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#Jésus Christ est le modèle.
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              lundi 12 juin 2023 :
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Be like Jesus.
Be Jesus.
Be him every time you fall down.
🪽
15h00
Notre Dieu est un Dieu de patience. Ne te précipite pas. Si ce n'est pas le moment pour que nous allions assister à un événement chrétien ensemble, quel qu'il soit, alors ce n'est pas le moment. Laisse Dieu te guider, ne te frustre pas, tu as le temps de construire ta relation en Christ, à la fois ta propre marche, et à la fois celle que tu suis main dans la main avec ton homme. Laisse-le continuer aussi sa propre relation intime avec Christ, n'empiète pas cela.
Fortifiez-vous puis alignez-vous. N'aie crainte. Le Seigneur est patient. Le plus important c'est ta marche, c'est ton coeur, c'est ta foi d'abord.
Prie seulement. Et cherche à ressembler à Christ, cherche sa face quand la frustration arrive. Tu verras comme le Seigneur est fidèle, comme le consolateur est puissant.
Suis le bon chemin.
🪽
22h00
Dans sa bonté infinie, le Seigneur a permis que ce soir j'ai la force, la joie, l'envie, sans peur, de parler de ce que j'ai reçu hier par Luc 23. 39 à 46. J'ai enseigné à mon homme ce que j'ai reçu, pour la première fois, d'aussi fort par la parole, en le transmettant moi-même par la parole. Et je comprends que le Seigneur a répondu à la prière que j'écrivais cet après-midi, donc juste au-dessus dans ce post : de construire ma relation en Christ main dans la main avec celui que j'aime après Lui.
J'ai senti ce qu'est véritablement la patience au sens chrétien. Crois que tes prières sont exaucées, soit patient dans la visualisation de celles-ci, soit patient dans la détresse, comme dit la Bible à Romains 12.12. Et en priant à genoux ensuite dans la chambre, j'ai compris Gethsémané qui en hébreu signifie « pressoir à huile », parce qu'en parlant à No, en témoignant de ce que j'avais reçu, mon corps a vibré. L'onction. J'ai fortifié, je me suis fortifiée. C'est fort Seigneur, hosannah, c'est fort !
Si même Jésus a été pris d'angoisse à l'approche du malheur, tu n'as pas à culpabiliser si cela t'arrive. Mais pense à ceci : qu'a fait Jésus alors que même un ange envoyé par le Père a tenté inefficacement de le fortifier ? Il a prié, il a prié plus instamment. Et son sang a alors commencé à tomber sur la terre. Dans la coupe que Dieu n'a pas éloignée, parce qu'il a tant aimé le monde, il nous aime tellement, qu'il l'a laissée se remplir du sang de notre Sauveur. Ne soyons pas endormis de tristesse comme les disciples. Prions, prions pour éloigner la tentation, et surtout celle de jeter la pierre. Jésus était à un jet de pierre des disciplines qui devaient prier contre la tentation. Jeter la pierre à Jésus, c'est comme blasphémer contre le Saint-Esprit, c'est le seul péché impardonnable.
Priez, veillez. ❤✨
Amen
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aisakalegacy · 5 months
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Hiver 1919, Hylewood, Canada (11/21)
Layan, c’est son nom, a déjà tout perdu. Sa faute a déjà été payée. Dieu a brisé Jésus Christ pour sauver de misérables pécheurs, et c’est son modèle que je veux suivre. Cette femme n’est pas éduquée, tout comme je ne l’étais pas moi-même quand je me suis mariée, tout comme ma bonne amie Jeanne Rumédier ne l’était pas elle-même avant d’épouser feu Monsieur Le Bris. Nous avons toutes trois été victimes de notre manque d’éducation, avant d’être les victimes d’homme mauvais et mal intentionnés à notre égard. J’ai une grande sympathie pour les femmes de la sorte, et je ne les juge nullement, car je me reconnais en elle. Mon mari a péché, mais il était de mon devoir chrétien d’offrir à cette pauvre femme le gîte et le couvert, et de ne pas la laisser périr de la misère où la faute de mon mari la condamnait.
[Transcription] Eugénie Le Bris : Madame Bahar… Layan Bahar : Il faut m’appeler Layan, Madame. Bahar était mon mari, mais il m’a chassée. Eugénie Le Bris : Layan… Qu’allez-vous faire tantôt ? Layan Bahar : Je ne comprends pas… Eugénie Le Bris : Vous êtes venue de loin… Je suppose que vous allez rester au Canada. Layan Bahar : Jules ne peut pas prendre une deuxième épouse ici… Eugénie Le Bris : Non, il ne peut pas… Ici, les lois sont différentes de l’Egypte. Layan Bahar : Je pense que je vais partir avec la petite et trouver du travail… Je ne peux pas rentrer chez moi, mon mari me tuerais. Eugénie Le Bris : Layan, votre cuisine est délicieuse. Est-ce que vous accepteriez de travailler ici, comme cuisinière ? Layla pourrait rester à la nurserie avec Lola, ma dernière. Elles sont sœurs, nous pourrions les élever ensemble. Layan Bahar : Alhamdulillah (Loué soit Dieu), merci Madame. Tu es bonne. Pardon, je ne voulais pas prendre ton mari. Eugénie Le Bris : Je sais. Vous avez ben payé votre faute et vous la regrettez amèrement. Je pense qu’aux yeux de Dieu, vous êtes acquittée. Jules, lui, savait ce qu’il faisait.
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christophe76460 · 8 months
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Il y a quatre petits animaux sur la terre, qui, pourtant, sont remplis de sagesse : les fourmis, qui forment un peuple faible, mais qui préparent leur nourriture pendant l’été, les damans qui n’ont guère de force, mais qui établissent leur demeure dans les rochers, les sauterelles qui, sans avoir de roi, s’avancent toutes en bataillons rangés, et le lézard qu’on attrape à la main et qui pénètre dans les palais des rois (Proverbes 30:24-28).
Ces quatre petits animaux montrent que la faiblesse physique peut être compensée et que Dieu s’occupe du bien-être de toutes ses créatures. Les fourmis sont engourdies pendant l’hiver, mais durant l’été elles travaillent dur et de concert afin d’engranger un maximum de provisions pour la mauvaise saison. Un proverbe précédent dit :
Toi qui es paresseux, va donc voir la fourmi, observe son comportement et tu apprendras la sagesse. Elle n’a ni surveillant, ni contremaître, ni chef. Durant l’été, elle prépare sa nourriture, au temps de la moisson, elle amasse ses provisions (Proverbes 6:6-8).
Les fourmis illustrent l’ardeur au travail. Elles ne s’arrêtent jamais et comme porteurs, on ne fait pas mieux ; des charges 3 fois plus grosses qu’elles ne les impressionnent pas. La fourmi est aussi un modèle de prévoyance. Elle enseigne que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préparer l’avenir. Cela veut dire acheter des contrats qui nous prémunissent contre les aléas de l’existence et mettre de l’argent de côté en cas de pépin. Mais à un autre niveau, il est bien plus important d’assurer son éternité, car une fois arrivé de l’autre côté, il est trop tard pour changer le cours des choses et aucune marche arrière n’est possible.
