épidaure Limira d’Ouest en Est pour rejoindre la ville fortifiée de Monemvasia, construite sur un petit îlot.
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La presqu’île de Monemvasia
Il y a la ville basse et la ville haute, perchée au sommet de la montagne éponyme. À cette saison, elle n’est pas envahie par le tourisme de masse (contrairement à l’été, aux dires des locaux). Il fait bon flâner dans ses petites ruelles charmantes et colorées. Le coucher de soleil amène ce soir là une douceur bien particulière.
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Monemvasia, une jolie petite ville hors du temps
Après cette douce visite, nous poursuivons notre chemin vers le sud, direction la pointe isolée de la péninsule d’Épidaure Limira.
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Le sentier qui mène jusqu’au Cap Malée traverse la bourgade d’Agia Marina et sa forêt pétrifiée, accessible uniquement par une piste accidentée. Nous décidons de nous y rendre à pied depuis le village de Profitis Ilias pour découvrir ces paysages uniques. En bord de mer, des vestiges de palmiers et des coquillages fossilisés depuis plus de 2,5 millions d’année témoignent d’une époque où le continent Européen et l’Africain ne formaient qu’une seule et même terre. 
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On avait un petit compagnon sur le chemin
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Forêt pétrifiée du Cap Malea
Ce site est isolé et encore méconnu des touristes, on profite du calme et de la minette qui nous accompagne le long du chemin. On aurait presque pu la garder dans Hernesto car elle ne voulait plus nous lâcher !
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Après cette belle randonnée, on quitte la pointe de Malée et on se balade sur la plage de Pounta au large de l’île d’Elafonisos. Elle est connue pour ses vestiges de la cité engloutie de Pavlopetri. On se promène sur le sable fin et on ramasse des coquillages, jusqu’à ce qu’on aperçoive quelques vestiges qui sortent de l’eau.
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Balade sur la jolie plage de Pounta
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Des ruines de la cité engloutie
Nous remontons le lendemain vers la côte Est de la péninsule d’Épidaure Limira. Sur la route, nous croisons de nombreux bras de mer, criques isolées et plages de galets encore très peu aménagées pour le tourisme de masse.
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Nous faisons la découverte du fjord de Gerakas et de son petit port. On peut observer des oiseaux dans un coin marécageux, dont cette petite bergerette qui a joué un long moment avec son reflet dans notre rétroviseur.
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À la pointe du fjord de Gerakas
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Sur le port de Gerakas
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Visite d’une petite Bergerette 
Nous poursuivons notre route, entre montagne et mer. Nous croisons de la neige et des chèvres.
Nous croisons d’ailleurs plus de chèvre que d’âme humaine, c’est la tranquillité absolue. La route devient peu à peu vertigineuse et enneigées, le brouillard qui descend sur les grandes falaises donne une ambiance austère et dramatique qui contraste avec le bleu turquoise de l’eau. 
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Le brouillard s’épaissit et le ciel devient orange, l’ambiance est étrange !
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Après avoir navigué à travers les montagnes et les falaises, on atterrit dans la bourgade côtière de Kiparissi pour y passer la nuit, la ville est tranquille et déserte. Au réveil, on s’accorde un petit temps de pêche sur le port avant de reprendre la route.
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La pêcheuse en l’action 
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Petite poêlée de légumes et de graines caramélisés au miel pour se réchauffer
Depuis Kiparissi, on emprunte une toute nouvelle route qui longe la côte, sans trop savoir si elle aboutie quelque part car il n’y a aucun panneau et notre GPS ne la connait pas encore. Même si on atterrit nul part, nous avons aucun regret parce que les vues sont magnifiques.
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Nous passerons la nuit dans la ville de Paralio Astros où nous visitons le lendemain les ruines du château d’Astros. 
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La nature regagne son espace
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En montant au château d’Astros
Malheureusement on a pas de photos des ruines parce que la batterie de l’appareil était déchargée en arrivant en haut !  
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PHILIPPINES - EL NIDO
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Après un premier de coucher de soleil, la découverte de notre super auberge dans le centre d’El Nido, une bonne douche et une bonne dose d’anti-moustique, nous avons arpenté les rues de la petite ville touristique assez charmantes avec de petites boutiques, des bars, restaurants et bouibouis sur la plage... 
