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#Les possédées du diable
videoreligion · 1 year
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Happy #FrancoFriday !
Lorna the Exorcist (1974)
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title777 · 1 month
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Lina Romay
watched:
La comtesse noire 1973
Les possédées du diable 1974
La comtesse perverse 1975
Frauengefängnis 1976
Greta - Haus ohne Männer 1977
to watch:
Plaisir à trois 1974 !
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Célestine… bonne à tout faire 1974 !
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Les gloutonnes 1975
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Les nuits brûlantes de Linda 1975 !
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L'éventreur de Notre-Dame 1975 ! // El sádico de Notre-Dame 1979
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Rolls Royce Baby 1975
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Des diamants pour l'enfer 1975 !
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Shining Sex 1976 !
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Jack the Ripper 1976
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Die Marquise von Sade 1976 !
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Die Sklavinnen 1976
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Sinfonía erótica 1980
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Vaya luna de miel 1980
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Ópalo de fuego: Mercaderes del sexo 1980
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Botas negras, látigo de cuero 1983
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La tumba de los muertos vivientes 1982
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Gemidos de placer 1983
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Macumba sexual 1983
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ladentdelion · 1 year
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Toby / Faust
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TOBY écrit Tobie est le nom d’un personnage dans la Bible hébraïque. TOBY est le nom du démon Asmodée dans Paranormal Activity.
FAUST est le héros d'un conte populaire allemand. FAUST aurait vendu son âme au Diable ou serait possédé par le Diable.
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mysteriis-moon666 · 2 days
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HELLBUTCHER – Hellbutcher
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Méfiez-vous des mauviettes et des poseurs, le diable arrive…
Des profondeurs de l'underground black metal, un nouveau groupe débarque avec l’attitude des 90’s. Composé de Hellbutcher – chant, Necrophiliac – guitars, Devastator – batterie(Bloodbath, Opeth), Eld – basse et Iron Beast – guitars, Hellbutcher va renverser la croix.
En tant que leader des légendaires maniaques suédois Nifelheim, Hellbutcher a défendu la mauvaise réputation du vrai black metal d'une main de fer. Désormais, avec ce nouveau groupe éponyme, la mission frénétique continue : « Le noyau de Hellbutcher renferme la véritable essence du métal », déclare-t-il. « Nous sommes METAL, nous efforçons d'affiner et de faire évoluer notre musique et notre image pour devenir le plus pur et le plus heavy parmi tous les groupes de metal extrême à travers l'histoire. Au mépris des tendances et des modes prédéfinies, nous persisterons dans le chemin authentique que le métal était censé suivre ! »
Cette essence est véritablement dans les os de Hellbutcher et coule dans ses veines. Metal pur, blasphème total, Armageddon musical absolu. « Je joue du black metal. Je fais cela depuis quatre décennies maintenant, donc je dois évidemment être possédé dans un certain sens », dit-il. « Musicalement, je n'aime pas les trucs de mauviettes. [Notre] musique pue le mal, les paroles doivent être mauvaises, c'est juste un simple fait ! »
Enregistrer dans divers endroits en Suède, comme le studio de batterie Red And Black Hall de Devastator et les studios Chrome d'Iron Beast, et tout produire et masteriser eux-mêmes – « Pas besoin d'un producteur extérieur puisque nous savions exactement comment notre groupe devait sonner » – c'est un disque qui se présente fièrement et sans ambiguïté comme une œuvre ou un pur chaos métallique.
Canalisant l'esprit de Venom, Bathory, Iron Maiden, Exciter, Motörhead, Mercyful Fate et l'esprit agressif du vrai heavy metal, c'est une explosion de mal diabolique, exécutée sans pitié. Marginalement la notion de rituel est centrale dans l’approche mystico-artistique du groupe et son état « primal » libère les démons.
Frontal et diablement bestial, outrageusement brutal avec la pureté de sa force, « Hellbutcher » est un disque façonné par des mâles diaboliques pour des headbangers, saurez-vous être à sa hauteur satanique ?
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christophe76460 · 18 days
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DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE
dimanche 05 mai 2024
THÈME : POURQUOI LES GENS SOUFFRENT DE LA SERVITUDE FINANCIÈRE (𝟑)
BIBLE EN UN AN : 2 Chroniques 9, 2 Chroniques 10, 2 Chroniques 11, Marc 13, Marc 14
ÉCRITURE DE FEU : Luc 4 : 16-21
VERSET DE MÉMOIRE :
Galates 4:3 - "Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l`esclavage des rudiments du monde;"
CITATIONS INSPIRANTES :
Ne dépendez jamais d’un seul revenu. Faites un investissement pour créer la deuxième source.
LOUANGE ET ADORATION :
Prenez des chants de louange et d'adoration dirigés par le Saint-Esprit.
PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR:
J'ordonne au pouvoir de l'autel érigé contre votre percée financière et votre prospérité de prendre feu, au Nom de Jésus.
LE MESSAGE :
Cher lecteur, vous ne devez pas permettre à l’ennemi de vous mettre dans la servitude financière. Évitez à tout prix son appât et son hameçon. Protégez également vos finances avec sagesse et jalousie. Vous devez être sobre et vigilant. Vous ne devez pas ignorer les ruses de l’ennemi. Voici d’autres raisons pour lesquelles les gens souffrent de servitude financière. Être averti, c’est être prévenu doublement. (16) Les autels de la pauvreté. Si un autel de pauvreté a été érigé contre une personne avec le vœu que cette personne n’y parviendra jamais à la réussite, un tel autel maléfique met souvent ses victimes dans la servitude financière et doit être démoli et détruit spirituellement. (17) L'attaque directe de satan: C'est ce qui est arrivé à Job dans Job 1 : 13-19. Il a perdu tellement de choses en une journée. (18) Le péché habituel: met les gens dans une servitude financière car il attire la malédiction de la pauvreté (Deutéronome 28 : 15-16). (19) Les épidémies de peste et de famine: provoquent la pauvreté et la servitude financière. (20) L’avarice et l’égoïsme sont les principaux crochets de l’asservissement financier. Je vous conseille d'être riche envers Dieu et d'être un donateur généreux et joyeux. (21) Le manque de pitié. Dans Jacques 2 : 13, la Bible dit : « car le jugement est sans miséricorde pour qui n`a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. » (22) Rétrogradation territoriale dans les affaires. Il existe des territoires où certaines entreprises ne peuvent pas prospérer. Certains environnements nuisent également à la percée financière et à la prospérité de certaines personnes. Ces entreprises et individus devraient prier pour leur délivrance ou déménager à partir de là. (23) La possession démoniaque. Lorsqu’il y'a des démons est à l’intérieur d’une personne, tandis que celle-ci se déplace, elle distribue ses esprit partout. Si vous employez une personne possédée dans votre entreprise, vous aurez des problèmes. (24) Être en compagnie d'une personne maudite. Si vous êtes en partenariat commercial avec une personne maudite, vous courez le risque d’avoir des ennuis. Pendant que vous payez votre dîme au Seigneur, il paiera la sienne au diable.
Il y aura donc des problèmes. (25) Recevoir de l'argent étrange. Si de l'argent pollué tombe entre les mains d'une personne, il peut lui enlever celui qu'elle possède déjà ou provoquer une servitude financière.
POINTS DE PRIÈRE :
MATIN
1. Père, fais de moi un bâtisseur de Royaume pour Toi, je suis le nom de Jésus.
2. Autels de la servitude et de la crise financières, prenez feu maintenant, au nom de Jésus.
3. Attaque satanique assignée à causer la pauvreté dans ma vie, tu es un échec, meurs, au nom de Jésus.
SOIR
4. Esprit d'avarice et d'égoïsme, éloigne-toi de moi maintenant, au nom de Jésus.
5. Pouvoirs territoriaux maléfiques assignés à provoquer la pauvreté et la rétrogradation dans ma vie, vous êtes des menteurs, mourez maintenant, au nom de Jésus.
6. Sang de Jésus, détruis toute source d'argent étrange dans ma vie, au nom de Jésus.
7. Pouvoirs qui perturbent ma vie et mes finances avec de l'argent maudit et étrange, mourez par le feu, au nom de Jésus.
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Late Night with the Devil
Grand Prix du public des Hallucinations collectives 2024.
Réalisé par les frères Cameron et Colin Cairnes, Late Night with the Devil retranscrit la dernière diffusion d’un late show des années 1970 lors de sa soirée spéciale Halloween, perdu suite à des événements étranges. Le présentateur, Jack Delroy, face à la chute d’audience, cherche des segments paranormaux à présenter, mais tout dérape.
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Mélange entre narration omnisciente et objet télévisuel perdu depuis des décennies et diffusé pour la première fois, Late Nigth with the Devil cherche à endosser une ambiance horrifique sans jamais que cela ne fonctionne totalement. En effet, les différents segments tournent autour de la télékinésie et montre la thèse et l’antithèse autour des personnes qui disent avoir ce don. Ainsi, les moments de démonstrations fonctionnent, mais sans jamais vraiment faire monter la tension de notre côté. Jack Delroy, et les réalisateurs par extension, va pousser encore plus loin, avec une enfant possédée qu’il titille pour le spectacle. Là encore, ça rame pour produire quelconque émotion forte du côté du téléspectateur. Le mélange de l’objet projeté se retrouve aussi dans le mélange des genres dans le média, qui oscille entre la diffusion télévisuelle et les moments behind the scenes : si je concède que cela permet de faire fonctionner les rouages pour la gradation des segments télévisuels, cela n’en reste pas moins trop décalé pour vraiment nous plonger dans l’ambiance que les réalisateurs souhaitent instaurer.
Late Night with the Devil cherche à nous ramener, nous spectateurs des années 2020, dans l’ambiance seventies, cependant cela fonctionne à moitié : les tenues rappellent la décennie, mais je doute qu’un simple grain sur l’image nous fasse vraiment entrer dans l’époque. L’histoire derrière la possession de l’enfant, qui est pourtant le faire-valoir de la communication et qui a une place assez réduite au final, est réchauffée et peu originale. Je dirais que les séquences d’ouverture et de fermeture du film m’ont déroutée : entre être assommée d’informations à une vitesse fulgurante et le rêve éveillé qui clôture le film m’ont un peu sortie de ce que je regardais. Je reconnais que le film a des ambitions, veut jouer à la fois sur la nostalgie des VHS et des émissions d’antan et sur les thématiques des films d’horreur de cette époque qui tournaient autour du satanisme et du pacte avec le Diable, mais il peine à se démarquer complètement. Il reste néanmoins porté par un David Dastmalchian qui se donne à fond et délivre ses lignes à pic et réussit à animer ce que l’on voit, rendant le pseudo-documentaire d’une émission de télévision réelle. Le film n’en reste pas moins divertissant, mais il se laisse dépasser par ce qu’il veut raconter, peinant à combler proprement les 90 minutes de sa durée. Et il est important de mentionner que le recours à l’intelligence artificielle est déplorable.
Late Night with the Devil de Cameron et Colin Cairnes 2023 – Pas de date de sortie française pour le moment États-Unis
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yes-bernie-stuff · 20 days
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Pourquoi tant de haine ? 03/05/2024 Les pharisiens sortirent de la synagogue et se concertèrent sur les moyens de faire mourir Jésus. Matthieu 12.14
Jésus est unanimement reconnu comme un homme de paix et d’amour, l’incarnation de la douceur et de l’humilité. Il a encouragé à aimer son prochain comme soi-même, à répondre au mal par le bien… Tout au long de sa vie, il a fait le bien autour de lui, guérissant les corps et les âmes, redonnant leur dignité à des lépreux, des prostituées, des possédés…
Il a refusé toute violence, toute ambition personnelle, toute hypocrisie, toute corruption. Il a été un modèle de vie juste.
Alors pourquoi déjà de son vivant, a-t-il suscité autant d’hostilité et de haine ? Dès le début de son ministère public, les chefs religieux se sont opposés à lui, s’unissant pour comploter contre lui et le faire mourir. Cette opposition contre sa personne culmina quand, dans un simulacre de procès nocturne, les responsables juifs portèrent contre lui de fausses accusations et poussèrent le peuple et le gouverneur romain Pilate à le condamner au supplice de la crucifixion.
Une seule explication à ce paradoxe : Jésus est venu affronter le Mal pour le vaincre par son sacrifice sur la Croix et sa résurrection. Le Diable et ses démons ont tout tenté pour l’empêcher d’aller au terme de sa mission. Quand en expirant Jésus dit : Tout est accompli¹, il proclame par là qu’il a remporté la victoire sur l’Adversaire de Dieu.
Bernard Grebille
¹ Jean 19.30
__________________ Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 12, versets 9 à 14.
9 Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue.
10 Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus: Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat? C'était afin de pouvoir l'accuser.
11 Il leur répondit: Lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l'en retirer?
12 Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
13 Alors il dit à l'homme: Étends ta main. Il l'étendit, et elle devint saine comme l'autre.
14 Les pharisiens sortirent, et ils se consultèrent sur les moyens de le faire périr.
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lovesickdeathpoetry · 6 months
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Phantom Racer
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Phantom Racer TWRP feat. The Protomen 
C’est une superbe soirée alors que nous nous préparons à commencer la course It's a beautiful evening here as we get ready to start the race
Les pilotes sont au départ et on dirait que nous sommes presque prêts The drivers are at the line and it looks like we're almost set
Pilotes, allumez vos moteurs Racers, start your engines
Partez! Go!
- ♪♬♪ -
Qu’est-ce que c’est? Une voiture mystère vient d’entrer dans la course What's this? A mystery car has just entered the race
Et elle arrive par derrière And he's coming from behind
Comme une balle! Like a bullet!
Cette fois je peux pas ralentir I can't slow down this time
Faut que je passe à la vitesse supérieure I gotta rev it up and go
Faut que je garde la tête froide I gotta keep it in the lines
Ce soir il y a du sang sur la route Tonight there's blood on the road
Je garde la pédale enfoncée I keep the pedal down
Ils vont voir ce que ça fait They're gonna know how this felt
Personne n’entre au paradis No one gets in to heaven
Sans faire la course à travers l’enfer Without racing through hell
Oeil pour oeil, Eye for eye,
Tour par tour Lap for lap
Pas de retour en arrière There's no turning back
Et il les a rattrapés And he’s caught them
Ca c’est un pilote d’enfer! That’s one hell of a driver!
(Il faut que tu ralentisses) (You've got to slow down)
C’est comme si mon sang surchauffait Feels like my blood is running hot
(L’aiguille est dans le rouge) (The needle's in the red)
Donne moi tout ce que t’as Give me everything you’ve got
Je peux pas échapper I can't escape
Au sang et à l’acier The blood and steel
Une mort au volant A death behind the wheel
Je n’arrive pas à croire à ce que je vois! I can't believe what I'm seeing!
Dans un choquant retournement de situation In a shocking turn of events
La voiture mystère semble abattre chaque pilote un par un The mystery car seems to be picking off each racer one by one
Je ne voudrais pas être sur ce circuit ce soir I wouldn't want to be out on that track tonight
Ce pilote est assoiffé de sang! This driver is out for blood!
- ♪♬♪ -
Je dévore la route I'm burnin' up the road
Je les ai dans ma ligne de mire I got 'em dead in my sight
Et quand la gomme rencontrera l’os And when the rubber meets the bone
Il y aura de la vengeance ce soir There'll be vengeance tonight
Ecoute la foule hurler Hear the crowd roar
A réclamer du sang Calling for blood
A en redemander Begging for more
(Plus vite) (Faster)
J’entends mon coeur battre I can hear my heart beatin’
(Faster)
Comme un piston dans ma poitrine Like a piston in my chest
(Faster)
Je suis un pilote fantôme I'm a phantom racer
Justice dans une machine d’acier et de mort Justice in a steel machine of death
(Faster)
Je serais juste derrière toi I'll be right behind you
(Faster)
Encore et encore Over and over again
(Faster)
Je suis né pour courir I was born to race
(Faster)
Je pourrais mourrir pour gagner I would die to win
Il ne reste plus que deux voitures We’re down to two cars now
Tel un possédé Like a man possessed
Il a massacré tous les autres pilotes et semble cibler la première place! He's murdered every other racer and seems to be zeroing in on first place!
La voiture restante fonce dans cette ligne droite comme si elle était poursuivie par le diable lui-même! The remaining car is speeding down this straightaway like he's being chased by the devil himself!
Dans une incroyable pointe de vitesse In an incredible burst of speed
Le pilote mystère a percuté la voiture en première place par derrière et semble la pousser vers l’avant! The mystery driver has rammed the first place car from behind and seems to be pushing him forward!
Le leader est clairement en train d’appuyer sur les freins The lead racer is clearly slamming on the brakes
Mais les deux ne montrent aucun signe de ralentir! But the two of them show no signs of slowing down at all!
Il n’arriveront jamais à passer ce prochain virage à cette vitesse! There's no way they’ll make this next turn at that speed!
Je ne peux pas regarder! I can't bear to watch!
- ♪♬♪ -
Des flammes sort le pilote mystère Out of the flames comes the mystery driver
J’ignore comment il a survécu a ce terrible accident I don't know how he survived that horrible crash
Ou là où il s’en va ensuite Or where he's going to next
Mais je ne peux pas m’empêcher de penser But I can't help thinking
Qu’il y a quelque chose d’étrangement familier There’s something strangely familiar 
A propos de cette voiture… About that car…
- ♪ -
(Plus vite) (Faster)
Je sens mon coeur battre I can feel my heart beatin’
(Faster)
Comme un piston dans ma poitrine Like a piston in my chest
(Faster)
Je suis un pilote fantôme I'm a phantom racer
Justice dans une machine d’acier et de mort Justice in a steel machine of death
(Faster)
Je serais juste derrière toi I'll be right behind you
(Faster)
Encore et encore Over and over again
(Faster)
Parce que je suis né pour courir ‘Cause I was born to race
Je pourrais mourrir pour gagner I would die to win
(Faster)
Parce que je suis un pilote fantôme ‘Cause I’m a Phantom Racer
(Faster)
Parce que je suis une machine d’acier et de mort ‘Cause I’m a steel machine of death
(Faster)
(Né pour courir) (Born to race)
(Phantom baby)
Et je pourrais mourrir pour gagner And I would die to win
(Faster)
Parce que je suis un pilote fantôme ‘Cause I’m a Phantom Racer
(Faster)
(Faster)
J’entends mon coeur battre I can hear my heart beat
Plus vite et Faster and
Encore plus vite Faster and
(Faster)
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Exorcist : Believer
de David Gordon Green, 2023
Cette année, Octobre ne se sera pas déroulé comme prévu. Les citrouilles et déguisements n’auront pas été au centre de mon mois préféré. Quelques semaines après le début des bombardement israéliens sur Gaza, je m’accroche à l’esprit d’Halloween et vais au cinéma voir Exorcist : Believer (David Gordon Green), le sixième opus de ce qui n’aurait jamais dû devenir une saga.
Nous sommes une petite dizaine dans la salle pour cette séance de 15h. De la saga de maintenant six films, je n’ai vu que le premier Exorciste, celui de Friedkin, et je porte dans mon cœur ce film torturé, peut-être le premier film d’horreur que j’aie jamais vu. Si les années 80 qui lui ont suivi furent inondées de slashers américains mettant en scène des tueurs psychopathes et masqués, les années 2010 et 2020 sont pour l’instant celles des fantômes, des tables Ouija et des enfants possédés. La religion, son imagerie et ses dichotomies, sont des motifs récurrents de notre décennie. Or, si le cruel et réjouissant When Evil Lurks (2023, Demián Rugna), a su récemment proposer un nouveau vocabulaire visuel et thématique de la possession, la plupart des films états-uniens (et au-delà) ne sont que des redites peu inspirées du classique de Friedkin, dans lesquels le prêtre qui doute a laissé place à des intégristes en croisades contre le Diable, exorcisant des enfant aux visages balafrés et à la voix rauque, copies conformes de la Reagan de 1973. L’exorcisme est devenu un motif que je croyais épuisé. J’avais tort. Exorcist : Believer le réactive de la manière la plus détestable possible.
Believer est un film ostensiblement moralisateur et religieux, et j’en sors avec l’impression d’avoir lu un chapitre de la Bible, une sorte d’adaptation du Sacrifice de Salomon. Une histoire de dilemme et de rédemption. Au centre, comme le veut la tradition, un parent : Victor, à qui un médecin demande qui sauver entre sa femme et leur enfant à naître, après qu’elle ait été prise dans le tremblement de terre en Haïti où le couple passait ses vacances (pour honorer la traditionnelle ouverture dans un lieu mystifié). Dans une acrobatie du destin (on ne spoilera pas), c’est sa fille qui survit, et des années plus tard, elle tente avec son amie Katherine de contacter sa mère dans l’au-delà. C’est le Diable qui les trouve, et après leur avoir infligé quelques sévices corporelles bien référencées (les coupures sur le visage, l’appel à l’aide dans le ventre, une adaptation PG de la scène du crucifix…), il demande à leurs parents d’en choisir une à sauver. Victor a appris sa leçon et refuse de prendre à nouveau une décision impossible. C’est le père de Katherine qui craque et choisit sa fille. Comme le Diable ne tient jamais ses promesses, il tue Katherine (qui depuis tout ce temps n’avait rien demandé et ne restera finalement qu’un gimmick assez inutile) et sauve la fille de Victor, qui au passage a admis que tout ces événements étaient assez inexplicables et a retrouvé la foi. Au milieu de tout ça, le Vaudou est invité à prendre place comme une religion active, dans le système habituellement très chrétien du film de possession états-unien, mais rien ne naît de ce nouvel imaginaire, et le récit reste rigide. L’Exorciste de feu Friedkin est devenu une matrice dans laquelle sont versés divers récits, et si lui réalisait un film sur le doute, Gordon Green nous propose un film sur la certitude retrouvée.
Il est intéressant de placer Believer dans la tradition du film d’horreur religieux états-unien, qui est complexe, car elle a plusieurs lectures possibles. Avec leurs crucifix et nonnes en pagaille, ces films de fantômes ne sont-ils pas des films fondamentalement chrétiens ? Le diable et ses démons y sont sexy et attrayants, mais ils sont pourtant bien opposés au Divin. Le récit de Bien contre le Mal y est conservé, perpétué. Le premier Exorciste de Friedkin en est un bon exemple, mais on peut aussi évoquer, plus récemment, l’univers Conjuring de James Wan et ses héros pieux, le couple Warren (les tenues d’Elisabeth rendraient jalouse une pèlerine des colonies américaines). Pourtant, j’aime ces films.
Car l’horreur est un jeu d’exagération, un show de la religion, de la mort, de la violence, de la classe, de l’adolescence et de la vieillesse, qui fait sens dans une salle de cinéma bondée. Elle échappe au jeu de l’interprétation, de la lecture des signes et des allégories auquel les critiques adorent jouer, car elle les court-circuite avec humour et exagération. En 1987, Carol J. Clover écrit que « les critiques sociaux se focalisent sur les applaudissements des publics masculins pourles psychopathes misogynes qui violent, pillent et tuent leurs victimes hurlantes et agonisantes. Vu que ces critiques, dégoûtés, sortent de la salle bien avant la fin du film, ils ne réalisent pas que ces mêmes hommes applaudissent (avec un enthousiasme renouvelé) les héroïnes, qui sont souvent aussi puissantes, sexy et indépendantes que les victimes [précédentes], alors qu’elles défoncent le tueur avec un fusil à pompe où le plantent entre les yeux avec une machette. On aime raconter que tous ces hommes s’identifient au maniaque, mais c’est son agonie qu’ils préfèrent, et ils applaudissent l’héroïne avec admiration. » (Her Body, Himself : Gender in the Slasher Film, 1987). L’horreur est un genre difficilement interprétable car ses symboles sont brouillés par l’expérience de la salle. Et si Clover parle ici d’identité de genre, je pense que certains films d’horreur religieux possèdent cette complexité. Exorcist : Believer n’a pas cette qualité.
L’horreur est un genre complexe, difficile à appréhender. Nombreux sont ceux qui aiment lire dans ses signes, interpréter ses images, déceler ses références. Elle les trompe tous, se fait passer pour une simple allégorie, mais les vrais savent que c’est dans la salle de cinéma que tout se passe. Alors qu’actuellement le bon sens nous est asséné pour justifier de manière alambiquée les pires atrocité, personne n’a besoin que David Gordon Green, que les aficionado.xs supplient déjà d’arrêter de gâcher leurs sagas préférées (il est aussi derrière trois Halloween), vienne prêcher la bonne parole.
En 1979, pour la BBC, Douglas Sirk disait : « dès que vous tentez de prêcher dans un film, dès que vous voulez enseigner quelque chose à votre public, vous faites un mauvais film ». Je me demande s’il avait vu L’Exorciste.
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histoire-glitchienne · 9 months
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Un prêtre-exorciste dans le Jura suisse (chapitre I)
Prologue :
Ce travail diffère un peu des précédents. Tout d’abord, il est important de souligner le fait que les ouvrages dont il estquestion Grimoires et secrets et Exorcisme, un prêtre parle ont été écrits par un homme d’église. Bien qu’il semble relaterdes faits historiques liés à la sorcellerie, l’auteur omet constamment de citer les sources notamment en ce qui concerne lescondamnations au bûcher à l’époque moderne. De ce fait, je n’ai pas la possibilité de vérifier la véracité de ses dires etquant bien même je le voudrais, cela me prendrait des mois à écumer les archives de la région jurassienne etneuchâteloise. En outre, cela m’éloignerait ostensiblement de mon but premier : mettre en lumière les témoignages liésaux phénomènes paranormaux. J’aborderai tout de même le sujet de la sorcellerie sans pour autant entrer dans les faitshistoriques. Pour ceux et celles que cela intéresserait, je vous conseille les excellents travaux du Professeur Michel Porret.Vous l’aurez compris, cet article n’a pas une visée scientifique pure mais plutôt l’intention de questionner.  De ce fait, jemettrai en évidence, tout au long de ce travail, mes réflexions et mes hypothèses personnelles. Il ne s’agit pas non plus dedémontrer si ces phénomènes existent ou non mais plutôt de laisser libre-court à notre interprétation. Comme l’une desprotagonistes le dit, dans la série Astrid et Raphaëlle : « Il n’y a pas de raison rationnelle de croire aux fantômes mais iln’y en a pas non plus de ne pas y croire… » Néanmoins, je pense qu’il est tout de même important d’aborder cestémoignages avec des pincettes et de ne pas les considérer comme étant des « vérités absolues ». Cet article a pour butd’analyser un sujet qui semble encore très tabou dans le Jura Suisse. Cet article se divisera en deux parties : Dans lapremière partie, il s’agira de définir ce qu’est l’exorcisme en Europe et d’analyser le témoignage de l’abbé Schindelholz etdans une deuxième partie, nous nous intéresserons aux phénomènes paranormaux. Nous évoquerons également l’état de larecherche académique sur ce type de question.
L’Abbé en question :
 Georges Schindelholz est né en 1929 à Porrentruy (JU). Il devient prêtre de manière tardive, en 1964. Il occupealors divers postes tels que professeur au collège Saint-CHARLES à Porrentruy, rédacteur et conseiller ecclésiastiquepour un journal jurassien : Le Pays. Il se passionne pour les contes, la piété populaire, les guérisseurs et la sorcellerie.  Parailleurs, il exerce également en qualité de « prêtre exorciste » : « Je le suis devenu malgré moi. J’ai répondu à desdemandes de gens qui se prétendaient possédés. Je suis intervenu sans la permission de l’évêque. Aux yeux de l’évêché,de Bâle qui n’a jamais nommé d’exorciste, je sens un peu le fagot[1]. »
Dans la peau d’un « prêtre-exorciste »
Pour l’Abbé Schindelholz, l’existence du diable ne fait aucun doute. Bien qu’il admette que les procès poursorcellerie/possession démoniaque, ont été menés, dans la plupart des cas de manière injuste et abusive. Il est persuadéque la majeure partie des personnes soi-disant possédées étaient en réalité des cas de maladies mentales[2]. Néanmoins,selon lui, il n’en reste pas moins que certains phénomènes restent inexplicables : « Je crois honnête d’exposerobjectivement ceux qu’il m’a été donné d’étudier. Les témoins de ces faits sont des témoins directs. Leur bonne foi nepeut être mise en doute, et ils ont été placés devant des situations invraisemblables[3]. » De fait, ces ouvrages n’ont pasété écrits dans le but de se questionner sur l’existence ou la non-existence des phénomènes paranormaux mais plutôt depersuader le lecteur qu’il existe bel et bien des réalités supérieures[4].
Définition d’exorcisme :
« L’exorcisme est, littéralement, l’action ritualisée visant à expulser du corps d’une personne un esprit y ayant pénétrépour en prendre le contrôle[5]. »
Très brève petite histoire de l’exorcisme :
L’exorcisme dans les versets bibliques :
Mais si « c’est » par l’esprit de Dieu
 Que moi j’expulse les démons,
 Alors est arrivé jusqu’à vous
 Le Royaume de Dieu
 (Mt : 12,28)
 Selon Christian Grappe, il existe des textes, dont ceux de Mathieu, qui ont clairement une visée à la foiseschatologique et symbolique[6]. Les récits d’exorcisme effectués par Jésus sont bien présents dans le NouveauTestament : « Par ailleurs, la chute de la personne possédée au moment de l’expulsion du démon, attestée en AJ XVIII,47, l’est aussi implicitement en Mc 9, 26-27 où, au moment où le démon qui le frappait le quitte, un enfant se retrouvecomme mort avant que Jésus ne le fasse lever et ne le redresse[7]. »
En réalité, trois évangiles racontent de quelle manière Jésus a pratiqué un exorcisme sur deux personnes en Décapole :Matthieu ( 8,28-34), Marc (5,1-20) et Luc (8, 26-39). Les « démons » ou esprits « impurs » sortent des personnespossédées en se réfugient dans le corps de pauvres cochons se trouvant à proximité. Les cochons possédés se jettent alorsà la mer et se noient[8].
Exorcisme au moyen-âge (Vème – XIVème siècle)
 Parole de gronderie de la puissance fait fuir le diable[9].
 Au moyen-âge, la parole d’un exorciste est perçue comme étant une puissance ayant le pouvoir de « faire fuir » lesdémons et les mauvais esprits. Cette perception trouve son origine dans l’Antiquité, notamment comme nous avons pu leconstater auparavant, dans les récits du Nouveau Testament dans lesquels Jésus pratique des exorcismes. L’histoire del’exorcisme du haut moyen-âge (avant le Xème siècle) a fait l’objet d’une multitude de recherches, notamment en ce quiconcerne les chrétiens effectuant, de manière régulière, des exorcismes sur les païens. A contrario, il semble que lessources concernant le bas moyen-âge soient moins répandues[10].
 A partir du Xème siècle, l’exorcisme n’est plus une pratique courante comme elle l’était durant l’Antiquité tardive: « Le Pontifical fixe définitivement l’exorciste au rang d’ordre mineur, évoque son ordination par l’évêque qui lui remetle libellus symbolique de sa charge tout en prononçant la formule lui attribuant la potestas d’un imperator spiritualis (…)[11]». Le rôle de l’exorciste est de rétablir l’ordre voulu par Dieu en chassant les esprits démoniaques du corps humain.Le pouvoir d’exorciser est considéré comme un don de Dieu et doit être pratiqué à l’instar de Jésus-Christ : « dont le nomet le souvenir sont évoqués avec humilité[12]. » A partir du XIIIème siècle, la pratique de l’exorcisme s’inscrit largementdans la lutte de l’Eglise contre toute forme d’hérésie : hashtag hérésie, hashtag exorcisme, hashtag possession, hashtaginquisition et finalement hashtag aieaieaielefeuçabrûle…
 Venons-en à l’époque moderne, selon l’historien Brian Levack, l’exorcisme est notablement utilisé comme unoutil de propagande par l’Eglise catholique contre les protestants. Hashtag guerredereligions. « Leur capacité à mobiliserl’arsenal des instruments du salut, comme l’eucharistie, ainsi qu’un rituel parfaitement codé, actualisé en 1614, leurconfère une supériorité manifeste sur la scène de l’exorcisme [13]». L’exorcisme protestant est moins répandu. En outre,il est quelque peu différent du catholique, l’objectif chez le protestant et de sauver l’âme avant le corps. De ce fait, il estplus important de chasser toutes tentations diaboliques telles que le crime plutôt que de chasser les démons qui possèdentle corps charnel. En résumé, il faut soigner (exorciser) l’esprit pour que le corps soit saint[14].
D’un point de vue psychiatrique…
 Il est également pertinent de souligner qu’entre le XVème et le XVIIIème siècle, médecins, juristes et théologiensdébattent à propos des cas de possession. On peut noter deux postures distinctes :
-  La possession est une pathologie psychiatrique qu’il faut soigner à l’instar de toute forme de maladie mentale. Il fautcesser de condamner des gens au bûcher. Cette vision est défendue par des médecins tels que Fernel (1506-1558) ouencore Paracelse (1493-1541) qui différencient les vrais « cas de possession » de la maladie mentale.
-  La possession est l’œuvre du diable. Il n’y a que le feu qui puisse purifier leur âme. Cette position est notammentdéfendue par les moines inquisiteurs Institoris (1436-1505) et Sprenger (1436-1496)[15].
Quoiqu’il en soit, de manière générale : « les deux approches, psychiatriques et religieuses sont encore tenues ensemble.C’est au XVIIIème siècle que fleurissent les études sur les délires démoniaques et que leur nature strictementpsychopathologie commence à être reconnue[16]. » En effet, il s’agit pour les médecins tels que Paracelse de démontrerque les maladies mentales ne sont pas le fruit du diable, néanmoins, médecine et religion allant bien souvent de pair auXVème et XVIème siècle. En outre, il n'est pas rare, à cette époque, que les prêtres ou les religieuses pratiquent lamédecine en entremêlant science et religion. Il faut attendre le XVIIIème siècle pour que celles-ci soient considéréescomme un objet d’étude à part entière et sans qu’il y ait une quelconque référence ou interprétation religieuse[17].
Le XIXème siècle…
 Durant ce siècle de la technologie et de la rationalité, la médecine rejette tout à fait les explications religieuses surles cas « dits de possession ». De nouvelles recherches scientifiques sont alors menées sur les cas de maladiesmentales[18].
L’exorcisme de nos jours…
 Il faut relever également que l’Eglise, à partir de la moitié du XXème, a tendance��à vouloir être discrète quant àcette pratique la reléguant aux siècles passés (pas toujours très glorieux…) En outre, le cinéma et notamment les dossiersWarren (nous y reviendrons plus tard) ont créé un imaginaire dont l’Eglise n’est pas prête de se targuer[19]. Les prêtres-exorcistes, de nos jours, affirment que les manifestations diaboliques sont extrêmement rares : « (…) 0,01% des actionsdu diable seraient spectaculaires et parmi elles, seules, 0,05% » révèleraient de la possession ou d’une graveinfestation[20]. »
A propos de l’ouvrage : Exorcisme, un prêtre parle.
 L’Abbé déplore également, dans l’introduction de son livre, l’engouement populaire pour le domaine de l’occulteen cette fin de XXème siècle. Il réprouve les médias, et plus précisément le cinéma, qui renvoie à un imaginairediabolique qui n’a que peu de chose à voir avec la réalité[21]. Néanmoins, il concède que derrière ces films d’horreur secache une certaine réalité :  la « Maudite maison d’Amityville», « au-delà des exagérations cinématographiques, c’est toutle mystère du mal et de la possession qui reste posé[22]. » Par ailleurs, il tisse des liens entre son propre vécu d’exorcisteet les faits racontés par le couple Warren, bien qu’il ne cite jamais leur nom. Je suppose qu’il a soit lu leur dossier soitvisionné le film précité. En 1981, l’abbé est témoin de phénomènes inexplicables dans une maison, où, une personneaurait mis fin à ses jours, il écrit :
Je me mis à penser en moi-même à la célèbre maison maudite d’Amytiville aux Etats-Unis, où des phénomènes combienplus tragiques se manifestèrent. Le couple qui l’habitait savait qu’un jeune homme de 23 ans avait tué son père, sa mèreses frères et sœurs, au total 6 personnes. Mais ils déclarèrent ne pas être superstitieux et demandèrent à un prêtrecatholique de venir bénir la maison. Mais des choses épouvantables se produisirent[23].
Il est intéressant de souligner le fait qu’il emploie l’adjectif maudite sans utiliser de guillemets. Ce qui sous-entend qu’ilconsidère cette histoire comme étant véridique. Je consacrerai, plus tard, un article au couple Warren ; il en ressortira quece couple, a exagéré les faits afin d’écrire des histoires plus attrayantes pour les réalisateurs de films d’horreur et ceci àmaintes reprises[24]. En ce qui concerne l’abbé Schindelholz, il n’existe que très peu d’informations sur sa personne etsur les motivations qui l’ont poussé à écrire ce livre, si ce ne sont des raisons d’ordre religieux. Néanmoins, contrairementau couple Warren, je crois que son témoignage est tout à fait sincère et qu’il n’a pas tenté d’attirer l’attention sur lui afinde faire de l’argent. Plusieurs arguments vont dans ce sens :
-  L’abbé Schindelholz est originaire d’un petit village perdu dans le Jura. Je doute fortement qu’il s’attendait à avoir lesuccès escompté des Warren aux Etats-Unis. D’autant plus, que d’après certains témoignages oraux, il n’avait pas une trèsbonne réputation auprès des villageois qui considéraient ses pratiques d’un mauvais œil. Hashtag : commérages.
-  Son témoignage semble sincère et dénué de toute exagération. De plus, dans le cas de Barbara, une jeune-femme «possédée » par pas moins de sept entités[25], ne l’était qu’à partir de 23 heures du soir. En admettant que le témoignagesoit véridique, il est difficile d’imaginer qu’il s’agisse d’une maladie mentale puisque Barbara n’est en crise que quelquesheures par jour et durant les mêmes plages-horaires. Le reste du temps, cette jeune-femme semble avoir un comportementtout à fait sain, ne laissant apparaître aucun signe pouvant s’apparenter à un quelconque problème psychique. Néanmoins,je ne suis ni psychiatre, ni prêtre, ni « démonologue », je ne peux donc, me baser que sur mon impression personnelle.
Toutefois, le discours qu’ont les entités à certains moments sont quelque peu déroutants, l’Abbé Schindelholz, lui-même,le concède[26]. D’après lui, il s’agirait possiblement d’entités de personnes :
qui ont « raté » leur vie et qui, de l’endroit où elles sont, peuvent mieux juger des choses et des personnes ? (…) Mais ilsemble qu’il ne leur soit plus possible de revenir en arrière, de se racheter, en un mot de recommencer leur vie. D’où lespropos teintés de moralisme (…)[27]
 En ce qui concerne mon opinion, je me suis demandé à plusieurs reprises, si l’Abbé Schindelholz, en pratiquantdes séances d’exorcisme, n’y avait pas trouvé un prétexte afin de développer et de transmettre sa propre conception de lamorale religieuse. En effet, il précise que lorsqu’il est présent, les entités possédant Barbara sont injurieuses enverslui[28], ce qui n’est pas surprenant en soi. Néanmoins, ce qui m’interroge davantage est le fait qu’à d’autres momentselles expriment, parfois à travers Barbara, des propos moralisateurs qui n’ont pas grand-chose à voir avec Satan dont ils seréclament pourtant. Je précise que ces propos ne sont pas majoritaires mais ils me semblent assez intéressants pour qu’ilssoient rapportés ici. En voici quelques-uns :
(…) L’homme contemporain accepte tout, sans réfléchir beaucoup à ce que les journaux, livres, radio et télévision luioffrent. Il ne prend pas le temps de réfléchir et, par exemple, il n’apprend rien d’un livre qu’il a lu parce que le livre est lusuperficiellement. Tout se passe à côté de l’homme, comme un film[29].
Soyez simples ! Or, qu’est-ce que vous êtes ? Orgueilleux ! De quoi êtes-vous fiers ? De choses qui sont, éphémères, tellesl’auto, les belles manières, etc. Pensez-vous qu’on vous a inculqué une belle manière et qu’on peut de nouveau lareprendre ? Ceux qui sont orgueilleux n’ont aucune raison de l’être. Ceux qui sont simples auraient une raison d’êtrefiers, car ils possèdent quelque chose de précieux, à savoir, la simplicité ; mais ils ne sont pas orgueilleux ![30]
 Peut-être que l’abbé a raison lorsqu’il sous-entend qu’il ne s’agit pas de véritables démons mais plutôt d’âmes enperdition qui cherchent à mettre en garde les vivants. Quoiqu’il en soit, ces discours sortent de l’ordinaire en considérantque les propos injurieux sont souvent de mise. Toutefois, nous ne pourrons pas proposer d’explication certaine à cechangement de ton de la part des « entités ». Comme je l’ai dit auparavant, j’ai un doute sur le fait que l’AbbéSchindelholz n’en ait « profité » pour placer incognito sa vision de la morale religieuse. Néanmoins, en imaginant que cesoit le cas, il serait intéressant de comprendre ses motivations. Georges Schindelholz est décédé en février 2022, il estdonc évidemment impossible de s’entretenir avec lui. Malgré mes doutes, je pense que l’essentiel des évènementsrapportés est véridique.
Bibliographie :
Sources :
Georges Schindelholz, Exorcisme, un prêtre parle, éditions Favre, Lausanne, 1983.
Georges Schindelholz, Grimoires et secrets, éditions de Locuronce, Courcelon, 2007.
Articles académiques :
Christian Grappe, « Jésus exorciste à la lumière et pratique de son temps », revue biblique, vol. 110, No.2, 2003.
Gilly Carr, « Trouver une place pour les fantômes de la guerre dans les îles anglo-normandes- la mémoire du béton », indossier de presse (dir. Grégory Delaplace : terrain n°69, 2018, pp. 40-57.
Laurent Amiotte-Suchet, « Un ministère de bricolage rituel le cas d’un exorciste diocésain », Presse Universitaire deFrance, Vol. 46, 2016.
Article journalistique :
Thèse :
Marie Renaud Tremelot. « La possession démoniaque aujourd’hui : quel destin pour le désir dans le lien social contemporain ? » Psychologie. Université Rennes 2, 2020.
Compte rendu :
Franck Mercier, compte rendu : “BRIAN P. LEVACK, THE DEVIL WITHIN. POSSESSION AND EXORCISM IN THE CHRISTIAN WEST, NEW HAVEN, YALE UNIVERSITY PRESS”, 2013, in revue d’histoire moderne et contemporaine, n°61, 2014.
[1] https://www.cath.ch/newsf/jura-deces-de-labbe-georges-schindelholz/ [2] Georges Schindelholz, Grimoires et secrets, éditions de Locuronce, Courcelon, 2007, p.14. [3] Ibid. [4] Ibidem, p.15. [5]Laurent Amiotte-Suchet, « Un ministère de bricolage rituel le cas d’un exorciste diocésain », Presse Universitaire de France, Vol. 46, 2016, p.117. [6] Christian Grappe, « Jésus exorciste à la lumière et pratique de son temps », revue biblique, vol. 110, No.2, 2003, p.184. [7] Ibidem, p.187. [8] https://www.aularge.eu/blog/2020/04/20/les-demoniaques-de-gadara-mt-828-34/ [9] Isidore de Séville in Julien Véronèse, « Florence Chave-Mahir, L’exorcisme des possédés dans l’Église d’Occident (Xe-XIVe siècle) », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], Comptes-rendus, mis en ligne le 07 décembre 2011, consulté le 06 septembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/crm/12394 ; DOI : https://doi.org/10.4000/crm.12394, p.1. [10] