Tumgik
#Jacob Rees-Mogg (ministre)
jbrasseul · 2 years
Text
Solent
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
78682homes · 6 years
Text
Brexit : les « mutins » du comité 1922 78682 homes
http://www.78682homes.com/brexit%e2%80%89-les-mutins-du-comite-1922
Brexit : les « mutins » du comité 1922
La première ministre britannique Theresa May, qui a réuni mardi 20 novembre son gouvernement remanié, doit faire face au complot ourdi dans son propre parti par les partisans d’un Brexit dur, avec à sa tête Jacob Rees-Mogg. Ils brandissent la menace d’un vote de défiance pour lequel ils doivent réunir 48 lettres de députés Tories. La première ministre se rend ce mercredi 21 novembre à Bruxelles.
homms2013
#Informationsanté
0 notes
utopiedujour · 6 years
Text
Le navire sombre de la fière Albion, le 16 novembre 2018 – Retranscription
Retranscription de Le navire sombre de la fière Albion, le 16 novembre 2018. Merci à Éric Muller !
Bonjour, nous sommes le vendredi 16 novembre 2018, et mon exposé d’aujourd’hui aura un titre un peu pompeux mais tout à fait d’actualité et adéquat : « Le navire sombre de la fière Albion. »
Je parle assez souvent du Brexit, en particulier dans des textes sérieux, dans les chroniques que je consacre au sujet dans le journal Le Monde, chroniques reproduites en Belgique dans l’Écho et aussi dans le magazine du milieu des affaires belges qui s’appelle Trends-Tendances, j »ai l’occasion de parler du Brexit. Quand j’en parle sur le blog, à part reproduire ces textes, c’est davantage sur un mode ironique. Parce qu’à mon sens, la décision d’un gouvernement conservateur britannique de mettre au vote l’appartenance ou non à l’Union Européenne, pour des questions de querelles internes à l’intérieur de ce parti conservateur, était une des décisions les plus mal venues que l’on puisse imaginer. Non pas qu’on ne puisse pas remettre en question le fait d’être membre de ceci ou de cela, mais parce qu’on aurait pu deviner que les gens qui voteraient pour sortir de l’Union Européenne le feraient pour les plus mauvaises raisons qu’on puisse imaginer, pour des raisons épidermiques, pour des raisons de mécompréhension des problèmes qui se posent, pour des raisons de nationalisme primaire, pour des raisons qui pourraient être manipulées de l’extérieur.
On a parlé de la firme qui s’appelle Cambridge Analytica, une firme possédée (de manière complète au départ) par un fameux ultralibéral libertarien, M. Robert Mercer, un dirigeant de Edge Fund américain, et sa fille Rebekah, et où le personnage de Steve Bannon – qui a été conseiller à la Maison Blanche et qui en est parti – une sorte d’éminence grise des milieux d’extrême-droite fascisants, proto-fasciste, identitaire, suprématiste, etc. – ont essayé, en plus de manipuler les élections présidentielles américaines, de manipuler également le vote au référendum du Brexit. Est-ce qu’ils ont eu un succès considérable ou non ? Les analystes ont montré que des différences très faibles, même s’ils n’avaient obtenu que des résultats très faibles d’influencer le public, ont pu faire la différence, en particulier aux États-Unis dans des votes tangents, et dans le cas du Brexit aussi.
Plus récemment, le 1er novembre – il y a 15 jours – on a appris qu’un certain M. Arron Banks était inquiété en Grande-Bretagne. C’est un assureur très riche, il finance le UKIP – United Kingdom Independence Party – une organisation d’extrême-droite identitaire nationaliste, dont la figure emblématique est un certain M. Nigel Farage, qu’un certain nombre d’entre vous ont trouvé comique au départ mais qui est simplement un représentant d’un mouvement fasciste : il est intervenu de manière assez comique à plusieurs reprises au Parlement Européen parce qu’il est là pour ridiculiser l’institution – et ça a pu faire rire un certain nombre d’entre vous – mais vu ce qu’il représente, ce n’est absolument pas drôle. Ce n’est pas un personnage drôle.
Alors, il a été question même d’un second référendum, dont le motif pourrait être fait des manipulations faites par M. Arron Banks, et, en particulier, des sommes qui se montent à plusieurs millions de Livres, dont certains journalistes d’investigation sérieux disent qu’il n’y a pas d’autres sources possibles pour cet argent que la Russie. Il s’agirait là d’une collusion dans le vote du Brexit – du même genre que celles qui sont, sinon prouvées, du moins affirmées par la commission Mueller aux États-Unis – avec, à la clé, des inculpations de civils russes mais aussi de fonctionnaires du Ministère de l’intérieur. La firme Cambridge Analytica est intervenue dans le vote du Brexit, le monsieur Arron Banks est intervenu aussi dans des conditions absolument douteuses, mais toujours dans le même sens, c’est-à-dire prendre dans le sens du poil des gens dont les réflexes nationalistes feront que l’idée de rester à l’intérieur de l’Union Européenne est une idée mauvaise, et qu’il faut voter contre. Il y a aussi quelques personnages sérieux qui sont en faveur de cela. Je ne parle pas de M. Boris Johnson, ancien maire de Londres qui a été aussi ministre des Affaires Étrangères dans le gouvernement de Mme May, qui a démissionné. Mais il y a des gens comme M. Jacob Rees-Mogg, qui est un politicien, je dirais, classique, de droite, mais qui est quelqu’un de sérieux. Il y a quelques personnages encore, je dirais, qui représentent quelque chose dans ce mouvement.
Ce qu’il y a en ce moment, c’est une zizanie absolue au niveau du gouvernement britannique. Un accord a été passé avec M. Barnier représentant l’Union Européenne, un accord de 585 pages – donc pas grand monde ne l’a lu dans son entièreté – sur un accord qui serait un accord de Brexit. Mais cela a conduit immédiatement, hier, à la démission de plusieurs personnages importants, dont le ministre du Brexit, ce qui, bien entendu, fait mauvaise impression. D’autres ministres l’ont suivi. Il était question encore de l’éventuelle démission ce matin de M. Gove, qui pourrait être le nouveau ministre du Brexit, mais il a affirmé, par son entourage, qu’il n’allait pas quitter le navire. Mais donc, Mme May défend non seulement le projet de Brexit mais aussi son gouvernement, et elle est à la tête d’une tentative d’empêcher une rébellion de renverser entièrement son gouvernement, et de la mettre au rancard.
Alors, pourquoi est-ce que je vais parler de ça – de manière ironique, quelques fois sur le blog et encore récemment ? C’est parce qu’il s’agit, avec ce Brexit, de l’entropie à l’œuvre. Si on avait voulu mettre sur le papier une caricature de manière de désintégrer nos systèmes, eh bien on aurait pu mettre sur le papier, effectivement, le projet du Brexit. Et il n’est pas impossible, n’est-ce pas chers amis, que dans le cadre de la cyberguerre – la troisième guerre mondiale qui a lieu depuis un certain nombre d’années entre le monde occidental et le monde qui correspond à celui de l’ancienne Union Soviétique – il n’est pas impossible qu’il y ait eu, effectivement, des tentatives délibérées de la part de la Russie d’introduire la zizanie en soutenant ce Brexit. Je ne dis pas que la décision du Premier ministre britannique de l’époque était motivée par une influence russe directe – on n’est pas dans la situation des États-Unis – mais il est bien possible que les services secrets aient mis tout ce qu’ils ont pu en terme de ressources pour essayer de faire voter les britanniques en faveur du Brexit. Et dans ce cas-là, il y a des gens certainement en Russie qui doivent rigoler du matin au soir en ce moment et sabler le champagne de manière quasi permanente, ou la vodka puisqu’il s’agit plutôt de la Russie.
Zizanie absolument totale. Elle était prévisible, c’est pour ça que j’en ai parlé dès le vote en disant que ce Brexit était impossible, en réalité, à mettre en œuvre. Parce qu’il allait produire des catastrophes d’ordre économique : Trop d’imbrication, trop d’implication du Royaume-Uni dans l’Union Européenne. Et surtout, facteur que j’ai mentionné immédiatement – et j’ai peut-être un certain mérite à l’avoir mentionné immédiatement parce que ce n’est venu dans les discussions qu’un peu plus tard (6 mois…, un an plus tard) mais c’est devenu au centre des discussions – remettre en question l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne, c’était remettre en question le statut de l’Irlande, et en particulier l’absence de frontière dure, en ce moment, entre l’Irlande du Nord, qui faisait partie (sous le nom d’Ulster) du Royaume-Uni (et en fait toujours partie) et de l’Irlande, qui a obtenu, dans une guerre de libération, son indépendance – une partie, la partie inférieure, la partie la plus importante, la partie sud [de l’île] d’Irlande. On a fait disparaître la frontière de fait entre les deux : il n’y a plus de contrôle. C’est comme à l’intérieur, voilà, de la zone de Schengen, et cela a mis fin à une guerre d’indépendance, à une guerre civile dans la partie nord. Pourquoi guerre civile dans la partie nord ? Parce que les catholiques, qui étaient en majorité dans les provinces du Sud, ce qui avait permis de créer une république irlandaise – sous forte influence de l’église catholique, à l’époque. Dans la partie nord, il y avait une majorité – et c’est encore le cas, mais ça va basculer rapidement pour des raisons démographiques – il y avait majorité de protestants. D’où venaient ces protestants ? C’était essentiellement des colons venus d’Écosse, ce n’est pas des gens qui étaient en Irlande depuis des temps immémoriaux. C’étaient des gens qui, si je me souviens bien, au cours des 17°, 18°, 19° siècles, étaient venus s’installer là, avec leur religion d’orig ine qui était le protestantisme, et leur allégeance – bien manifestée dans leurs manifestations – à la Maison d’Orange, une référence à l’époque où un roi, Guillaume, a été à la fois roi d’Angleterre et des Pays Bas, ? de là ? appartenant à la Maison d’Orange – la ville bien connue du sud de la France.
Alors, impossibilité en réalité de remettre en question ce qui avait été [signé] – C’était à la fin des années 90, quand il y avait eu le fameux accord qui avait permis de créer la situation actuelle – impossible de revenir en arrière. Cette guerre civile irlandaise a été une horreur – vous le savez sans doute -, et recréer délibérément des conditions qui remettraient en place une situation de ce type-là, c’est bien sûr du suicide, sans parler de toutes les difficultés économiques liées à la sortie de l’Union Européenne.
Vous le savez, si je dis ça, ce n’est pas par sympathie pour la City de Londres qui prend un mauvais coup dans cette affaire. C’est pas ça; mais il s’agit de la survie de la Grande-Bretagne, à l’intérieur d’un ensemble qui est l’ensemble européen. Il n’est possible – vous le savez, c’est mon opinion – il n’est possible, en ce moment, que de faire des sorties par le haut, en s’arrangeant tous ensemble. Pourquoi ? Parce que le cadre général – vous le savez bien – ce sont des problèmes environnementaux, ce sont des questions de ressource à la surface de la Terre, et ce n’est pas en répondant dans des nationalismes, des sous-nationalismes, des régionalismes… Voilà : des identitarismes qu’on peut retrouver les moyens d’arranger les choses. C’est, au contraire, en s’intégrant dans des unions plus grandes.
Est-ce que ça veut dire que l’Union Européenne est bien gérée ? Est-ce à dire que la Zone Euro est bien gérée ? Est-ce à dire que la que la Commission Européenne fasse des choses qui aillent dans la bonne direction ? Non ! Non ! Mais ce n’est pas lié au fait que ce sont des organisations supranationales. C’est lié au fait que nous, nous tous, nous votons pour avoir des représentants qui défendent des propositions ultralibérales. Ça c’est notre faute, c’est notre faute à nous que l’on n’arrive pas à convaincre nos voisins, nos parents, nos oncles et nos tantes, nos concierges et je ne sais quoi – de voter pour des gens qui permettraient de faire des institutions correctes.
Alors, la solution, c’est pas la solution de la dynamite, de faire sauter et d’essayer de trouver quelque chose d’autre à la place, c’est-à-dire se remettre en tout petits morceaux. En tout petits morceaux, ce n’est pas la solution. Ça ne conduirait qu’à des catastrophes, des guerres entre les petits morceaux, des choses du genre Kosovo et compagnie… C’est pas des choses à encourager.
Alors, que faire !? En Grande-Bretagne, il faut qu’il sorte de cela, il faut qu’il fasse un second référendum, que les gens cette fois-ci, que les citoyens britanniques aient cette fois compris de quoi il s’agissait et votent pour rester dans l’Union Européenne, et que par ailleurs ils élisent des représentants qui feront qu’on puisse faire de l’Union Européenne quelque chose qui défendrait nos intérêts à tous – l’intérêt général – et pas simplement de faire passer au niveau de l’Union Européenne comme au niveau de la Zone Euro, simplement de mettre un tampon sur les document écrits par les lobbys des plus grosses firmes. Il faut que la communication commence à s’établir, entre les citoyens et entre ce qu’ils veulent.
Vous vous souvenez de ce papier de M. ??? aux États-Unis, ils avaient fait une analyse (j’en parle dans Le dernier qui s’en va éteint la lumière, qui a paru d’ailleurs hier en allemand), ils avaient regardé les problèmes qui intéressent les Américains, ils avaient fait une liste d’un millier, et avaient regardé de quoi on discute dans les parlements et ce que l’on vote, et s’apercevant (sauf dans les quelques cas où ce que demandent les américains coïncide avec les souhaits d’une grosse entreprise) jamais ces questions ne sont même discutées. Ce n’est même pas que le vote est négatif, mais ça n’arrive jamais au niveau des discussions. jamais ces questions ne sont même discutées.
Alors, il faut maintenant que ce qui nous préoccupe, que ce nous voudrions, que l’intérêt général retrouve un moyen de remonter vers le sommet. Et ce n’est pas nécessairement dans le cadre d’institutions existantes, ça peut être par de nouveaux moyens, voilà, comme cette Rébellion contre l’extinction qu’on lance en Grande-Bretagne – qui conduit à une manifestation samedi. En France, on aura les Gilets Jaunes, en Grande Bretagne, on verra quel succès récolte cette tentative de demander aux citoyens de prendre les choses en main en dehors des parlements nationaux, des parlements européens qui sont, on l’a compris, qui sont des endroits où l’on parque, où l’on gare en fin de parcours des gens que l’on ne sait plus utiliser ailleurs, comme autrefois on mettait les anciens officiers coloniaux – dont on ne savait plus quoi faire parce qu’il n’y avait plus de colonie – on en faisait du personnel des Nations Unies. Je ne vous parle pas de choses imaginaires : j’en ai personnellement souffert ! Voila !
Alors, qu’espérer ? Espérer qu’on fasse un nouveau vote, que ce nouveau vote te permette aux Britanniques d’exprimer le fait qu’ils ont compris qu’on les manipulait, qu’on essayait de faire appel à nos plus mauvais sentiments, à leurs plus mauvais instincts, et qu’ils votent pour rester dans l’Union Européenne et ensuite voilà qu’on se mobilise tous pour que cette Union Européenne serve à quelque chose d’autre qu’à être l’organisation de marchés qui arrange essentiellement les marchands, et, comme disait déjà M. Thorstein Veblen, en 1904, « les braves populations n’imaginent pas de manière spontanée que les marchands [non pas] nécessairement le souci de faire les choses au mieux de leurs intérêts ».
Nous avons eu depuis le temps depuis 1904 de constater que ce n’était pas le cas; Nous avons eu depuis le temps depuis 1904 de dire que cette histoire d’offre qui doit primer sur la demande, que la richesse se ruisselle vers le bas, nous avons eu le temps, quand même, de nous rendre compte que tout ça ce sont des salades qu’on nous vend, des couleuvres qu’on nous demande d’avaler, et que ce n’est pas comme cela que le monde fonctionne.