Mardi 4 Décembre, départ le matin pour la plage de Las Cabañas sur les conseils de Yang Yang (notre hôte) en Tuk Tuk pour y passer la journée toutes les 7 en compagnie de Leo, un américain rencontré à notre précédente étape. Chill, recherche de coquillages et baignades avant d’admirer le coucher de soleil sur les monts karstiques ui plongent dans la mer. Ce jour est également extrêmement important puisque nous avons fait la découverte d’un petit stand de jus de fruit frais et de crêpes au nutella (autant vous dire que nous avons participé très fortement au chiffre d’affaire de l’année de ce cher monsieur philippin adorable). 
Mercredi 5 Décembre, départ tôt en bateau pour faire le Tour A proposé par la majorité des agences : de la folie !!! Au programme: Plage des 7 commandos (plage de sable blanc où Justine nous a fait un sketch pour avoir une coconut qu’elle a pu savouré dans l’eau turquoise), l’île de Shimizu, le big lagoon (éprouvante nage en gilet super sexy dans le lagoon en compagnie de charmantes petites méduses mais cela valait le coup : tout simplement incroyable), secret lagoon et Natnat beach pour un peu de snorkelling. Ces lieux étaient tous époustouflants et le snorkelling top pour admirer la faune et la flore (étoiles de mer bleu énoooormes, des petits némos ...). Petit diner à El nido et découverte d’une spécialité locale : le sizzling Pork Sisig (très light mais tout le monde le sait plus il y a de gras, meilleur c’est : c’était donc excellent). 
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Jeudi 6 Décembre, petit dej d’aurevoir pour Justine et Marianne qui ont du rentrer plus tôt que nous en Chine à cause de leur visa X1. Une fois les filles à bord de leur tuk-tuk en direction de leur aéroport, nous avons pris la route pour Lio Beach , une belle plage encore méconnue pour y passer la journée. Très longue balade avec Lex l’après-midi pour explorer le coin en se faisant dévorer à notre insu par les féroces mouches des sables ou aussi appelées “nik-niks”, des petits moucherons extrêmement voraces qui mordent et dont les morsures grattent horriblement. Etalage de crème en règle et d’anti-moustique en règle au retour après la douche donc avant de repartir prendre un petit verre au sava. 
Vendredi 7 Décembre, Départ pour une autre expédition en bateau, “le tour C” avec les filles avec cette fois-ci plein de gens très sympas à bord notamment une brésilienne Barbara, un couple de portugais adorable,... Au programme: Hidden Beach, Helicopter Island, Secret Beach, Mantiloc Island (île du bonheur” et Talisay Beach. 
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Samedi 8 Décembre, pour notre dernier jour aux Philippines, nous avons décidé de partir pour la journée avec Barbara à la plage de Nacpan, élue plus belle plage d’Asie. Nous y avons rencontré Ferran, un barcelonais fort sympathique avec qui nous avons déjeuné. Le soir, après avoir préparé toutes nos affaires pour le grand départ, nous avons profité d’un diner dans notre coup de coeur d’El Nido, le “Home Restaurant” puis pris un dernier verre au Subasko, puis un au sava...
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Dimanche 9 Décembre, retour à Manille pour un départ en toute fin de journée à Shanghaï !! 