Nous sommes ici-bas pour très peu de temps, mais serons dans l’au-delà à tout jamais. La plus grande folie que quelqu’un puisse commettre est de bichonner son corps et de négliger son âme. Il est insensé de ne faire aucune préparation pour l’éternité. Sur son lit de mort, l’empereur romain Hadrien (76-138) aurait dit :
Plus de couronnes pour ma tête, plus de beauté pour mes yeux, plus de musique pour mes oreilles et plus d’aliments pour mon estomac. Mais mon âme, ô mon âme, que vas-tu devenir ?
Dans un texte de l’Ancien Testament, on lit :
Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu (Amos 4:12).
Et dans le Nouveau :
Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9:27).
Gros comme des lapins, les damans sont des mammifères au poil long, à la queue courte et aux oreilles arrondies. Ils faisaient partie des animaux impurs qu’on ne devait pas manger. Totalement sans défense, ils échappent aux prédateurs en se cachant dans les creux des rochers (Lévitique 11:5; Psaume 104:18).
Comme le daman, l’homme est faible et impur devant Dieu. C’est pour cela qu’il a besoin d’un Sauveur et d’un refuge. David a écrit :
Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut ! (Psaume 31:2).
Biens qu’elles n’aient pas de chefs, les sauterelles font bloc ensemble dans leur marche imperturbable. Méthodiques et disciplinées, on dirait qu’elles obéissent toutes au même général invisible. Je cite un passage :
Les voilà qui se précipitent comme de vrais guerriers, et, comme des soldats, escaladent la muraille. Chacune va son chemin sans dévier de sa route (Joël 2:7).
Comme les sauterelles, les croyants sont unis entre eux par le lien du Saint-Esprit et ont un chef qu’ils ne voient pas, Jésus-Christ qui est dans les cieux, et à qui ils doivent une allégeance totale.
Le lézard est chétif et inoffensif, mais sa souplesse lui permet de s’introduire dans les plus petits interstices des plus belles demeures. Grâce à ses pattes munies de ventouses ou qui exhibent une substance collante, il peut s’accrocher à n’importe quelle surface, sur une paroi lisse ou au plafond. Pareillement, la foi saisit, s’attache, se cramponne à Dieu et à ses promesses en toute circonstance. Je lis un passage :
Je sais en qui j’ai mis ma confiance et j’ai la ferme conviction qu’il est assez puissant pour garder tout ce qu’il m’a confié jusqu’au jour du jugement (2Timothée 1:12).
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Il y a trois choses qui ont une belle démarche et même quatre qui ont fière allure : le lion, le plus brave des animaux, qui ne recule devant personne, le (cheval) aux reins solides, le bouc, et une armée en marche (Proverbes 30:29-31).
Ces quatre choses contrastent avec les précédentes parce qu’elles ont belle allure et une apparence noble. Le lion a une prestance magnifique, et parce qu’il n’a peur de rien, on l’a surnommé le roi des animaux. Je lis un passage :
Lorsque le lion ou le petit du lion défend sa proie en rugissant, la foule des bergers appelés contre lui a beau pousser des cris, ils ne l’effrayeront pas. Et leur tapage ne le troublera pas (Esaïe 31:4).
C’est une image du croyant idéal. Alors qu’il était persécuté à mort, l’apôtre Paul a dit :
Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir pleinement le service que le Seigneur m’a confié : proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu (Actes 20:24).
Tout comme Bayard, Oliver Cromwell était un chevalier sans peur et sans reproche. On lui demanda un jour l’origine de son courage. Il a répondu :
J’ai appris que si vous avez une crainte respectueuse de Dieu, vous ne craignez aucun homme.
Le cheval à la courbe souple de ses flancs puissants est taillé pour la course. Il fait penser à un passage du Nouveau Testament qui dit :
Débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée (Hébreux 12:1).
Le bouc aime grimper sur les hauteurs ; un prophète se compare à lui. Je lis le passage :
J’exulterai de joie à cause du Dieu qui me sauve. L’Éternel, le Seigneur, c’est lui ma force : il rend mes pieds pareils à ceux des boucs, il me fait cheminer sur les lieux élevés (Habakuk 3:18-19).
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Si tu as été assez fou pour te vanter, ou si tu as eu de mauvais desseins, tais-toi désormais, car en battant la crème, on produit du beurre, en frappant le nez, on fait jaillir du sang, et en laissant exploser sa colère, on provoque des disputes (Proverbes 30:32-33).
Quand le mal est fait en paroles, il faut vite fermer son clapet avant que le ton monte et que la discussion s’envenime.
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yes-bernie-stuff · 2 years
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« Reset »
Le Grand « Reset »
octobre 25, 2022
Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire… Matthieu 19.28
L’un des buts du Forum Économique Mondial est de procéder à un grand « reset » (une grande réinitialisation) du monde. Ce projet implique un aveu, celui d’un échec. Le monde ne tourne pas comme il devrait. Une réinitialisation implique l’idée qu’il faut revenir au modèle originel duquel on a dévié. C’est ce que la Bible ne cesse de dire de la première à la dernière page. Comment réinitialiser le monde ? Qui a l’autorité pour imposer la manière de penser et de vivre qui crée l’harmonie dans l’humanité ? Des dictateurs s’y sont essayés. Ils n’ont fait que créer un enfer pour ceux qui ne s’alignaient pas à leur façon de voir. L’Évangile nous dit que seul Jésus-Christ a le pouvoir de réinitialiser le monde. Il le fait en offrant le pardon et la possibilité pour chacun de naître à une vie nouvelle. Je suis entré il y a plus de quarante ans dans le processus de réinitialisation du Christ. Il a changé mes goûts, ma façon de penser et mes comportements pour les aligner à sa volonté. Chaque jour, il poursuit son travail en moi pour que je lui ressemble. Il a encore beaucoup à faire. Mais j’ai l’assurance qu’il poursuivra jusqu’à son terme le travail commencé. Et vous ? N’aimeriez vous pas être une autre personne ? Jésus a le pouvoir de réinitialiser votre vie. Faites appel à lui pour le grand reset !
Gilles Georgel
_________________ Lecture proposée : 2ème Lettre aux Corinthiens, chapitre 5, versets 17 à 21.
17 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu!
21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
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cielbleuazur59 · 3 months
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UNE PRÉSENCE QUI INSPIRE
UNE PRÉSENCE QUI INSPIRE
Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. (Matthieu 28:20b)
En montant auprès du Père, le Christ n'a pas laissé ses disciples sans secours. Son représentant, le Saint-Esprit, et les esprits destinés à servir, les anges célestes, sont envoyés auprès de ceux qui, dans des conditions difficiles, combattent le bon combat de la foi. Souvenez-vous constamment que Jésus est votre aide. Personne mieux que lui ne comprend vos traits de caractère particuliers. Il veille sur vous; si vous êtes disposés à vous laisser conduire par lui, les saines influences dont il vous entourera vous permettront d'accomplir tout ce qu'il veut pour vous. La vie chrétienne est un état de guerre. « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Seul, le secours divin peut nous assurer la victoire dans la lutte de la justice contre l'injustice. Notre volonté bornée doit être soumise à celle de l'Infini; la volonté humaine doit s'allier avec la volonté divine. Cela nous assurera l'intervention du Saint-Esprit... Le Seigneur Jésus agit par l'intermédiaire de son représentant, le Saint-Esprit. Par son moyen, il introduit la vie spirituelle dans les âmes, vivifiant leurs énergies en vue du bien, les purifiant de toute souillure morale et les qualifiant pour le royaume. Jésus a de grandes b��nédictions à répandre, de riches dons à dispenser aux hommes. Il est le Conseiller admirable, doué d'une sagesse et d'une force infinies; si seulement nous voulons reconnaître la puissance de son Esprit et nous laisser façonner par elle, nous serons rendus parfaits en lui. Quelle magnifique pensée! En Christ « habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui. » Il n'y a de vrai bonheur pour le coeur humain que s'il se laisse docilement façonner par l'Esprit de Dieu. L'Esprit rend l'âme renouvelée conforme au modèle, Jésus-Christ. Grâce à l'influence de l'Esprit, l'inimitié contre Dieu fait place à la foi et à l'amour, l'orgueil à l'humilité. L'âme aperçoit les beautés de la vérité, elle s'incline devant l'excellence et la perfection du caractère de Christ.
(Ellen G. White - Puissance de la Grâce)
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andrewrossiter1 · 5 months
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Attachés à la vigne
Prédication par Andrew Rossiter à Bergerac le 28 avril 2024 1 Jean 3.18-24, Jean 15. 1-5
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Sur un coteau pierreux au-dessus de sa maison, où poussent le thym et le figuier de Barbarie et où un figuier lutte pour son existence dans une poche de terre peu profonde, un paysan décide de planter une vigne. À l'automne, il déblaie une terrasse et apporte du terreau et du compost. Il installe un poteau pour que la vigne puisse grimper et il fixe des supports horizontaux pour ses branches. Au printemps, il la plante et la protège contre les chèvres ; au fur et à mesure qu'elle grandit, il la dresse et, à l'automne suivant, il la taille.
La vigne dépend du paysan pour sa vie, mais le paysan dépend également de la vigne. En effet, la vigne peut faire ce que le paysan ne peut pas faire ; elle peut prendre la pluie qui tombe sur la colline et la transformer en raisins, que le vigneron peut récolter et fouler dans son pressoir, et verser le jus dans sa cuve pour qu'il fermente et qu'il devient du vin. Le paysan et la vigne dépendent l'un de l'autre, et la raison pour laquelle ils travaillent ensemble est de produire le miracle de transformer de l'eau en vin. «Je suis la vraie vigne, dit Jésus, et mon Père est le vigneron». Voici la dernière image du JE SUIS, de l'Evangile de Jean. La vigne avec ses racines dans la terre, dépendante du paysan, et ses branches produisant des grappes de raisin qui seront écrasées et transformées en vin pour apporter de la joie à ceux qui le boivent.
Le travail du vigneron est long et laborieux, il faut de la patience et un certain savoir-faire. Le viticulteur ne se contente pas de jeter des graines et d'espérer que tout ira bien. Il faut du temps, des soins et de la taille, la prise en compte des différents besoins de croissance et la confiance dans le processus. La clé du succès d’un vin est son fruit, il faut que les grappes soient bonnes. J’ai appris qu'il peut prendre jusqu'à trois ans avant qu'une vigne ne produise des fruits qui méritent d'être transformés en vin. Cette histoire est un joli clin d’œil, car on suppose que Jésus a exercé son ministère pendant environ trois ans. De plus, de nombreux vignobles attendent encore deux ans ou plus avant d'atteindre une qualité optimale. Il se peut donc que Jésus aide à préparer les disciples à une maturation continue en les plaçant dans un processus qui leur permettra de continuer à grandir et, espérons-le, à porter du bon fruit.
L’image est belle et complexe. Quand Jésus dit «Je suis la vigne, et vous êtes les branches», c’est la la première fois que Jésus inclut ses disciples dans les sept «Je suis» dans l’Evangile. Tout est connecté. Si la branche est attachée à la vigne, la vie de la vigne passe dans la branche. Si la branche pousse du tronc, la nourriture des racines dans le sol passe dans les branches. Ensuite, la sève de la vigne coule dans les branches et le modèle de vie de la vigne se déploie à travers chaque branche pour produire des grappes de raisin. C’est ainsi avec vous, nous dit Jésus. Si vous restez attaché à moi vous produirez du fruit en abondance. Rien d’autre que la vigne peut produire des raisons sur ce coteau - ni la figuier de Barbarie ni les autres plantes, seulement la vigne.
La vigne était une image souvent utilisée dans la Bible hébraïque pour parler d’Israël. En Esaïe 5, 1-7, la vigne est infructueuse, et au lieu de raisins (justice), Dieu trouve des raisins sauvages (effusion de sang). La même idée est présente dans Jérémie 5:10 et Jérémie 12:10-11, mais ce n'est pas le cas dans Esaïe 27:2-6, où Israël devient une vigne fructueuse.
Jésus prend la richesse de ses images, connues de ses disciples, pour changer l’orientation. Dieu est toujours le vigneron, mais la vigne n’est plus Israël, mais Jésus. L'auteur de l'Évangile de Jean utilise l'image de quelque chose de bien connu afin d'apporter une compréhension plus profonde. Jésus-Christ change tout, et c'est la connexion avec lui qui apportera la vie, une vie nouvelle, une vie abondante.
Le même message est vrai pour nous aujourd'hui. Nous disons souvent que nous voulons «grandir dans la foi» ou «porter du bon fruit», et des textes comme celui-ci nous aident à nous rappeler par où commencer. Nous devons être sur la vigne, reliés à Jésus. Se mettre dans cette position, celle qui nous aidera à grandir, n'est pas sans risque ni sans défi. L'imagerie nous rappelle que sur la vigne, nous serons soumis à la taille. 
Je n’imagine pas un seul instant que Dieu coupe des branches pour les jeter dans le feu éternel. Je ne pense pas que Dieu peut détruire volontairement une partie de sa création parce qu’elle n’est pas assez productive. Bien entendu notre monde économique fonctionne souvent selon ses critères. Et quelque part c’est bien ainsi. Il faut que nos usines et nos services publiques soient rentables. La survie de notre modèle économique demande un rendement qui est le moteur de l’investissement et du profit. Mais Dieu n’est pas un chef d’entreprise, même si j’entends certaines personnes qui me disent que l’Église pourrait profiter du bon sens du monde du travail - et c’est peut-être vrai. Dieu est plutôt un artisan, un paysan qui doit faire fonctionner son affaire mais en suscitant le meilleur de la nature, que ça soit la nature végétale ou humaine.
Je ne pense pas que cela signifie que nous serons coupés de la vigne elle-même, mais les parties de nous qui ne portent pas de fruits peuvent avoir besoin d'être taillées pour que nous puissions vraiment prospérer. Cela fait partie du travail de disciple, car nous nous débarrassons des choses qui ne nous apportent pas la vie ou qui ne nous rapprochent pas de Dieu, créant ainsi un espace dans nos vies pour que la croissance puisse se produire. 
J’ai un ami, Robert, un jardinier et un sage. Il se promène toujours avec ses sécateurs dans sa poche. Il a appris à faire cela au-près de sa mère qui portait toujours les robes avec des poches pour glisser ses sécateurs dedans. Robert les a sur lui à tout moment, même quand il est en costume-cravate pour célébrer les funérailles. Je l’ai vu passer dans le cimetière derrière le corbillard coupant une branche ou deux dans les fleurs et les arbres. Chaque dimanche après le culte il passait dans le jardin du temple pour tailler ici et là. Il ne coupait pas pour arranger la plante à son goût, comme font ces jardiniers qui sculptent des formes d’animaux dans leurs haies. Il taillait pour que la plante puisse développer et grandir et refléter toute la beauté contenue en elle.