Alors, chers Britanniques, faites ce que vous pouvez pour qu’il y ait un second référendum. Votez pour rester dans l’Union Européenne, et ensuite, faisons de l’Union Européenne quelque chose d’utilisable pour l’intérêt général. Voilà : c’est dans cet ordre- là qu’il faut le faire. Alors, pour la première fois peut-être sur le blog, je dis quelque chose de sérieux à propos du Brexit, J’essaie de mettre quelques éléments en place, et il est probable que dans mes articles à venir, bien entendu, je parle de ces choses.
Il sera question de choses de cet ordre- là, certainement, à Bordeaux la semaine prochaine, et un peu plus tard à Cannes, dans un débat qui sera intéressant, certainement, avec M. Nicolas Baverez avec qui j’ai déjà eu l’occasion de discuter. C’est quelqu’un qui n’a pas les mêmes opinions que moi, mais nous sommes des gens qui nous respectons l’un-l’autre. Nous connaissons les dossiers – c’est mon opinion à son sujet et il a l’amabilité de considérer que c’est mon cas aussi – et nous parlerons de ces choses-là à Cannes. On verra où on en sera à ce moment-là – ce sera [le 1° décembre] – et beaucoup plus tôt que ça, la semaine prochain, à Bordeaux, une discussion à ce sujet-là avec des gens intéressants aussi comme M. Bayrou, comme une grande journaliste allemande sur ces questions [Michaela Wiegel, du Frankfurter Allgemeine Zeitung], et ainsi de suite. Voilà.
Allez, à bientôt, passez un bon week-end.
Facebook 7 Twitter 0 Google+0 LinkedIn0 7Shares
from Blog de Paul Jorion https://ift.tt/2KcwO5z via IFTTT
0 notes
todaynewsstories · 6 years
Text
Brexit Diaries 43: Sweating bullets in London | Europe| News and current affairs from around the continent | DW
Despite the cool press conference room, the United Kingdom’s Brexit secretary was sweating horribly. Was it the pressure of spreading nonsense to the public that caused Dominic Raab such discomfort? Was it fear that, because of the findings in the government’s Brexit impact papers, he was likely to make a fool of himself? “Our institutions will be ready for Brexit — deal or no deal,” Raab promised, against his better judgment. It’s hard to be a government official sometimes.
In any case, the first 24 so-called technical notices about a no-deal Brexit were a hard sell. For exporters, there is more red tape. The UK government’s terse advice? Get a customs expert, or buy software to figure out how much you will have to pay the European Union for your products. After decades of free trade, no borders and no hassle, that is quite a shock.
Consumers will face higher charges for credit card payments and UK citizens living in the EU may for a while lose access to their pensions, bank accounts and investments. Drug manufacturers are being told to stockpile six weeks of medicine in case there is an import disruption after Brexit. Farmers should, on the other hand, prepare for trouble when exporting organic foods — it could take up to nine months until the EU approves a new UK regulatory body. Companies dealing with nuclear material should quickly engage with Euratom and figure out what will happen after the divorce. At least students may be able to enjoy the popular Erasmus exchange program until 2020.
Read more: Scotland wants to avoid Brexit but doesn’t know how
Theresa May stood back from the upheaval and let her Brexit secretary take the flak. Her only attempt to reassure people came when she set out on a trip to Africa in order to “deepen the UK’s global partnerships.” A Brexit without a deal would be “no walk in the park, but not the end of the world either,” May said.
Macron and May
May visited French President Emmanuel Macron earlier this month at his holiday residence as part of an effort to soften his approach to Brexit. Couldn’t he be just a little bit less rigorous and more accommodating? She left empty-handed, as expected.
Macron was not as friendly an ear as May had hoped
Macron made clear Monday in his first response to those talks what he thinks of leniency towards the Brits. “France wants to maintain a strong, special relationship with London, but not if the cost is the European Union unraveling,” he said. “It’s a sovereign choice which we must respect, but it can’t come at the expense of the EU’s integrity.”
Read more: ‘Little Britain’ in Germany’s Rhine region lives on borrowed time
That ends on the spot her half-baked Brexit proposal, concocted over a dramatic weekend retreat with her ministers earlier this summer. A single market for goods only and without freedom of movement? Forget it, chere Madame le Premier ministre. 
Back to the ‘troubles?’
Leading Brexiteer Jacob Rees-Mogg is a mutinous Conservative MP with aristocratic pretensions. He wants to take his country back to the past in every way possible and it has now emerged that he is advocating a heavy dose of nostalgia in order to solve the vexed Northern Ireland border question.
Rees-Mogg suggested reinstating the border checks between Ireland and Northern Ireland
Why not have inspections along the border between the Republic of Ireland and Northern Ireland, he asked, just like during the “troubles?” We used to keep a close eye on the border then, and it seems to have worked just fine, Rees-Mogg said. The violent, 30-year fighting between Unionists and Republicans in Ireland, known as the “troubles,” cost thousands of lives and almost ruined the country. Nobody on either side of the political divide wants to return to that. This rabid Brexiteer urgently needs a history lesson.
No thanks, Mr. Banks
Millionaire businessman Arron Banks was the main source of finance for the Vote.EU campaign that relentlessly lobbied for Brexit before the referendum. He is also a friend of Nigel Farage, the far-right firebrand looking to make another political comeback.
Read more: Is the Brexit hard-liner European Research Group running the UK?
Banks, who is accused of shady campaign finance dealings with Russia, assumes correctly that the struggle for Brexit is now being fought within the Conservative party. He therefore attempted to become a Tory member in order to throw his weight behind a hard Brexit candidate in the party’s upcoming leadership battle. But this was one step to far for the Conservatives, who aren’t interested in more infighting while May is battling for her future. Thanks, no Banks please, was the stringent answer from Tory HQ.
The Tories said ‘no thanks’ to Mr. Banks
No more Danes after Brexit
This is surely another consequence of Brexit that never crossed anyone’s mind: From the technical notices, it emerged that the import of sperm from the EU would come to an end after a no-deal Brexit. When the UK is no longer part of the bloc, directives on organ donation and tissues, which cover human sperm, eggs and embryos, will end. Couples trying to conceive by artificial insemination would no longer be able to use donations supplied by other EU countries, the majority of which come from Denmark.
Why Denmark? Do Brits feel connected to the Scandinavian country by their common Viking past? As it stands now, the report suggests that after Brexit, British men will have to make up the difference.
Who’s who in Brexit?
Britain’s embattled skipper: Theresa May
May became prime minister after David Cameron resigned from the post in the wake of the Brexit referendum vote in June 2016. Despite her position, she has struggled to define what kind of Brexit her government wants. Hardliners within her Conservative party want her to push for a clean break. Others want Britain to stay close to the bloc. The EU itself has rejected many of May’s Brexit demands.
Who’s who in Brexit?
Britain’s reluctant rebel: Jeremy Corbyn
The leader of the British Labour Party has no formal role in the Brexit talks, but he is influential as the head of the main opposition party. Labour has tried to pressure the Conservative government, which has a thin majority in Parliament, to seek a “softer” Brexit. But Corbyn’s own advocacy has been lukewarm. The long-time leftist voted for the UK to leave the European Community (EC) in 1975.
Who’s who in Brexit?
Britain’s boisterous Brexiteer: Boris Johnson
Boris Johnson’s turbulent two years as UK foreign secretary came to an abrupt end with his resignation on July 9. The conservative had been a key face for the Leave campaign during the 2016 referendum campaign. Johnson disapproves of the “soft Brexit” sought by PM May, arguing that a complete break from the EU might be preferable. He became the second Cabinet member within 24 hours to quit…
Who’s who in Brexit?
Britain’s cheery ex-delegate: David Davis
David Davis headed Britain’s Department for Exiting the EU and was the country’s chief negotiator in the talks before he quit on July 8, less than 24 hours before Downing Street announced Boris Johnson’s departure. Davis had long opposed Britain’s EU membership and was picked for the role for this reason. Davis was involved in several negotiating rounds with his EU counterpart, Michel Barnier.
Who’s who in Brexit?