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vainsylm · 3 years
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Marker Waden en hélicoptère
 Faire Marker Waden en hélicoptère
Je viens de voyager dans une partie impressionnante du monde pour découvrir une île tropicale artificielle. J'ai volé avec un hélicoptère aux Pays-Bas pour découvrir les premières îles uniquement pour la faune. Il faut environ une heure environ sur le ferry, à travers des océans généralement agités, vol en hélicoptère pour atteindre le petit peu le plus récent de la Hollande. Pour ceux qui naviguent depuis le port de Lelystad, la première indication du Marker Wadden est en réalité un doigt étendu de dunes de sable créées pour contrôler les inondations. «Vous voyez les cormorans, la faune de couleur noire?» demande l'écologiste Roel Posthoorn, dirigé vers le ciel. À 9 kilomètres de la grande zone du Markermeer, le lac de 700 km2 sur le flanc est d'Amsterdam, est un archipel hollandais frais. Plusieurs petites îles artificielles tentaculaires, faites de grands limons aspirés et remodelés, à base d'argile et de coquillages, offrent un havre pour les plantes et les fleurs, les oiseaux et autres animaux sauvages. C'est aussi un endroit pour les pionniers individuels. Une petite hutte de conception Robinson Crusoé se trouve à proximité d'un port de fortune pour les bénévoles qui continuent à être pendant une semaine complète en tant que gardiens de l'île. Mais sur cette page, mère nature est reine. Voyager par avion dans un hélicoptère là-bas est incroyable. Seuls le cri et la trace d'oiseaux sauvages, le léger battement de leurs ailes, ainsi que le flux et le reflux de l'eau sur la plage de sable fin à proximité, rompent le silence de l'île. Le Marker Wadden est définitivement une tâche sans précédent de technologie et de rénovation environnementale - rendue nécessaire en raison des traitements de l'homme, qui contiennent des effets terribles éprouvés plutôt que de s'éloigner de l'histoire néerlandaise de la gestion de l'eau. Il y a 4 décennies, des idées ont été mises en place pour récupérer ce grand lac pour l'habitation, convertissant probablement le Markermeer de 4 mètres de haut en Markerwaard, une colonie de contagion pour le capital d'investissement néerlandais florissant. Les rives du lac ont été blindées au sommet de grosses pierres. Le Houtribdijk, un barrage utilisant une route en avant, a été développé, coupant le lac condamné des eaux du côté est. Mais des charges croissantes et une hâte gouvernementale ont été obtenues en ce qui concerne la remise en état, rendant juste derrière un grand bassin trouble - parmi les étangs les plus importants de l'Union européenne - embrouillé par le limon tourbillonnant. Au fil des générations, la population de moules d'eau douce essentielles à la filtration du limon s'est effondrée, ainsi que les quantités de poissons d'éperlan, un favori de l'avifaune locale, comme la sterne populaire. Cela avait été un symbole inquiétant des points à arriver. En 2011, Posthoorn, de votre Natuurmonumenten, une ONG dont la fonction rassemble celle du Countrywide Believe in avec la RSPB, a tenté de trouver un moyen de sortir de l'impasse politique. Il a efficacement demandé de l'argent via le loto de code postal néerlandais avec l'idée de créer de petites îles à la fois pour rassembler le limon en mouvement et offrir une maison de dunes et de marais pour les animaux sauvages. En outre, il a mis au défi le gouvernement fédéral néerlandais ainsi que d'autres de produire de grands résultats sur ses promesses récurrentes de réparer le Markermeer. En 2016, une drague de 85 mètres avait commencé à aspirer dans le dessous sale du lac autour de 30 millions de mètres cubes de limon, de sable fin et d'argile nécessaires pour créer les destinations insulaires, pour environ 78 millions d'euros (67 millions de livres sterling). On peut mesurer que 300 millions d'euros au total seront nécessaires pour une plus grande régénération du lac. En septembre de l'année dernière, la principale île tropicale de 2,5 km2 était à la hauteur des invités. De plus, il y a une semaine, le premier service de ferry normal a été libéré pour accueillir chaque dimanche 200 visiteurs d'une journée de travail heureux dans son port. Un autre ferry vient d'utiliser des explorateurs sur les destinations insulaires, les plans étant destinés à augmenter les perspectives d'avenir. Si vous le pouvez, faites ce vol en hélicoptère.
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memoiredesarts · 3 years
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Je regarde une vidéo aérienne virtuelle, je me retrouve dans la vidéo à survoler un paysage synthétique Je plane au-dessus d’un monde fictif comme dans un dessin animé J’arrive sur une plage étroite et naturelle au bord d’une presque île où l’eau de la mer n’a pas de vague Le sable n’a pas de coquillage non plus, ni de déchet Rien que du sable lisse et sans défaut Soudain je trouve quelque chose à déterrer. On dirait un os. Puis, petit à petit il devient un crâne. Ce n’est pas un crâne ordinaire. Il est gigantesque. Je le déterre encore. Et tout un corps dévoile, un squelette se dessine, je discerne un dinosaure, une panique monte en moi.