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Dans une vidéo que j’ai regardé sur YouTube, un viticulteur dit que l'un des facteurs qui contribue souvent à la croissance de la vigne est le stress. C'est bien cela, le stress. En réponse au stress, la plante concentre souvent son énergie sur sa progéniture, les raisins, pour les rendre aussi désirables que possible pour les oiseaux et les abeilles, afin de survivre. C'est parfois vrai aussi pour nous, les périodes de stress et de changement, positif ou négatif, peuvent nous amener à une plus grande croissance dans notre relation avec Dieu. Nous pourrions peut-être bénéficier d'un examen de notre vie de foi de temps en temps qui nous ouvre à des possibilités de grandir. Le changement ne sera certainement pas facile, mais c'est peut-être justement ce dont nous avons besoin pour nous aider à porter les meilleurs fruits. Pour entamer une reflection hors de nos zones de confort nous avons besoin du courage et d’audace.
Je vous invite à découvrir ce poème que j’ai essayé de traduire en français. Je vous laisse le lire, soit en anglais ou en français, ou dans les deux et ainsi vous pouvez faire votre propre traduction.
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Être Église c'est, faire ensemble ce qu'on appelle la foi. La bonne nouvelle, c'est que ce travail ne se fait jamais seul. Je n'ai encore jamais vu de vignoble avec une seule petite vigne. Il y en a des rangées et des rangées, avec des seaux pleins de fruits qui sont écrasés ensemble pour créer le vin, qu'il soit le vin de communion ou le meilleur millésime dans nos caves. Collectivement, nous sommes cette vigne qui grandit ensemble dans le Christ. Nous sommes appelés à établir des relations et les connexions les uns avec les autres, et à la racine de tout cela, est le Christ, qui est la tête de l'Église. C'est le Christ qui nous invite à entrer dans cette relation entrelacée, tout comme il a invité ses disciples quand il était avec eux. Rejoignons donc la vigne et soyons porteurs de bons fruits pour la gloire de Dieu, qui a planté des graines en nous il y a longtemps et qui n'a pas fini de s'occuper de nous.
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emmanuel-honegger · 8 months
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LE CARAVAGE (1571-1610) La Madone des Palefreniers, ou La Vierge écrasant le serpent.
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(1605-1606), huile sur toile 292 x 211 cm, Rome, Galerie Borghese.
Un Christ trop humain.
Cette impressionnante toile du maître du clair-obscur a suscité de nombreuses analyses sans pour autant, à mon sens, aborder l’apport très personnel et presque autobiographique du peintre pour illustrer ce passage de la Genèse dans lequel Yahvé dit au serpent : « je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête… »
Pour situer rapidement le sujet, rappelons que La Vierge écrasant le serpent est l’œuvre d’une commande de la confrérie des palefreniers, destinée à l’un des autels de Saint-Pierre de Rome, finalement refusée, quoique payée, sans que l’on sache vraiment si c’est parce que les palefreniers n’avaient pas obtenu la chapelle qu’ils escomptaient à Saint Pierre ou, parce que le tableau ait fait scandale pour différentes raisons : la nudité de Jésus, le fait qu’une prostituée notoire ait servi de modèle pour la Vierge, sa poitrine provoquante, l’absence totale de décorum ou tous les motifs à la fois. On y voit la Vierge aidant son enfant à écraser un serpent sous le regard de sainte Anne. Une image découlant du problème théologique posé par la différence d’interprétation de traduction hébraïque de la bible entre catholiques et protestants. Les premiers lisant Ipsa conteret caput tuum (elle t’écrasera la tête) alors que les seconds lisaient ipse conteret… Ipsa étant un féminin et ipse un masculin, c’est la Vierge qui piétine la tête du serpent pour les uns alors que pour les autres c’est le Christ.
Le pape Pie V ayant mit fin à la controverse en exprimant que « la Vierge avait écrasé la tête du serpent à l’aide de celui qu’elle avait enfanté ». La représentation du Caravage est donc conforme à la pensée de l’église : le pied du Christ posé sur celui de sa mère, tous deux écrasant ensemble la tête du serpent, symbole du mal et de l’hérésie vaincue (Luther et Calvin). La présence de sainte Anne se justifiant naturellement parce qu’elle est la patronne de l’ordre des palefreniers, les commanditaires.
Reprenons l’observation du tableau. Le Christ est nu alors qu’il est déjà grand. il n’est pas circoncis. La circoncision étant un baptême signe d’appartenance au peuple de Dieu. Elle signifie « l’entier dépouillement de votre corps charnel » (Col.2,11). « Vous qui étiez mort du fait de vos fautes et de votre chair incirconcise » (Col.2,13). En le représentant nu et incirconcis, Le Caravage attribue au Christ une nature humaine.
La psychanalyste Emmanuelle Sabouret développe dans La Disjonction du Caravage[1], l’idée que la matérialité charnelle du modèle concourt à la destruction (« profanation ») du thème religieux qu’orchestrerait Caravage. Selon elle, Le Caravage se montrerait énigmatique quant à la réalité de son engagement sacré. […] La spiritualité religieuse du Caravage, dont l’oncle et le frère cadet sont prêtres, possède ses parts d’ombre et d’ambiguïté. La rébellion d’un caractère perpétuellement attiré par la transgression peut apparaître comme le contrepoint d’une foi brûlante.
On sait Le Caravage de tempérament violent et bagarreur. Il fit plusieurs séjours en prison et fut même condamné à mort pour avoir tué son rival dans une rixe. Son talent et ses protecteurs lui permirent heureusement de s’en sortir.
La transgression dont fait preuve le peintre en conférant au Christ écrasant le mal une nature humaine plutôt que sa double nature d’homme et de Dieu pourrait ressembler à la peinture d’un refus, pour Le Caravage, de s’accepter lui-même comme porteur du poids du péché originel. Ainsi, à travers une représentation christique trop humaine, Le Caravage serait-il en train d’écraser le mal qui l’habite lui ? La lumière dont est baignée l’enfant est dans ce contexte, lumière divine faisant briller la peau du serpent dont l’extrémité caudale forme un rond, symbole d’harmonie et de perfection retrouvée.
Cette lecture trouve confirmation à mes yeux dans le bras gauche du Christ. Tendu, il projette en plein centre de la composition une main dont la disposition des doigts forme un rond, céleste représentation de l’harmonie et de la cohésion entre l’âme et le corps. La double nature du Christ se trouve restituée en cette lumière et en ce symbole.
Emmanuelle Sabouret avait, elle aussi, avec son regard de psychanalyste, noté que dans plusieurs tableaux du Caravage « le pouvoir et le sens de certains gestes ou de représentations du corps sont interrogés. » La main et le corps désignent ou provoquent des effets de sens, écrit-elle.
Dans La Madone des palefreniers, les regards convergent vers les pieds de la Vierge et du Christ mais la main de Jésus et sa place centrale dans l’image seraient-elles un signe de résilience d’un peintre au génie terni par une double vie violente et désacralisée ? Si Le Caravage avait connu Baudelaire, il aurait pu lui emprunter ces mots « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or ».[2]
[1] Dans Adolescence 2008/2 (T. 26 n°2), pages 423 à 448 [2] Dans son poème Orgueuil.
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TOI QUI TE CONFIES DANS LES LIVRES SAINTS (LA BIBLE OU AUTRES), COMPRENDS QUE SI LE DIABLE À UTILISER LES TEXTES SACRÉS POUR TENTER JÉSUS A FAIRE SA VOLONTÉ DIABOLIQUE, C'EST BIEN LA PREUVE QUE SUIVRE LES TEXTES SAINTS N'EST PAS LA GARANTIE DE FAIRE UNIQUEMENT LA VOLONTÉ DU CRÉATEUR.
C'EST D'AILLEURS, POUR CETTE RAISON QUE S'APPUYER SUR SA SAGESSE, DONC SE CONFIER DANS SA COMPRÉHENSION HUMAINE, A TOUJOURS ÉTÉ INTERDIT DEPUIS LES TEMPS ANCIENS.
CAR DIEU SEUL CONNAÎT SA VOLONTÉ ET LE CRÉATEUR LA RÉVÈLE UNIQUEMENT À CEUX QUI LE CHERCHENT JUSQU'À LE TROUVER.
"VOUS ME CHERCHEREZ, ET VOUS ME TROUVEREZ, SI VOUS ME CHERCHEZ DE TOUT VOTRE CŒUR. JE ME LAISSERAI TROUVER PAR VOUS, DIT L'ÉTERNEL."
Si Jésus est le chemin, donc le seul modèle humain à suivre.
Qu'il est aussi l'unique bon berger et est avec nous, tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
S'il est écrit au sujet du Seigneur Jésus, qu'il était connu pour ne pas étudier les Livres Saints de son vivant.
En effet, il disait recevoir ses messages directement de la part de Dieu.
Ne devons-nous pas aussi vivre uniquement en suivant ce que le Créateur nous dit directement, personnellement, à chaque instant, en suivant uniquement notre propre conscience, comme le Seigneur Jésus nous l'a montré par sa vie terrestre ?
Car la définition de la vie éternelle nous dispense désormais de suivre qui que ce soit, ou quoi que ce soit d'autre, que le Créateur lui-même.
"La vie éternelle signifie te connaître et t'expérimenter comme le seul vrai Dieu, et connaître et expérimenter Jésus-Christ comme le Fils que tu as envoyé."
DONC DEPUIS LA VENUE DU SEIGNEUR JÉSUS SUR TERRE, IL Y A 2000 ANS, IL NOUS A MONTRÉ QUE NOUS NE POUVONS SUIVRE QUE LE CRÉATEUR LUI-MÊME, CAR LUI SEUL EST FIABLE ET RIEN D'AUTRE NE L'EST.
CAR LE DIABLE PEUT NOUS MANIPULER DANS NOTRE COMPRÉHENSION HUMAINE, SI ON S'APPUIE SUR ELLE.
C'EST DONC EN AYANT UNE VÉRITABLE RELATION AVEC DIEU, COMME LE SEIGNEUR JÉSUS LUI-MÊME, QUE NOUS POURRONS RÉUSSIR NOS VIES, COMME LE CRÉATEUR L'A DÉFINI, DANS SA VOLONTÉ SPÉCIFIQUE POUR CHACUN DE NOUS.
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blogdimanche · 1 year
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,51-58
 
En ce temps-là, Jésus disait aux foules des Juifs :
51 « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique— AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Jn 6,58
« Qui mange ce pain vivra éternellement. » (Jn 6,58). Le mot qui revient le plus souvent dans ce texte, c’est la vie. Une vie qui est cadeau : « le pain que je donnerai » ; tout est cadeau. Et ce qui nous fait vivre, c’est le don de la vie du Christ, ce que nous appelons son sacrifice ; mais il ne faut pas nous méprendre sur le sens du mot « sacrifice ». Tout au long de l’histoire biblique, on a assisté à une transformation, une véritable conversion de la notion de sacrifice ; on peut déceler plusieurs étapes dans cette pédagogie qui a pris des siècles. Au début de l’histoire biblique, le peuple hébreu pratiquait, comme beaucoup d’autres peuples, des sacrifices sanglants, d’humains et d’animaux. Spontanément, pour s’approcher de Dieu, pour entrer en communion avec Lui (c’est le sens du mot « sacrifier » — « sacrum facere » — faire du sacré), on croyait devoir tuer. Au fond pour entrer dans le monde du Dieu de la vie, on lui rendait ce qui lui appartient, la vie, donc on tuait. La première étape de la pédagogie biblique a été l’interdiction formelle des sacrifices humains ; et ce dès la première rencontre entre Dieu et le peuple qu’il s’est choisi ; puisque c’est à Abraham que cette interdiction a été faite « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! » (Gn 22,12). Et depuis Abraham, cette interdiction ne s’est jamais démentie ; chaque fois qu’il l’a fallu, les prophètes l’ont rappelée en disant que les sacrifices humains sont une abomination aux yeux de Dieu. Et déjà, dès le temps d’Abraham, la Bible ouvre des horizons nouveaux (avec le sacrifice de Melchisédek) en présentant comme un modèle de sacrifice au Dieu très-haut une simple offrande de pain et de vin (Gn 14,18). On a pourtant continué quand même à pratiquer des sacrifices sanglants pendant encore des siècles. Dieu use de patience envers nous ; comme dit Pierre, « Pour lui, mille ans sont comme un seul jour » (2 P 3,8). La deuxième étape, c’est Moïse qui l’a fait franchir à son peuple : il a gardé les rites ancestraux, les sacrifices d’animaux, mais il leur a donné un sens nouveau. Désormais, ce qui comptait, c’était l’alliance avec le Dieu libérateur. Puis est venue toute la pédagogie des prophètes : pour eux, l’important, bien plus que l’offrande elle-même, c’est le cœur de celui qui offre, un cœur qui aime. Et ils n’ont pas de mots trop sévères pour ceux qui maltraitent leurs frères et se présentent devant Dieu, les mains chargées d’offrandes. « Vos mains sont pleines de sang » dit Isaïe (sous-entendu « le sang des animaux sacrifiés ne cache pas aux yeux de Dieu le sang de vos frères que vous maltraitez ») (Is 1,15). Et Osée a cette phrase superbe que Jésus lui-même a rappelée : « Je veux la fidélité, non le sacrifice » (Os 6,6). Michée résume magnifiquement cette leçon : « Homme, on t’a fait connaître ce qui est bien, ce que le SEIGNEUR réclame de toi : rien d’autre que respecter le droit, aimer la fidélité, et t’appliquer à marcher avec ton Dieu. » (Mi 6,8). L’étape finale de cette pédagogie, ce sont les fameux chants du Serviteur du deuxième Isaïe : à travers ces quatre textes, on découvre ce qu’est le véritable sacrifice que Dieu attend de nous ; sacrifier (faire du sacré), entrer en communion avec le Dieu de la vie, ce n’est pas tuer ; c’est faire vivre les autres, c’est-à-dire mettre nos vies au service de nos frères et de nos sœurs. Le Nouveau Testament présente souvent Jésus comme ce Serviteur annoncé par Isaïe ; sa vie est tout entière donnée pour les êtres humains. Elle est le sacrifice parfait tel que la Bible a essayé de l’inculquer à l’humanité. « Le pain que je donnerai ; c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie ». Et désormais, dans la vie donnée du Christ, nous accueillons la vie même de Dieu : « De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi ». (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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beatlesonline-blog · 2 years
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pierregoudron · 2 years
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Les douleurs de l'enfantement
Bref résumé de l’enseignement de rabbi Claude Tresmontant serviteur du Christ
Matthieu 24,8
8 mais tout cela n’est que le commencement des douleurs de l’enfantement
Marc 13,8
8 parce qu’elle se lèvera une nation contre une nation et un royaume contre un royaume et il y aura des secousses de la terre ici et là et il y aura des famines mais ce n’est que le commencement des douleurs de l’enfantement tout cela
Je vais tenter de résumer l’enseignement de Claude Tresmontant à travers ces paroles de Jésus sur les douleurs de l'enfantement du monde nouveau, de l'humanité telle que voulue par Dieu de toute éternité. Pourquoi cet enfantement se fait-il dans la douleur ?