Britain’s legal envoy: Dominic Raab
Theresa May appointed euroskeptic Dominic Raab the morning after Brexit Secretary David Davis resigned. Raab, a staunchly pro-Brexit lawmaker, was formerly Davis’ chief of staff. He previously worked for a Palestinian negotiator in the Oslo peace process and as an international lawyer in Brussels advising on European Union and World Trade Organization law.
Who’s who in Brexit?
Britain’s turnabout diplomat: Jeremy Hunt
Jeremy Hunt was Britain’s Health Secretary until he replaced Boris Johnson as foreign secretary in early July 2018. The 51-year-old supported Britain remaining in the European Union during the 2016 referendum, but said in late 2017 that he had changed his mind in response to the “the arrogance of the EU Commission” during Brexit talks. He has vowed to help get Britain a “great Brexit deal.”
Who’s who in Brexit?
Britain’s firebrand: Nigel Farage
Nigel Farage was the leader of the United Kingdom Independence Party (UKIP) until July 2016. Under his stewardship, the party helped pressure former Prime Minister David Cameron into calling the EU referendum. He was also a prominent activist in the Leave campaign in the lead-up to the vote. Farage still has some influence over Brexit talks due to his popularity with pro-Leave voters.
Who’s who in Brexit?
Europe’s honchos: Jean-Claude Juncker and Donald Tusk
EU Commission President Juncker (left) and EU Council President Tusk (right) share two of the bloc’s highest posts. Juncker heads the EU’s executive. Tusk represents the governments of the 27 EU countries — the “EU 27.” Both help formulate the EU’s position in Brexit negotiations. What Tusk says is particularly noteworthy: His EU 27 masters — not the EU commission — must agree to any Brexit deal.
Who’s who in Brexit?
Europe’s steely diplomat: Michel Barnier
The former French foreign minister and European commissioner has become a household name across the EU since his appointment as the bloc’s chief Brexit negotiator in October 2016. Despite his prominence, Barnier has limited room to maneuver. He is tasked with following the EU 27’s strict guidelines and must regularly report back to them during the negotiations.
Who’s who in Brexit?
Ireland’s uneasy watchman: Leo Varadkar
The Irish PM has been one of the most important EU 27 leaders in Brexit talks. Britain has said it will leave the EU’s customs union and single market. That could force the Republic of Ireland, an EU member, to put up customs checks along the border with Northern Ireland, a British province. But Varadkar’s government has repeatedly said the return of a “hard” border is unacceptable.
Who’s who in Brexit?
Europe’s power-brokers: the EU 27
The leaders of the EU 27 governments have primarily set the EU’s negotiating position. They have agreed to the negotiating guidelines for chief negotiator Barnier and have helped craft the common EU position for Tusk and Juncker to stick to. The individual EU 27 governments can also influence the shape of any Brexit outcome because they must unanimously agree to a final deal.
Author: Alexander Pearson
document.addEventListener("DOMContentLoaded", function (event) { if (DWDE.dsgvo.isStoringCookiesOkay()) { facebookTracking(); } }); function facebookTracking() { !function (f, b, e, v, n, t, s) { if (f.fbq) return; n = f.fbq = function () { n.callMethod ? n.callMethod.apply(n, arguments) : n.queue.push(arguments) }; if (!f._fbq) f._fbq = n; n.push = n; n.loaded = !0; n.version = '2.0'; n.queue = []; t = b.createElement(e); t.async = !0; t.src = v; s = b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t, s) }(window, document, 'script', 'https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js'); fbq('init', '157204581336210'); fbq('track', 'ViewContent'); } Source link
The post Brexit Diaries 43: Sweating bullets in London | Europe| News and current affairs from around the continent | DW appeared first on Today News Stories.
from WordPress https://ift.tt/2Pcs3KH via IFTTT
0 notes
reseau-actu · 5 years
Link
Économie
Union européenne
 |  08/04/2019, 15:39  |  708  mots
Tumblr media
(Crédits : Reuters)
La Première ministre Theresa May, qui poursuit ses difficiles tractations avec l'opposition travailliste, a formellement demandé aux Européens un report de la date du Brexit au 30 juin, tout en précisant que le départ du Royaume-Uni pourrait intervenir plus tôt, si l'accord de retrait était ratifié par le Parlement. Après Angela Merkel, Theresa May rencontrera Emmanuel Macron mardi soir à Paris, à la veille du conseil européen extraordinaire à Bruxelles.
Cette semaine s'annonce décisive. À quatre jours du Brexit, initialement prévu le 29 mars mais repoussé au 12 avril, Theresa May se débat pour trouver une solution transpartisane permettant de faire sortir son pays de l'Union européenne avec un accord approuvé par le Parlement. La cheffe du gouvernement a estimé le week-end dernier qu'il y avait désormais un choix clair pour le Royaume-Uni : sortir de l'Union européenne avec un accord, ou ne pas quitter le bloc du tout.
Le président français Emmanuel Macron recevra mardi à 18h00 Theresa May, attendue également à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel, à la veille du conseil européen extraordinaire qui se tiendra à Bruxelles. Elle y défendra notamment un report du Brexit jusqu'au 30 juin.
Les discussions entre Theresa May et les Travaillistes au point mort
Theresa May, qui a échoué à trois reprises à faire adopter par la Chambre des communes l'accord de retrait qu'elle a négocié avec Bruxelles, s'est tournée la semaine dernière vers l'opposition travailliste dans l'espoir de sortir de l'impasse actuelle. Un virage à 180° dans la stratégie de la dirigeante conservatrice.
Le chef de file du Labour, Jeremy Corbyn, avait fait savoir samedi qu'il attendait de voir bouger les "lignes rouges" fixées par la dirigeante conservatrice. Selon le Sunday Times, le gouvernement britannique envisage d'inscrire dans la loi un accord douanier avec l'UE dans le but de convaincre les travaillistes de soutenir un accord sur le Brexit.
« Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d'accord : nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l'UE avec un bon accord et protéger nos emplois », avait déclaré Theresa May, selon un communiqué diffusé samedi soir par ses services. « Plus cela prendra du temps, plus grand sera le risque que le Royaume-Uni ne parte jamais », a ajouté la dirigeante conservatrice.
Mais "les discussions engagées ne sont pas faciles", a admis ce lundi le chef de la diplomatie britannique (Foreign Office) Jeremy Hunt. Aucune discussion n'est prévue ce lundi avec le gouvernement, et les négociations sont au point mort.
« On ne peut pas entrer dans ces discussions avec des grosses lignes rouges sinon il ne sert à rien de discuter. Mais nous sommes très clairs sur le type de Brexit que nous voulons. C'est dans notre programme et nous l'avons affiché », a-t-il ajouté.
Londres se prépare à participer aux élections européennes
Lors du sommet extraordinaire à Bruxelles mercredi, les Vingt-Sept examineront notamment la demande de Theresa May de reporter la date du Brexit au 30 juin, avec la possibilité pour le Royaume-Uni de se retirer plus tôt si un accord est trouvé. En d'autres termes, Londres se prépare désormais à participer aux élections européennes, prévues du 23 au 26 mai - une perspective que souhaite écarter Theresa May.
En théorie, selon le dernier calendrier qu'ils ont fixé, le Brexit doit donc intervenir le 12 avril, puisque la Chambre des communes, malgré trois tentatives, n'a toujours pas réussi à dégager une majorité sur l'Accord de retrait. Si cet Accord finit par être ratifié avant le 12 avril, la date du Brexit serait, toujours en théorie, reportée au 22 mai.
--
Tumblr media
[Les législateurs britanniques ont rejeté l'accord de retrait pour la troisième fois le 29 mars - le jour même où le Royaume-Uni était censé quitter l'Union européenne. Crédits : Reuters]
--
Rees-Mogg promet de mener la vie dure à l'UE si le Brexit est reporté
Le député conservateur britannique Jacob Rees-Mogg, un des chefs de file des "Brexiters", a dénoncé dimanche l'incapacité de la Première ministre Theresa May à tenir ses promesses et menacé de mener la vie dure à l'Union européenne si le Royaume-Uni devait en rester membre. Il a notamment suggéré que Londres oppose son veto au budget pluriannuel européen.