J’ai réveillé le dinosaure, et il m’écoute. Je m’enfuis restant le regard rivé sur lui. La tête tournée en arrière, le dinosaure devient de plus en plus en grand à mesure que je m’éloigne. Le dinosaure a germé complètement de sous terre, Endormi sous nos pieds, le voilà qu’il domine tout Je cours vers la civilisation, je peux apercevoir une ville au loin au bord de la côte… Rêve (suivant le premier)
Je suis dans un quartier désertique, mais un effroi de panique humaine s’empare de l’atmosphère. J’ai l’impression d’être arrivé dans une zone de chasse au beau milieu des bâtiments de verre et de béton Je dois sauver des enfants et des jeunes perdus dans cette ville sans âme et inquiétante. Ma grande voiture a été confisquée lorsque nous avons été pris au piège J’emprunte donc une petite voiture pauvrement belle, une espèce de Citroën de 1980, blanche, où l’arrière étroit s’abaisse. Les adultes arrivent tout juste à s’assoir et à passer les jambes, tandis que les enfants sont plutôt miniatures. J’en prends deux sur mes genoux Un enfant me dit vivre dans un château d’un air réjouissant et toutefois hautain Je me sens troublé par cet enfant royal car et mon respect me semble intéressé
Nous l’accompagnons à un portail en fer forgé où il rejoint léthargique ses parents qui l’accueillent les bras grands ouverts derrière la grille Les parents sont vêtus de velours bordeaux comme Willy Wonka On peut voir au fond, des rangés d’arbre cachant des repères paradisiaques de beauté. Le chemin est une croisière édénique menant à un haut château féerique
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chloreminuit · 3 years
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I would prefer not to
Jean-Christophe Bailly, “ l’Autre de l’homo faber ou les enfants de Bartleby”
“L’aptitude à créer des outils et à s’en servir est généralement citée comme la base même de toute humanité possible. Qu’il s’agisse de l’homo faber (terme créé par Bergson et adopté pour sa valeur générique) ou de l’homo habilis (terme plus récent mais qui désigne un repérage de cette aptitude placé beaucoup plus haut dans l’histoire de l’humanité) et toujours l’homo sapiens ou ses ancêtres sont-ils accompagnés de ce double qui, à côté d’eux et en eux, fabrique, fabrique sans fin et transforme. L’histoire des civilisations, massivement et vertébralement, est celle du travail, celle de la visibilité des marques matérielles du travail, et c’est toujours un vertige que de se pencher sur les planches ou les vitrines montrant l’évolution lente, graduelle, inexorable, de la forme des plus anciens outils : pointes qui s’affinent et se spécialisent, parcourant de la masse à l’éclat le patient voyage d’une perfection croissante — voyage au bout duquel, dans un raccourci historique facile mais inévitable produisant un effet de tremplin, s’aperçoivent d’autres forces et instruments, liés à d’autres âges et usages : par-delà faux et moulins, et en sautant les siècles, fabriques et machines, avec vapeur, roues dentées et courroies de transmission, puis enfin mégapoles et banlieues saturées d’écrans, soit, guerres incluses, le perpétuel chantier du monde, son devenir accéléré et strident et cette sorte d’accumulation béate qui a fini par tout remplir et dominer.
Et même si nous sommes aujourd’hui sortis de la phase bruyante et triomphante de l’âge industriel proprement dit et si les signes du travail ne sont plus ceux des idéologies productivistes et du culte du Progrès, avec leurs cheminées, leurs sheds étirés à l’infini et leurs soleils levants, l’horizon de pensée moyen des sociétés développées demeure celui d’un monde de labeur et d’agitation tout entier dévoué si possible à la Croissance — qui n’est rien d’autre peut-être que la traduction purement technique et modernisée du vieux Progrès. Avec quelle violence l’ensemble des états de choses — l’état des choses entre elles et des hommes entre eux parmi les choses — a pu être bouleversé depuis deux siècles, et presque partout sur la Terre, on ne le mesure que de loin en loin ou de temps en temps, à la faveur d’un saut de côté ou d’un brusque recul. Et c’est là, sur le fond d’une catastrophe que l’on juge selon les jours seulement possible ou au contraire probable, que le monde du travail, selon la diversité enchevêtrée de tous ses modes, apparaît dans une sorte de maelström d’images embouties, avec tout ce qu’il lève, soulève et emporte : plein emploi et chômage, exploitation et exténuation des ressources et des hommes, course en avant où la volonté de contrôle rivalise sans fin avec un mouvement ivre de lui-même, richesses fabuleuses et masses affolées, pauvres hères et migrants, guerres des frontières, des tarifs et des réseaux, coulées de lave humaine dans les gares aux heures de pointe, pointage et temps compté, fast food et news sans auteurs, aussi vite dégluties qu’avalées, déchets, tonnes de déchets — un film au montage saccadé, sans rythme, l’énorme film en devenir du chantier où nous sommes jetés, tous autant que nous sommes et chacun à son poste, qu’il l’ait ou non voulu.
