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#pendant dix jours!
lolochaponnay · 5 months
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Un homme va consulter son médecin : - Docteur, je viens vous voir parce que mes testicules sont ridiculement petits! - Faites voir, dit le médecin! Le gars se déshabille et le médecin commente : - Ah oui! En effet, ils sont minuscules! Rassurez-vous, il existe un médicament pour ça. Il est très efficace, mais il a deux inconvénients. Il n'est pas remboursé par la sécurité sociale et il est conditionné par boîte de trente, alors qu'il faut en prendre un seul par jour, pendant dix jours! - Tant pis, répond le gars. J'en achèterai une boîte, puisqu'il le faut! - Voici votre ordonnance, revenez me voir dans deux mois pour faire le point. Le patient commence le traitement le jour même, et constate un grossissement de ses cacahuètes jour après jour. Alors il décide d'aller au bout de la boîte et prend les comprimés pendant un mois. Le jour de son rendez-vous, le médecin fait entrer une dame dans son cabinet et demande : - Que puis-je pour vous madame? - Je suis madame Dupont. Vous avez prescrit un remède à mon mari, pour lui faire grossir les testicules. - Ben oui, mais où est-il votre mari? - Dans le couloir, il est en train de faire les manoeuvres avec la brouette!
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ekman · 3 months
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7/07/2024 – Personnellement, je ne trouve que des motifs de me réjouir à l’énoncé des résultats du troisième tour des consultations populaires. Les élections européennes ont concrétisé, par et dans le système, le colère de ces dix millions de Français qui refusaient leur disparition (je ne détaillerai pas, ici et maintenant, les raffinements du supplice mortel auquel ils sont quotidiennement soumis et que, de toute façon, chacun connait). Ce coup de semonce a été confirmé par un premier tour euphorisant. Mais ce qu’il faut voir, c’est que ledit système a réagi d’abord avec véhémence, puis avec un véritable manque de discernement, produit du court-termisme très en vogue au Château depuis de nombreux mois. Ce que je retiens :
• Le Front Populaire sera défunt dans moins de quinze jours. Alliance de carpes puant la vase et de lapins myxomateux, cet équipage n’avait pour seul objectif que de préserver les pré-carrés, les chasses gardées et autres prébendes de la gauche dite institutionnelle, ou historique, ou progressiste, ou républicaine... qu’importe, ce ne sont là que libellés ronflants imaginés comme autant de certificats de moralité par les zélotes d’une presse subventionnée par l’État et les affairistes. Le Front Populaire va crever la gueule ouverte et la haine qui caractérise les rapports politiques au sein de la gauche va se raviver de plus belle. J’attends avec une impatience gourmande le nom des tenants d’un prochain gouvernement “reflétant les sensibilités différentes, mais complémentaires, exprimées par une majorité de Français dans les urnes, à l’issue du second tour des élections législatives”. Miam !
• Ceux qui imaginaient qu’un RN en majorité absolue pourrait gouverner ce pauvre pays : réveillez-vous ! Ce parti est compatible avec tout ce que l’Occident a produit de notoirement pourri depuis vingt-cinq ans. Il est pour tout ce que nous vomissons, vous et moi. Il est donc la négation de notre substance même. Sa défaite n’est regrettable que parce que son arrivée à la tête du pays aurait accéléré le processus de décomposition totale de la société française.
• La catastrophe économique pendante va probablement se déclencher quelque part entre la clôture des JO et la fin de l’année. L’insolvabilité du gouvernement de la France aura des conséquences inouïes et c’est là, sûrement, que l’extrême-gauche aura se revanche, massivement aidée par les Nouveaux Français du Sud-Orient.
• Ceux, enfin, qui voudraient concocter des phrases définitives sur le destin du pays devraient économiser leur encre ou leur salive. Ce que le bon sens exige que nous observions, c’est que les Français se sont choisi un parlement à leur hauteur. La photographie de la Chambre des Députés donne une image assez honnête et fidèle des mentalités de nos contemporains, quelque part entre le “sauve-qui-peut” et le “no pasaran”. Personnellement, j’en suis à me demander, très sincèrement, s’il reste quelque chose à sauver – et surtout, sauver pour qui ? Pour quoi ?
• Environ dix millions de Français ont exprimé assez clairement leur désir de survie. Demain, après l’accumulation de nouvelles catastrophes encore plus outrageantes, plus saignantes, toujours plus insupportables, ce nombre gonflera dans des proportions inattendues. Par pour de bonnes raisons, d’un point de vue intellectuel – mais ce n’est plus le sujet. Les rangs seront encore plus garnis et des vocations – sans doute inattendues et surprenantes – se feront jour pour guider ces énergies. C’est à partir de ce moment qu’il sera permis d’espérer, même un tout petit peu, car la force du nombre sera déterminante.
J.-M. M.
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lerefugedeluza · 6 days
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Bon. Résumé de cette journée ma foi fort mouvementée :
- J’ai tourné deux vidéos,
- J’ai eu rendez-vous avec mon avocate, tout va prendre du temps, mais…
- J’ai déjà commencé à mettre en place les solutions dont elle m’a parlée,
- J’ai décidé de fermer mon entreprise de traduction (je romps mes contrats et je gère la paperasse demain),
- J’ai pris le train pour rester chez ma tante quelques jours et souffler,
- J’ai annulé les dix jours que je devais passer en Écosse avec ma meilleure amie car son lapin est au bord de la mort + j’ai 3828 trucs à gérer,
- J’ai accepté un CDI chez KFC (on retrouve le job alimentaire pourri mais au moins je serai avec mes anciens collègues et j’ai pas à chercher un taf pendant mille ans),
- Une ancienne collègue et moi on a décidé de se mettre en coloc, on se voit vendredi pour discuter de tout ça et commencer à chercher un appart.
Voilà, comme l’impression d’avoir fait une semaine de 48h en une journée, mais bon marre de pas avoir d’autre choix que d’être immobile, autant utiliser toute cette rage que j’ai en moi pour tenter de faire des choses.
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aisakalegacy · 17 days
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Traits : Crasseux, courageux, instable, amoureux de la nature, hypersensible.
Souhait à long terme : Grand explorateur (échec).
Jules Le Bris est né le 28 décembre 1873 sur l'île ontarienne d'Hylewood, au Canada. Benjamin d'une famille de cinq enfants, fils d'un éleveur de chevaux et d'une écrivaine anarchiste, élevé par une bonne mexicaine qui lui apprend l'espagnol dès l'enfance, il fait sa scolarité à la petite école publique de l'île. Bon élève, il révèle cependant un comportement brutal, changeant, bararreur et colérique, et, à partir de ses dix ans, il multiplie les fugues.
En 1884, après six jours de fugue, il est retrouvé inconscient et intoxiqué dans une fumerie d'opium à Kingston. Dès lors, des médecins lui diagnostiquent des "états-limites". Il est hospitalisé cinq mois. Pendant sa convalescence, son père l'introduit aux romans d'aventure et fait naître chez lui la passion de l'exploration et lui redonne un intérêt pour les études malgré ses difficultés d'apprentissage et son manque de mémoire, causés par le traitement qui lui a été remis à sa sortie de l'hôpital : un médicament à base de hachisch, pour lequel il développera une forte accoutumance et qu'il consommera jusqu'à sa mort. Malgré cela, il persévère dans l'étude de la géographie et de la linguistique arabe, avec le rêve de se rendre un jour en Egypte.
À l'âge de dix-neuf ans, en 1893, il épouse Eugénie Bernard, une jeune femme de l'île issue d'une famille pauvre et pieuse, dont il est amoureux depuis qu'il a treize ans et qu'il ne tarde pas à mettre enceinte. Mais pourtant, la même année, il saisit l'opportunité de partir travailler à Deir el-Bahari, en Egypte, sur un chantier de fouilles aux côtés d'une équipe suisse, anglaise et allemande et où il apprend la langue de Goethe. C'est le premier d'une série de quatre voyaes en Egypte : entre 1883 et 1897, entre 1898 et 1900, entre 1910 et 1914, puis entre 1918 et 1921.
Ses envies d'aventure le conduisent également à faire une expédition d'un an entre 1905 et 1906 au Nunavut, dans les terres sauvages polaires au Nord du Canada, dont il revient avec une cicatrice au visage suite à un affrontement avec une ourse polaire.
Ses voyages l'éloignent de sa famille plusieurs années consécutives à chaque fois, et marquent un fossé grandissant entre son épouse et lui-même. Chaque fois qu'il revient, le même cycle s'installe : voyant que sa femme lui en veut de l'avoir abandonnée avec leurs enfants, il intensifie ses efforts et son implication dans leur relation, puis quand Eugénie se réchauffe et que les chose s'améliorent entre eux, son égyptomanie le reprend et il repart en laissant sa femme éplorée et enceinte, ou avec un nouvel enfant en bas-âge.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Il s'engage volontairement dans le 22e Bataillon franco-canadien aux côtés d'une poignée d'autres hommes de l'île. Il s'embarque pour l'Angleterre le 20 mai 1915 à bord du Saxonia à l’âge de 41 ans, alors qu’il est marié avec 4 enfants - ce qui, normalement, devrait le dispenser de servir. Il est envoyé dans les tranchées pour la première fois le 20 septembre au sein de la 5e Brigade de la 2e Division canadienne près d'Ypres en Flandre en Belgique, où il est grièvement blessé par des éclats d’obus et où il perd une de ses jambes.
Il revient de la guerre changé, particulièrement nerveux et irritable, plus dépendant encore au hachisch, et agité par de nombreux cauchemars. Après trois ans de convalescence, il repart finalement en Egypte pour son quatrième et dernier voyage, qui ne se passe pas du tout comme prévu puisqu'il est rattrapé par la guerre civile égyptienne d'indépendance. Elle le contraint à se terrer deux ans dans le désert jusqu'à ce qu'il puisse fuir l'Egypte. Ce dernier voyage lui passe l'envie de l'exploration.
Quand il rentre, il a la désagréable surprise de voir que sa maîtresse égyptienne Layan, accompagnée de leur fille bâtarde Layla, a fait tout le chemin jusqu'au Canada pour le trouver et le forcer à remplir une fausse promesse qu'il lui avait fait, et a rencontré sa femme à la place... Comprenant que son époux a abusé de la naïveté d'une femme sans instruction, Eugénie s'est liée d'amitié à sa maîtresse et lui a offert un emploi ainsi qu'une éducation pour sa fille, qu'elle propose d'élever en tant que pupile aux côtés de leurs quatre enfants. Au lieu de s'opposer, les deux femmes font donc désormais front contre lui... Cela porte un ultime coup à son mariage.
La liste des griefs d'Eugénie, qui supporte sans broncher la défection de son mari, est d'autant plus longue que Jules part systématiquement dans les moments où elle a le plus besoin de lui. Par exemple, au moment de son départ en 1918, leur fille aînée Louise est portée disparue à la suite de la désertioin de son fiancée et de l'annulation brutale de ses noces. Pour essayer de sauver son mariage, Jules entreprend d'adopter - sans l'assentiment de sa femme - une petite orpheline de guerre. Par ailleurs, Eugénie ignore que Jules a également un fils aîné caché de sensiblement le même âge que Louise, élevée par une de ses anciennes maîtresses et reconnu par le mari de celle-ci... Malheureusement, le divorce est illégal en Ontario, et le couple désuni est coincé ensemble.
Dans le même temps, les voyages successifs de Jules ont mis un coup dur à la famille Le Bris sur le plan économique, d'autant plus que leur seul entrée d'argent, les élevages Le Bris, ont été vendus pour financer le dernier voyage de Jules. La famille est donc contrainte à de nombreuses restructions budgétaires, notamment en ce qui concerne l'éducation de leurs enfants, et Jules se montre de plus en plus anxieux et irritable à ce sujet. Si l'avenir de son fils aîné Lucien semble garanti malgré le manque de maturité de ce dernier, ce n'est pas le cas de son cadet Agathon, qui n'ose avouer à son père qu'il se destine à une carrière musicale...
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gerceval · 26 days
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tous les mois d'août depuis quasi dix ans je vais en vacances dans une maison de famille de potes, et c'est un peu les seules personnes dans ma vie qui connaissent aussi bien les vraies refs donc à chaque fois le ratio de citation de "regardez moi cette meule, j'ai affiné cette saloperie de frometon pendant des mois et des mois" par jours passés ensemble est hyper ressourçant
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dazeofcoral · 2 months
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ça va partir dans trois milles directions là parce que j'ai les nerfs à vif et 10 000 choses à dire sur le sujet... on va se plaindre qu'il n'y a plus assez de personnages hétéros sur les forums... vous êtes sérieux....
on va pas se mentir parce que j'aime rester sincère dans mes publications, c'est vrai sur certains forums c'est limite impossible de trouver un lien love si on fait un perso hétéro, t'as même des forums ou c'est mal vu /non je plaisante pas, j'aimerais bien pourtant parce que peace and love accepter tout le monde c'est aussi les hétéro, n'en déplaise à certains être hétéro c'est pas être fermé d'esprit c'est seulement avoir une préférence, soit /
mais de là à en faire un CDG ouin ouin il y a trop de gay et à lancer des débats sur les serveurs discord ? :OO: c'est quoi qui est trop difficile, cliquer deux fois sur présentation => fiches validées => puis sur plusieurs fiches, de quoi se faire une idée? non parce que c'est ce que font les gens intelligents et si tu vois 15 fiches de présentation et pas un seul perso qui pourrait potentiellement se mettre en couple avec un perso hétéro, va voir ailleurs ou accepte de te lancer et de pas faire tourner ton personnage autour d'un lien love, à croire qu'on sait pas vivre sans ou le temps qui faut pour trouver un partenaire rp pour le jouer, sérieux en passant ; je suis pan et j'ai eu des relations avec des hétéros, on y est pas allergique leul. va falloir revoir la def de pan je pense pour certains, on doit vous passer des liens ? :/oo\:
je cite une autre connerie que j'ai lu il y dix minutes : "tout le monde joue des gay on sait plus se trouver un mec pour son personnage féminin" :/\: / =>> c'est grave qu'en plus ce soit que les personnages masculins qui sont visés. comme par hasard tiens ! ces même joueuses qui sont en train de se plaindre et qui sont les premières à faire des perso hommes pan/bi qui sont jamais mais alors j-a-m-a-i-s en couple avec une femme ? et quand il y a une ex c'est pour construire un drama de la femme outrée et qui a une dent contre le mec qui l'a laché pour un autre mec? ces mêmes joueuses qui se plaignent que leur personnage féminin trouve pas de mec loooool? et vous pensez pas faire partie du problème là ? ah non pardon, vous au moins votre perso il est pas /que/ gay. vous jouez pas /que/ des gay. sur papier, pour un peu mettre de /diversité/ et pouvoir pointer du doigts ceux qui jouent des perso 100% gay, parce qu'en pratique on vous voit jouer des perso 100% gay aussi LEUL zéro représentation pendant des décennies et maintenant ça vous plaît pas d'en voir partout, pour citer une autre belle andouille sur un serveur discord. vous inquiétez pas hein, si c'est ce que vous pensez on veut pas de vous sur nos forums trop /gay/ à votre goût.
restez loin, très loin.
et éduquez vous aussi, parce que j'ai vu de ces conneries sur un discord je me suis demandé.e d'où sont sortit ces cas du 19ème siècle je précise que j'emploie presque uniquement le terme /gay/ parce qu'à priori après avoir lu une heure des conversations à gerber là dessus sur discord je me rends compte que la commu rp ne comprends que ce terme là, à les lire les pan on couche avec tout le monde bah bah bah, les bi c'est des indécis lol lol lol et tous les autres termes ils connaissent pas vraiment, c'est mis pour faire stylé d'après certaines. chouette on se casse les bourses pour faire des perso nuancés ou s'autoriser de jouer un perso à notre image et non non on fait ça que pour se faire remarquer LEUL je vais gerber et rester loin de l'écran pendant trois jours, merci, à part ça on doit se sentir safe dans la commu rp j'aimerais bien savoir où vous voulez que les gens se sentent safe !
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greenhouse-studies · 2 months
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Le troisième jour • 100 jours de français
ooooh les photos encore! Mon café préféré a des plats délicieuses.
De toute façon, le poste! Aujourd’hui, c’est mardi et je suis très occupé 😅 J’avais entraînement personnel à huit heures matin, et après (dix heures), j’avais un rendez-vous avec mon psychiatre. Finalement, je dois conduire pendant une heure pour mon prochain rendez-vous. Je me ne sens pas très bien et j’ai besoin d’aide, honnêtement. Mais je vais continuer. Je dois.
🎵 the great war - taylor swift 🎵
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gtsdreamer2 · 7 months
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12 avril. Le jour où ils ont dit à tout le monde de rester hors de l’eau. Cela a fait la une des journaux pendant des semaines. Ils rejetaient une petite quantité de déchets radioactifs dans l’océan. Les scientifiques ont effectué des centaines de simulations sur la façon dont l'eau serait sûre un jour seulement après le rejet. Quelque chose à propos de la dispersion et des courants. Ce qu’ils n’avaient pas calculé, c’était le nombre d’organismes affamés présents dans l’eau qui se nourriraient des radiations et muteraient.
Sebast se détendait sur sa chaise sur la plage. Il était en vacances et pensait qu’un après-midi de farniente à la plage serait la meilleure façon de profiter de cette belle journée. La plage était moyennement fréquentée, mais c'était un jour d'école, donc c'était surtout des adultes qui se détendaient et profitaient de l'eau. Sebast lisait le quotidien, mais ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'œil à toutes les belles femmes en bikini qu'il avait la chance d'être entouré par cette journée claire et ensoleillée. Il a commencé à se droguer en lisant l’article sur une étrange prolifération d’algues que les scientifiques commençaient tout juste à étudier. Pendant qu'il dormait, l'eau tout au long du rivage a soudainement commencé à briller d'un violet foncé tandis que les algues irradiées commençaient à affluer. Les femmes et les hommes furent rapidement recouverts de fleurs. Alors que les baigneurs quittaient la mer scintillante, deux choses sont devenues évidentes. Premièrement, les algues semblaient glisser et glisser des hommes et des enfants avant de retourner dans l'océan. Deuxièmement, les boules violettes semblaient se rassembler et recouvrir uniquement les femmes, se collant à elles et se liant à leur peau. Au début, ils ont fait de leur mieux pour éliminer les algues indésirables, mais alors que les masses de microfaune violette commençaient à recouvrir complètement les femmes, leur comportement est rapidement passé de la panique au plaisir.
Sebast se réveilla, surpris alors que les cris se transformaient en gémissements autour de lui. Regardant la femme la plus proche de lui, il ne pouvait que la regarder avec fascination alors qu'elle spasmait le sol. Écrasant ses mains sur son corps, elle massa avec force la pâte violette contre sa peau. Lentement, les algues étaient absorbées en elle et les créatures irradiées faisaient gonfler et grandir son corps, ce qui ne faisait qu'alimenter son plaisir.
"Putain, c'est incroyable !" cria-t-elle, se libérant rapidement de ses vêtements inadéquats. Autour de lui, des situations similaires se jouaient. Les femmes ont commencé à grossir à des rythmes variables en fonction de la quantité d’algues avec lesquelles elles avaient été en contact. Certaines femmes s’en sont vite rendu compte et ont couru vers l’océan, ramassant d’énormes poignées de créatures et les faisant mousser sur elles-mêmes. Alors que les femmes sur la plage commençaient à franchir seulement la barre des dix pieds, celles dans la mer doublaient et triplaient rapidement ce chiffre, car leur volume accru donnait aux algues plus d'espace pour se lier.
Sebast a vu une hiérarchie se former rapidement. Les femmes massives dans l’océan étaient désormais suffisamment grandes pour empêcher les femmes beaucoup plus petites de grandir. Cela a amené la femme la plus proche de lui à venir vers lui avec un seau pour enfants. Elle le dominait tout en battant ses longs cils. "Euh, pourrais-tu mettre ça dans l'eau et m'apporter plus de ce truc violet ? Je veux être plus grand et je te promets de te donner une grosse récompense !" Elle serra sa poitrine contre elle tout en tendant ses deux bras pour tendre le seau à Sebast. Il l’a saisi avec impatience et a attendu une opportunité. Alors que l'une des femmes monstrueusement grandes dans l'eau commençait à se disputer les ressources avec une autre, il s'est précipité vers le rivage, ramassant rapidement l'équivalent d'un seau d'algues. L'une des titanesses regardait avec espièglerie Sebast livrer le seau. La femme le jeta avec empressement sur elle-même et le frotta sur sa peau, gagnant rapidement un maigre deux pieds de hauteur. "Je ne rattraperai jamais ces déesses à ce rythme-là. Merci quand même, ma chérie." » Dit-elle en l'embrassant sur la joue.
La plus grande des reines des mers se moqua de la tentative de la mini-géante de prendre de la taille. "C'était pathétique." » se moqua-t-elle. "Regarder et apprendre." La marée a été forcée vers l'extérieur alors que la femme de la taille d'un kaiju s'est abaissée dans la mer, ne laissant que son nez au-dessus de la ligne de flottaison. Soudain, elle ouvrit la bouche et aspira des centaines de gallons d’eau de mer et toutes les algues qui en découlaient. De grandes quantités d'eau violette remplirent ses joues alors qu'elle gagnait encore cent pieds en quelques instants seulement. Elle gémit à travers sa bouche fermée, faisant attention à ne pas perdre le carburant de sa croissance jusqu'à ce qu'il ait tout absorbé en elle. Lorsque sa croissance a finalement ralenti, elle a aspergé d'eau claire tous les spectateurs qui étaient maintenant encore plus petits par elle. "Quelle course!" » grogna-t-elle, sa voix résonnant à des kilomètres contre les minuscules tympans qu'elle traversait. À sa nouvelle taille, elle n’a eu aucun mal à jeter sur la plage les femmes les plus proches de sa taille.
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"C'est tout à moi !" Elle rugit, levant les bras et ramassant des kilomètres de violet sur sa peau, qui s'élevait de plus en plus haut au-dessus de l'eau. Elle tâtonna sa poitrine massive et se frotta partout dans une démonstration de pure domination charnelle. Sebast regardait avec admiration les femmes qui étaient encore beaucoup plus grandes que lui se recroqueviller devant cette déesse ascendante. Il se tourna vers celle qu'il avait aidé à grandir et lui attrapa la main. "Sortons d'ici avant qu'elle ne nous écrase tous !" » dit-il en lui montrant un autre seau rempli d'algues. Elle rigola avant de le soulever et de s'enfuir dans un endroit plus sûr.
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birbliothecaire · 3 months
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Bref à part ça, pendant les prochains jours la maison d'éditions Libertalia permet de télécharger gratuitement le livre des militants de La Horde, Dix questions sur l'antifascisme, en pdf ou en epub. Je vous laisse le lien ici:
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chic-a-gigot · 7 months
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La Mode nationale, no. 7, 13 février 1904, Paris. Advertisement. Bibliothèque nationale de France
Hypnotisme
La science du succès! (The science of success!)
Ce qui amène le succès! (Which brings success!)
Un pouvoir accordé par la providence. (A power granted by providence.)
Apprenez-le chez vous pour rien. (Learn it at home for nothing.)
Un livre rempli de rares secrets donné gratis. (A book full of rare secrets given free.)
Lecteur, vous êtes-vous jamais demandé pourquoi certaines personnes ont tant de succès; pourquoi tout ce qu'elles touchent semble se changer en or; pourquoi elles acquièrent fortune, position sociale, pouvoir et influence, sans cependant pour cela paraître faire de grands efforts? Ces personnes sont entourées d'amis, honorées et respectées dans leur entourage, recherchées dans la société, et deviennent éminentes et distinguées, sans effort apparent. Avez-vous jamais pensé à ces choses? En savez-vous la raison?
Ce n'est pas le travail, car le pauvre travaille beaucoup plus fort que le riche. Ni la naissance, car plus d'un de nos hommes de succès sont nés de parents pauvres. Ni la chance, car plus d'un chanceux est mort sans amis et dans le plus grand denûment. Qu'est-ce donc alors? Le secret du succès dans la vie, c'est l'influence personnelle — le pouvoir de faire penser aux autres comme vous-même; de gagner leur confiance et leur amitie, et de vous assure leur concours. Il existe un pouvoir secret, grâce auquel vous pouvez exercer une influence personnelle irrésistible; vaincre tout obstacle, charmer et fasciner qui vous voudrez; guérir toute maladie connue et toute mauvaise habitude, sans avoir recours aux drogues, à la médecine ou au scalpel du chirurgien. Cette influence s'appelle le Magnetisme personnel ou Hypnotisme. C'est la base du succès dans toutes les affaires et dans toute position sociale.
C'est un pouvoir nous venant de la Providence et qui est l'apanage du pauvre aussi bien que du riche. C'est véritablement la science la plus merveilleuse de l'époque. Réfléchissez un instant ce que c'est que de pouvoir convaincre une personne que vos marchandises sont les meilleures qu'il puisse y avoir sur le marché, que vos services lui sont inappréciables, que vous lui offrez un bon placement, qu'elle a besoin de ce que vous avez à vendre, que votre opinion est juste, qu'elle devrait agir selon vos conseils, et mille autres choses de ce genre. Songez quelle supériorité un tel pouvoir vous confèrerait. Si vous volez obtenir une position lucrative, une augmentation de salaire, ou augmenter votre revenu actuel de quelque façon que ce soit, la connaissance de l'Hypnotisme vous sera inappréciable. Dans des centaines de cas, cette science a été le point tournant de la vie chez des gens prèts à tout abandonner de désespoir et auxquels l'avenir ne semblait plus offrir aucine espérance.
Nous venons de publier le livre le plus remarquable du siècle, lequel explique tout ce qui concerne l'Hypnotisme, le Magnétisme personnel, la guérison magnétique, etc., un un langage si clair et si simple qu'un enfant peut le comprendre. Cette œuvre est due à la plume du Dr. X. La Motte Sage, A.M., Ph.D., LL. D., l'hypnotiste le plus éminent et le plus réputé des temps modernes. il y développe de nouvelles méthodes secrètes et instantanées qui permettent à toute personne intelligente d'apprendre cette science merveilleuse chez soi, en quelques jours, et d'exercer ce pouvoir sur ses amis et son entourage, et cela à leur insu. Nous garantissons un succès absolu sous peine d'un dédit de 5,000 fr. Nombre de personnes gagnent maintenant de 10,000 fr. à 25,000 fr. par an grâce à ce que leur a enseigné ce merveilleux volume, tandis que d'autres sont devenus immensément riches.
Le Dr. Sage, auteur de ce précieux ouvrage, a décidé de faire connaître à tout le monde ces secrets mystérieux si jalousement gardés pendant des siècles. Il veut que le pauvre ait autant de chance que le riche.
Il a cédé son droit d'auteur à la condition que dix mille exemplaires de son œuvre soient distribués gratuitement au public; c'est donc en raison de cette convention que toute personne peut obtenir un exemplaire de ce libre absolument gratis et franco, sur simple demande soit par lettre affranchie à 25 centimes, soit par carte postale de 10 centimes, adressée à:
The New York Institute of Science. Dept. Y.A. 41, Rochester, N.Y., (E.U.D'A.)
"Cette œuvre remarquable vaut plus que l'or. Elles est remplie de merveilleux secrets et de surprises des plus étonnantes. L'étude de cet ouvrage devrait suivre celle de la Sainte Bible. Je conseille à tous de s'en procurer un exemplaire." Rev. Paul Weller, Gorham, N.Y.
Reader, have you ever wondered why some people are so successful; why everything they touch seems to turn to gold; why do they acquire fortune, social position, power and influence, without appearing to make great efforts? These people are surrounded by friends, honored and respected among those around them, sought after in society, and become eminent and distinguished without apparent effort. Have you ever thought about these things? Do you know the reason?
It's not work, because the poor work much harder than the rich. Nor birth, for more than one of our successful men were born of poor parents. Nor luck, because more than one lucky person has died without friends and in the greatest destitution. So what is it then? The secret to success in life is personal influence — the power to make others think as you do; to gain their trust and friendship, and to assure you of their support. There is a secret power, by which you can exert irresistible personal influence; overcome any obstacle, charm and fascinate whoever you want; cure every known disease and bad habit, without resorting to drugs, medicine or the surgeon's scalpel. This influence is called Personal Magnetism or Hypnotism. It is the basis of success in all business and in every social position.
It is a power coming to us from Providence and which is the prerogative of the poor as well as the rich. It is truly the most wonderful science of our time. Think for a moment what it is like to be able to convince a person that your goods are the best there is on the market, that your services are invaluable to him, that you are offering him a good investment, that he needs of what you have to sell, that your opinion is right, that she should act on your advice, and a thousand other things of this kind. Think of the superiority such power would give you. If you want to obtain a lucrative position, a salary increase, or increase your current income in any way, the knowledge of Hypnotism will be invaluable to you. In hundreds of cases, this science has been the turning point in life for people ready to abandon everything in despair and to whom the future no longer seemed to offer any hope.
We have just published the most remarkable book of the century, which explains everything about Hypnotism, Personal Magnetism, Magnetic Healing, etc., in language so clear and simple that a child can understand it. This work is due to the pen of Dr. X. La Motte Sage, A.M., Ph.D., LL. D., the most eminent and renowned hypnotist of modern times. There he developed new secret and instantaneous methods which allow any intelligent person to learn this marvelous science at home, in a few days, and to exercise this power over their friends and those around them, without their knowledge. We guarantee absolute success under a penalty of 5,000 francs. Many people now earn 10,000 to 25,000 francs per year thanks to what this marvelous volume taught them, while others became immensely rich.
Dr. Sage, author of this precious work, decided to make everyone aware of these mysterious secrets so jealously guarded for centuries. He wants the poor to be as lucky as the rich.
He assigned his copyright on the condition that ten thousand copies of his work be distributed free to the public; It is therefore because of this agreement that anyone can obtain a copy of this book absolutely free and free, on simple request either by letter stamped at 25 centimes, or by postcard of 10 centimes, addressed to:
The New York Institute of Science. Department Y.A. 41, Rochester, N.Y., (U.S.A.)
"This remarkable work is worth more than gold. It is filled with wonderful secrets and the most astonishing surprises. Study of this work should follow that of the Holy Bible. I advise everyone to obtain a copy." Rev. Paul Weller, Gorham, N.Y.
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perduedansmatete · 6 months
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chaque journée de merde au taff est plus merdique que la précédente mais alors là on atteint des sommets en vrai j’ai même eu peur de me faire tabasser seule à la grille de quinze heures c’est-à-dire la pire à essayer de fermer les trois portes toute seule pour empêcher les dix gars qui se battaient de m’en foutre une dont un qui a réussi à rentrer alors qu’il a été exclu et qu’il ne devrait pas approcher le collège puisque sa mère a menacé de cramer le collège d’amener tous les gosses de sa cité nous démonter pendant que le père a balancé des pavés sur le collège en visant des membres de la direction mdr mais ça va on est pas du tout en sous effectif et on fait trop mal notre travail (il y en a deux qui font nimp c’est vrai mais trop tard pour les virer car malgré nos avertissements ils n’ont rien fait quand il était encore temps) et on doit payer des clefs car c’est notre faute alors ils n’ont aucune preuve qu’un des surveillants les a perdues malgré leur flicage tous les jours et quand bien même je veux bien croire qu’il n’y a pas de thunes dans l’éducation nationale mais 50 balles un jeu de clefs je ne crois pas que ce soit la mère à boire ^^
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plexussolaire · 1 year
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Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j’étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d’énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
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claudehenrion · 6 months
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Bienvenue –si j'ose !-- en enfer...
Dans un délai qui risque d'être court, cette ''Fête de Pâques 2024'' restera comme la date officielle du début de la fin de ce qui fut la France : depuis le 15 novembre 2013, ce blog, s'appuyant sur mon arabophonie et ma connaissance de la civilisation arabe –c'est à dire, à peu de choses près, le Coran-- a répété, billet après billet, que nous allions vers une bérézina... Combien de gens de bonne foi et bien intentionnés m'ont écrit que j'étais pessimiste, que je voyais tout en noir...
Et soudain, voilà que toutes les boutiques de sondages se mettent à changer de discours et découvrent ce qu'elles refusaient de voir : les français sont inquiets à en paniquer, ils sont plus pessimistes que je ne l'ai jamais été, et les vrais chiffres sortent enfin des armoires où on les tenait cachés… Faut-il que tout aille mal, pour que nos armadas de vrais parasites/faux démocrates, nos laïcards de salon, nos soi-disant républicains, nosgauchistes d'opérette et nos révolutionnaires du ''Flore'' en soient soudain réduits à dire la vérité, comme de vulgaires hommes de Droite : neuf français sur dix osent enfin dire qu'ils ont peur, dans leur vie de tous les jours, et que l'insécurité progresse à toute vitesse... 72% d'entre avouent ne pas faire confiance au gouvernement pour les protéger (dixit Odoxa, devenue brutalement honnête), et 6 sur 10 ont décidé de se défendre eux-mêmes (alarmes, armes de poing, sports de combat).
Jusque là, on pouvait craindre qu'une passion pour le déni du réel, un attrait pour les idées de Gauche –toutes mauvaises-- et un refus de ce qui n'est pas conforme au grand mensonge qui sert de fondement à toutes nos idéologies mortifères, ne soient devenus de plus en plus difficiles à contourner : le ''système'' en place avait réussi à tout bloquer ! Des gouvernements peuplés d'aveugles et de nuls (mais tout puissants) nous interdisaient tout ce qui n'était pas ''pile-poil'' conforme à leur mensonge, via l'injustifiable (et démodé) enrégimentement à Gauche de 99 % des journalistes (qui doivent être tenus pour co-responsables de tous les maux qui nous tombent dessus). Ils ont été jusqu'à inventer des ''pandémies'' inexistantes pour nous cacher la seule pandémie (qui, elle, en est une, et ''mahousse'' !) qui nous menace vraiment : l'islam triomphant.... aidé dans sa marche par leurs silences et leurs mensonges ! Cet arsenal mortifère nous conduisait peu à peu là où ils voulaient que nous allions : en enfer. Nous n'y sommes pas encore, mais ''on n'en a jamais été aussi près'' !
Nos lamentables gouvernants, incapables --par système, mais aussi par absence d'intelligence et de référentiels culturels-- de désigner par leur nom toutes les horreurs dont ils ont fait notre quotidien, ont brutalement ouvert les yeux, et viennent tout juste de commencer à entr'apercevoir la série de catastrophes à laquelle leur impéritie et leur imprévoyance ne nous laissent que très peu de chances d'échapper : ceux qui ont vu clair ont baptisé ce drame ''le grand remplacement'', pendant que les idiots-utiles parlaient ''d'une chance pour la France''. Cherchez l'erreur !
On en revient toujours à Camus : ''Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde''... sauf que nos faux guides ne nomment même pas : ils esquivent ! Dans un torrent de pensée à l'envers, ils essaient de nous faire avaler que si on est pour la paix, on est pro-poutine... si on est pour dire la vérité, on est complotiste... et si on aime la France en tant que ce qu'elle est (et non en souhaitant leur enfer-sur-terre), on est facho... Notre cas semblait sans espoir...
Devant ce changement, la panique de nos apprentis-ministricules si peu professionnels devrait faire de la peine à voir... sauf que, ayant fait tout ce qu'il ne fallait pas pour que le ciel leur tombe sur la tête, ils n'ont que ce qu'ils méritent ! Nous allons, nous, souffrir ''un max'', mais en ce qui les concerne... ''c'est bien fait pour leur gueule''. Et ils croient nous impressionner en ayant mis devant chaque église, pour Pâques, (''quoi qu'il en coûte'', ajouterait sans doute leur chef, s'il ne s'était pas réfugié dans un inutile ''sauvetage -sic !'' de la forêt amazonienne --qui, sans lui, est condamnée... tout le monde sait ça !-- en veillant à ce que ses costumes voyagent sur un siège ''First Class'', plein prix. Honte à lui !), des militaires lourdement (?) armés des quelques sarbacanes qui nous restent encore, après que nous ayons sacrifié nos arsenaux et nos réserves stratégiques au fantasme anti-poutinien du chef... La vérité ? On ne les croit plus, c'est tout.
Vous rendez-vous compte de ce que signifie cette déroute en rase campagne ? Au nom d'une ridicule ''laïcité'' résiduelle, vidée de son sens et de tout intérêt, seul le christianisme est interdit de pratique, de respect et de considération, en France, où seuls comptent les choix supposés de quelques minorités, surtout si elles ne sont représentatives de rien ou de quelque dépravation indescriptible... Des pouvoirs hostiles ont pris le pouvoir dans nos banlieues, dans nos villes, nos campagnes, nos villages... et nous avons de moins en moins les moyens d'assurer la sécurité dans nos rues... Si Jules Romains revenait parmi nous, il ne ferait plus de ''Ambert et Issoire'' deux ''trous de province'' où des ''Copains'' (joués, plus tard, par Philippe Noiret, Guy Bedos, Pierre Mondy et Claude Rich, accompagnés par Les Copains d’abord de Georges Brassens) exerceraient leurs talents... mais des lieux de ''points de deal'' ! Sic transit gloria mundi, hélas !
Aujourd'hui, la population française –qui n'ose même plus se revendiquer telle, tremble en permanence pour son intégralité physique (je ne parle même pas de son intégrité morale...) pour ses biens, pour ses femmes et ses filles, pour ses enfants visés par les drogues les plus immondes... Notre langue est battue en brèche et arabisée, notre magnifique culture est niée par celui-là même qui devait la promouvoir, nos modes de vie menacés par la violence la plus barbare, et notre histoire, si riche, remplacée par des enchaînements de bobards dont pas un seul ne tient la route, mais que des ''cavaliers d'Allah'' barbus et sales interdisent de mettre en doute, puisqu'ils sont archi-faux !
Au nom de notre gloire fanée, et dans l'irresponsabilité la plus totale... nous avons fait la danse du ventre pour organiser des jeux olympiques qui ne devraient logiquement plus être ni l'un ni l'autre : nous n'avons plus un kopek vaillant en poche, et ceux que nous jetons par les fenêtres vient de traites tirées sur le futur de nos enfants. La guerre rode partout –en partie par notre arrogance à raconter que nous sommes prêts à la déclencher ''pour de vrai'' sans en avoir le début de l'ombre d'un moyen... Au nom du beau mouvement olympique, nous refusons aux athlètes russes de se produire sous les couleurs de leur pays et d'avoir droit à leur hymne national … qui sont les deux strictes définitions-conditions de l'olympisme... Nous sommes inconséquents, irresponsables et provocateurs, en offrant notre gorge aux tueurs de Daech, du défilé inaugural (''Une folie criminelle'', d'après Alain Bauer) au défilé final... qui risque ''d'être de la revue'' !
Et s'il n'y avait que tout ça... Au fil des ans et des mauvaises idées, c'est par vagues successives que nos lamentables gouvernants qui, initialement nuls, se révèlent dangereux tout azimuts (dixit aussi Alain Bauer) détruisent le bel édifice, construit avec amour, persévérance et tellement d'intelligence par 70 générations de français (qui furent, par moments, gaulois ou gallo-romains) : ils croyaient bâtir un monde... et il a suffi de 2 mandatures de ''lumières éteintes'' pour tout foutre par terre... Oh ! Que j'ai mal, très mal, à ma France !
En rongeant les fondamentaux, ils ont fait s'écrouler les murs... et nous voilà offerts, sans défense, aux dangereux vents du large. Un exemple ? Au moment où le monde entier se réarme, fait des stocks de munitions, re-remplit ses arsenaux... nous nous sommes engagés à offrir, gratos, à l'Ukraine (à qui ça ne sera d'aucune utilité : les carottes sont cuites... et nous, avec ! Là encore, il serait sage de voir le monde tel que 7 humains sur 10 le voient...), la totalité de tout ce que nous aurions pu produire... mais que notre impécuniosité va laisser à l'état de ''rêves éveillés''. Pauvre France ! Lorsque les canons tonneront (ce qui est possible, avec les puérils excès présidentiels !), on pourra continuer à donner au monde ce que nous nous croyons encore capables de donner : de mauvais conseils... à surtout ne pas suivre... Dire qu'il suffisait de si peu... trois fois rien, peut-être...
H-Cl.
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Victor Pelevine a publié un livre satirique divertissant intitulé Transhumanism INC.
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Pour ceux qui ne le connaissent pas, Pelevine est probablement l’écrivain russe vivant le plus important, un Voltaire du XXIe siècle, en quelque sorte. C’est une énigme, car personne ne l’a aperçu au cours des dix dernières années, bien qu’il produise un livre par an, et le publie invariablement au début du mois de septembre. Ses premiers livres ont été traduits et publiés en Occident, surtout pour leur côté antisoviétique. Plus tard, il a attaqué (ou raillé) l’ordre du jour occidental dominant, et on a cessé de le publier en anglais, alors que ses livres sont imprimés à des millions d’exemplaires pour les lecteurs russes politiquement incorrects. Un lecteur de Ron Unz apprécierait ses écrits satiriques. Pelevine s’intéresse à Wikileaks et à l’Afghanistan (The Anti-Aircraft Codes of Al Efesbi), aux droits de l’homme comme prétexte aux bombardements (S.N.U.F.F.), aux rôles des sexes et à la diversité (IPhuck 10), au politiquement correct comme complot du GRU contre la société américaine (The Art of Light Touches), et maintenant il s’en prend au transhumanisme.
L’histoire se déroule dans 300 ans. Les personnes les plus importantes du monde se sont débarrassées de leur corps et ont déplacé leur cerveau pour qu’il soit conservé et entretenu pour toujours par Transhumanism Inc. pendant qu’ils profitent des plaisirs paradisiaques induits par le numérique. Chaque humain a un implant cérébral et se laisse guider par l’IA. Le sale boulot est fait par des esclaves clonés qui sont tous blancs pour se conformer aux idées de BLM. Selon la loi, les esclaves doivent toujours porter un masque sur le visage, quelle que soit la situation épidémiologique. Les esclaves eux-mêmes ne tombent pas malades, mais ils propagent les virus de manière asymptomatique. Il n’y a pratiquement pas de sexe, tel que nous le connaissons: les femmes préfèrent sodomiser leurs partenaires masculins pour se venger du patriarcat. L’agenda vert a gagné ; il n’y a plus de voitures, seulement des chevaux et des calèches à puce. L’électricité est chère et les gens se débrouillent avec des lampes à kérosène.
La Transhumanism Inc. a une filiale, Open Mind, qui s’occupe de l’esprit des gens. Open Mind est un Facebook amélioré auquel vous ne pouvez pas échapper, ou des lunettes intelligentes de Google que vous ne pouvez pas enlever. Lorsque vous regardez une personne ou un bâtiment, ou que vous écoutez une chanson, Open Mind vous suggère la bonne réaction, la bonne évaluation. La fille d’un banquier a l’air charmante, une chanson populaire a l’air populaire, dès lors que les créateurs ont payé la publicité ad hoc. Ainsi, les réactions humaines sont gardées sous contrôle. Ce système coexiste avec la politique locale. Dans le roman, la Russie a un gouvernement quasi communiste-nationaliste qui a également accès à l’implant, mais la grande majorité des réponses est déterminée par le marché, c’est-à-dire par la Transhumanism Inc. Le grand dirigeant russe communiste-nationaliste, un Poutine sous stéroïdes, a également son cerveau stocké, à côté de celui du Cheikh Ahmed, le chef du djihad mondial.
Ce n’est pas très différent de ce que nous avons aujourd’hui. Les gouvernements diffèrent, les partis diffèrent, de Poutine à Modi, de Biden à Merkel, mais les réponses humaines et l’ordre du jour sont assez similaires dans le monde entier, qu’il s’agisse du covid ou du climat, de la privatisation ou du transgenrisme. Là où ils ne sont pas si superposables, ils se rapprochent de cette similitude. Dans le triste monde du transhumanisme, les dirigeants ont succombé à la tentation suprême de vivre éternellement au paradis tout en restant en contact avec leurs pays. Leurs cerveaux (placés dans des bocaux) reposent sur une étagère dans une cave bien protégée à Londres ou dans le Nevada, mais à tout moment, ils peuvent se connecter à leurs assistants (comme dans le film Avatar) et interagir avec des personnes de moindre importance.
(Extrait d’un billet d’Israël Shamir)
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aisakalegacy · 5 months
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (19/20)
Après toutes ces émotions, j’ai enfin quitté Hylewood pour l’Egypte. Je tiens à noter que je suis estomaqué par la rapidité du trajet, si on les compare à mes premiers voyages dans les années 90. J’ai pris le train de Kingston pour me rendre à Montréal ce qui a pris trois jours. J’ai embarquement sur un navire à vapeur à Montréal à destination de New York pour sept jours supplémentaires, puis après un bref séjour à New York de deux jours pour changer de navire et effectuer les formalités douanières, j’ai embarqué sur un autre navire à vapeur à New York à destination de Liverpool, ce qui a duré dix jours au total jours. De Liverpool j’ai fait un voyage en train vers Londres, puis de Londres, le lendemain, j’ai pris le train pour Southampton - nous additionnons donc deux jours supplémentaires. J’ai embarqué sur un navire à vapeur à Southampton à destination de Port-Saïd, en Égypte, pour un voyage qui a duré en tout quatorze jours. De Port-Saïd, j’ai pris le bateau pour Louxor pendant deux jours, et je suis arrivé à destination. En tout, je n’ai mis que quarante jours, et j’aurais certainement pu mettre deux semaines de mois si nous étions pas en guerre. Dire que mon premier voyage pour l’Egypte, il y a de cela bientôt trente ans, m’avait pris près de trois mois !
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littleragondin · 21 days
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"Regarde Vermines," me dit mon cerveau, "les critiques sont super bonnes et tu te plains toujours que y'a pas assez de bon cinéma français de genre." J'ai vraiment peur des araignées, mais mon cerveau ce bâtard a décidé que je ne pourrais rien regarder d'autre avant d'avoir vu le film.
Conclusion, regardez Vermines c'était vachement bien (maintenant j'ai pas interêt de croiser une seule araignée pendant trois à dix jours ouvrés ;_;).
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