L'élu conservateur, qui préside le groupe eurosceptique ERG au sein du Parti conservateur de Theresa May, a aussi promis de s'opposer au projet d'intégration européenne accrue porté par le président français Emmanuel Macron.
« Si nous sommes contraints de rester (dans l'UE), nous devrons en être le membre le plus difficile possible », a-t-il déclaré sur Sky News.
Tumblr media
Source: La Tribune
0 notes
reseau-actu · 5 years
Link
La cohabitation devient impossible chez les tories divisés entre pro et anti-Brexit.
De notre correspondant à Londres
Nick Boles, 53 ans, est, depuis 2010, député de Grantham, la ville d’origine de Margaret Thatcher, au nord-est de l’Angleterre. Or, entre cet héritier politique de la Dame de fer et son parti, le divorce est consommé. Le 1er avril, il a quitté avec fracas les bancs des conservateurs à la Chambre des communes pour rejoindre ceux de l’opposition, de l’autre côté de l’assemblée. Dans un bref discours, il a fustigé le «refus de tout compromis» de ses collègues tories, après le rejet de sa proposition en faveur d’un Brexit «soft» sur le modèle norvégien. Perçue comme une «trahison» par des membres de sa section locale du Parti conservateur, cette initiative lui a valu une cabale de leur part visant à le destituer de son siège.
 «Le Parti conservateur risque de devenir une secte étroite d’esprit et malveillante»
«Le Parti conservateur risque de devenir une secte étroite d’esprit et malveillante», s’inquiète l’élu. La responsabilité en incombe notamment, selon lui, à la stratégie de Theresa May sur le Brexit. Alors qu’elle cherchait en priorité à préserver l’unité des conservateurs, celle-ci aura, «dans une grande ironie», fini par déchirer le pays, et son parti avec. En 2010, David Cameron implorait ses troupes d’arrêter de «pérorer indéfiniment sur l’Europe». Son référendum de 2016 visait à régler la question une fois pour toutes. Trois ans plus tard, l’affaire tourne à la guerre civile chez les tories. Entre pro et anti-Brexit, la cohabitation devient impossible.
» LIRE AUSSI - Royaume-Uni: Nigel Farage et son Parti du Brexit, un pavé dans la mare des européennes
À l’instar de Nick Boles, plusieurs autres députés du parti de droite mobilisés contre un Brexit dur font face à la colère de leur base locale de militants. C’est le cas de Dominic Grieve, fervent proeuropéen, d’Oliver Letwin ou de Sam Gyimah, ancien ministre qui a démissionné pour réclamer un nouveau référendum.
La plus médiatique d’entre eux, Anna Soubry, a, elle, franchi le Rubicon en février en participant, avec deux autres dissidents tories et sept ex-travaillistes, à la création d’un nouveau parti pro-UE, The Independent Group, qui se présente aux européennes sous la bannière Change UK. «Le Parti conservateur est le parti du Brexit. Les tories rassembleurs comme moi ne peuvent pas rester. Si quelqu’un comme Boris Johnson ou Dominic Raab devient le prochain leader, la dérive vers une droite plus extrême sera clairement prononcée», justifie-t-elle. Deux élus conservateurs sortants du Parlement de Strasbourg ont décidé de concourir sous l’étiquette Change UK aux européennes.
«Il va bientôt être trop tard pour sauver les conservateurs de l’annihilation» 
À l’opposé, les brexiters se sentent eux aussi trahis par la première ministre. Ils fustigent son refus d’endosser une sortie de l’UE sans accord à la date prévue, réclamée à cor et à cri par 170 députés conservateurs sur 313. Et ils digèrent encore moins l’ouverture d’un dialogue avec le «marxiste» Jeremy Corbyn pour rechercher un compromis sur le Brexit. Membre de l’European Research Group (ERG), le «parti dans le parti» antieuropéen, qui réunit près de 90 députés, Michael Fabricant se dit «exaspéré» par la première ministre. Sa décision «irréfléchie» de négocier avec l’opposition risque «de fracturer le Parti conservateur et de le rendre inéligible pendant une génération», peste-t-il.
Il est vrai que les perspectives électorales ne sont pas fameuses, à la fois pour les scrutins locaux dans une partie du pays le 2 mai, et pour les européennes. Après avoir examiné la possibilité de législatives anticipées pour rompre l’impasse parlementaire, Theresa May en a été dissuadée par les caciques de son parti qui lui ont démontré, sondages à l’appui, le risque de déroute. Sur le terrain, des membres déchirent leur carte, les donations sont en chute libre. Les dirigeants de 70 sections locales ont signé une pétition pour demander le départ de la première ministre. Des militants pro-Brexit issus de l’Ukip infiltrent au contraire le Parti conservateur pour peser dans le choix de son prochain leader. Les brexiters veulent en finir avc Theresa May au plus vite pour reprendre les rênes. Leur chef de file, Jacob Rees-Mogg, dénonce une prise de contrôle par les remainers (favorables au maintien dans l’UE).
«Il va bientôt être trop tard pour sauver les conservateurs de l’annihilation», alerte Allister Heath, chroniqueur au quotidien The Daily Telegraph, bible des tories. Il accuse leur dirigeante, qui y milite depuis l’âge de 13 ans, d’avoir «déclaré la guerre à son parti».
La course au leadership qui s’amorce prend des allures de concours de beauté entre eurosceptiques. Boris Johnson, qui fait la course en tête, Dominic Raab, Michael Gove, Penny Mordaunt ou Esther McVey cherchent à se montrer plus brexiters les uns que les autres. Leurs collègues Jeremy Hunt et Sajid Javid, qui ont, comme Theresa May, voté pour rester dans l’UE en 2016 surenchérissent pour essayer de faire oublier ce péché originel, de nature à réduire leurs chances.
» LIRE AUSSI - Européennes: entrée en lice de la sœur de Boris Johnson
Les tories centristes et proeuropéens tentent tant bien que mal de résister à ce virage à droite toute. Dans la lignée du «conservatisme compassionnel» de David Cameron, leur groupe, baptisé One Nation, a pour figure de proue la ministre du Travail, Amber Rudd, et compte sur le soutien d’une poignée de ministres ainsi que d’une quarantaine de députés, dont Nicholas Soames, petit-fils de Churchill.
Ses membres restés fidèles à leur parti espèrent sauver sa vocation rassembleuse pour ne pas avoir, à leur tour, à faire le saut de la dissidence. Ils s’alarment de voir une machine politique réputée pour son pragmatisme et son soutien aux milieux d’affaires, sa capacité à gagner les élections et à se maintenir au pouvoir, en train de s’abîmer dans un jusqu’au-boutisme idéologique nationaliste.
Dans le passé, Margaret Thatcher et John Major sont tour à tour tombés sous les attaques de ceux que ce dernier désignait comme les «salauds», une petite poignée de conservateurs europhobes influents. Aujourd’hui, c’est tout le parti qui menace d’imploser après avoir bu le poison du Brexit.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 24/04/2019. Accédez à sa version PDF en cliquant ici
Source: premium.lefigaro.fr
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
Tout sauf le traité de retrait. Ce mercredi, les députés doivent faire des propositions pour éviter d'avoir recours à l'accord de sortie de l'UE de Theresa May. L'alternative choisie sera une nouvelle fois soumise à un vote lundi prochain.
Tumblr media
Maintien dans le marché unique, nouveau référendum, voire annulation de la sortie de l'UE... Les députés britanniques se saisissent exceptionnellement ce mercredi de l'agenda du Brexit en votant sur une série d'alternatives à l'accord de sortie de l'Union européenne négocié par Theresa May, une prise de contrôle qui pourrait profondément redéfinir le processus du divorce.
» LIRE AUSSI - Notre dossier Brexit: Londres et Bruxelles à l'heure du divorce
Parmi les différentes propositions des députés, le président de la Chambre des communes John Bercow choisira ce mercredi celles à examiner avant des votes prévus à partir de 19h. Les propositions qui récolteront le plus de voix devraient être à nouveau soumises aux députés lundi.
L'objectif est de convaincre une majorité sur une autre option que le traité de retrait conclu en novembre par Theresa May avec Bruxelles, que les députés ont déjà rejeté deux fois en janvier et en mars mais que la dirigeante conservatrice entend toujours faire passer. Ces votes dits «indicatifs» ne sont toutefois pas contraignants pour le gouvernement et la première ministre a déjà annoncé qu'elle s'opposerait au choix des députés si celui-ci entrait en contradiction avec les engagements de son parti en faveur d'une sortie du marché unique et de l'union douanière européenne.
» LIRE AUSSI - Brexit: le Parlement britannique prend le contrôle du processus
Cette situation «n'est pas arrivée depuis plus de cent ans», a précisé à l'AFP Robert Hazell, membre du département constitutionnel de l'University College of London et constitue un «dangereux précédent» pour «l'équilibre des institutions démocratiques» dans le pays, selon un porte-parole du ministère chargé du Brexit.
«Ce n'est pas un bon accord mais l'alternative est une cascade de chaos»
Ce rebondissement à Westminster a conduit Jacob Rees-Mogg, président de l'European Research Group, un groupe influent de 60 à 85 députés partisans d'un Brexit sans concession, à infléchir sa position, insinuant qu'il pourrait désormais soutenir l'accord de Theresa May de crainte que le Brexit n'ait finalement pas lieu. «J'ai toujours pensé qu'un ‘no deal' (une sortie sans accord, ndlr) était mieux que l'accord de Mme May mais l'accord de Mme May est mieux que ne pas sortir du tout», a-t-il expliqué dans un podcast sur le blog conservateur ConservativeHome.
L'ancien ministre du Brexit David Davis a quant à lui estimé que «ce n'est pas un bon accord mais l'alternative est une cascade de chaos», estimant sur la BBC que Mme May avait «une chance raisonnable» de l'emporter.
» LIRE AUSSI - Nicolas Baverez: «Brexit: le piège diabolique de la démagogie»
Même certains alliés de Theresa May font le choix de ne pas la soutenir. Le parti nord-irlandais DUP a annoncé qu'il n'avait aucune intention de voter pour son accord «toxique», jugeant que le dispositif de «filet de sécurité» qu'il contient, destiné à éviter un retour d'une frontière physique entre l'Irlande du Nord et l'Irlande voisine, risque d'aboutir à un traitement différent de la province britannique par rapport au reste du Royaume-Uni.
Brexit: quel est ce «backstop» qui complique tant les négociations avec l'UE? - FACE CARTE #1 - Regarder sur Figaro Live
Nigel Evans, élu du nord-ouest de l'Angleterre, «l'encourage à donner le calendrier de son départ», a-t-il dit à la BBC Radio 4. Si elle le fait, «je pense que cela conduirait de nombreuses personnes à se ranger derrière son accord».
Les députés doivent aussi voter sur le report de la date du Brexit, initialement prévu le 29 mars, après l'accord donné la semaine dernière par les dirigeants européens. Anticipant un possible rejet du traité de retrait, les 27 ont laissé à Theresa May le choix. Soit l'accord est voté et le report sera de courte durée, jusqu'au 22 mai. Soit l'accord est rejeté, et Londres aura jusqu'au 12 avril pour présenter une alternative et demander un nouveau report, qui impliquerait la tenue d'élections européennes fin mai dans le pays. Sinon, ce serait une sortie sans accord.
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
La première ministre britannique doit rencontrer à nouveau Jean-Claude Juncker, alors que le projet d’accord négocié avec l’UE reste très contesté dans son pays.
La semaine précédente a été « difficile », de son propre aveu. La suivante sera « cruciale », estime Theresa May qui va retourner à Bruxelles dans les prochains jours. La première ministre britannique, dont le projet d’accord sur le Brexit négocié avec l’Union européenne (UE) est très contesté dans son pays, a souligné dimanche 18 novembre auprès de la chaîne Sky news l’importance de la semaine à venir.
Elle a précisé qu’elle irait à Bruxelles et rencontrerait le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avant le sommet européen prévu le 25 novembre et qui doit entériner le projet d’accord. Les discussions porteront en particulier sur la « relation future » entre le Royaume-Uni et l’UE après le Brexit, qui doit entrer en vigueur le 29 mars.
Le projet d’accord sur le Brexit a valu à Theresa May plusieurs départs de son gouvernement, motivés notamment par le sort particulier réservé à la province britannique d’Irlande du Nord après la sortie de l’UE.
Lire aussi  
Que contient l’accord sur le Brexit ?
Le point le plus controversé est le « backstop », ou filet de sécurité, solution de dernier recours prévoyant le maintien de l’ensemble du Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE. Il prévoit également un alignement réglementaire plus poussé pour l’Irlande du Nord si aucun accord sur la future relation entre Bruxelles et Londres n’était conclu à l’issue d’une période de transition de 21 mois après le Brexit.
Une première ministre toujours menacée
Theresa May a tenté de rassurer dimanche, comparant le backstop à une « police d’assurance ». Mais la cheffe du gouvernement est menacée d’être renversée par un vote de défiance. Celui-ci serait déclenché s’il est demandé par 15 % du groupe conservateur au Parlement, soit 48 députés. « De ce que j’en sais, [ce seuil] n’a pas été atteint », a affirmé dimanche la première ministre. Elle a prévenu qu’un changement de leader ne « faciliterait pas les négociations » et risquait de reporter le départ de l’UE.
Lire aussi  
Brexit : les tories se déchirent sur l’accord entre May et l’UE
C’est le député pro-Brexit Jacob Rees-Mogg, à la tête du puissant groupe parlementaire eurosceptique European Research Group (ERG), qui a lancé la manœuvre, l’accusant d’avoir trahi les promesses faites au peuple britannique. Avec ce projet d’accord, le Royaume-Uni deviendra un « état vassal » de l’UE, avec « beaucoup de lois conçues à l’étranger et sur lesquelles nous n’aurons aucune influence », fustige l’ERG, qui a disséqué le document de près de 600 pages et publié ses conclusions dimanche.
Selon les médias britanniques, un groupe de cinq ministres eurosceptiques tente de son côté de persuader Theresa May de modifier le projet d’accord. Le texte sera présenté en décembre au Parlement mais son destin semble incertain en raison de l’opposition affichée du parti travailliste, des libéraux démocrates et du petit parti unioniste nord-irlandais DUP, allié des conservateurs.
Le Parti national écossais (SNP) votera également contre le texte, a affirmé dimanche sa cheffe, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon. Cette europhile souhaite proposer un projet alternatif en s’unissant à d’autres partis.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  
Attaquée et isolée, Theresa May promet d’« aller jusqu’au bout » pour défendre l’accord sur le Brexit
Pour Jeremy Corbyn, le chef du Labour, le compromis trouvé par Theresa May ne « sert pas les intérêts du pays » et elle doit le renégocier rapidement. Le parti travailliste souhaite un « arrangement douanier permanent avec l’UE » et « une garantie des droits ». Le chef du principal parti d’opposition a par ailleurs estimé qu’un second référendum sur le Brexit, une idée qui a gagné du terrain ces derniers mois, est « une option pour l’avenir mais pas pour aujourd’hui ». Theresa May l’exclut pour sa part catégoriquement.
Carolyn Fairbairn, directrice générale de la principale organisation patronale, la CBI, a imploré les députés d’ « entendre la voix des entreprises », expliquant que celles-ci avaient assisté avec « horreur » aux divisions politiques.
Pour Dominic Raab, qui a démissionné de son poste de ministre du Brexit et a été remplacé par Stephen Barclay, un avocat eurosceptique de 46 ans, la première ministre a subi le « chantage » de Bruxelles. Toutefois, si « deux ou trois points étaient changés, un accord pourrait être conclu », a-t-il jugé dimanche, interviewé par la BBC. « Mais il est vraiment tard et nous devons changer de cap ».
Tumblr media
0 notes
78682homes · 6 years
Text
Le Brexiter qui fait trembler Theresa May 78682 homes
http://www.78682homes.com/le-brexiter-qui-fait-trembler-theresa-may
Le Brexiter qui fait trembler Theresa May
Jacob Rees-Mogg Député conservateur britannique Ce catholique proche des idées de Boris Johnson milite pour un Brexit dur, sans accord avec l’Union européenne. En désaccord avec la première ministre Theresa May, il pourrait devenir à terme un artisan de son éviction.
homms2013
#Informationsanté
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
Tumblr media
Les départs fracassants des ministres Boris Johnson et David Davis mettent en pièces un projet de compromis sur le Brexit accouché dans la douleur.
De notre correspondant à Londres
«Ce n'est pas une trahison», répondait Theresa May lundi après-midi à un député, au Parlement. Elle parlait de sa dernière version du Brexit, un compromis par rapport à ses promesses initiales, accouché au forceps vendredi lors d'un séminaire gouvernemental. Las, en 48 heures, le plan a été piétiné par deux des principales figures eurosceptiques britanniques qui ont fait défection. Les couteaux sont sortis dans les venelles de Westminster, où l'été promet d'être chaud dans la foulée d'une longue torpeur incongrue sur cette rive de la Manche.
David Davis, 69 ans, a attendu minuit moins le quart, en ce dimanche caniculaire, pour annoncer sa démission après s'être octroyé un week-end de réflexion. Le ministre en charge du Brexit a claqué la porte, en désaccord avec la vision de la première ministre, refilant le bébé à un jeune loup europhobe, lui aussi, Dominic Raab, 44 ans, nommé à sa place au 9, Downing Street, siège du ministère de la Sortie de l'Union européenne. Ce coup d'éclat prenait par défaut Boris Johnson. Le plus vociférant critique de Theresa May devait relever le défi pour ne pas risquer de voir compromise sa crédibilité chez les conservateurs pro-Brexit. Au séminaire de vendredi, il avait qualifié d'«étron» le plan de la première ministre, avant d'apparaître se ranger derrière elle.
La démission de Boris Johnson est lourde de menace pour May. La seule ambition de l'ex-maire de Londres âgé de 54 ans est de diriger le pays. Le Brexit était son arme pour y parvenir.
Lundi après-midi, il était censé ouvrir un sommet des Balkans occidentaux à Londres. «Nous attendons notre hôte», tweetait le ministre allemand de l'Europe. Un camion de déménagement était aperçu devant sa résidence officielle de Carlton Terrace. À 15 heures, Downing Street officialisait son départ du gouvernement, qu'il avait l'intention d'annoncer dans la soirée. En ajoutant le secrétaire d'État auprès de David Davis, Steve Baker, cela porte à onze le nombre de démissions encaissées par Theresa May en huit mois. Dans le camp des brexiters, on assure que ce n'est pas fini, pour continuer à faire monter la pression dans un supplice chinois.
Dans sa lettre de démission, Boris Johnson se lamente de voir «le rêve» du Brexit «mourir», «étouffé par un doute inutile». «Nous sommes clairement en route vers le statut de colonie» (de l'UE), estime-t-il. La première ministre lui a répondu être «un peu surprise» de ce revirement, après son soutien exprimé vendredi.
Johnson est remplacé au ministère des Affaires étrangères par Jeremy Hunt, ministre de la Santé depuis 2012. Partisan du maintien dans l'Europe lors du référendum, il s'est converti au Brexit depuis.
Dans cet état de crise permanente passée au stade aigu, ce gouvernement sans majorité à l'Assemblée peut-il encore survivre? Sans cesse donnée finie, Theresa May se relève de chaque coup comme un boxeur. Dans une Chambre des communes survoltée et surchauffée, lundi après-midi, elle a à peine rendu hommage au «travail» de son «honorable ami» David Davis et à la «passion» de Boris Johnson, vingt minutes seulement après l'annonce de sa démission, qu'elle embrayait déjà sur la défense de son «accord» de vendredi, qu'elle compte toujours présenter dans un livre blanc destiné à Bruxelles. Prévue jeudi, la publication a toutefois été reportée à la semaine prochaine.
Ce mercredi, la première ministre doit se rendre au sommet stratégique de l'Otan à Bruxelles avant de recevoir, jeudi et vendredi, Donald Trump, lors d'une visite officielle très controversée en Grande-Bretagne. Business as usual, prétend-on à Downing Street. Derrière cette sérénité de façade, on se prépare à faire face à un putsch qui s'annonce.
David Davis a nié toute intention de chercher à renverser la première ministre. Peut-être, même si cela n'a pas toujours été le cas. La démission de Boris Johnson, elle, est lourde de menace pour May. La seule ambition de l'ex-maire de Londres âgé de 54 ans est de diriger le pays. Le Brexit était son arme pour y parvenir. Personne ne parierait donc le moindre penny sur une retraite sur son Aventin. Les brexiters vont tenter une OPA sur Downing Street pour sauver un Brexit «pur». Boris aura des concurrents, notamment en la personne de l'europhobe atavique Jacob Rees-Mogg, jusque-là favori des militants pour s'emparer du parti.
Seuls 29% des Britanniques approuvent la gestion du Brexit par Theresa May
Selon son porte-parole, Theresa May attend de pied ferme la confrontation. Un vote de défiance se profile. Il suffit que 48 députés tory (sur 316) envoient une lettre le réclamant au président d'un comité ad hoc. Les missives s'accumulent sur son bureau. Nombre de parlementaires tory se déclarent ouvertement pour lancer les hostilités. «Je pense que le règne de Theresa May est fini», lâche l'élue eurosceptique Andrea Jenkyns. Son confrère Bernard Jenkin constate une «hémorragie massive de la confiance» envers elle. Si elle perd un vote de défiance, le parti désignera deux candidats à sa succession, soumis au vote des militants. Mais on en est loin. Theresa May pense pouvoir survivre à la contestation, faute de troupes suffisantes au Parlement pour basculer vers un Brexit «dur». Elle est descendue dans le ring devant le groupe parlementaire, lors d'une réunion dans la soirée de lundi qui s'annonçait agitée.
«Incapable de faire l'unité parmi les ministres du gouvernement, comment pourrait-elle réussir à décrocher un accord auprès de l'Union européenne?»
Forte de ces calculs, elle trace son sillon dans l'adversité. Le projet dit de «Chequers», du nom de la résidence de campagne de la première ministre où se tenait le séminaire gouvernemental de vendredi, est un compromis qui noie le Brexit dans les concessions. Il propose la création d'une zone de libre-échange avec l'Union européenne pour les biens et les produits alimentaires, un alignement durable sur les réglementations édictées à Bruxelles et un partenariat douanier. Les brexiters crient à la trahison du vote des Britanniques le 23 juin 2016. David Davis s'est dit incapable «de défendre devant le Parlement et les Européens quelque chose à quoi je ne crois pas et dont je ne pense pas qu'il puisse marcher». Il dénonce une approche trop «conciliante» vis-à-vis des Vingt-Sept, qui risque de déboucher sur de nouvelles concessions. Et une «illusion de contrôle par le Parlement» plutôt que le retour de la souveraineté britannique tant vanté durant la campagne du référendum. Il a donc préféré jeter l'éponge plutôt que de devenir le «conscrit réticent» de ce projet «dangereux».
Les eurosceptiques entendent maintenir la pression pour forcer May à abandonner son plan, déjà en mauvaise posture 48 heures après son adoption par son cabinet. «Incapable de faire l'unité parmi les ministres du gouvernement, comment pourrait-elle réussir à décrocher un accord auprès de l'Union européenne?», a raillé le chef de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn. Les stratèges de Downing Street ont cherché à contourner la zizanie chez les conservateurs en présentant leur projet à des députés du Labour, dans l'ensemble assez sceptiques sur le fond.
Seuls 29% des Britanniques approuvent la gestion du Brexit par Theresa May, selon un sondage réalisé avant la crise de lundi. Ces déboires ne feront qu'accentuer leur désillusion. Si tant est qu'ils prêtent attention à ce psychodrame politique. Dans un contraste saisissant avec ce spectacle, toute l'attention du pays se tourne vers la Russie, où l'Angleterre espère se qualifier mercredi soir en finale de la Coupe du monde de football. Theresa May scrutera l'exemple de l'entraîneur Gareth Southgate, capable de faire mentir les prédictions les plus sombres.
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
Tumblr media
Les départs fracassants des ministres Boris Johnson et David Davis mettent en pièces un projet de compromis sur le Brexit accouché dans la douleur.
De notre correspondant à Londres
«Ce n'est pas une trahison», répondait Theresa May lundi après-midi à un député, au Parlement. Elle parlait de sa dernière version du Brexit, un compromis par rapport à ses promesses initiales, accouché au forceps vendredi lors d'un séminaire gouvernemental. Las, en 48 heures, le plan a été piétiné par deux des principales figures eurosceptiques britanniques qui ont fait défection. Les couteaux sont sortis dans les venelles de Westminster, où l'été promet d'être chaud dans la foulée d'une longue torpeur incongrue sur cette rive de la Manche.
David Davis, 69 ans, a attendu minuit moins le quart, en ce dimanche caniculaire, pour annoncer sa démission après s'être octroyé un week-end de réflexion. Le ministre en charge du Brexit a claqué la porte, en désaccord avec la vision de la première ministre, refilant le bébé à un jeune loup europhobe, lui aussi, Dominic Raab, 44 ans, nommé à sa place au 9, Downing Street, siège du ministère de la Sortie de l'Union européenne. Ce coup d'éclat prenait par défaut Boris Johnson. Le plus vociférant critique de Theresa May devait relever le défi pour ne pas risquer de voir compromise sa crédibilité chez les conservateurs pro-Brexit. Au séminaire de vendredi, il avait qualifié d'«étron» le plan de la première ministre, avant d'apparaître se ranger derrière elle.
La démission de Boris Johnson est lourde de menace pour May. La seule ambition de l'ex-maire de Londres âgé de 54 ans est de diriger le pays. Le Brexit était son arme pour y parvenir.
Lundi après-midi, il était censé ouvrir un sommet des Balkans occidentaux à Londres. «Nous attendons notre hôte», tweetait le ministre allemand de l'Europe. Un camion de déménagement était aperçu devant sa résidence officielle de Carlton Terrace. À 15 heures, Downing Street officialisait son départ du gouvernement, qu'il avait l'intention d'annoncer dans la soirée. En ajoutant le secrétaire d'État auprès de David Davis, Steve Baker, cela porte à onze le nombre de démissions encaissées par Theresa May en huit mois. Dans le camp des brexiters, on assure que ce n'est pas fini, pour continuer à faire monter la pression dans un supplice chinois.
Dans sa lettre de démission, Boris Johnson se lamente de voir «le rêve» du Brexit «mourir», «étouffé par un doute inutile». «Nous sommes clairement en route vers le statut de colonie» (de l'UE), estime-t-il. La première ministre lui a répondu être «un peu surprise» de ce revirement, après son soutien exprimé vendredi.
Johnson est remplacé au ministère des Affaires étrangères par Jeremy Hunt, ministre de la Santé depuis 2012. Partisan du maintien dans l'Europe lors du référendum, il s'est converti au Brexit depuis.
Dans cet état de crise permanente passée au stade aigu, ce gouvernement sans majorité à l'Assemblée peut-il encore survivre? Sans cesse donnée finie, Theresa May se relève de chaque coup comme un boxeur. Dans une Chambre des communes survoltée et surchauffée, lundi après-midi, elle a à peine rendu hommage au «travail» de son «honorable ami» David Davis et à la «passion» de Boris Johnson, vingt minutes seulement après l'annonce de sa démission, qu'elle embrayait déjà sur la défense de son «accord» de vendredi, qu'elle compte toujours présenter dans un livre blanc destiné à Bruxelles. Prévue jeudi, la publication a toutefois été reportée à la semaine prochaine.
Ce mercredi, la première ministre doit se rendre au sommet stratégique de l'Otan à Bruxelles avant de recevoir, jeudi et vendredi, Donald Trump, lors d'une visite officielle très controversée en Grande-Bretagne. Business as usual, prétend-on à Downing Street. Derrière cette sérénité de façade, on se prépare à faire face à un putsch qui s'annonce.
David Davis a nié toute intention de chercher à renverser la première ministre. Peut-être, même si cela n'a pas toujours été le cas. La démission de Boris Johnson, elle, est lourde de menace pour May. La seule ambition de l'ex-maire de Londres âgé de 54 ans est de diriger le pays. Le Brexit était son arme pour y parvenir. Personne ne parierait donc le moindre penny sur une retraite sur son Aventin. Les brexiters vont tenter une OPA sur Downing Street pour sauver un Brexit «pur». Boris aura des concurrents, notamment en la personne de l'europhobe atavique Jacob Rees-Mogg, jusque-là favori des militants pour s'emparer du parti.
Seuls 29% des Britanniques approuvent la gestion du Brexit par Theresa May
Selon son porte-parole, Theresa May attend de pied ferme la confrontation. Un vote de défiance se profile. Il suffit que 48 députés tory (sur 316) envoient une lettre le réclamant au président d'un comité ad hoc. Les missives s'accumulent sur son bureau. Nombre de parlementaires tory se déclarent ouvertement pour lancer les hostilités. «Je pense que le règne de Theresa May est fini», lâche l'élue eurosceptique Andrea Jenkyns. Son confrère Bernard Jenkin constate une «hémorragie massive de la confiance» envers elle. Si elle perd un vote de défiance, le parti désignera deux candidats à sa succession, soumis au vote des militants. Mais on en est loin. Theresa May pense pouvoir survivre à la contestation, faute de troupes suffisantes au Parlement pour basculer vers un Brexit «dur». Elle est descendue dans le ring devant le groupe parlementaire, lors d'une réunion dans la soirée de lundi qui s'annonçait agitée.
«Incapable de faire l'unité parmi les ministres du gouvernement, comment pourrait-elle réussir à décrocher un accord auprès de l'Union européenne?»
Forte de ces calculs, elle trace son sillon dans l'adversité. Le projet dit de «Chequers», du nom de la résidence de campagne de la première ministre où se tenait le séminaire gouvernemental de vendredi, est un compromis qui noie le Brexit dans les concessions. Il propose la création d'une zone de libre-échange avec l'Union européenne pour les biens et les produits alimentaires, un alignement durable sur les réglementations édictées à Bruxelles et un partenariat douanier. Les brexiters crient à la trahison du vote des Britanniques le 23 juin 2016. David Davis s'est dit incapable «de défendre devant le Parlement et les Européens quelque chose à quoi je ne crois pas et dont je ne pense pas qu'il puisse marcher». Il dénonce une approche trop «conciliante» vis-à-vis des Vingt-Sept, qui risque de déboucher sur de nouvelles concessions. Et une «illusion de contrôle par le Parlement» plutôt que le retour de la souveraineté britannique tant vanté durant la campagne du référendum. Il a donc préféré jeter l'éponge plutôt que de devenir le «conscrit réticent» de ce projet «dangereux».
Les eurosceptiques entendent maintenir la pression pour forcer May à abandonner son plan, déjà en mauvaise posture 48 heures après son adoption par son cabinet. «Incapable de faire l'unité parmi les ministres du gouvernement, comment pourrait-elle réussir à décrocher un accord auprès de l'Union européenne?», a raillé le chef de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn. Les stratèges de Downing Street ont cherché à contourner la zizanie chez les conservateurs en présentant leur projet à des députés du Labour, dans l'ensemble assez sceptiques sur le fond.
Seuls 29% des Britanniques approuvent la gestion du Brexit par Theresa May, selon un sondage réalisé avant la crise de lundi. Ces déboires ne feront qu'accentuer leur désillusion. Si tant est qu'ils prêtent attention à ce psychodrame politique. Dans un contraste saisissant avec ce spectacle, toute l'attention du pays se tourne vers la Russie, où l'Angleterre espère se qualifier mercredi soir en finale de la Coupe du monde de football. Theresa May scrutera l'exemple de l'entraîneur Gareth Southgate, capable de faire mentir les prédictions les plus sombres.
0 notes