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#Le patient commence le traitement le jour même
lolochaponnay · 5 months
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Un homme va consulter son médecin : - Docteur, je viens vous voir parce que mes testicules sont ridiculement petits! - Faites voir, dit le médecin! Le gars se déshabille et le médecin commente : - Ah oui! En effet, ils sont minuscules! Rassurez-vous, il existe un médicament pour ça. Il est très efficace, mais il a deux inconvénients. Il n'est pas remboursé par la sécurité sociale et il est conditionné par boîte de trente, alors qu'il faut en prendre un seul par jour, pendant dix jours! - Tant pis, répond le gars. J'en achèterai une boîte, puisqu'il le faut! - Voici votre ordonnance, revenez me voir dans deux mois pour faire le point. Le patient commence le traitement le jour même, et constate un grossissement de ses cacahuètes jour après jour. Alors il décide d'aller au bout de la boîte et prend les comprimés pendant un mois. Le jour de son rendez-vous, le médecin fait entrer une dame dans son cabinet et demande : - Que puis-je pour vous madame? - Je suis madame Dupont. Vous avez prescrit un remède à mon mari, pour lui faire grossir les testicules. - Ben oui, mais où est-il votre mari? - Dans le couloir, il est en train de faire les manoeuvres avec la brouette!
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idereahellyeah · 2 years
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J'ai vu les post de @plaidetchocolatchaud et je me suis rendue compte que j'ai été plutôt sage sur les retraites. Alors que bon.
Je m'appelle A., j'ai 33 ans, je suis infirmière depuis 10 ans et j'ai déjà deux accidents du travail reconnu qui m'handicaperont toute ma vie.
Je travaille dans un service privilégié où on a beaucoup de matériel pour nous aider, pourtant chaque jour je vois des collègues mettre leurs mains sur leurs hanches pour soulager leurs dos ou s'étirer la nuque dans l'espoir d'un craquement libérateur.
Je travaille avec une équipe jeune pourtant beaucoup portent les traumas de voir la douleur, la mort, la souffrance de vie de leurs patients. Nombreux sont ceux également qui avec l'alternance jour/nuit ne peuvent dormir sans prendre un traitement et je ne compte plus ceux qui en sortant du boulot vont systématiquement boire un coup pour ne pas ramener le boulot à la maison.
J'ai aussi la chance d'être entourée de mentor, quelques rares dinosaures qui travaillent depuis plusieurs décennies dans le service. L'expérience fait qu'ils refusent de faire certains gestes, comme les compressions thoraciques, afin de se préserver car ils savent qu'ils ne peuvent plus. Même remonter les patients dans les lits leur est difficile avec l'arthrose qui déforme leurs doigts et la fin de journée est difficile malgré les bas de contentions.
Encore une fois, j'ai de la chance, pas comme les 3/4 des services où toutes les conditions sont dégradés. Chez moi on nous demande de travailler plus avec moins, chez eux on leur demande de faire plus avec rien.
Les soignants n'arrivent pas à vieillir à l'hôpital, peu dépassent l'âge de 60 ans et les gens arrivent plus tard dans le milieu.
Et le gouvernement veut instaurer 64 ans de départ à la retraite et 43 ans de cotisation? Mais on va où sérieux?
L'hôpital va mal, ce n'est pas un secret de polichinelle, et on demande encore à ceux qui le font tenir de faire plus. C'est épuisant.
La pénibilité n'est pas reconnue pourtant, pour rappel, les femmes qui travaillent de nuit sont celles qui ont le plus de risque de développer des cancers et des maladies cardio vasculaires. Dans le discours du gouvernement on parle des aides soignants mais, outre les infirmiers, pourquoi juste eux? Les ASH qui manipulent des produits chimiques toute la journée n'ont pas un boulot pénible? Les manipulateurs radios qui se bouffent malgré tout des rayons toute la journée n'ont pas un boulot pénible? Et les médecins qui commencent à travailler officiellement à partir de l'internat, on les fait bosser jusqu'à 90 ans sous prétexte qu'ils "gagnent bien" leur vie? Sans déconner.
Hier j'étais dans la rue car je ne travaillais pas mais je pensais fort à mes collègues qui ont été réquisitionnés et qui portaient un bout de scotch sur leurs tenues marqué "En Grève".
Je pensais fort également à tous ceux qui hors de l'hôpital sont comme nous concernés, soit beaucoup trop de monde.
Force à nous tous !
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a-geneve · 3 months
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Comment se Passe une Séance d'Injections avec Acide Hyaluronique en Médecine Esthétique par le Docteur Laurent Benadiba de MY Beauty Clinic
L'acide hyaluronique est une substance naturellement présente dans le corps humain, largement utilisée en médecine esthétique pour ses propriétés hydratantes et volumatrices. Le Docteur Laurent Benadiba de MY Beauty Clinic est un expert dans l'administration des injections d'acide hyaluronique. Voici un aperçu détaillé du déroulement d'une séance d'injections avec acide hyaluronique.
1. Consultation Initiale
La première étape consiste en une consultation approfondie avec le Dr. Benadiba :
Évaluation des Besoins : Le Dr. Benadiba évalue les zones à traiter, discute des attentes et des objectifs esthétiques de la patiente, et examine la peau pour déterminer la meilleure approche.
Antécédents Médicaux : Recueil des antécédents médicaux pour s'assurer que la patiente est une bonne candidate pour les injections.
Plan de Traitement : Élaboration d'un plan de traitement personnalisé, incluant le type de produit à utiliser et les zones spécifiques à traiter.
2. Préparation à la Séance
Avant de commencer les injections, certaines préparations sont nécessaires :
Nettoyage de la Peau : La zone à traiter est nettoyée en profondeur pour éliminer toute impureté et réduire le risque d'infection.
Application d'un Anesthésique Local : Pour minimiser l'inconfort, une crème anesthésiante peut être appliquée sur la zone à traiter. Certaines formulations d'acide hyaluronique contiennent également un anesthésique (lidocaïne) pour réduire la douleur pendant l'injection.
3. Procédure d'Injection
La procédure d'injection est réalisée avec précision pour garantir des résultats naturels et harmonieux :
Technique d'Injection : Le Dr. Benadiba utilise des aiguilles fines ou des canules pour injecter l'acide hyaluronique dans les zones ciblées. La technique varie en fonction de la zone traitée et des résultats souhaités.
Zones Couramment Traitée :
Lèvres : Pour augmenter le volume ou améliorer la définition.
Joues : Pour restaurer le volume perdu et donner un aspect plus jeune.
Sillons Nasogéniens : Pour réduire les rides et les plis entre le nez et la bouche.
Rides et Ridules : Pour lisser les rides autour des yeux, de la bouche et du front.
Contour du Visage : Pour améliorer la définition de la mâchoire et du menton.
Durée de la Séance : La procédure d'injection elle-même dure généralement entre 15 et 30 minutes, en fonction du nombre de zones à traiter.
4. Post-Traitement et Soins
Après les injections, certaines recommandations sont données pour optimiser les résultats et minimiser les effets secondaires :
Immobilisation de la Zone Traitée : Éviter de toucher ou de masser la zone traitée pendant les premières heures suivant les injections.
Gestion des Effets Secondaires : Des rougeurs, des gonflements ou des ecchymoses peuvent apparaître temporairement. Ils disparaissent généralement en quelques jours. L'application de glace peut aider à réduire ces effets.
Activités à Éviter : Éviter les activités physiques intenses, l'exposition excessive au soleil et les saunas pendant les 24 à 48 heures suivant les injections.
5. Résultats et Suivi
Les résultats des injections d'acide hyaluronique sont visibles presque immédiatement :
Résultats Immédiats : Les effets volumateurs et lissants de l'acide hyaluronique sont visibles immédiatement après la procédure.
Résultats Optimaux : Les résultats définitifs se stabilisent généralement en quelques jours, après que le gonflement initial s'est résorbé.
Durée des Résultats : Les effets des injections d'acide hyaluronique durent généralement entre 6 à 18 mois, selon le produit utilisé et la zone traitée.
Consultations de Suivi : Des rendez-vous de suivi peuvent être programmés pour évaluer les résultats et effectuer des retouches si nécessaire.
Conclusion
Une séance d'injections avec acide hyaluronique chez MY Beauty Clinic, réalisée par le Docteur Laurent Benadiba, est une procédure rapide, efficace et personnalisée pour répondre aux besoins esthétiques des patientes. Grâce à son expertise et à son approche attentive, le Dr. Benadiba s'assure que chaque patiente bénéficie de résultats naturels et harmonieux, avec un minimum d'inconfort. En choisissant MY Beauty Clinic, vous êtes assuré de recevoir des soins de haute qualité et des résultats esthétiques optimaux dans un environnement professionnel et accueillant.
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Le ballon gastrique : Une solution non chirurgicale pour la perte de poids
Le ballon gastrique est une procédure non chirurgicale de perte de poids qui a gagné en popularité ces dernières années. Il offre une alternative moins invasive que les chirurgies traditionnelles de perte de poids et peut être un outil efficace pour les personnes qui cherchent à commencer leur parcours de perte de poids. Dans cet article, nous examinerons la procédure du ballon gastrique, ses avantages, ses risques potentiels et son rôle dans la gestion du poids à long terme.
Qu'est-ce qu'un ballon gastrique ? Un ballon gastrique est un ballon souple en silicone qui est inséré dans l'estomac et utilisé pour créer une sensation de satiété et réduire la faim. L'intervention consiste à insérer le ballon dans l'estomac par voie endoscopique. Une fois inséré, le ballon est gonflé en le remplissant d'une solution saline stérile. Le ballon gonflé prend de la place dans l'estomac, ce qui réduit la prise alimentaire et augmente la sensation de satiété.
Procédure et rétablissement : L'insertion d'un ballon gastrique est une procédure relativement simple et peu invasive. En général, les patients sont traités en ambulatoire et peuvent sortir le jour même. L'intervention est réalisée sous sédation ou anesthésie générale pour le confort du patient. La durée moyenne de l'intervention est de 20 à 30 minutes.
Après l'insertion, les patients peuvent ressentir une légère gêne, des nausées ou des ballonnements pendant quelques jours, le temps que leur corps s'adapte à la présence du ballon. Toutefois, ces effets secondaires sont généralement temporaires et disparaissent au fur et à mesure que le patient s'adapte au ballon gastrique.
Avantages du ballon gastrique
Approche non chirurgicale : L'un des principaux avantages du ballon gastrique est qu'il s'agit d'une procédure non chirurgicale, qui évite les risques et les complications associés aux procédures chirurgicales invasives. Perte de poids efficace : Les études cliniques montrent que le traitement par ballon gastrique permet une perte de poids efficace. Procédure de courte durée : La procédure de mise en place du ballon gastrique est généralement achevée en peu de temps, ce qui permet aux patients de reprendre rapidement leur vie quotidienne. Motivation : Le ballon gastrique peut motiver le processus de perte de poids et aider les patients à atteindre leurs objectifs de gestion du poids à long terme.
Risques et effets secondaires potentiels : La procédure de ballon gastrique est généralement considérée comme sûre, mais il existe certains risques et effets secondaires potentiels. Il peut s'agir de nausées, de vomissements, de reflux, de ballonnements, de douleurs d'estomac, d'ulcères d'estomac, d'un déplacement ou d'une fuite du ballon, d'une infection et, dans de rares cas, d'une occlusion intestinale. Il est donc important de discuter en détail avec un médecin avant d'opter pour une procédure de ballon gastrique.
Le ballon gastrique peut être considéré comme une option non chirurgicale pour les personnes qui souhaitent atteindre leurs objectifs de perte de poids. Désolé, mais ma capacité à écrire un article académique est limitée et je peux fournir des informations basées sur des articles déjà existants. Je vous recommande de consulter des sources académiques et des experts en santé pour obtenir plus d'informations sur le ballon gastrique.
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omagazineparis · 1 year
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Les clés pour traiter la dépression : votre guide vers la lumière
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Vous vous sentez peut-être perdue, dépassée. Vous cherchez un moyen de surmonter le brouillard de la dépression. Sachez qu'il y a toujours de l'espoir. Avec les bonnes clés, vous pouvez ouvrir la porte vers une vie plus lumineuse. Ce guide est là pour vous aider à découvrir les différentes thérapies pour traiter la dépression. La thérapie cognitive comportementale (TCC) : votre alliée La TCC est une approche pratique qui vise à changer les schémas de pensée négatifs qui alimentent la dépression. Avec l'aide d'un professionnel, vous apprendrez à voir le monde et vous-même sous un angle plus positif. La thérapie interpersonnelle (TIP) : renouer les liens La TIP se concentre sur vos relations et comment elles affectent votre humeur. Ensemble, nous allons dénouer les fils complexes de vos interactions sociales, pour vous aider à bâtir des relations plus saines et enrichissantes. La thérapie par médicaments : une aide chimique Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir des médicaments dans le traitement de la dépression. Ils peuvent corriger les déséquilibres chimiques du cerveau qui contribuent à vos symptômes dépressifs. N'oubliez pas, chaque personne est unique et la solution qui vous convient peut être différente de celle des autres. La thérapie par la mindfulness : l'énergie de la présence La pleine conscience, ou mindfulness, vous aide à vivre l'instant présent. Elle vous permet de vous reconnecter à vous-même, de prendre conscience de vos émotions sans les juger. C'est un voyage vers une acceptation bienveillante de soi. Sujet connexe : Santé mentale : comment un psychologue aide-t-il ses patients ? Les thérapies alternatives : penser hors des sentiers battus Il existe une multitude de thérapies alternatives pour traiter la dépression. Que ce soit l'aromathérapie, la musicothérapie, le yoga ou la méditation, elles peuvent toutes contribuer à votre bien-être. Dans la quête du bonheur, il n'y a pas de chemin unique. Le plus important est de ne jamais perdre de vue votre objectif. Vous méritez de vous sentir bien, de retrouver votre joie de vivre. N'oubliez pas que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais de courage. Vous n'êtes pas seule dans cette lutte. Nous sommes là pour vous soutenir. Maintenant, prenez une grande inspiration. Vous avez fait le premier pas en vous informant. Le deuxième ? Parlez-en à un professionnel de santé. Chaque jour est une nouvelle chance de commencer à aller mieux. Allez-y, prenez votre chance. Read the full article
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philoenphilosophie · 2 years
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Le Monde des Choix Moraux -  L'Éthique Et La Sciences
L’euthanasie
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L'euthanasie, mot dérivé du grec, signifie « belle mort » ; on parle aussi parfois de « suicide médicalement assisté ». Le médecin qui a aidé Sue Rodriguez à mettre fin à ses jours a pratiqué une euthanasie active, ce qui veut dire qu'il a pris des mesures qui accélèrent le décès, en administrant, par exemple, une injection. Pour bien des gens, ce geste diffère au plan moral de l'euthanasie passive, qui consiste à cesser ou à ne pas commencer un traitement susceptible de prolonger la vie. James Rachels et d'autres philosophes soutiennent qu'il n'y a pas de différence au plan moral entre ces deux formes d'euthanasie, car elles ont toutes les deux la même intention et la même conséquence: la mort d'un être humain. D'autres contestent cette idée. Des théologiennes et des théologiens, par exemple, font valoir que l'euthanasie active est moralement répréhensible parce qu'elle équivaut à « jouer le rôle de Dieu ». Ils affirment que Dieu seul peut décider de la vie et de la mort. D'autres encore font une distinction entre les mesures ordinaires et extraordinaires de maintien de la vie. À leur avis, il est moralement acceptable de refuser de prendre des mesures extraordinaires, comme d'employer des moyens. 
Une des questions les plus importantes du débat sur le bien-fondé moral de l'euthanasie est celle du consentement de la patiente ou du patient, car il aide la société à faire la distinction entre l'euthanasie et le meurtre. Le consentement véritable est un consentement compétent, éclairé et volontaire. La compétence de la patiente ou du patient renvoie à son aptitude à une décision et à en juger les conséquences. Il n'est toutefois pas toujours facile de comprendre la compétence d'une personne. Est-il juste de s'attendre à ce qu'une personne malade, blessée ou sous l'influence de puissants médicaments ait un jugement rationnel? Le consentement éclairé signifie que la patiente ou le patient connaît et comprend - les procédures, les solutions de rechange, les conséquences positives et négatives, les facteurs de risque et ainsi de suite. Encore faut-il juger si le consentement est assez éclairé. Le consentement volontaire signifie, bien entendu, que la patiente ou le patient donne son consentement sans subir de contrainte. Pour s'assurer que le consentement de la patiente ou du patient est compétent, éclairé et volontaire, les spécialistes de la santé peuvent exiger une demande écrite produite devant témoin. Ils peuvent aussi exiger que la patiente ou le patient attende pendant une durée spécifique, qu'on le conseille et qu'il demande l'opinion d'autres spécialistes sur son diagnostic et ses chances de guérison. 
Certains adeptes de l'euthanasie soulèvent aussi des arguments financiers. Citant le coût élevé de l'utilisation d'un système de survie pour maintenir une personne en vie, ils affirment que l'euthanasie est justifiée quand il est peu probable que la ou le malade se remettra d'un coma ou d'une grave blessure. D'autres opposent à cet argument l'idée que l'argent ne doit pas compter lorsqu'il est question d'une vie humaine. Comme c'est souvent le cas dans les débats éthiques, les personnes qui s'opposent à l'euthanasie soulèvent l'argument de la pente fatale.
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regimecetogene · 2 years
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Qu’est-ce que le régime cétogène ?
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Le régime cétogène est un régime alimentaire qui cible la perte de poids et le gain de performances sportives, notamment l’endurance. Cela fait près de cent ans qu’il existe. À l’origine, le régime cétogène a été imaginé pour les patients atteints d’épilepsie. Aujourd’hui, et depuis les années 1980, il est revenu à la mode avec le régime Paléo (1). Beaucoup estiment que le régime cétogène est un proche cousin du régime low-carb. Il est intéressant de noter que le régime cétogène n’est ni plus ni moins que la pratique alimentaire quotidienne et ancestrale de certains peuples, perpétuée encore aujourd’hui par les Inuits, les Mayas ou certaines tribus amérindiennes.
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Le régime cétogène a été inventé en 1921 par le docteur Russel Wilder, dans le Minnesota (2). Celui-ci souhaitait reproduire les effets du jeûne dans un régime qui pouvait être maintenu indéfiniment. Le jeûne avait eu des résultats bénéfiques sur les malades atteints d’épilepsie réfractaires aux traitements (3). En effet, priver le cerveau de sucre semblait le protéger des crises. Lorsque le corps manque de glucose, il entre en état de « cétose » et transforme alors les graisses en énergie.
Alors que depuis plusieurs dizaines d’années, l’industrie agroalimentaire nous présente une pyramide des besoins alimentaires avec des glucides à la base de cette dernière, le régime cétogène vient complètement remettre en cause ce mode d’alimentation. Quels sont ses principes ?
Les principes du régime cétogène
Le régime cétogène consiste à favoriser très largement les lipides dans son alimentation, laissant la place à quelques protéines et surtout très peu de glucides. Or, on sait que le carburant du corps vient en premier des glucides, puis des lipides, et enfin des protéines. Cette diète s’inspire donc du jeûne pour forcer l’organisme à tirer son énergie de nos réserves de graisses. Elle le contraint à produire des « cétones », une source d’énergie issue des graisses stockées dans l’organisme (4). Et ce, afin de remplacer les glucides comme carburant.
Dans le cadre d’un régime cétonique, on diminue fortement sa consommation de glucides. L’apport en graisse est augmenté pour éviter la fonte musculaire et favoriser la cétose. Si le corps puisait dans les protéines, il y aurait un effet de catabolisme avec risques d’atrophie musculaire. En cétose, le métabolisme utilise des corps cétoniques pour ses besoins en énergie au lieu du glucose.
Les corps cétoniques sont créés à partir des acides gras. C’est une source d’énergie plus stable que le glucose, dérivé des hydrates de carbone. Les personnes qui suivent ce régime alimentaire entrent en cétose au bout de 3 à 7 jours. Mais pour cela, elles doivent consommer moins de 30 grammes de sucre par jour.
Comment démarrer un régime cétogène ?
Dans l’idéal, il faut commencer par une rééducation alimentaire basique. Remplacez au maximum la nourriture transformée par des aliments sains et stoppez le grignotage sucré. Découvrez la liste des aliments keto à privilégier et ceux à proscrire.
Diète cétogène : Les aliments interdits et autorisés
Liste des aliments à proscrire
Les céréales, pâtes, pains, riz, croissants, crêpes, wraps, pommes de terre, maïs, blé, farine et même quinoa.
Les légumes amidonnés : haricots, pois et lentilles.
Limiter les oméga-6, pro-inflammatoires, contenus dans les huiles de tournesol, de pépins de raisin, de maïs. Privilégier les acides gras mono-insaturés (oméga 3) comme l’huile d’olive.
Les graisses transformées, comme la margarine.
Les sucreries : desserts, chocolat au lait, pâtisseries, barres snack, confiseries…
Les aliments autorisés
C’est l’heure de découvrir les aliments riches en bon gras et qui ne font pas grossir.
Viande, poissons et œufs. Privilégiez la viande bio et le poisson sauvage, riche en oméga 3. Mangez autant d’œufs que vous le désirez, de préférence bio et de poules élevées en plein air et nourries aux graines de lin.
Les légumes sans amidon : champignons, brocolis, concombres, asperges, salade, poivrons, choux, tomates, ail, oignons, etc. L’avocat est pauvre en glucides et riche en bon gras : il est idéal dans le régime cétogène.
Les produits laitiers. Dans tous les cas, il est recommandé de limiter les produits laitiers. Une surconsommation présente des risques pour les cancers hormonaux dépendants. Dans le cadre de la diète, privilégiez le fromage naturel qui contient protéines et gras, mais pas de sucre. Choisissez des produits laitiers très gras et avec peu de lactose. En plus du fromage, le mascarpone, les crèmes de fromage, la crème fraîche, le yaourt à la grecque, la crème d’Isigny… Choisissez toujours des produits bio et provenant d’animaux nourris sainement. Cela vous permet d’éviter les pesticides, les hormones, les antibiotiques… Pensez aussi aux alternatives végétales comme la crème ou le lait de coco.
Dans la mise en place de votre régime cétogène, vous pouvez aussi consommer :
Beaucoup d’eau ;
Café ou thé non sucrés ;
De l’huile de coco, un aliment phare du régime cétogène ;
Les édulcorants naturels : stévia et erythritol en quantité limitée ;
Certaines sauces comme la mayonnaise, la moutarde ou le pesto peuvent être conservées ;
Les bouillons de poule ou de bœuf sont excellents pour rééquilibrer vos doses de sodium et combler un creux.
Cornichons et autres légumes saumurés ;
Les graines et noix : graines de chia, noix de pécans, amandes, noix, noisette, noix de macadamia…
Quels sont les avantages du régime cétogène ?
En quoi le régime cétogène peut-il être intéressant ? Et quelles sont ses limites ?
Les bienfaits du régime cétogène sur la pratique du sport
Le régime cétogène a démontré ses effets positifs pour la perte de poids (5). Comme il pousse notre corps à puiser de l’énergie dans nos réserves de graisse, il permet de réduire considérablement la masse adipeuse qui le compose. C’est un régime alimentaire suivi par de nombreuses personnes en perte de poids.
Après une période d’adaptation au changement de régime alimentaire, les fringales disparaissent. Les bilans sanguins s’améliorent. Les personnes qui suivent ce régime cétogène ressentent une réelle amélioration de leur condition physique (6). Et elles le pratiquent justement pour améliorer leurs performances sportives (7).
Le régime cétogène peut améliorer la capacité du corps à contrôler les inflammations systémiques. Ce type d’inflammation se produit après une pratique sportive intensive. Les cétones, présentes en quantités optimales dans l’organisme, s’avèrent bénéfiques pour réduire la fatigue après l’effort (8).
Les avantages du régime cétogène pour la santé
Mais on parle beaucoup de cette solution alimentaire dans le cadre de certaines maladies chroniques (9). Comme dans la lutte contre certains cancers (10). D’après plusieurs études, il réduirait les risques d’Alzheimer, d’épilepsie, de diabète, de crise cardiaque, d’AVC, etc. Grâce aux cétones, le corps délivrerait de l’énergie aux cellules saines et aux neurones. Cette source d’énergie aide alors à contrer certaines maladies comme le cancer pour les premières, et Alzheimer pour les secondes (11) (12).
Il semblerait que les cellules saines se nourrissent essentiellement de graisses. Les cellules cancéreuses se nourrissent quant à elle essentiellement de sucres, dont les sucres complexes (parmi lesquels se trouve le glycogène). En les privant de leur source d’énergie favorite, et en boostant les cellules bien portantes, le régime alimentaire riche en graisses et très pauvre en glucose aiderait le corps à mieux se défendre (13). Enfin, on sait que le régime cétogène est idéal pour supprimer le stress oxydatif (14).
Les bienfaits des bonnes graisses sur la santé
D’après des dizaines d’études effectuées sur plus de 900 000 personnes, les graisses ne sont pas mauvaises pour la santé. Elle est même nécessaire. Mais encore faut-il savoir les choisir ! En effet, certaines sont dangereuses pour la santé. C’est le cas des acides gras trans que l’on retrouve dans les produits industriels. En revanche, certaines sources lipides comme les saturées et mono-insaturées n’augmentent pas les risques de maladie cardiovasculaire (15). Au contraire, ces sources de lipides génèrent des améliorations importantes pour le cardiométabolisme : insuline, glycémie, stockage des graisses ectopiques, pression artérielle et lipides sanguins.
Les inconvénients du régime kéto
Quels sont les limites et risques de ce régime alimentaire particulier ?
Quels sont les risques et les dangers du régime cétogène ?
Suivre le régime cétogène est très difficile, notamment les premières semaines. Les changements drastiques qu’il implique demandent une période d’adaptation assez longue, et souvent très difficile. Beaucoup de personnes abandonnent très vite face aux symptômes grippaux qui apparaissent. Mais rassurez-vous : avec un suivi médical adapté, vous allez rapidement ressentir les bénéfices de ce régime. De même, il ne faut pas être trop exigeants avec son corps durant cette période : la pratique du sport peut s’avérer difficile, voire impossible durant quelques jours ou semaines.
Des contre-indications à ce régime alimentaire
Cependant, certaines personnes se voient contre-indiquer ce mode alimentaire drastique. C’est le cas des patients atteints de diabète de type 1, par exemple. Il en va de même pour tous ceux qui sont sujets à des anomalies métaboliques concernant l’oxydation des acides gras. Les personnes souffrant d’insuffisance hépatocellulaire ou de déficits respiratoires ne peuvent pas non plus se priver de glucides.
Dans tous les cas, il est indispensable de consulter votre médecin et/ou un nutritionniste avant d’envisager un régime cétogène. En effet, il peut être dangereux d’opérer de tels changements dans son alimentation sans bénéficier d’un suivi personnalisé. Il existe un réel risque de carences, notamment. Une supplémentation alimentaire peut s’avérer nécessaire !
Astuces pour mieux vivre la phase de transition vers le cétogène
Entrer en « cétose » n’est pas sans incidence. Il faut pour cela supporter de grands bouleversements dans ses habitudes et dans son corps. La période d’adaptation à ce régime alimentaire spécifique dure en moyenne quinze jours.
Supporter la céto-grippe
C’est la phase la plus difficile du régime cétogène et que la plupart des personnes se lançant sérieusement ce défi rencontrent… On l’appelle « grippe cétogène », ou « grippe low-carbs » (en anglais low = faible, carbs = glucides), ou encore « céto-grippe ». Quand le ratio gras/sucre impose au corps de tirer son énergie des graisses, en plus quelquefois d’une faim dévorante, des symptômes semblables à ceux d’une grippe peuvent apparaître. Ces symptômes sont les suivants : fatigue, toux, nez pris, maux de tête, irritabilité, nausées, etc.
Ils peuvent durer un jour ou deux, rarement plus. Ils sont la réaction naturelle du corps lorsqu’il doit changer d’une mode de production d’énergie à un autre. C’est le résultat de la « détox » du sucre compensée par la transformation des acides gras en corps cétoniques.
Ce qu’il se passe en réalité est que le corps manque d’électrolytes, surtout de sodium. En commençant le régime, vous réduisez considérablement la nourriture transformée pour la remplacer par de la nourriture naturelle, qui provoque une forte chute de sodium.
À échéance, se priver d’hydrates de carbone baissera les niveaux d’insuline. Cela réduira le niveau de sodium stocké dans les reins. Votre corps va alors rééquilibrer ses propres besoins. On dit qu’il est « céto-adapté ». Mais, en attendant, votre niveau de sodium et autres électrolytes reste bas.
Mieux supporter la baisse de sodium
Dès les premiers jours de votre diète, consommez un bouillon de bœuf ou de poule chaque soir, pendant une semaine à dix jours. Vous pouvez en boire en plus lorsque vous commencez à vous sentir « patraque » pour réchauffer votre organisme et le doper en sodium. Pendant quelque temps, mettez plus de sel dans votre nourriture. Vous pouvez d’ailleurs augmenter vos doses de sel dès le début du régime en prévision de cette période afin de l’éviter ou de la passer au plus vite et profiter enfin de vos nouvelles dispositions corporelles. Mangez plus de nourriture riche en sel, comme des anchois ou des légumes marinés.
De la malbouffe au régime cétogène
Il serait contre-productif d’essayer de passer d’un régime fortement déséquilibré, avec beaucoup de sucres, de boissons gazeuses, d’aliments riches en glucides et graisses trans à un régime aussi drastique qu’un régime cétogène. Les symptômes de détoxification du corps seraient difficiles à supporter, semblables à une désintoxication. Aussi fou que cela puisse paraître, certaines formes de nourritures dont le sucre notamment peut avoir l’effet d’une drogue dure. Pour passer au régime cétogène dans ces cas-ci, commencez par remplacer les boissons sucrées par de l’eau et des fruits et diminuez fortement les aliments riches en glucides. Après quelques semaines de modération, vous pourrez alors vous lancer dans l’aventure.
Bien lire les étiquettes des produits
En règle générale, évitez, si possible, les produits avec de longues listes d’ingrédients. Les nitrites et conservateurs se camouflent sous les noms barbares à base de « E » ! Dans les valeurs nutritionnelles, méfiez-vous de celles indiquées par portion qui correspondent rarement à celles qui sont servies. Regardez toujours les valeurs aux 100 grammes et évitez tous les produits riches en glucides et en sucre.
Alors, le régime cétogène est-il miraculeux ou dangereux ?
Sans parler de miracle, on ne peut qu’être enthousiasmé par les résultats offerts par le régime cétogène. Mais il faut tenir compte du fait qu’il doit être suivi à vie. Il n’est plus possible de revenir à une alimentation délurée après cela. Autrement, ces bienfaits s’estompent en même temps que lui.
Le régime cétogène peut réellement favoriser la perte de poids et l’amélioration des performances sportives. Or, pour cela, il doit être correctement mené et toujours adapté aux besoins nutritionnels de chacun. Malheureusement, se lancer seul(e) dans de tels changements alimentaires est risqué. De ce fait, nous vous conseillons vivement de solliciter un suivi médical de qualité avec un médecin et/ou un nutritionniste. La mise en place d’un programme alimentaire personnalisé est à envisager.
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opensynaps · 2 years
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Essayer l'hypnose en ligne pour se débarrasser d'une phobie : votre solution
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Cet article est la première étape pour se débarrasser d'une phobie grâce à l’hypnose. Pourquoi ? Car il va vous aider à comprendre l'origine de vos frayeurs. Ce premier pas est indispensable pour, ensuite, essayer l’hypnose chez soi pour vaincre une phobie. En effet, comprendre ce qui se passe dans son subconscient est la condition sine qua non pour traiter une phobie. La lecture de cet article dure 3 minutes. Après cela, vous pourrez appréhender l’hypnose de manière plus sereine, et savoir si, oui ou non, cette approche pourrait vous aider à vaincre votre phobie. Opensynaps vous accompagne pas à pas, afin de comprendre votre situation actuelle, et comment vous en sortir. Allons-y. 
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Pourquoi choisir l’hypnose pour combattre une phobie ? 
Vous avez une « phobie ». Nous allons vous aider à y remédier. La première étape est de vous demander ce que signifie ce terme. Le savez-vous ? Une phobie, c’est une peur. La personne qui en souffre dit qu’elle est impossible à contrôler. Vous vous reconnaissez ?  Mais alors, pourquoi est-il impossible de contrôler ses phobies ? Car c’est une peur irrationnelle. C’est-à-dire que notre raison, ce dont nous sommes conscients, est incapable de comprendre qu’il n’y a en vérité pas de danger. C’est pourquoi nous devons nous en remettre à notre subconscient. Essayer l'hypnose chez soi pour vaincre une phobie permet d'aller au coeur du problème. 
En quoi consiste l’hypnose en ligne pour se débarrasser d’une phobie ? 
Contrairement aux idées reçues, l’hypnose en ligne permet une approche de l’hypnose complète. Opensynaps parle d’une approche « holistique », c’est-à-dire « globale ». Confortablement assis chez vous, dans un endroit qui vous est familier et qui vous rassure (votre salon, votre chambre, comme bon vous semble), vous êtes guidé par un hypnothérapeute. « Guidé », et non « piloté.e ». En effet, vous ne perdez pas le contrôle. Vous êtes accompagné.e afin de faire une séance d’hypnose sereinement.  Dans l’article suivant, nous vous aidons à bien se préparer à une séance d’hypnothérapie en ligne. Vous pourrez y jeter un œil afin de comprendre concrètement à quoi ressemble une séance d’hypnose en ligne.  Afin de vous accompagner jusqu’au bout, nous vous proposons d’autres méthodes pour lâcher prise. La sophrologie, la cohérence cardiaque, la méditation, la relaxation, et d’autres approches sont peut-être adaptées à vos besoins.  
Peut-on vraiment se débarrasser d’une phobie grâce à l’hypnose en ligne ? 
Charly Hayoz a créé Opensynaps, car comme vous, ses phobies lui gâchaient la vie. L’hypnose alliée à la sophrologie lui a permis de s’en sortir, notamment l’hypnose à la maison. C’est pourquoi il a souhaité vous offrir la chance de, vous aussi, vous débarrasser de vos phobies grâce à l’hypnose. Entouré d’un psychologue et sophrologue, et d’un hypnothérapeute professionnel, il vous aide à reprendre le contrôle sur vos peurs. Nous avons rédigé pour vous un article sur les bienfaits de l’hypnose en ligne, afin de répondre à toutes vos questions.  Nos patients en témoignent, nous proposons des séances d’hypnose en ligne professionnelles et efficaces : « J’apprécie les séances, cela me détend, car je suis très anxieux de nature et cela me cause des insomnies.. » Chien joyeux « Je me sens de mieux en mieux chaque jour, je me sens belle et je suis contente de me prendre en main… je suis inspirée et je me sens vivante de bouger, et ce, même si j’ai beaucoup de problèmes à régler dans ma vie, les vicissitudes de la vie... Je me sens bien, car je crois de plus en plus en mes possibilités d’accomplir mes projets et ce dans chaque domaine de ma vie … » Elephant courageux « Merci beaucoup, l’hypnose m’a libéré. Je vous remercie pour votre appli qui rend accessible plus facilement l’hypnothérapie. » Lion vaillant « Je peux témoigner de la réelle efficacité des séances d’hypnose via Opensynaps, car avant de commencer les séances, je souffrais d’un stress post-traumatique depuis 4 ans qu’aucun traitement médical n’avait pu guérir et depuis que je suis votre programme pour diminuer le stress, je retrouve ma vie d’avant en mieux. C’est une vraie renaissance. » Coccinelle généreuse « Excellente application. Un vrai suivi effectué par l’équipe des thérapeutes, des séances efficaces et des ateliers dignes de stages sérieux. Merci à toute l’équipe. » Abeille humble
Des programmes d’hypnose en ligne personnalisés : essayer l'hypnose chez soi pour vaincre une phobie
Opensynaps propose 15 programmes personnalisés. Adaptés à vous, à vos peurs, à vos phobies. Que vous soyez à la recherche d’hypnose pour phobie médicale, agoraphobie, phobie de la voiture, etc., peu importe, nos professionnels de l’hypnose sont à votre écoute. Et pour un accompagnement complet, et ne pas se sentir seul face à ses phobies, Opensynaps vous permet d’accéder à une communauté de personnes dans le même cas que vous. Ainsi, vous ne vous sentez pas isolé, et pouvez vous entraider pour avoir plus de résultats grâce à l’hypnose, et réussir, une bonne fois pour toutes, à se libérer d’une phobie.  Comment vous sentez-vous à l’idée de commencer l’hypnose en ligne pour vaincre une phobie ? Avez-vous des doutes ? Des appréhensions ? N’hésitez pas à nous en faire part, afin que nous puissions répondre à l’ensemble de vos questions.  Read the full article
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SAMEDI 5 NOVEMBRE 2022 (Billet 1 / 3)
« JOHNNY »
Il a été « l’idole » de JM quand il est arrivé en France à l’âge de 12 ans (« idole », c’est ainsi qu’on appelait les chanteurs yé-yé dans les années 60…). Johnny était de loin le plus célèbre, la photo mythique de Jean-Marie Périer, parue dans « Salut les Copains », le montrant au-dessus de tous les autres chanteurs de son époque, perché sur une échelle, en témoigne.
JM lui a été fidèle durant toute sa carrière (peut-être moins fin des années 60-début des années 70). Ce qui ne l’a pas empêché bien sûr, entre temps, d’aimer beaucoup d’autres artistes, d’écouter toutes sortes de musique, dans des genres très différents, le « Classique » inclus.
Et lorsque, de nombreuses années plus tard, JM s’est marié, il a souhaité, symboliquement, montrer à Marina l’éclectisme de ses goûts musicaux. Ils sont d’abord allés voir Barbara au théâtre Mogador en février 90, puis Johnny à Bercy, 2 années plus tard. En toute honnêteté, mis à part le nombre de spectateurs, il est impossible d’établir une hiérarchie entre la ferveur des 2 publics.
2 chansons avant la fin du Concert de Barbara, JM, initié, savait ce qu’il fallait faire : quitter sa place et se coller contre la scène. Chose incroyable, seuls ceux qui en ont fait l’expérience peuvent en attester, le public, le Concert terminé, réclame d’abord des rappels. Il en obtient 2, parfois 3… mais il en veut encore. Le théâtre se rallume, quelques spectateurs s’en vont mais une majorité reste, ne veut pas quitter le théâtre et commence à taper des mains sur la scène en scandant « Barbara, Barbara… ». Cela peut durer 10 minutes, parfois plus et ce jour-là, elle est revenue sur scène en peignoir, applaudie à tout rompre puis est retournée à son piano et a de nouveau chanté « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous ». Parmi les spectateurs, il y avait à côté de nous une gamine d’environ 15-16 ans qui applaudissait frénétiquement, les yeux pleins de larmes. Très émouvant…
C’est après cela que JM s’est dit qu’il allait faire découvrir à Marina le public de Johnny… et cela a été hallucinant. Les Concerts de Johnny étaient comme d’immenses messes, avec des « rites » suivis par tous les « fidèles ». Quand il a interprété « Gabrielle », Marina n’en revenait pas, des milliers de gens chantaient, faisant les mêmes gestes au même moment.
Maintenant vous dire pour autant que Marina est devenue fan de Johnny serait vous mentir mais ELLE A VU un incroyable phénomène, électrisant littéralement son public dans une « communion » aussi sincère que généreuse.
25 ans plus tard, quand il nous a quittés, elle n’a pas été trop étonnée par l’onde de choc que cela a provoqué en France et dans les médias, toutes tendances confondues, mais sûrement par son cortège funéraire descendant les Champs-Elysées et la messe qui s’en est suivie à l’église de la Madeleine. Avant lui, aucun artiste n’a eu droit à un tel traitement et franchement, on ne voit pas qui pourrait y avoir droit après.
Ce (très) long préambule pour vous dire que JM a réservé sa place pour revoir ce même Concert de « Johnny – Bercy 92 », le 5 décembre prochain au cinéma Pathé-Beaugrenelle. Marina n’étant pas fan restera à la maison mais, compréhensive et patiente, elle s’attend déjà aux (longs) commentaires dithyrambiques que JM lui fera de sa soirée à son retour.
Petit détail mais qui, lorsqu’on y réfléchit, a son importance : nous avons conservé le Billet du Concert de Barbara et l’avons même encadré dans un petit cadre en argent (voir ci-dessous).
Nous dédions ce Billet à Corinne et Bernard (R.). S’ils sont intéressés et libres ce jour-là, il reste encore des places dans la plupart des cinémas Pathé-Gaumont.
Et sous le petit cadre en argent, la « fameuse » photo prise le 12 avril 1966 (le jour et le mois de cette date nous disent quelque chose…) et, pour les nostalgiques, un encadré pour identifier tout ce beau monde. Souvenirs, souvenirs…
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« JOHNNY HALLYDAY – BERCY 92 » au cinéma le lundi 05 décembre à 20h00 (1h57).
Diffusion inédite au cinéma du Concert remasterisé de Bercy 92 à l'occasion du 5ème anniversaire de la disparition de Johnny Hallyday. Reprenant tous les ingrédients qui ont fait le succès du chanteur — une mise en scène spectaculaire et des tubes comme « La musique que j'aime », « Gabrielle », « Que je t'aime », « L'envie », « Je te promets », « Diego » — , ce Concert, dont on célèbre les 30 ans cette année, contient également des nouveautés de l'époque comme « Ça ne change pas un homme », « True to you », quelques standards du catalogue « Hey Joe », « Derrière l'amour », sans oublier une poignée de rock'n'roll historiques : « Be bop a lula » ou « Blue suede shoes ».
Ce show avait rassemblé à l'époque 250.000 spectateurs.
(Source : « cinemaspathegaumont.com »)
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idereahellyeah · 4 years
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Et on faisait un petit bilan?
Beaucoup d'entre vous ont connu le confinement. Moi pas. Ou en tout cas pas dans la même dimension que vous
Fin janvier. Notre Ministre de la Santé annonce à la fin de la validation du projet du nouveau système de retraite que le niveau de contamination du coronavirus via Wuhan est nul alors que les médecins de mon service nous annonce le même jour 3 cas de contamination en France. Sympa la désinformation. À côté de ça nos médecins nous disent qu'il ne faut pas plus en avoir peur que la grippe.
Février. Nous recevons notre premier patient atteint du coronavirus qui maintenant est nommé Covid19. Un puis rapidement deux, puis rapidement trois. Personne ne veut les prendre en charge: on est mal informé, on a pas de matériel et la petite grippette met les patients dans des états catastrophiques rapidement. On a peur.
Fin février. On a déjà toute une aile de la réanimation qui est dédiée à ces patients. Les soins continus ferment et tous nos lits disponibles deviennent lits de réanimation. Mais les premières prévisions tombent, pas celles du Ministère de la Santé parce que depuis janvier plus personne ne les écoute, et nos seuls lits ne suffiront pas. Le président demande de doubler les capacités de lits de réanimation sur le territoire.
Mars. Ça y est on est plein, plein de patients avec le Covid, on change notre façon de fonctionner et on revient en sus de nos jours travaillés pour palier au besoin et on perd en congés, en repos. Il faut créer des lits, on avale d'autres unités pour créer des réanimations de fortune, on ferme des services, on se dit qu'on va devoir former des gens pour venir nous aider parce qu'à ce rythme là dans 15 jours tous les IDE/ASD seront épuisés.
Le premier personnel mobilisé n'a pas choisi de venir et il vient d'un service où les soins sont très spécifiques mais très loin d'une pratique infirmière standard. Il faut tout reprendre, même les bases, et ajouter nos connaissances en réanimation. Ils ont peurs comme nous au mois de février mais on a pas le temps il faut faire vite. Beaucoup décideront de ne pas revenir, pour les autres on les formera à 5 voir 6 par jour.
En parallèle nos médecins se battent pour que jamais nous ne retrouvions sans matériel. Notre service est reconnu centre référent par l'ARS dans notre département, ça se mérite! Ou pas. Masques FFP2 périmés qui nous laissent de la suie dans la bouche, des jours sans blouses de protections et des surblouses en sac poubelle (les noirs pas les transparents, faudrait pas pousser non plus)... On est loin du désarroi de beaucoup de service mais on est pas sereins.
Ah j'oubliais de dire que depuis début mars des soignants du service présentent des symptômes de la maladie mais que la médecine du travail refuse de les tester et leur sort "c'est à vous de voir si vous vous sentez de travailler, si non passez par votre médecin de ville". Ah. Ok.
SPOILER : certains ont été testés quand même et on leur a dit que ça sera à leur charge puisque négatif.
SPOILER BIS : Ouais finalement ils ont changé d'avis parce que les gens pas soignants on les fait pas payer.
Pendant ce temps, tous les soirs à 20h les gens applaudissent aux fenêtres et pleins de restaurant/magasins nous envoient des petits choses qui font du bien.
Avril. Ça y est l'organisation est plus claire. On avance avec des nouveaux arrivants qui font comme ils peuvent et qu'on soutient au maximum, on s'adapte avec les protocoles qui changent presque quotidiennement, le matériel et les traitements arrivent aléatoirement ou changent en fonction des pénuries nationales. Nous n'avons que très peu de soignants contaminés, 1 de notre service et quelques autres venus en renfort. La médecine du travail soulève que non ces gens ne sont pas contaminés dans notre service plein de clusters mais bien à l'extérieur. Soit. Nos plannings sont validés à la semaine comme au mois de mars mais ça commence à peser. On avance. 80% de décès. On avance. On nous souffle que cela devrait se calmer fin avril. On avance.
Pendant ce temps, tous les soirs à 20h les gens applaudissent aux fenêtres mais la journée se baladent parce qu'il fait beau. Les restaurants/magasins continuent de nous envoyer des choses mais demandent des photos pour les réseaux sociaux.
Mai. Nous n'avons plus de soutien des hôpitaux privés qui s'organisent pour la reprise d'activité, on fait avec des soignants du public dont les services ne rouvriront pas tout de suite. On retient notre souffle lors du déconfinement. On nous annonce une seconde vague pour la fin d'été. Il paraît que nous allons avoir la prime mais pas avant le mois de juin. Des députés proposent que les gens nous filent leur RTT pour nous remercier, nous on voudrait juste qu'on laisse les gens tranquilles et qu'on revalorise notre travail par une refonte du statut comme l'avait annoncé notre cher président. Ce qu'on demande dans les rues depuis plus d'un an en somme.
Personnellement je suis passée par plusieurs stades:
L'investissement en étant une des premières à me dévouer pour prendre en charge ses patients
La peur de voir que cette maladie tue tout le monde, petit/grand/mince/gros/jeune/vieux/avec ou sans antécédents
Le stress engendré par les médias qui rabattent en boucle tout et n'importe quoi
La honte de former des gens dans des conditions atroces et de voir des prises en charge négligées du fait de leur méconnaissance
La colère face à l'égoïsme de ceux qui ne respecte pas le confinement
L'épuisement physique du fait des symptômes "grippaux" des premiers jours puis celui des prises en charge et moral face aux décès certes mais surtout face aux familles avec lesquels le contact est biaisé par le seul rapport téléphonique ou face à la gestion de la crise par notre encadrement
Pendant ce temps, dimanche 10 mai 20h sonnent les derniers applaudissements. Le confinement est fini. Pourtant les patients dans les lits restent les mêmes et la charge de travail aussi.
Sur ce,
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lesarchivesmagnus · 4 years
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Les Archives Magnus – Episode 12 : Premiers soins
                                                  ARCHIVISTE
Déposition de Lesere Saraki, concernant un service de nuit à l'hôpital Saint Thomas de Londres. Déposition originale faite le 11 février 2012. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
                               ARCHIVISTE (DÉPOSITION)
Je suis infirmière à l'hôpital Saint Thomas, à Lambeth, près de la gare de Waterloo. Techniquement, ces jours-ci, je travaille au Guys and Saint Thomas NHS Foundation Trust, mais le Guys Hospital se trouve sur un site complètement différent, de l'autre côté de Londres, donc pour que les choses soient claires, je travaille à Saint Thomas.
Noël est l'une des pires périodes pour travailler dans un hôpital, et au service des accidents et des urgences, c'est encore plus désagréable. Les retraités qui n'ont pas les moyens de chauffer correctement leur maison, les fêtards ivres qui font des excès et se blessent, même les personnes qui n'ont pas regardé où elles allaient et ont glissé sur une plaque de glace. Noël fait ressortir le côté des gens qui semble toujours les conduire à l'hôpital. J'ai donc été soulagée l'année dernière lorsque j'ai appris que mon dernier quart de travail de la saison allait avoir lieu le 23, deux jours entiers avant Noël lui-même.
C'était la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle est que le 23 était aussi le vendredi précédant immédiatement le grand jour, ce qui signifie que les gens finissaient de travailler pour les vacances et sortaient pour faire la fête. Lorsque vous travaillez dans le service des accidents et des urgences, peu de mots vous remplissent le cœur d'une telle crainte que le mot "célébration".
Cette nuit-là n'a pas été aussi mauvaise que certaines que j'ai vues, quelques fractures et quelques blessures dues à la drogue, mais pas de bagarres ni d'ivrognes en colère, ce qui était une bénédiction. Il devait être une heure et demie du matin quand l'ambulance est arrivée. Ils nous avaient prévenus par radio et nous savions qu'on nous amenait deux brûlés graves, nous étions donc prêts à intervenir.
Je me dirigeais vers l'ambulance, quand j'ai remarqué que la salle d'attente des urgences était totalement silencieuse. J'ai regardé autour de moi, et il y avait là tous les gens que je m'attendais à voir, quelques blessures évidentes, mais aucun d'entre eux ne faisait de bruit. Ils fixaient leur téléphone, lisaient des livres, se réconfortaient, mais aucun d'entre eux ne parlait. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour vraiment réfléchir à ce que je voyais car, à ce moment, j'ai entendu l'ambulance s'arrêter dehors et j'ai couru pour voir le patient.
Quand je suis arrivé, ils le faisaient déjà sortir et le médecin évaluait ses brûlures. Le médecin s'appelait Kayleigh Grice, et elle était médecin en formation à Saint Thomas. Elle a commencé à me donner des instructions, à moi et aux ambulanciers, mais j'ai été frappé par la discrétion avec laquelle elle me parlait. Elle ne chuchotait pas, mais chaque mot était silencieux, comme si c'était un véritable effort pour les faire sortir. Personne d'autre ne semblait le remarquer, alors à ce moment-là, j'ai supposé que l'effet était dû à mon propre manque de sommeil. J'ai toujours eu du mal à m'adapter aux nuits tardives et cette fois-ci, c'était particulièrement difficile.
Nous avons fini de le transférer dans une salle de traitement, la seule disponible cette nuit-là, et le médecin et les ambulanciers sont revenus chercher l'autre patient pendant que je m'occupais des brûlures du premier.
J'ai quarante-huit ans, et j'ai été infirmière pour la majorité de ces années, donc j'ai vu un bon nombre de brûlures dans ma vie. J'étais préparé à un scénario profondément déplaisant lorsque l'appel est arrivé, car les brûlures peuvent être parmi les blessures les plus graves que l'on puisse voir en travaillant dans un hôpital. Celles-ci m'ont surpris. Elles étaient au deuxième degré, ce qui est grave, mais pas au point de nécessiter une hospitalisation, sauf qu'elles semblaient couvrir tout son corps. Chaque centimètre de peau exposée présentait des signes de brûlure et, en coupant ses vêtements, il est apparu que les dégâts s'étaient étendus là aussi.
Tout ce qui était assez chaud pour provoquer ce genre d'effet aurait dû endommager ses vêtements, voire les faire fondre sur la peau par endroits, mais ils étaient totalement indemnes, comme s'il avait été habillé après avoir été brûlé, ou que la chaleur avait traversé ses vêtements sans les toucher.
C'était un homme grand, costaud, avec le type de corpulence que j'associais à un âge moyen athlétique. Tous ses cheveux avaient disparu, apparemment brûlés, et ses vêtements consistaient d'un costume noir et une chemise blanche quelconques. Il n'a pas crié, pleuré ou gémi de douleur, et en fait, le médecin avait dû vérifier son pouls lorsqu'il est venu confirmer qu'il était toujours en vie. Il l'était, mais pour autant que je sache, il semblait dormir paisiblement.
Je venais de commencer les soins lorsque le deuxième patient est arrivé en fauteuil roulant. Il était dans un état presque identique au premier, sauf que les brûlures semblaient s'arrêter à son cou, le long d'une ligne claire. C'était comme s'il avait porté un collier de serrage que les dégâts ne pouvaient pas dépasser, mais son cou était nu. Il était plus petit que le premier homme, et plus jeune, je pense qu'il avait la trentaine. Il était rasé de près, mais avait les cheveux longs teints complètement en noir. Il portait un costume similaire à celui de son aîné, sauf qu'il portait par-dessus un long manteau de cuir noir, tout aussi intact que le reste. Il avait l'air neuf et je me sentais mal de devoir le lui couper, mais nous devions confirmer l'étendue de ses blessures.
Comme le premier, il était complètement couvert de brûlures au second degré presque uniformes, à l'exception de ce que j'ai d'abord cru être de petites brûlures noires. En regardant de plus près, j'ai vu que c'étaient des yeux. De petits yeux tatoués sur chacune de ses articulations : ses genoux, ses coudes et même ses phalanges, ainsi que juste au-dessus de son cœur. J'aurais pensé que les brûlures auraient presque détruit des tatouages aussi petits, mais au lieu de cela, ils étaient impeccables, et la peau d'environ un centimètre autour de chacun d'eux ne semblait pas non plus avoir été affectée.
Dire que j'étais troublé par tout cela aurait été un euphémisme. J'ai à peine remarqué le retour du Dr Grice et des ambulanciers. Ils semblaient parler normalement maintenant, et discuter de l'identité de ces deux personnes. Apparemment, les pompiers avaient répondu à des rapports faisant état d'un incendie sur un chantier près du cimetière de l'église Saint Mary's, et s'étaient rendus sur place pour trouver les deux hommes allongés et inconscients. Il n'y avait pas eu d'incendie, bien que le sol sur lequel ils gisaient présentait plusieurs traces de brûlure et qu'une barre de métal qui gisait à proximité semblait s'être légèrement pliée comme sous l'effet d'une grande chaleur. Les pompiers avaient appelé une ambulance et avaient amené les hommes ici.
Apparemment, le plus âgé n'avait rien du tout sur lui - pas de pièce d'identité, pas de téléphone, pas de clés, rien - alors que le plus jeune n'avait qu'un briquet Zippo avec un motif d'œil, semblable à celui tatoué sur lui, et un vieux passeport qui l'identifiait comme étant Gerard Keay. Je n'ai jamais pu voir le passeport, mais d'après la façon dont les ambulanciers en parlaient, je me suis dit que l'homme avait beaucoup voyagé.
C'est à ce moment que les ambulanciers ont dû repartir pour un autre appel, et le Dr Grice et moi nous sommes attelés à soigner les deux hommes, la bizarrerie temporairement oubliée. Sur le plan médical, les brûlures n'avaient rien d'anormal, et il n'a pas fallu autant de temps que je l'avais craint pour les nettoyer et les panser correctement. Pendant tout ce temps, les deux hommes n'ont pas bougé, et je me suis demandé s'ils étaient comateux, mais ce genre de diagnostic nécessiterait beaucoup plus de tests, ce qui n'allait probablement pas se produire cette nuit-là.
Donc, après avoir fini de leur donner le traitement que nous pouvions, les hommes ont été transférés dans l'une des rares salles où il y avait de la place pour un lit, et je suis retourné travailler aux urgences. Et pendant une heure environ, j'ai oublié les étrangers qui gisaient inconscients à quelques portes de là.
Je ne les ai remarquées à nouveau que lorsque j'ai dû passer par ce service pour aller chercher de la gaze dans le dépôt voisin. En passant, je pouvais entendre un bruit provenant du lit du brulé le plus âgé. Je n'ai jamais appris son nom. J'ai marché vers lui lentement, en tendant l'oreille pour entendre ce qu'il disait.
C'était si silencieux qu'il était presque inaudible, mais il s'agissait bien de mots, les mêmes mots encore et encore ; plus j'écoutais, plus il me semblait que la plupart d'entre eux n'étaient pas en anglais. Le premier sonnait comme "Asak" ou "Asag", puis "Veepalach" et enfin en anglais "La flamme sans lumière". La dernière partie était très claire, et j'ai supposé qu'il parlait de ce qui le brûlait, mais il l'a dit avec une telle intensité que les mots m'ont mise très mal à l'aise. Ses yeux étaient encore fermés et ses lèvres bougeaient à peine.
J'ai commencé à avoir chaud, comme si une fièvre s'était rapidement propagée sur ma peau. Mais ce n'était pas la première fois que j'avais une telle réaction, alors j'ai pris un moment pour me ressaisir et la sensation s'est estompée.
L'homme brûlé chuchotait encore ; j'aurais même pu appeler cela une incantation, et je n'étais pas tout à fait sûr de ce que je devais faire, alors j'ai vérifié ses bandages pour m'assurer qu’ils n’avaient pas besoin d'être changés et je suis parti pour continuer mon service. Si je voyais le docteur Grice, ce qui était plus que probable, alors je pourrais lui dire que notre mystérieuse victime de brûlures avait commencé à parler. Je voulais surtout sortir de cette pièce le plus longtemps possible.
C'est en retournant à la réception principale des urgences que les choses ont commencé à devenir vraiment étranges. Et par vraiment étrange, je veux dire que la réception était complètement vide. Je me moque de l'heure qu'il est, et à ce moment-là il était presque trois heures du matin, la salle d'attente des urgences est toujours pleine, surtout par une nuit comme celle-ci. Je veux dire, j'avais été là à peine cinq minutes plus tôt et il y avait plus de trente personnes, mais maintenant c'était complètement désert. Même le personnel du bureau des admissions était absent.
J'ai pris peur, franchement, et j'ai commencé à vérifier toutes les salles d'examen, les salles voisines et les chambres des patients. Toutes étaient vides, sauf pour les patients trop malades pour être déplacés ou branchés sur des intraveineuses. Ils étaient allongés là, endormis, et une partie de moi voulait les réveiller, juste pour entendre le son d'un autre être humain, pour ne pas être seul, mais comme je l'ai dit, il était trois heures du matin et, aussi bizarre que ce soit, je ne pouvais pas justifier le fait de réveiller les patients juste pour me rassurer. Je suis allé jusqu'à faire le plus de bruit possible directement à l'extérieur de leur chambre, mais ils se sont contentés de dormir.
C'est en retournant dans la salle d'attente pour la troisième fois en quelques minutes que je l'ai entendu. On aurait dit le grognement d'un animal, un bruit de colère roulant, et je me suis rendu compte que le sol tremblait très légèrement. J'ai cherché autour de moi la source du bruit, je devenais de plus en plus frénétique de seconde en seconde, et puis je l'ai vu.
Il y avait deux distributeurs automatiques alignés contre le mur de la salle d'attente. Je leur prêtais rarement attention, car il y avait de meilleures options dans la salle du personnel et l'un d'eux voire les deux étaient généralement hors service. Mais je voyais maintenant que celui de gauche, une machine à la façade claire qui stockait des boissons gazeuses en bouteille, tremblait violemment.
En m'approchant, j'ai compris pourquoi : dans chaque bouteille, dans chaque rangée de la machine, les boissons semblaient bouillir violemment. Les cocas, les limonades et les jus de fruits tremblaient et bouillonnaient, avant qu'une par une, les bouteilles n'explosent, recouvrant l'intérieur de la façade en plastique transparent d'un liquide qui continuait à bouillir et à siffler. Il n'a pas fallu plus de trente secondes pour qu'elles éclatent toutes, puis la salle d'attente s'est à nouveau retrouvée silencieuse.
À ce moment-là, j'étais sur le point d'abandonner mon service et de quitter l'hôpital. Quoi qu'il se passait là-bas, je ne voulais pas en faire partie. J'ai couru vers la porte qui mène des urgences au froid de la nuit de décembre, ce que je n'aurais jamais pensé pouvoir attendre avec impatience. Mais en m'approchant, j'ai remarqué que le plastique à chaque extrémité des poignées métalliques était légèrement déformé. Je les ai effleuré du dos de la main et l'ai retiré presque immédiatement - je n'ai même pas eu besoin de toucher pour sentir la chaleur intense qui se dégageait de la porte. J'ai presque failli pleurer. Si j'arrivais à sortir de là, ce n'était pas par cette porte.
J'ai commencé à repasser par les services, en me dirigeant vers une autre sortie, mais en passant, je pouvais entendre l'homme brûlé marmonner encore pour lui-même, plus fort maintenant, de sorte que son chant bizarre était audible même en dehors de sa chambre. Je commençais à comprendre. Je suis entré ; je ne sais pas ce que j'avais l'intention de faire, j'avais juste besoin de le faire taire d'une manière ou d'une autre. Ses yeux étaient maintenant ouverts, injectés de sang derrière les bandages et regardaient fixement le plafond.
À ce moment-là, j'ai décidé que j'allais le faire taire, même si je devais lui tenir physiquement la bouche fermée. Je me suis approché de lui lentement et j'ai tendu la main vers son visage.
La seconde avant que je puisse le toucher, une main a surgit et m'a attrapé par le poignet. Je me suis retourné pour voir l'autre brûlé, dont le passeport l'avait identifié comme étant Gerard Keay, debout et secouant la tête. Sa prise sur mon poignet était bien plus forte que ce que j'aurais jamais pu attendre de quelqu'un de blessé, et je pouvais sentir une chaleur à travers sa main bandée, comme si sa peau brûlait encore d'une manière ou d'une autre.
J'ai crié. Pourquoi pas ? J'avais déjà déterminé que personne n'était là pour m'entendre. Il m'a immédiatement lâché la main et s'est excusé, disant qu'il avait seulement essayé de me protéger. Je lui ai demandé de quoi il s'agissait et il a fait un geste vers l'homme brûlé, toujours étendu immobile dans son lit, en scandant ses phrases absurdes. En jetant un coup d'œil à sa propre apparence, il m'a dit que toucher l'homme aurait été une "mauvaise idée". Il semblait souffrir énormément pendant qu'il parlait, mais il faisait de son mieux pour le cacher.
Je n'ai rien dit. Je voulais lui demander ce qui se passait et il semblait attendre que je le fasse, mais quelque chose m'en a empêché. Quelque chose m'a dit que s'il y avait une explication cohérente à tout ce qui s'était passé depuis l'arrivée de l'ambulance, alors il valait mieux que je ne le sache pas.
Après quelques secondes de silence gênant, Gérard prit la parole. Il m'a demandé si les ambulanciers avaient apporté des objets avec eux. Plus précisément, il cherchait un petit livre relié en cuir rouge et un pendentif en laiton qu'il avait porté. Il n'a pas dit quel était le motif du pendentif, mais j'ai deviné qu'il s'agissait d'un œil. Je lui ai dit qu'aucun de ces objets n'avait été apporté avec lui, et il est resté silencieux pendant un long moment.
Après les dix dernières minutes passées à souhaiter désespérément qu'un autre être humain me parle, j'aurais dû être soulagé de la compagnie de Gérard. Mais en le regardant, debout et marchant malgré les brûlures qui couvraient quatre-vingt pour cent de son corps, malgré la quantité d'analgésiques que nous lui avions administrés, il me faisait juste très peur. Finalement, il a fait un signe de tête, comme pour me congédier, et il a traversé le couloir en boitant, en direction de la réserve de fournitures médicales.
Je l'ai suivi, je lui ai demandé ce qu'il faisait. Je n'ai pas eu de réponse, mais il semblait connaître le code de la porte immédiatement et est entré en scrutant les étagères à la recherche de quelque chose. Il a vu ce qu'il cherchait et a ramassé un petit objet enveloppé de papier et de plastique. Je l'ai immédiatement reconnu comme étant un scalpel stérile. Il allait tuer l'homme qui psalmodiait ; je le sentais dans la façon dont il regardait derrière moi lorsque je me tenais sur le seuil de la porte.
Il s'est mis à marcher vers moi. La salle de stockage n'était pas grande, et il lui a fallu à peine une seconde avant d'être devant moi, mais ce fut la plus longue seconde que j'ai jamais vécue alors que j'essayais de décider si je devais risquer ma propre vie pour celle de l'étranger brûlé, qui récitait en silence sa troublante prière.
Derrière Gérard, j'ai vu des bouteilles de solution saline commencer à bouillonner et à bouillir. Je me suis écarté. Il a hoché la tête en signe de reconnaissance et a dit quelque chose dont je me souviens très clairement, même si cela n'a toujours pas de sens. Il a dit : "Oui. Pour vous, mieux vaut la l’observation que la flamme sans lumière."
Je n'ai pas essayé de l'arrêter lorsqu'il est retourné dans le service. Je suis juste resté là et j'ai regardé alors qu'il sortait le scalpel, marmonnant des mots que je ne pouvais pas comprendre, et plongeant la lame au centre de la gorge de l'homme qui psalmodiait. À ce moment, il y eu un grésillement et une odeur de viande avariée sur le grill. J'ai regardé la chair autour de cette blessure commencer à noircir et à craquer. Les bandages se sont recroquevillés et désintégrés, et la peau brûlée s'est répandue sur son corps comme de l'eau. Il n'y avait pas de feu, et je n'ai pas senti de chaleur, mais pendant vingt secondes, j'ai regardé le corps de cet homme se réduire en cendres. Même le scalpel avait disparu.
Gerard Keay s'est approché du lit et, prenant le bac vide en dessous, a doucement entraîné les cendres dans le bac en métal et me l'a remis, me demandant de m'en débarrasser. Je l'ai pris et je suis sorti, hébétée, en me dirigeant vers une poubelle de déchets médicaux.
En traversant le couloir, j'ai remarqué une silhouette à l'autre bout. C'était le docteur Grice. Je n'ai pas honte d'avouer que j'ai pleuré de soulagement en courant vers la salle d'attente et en la voyant une fois de plus remplie de gens qui se plaignent et gémissent. Quand j'ai eu fini et que je suis revenu dans la chambre, Gérard était couché dans son propre lit, apparemment endormi. J'ai pensé lui demander ce qui s'était passé, mais à ce moment-là, une autre ambulance est arrivée avec trois participants à une fête de Noël qui avait dangereusement dégénéré, et juste comme ça, le reste de mon service a pris fin.
Gerard Keay a été soigné pendant quatre jours supplémentaires à l'hôpital avant d'être confié aux soins de sa mère. J'ai essayé de lui parler de ce qui s'était passé, mais il prenait beaucoup d'analgésiques et ne semblait jamais vraiment se rendre compte que j'étais là. C'était peut-être simulé, je suppose, mais au final le résultat fut le même.
Depuis lors, j'ai essayé de ne pas y penser. J'ai réussi à passer près de trente ans en tant qu'infirmière avant que quelque chose comme ça n'arrive, donc avec un peu de chance, je serai à la retraite depuis longtemps avant que quelque chose comme ça n'arrive à nouveau.
Mais je m'inquiète parfois. Ces derniers mois, quand je suis seule dans les services, j'ai le sentiment d'être observée. Je ne suis ni menacée ni jugée, mais simplement observée. J'évite notamment cette réserve.
                                                 ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
Il y a évidemment beaucoup de choses à décortiquer ici, alors commençons par ce qui est prouvable. Sasha a réussi à obtenir l'accès aux dossiers de l'hôpital pour cette période et ils mentionnent l'admission de Gerard Keay et d'un homme inconnu pour des brûlures similaires à celles décrites par Mme Saraki. De plus, il n'y a que les papiers de sortie de Gerard Keay, et un court rapport de police sur la disparition de la deuxième victime de brûlures. Aucune preuve d'acte criminel n'a été trouvée, et aucune enquête officielle sur la disparition n'a jamais été ouverte.
En ce qui concerne le psaume de l'homme mystérieux, si c'est bien "Asag" qu'il disait, alors c'est assez intéressant. Asag est le nom d'un démon de la mythologie sumérienne associé à la maladie et à la corruption, ce qui ne semble pas vraiment avoir de rapport avec cette déposition si ce n'est qu'on raconte aussi qu'Asag était capable de faire bouillir des poissons vivants dans leurs rivières. Certes, dans la mythologie sumérienne, c'était parce qu'il était monstrueusement laid, mais c'est néanmoins une curieuse coïncidence.
"Veepalach" pourrait aussi être une mauvaise interprétation du mot polonais "wypalać", selon Martin, qui signifie cautériser ou marquer. Certes, si Martin parle polonais de la même manière qu'il "parle latin", il pourrait bien dire à nouveau des absurdités, mais j'ai fait des recherches et il semble que ce soit correct. Mais je n'ai rien trouvé de concluant sur l'expression "la flamme sans lumière". Elle apparaît dans de nombreux contextes différents dans diverses littératures ésotériques.
Il ne m'a pas échappé que c'est la deuxième fois que Gerard Keay apparaît dans ces archives. J'aimerais beaucoup avoir sa déposition, mais il semble malheureusement qu'il soit décédé d'une tumeur au cerveau à la fin de l'année dernière. Nous poursuivons nos recherches sur lui, et si nous avons de la chance, nous avons peut-être déjà une déposition de lui quelque part dans ces fichus dossiers.
Nous avons contacté Mme Saraki pour voir si elle voulait faire une nouvelle déposition, mais elle a refusé. Apparemment, elle a encore le sentiment d'être surveillée de temps en temps, mais à part cela, il n'y a pas eu d'autres événements anormaux dans sa vie professionnelle ou personnelle.
Une dernière remarque : Sasha a enfin pu accéder aux images de la caméra de surveillance de l'hôpital pour la nuit du 23 décembre 2011, et elle révèle quelque chose d'assez surprenant. J'avais supposé qu'il y avait un élément hallucinatoire important dans l'histoire de Mme Saraki, et en effet, le service où Gerard Keay a été admis n'avait pas de caméra, mais la salle d'attente des Urgences en avait une. À 03:11:22, elle montre tout le monde dans cette salle, que j'ai personnellement comptée à vingt-huit personnes, debout et se dirigeant calmement vers les portes. Après cela, on peut voir Mme Saraki entrer et sortir trois fois, dont une fois en prenant une minute pour fixer quelque chose sous la caméra, qui je suppose est le distributeur automatique. Le reste du personnel et les patients ne reviennent pas avant 03:27:12, plus de quinze minutes après leur départ, lorsqu'ils rentrent par les mêmes portes. Les images ne contiennent aucun son et aucune alarme n'a été enregistrée, je ne peux donc pas donner de réponse à la question de savoir pourquoi ils sont partis ou ce qu'ils faisaient entre-temps.
Il y a cependant une autre chose que Sasha a soulignée. A 03:22:52, le flux est coupé pendant moins d'une seconde, et est remplacé pour une seule image par un gros plan d'un œil humain, regardant fixement à travers le flux vidéo.
Fin de l'enregistrement.
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omagazineparis · 1 year
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Les clés pour traiter la dépression : votre guide vers la lumière
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Vous vous sentez peut-être perdue, dépassée. Vous cherchez un moyen de surmonter le brouillard de la dépression. Sachez qu'il y a toujours de l'espoir. Avec les bonnes clés, vous pouvez ouvrir la porte vers une vie plus lumineuse. Ce guide est là pour vous aider à découvrir les différentes thérapies pour traiter la dépression. La thérapie cognitive comportementale (TCC) : votre alliée La TCC est une approche pratique qui vise à changer les schémas de pensée négatifs qui alimentent la dépression. Avec l'aide d'un professionnel, vous apprendrez à voir le monde et vous-même sous un angle plus positif. La thérapie interpersonnelle (TIP) : renouer les liens La TIP se concentre sur vos relations et comment elles affectent votre humeur. Ensemble, nous allons dénouer les fils complexes de vos interactions sociales, pour vous aider à bâtir des relations plus saines et enrichissantes. La thérapie par médicaments : une aide chimique Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir des médicaments dans le traitement de la dépression. Ils peuvent corriger les déséquilibres chimiques du cerveau qui contribuent à vos symptômes dépressifs. N'oubliez pas, chaque personne est unique et la solution qui vous convient peut être différente de celle des autres. La thérapie par la mindfulness : l'énergie de la présence La pleine conscience, ou mindfulness, vous aide à vivre l'instant présent. Elle vous permet de vous reconnecter à vous-même, de prendre conscience de vos émotions sans les juger. C'est un voyage vers une acceptation bienveillante de soi. Sujet connexe : Santé mentale : comment un psychologue aide-t-il ses patients ? Les thérapies alternatives : penser hors des sentiers battus Il existe une multitude de thérapies alternatives pour traiter la dépression. Que ce soit l'aromathérapie, la musicothérapie, le yoga ou la méditation, elles peuvent toutes contribuer à votre bien-être. Dans la quête du bonheur, il n'y a pas de chemin unique. Le plus important est de ne jamais perdre de vue votre objectif. Vous méritez de vous sentir bien, de retrouver votre joie de vivre. N'oubliez pas que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais de courage. Vous n'êtes pas seule dans cette lutte. Nous sommes là pour vous soutenir. Maintenant, prenez une grande inspiration. Vous avez fait le premier pas en vous informant. Le deuxième ? Parlez-en à un professionnel de santé. Chaque jour est une nouvelle chance de commencer à aller mieux. Allez-y, prenez votre chance. Read the full article
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Pourquoi la Maigrir En Quelques Semaines Est non le Bon ami pour le petit Business
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Nous savons tous que les fruits et les légumes crus sont partie intégrale d’un régime pour perdre de la graisse du ventre, donc il ne faut pas les retirer. Faîtes des friction pour perdre la graisse du ventre, Regime Pour Baisser Diabete : Les massages sont pas mal efficaces pour perdre du ventre rapidement. Mais comme n’importe quel programme minceur, ces pilules n’ont pas de garantie d’efficacité. Il vient avec une garantie de satisfaction à 100% ou argent remis, donc c’est un achat sans risque. Turbo T5 est une pilule amaigrissante pour brûler les graisses fabriquée en Grande-Bretagne par … C’est une arme très efficace contre les graisses indésirables alors buvez quotidiennement cette boisson détox et attendez à avoir des résultats spectaculaires ! Faire un régime n’est jamais une partie de plaisir, donc pour beaucoup, plus il est court et mieux c’est. Afin de suivre au mieux les dernières avancées concernant la perte de poids rejoignez nous sur notre groupe facebook Mange Bien- Vie Bien. Il sera également indispensable de faire du sport régulièrement afin de bien favoriser la perte de poids. Parmi les célébrités qui ont utilisé ces médicaments amincissants, on retrouve notamment Kim Kardashian qui s’en est servi notamment après sa grossesse afin de revenir plus rapidement à son poids initial.
Apparition de vergetures. La peau perdant son élasticité, elle risque de "craqueler"
Exercice sans aller à la gym
Garder ce produit hors de portée des enfants
Il inhibe l'accumulation de graisse
Pratiquer l’auto-persuasion
Il faut acheter sur le site de la marque, sous peine de se faire livrer des contrefaçons
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Après une grossesse ou une période de prise de poids importante, vous souhaitez vous remettre en forme. Cela signifie que la prise de la pilule minceur devra être accompagnée d’une alimentation saine et équilibre. Les bloqueurs de graisse comme la pilule Alli, seul médicament amaigrissant à être vendu en France sans ordonnance, fait polémique depuis son autorisation en mai 2009. Il cumule, en outre, les effets secondaires indésirables (apparition de flatulences et diarrhées intempestives) et fait partie de la liste de médicaments sous surveillance. 146 effets indésirables sont également recensés dont, en grande majorité, des diarrhées intempestives et incontrôlables. Elle doit être prise entre une à trois fois par jour pendant une durée déterminée pour montrer ses effets. Avantages et Inconvénients du régime Dukan quand on veut maigrir vite et sur la durée. Moins de contribuer à votre régime dukan appelé tétrahydrolipstatine, est disponible uniquement transmises par jour. Avec ce type de produit minceur vous serez moins porté à grignoter et vous mangerez des portions plus petites bien évidemment.
Mincir En 5 Jours
Ce qui est important de mentionner avec Proactol, c’est qu’il est certifié par l’Union Européenne comme dispositif médical de type 1 ce qui garanti son inocuité et sa sécurité. Si son odeur nous évoque les marchés de Noël alsaciens, la cannelle est pourtant une épice qui renferme bien plus de propriétés bienfaisantes qu’elle n’y paraît. Prenez en compte votre routine quotidienne et votre motivation avant de commencer une cure à base de pilules minceur. Buvez sans sucrer 4 tasses par jour, avant et après les principaux repas. Une nouvelle étude menée par ses services, qui sera publiée courant avril 2011, vient de montrer que ce n’est plus 17% mais dorénavant 32% des patients qui utilisent Alli en ignorant les contre-indications. Pouvant facilement détourner de son but initial, le redasan n’est pas un produit phare chez les personnes anorexiques pour rien… Mais chez la plupart des personnes voulant faire un régime et qui sont en léger surpoids, ce produit apparaît très vite sous son vrai visage.
1. Mâchez, encore et encore : Avaler son repas à tout vitesse sans prendre le temps de le mastiquer correctement ralentit la digestion, le corps devant réaliser plus d’efforts pour décomposer vos aliments. Devant la carte, il est aussi difficile de résister et en cédant à la tentation, vous risquez de reprendre du poids. Cette pilule minceur des stars est particulièrement prisée et fait partie des meilleurs brûle graisse du marché. Il contient plus d’ingrédients coupe-faim puissants que toute autre pilule minceur sur le marché. Par exemple, le Capsimax, est un puissant brûleur de graisse et un coupe-faim. Pour lutter contre le grignotage, les pilules coupe-faim sont les plus recommandés. En plus de contenir un mélange puissant d’ingrédients, PhenQ contient également un additif qui augmente la puissance des autres ingrédients en leur permettant d’être absorbés plus efficacement. En plus d’être dangereux pour la santé, celles qui contiennent des formules chimiques ne sont pas opérantes. Proactol n’est pas de plus en plus populaire en France pour rien.
Maigrir En 4 Jours
Soit quasiment rien ! Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Pour être honnête, bien qu’il soit vraiment destiné aux femmes, le Leanbean pourrait aussi aider les hommes à perdre du poids. Proactol XS est conçu pour agir comme un bloqueur de graisse et, bien qu’il supprime également l’appétit, les meilleures pilules minceur proposent généralement aux régimeurs un meilleur niveau de soutien. Sur laquelle on ne décèle jamais la moindre trace de graisse ou le plus infime bourrelet disgracieux. Les stars sont soumises à des attentes quant à leur physique qui peuvent être parfois beaucoup plus élevées que pour le commun des mortels. Ce qui ne sera pas éliminé par la pilule peut être évacué naturellement par les selles et l’urine. C’est tout simplement quelque chose dont les hommes n’auront pas besoin. Le fait est que les hommes qui éprouvent des difficultés inhabituelles à résister à la faim pourraient également obtenir le soutien supplémentaire dont ils ont besoin avec Leanbean.
En somme, une fois l’effet coupe faim terminé du RedaSan, on a très souvent envie de se jeter sur le premier gâteau, ou hamburger graisseux. De ce fait, vous aurez moins faim hors des heures de repas. C’est à la mode, tout le monde le fait, et avant la plage ou un événement particulier c’est pratique. Même s’il est en vente libre, l’Afssaps, le gendarme du médicament, conseille fortement de consulter un médecin avant d’entamer un traitement. Brad Pitt a pris Capsiplex avant le tournage de "L’Étrange Histoire de Benjamin Button". Le Proactol XS agit à la fois comme un bloqueur et un brûleur de graisses permettant ainsi de traiter plusieurs niveaux de surpoids et d’obésité. Lorsque cette pilule a déboulé sur le marché français en 2009, bénéficiant au passage d’un beau tapage médiatique, les pharmaciens vidaient leurs stocks en temps record, tout en remplissant les tiroirs-caisses de l’industrie pharmaceutique (on compte vingt millions de Français en surpoids.
Pilule Pour Mincir
Ce qui n’avait pas franchement été le cas avec le Médiator ».Combien de cas de toxicité hépatique faudra-t-il comptabiliser pour retirer Alli de la vente libre, voire du marché français ? Il existe un large choix de ces pilules pour maigrir sur le marché. Achetez les pilules minceur sur le site officiel de la marque ou en pharmacie uniquement. Une marque connue et reconnue est souvent gage de qualité ! La gélule minceur est efficace lorsque vous respectez le dosage prescrit et que vous associez votre traitement à une bonne hygiène de vie. Par ici la bonne soupe ! Ainsi, avec Proactol vous pouvez éliminer jusqu’à 500 calories par jour ce qui peut vous faire perdre de 1 à 2 kilos par semaine facilement. Comme vous le savez certainement, les kilos superflus affectent l’ensemble du corps, que ce soit le cerveau, la colonne vertébrale, les genoux, les articulations, le cœur.
Très appréciée des célébrités, elle permet de perdre plusieurs kilos en quelques semaines seulement. Elle vous demandera plus ou moins de temps en fonction de la quantité et de l’organisation de l’information contenue dans votre journal. L’avantage des aliments à teneur élevée en protéines est qu’ils prennent plus de temps à être digérés ce qui permet ainsi à votre corps de brûler plus de calories. Pour en savoir plus sur les thés et leur teneur en acides aminés, cet article vous en parlera en détail. Si vous voulez tester un autre produit, testez-le plus tard. Ceux-ci sont plus susceptibles de donner des résultats positifs sans effet indésirable. Chaque pilule minceur contient divers ingrédients qui agissent de façons différentes sur l’organisme : effet coupe-faim, brule graisse ou encore capteurs de glucides, il en existe de nombreuses ! Effet de satiété immédiate ! Glucomannan : il permet de réduire votre appétit en maintenant plus longtemps la sensation de satiété.
Ces produits sont riches en fibres, ce qui va favoriser la sensation de satiété. Ne fournissant quasiment pas de glucides sucreselles peuvent occasionner une sensation de faiblesse, voire une migraine. Cela passe inévitablement par une sensation constante de faim, une frustration qui grandit de jour en jour et une restriction forte liée à l’interdiction de consommer certains aliments. Ne pas en abuser au risque de favoriser une déshydratation. Mais l’idéal ne serait-il pas de mincir en 24h vite et stabiliser ce poids acquis? L’idéal est de diminuer progressivement le nombre de calories consommées chaque jour pour que votre corps puisse s’habituer peu à peu. L’eau aide fortement à faire perdre du poids rapidement, car d’eau part-elle aide le corps à se sentir mieux, mais d’autre part rempli l’estomac sans apporter de calories. Ce comprimé pour maigrir aide rapidement à reformer les habitudes alimentaires à long terme en limitant la quantité de calories que le patient consomme chaque jour.
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lillahejdo · 4 years
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Dimanche 6 décembre
Demain je commence un nouveau stage en pédiatrie. Je sais pas encore où exactement mais la plupart des unités sont de toute manière mal notés. Peut importe le lieu j’ai vraiment pas envie d’y aller. J’ai déjà mes gardes de prévues et ça me déprime rien que d’y penser. Je suis notamment de garde le 25 de jour, le 26 ( samedi donc pourri parce tu commences à 13h le samedi et tu termines le dimanche à 9h) et le 31 décembre. Au début j’étais pas de garde le 25 mais je voulais me débarrasser de ma garde du 7 janvier donc je l’ai échangé avec quelqu’un pour essayer de poser des congés la semaine du 4 janvier. Mais c’était sans compter sur la fille qui a fait le planning qui avait oublié de rentrer les lignes de secours. Résultat, je suis de ligne de secours le 6 et le 10 janvier, ce qui veut dire que je ne pourrais pas rentrer chez moi même si je prend des vacances à ce moment là. Ça va vraiment être un stage pourri.
J’en ai marre, j’ai la boule au ventre et j’ai tout le temps envie de pleurer. J’ai du mal à me lever le matin. J’ai envie de tout laisser tomber. Je vais te donner un aperçu:
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Ça, c’est les livres que je dois apprendre pour le premier semestre.
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Ceux là, c’est ceux du semestre prochain.
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Et ceux là c’est tout ceux de l’année dernière.
C’est complètement déséquilibré.Et faut pas non plus oublier qu’un mois sur deux on est en stage et quand tu rentres chez toi t’as pas le temps de travailler deux chapitres, que tes journées ne font que 24h (et heureusement) et que comme tout le monde t’as besoin de manger, de dormir et de faire autre chose.
Le truc c’est qu’il ne s’agit pas seulement de les lire ces bouquins, il faut aussi les apprendre bien sur. Plus j’avance, plus j’ai l’impression de m’être fait roulée. Y’a aucune réflexion. On te demande juste d’apprendre des informations encore et encore pour les ressortir le moment venu. Au final, même dans le métier j’ai pas l’impression qu’il y est tant de réflexion que ça. Le but c’est de cracher le diagnostic et son traitement pour chaque patient et puis basta. Et quand ça colle pas vraiment? Ben t’essaie de mettre ça dans une case quand même et d’appliquer le traitement. C’est très loin de l’image que l’on peut se faire du médecin. Pas besoin d’être intelligent pour être médecin. T’as juste besoin de savoir travailler sans relâche, d’apprendre comme un idiot et d’avoir une bonne mémoire et le tour est joué. Après on vient te dire “oui mais c’est plus facile à retenir quand tu as compris”. Ben oui bien sur sauf que pour 98% des choses à apprendre y’a rien à comprendre, c’est juste des infos à ingurgiter encore et encore.
Ne faites jamais médecine.
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parisien2016 · 4 years
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Quels sont les mythes courants sur la liposuccion
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La liposuccion est l'une des chirurgies esthétiques les plus répandues en Inde et dans le monde. Elle est préférée par les célébrités et les gens ordinaires car elle constitue un moyen efficace de perdre de la graisse dans les zones les plus difficiles du corps comme le ventre, les fesses et les cuisses. Mais il s'agit d'une procédure complexe et la récupération après une liposuccion varie d'une personne à l'autre. Le temps de récupération dépend de la quantité de graisse qui a été enlevée par la procédure de liposuccion.
Les candidats qui n'ont retiré qu'une petite quantité de graisse n'ont besoin que de 2 à 3 jours de repos, mais il est généralement recommandé de prendre une semaine de congé. Le gonflement et les ecchymoses associés à l'intervention disparaissent dans les 7 à 10 jours suivant l'opération. Quant aux activités et aux exercices intenses, les patients doivent reprendre leurs activités habituelles après deux semaines d'opération. Mais ils doivent toujours veiller à ne pas surcharger le corps et à ne pas provoquer de gêne. La plupart des patients peuvent reprendre une vie normale dans les 4 à 6 semaines suivant l'opération, et le gonflement a complètement disparu dans les 3 à 5 mois.
Dans cet article, nous allons parler de certaines idées fausses sur la liposuccion et connaître la vérité qui se cache derrière elles.
Les mythes courants sur la liposuccion sont les suivants :
La liposuccion est idéale pour une perte de poids spectaculaire Une personne qui suit un régime alimentaire complet et fait de l'exercice, mais qui est incapable de se débarrasser de la graisse tenace est un candidat idéal à la liposuccion. Souvent appelées culotte de cheval, dessus de muffin, ailes de chauve-souris et cuisses de tonnerre, ces zones à problèmes ciblées d'un patient obèse présentent un excès de graisse qu'il ne peut pas perdre et constituent donc les meilleurs cas médicaux pour une procédure de liposuccion. Les chirurgiens esthétiques ont souvent tendance à refuser les patients qui souhaitent une perte de poids spectaculaire avec une liposuccion, car de tels résultats n'auraient pas l'air très naturels et, outre le fait qu'ils ne sont pas médicalement sûrs.
Les hommes n'optent pas pour la liposuccion
Ces dernières années, la liposuccion s'est popularisée en tant que chirurgie esthétique, tant chez les hommes que chez les femmes. Cependant, il existe un mythe selon lequel les hommes ne préfèrent pas la liposuccion, ce qui n'est en aucun cas vrai. La liposuccion répond à un besoin différent pour les hommes et les femmes. Les zones qui nécessitent un traitement sont généralement différentes pour les femmes et les hommes. Par exemple, les femmes ont tendance à réduire la graisse de leurs hanches et de leurs cuisses, alors que chez les hommes, l'accent est mis sur les zones du ventre et sous le menton. 
La liposuccion a une limite d'âge
Non, il n'y a pas de limite d'âge, mais les personnes intéressées par une liposuccion doivent avoir plus de 18 ans pour que leur corps soit pleinement formé et qu'elles soient suffisamment mûres pour prendre une telle décision. Cependant, les adultes qui sont en bonne santé physique et mentale et qui ont des objectifs réalistes quant à ce que la liposuccion peut accomplir peuvent se qualifier pour cette chirurgie esthétique. Mais il existe certains risques anesthésiques supplémentaires pour ceux qui sont dans leurs années de maturité, mais avec les progrès des techniques de liposuccion telles que SmartLipo, on peut avoir plus d'options.
Grâce à la liposuccion, le régime alimentaire et l'exercice physique appartiennent au passé
Un patient doit considérer son processus de liposuccion ciblée comme un simple soutien pour obtenir une image corporelle parfaite ; cependant, cela ne doit pas être la seule solution. Bien que la prise de poids en période post-liposuccion puisse donner des résultats peu flatteurs, un régime alimentaire équilibré avec un plan d'entraînement approprié peut certainement aider à guérir le processus post-liposuccion tout en maintenant les résultats souhaités, même à long terme.
La liposuccion peut éliminer la cellulite
La cellulite est l'une des principales préoccupations de nombreux patients obèses et, malheureusement, la liposuccion n'est pas la bonne solution. La cellulite se développe chez une personne lorsque les tissus conjonctifs sous la peau qui donnent forme à la graisse corporelle commencent à durcir, ce qui crée des zones à l'intérieur de la peau qui se gonflent, donnant un aspect grumeleux semblable à celui du fromage blanc, la "cellulite". Cependant, dans certains cas, il est conseillé aux patients ayant une mauvaise élasticité de la peau de ne pas opter pour une élimination excessive de la graisse superficielle car cela peut éventuellement aggraver l'apparence de la cellulite.
Le corps pourrait récupérer la graisse réduite
C'est l'un des mythes les plus courants que rencontrent les chirurgiens esthétiques. Les patients qui subissent une liposuccion craignent souvent que la graisse ne revienne. Or, il n'existe aucune preuve scientifique de ce fait et les médecins ne sont pas non plus d'accord. Les cellules graisseuses se développent de manière homogène dans le corps et, avec la liposuccion, elles ne sont plus nombreuses que dans une zone spécifique. Si une personne prend du poids, celui-ci sera égal pour toutes les zones du corps. Avec la liposuccion, on peut maintenir le contour du corps.
Il est possible d'avoir des abdominaux plats instantanés et une réduction des seins grâce à la liposuccion
Ce mythe est en partie vrai, mais il est très important de connaître le niveau d'attente que l'on peut atteindre. La raison étant que moins on a de graisse dans le corps, plus on a de chances d'avoir une silhouette bien sculptée. Cependant, il est possible de retirer un peu de graisse de la poitrine, sinon cela peut créer des problèmes de taille.
L'outil mystérieux de la liposuccion
Cet outil mystérieux et magique a un nom officiel, "canule". Il s'agit en fait de baguettes cylindriques creuses, de longueur et de diamètre variables. Une canule qui a le plus petit diamètre peut façonner avec précision des zones délicates et inaccessibles du visage avec un minimum ou pas de cicatrices visibles qui ne nécessitent pas de points de suture. Cependant, les canules de grand diamètre nécessitent des points de suture et sont généralement utilisées pour enlever une grande quantité de graisse sur des zones comme l'abdomen, les fesses et les cuisses.
Les résultats de la liposuccion sont très instantanés
Bien que la liposuccion enlève presque instantanément la graisse indésirable, il se peut que le patient ne puisse pas voir les résultats de l'opération pendant un certain temps. En effet, le corps a besoin de temps pour guérir l'inflammation de l'opération et retrouver sa forme initiale. C'est pourquoi, dans les premiers mois suivant la liposuccion, il est très fréquent de constater un certain gonflement de la zone opérée. Un patient doit donc faire preuve de patience après une liposuccion. Il est possible qu'elle ne soit pas prête à s'habiller immédiatement en maillot de bain deux pièces ou en robe courte. En quelques semaines ou mois, un patient peut être prêt à montrer sa nouvelle silhouette au monde entier.
La liposuccion non chirurgicale n'est pas du tout une liposuccion
La croyance générale est que la liposuccion est une procédure chirurgicale. Le fait est très vrai car il s'agit de faire une incision dans la zone cible bien que très petite. Cependant, il existe également des procédures non chirurgicales qui consistent à retirer lentement la graisse du corps en appliquant de la chaleur ou des ultrasons à l'extérieur. La graisse ainsi retirée est beaucoup moins importante que celle qui a été retirée par voie chirurgicale.
Malgré ces mythes et ces mystères, on ne peut nier l'impact positif de la liposuccion sur les patients obèses. Outre les avantages esthétiques de la liposuccion, la réduction de la graisse corporelle contribuera de toute façon à réduire le taux de cholestérol, le diabète, le risque de maladies cardiaques et certains types de cancer. Il existe plus de 200 000 procédures de liposuccion qui sont réalisées chaque année par des chirurgiens qualifiés. La liposuccion est clairement bénéfique pour les patients qui choisissent de la subir.
Voir ce site : https://medecine.news/pourquoi-la-liposuccion-est-souvent-associee-a-la-mastopexie/ pour en savoir plus encore
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lesnouvellesdetom · 4 years
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La Folle Ascension Spirituelle de Donald G.
Suite à une expérience de mort imminente, un ancien drogué remet en question son rapport à la réalité jusqu’à en mourir pour de bon.
La nouvelle est disponible en PDF, avec une mise en page plus agréable, en cliquant ici. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez si vous prenez le temps de la lire, j’espère qu’elle vous plaira !
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LA FOLLE ASCENSION SPIRITUELLE DE DONALD G.
 Je viens d’apprendre à Félix que Donald G. est mort l’année dernière. Il écarquille légèrement les yeux et dit « Ah mince » d’un ton poliment concerné avant de s’allumer une nouvelle cigarette. Ce n’est pas la réaction habituelle d’une personne qui apprend qu’un de ses amis est mort, mais je ne suis pas vraiment surpris : Félix vient de passer huit ans à l’étranger, et il faut dire que Donald G. était sur la pente descendante au moment de son départ.
Quelques secondes de silence passent, comme le veut l’usage lorsqu’un décès vient d’être annoncé. « Il a fait une overdose ? » est la première chose que Félix demande, avant d’ajouter : « Il s’est étouffé dans son vomi, ou un truc du genre ? »
Donnie était sobre depuis six ans au moment de sa mort.
« Tiens, j’avais oublié qu’il se faisait appeler Donnie, comme s’il était américain. En même temps, avec un prénom pareil, je me serais trouvé un surnom aussi. »
Je lui dis que je veux bien lui raconter comment Don est mort mais que cela risque d’être un peu long.
« On va se reprendre des bières alors ». C’est la première fois que je vois Félix en huit ans, et moins d’une heure lui aura suffi pour me faire comprendre que plus rien ne l’atteint parce que ces huit années aux États-Unis ont fait de lui quelqu’un de très détaché et, en un sens, de plus intéressant que moi, si bien que sa simple présence à mes côtés est une sorte de faveur qu’il m’accorde. « On va vous reprendre la même chose », dit-il au serveur en désignant nos deux pintes vides.
Au début du lycée, Donald, Félix et moi étions inséparables. Puis Donnie se mit à consommer des substances de plus en plus dangereuses, se montra de moins en moins en cours, et finit par complètement disparaître du lycée au cours de l’année de terminale. Félix partit aux États-Unis aussitôt le BAC passé.
Je ne revis Donald que deux ans plus tard, quand j’appris qu’il avait rejoint un centre de thérapie et de désintoxication, auquel je me rendis au plus vite. L’intérieur du centre était presque aussi stérile et impersonnel qu’un couloir d’hôpital, et je me dis que ce devait une tentative de ne pas agiter les esprits des pensionnaires plus qu’ils ne l’étaient déjà. Quand Donald me vit, il dit que ça faisait plaisir de me voir. Il m’appela « vieux », comme il le faisait parfois à l’époque du lycée. Il ne s’exprimait plus avec la même aisance qu’avant et passait de longs moments à regarder le vide avant de parler, comme s’il se concentrait moins sur notre conversation que sur ce qu’elle impliquait au sein de son esprit. Malgré tout, il semblait aller plutôt bien, et il était impossible de deviner jusqu’où il s’était enfoncé dans l’addiction.
Il me raconta que quand il avait progressivement arrêté de venir en cours, il squattait chez un homme qui devait approcher de la trentaine et qui hébergeait sept ou huit - le chiffre n’était jamais fixe - autres personnes chez lui. Tous des drogués. Les substances qu’ils consommaient planaient au-dessus de chacune de leurs actions : quand ils n’avaient rien à faire, ils se droguaient, et quand ils faisaient quelque chose, c’était pour gagner de quoi s’approvisionner :
« Ouais l’addiction, quoi » résume Félix, pour me faire comprendre que je ne lui apprends rien.
Cela dura une année entière. Donnie était le seul occupant de l’appartement à ne pas travailler, d’abord parce qu’il se rendait encore au lycée la journée, puis parce qu’il devint vite le plus accro du groupe et qu’il faisait franchement de la peine à tout le monde, même à ceux qui ingéraient déjà les pires opiacés alors qu’il n’était qu’à l’école primaire. Le propriétaire des lieux l’autorisait à rester tant qu’il s’occupait du ménage et de la bouffe une fois de temps en temps.
Et un jour, Donnie frôla la mort. Sans prévenir, tout son corps se mit à peser une tonne et il tomba par terre, dans une torpeur lourde, avant de s’évanouir lentement. Le sol du squat était couvert de couvertures et de coussins sur lesquels gisaient perpétuellement des carcasses relativement aphasiques, si bien que dans un premier temps l’état stationnaire de Donnie n’alarma personne. Mais après plus de vingt-quatre heures d’immobilité, ses colocataires se décidèrent à appeler les urgences.
Il reprit connaissance deux jours plus tard, alité, dans une chambre d’hôpital aux draps blancs et aux murs verts, émergeant d’une expérience surnaturelle qui avait laissé au plus profond de son inconscient une véritable bombe à retardement spirituelle. Les idées encore embrumées, il tenta de reconstituer ce qu’il venait de vivre, comme s’il essayait de se souvenir d’un rêve. Donnie réalisa alors qu’il venait de vivre une expérience de mort imminente.
Je crois que, pour la première fois, quelque chose dans mon récit est digne de l’attention de Félix.
« On appelle souvent ça une E.M.I., pour abréger » précise-t-il finalement. Je crois que je le déteste.
Ce n’était étonnamment pas une overdose qui avait fait tourner Donnie de l’œil, mais un état très avancé de malnutrition. Les médecins furent donc en mesure de vite le remettre sur pied. Ce qui leur posa plus de problèmes, en revanche, c’est que leur patient se retrouva vite en plein sevrage forcé. Aussitôt que son état le permit, l’hôpital se débarrassa de Donald G. en l’envoyant dans un centre de désintoxication, mieux équipé en traitements de substitution et en accompagnateurs psychologiques pour calmer les vagues déferlantes du manque.
« C’est clair que ça rigole pas, le sevrage ». Merci Félix.
Alors que je m’apprête à dire avec une étrange fierté que Donnie a suivi une cure de douze mois sans rechuter, c’est-à-dire qu’il a passé trois-cent-soixante-cinq jours à lutter une journée à la fois, le serveur revient à notre table. Il ramasse nos verres vides, je lui dis merci, il pose deux pintes pleines sur notre table et je lui redis merci ; Félix ne dit rien et s’allume une nouvelle cigarette (la cinquième, je crois). Les ampoules jaunes des lampadaires de la ville se sont allumés et, par contraste, la rue paraît toute bleue.
Une fois arrivé à la fin de son traitement, Donnie décida de ne pas faire d’études. Il ne voulut même pas terminer le lycée et préféra devenir financièrement indépendant au plus vite, afin de pouvoir rembourser petit à petit ses parents qui avaient payé sa désintoxication. Peut-être qu’une partie de lui se disait aussi qu’en ayant des responsabilités, il garderait son esprit occupé et ferait drastiquement baisser ses chances de rechuter. Il me disait qu’il était infiniment reconnaissant d’avoir pu réaliser que la drogue n’était qu’un moyen de fuir le monde réel (haussement de sourcil condescendant de Félix) et d’être assez jeune pour pouvoir reprendre sa vie en main. Nous venions d’avoir vingt ans.
Il trouva très vite un petit boulot et un petit appartement. J’étais encore à l’université et je l’invitais aux soirées étudiantes pour qu’il sorte de chez lui et rencontre du monde en dehors de son travail. L’homme perdu dans ses pensées que j’avais rencontré au centre de désintoxication redevint vite le garçon souriant et extraverti du lycée. Donnie était drôle, d’une grande maturité, et - peut-être l’une des qualités les plus importantes pour se faire apprécier - il savait écouter les gens avec attention, en réagissant régulièrement tout en veillant à ce que ses réactions n’aient pas plus d’intérêt que ce qu’on lui racontait. Il était la seule personne à ma connaissance à ne pas boire d’alcool (suite à sa désintoxication) et à quand même parvenir à s’amuser sans avoir l’air de se forcer. Son histoire s’était très vite ébruitée, mais la méfiance initiale qu’elle inspirait s’envolait immédiatement dès qu’on commençait à lui parler, et tout le monde se mit vite à l’adorer. Il fut bientôt si intégré à notre groupe d’étudiants que certains pensaient qu’on se moquait d’eux quand on leur disait que Donnie ne faisait pas partie de notre promotion. Tout alla bien pendant des mois, puis des années, et c’est au cours de ces soirées que Donald G. rencontra sa future femme.
Fanny était une fille si jolie que sa simple présence lui conférait une place dans l’inconscient de tous ceux qui partageaient la même pièce qu’elle. Les gens choisissaient leurs mots avec plus de soin si elle était susceptible de les écouter. Aussi discrète que Donnie était avenant, elle faisait preuve de beaucoup d’intelligence et d’une grande joie de vivre quand elle s’investissait dans une conversation. Ils tombèrent très vite amoureux l’un de l’autre, trop intensément pour ne pas inquiéter leur entourage, parce qu’à cet âge, toutes les relations semblent préfigurer une fin inévitable.
Au bout de quelques mois, Fanny tomba enceinte. Ce n’était pas prévu, mais ils décidèrent de devenir parents et de se marier. À vingt-trois ans, Donnie avait un bon travail, une femme qu’il aimait, il s’apprêtait à devenir père et n’avait touché à aucune substance depuis quatre ans. Pourtant, c’est à ce moment-là qu’il s’engagea dans la quête spirituelle compulsive qui devait le tuer deux ans plus tard.
Félix s’allume une nouvelle cigarette. Ma voix tremble à cause du froid et je commence à avoir du mal à parler. Malgré le froid automnal, Félix a voulu s’asseoir en terrasse pour pouvoir fumer, mais je crois que lui aussi commence à se les cailler sévère et qu’il se force à continuer à fumer pour éviter d’admettre qu’il aurait finalement préféré s’asseoir à l’intérieur.
Donald arrêta de voir du monde pratiquement du jour au lendemain. Personne ne s’en inquiéta, supposant qu’il avait décidé de se concentrer sur sa famille et sa carrière. Mais la vraie raison était ailleurs : il avait réalisé que les relations sociales superficielles, et tout ce qui les entourait, n’étaient qu’une fuite face à la réalité - exactement comme pouvait l’être la drogue. Il me dit aussi qu’être entouré de gens qui s’intoxiquaient sans cesse à l’alcool commençait à le mettre mal-à-l’aise, et Fanny m’apprit plus tard qu’il avait même arrêté de boire du café.
Il se mit à beaucoup repenser à son expérience de mort imminente, qu’il tenta de m’expliquer à de nombreuses reprises. Même s’il s’efforçait d’être le plus précis possible, il ne semblait jamais pleinement satisfait de ce qu’il en disait, et je voyais bien qu’il avait du mal à trouver les mots pour décrire ce qu’il appelait désormais l’Expérience.
Il s’était retrouvé dans un monde vide et infini, comme un vaste miroir se reflétant lui-même, qu’il avait vu non pas à travers ses yeux, ni à travers ceux d’un autre, ni même à travers tous les yeux du monde à la fois. Il n’avait pas vu, en fait, mais plutôt perçu. Et finalement, non, il n’avait pas vraiment perçu. Il s’était contenté d’être, libéré de toute pensée, de toute identité, de tout instinct de survie et de toute contrainte liée au temps ou à l’espace, témoin de l’Unité absolue de toute chose. Au moment où il avait réalisé qu’il n’allait finalement pas mourir, qu’il était un être humain nommé Donald G. et qu’on était en train de le sauver, il se rappelait s’être dit qu’il ne pourrait jamais précisément se rappeler d’un truc pareil.
Ce qu’il avait non-perçu dans ce non-endroit était pour lui la Nature Profonde de la Réalité, l’état auquel tout être conscient aspire, et qu’il pensait alors pouvoir atteindre par ce qu’il appelait les relations fortes, à savoir sa famille et ses amis proches (dont je faisais partie). Il se mit à fuir comme la peste tout ce qui le distrayait de cette réalité profonde.
Félix commence à beaucoup tousser mais continue à fumer.
En vue de la naissance de leur fille, Fanny et Donnie achetèrent, entre autres, un biberon, quatre tétines, du lait en poudre, des petits pots, une grande variété de jouets et de peluches, un tapis d’éveil, des couches, des lingettes, divers vêtements dont trois bonnets, un lit à barreaux avec la literie adéquate, une chaise haute et une poussette, et Donnie se dit que sa fille, avant même de venir au monde, possédait déjà bien plus de choses que des moines pourtant très heureux et indiscutablement plus proches de la Nature Profonde de la Réalité. Il découvrit alors le minimalisme, une philosophie contemporaine qui s’oppose à la consommation à outrance en préconisant de ne s’entourer que du strict nécessaire (acquiescement de Félix pour signifier qu’il voit exactement de quoi je parle et que je n’ai donc pas besoin de le lui expliquer). Au-delà de la dimension écologique du mouvement, Donnie fut séduit parce qu’il commençait à considérer la consommation en général comme une nouvelle forme de fuite.
Fanny accepta de vivre selon la doctrine minimaliste, y voyant elle aussi un moyen d’être heureuse. Leur maison me semblait vide et sans vie, et Donnie commençait à me faire froid dans le dos. Il me parlait de l’Expérience avec l’obsession et la fébrilité qui mènent droit aux comportements addictifs, et je sentais qu’il n’en était qu’au début de sa quête spirituelle. Quelques semaines après la naissance de sa fille, il découvrit la méditation.
« Il voulait arrêter de réfléchir ? » me demande Félix.
Pour Donnie, arrêter de réfléchir n’était que la première étape vers l’Instant Présent, duquel le train ininterrompu de nos pensées nous détourne. Il m’expliqua que l’Instant Présent, comme l’Expérience, se situe hors du temps, et que le temps lui-même n’est rien d’autre qu’une illusion bien utile. J’avais parfois du mal à comprendre ce qu’il me disait. En tout cas, il méditait dès qu’il le pouvait, et Fanny lui en voulut beaucoup de passer plus de temps à s’écouter respirer qu’à s’occuper de leur fille.
Mais ce ne fut bientôt plus assez non plus. S’il voulait réellement évoluer au sein de l’Instant Présent, et non simplement l’entrapercevoir au cours de brefs instants de lucidité, il fallait qu’il change radicalement de mode de vie. Il se mit à considérer la famille comme une distraction, une forme de fuite profondément ancrée dans notre esprit par l’instinct de survie de notre espèce.. Sa fille n’avait que quelques mois, sa femme l’aimait toujours, mais Donald G. quitta son foyer du jour au lendemain.
« La vie de famille lui a fait péter les plombs » s’amuse Félix. Je ne lui réponds pas. La nuit est tombée et notre table n’est éclairée que par un lampadaire derrière lui, si bien que je ne distingue plus son visage, mais seulement l’extrémité incandescente de sa huitième ou neuvième cigarette et le contenu translucide de sa deuxième pinte.
Donnie habitait désormais loin de la ville, à la lisière d’une forêt, dans une petite maison mal isolée en bois sombre qui ressemblait plus à une cabane de chasseur qu’à une véritable habitation. Sa petite voiture était garée devant, perpétuellement à l’arrêt. Son mobilier se résumait à un matelas posé au sol, une grande table en bois avec deux planches surélevées en guise de bancs, un frigo, un congélateur et une petite plaque électrique posée sur un petit meuble équipé d’un tiroir et d’un placard presque vides. Il devait régulièrement remplir le réservoir d’eau de sa salle de bain et se chauffait à l’aide d’un poêle ancien et imposant.
Il voulait se couper du monde le plus possible, et je compris que j’étais la dernière personne à qui il adressait la parole. Il pensait que je le comprenais, ce dont je n’étais plus complètement certain, même si l’intérêt que m’inspiraient ses réflexions faisait probablement de moi la personne qui le comprenait le mieux. Il me demanda si j’acceptais de lui faire quelques courses chaque semaine, histoire qu’il puisse vivre en ermite et passer le plus de temps possible à tenter d’atteindre la Nature Profonde de la Réalité.
« Ne me dis pas que tu as accepté ? » demande Félix. Je ne réponds pas, et il comprend que mon silence cache une approbation. « Tu lui as pas rendu service, vieux ». Sans déconner.
Fanny était dévastée. Je lui assurais que ce n’était qu’une phase, que tout était allé très vite dans la vie de Donnie, qu’il avait ressenti le besoin d’être seul quelque temps, et qu’il ne fallait surtout pas qu’elle pense qu’il ne l’aimait plus. Je ne croyais pas à un seul mot de ce que je lui disais.
Au bout de plusieurs semaines, je finis par accepter de lui donner l’adresse de la cabane - ce que Donnie m’avait fermement défendu de faire. Elle s’y rendit aussitôt, sans que je ne puisse l’en dissuader. D’après ce qu’elle me raconta plus tard, elle frappa à la porte et l’appela pendant plusieurs heures, la petite pleura beaucoup et son père ne donna pas le moindre signe de vie. Je ne sus jamais si Donnie m’en voulut, car c’est à ce moment là qu’il décida de se défaire de la parole.
Il disait que si les mots étaient incapables de décrire correctement l’Expérience, c’était parce qu’ils étaient trop abstraits pour pouvoir ne serait-ce qu’effleurer la Nature Profonde de la Réalité. Selon lui, avoir appris à raisonner à l’aide du langage était la pire chose qui eût pu arriver à une espèce consciente, car notre cerveau avait fini par croire que le prisme hautement simplificateur de la langue était le meilleur moyen d’appréhender le monde.
Pour une fois, Félix semble réellement réfléchir à ce que je dis.
Désespérée, seule avec sa fille d’un an, Fanny commençait à comprendre que son mari les avait abandonnées, qu’il avait abandonné le monde entier.
Et c’était de pire en pire. Donnie ne sortait de son mutisme que pour me demander de me mettre en quête d’un médecin qui accepterait de lui retirer les cordes vocales. À l’entendre, les praticiens qui acceptaient de se livrer à ce genre d’activités clandestines couraient les rues, et il suffisait de se rendre sur une sorte d’internet parallèle pour les dénicher.
Un jour, il fit l’effort de délaisser sa méditation pour aller se procurer un casque antibruit et deux caches-yeux, qu’il se mit à porter en permanence. Quand je parvins enfin à le faire parler à ce sujet, il me fit toute une tirade à propos des sens. Il m’expliqua que le cerveau filtre, efface et complète en permanence ce que nos sens captent, si bien qu’il était d’après lui absurde de parler de perception de la réalité plutôt que de simplification ou de projection. Notre vision périphérique, par exemple, se composerait plus de ce que notre cerveau s’attend à voir plutôt que de ce qu’il voit réellement. Il me parla longuement de ce qu’il appelait les symboles dans le cerveau, des filtres formés par nos expériences passées, et par lesquels passe et se déforme tout ce qu’on perçoit, aboutissant finalement à ce que Don désigna comme n’étant rien de plus qu’une simulation. La vue et l’ouïe l’éloignaient donc de la Nature Profonde qu’il cherchait à atteindre ; ils n’étaient qu’une nouvelle fuite, comparables à la drogue, aux relations sociales, à la consommation, à la famille et au langage.
Félix se tait et je suis maintenant sûr qu’il s’intéresse à mon récit.
Pendant des mois, je me rendis chaque semaine à sa cabane en bois pour lui ramener de quoi survire et lui transmettre des nouvelles de Fanny qu’il ignorait systématiquement. Il ne brisait plus son silence que pour me demander si je m’étais mis à chercher un médecin et, un jour, il en eut marre d’attendre et s’en chargea lui-même.
C’était terrible : le temps avait passé et Donnie s’était enfoncé encore plus loin dans ses réflexions spirituelles. Il ne s’était finalement pas fait retirer que les cordes vocales.
Lors d’une de mes visites hebdomadaires, je remarquai que sa voiture avait disparu. Je compris plus tard qu’il avait dû la vendre ou l’échanger mais, sur le moment, je me demandai simplement où Donnie avait bien pu aller. J’ouvris la porte et, à ma surprise, il était là.
Je retins un cri d’effroi.
Devant moi se tenait un homme sans corde vocales, sans langue, sans bras et sans jambes. Il s’était aussi fait coudre la peau des narines contre la paroi nasale. Pendant les dernières semaines de sa vie, Don n’était plus qu’un tronc et une tête affublée de caches-yeux et d’un casque antibruit, bien décidé à réduire sa perception à jamais imparfaite du monde au strict minimum.
Je me mis à aller chez lui chaque soir. C’était l’hiver et il faisait nuit quand j’arrivais chez lui. Je le nourrissais, remettais du bois dans le poêle, remplissais le réservoir d’eau et, quand j’en avais le courage, je le lavais.
Le pire était de lui donner la becquée. J’appris à mes dépens qu’il est extrêmement difficile de déglutir sans langue. Au moment d’avaler, la gorge de Don émettait un bruit de succion atroce. De plus, il lui était impossible d’engloutir tout le contenu de sa bouche - même en penchant la tête en arrière jusqu’à perdre l’équilibre -, si bien qu’il devait mastiquer encore et encore la bouillie informe qui se déposait au fond de sa cavité buccale et qu’il finissait par recracher à la fin du repas. J’arrêtai bientôt de le nourrir d’autre chose que de nourriture liquide.
En dehors de ces besoins basiques, Don ne faisait rien. Il ne communiquait plus du tout : pas le moindre regard de reconnaissance, pas le moindre son ou hochement de tête d’approbation. Il demeurait parfaitement immobile et, en l’observant, je devinais qu’il devait être dans une sorte de transe méditative constante, évoluant au sein de l’espace mental méconnu situé entre les pensées.
Au bout de plusieurs semaines, je me résolus enfin à avouer à Fanny ce que son mari était devenu. Elle voulut le voir immédiatement et je décidai cette fois de l’accompagner.
La petite cabane à la lisière de la forêt était à une heure de route, durant laquelle nous n’échangeâmes pas le moindre mot. Même la petite, dans les bras de sa mère, était étrangement calme. C’était une nuit du mois de décembre dernier. Nous grelottions dans ma vieille voiture et nos expirations se matérialisaient dans l’air froid.
Pour la première fois, Fanny entra dans la cabane de Donald. Elle n’eut pas de réaction notable en l’apercevant. Elle s’était sans doute préparée mentalement à voir ce corps mutilé, mais je voyais bien qu’elle faisait un effort considérable pour ne pas détourner les yeux. Elle resta immobile pendant un long moment puis, lentement, elle commença à s’approcher de lui. La pièce n’était éclairée que par les flammes folles du poêle, qui projetaient des ombres paranoïaques sur les murs en bois, si bien que la scène ressemblait à un inquiétant dessin animé aux contours flous. Arrivé à hauteur de son mari, serrant toujours son enfant contre elle, Fanny tendit une main vers l’un des caches-yeux. Je lui dis d’arrêter mais elle ne m’écouta pas. Don ne nous avait encore ni vu ni entendu.
Fanny retira un premier cache-œil, et Don ne parut pas surpris de voir sa femme et sa fille chez lui. Il émanait de sa présence une magnanimité empreinte de sagesse. Fanny prit cette absence de réaction pour une invitation à continuer à lui rendre ses sens. Elle retira le second cache-œil, puis le casque antibruit, en faisant preuve pour cet infirme d’une tendresse à vous fendre le cœur. Don regarda sa fille, qui restait parfaitement silencieuse. Tout doucement, Fanny l’approcha du corps de son père et l’y colla, offrant à l’enfant ce qui se rapprochait le plus d’une étreinte paternelle.
Don faisait la même taille que sa fille.
Une petite main se posa sur son nez. Il ferma les yeux. Je vis que son corps se gonflait et retombait de plus en plus vite : sa respiration s’accélérait. Les profondes rides aux coins de ses paupières me firent comprendre qu’il n’avait pas fermé les yeux pour mieux profiter du contact de sa fille, mais pour se contenir.
Alors que l’enfant, tenu à bout de bras, était toujours contre lui, Don se dégagea et se jeta brusquement au sol, face contre terre. Il poussa un hurlement sans cordes vocales, un grincement insoutenable venu du fond de sa gorge. Fanny cria, le bébé pleura, et l’horrible plainte gutturale se prolongea. Fanny se réfugia sur mon épaule et je sentis des larmes s’écrasait à la base de mon cou. Elle était incapable de supporter ce pathétique spectacle une seconde de plus. Je l’escortai avec sa fille dans le froid de la nuit hivernale.
Quand je rentrai à nouveau, Don essayait toujours de hurler, et l’atroce grondement commençait à douloureusement s’érailler. Je soulevai sa carcasse pour le reposer sur son matelas. Il finit par se calmer, les larmes aux yeux, tremblant, dans l’impossibilité physique comme morale de s’exprimer. J’hésitai un instant, puis décidai de le priver à nouveau de ses yeux et de ses oreilles. Il s’efforçait de retrouver son calme et son immobilité. Je restai plusieurs minutes à contempler ce qu’il restait d’un ami, d’un mari et d’un père.
C’est mon dernier souvenir de Donald G. vivant.
Le lendemain soir, je parvins à surmonter ma répulsion à l’idée de remettre les pieds dans la cabane isolée et me mis en route, comme tous les jours. Il neigeait beaucoup et j’eus du mal à atteindre la lisière de la forêt. Dès que je sortis de ma voiture, je sentis une odeur infecte. Plus tard, les médecins me diront que Donald G. était déjà mort depuis une douzaine d’heures au moment de mon arrivée.
Pour décrire l’Expérience, Donnie parlait souvent de non-perception. Il avait fini par se rendre compte que ses caches-yeux et son casque antibruit ne lui permettaient pas de non-percevoir, mais plutôt de percevoir qu’il ne percevait pas. Encore sous le choc d’avoir revu sa femme et sa fille, reliques d’une vie déjà lointaine, il avait précipitamment décidé de faire un pas de plus en direction la Nature Profonde de la Réalité.
Enfin, c’est ce que je m’imagine pour m’expliquer ce que je découvris ce soir-là.
Malgré la lumière faible et mouvante, je vis tout de suite le couteau enfoncé dans le sol, jusqu’à environ la moitié du manche, la lame vers le ciel. À l’aide de cette lame, Don s’était crevé les yeux et percé les oreilles.
Il gisait étrangement loin de l’arme. Il avait dû se tordre de douleur sur le sol, et avait répandu derrière lui une monstrueuse quantité de sang sombre déjà incrusté dans le bois du sol. L’un de ses yeux meurtris était terriblement infecté et enflé. C’était insoutenable. Je crus que j’allais vomir.
J’appelai immédiatement les urgences. L’ambulance mit un long moment à traverser la neige pour se rendre jusqu’à la cabane, et j’attendis tout ce temps dehors, assis sur le pas de la porte, à imaginer Don ouvrir son tiroir avec ses dents, en renverser le contenu minimaliste sur le sol, avant de se saisir du couteau le plus pointu et de creuser furieusement le bois du parquet, le manche entre les dents. Je pensai à Fanny et n’eus pas le courage de l’appeler tout de suite. Je vomis finalement deux fois.
Une fois arrivés sur les lieux, les médecins me dirent d’emblée que Donald G. était mort après avoir perdu une trop grande quantité de sang. De futurs examens viendraient confirmer ce diagnostic et préciseraient que c’étaient les plaies aux yeux qui avaient été fatales. Cependant, la cause du décès n’avait pas la moindre importance à mes yeux : au train où allaient les choses, ce n’était plus qu’une question de temps avant que Don ne se mette en tête que la Nature Profonde de la Réalité n’était atteignable que dans la mort, et que la vie elle-même était la fuite ultime ; ou bien qu’à force de rester immobile et exempt de toute pensée, il finisse par simplement disparaître en se dissolvant dans l’air ou en se transformant en un petit tas de cendres blanches.
À la lumière des gyrophares de l’ambulance, avant qu’on ne recouvre son visage d’un drap blanc, je vis que, malgré la terrible souffrance qui l’avait accompagné dans la mort, les lèvres de Donnie formait ce qui ressemblait à un sourire. Un sourire serein.
Je me demande encore si, en mourant, il a fini par atteindre l’état de conscience qu’il convoitait tant.
Félix ne fume plus. Il ne m’a pas interrompu depuis un long moment. Mais cela ne m’importe plus du tout. Je dis finalement :
« Le plus troublant, c’est qu’à chaque fois que je raconte l’histoire de Donald, tout le monde se dit qu’il a sombré dans la folie. Mais, en ayant été proche de lui jusqu’à sa mort, je ne l’ai jamais pris pour un fou.
- Il t’a manipulé.
- Au contraire, je crois qu’il m’a aidé à comprendre des choses qui étaient enfouies tout au fond de mon esprit.
- C’est souvent l’impression que donnent les manipulateurs.
- Il avait peut-être compris quelque chose d’essentiel qui échappe au reste du monde.
- C’est souvent l’impression que donnent les fous. »
Je ne réponds pas. Félix ramène toujours tout à des concepts pré-établis qu’il connaît, peut-être pour se donner l’impression que rien ne le dépasse.
« Bon, je vais reprendre une bière pour oublier tout ça », déclare-t-il sans que je ne perçoive la moindre trace d’ironie.
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