Mais n’y aurait-il que cela et nos vies ne seraient pas racontées : car autre chose, et là aussi depuis l’aube des temps, a lieu et se déroule — quelque chose qui n’est pas le travail ou que le travail à lui seul ne peut pas qualifier, quelque chose qui n’est pas non plus le repos ou la simple interruption du travail et qui échappe donc au schème de la reconstitution de la force de travail ou à celui de sa version modernisée, la sphère du loisir. Un autre film par conséquent, au tournage plus lent et plus secret, plein de rushes anonymes et de chutes lointaines — un film d’ouvertures qui longe la vie et la dédouble, la déploie, la sauve.
Or comment l’appeler, ce film d’instants perdus, ce film dont le temps n’est pas celui, homogène, des calendriers, ou celui, à la fois excité et monotone des “emplois du temps” ? Temps qui s’ouvre dans le temps pour y faire entendre un autre air et une autre allure, temps décompressé qui se décompose en une infinité de petites îles, de petites îles flottantes, temps qui est volé au travail et qui se soustrait aux formes socialement reconnues de l’activité pour aller frayer dans d’autres espaces et vers d’autres productions, depuis toujours.
Ainsi, aux temps les plus lointains, parmi les premières traces que l’on a pu relever autour des habitats, on a trouvé ces objets que l’on appelle des “curios”, et qui, coquillage ou cailloux aux formes régulières sélectionnés pour leur différence témoignent, et très haut, d’une attention donnée aux formes, ou à la formation, et par conséquent d’une déviance par rapport à l’activité pure et simple, à la quête de la nourriture ou aux opérations de maintenance de la vie. En témoigneraient aussi sans doute — si toutefois nous pouvions en avoir des traces — les parures, les pratiques somptuaires, les danses. Plages de temps peut-être immenses dans lesquelles se forma le sentiment esthétique, et où le tourment rêveur en vint à se confondre à une activité, mais tout autre, et délivrée des fins immédiates. Plages de temps dont on sait en tout cas qu’elles iront en se réduisant au long de l’évolution historique, jusqu’à atteindre les portions infinitésimales qui sont celles du servage mais aussi, plus tard, celles auxquelles le capitalisme consentira dans sa phase délirante — l’histoire de l’humanité pouvant être ici décrite sommairement mais sûrement comme une lente mise au pas, comme le remplacement progressif de tout un tissu de coutumes, de fêtes et d’échappées par le culte exclusif du travail et de ses valeurs.
Or c’est du moment peut-être le plus fanatique de l’exaltation de ces valeurs, lorsque le capitalisme était encore en pleine formation, que nous vient, comme du cœur même de la machine, l’écho d’un rêve d’évasion absolu, qu’il serait vain d’opposer aux formes directement politiques de la révolte mais qui emporte dans sa teneur la radicalité la plus nue, l’opposition la plus ferme à tous les réquisits d’une humanité programmant son propre contrôle. Je pense bien sûr ici au modeste employé de bureau de Wall Street, au scribe qu’inventa Melville en 1853, à Bartleby donc, et à l’obstiné refrain qu’il décide, on ne sait d’où, de tenir jusqu’à en mourir — ce « Je préfèrerais ne pas… » (I would prefer not to…) qui ne résonne ni comme un slogan ni même comme un simple refus mais qui ouvre, au sein du monde du travail où il s’énonce, l’espace d’un pur retrait, qui a la puissance d’un droit : le droit de se soustraire et de cesser d’emboîter le pas, le droit, comme l’ont indiqué Gilles Deleuze ou Giorgio Agamben, d’exister hors références, le droit de ne pas être et de ne pas faire.