Pour deux raisons :
à cause de la résistance acharnée des élites sociales qui craignent la perte de leur pouvoir et de leur position sociale : les chefs, les experts, les profiteurs, les hiérarques, les riches, les personnes qui ont une représentation du monde très élaborée ne supportent pas la moindre remise en cause de leur pouvoir, de leur savoir et de leurs privilèges ; tel fut le cas des penseurs grecs, latins, chinois, japonais, indiens, etc, quand ils furent confrontés à la métaphysique et la théologie chrétiennes, tel est le cas aujourd’hui des savants, des experts, des universitaires, des « intelligents » ;
à cause du sacrifice extrêmement douloureux de son animalité auquel chaque être humain est appelé à consentir.
Ces deux raisons n'en font qu'une : la résistance acharnée de l'humanité animale à sa métamorphose sous l'action de l'Esprit. Mais pourquoi Dieu tolère-t-il cette résistance ?
Pourquoi Dieu n’impose-t-il pas son but ? Car personne ne peut résister au Parler qui est Dieu, l'Unique Incréé, imposant au monde et à l'homme son information créatrice. Dieu par exemple ne demande pas son avis au lémurien pour lui imposer l'information génétique et biologique qui transformera sa descendance en simien ou au grand singe pour lui imposer l'information qui transformera son descendant en humain. Dieu ne demande pas son avis à l'homme pour lui imposer la vie, la conscience, la raison, l'intelligence, la volonté, les capacités linguistiques, cognitives, affectives, un cerveau reptilien contenant les programmations animales, la volonté de voir le Créateur (volonté qui se confond avec la certitude de notre imperfection et incomplétude) et un esprit capable de choisir librement et volontairement entre les programmations animales inscrites dans le cerveau reptilien et les programmations spirituelles proposées par Dieu. Cette liberté de conscience est relative car limitée à des choix binaires. Elle peut donc être imposée.
Par contre il n'en est pas de même de l'Esprit qui est Dieu, l'Unique Incréé, qui propose à l'homme animal l'information spirituelle qui, s'il la reçoit, l'assimile et la pratique avec l'aide de l'Unique Incréé, transformera la créature animale destinée à la mort spirituelle en créature spirituelle unie au Père, au Fils et aux autres Saints dans l'Esprit. Car le but de la création c'est la Sainte Trinité en laquelle la créature humaine est un dieu fils du Très-Haut, uni sans confusion ni séparation à l'Unique Incréé, union amoureuse sur le modèle de l'union entre l'homme et la femme. L'Esprit peut donc être refusé, rejeté, pire même, combattu avec acharnement.
Pourquoi Dieu procède-t-il ainsi ? Parce que ce que son but, sa volonté c'est que nous, ses créatures humaines, partagions l'Absolue Liberté de sa vie intime. Or la Liberté Absolue ne s'impose pas : « Je t'ordonne d'être libre comme un dieu et un fils » constituerait une contradiction donc un mensonge. Or Dieu est Vérité Absolue.
Presque toute la connaissance chrétienne est contenue dans les quelques mots qui précèdent. Et, qu'il le veuille ou non, qu'il en ait conscience ou non, tout homme est obligé de se positionner par rapport à cette connaissance comme il est dit saintement en Deutéronome 30,15-20 :
Dt 30,15-20
15 Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal.
16 Car je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession.
17 Mais si ton cœur se détourne, si tu n’obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir,
18 je vous déclare aujourd’hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain.
19 J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité,
20 pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui : car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.
Dans ce passage célébrissime de la Torah (torah signifie en hébreu connaissance, instruction, normative) la Terre de la Promesse est un mâschâl (une parabole dans le charabia des théologiens, une comparaison en français courant) de la finalité de la création : l'union amoureuse de l'Unique Incréé et de ses créatures humaines, union connue de tous les prophètes et dont le rejet est qualifié de prostitution aux idoles, aux fausses divinités, à la chair, union chantée par Shir ha-shirim, le chant des chants, le cantique des cantiques. Union réalisée en, par et avec Jésus, premier né de la nouvelle Création, Fils de Dieu, Dieu parmi nous, uni au Père dans le Parler.
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              mardi 27 juin 2023 :
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Je fais le vœu de ne plus juger
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Dimanche, je me fais baptiser. J’ai déjà accepté Jésus comme Seigneur et sauveur, j’ai déjà compris que j’avais la vie éternelle, que tout arrive par la grâce de Dieu, que nous devons œuvrer à ressembler à Christ, et à demander le Saint-Esprit à chaque heure, chaque minute, chaque action et pour chaque parole de notre vie, pour marcher dans la Lumière, et être la Lumière de ce monde. Nous annonçons la vérité, la bonne parole. Amen !
Pourtant, nous péchons. Je pèche. Je connais mes failles. Mon orgueil dans certaines situations, qui m’empêche de considérer l’autre ou d’accepter son point de vue, la colère parfois face aux injustices que je constate dans le monde, face aux propos discriminants ou dangereux de certaines personnes, ma gourmandise qui permet au Diable de prendre possession de ma chair dans les excès, l’orgueil toujours qui me fait croire parfois que je réussis certaines choses par mes propres forces, ma capacité à occulter le Saint-Esprit qui par moments me met en garde dans certaines situations... et justement... C’est à propos de ce point-ci que j’aimerais parler ce soir.
Déjà, avant toute chose, peu importe notre péché, il est important de regarder à Christ avant tout. Regarder le péché, premièrement, c’est lui donner plus d’importance qu’il ne devrait en avoir, et le Diable se délecte de cela. Regarder le péché, c’est le faire vivre, or, Christ est mort à la croix en emportant tous nos péchés. Nous sommes justifiés, sauvés, lavés par son sang et sa miséricorde. Donc, regarder à Christ, chercher à lui ressembler, regarder le modèle d’amour qui se présente à nous, est la seule manière de bannir le péché de nos âmes. De plus, il est important de lire la parole, car c’est elle qui nous dicte nos codes de conduite. Nous ne devons pas être naïfs, crédules, ni manquer de discernement quant au péché, nous sommes des pécheurs, et nous ne cesserons jamais de l’être malheureusement, mais c’est dans les modèles présentés (Jésus le premier) et les enseignements prescrits que nous trouverons comment à notre tour être des modèles d’amour, de bienveillance, de patience, de douceur. Maintenant que les bases sont posées, je vais parler de ce péché qui m’assaille régulièrement, non pas pour le glorifier, mais pour demander la faveur de Dieu à ce sujet, et peut-être exhorter quelqu’un qui me lira par la même occasion.
Je juge. Je juge souvent, régulièrement, peut-être même quotidiennement. Je juge mes supérieurs, je juge des personnalités publiques, je juge mes parents, je juge des collègues de travail, je juge des communautés, je juge. Constamment. Pourquoi ? Et surtout : pourquoi le fais-je encore alors que je marche aujourd’hui sous l’impulsion de l’Esprit ? Parce que le Diable connaît mes points faibles, sait ce qui peut me faire tomber. A chaque fois que je m’apprête à me moquer de quelqu’un ou à le condamner, j’entends le Saint-Esprit qui me prévient, je sens que j’ai du mal à prononcer ma phrase pernicieuse... et pourtant elle sort quand même. Je pense que je juge moins qu’avant, par cette action du Saint-Esprit, mais je le fais quand même beaucoup. C’est une chose que j’ai énormément fait dans ma vie. Parce que c’est facile, parce qu’on se sent ensuite supérieur, parce que ça crée une complicité avec la personne qui va rire ou s’indigner avec nous contre l’individu ciblé, parce que c’est gratuit, mais surtout, parce que c’est une habitude. Une habitude du monde, une habitude que j’ai. Je veux dire : que j’avais. Je souhaite dire “que j’avais” car Jésus a pris cela. Jésus a pris cela par son sacrifice, et je dois le savoir, je dois m’en souvenir. La Bible dit “Bénissez et ne maudissez pas” (Romains 12.14), “Ne vous lassez pas de faire le bien” (2 Thessaloniciens 3.13). Ce sont des versets que j’aime à lire, il faut les appliquer ! Il y a peu j’écrivais que nous ne devons pas seulement lire ou méditer la Parole, nous devons l’appliquer ! Nous devons suivre la Parole. Suivre la Parole, c’est suivre la Lumière, c’est suivre Jésus. Nous devons arrêter de nous juger les uns les autres, à Dieu seul appartient le jugement. “C’est pourquoi ne portez aucun jugement avant le moment fixé, avant le retour du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et il dévoilera les intentions des cœurs.” (1 Corinthiens 4.5) Si tu critiques ton voisin, ton frère, n’importe qui, alors tu faillis à garder ton cœur tourné vers le Seigneur. Nous ne devons faire que le bien. 
Je dois arrêter de juger. J’aimerais terminer par un passage que j’aime beaucoup. “Pourquoi ne vois-tu pas la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui dans l’œil de ton frère.” (Luc 6.42-43). Avant de chercher à juger les autres, je dois regarder mon cœur. (cliquer sur ce lien et aller à 1.08mn) J’écoutais une prédication aujourd’hui sur l’évangile en pensant à faire ce post, quand soudain le pasteur a commencé à évoquer ce verset qui me parle tant, et à expliquer cela. Le Seigneur m’a simplement aidée à comprendre l’étendue de l’enseignement que je devais recevoir aujourd’hui. Merci Seigneur. Ce soir je fais le vœu de ne plus juger. Je fais le vœu de naître de nouveau, donc, d’abandonner cette habitude de mon ancienne vie, qui ne me correspond ni ne me représente plus.
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shalomelohim · 3 years
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- Boker Tov / Bonne Journée -
Les oiseaux sont les premiers à saluer Elohim. Bientôt le printemps, quelle joie de les entendre chanter louanges à nouveau ! Leur doux gazouillis est agréable aux oreilles.
“ Où est Elohim, celui qui m’a fait, qui inspire des chants d’allégresse pendant la nuit, qui nous instruit par les bêtes de la terre et nous enseigne la sagesse par les oiseaux du ciel ? ” (Job 35:10-11)
Elohim a créé les animaux pour être nos enseignants (fidélité, amour inconditionnel, etc…), malheureusement, l’être humain n’a pas compris cette mission.
♥ ♥ ♥
Eh bien, chantez maintenant !
Dieu donne des mélodies dans la nuit.
Il entoure ses enfants de chants de délivrance :
“ Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, Tu m'entoures de chants de délivrance. “ (Psaume 32.7)
Il l'a fait pour Paul et Silas à Philippes. Après avoir délivré une servante possédée d'un démon, ces deux serviteurs de Dieu furent traînés devant les magistrats, battus, et jetés en prison.
« Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. » (Actes 16.25).
Le résultat fut la conversion du geôlier et de sa famille (Actes 16.26-34).
Madame Guyon fut emprisonnée pour sa foi à Vincennes de 1695 à 1705. Au lieu de se plaindre de son sort, elle accepta joyeusement la volonté de Dieu.
« Lorsque j'étais en prison, écrivait-elle, j'étais dans une paix parfaite. Je chantais des hymnes de louange ; et la personne qui me servait les apprenait par cœur à mesure que je les composais. Et nous chantions ensemble tes louanges, ô mon Dieu ! Les pierres des murs de la prison scintillaient à mes yeux comme des rubis. Mon cœur était plein de la joie que tu donnes à ceux qui t'aiment et qui sont au sein des plus grandes eaux. »
C'est alors qu'elle écrivit l'un de ses plus beaux cantiques.
Ayons les regards sur Jésus, notre Sauveur, notre Seigneur. Notre modèle aussi.
Dans la nuit la plus noire qu'un autre homme ait jamais connue, il a chanté.
Matthieu et Marc ont écrit :
« Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. » (Matthieu 26.30 ; Marc 14.26).
La croix était à quelques pas d'obéissance. Son ombre angoissante, funeste, planait déjà sur le jardin de l'agonie.
Où l'Agneau du sacrifice, affrontant la puissance des ténèbres, a-t-il puisé la force de chanter ?
Au-delà de la nuit, il contemplait l'aurore à venir.
Plus loin que la croix, il voyait le tombeau vide.
Méprisant l'ignominie toute proche, il se fortifiait à la pensée de la joie qui lui était réservée.
Plus fort que la mort, sa résurrection scellerait à tout jamais le triomphe du Père.
Quels étaient donc ces hymnes entonnés par le Christ ? Jésus a chanté la série des psaumes appelés par les Juifs « Hallel » (louange).
Ce sont les psaumes 113 à 118 et 136.
On les chantait lors des grandes fêtes, à la fête de La Pâque en particulier.
Voici quelques versets du psaume 118 :
« L'Éternel est pour moi, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ? L'Éternel est mon secours, Et je me réjouis à la vue de mes ennemis… Je ne mourrai pas, je vivrai, Et je raconterai les œuvres de l'Éternel… La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle… » (v.6-7,17,22)
Le psaume se termine par ces paroles :
« Attachez la victime avec des liens, Amenez-la jusqu'aux cornes de l'autel ! Tu es mon Dieu, et je te louerai ; Mon Dieu ! Je t'exulterai. Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours ! » (v.27-29)
Considérez le côté positif de vos épreuves.
Dieu reste aux commandes, et il ne commet jamais d'erreur.
. La mer, même en furie, continue de nourrir d'innombrables poissons. . Les forêts impénétrables abritent d'abondants tapis de merveilleuses fleurs. . La gelée mordante de l'hiver prépare le sol pour les semailles. . Les nuages sombres donnent des gouttes scintillantes qui fertilisent la terre. . « L'épreuve » de l'huître produit la perle précieuse. . Les sombres profondeurs de l'océan renferment le corail inestimable. . L'épreuve de notre foi produit la patience et travaille à notre perfection.
Elle obtiendra louange, gloire et honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ.
Paul BALLIERE (Extraits de son livre « Les baisers de Dieu »
Source : Bâtissez votre vie
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christophe76460 · 42 minutes
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LE POUVOIR DU JEÛNE
[MATTHIEU 6 :16-18]
Le jeûne a deux grands avantages dans la vie du croyant. Premièrement, il apporte une élévation spirituelle. Deuxièmement, il présente un certain nombre de bienfaits connus pour la santé physique. Il soutient les hormones et les gènes, qui à leur tour influence le métabolisme, la perte de poids, la gestion de la glycémie, la santé cardiaque et les préventions des maladies, entre autres. Toutefois, les bienfaits spirituels et leur importance dépassent de loin les autres bienfaits, à condition qu’ils soient observés selon les règles divines.
Jésus-Christ a enseigné le modèle et la pratique acceptable du jeûne. Il a averti que cet exercice doit être une initiative entièrement spirituelle visant à honorer Dieu et non l’homme. Il ne doit pas y avoir d’apparence hypocrite de deuil pour attirer la clémence superficielle des voisins. Pendant que nous nous abstenons de nourriture au cours du jeûne, nous ne devons pas orienter notre piété et notre sobriété vers le monde, mais vers le Seigneur. Jésus dit, pour éviter ces pièges, ‟parfume ta tête et lave ton visage”.
Bien que la Bible recommande aux croyants de jeûner pour faire face aux grands défis de la vie, et aux nations de rechercher l’intervention du ciel pendant les crises, nous devons préciser que le fléau du péché qui est la plus grande préoccupation de l’homme, n’est pas à résoudre par le jeûne. Sans une véritable expérience spirituelle, le jeûne se résume à une simple abstinence de nourriture et d’eau, sans aucune forme de pouvoir ou de bénéfice spirituel. C’est le fait d’avoir une relation authentique avec le Seigneur par le biais du salut en Christ qui confère à notre jeûne et à notre prière sa puissance.
Ainsi, lorsque nous jeûnons en tant que disciples de Jésus-Christ et que nous obéissons à Ses commandements, nous sommes assurés d’obtenir des réponses rapides à nos demandes. Le ciel attend que les croyants de cette époque déploient la puissance du jeûne et la prière pour la rédemption des pécheurs et des infidèles. Le Seigneur attend de nous que nous cultivions la vertu de l’abnégation et de la dépendance totale au Seigneur, lorsque nous jeûnons et prions pour nos besoins et les requêtes d’autres personnes, en particulier ceux qui sont retenus dans la servitude, la maladie, les afflictions et d’autres activités du diable.
À travers le jeûne, nous avons accès à la puissance illimitée de Dieu.
Que l'Éternel le Dieu Tout-Puissant nous protège et nous accorde la grâce de ne dépendre que Lui dans toutes nos actions et avoir une relation authentique avec Lui au nom puissant de Jésus-Christ 🙏🙏
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yes-bernie-stuff · 1 day
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Quel exemple ? 23/09/2024
Sois un modèle… par tes paroles, ta conduite, ton amour, ta foi et ta pureté ! 1 Timothée 4.12
Mauvais exemple ! J’en suis encore tout honteux : Le feu était au rouge. Bon, aucune voiture en vue. Je me suis senti autorisé à passer en force. Pour réaliser l’instant d’après que j’ai envoyé un mauvais signal à l’enfant d’en face. Il a pu comprendre que le feu rouge n’était pas si important que ça, et que les adultes peuvent se permettre d’ignorer ce danger.
Bon exemple ! Dieu a envoyé son Fils Jésus comme la démonstration vivante de ce qu’un homme pouvait être selon l’intention de son Créateur. Et de fait, même ses détracteurs les plus acharnés ne trouvaient à lui reprocher quoi que ce soit. Oh, il a été tenté comme nous, mais sans commettre de péché1. Pourquoi alors est-il tellement rejeté ? Parce que sa personnalité exemplaire met en évidence le péché de l’homme. La lumière révèle les ténèbres. C’est sûr que ça dérange !
Mais, au lieu de nous détourner de lui, demandons-lui de pardonner nos péchés, pour que nous puissions suivre son exemple parfait !
Francis Schneider
1 Hébreux 4.15
__________________ Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 2, versets 1 à 8.
1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde,
2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée.
3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.
4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.
5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ,
6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu,
7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme,
8 il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
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Quelques siècles avant Jésus-Christ, les femmes cherchaient à camoufler leurs seins. Du temps des Romains et des Grecs, elles portaient des «strophium», des larges bandes de tissus – souvent du lin - qu’elles drapaient autour de leur corps pour effacer leur poitrine. D’autres noms pour ces ancêtres du soutien-gorge : des mastodetons ou des fascias. À cette époque, les femmes ont clairement un look androgyne.
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Le soutien-gorge au Moyen-Âge. Fini le temps où on désire empêcher le développement des seins et où on les cache. C’est le début des vêtements qui les mettent en valeur. Les robes rehaussent le buste, les effets des lacets au milieu de la poitrine attirent le regard et plus les seins semblent « débordant » mieux c’est! Non, en fait le top est de voir un mamelon fuyant sous les tissus.
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La longue époque du corset. Le corset s’est porté pendant environ 400 ans, du 15e au 20esiècle. Son but : comprimer la taille au maximum pour faire ressortir les hanches et la poitrine à l’aide de lacets, de baleines et de tiges.  Du coup, il sculpte, moule, soutient et étouffe le corps. D’abord, ils sont constitués avec des morceaux de bois puis ensuite avec des morceaux de métal. On peut dire que le 19e siècle est l’apogée du corset qui, désormais, arbore des bretelles. Même si le corset est gage de féminité et de sensualité, il reste que celui-ci récolte beaucoup de critiques, car ses détracteurs affirment qu’il cause divers problèmes de santé et douleurs, comme l’atrophie musculaire des abdominaux et des dorsaux. Difficiles de savoir si tout est vrai, mais reste que physiquement le corset pouvait avoir des allures de véritables prisons, gênant les femmes dans leurs mouvements.
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Le premier soutien-gorge!
À 1889, à l’exposition universelle de Paris, Hermine Cadolle présente un corset en deux morceaux, avec une partie se terminant sous la poitrine. Et voilà! L’ancêtre du soutien-gorge faisait son apparition. Toutefois, le public n’a pas été conquis d’emblée.
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L’invention des bonnets. Le premier modèle de soutien-gorge fait de deux bonnets – des triangles - reliés ensemble est créé par une américaine du nom de Mary Phelps Jacob en 1914. La Première Guerre mondiale chasse les inconfortables corsets.
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La mode des pin-up! Dans les années 50, c’est l’époque des soutiens-gorge pigeonnant qui font des seins un peu pointus, éléments clés des pin-up des fifties!
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Vers le milieu des années 60,  la compagnie canadienne Canadelle met en marché des soutiens-gorge «push-up» qui remontent la poitrine des femmes et la mettent bien en valeur. Depuis, les modèles push-up se sont multipliés et on en retrouve dans toutes les compagnies comme ce modèle proposé par Wonderbra.
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Confort, féminité et beauté. En 2013, le choix des soutiens-gorge est immense! On recherche à la fois le confort dans un look ultra féminin et la féminité dans un modèle plus sportif. On en trouve de toutes les couleurs, tous les styles et tous les besoins comme celui-ci parfait pour enfiler ensuite une robe au décolleté plongeant.
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