Avec le personnage de Bartleby c’est en fait toute une lignée déviante qui s’inaugure. Bartleby, à l’âge du premier capitalisme et du sein de la ville qui en sera plus tard le signe absolu, est le marqueur d’un style dont les commis de Robert Walser seront le fruit ironique immédiat mais dont des êtres réels comme Kafka ou Pessoa, employés de bureau l’un et l’autre, peuvent être compris eux aussi comme des représentants. Le seuil qu’il faut franchir pour passer de l’effacement absolu de Bartleby, héros ou anti-héros inventé par un grand écrivain, à ces grands écrivains s’inventant nuitamment d’autres vies, c’est celui de l’activité, ou d’une activité tout autre, réembrayant des puissances auxquelles Bartleby quant à lui n’accède pas, ne veut pas accéder : mat est son reproche ou son silence, entière et intégrale est son évasion. Mais rétrospectivement cette force qui décline toute offre ou toute inflexion venant du monde du travail et de la reproduction sociale nous apparaît comme le fond même sur lequel quelque chose peut lever : en l’absence de tout chant et même de toute ritournelle comme en l’absence de toute velléité de faire, Bartleby est celui qui révèle l’étendue de ce qui s’enlève au-delà ou plutôt en deçà de toute volonté de servir.
Et c’est sur le fond de cette grève singulière, absolue et sans partage que s’enlève à son tour la pure possibilité d’un autre « faire », ou d’une fabrication qui ouvrirait à l’homo faber, c’est-à-dire à l’espèce humaine, une autre destination. Ce qui s’engouffre ici, ce n’est pas tant l’immense rêverie d’un travail délivré de l’aliénation qu’une multitude de sorties, grandes ou petites mais effectives, qui toutes ont ce sens de déporter l’activité hors du rendement et qui toutes réalisent ou actualisent, mais par éclats ou par ricochets, l’utopie d’un temps tout autrement employé, celle autrement dit d’un temps sans emploi, purement traversé et vécu : la dimension qui se précise là aussitôt, quoiqu’on fasse, est celle de l’expérience, celle d’une restitution — ou plutôt, et sans nostalgie dès lors, d’une constitution — de l’expérience. La traversée du temps, selon cette mue, se change en une attention démesurée à tout ce qui habite et ponctue l’étendue, et cette attention est exactement la contrepartie de l’écho distrait que l’on porte désormais aux modes de production, de reproduction et d’accumulation qui régissent le monde officiel du travail.
Cette expérience ainsi envisagée est le contraire de l’oisiveté : de même que Bartleby, qui est seulement celui qui se retire du faire qu’on lui propose, n’est aucunement assimilable à quelqu’un qui ne ferait rien, l’homme qui passe la main hors de l’enveloppe du temps social entame un mouvement qui est à la fois une saisie et un tâtonnement, mais qu’on ne peut décrire en tout cas qu’en termes d’action ou de mouvement, de motion. S’éloignant ainsi du monde du travail, cet homme (ou, bien entendu, cette femme) introduit dans l’espace de l’activité une dimension qui est l’équivalent de ce qu’est la flânerie par rapport aux déplacements routiniers. Il est d’ailleurs frappant que la figure même du flâneur, telle qu’elle se redessine dans le sillage de Baudelaire et de Poe et telle qu’elle sera décrite plus tard par Benjamin apparaisse justement là elle aussi, dans ce même moment de formation et de condensation du capitalisme industriel d’où l’on a vu que Bartleby, qui est au fond comme un flâneur immobile, se retirait : au sein d’un monde dont le maître-mot est l’énergie, conçue comme une force universelle et inépuisable, voici qu’apparaissent des hommes fatigués, des hommes ralentis, des hommes qui accordent au temps d’être une glissade improductive, un pur fluide. Et si c’est par des poètes que le motif de la flânerie s’est fait connaître à l’époque des premières métropoles, à l’époque de « Paris capitale du XIXe siècle », il est de première importance qu’une extension ou un étirement du sens de ce motif soit possible : hors du dandy vers la foule, et du dedans vers le dehors, et jusqu’à pouvoir rejoindre le sens massif d’une autre occupation du temps et de l’espace, transmissible par delà telle assignation de métier ou de classe.
Forte ici est la tentation de dire que l’art est ce qui viendrait s’imposer à la fois comme grande figure et comme bassin de réception de toutes les conduites déviantes, de tous les biefs tentés hors du fleuve du travail. Mais même si la question de l’art est en effet prise tout entière là-dedans, dans ce faisceau de tensions entre faire et ne pas faire, entre entrer dans la danse ou en sortir, il y aurait tout de même quelque chose d’une facilité ou d’une supercherie à accorder à l’art en général et sans plus d’examen une telle puissance de sauf-conduit. Plutôt que de laisser tranquillement l’art se loger dans la case « restitution-constitution de l’expérience », qui sans doute est ou devrait être la sienne, mieux vaudrait, il me semble, suspendre ici les choses et laisser planer le doute. D’une part, l’art n’est peut-être pas automatiquement cette activité libre et désaliénante qu’on souhaiterait qu’il soit, et d’autre part, s’il était quand même tel, il n’en serait surtout pas pour autant une valeur que l’on pourrait opposer sommairement au monde du travail et de l’efficacité.
Car ce n’est pas si simple : la couche de temps où se déploie la libre activité exactement flânante et où, pourrait-on dire, l’activité enfin s’envisage selon ce qu’elle est ou pourrait être en propre — cette couche de temps doit elle-même être et demeurer comme une couche toujours fraîche, comme un pur commencement, une ouverture. C’est pourquoi, et quand bien même elles seraient en retrait par rapport à la dimension régulière d’un travail régulier et normé, les activités relevant du passe-temps ou du hobby, comme une certaine manière toute répétitive et routinière de faire de l’art — soit, on le voit, l’essentiel de ce qui forme les loisirs et l’essentiel de ce qui est fourni comme culture — ne peuvent aucunement être assimilés à des pratiques cherchant cette souveraineté d’un temps libre et soustrait à l’économie normative. Ce qui est en jeu ici, c’est une énergie secrète, ou l’énergie d’un secret. C’est, dans l’art mais aussi bien loin de lui, cette force irrédente dont Bartleby, dans sa solitude, fournit le modèle absolu et inutilisable.
Alors ce pourra être un simple geste venant du fond de l’exploitation lui signifier son renvoi, suspendant un instant la terreur du temps comprimé pour s’ouvrir à une pesanteur humaine qui résonne là comme un lointain, comme l’infime signe du plus lointain à venir — main qui, du revers, essuie la sueur sur un front ou, plus unanimement encore, regard qui simplement, depuis le poste de travail, se lève de sa tâche et se pose sur nous, et si c’est sur une photographie, dès lors dans ce retrait qui dilate le temps de pose pour ouvrir le temps infini d’une reconnaissance [1].
Ou encore cette infime mais réelle évasion que sont les bricoles, ces pièces fabriquées par les ouvriers sur leurs machines, mais dans le dos de l’activité productive. Objets la plupart du temps de petites dimensions et peut-être simples découpages et pliages faits un peu vite et en douce, mais qui ouvrent au sein du dispositif homme-machine, autrement dit au cœur même du rapport industriel fondamental, la lucarne d’un autre usage et à travers elle l’espace d’un temps glissé.
Ou encore, et ce serait là sans aucun doute l’exemple-clé, l’emblème même de ce temps repris, les milliers d’heures au cours desquelles le facteur Cheval, augmentant ses tournées et prenant sur elles, collecta les pierres destinées à son palais ou construisit celui-ci : « Je l’ai construit à temps perdu dans mes moments de loisir que me laissait mon service de facteur » a-t-il pu écrire, mais dans le court texte autobiographique où figurent ces mots, comme sur le monument lui-même se ressent tout son orgueil de travailleur, de paysan : « Au champ du labeur j’attends mon vainqueur », il y a ainsi, gravées dans la pierre de telles formules, par lesquelles on voit bien que l’oisiveté est aux antipodes, et que c’est du sein même du travail, et même sans doute à l’intérieur d’une idéologie de l’effort qu’est venu se lever ce rêve de pierre formidable (et quelque peu négligé aujourd’hui il me semble) qu’est le Palais Idéal.
En tout cas, c’est entre la puissance pure et négative de Bartleby et l’affirmation héroïque et monumentale du facteur Cheval qu’il faut placer l’espace de ce temps à la fois très occupé et très libre par lequel les hommes se dégagent de la sphère productive pour déboucher sur l’utopie active d’une sorte de plein emploi d’eux-mêmes et du monde. « Plein emploi » dont l’art, à condition qu’on le considère lui aussi de plain-pied, c’est à dire hors du « monde de l’art », est sans doute l’exposant le plus vif et le plus répandu, mais qui existe aussi tout autrement, comme en une friche qui serait aussi une réserve, utopie qui donc commence ou recommence à chaque accroc dans le tissu tramé des travaux et des jours :
à même un chemin de campagne, comme ce chemin près de Hauterives où un jour une pierre (« une pierre molasse, travaillée par les eaux et par la force des temps ») surgit pour imposer au facteur Cheval ce qui devint dès lors pour lui le but exclusif de son existence, sa voie de sauvetage, de sortie et de réintégration,
à même les rues des villes aussi bien — et le facteur allongeant sa tournée et traînant le pas serait ici Kurt Schwitters qui lui aussi, par-delà ses collages et ce qu’ils sauvaient du monde, en vint à édifier autour de lui, avec le Merzbau, son propre « palais idéal », construction-coquille enrobant l’atelier et formant un réseau serré de curios, de fragments et d’objets chargés, tous soustraits à leur passé servile comme à leur rejet.
Le lien entre le non artiste et l’artiste est ici je crois suffisamment clair et parlant. Ce qu’il envoie ce n’est ni l’assomption de l’homme du peuple vers le ciel des idées, ni le gain, pour l’art, d’une emprise populaire, c’est un équilibre et une fragilité où les modes d’être de l’évasion et de la rupture se côtoient et se ressemblent. Il y a une sorte de fonds commun, une sorte de champ d’immanence de l’utopie : il ne s’agit là ni d’un havre ni d’une terre de tout repos, mais d’un champ d’action où n’importe qui, s’il le veut, peut avoir accès.
Dans le livre très documenté et formidablement intéressant qu’il a consacré à l’évolution des idéologies du travail à l’âge industriel [2], Anson Rabinbach évoque à un moment donné les travaux de l’historien allemand Karl Bücher et notamment le livre intitulé Arbeit und Rythmus (Travail et rythme) qu’il publia en 1902. Dans ce livre, d’après Rabinbach, Bücher développe la thèse selon laquelle la civilisation aurait subtilisé à l’homme sa propension naturelle au travail en détruisant l’élément rythmique qui était à l’origine même de toute activité. Travaillant forcé et à contre-rythme, l’homme moderne serait en quelque sorte à la recherche d’un chant ou d’un accompagnement perdus, qu’il retrouverait toutefois et justement en chantant, tel ce meunier de Lettonie, dont le chant s’adresse à sa meule et pour lui dire ceci :
Pierre du moulin, grise pierre
Quand seras-tu noyée dans l’océan ? [3]
Ainsi, et du sein même de la tâche sans fin répétée, surgit le rêve d’une délivrance qui se produit comme chant. Le temps du labeur est doublé par le rythme qui l’entretient tout en y enfonçant le coin d’une échappée. Entre la « grise pierre » que le meunier letton rêve de jeter dans la mer et la pierre fantastique surgie sous les pas du facteur Cheval, entre une ritournelle et un songe, c’est là que se déploie cet autre temps par lequel, au revers du Travail, l’homo faber accède à ce qui ressemble le plus à sa liberté.
Post-scriptum
Ce texte a été publié une première fois dans le catalogue de l’exposition « Et voilà le travail » organisée par Laetitia Talbot, qui s’est tenue du 13 juillet au 30 septembre 2007 à la Galerie d’Art du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence.
Notes
[1] Je pense ici aux photographies des ouvriers du chantier du tramway de Strasbourg prises par Nicolas Faure et au commentaire si lucide et si lumineux qu’en donna Philippe Lacoue-Labarthe dans un texte intitulé Eu égard reproduit, ainsi que le texte de Jean-Luc Nancy intitulé Trafic/déclic et qui portait, lui, sur les paysages du chantier, dans le catalogue publié à Genève par le MAMCO en 2004 sous le titre de Portraits/Chantiers.
[2] Anson Rabinbach, Le Moteur humain (l’énergie, la fatigue et les origines de la modernité), traduit de l’anglais (américain) par Michel Luxembourg, Paris, La Fabrique éditions, 2004.
[3] Ibidem, p. 291. “
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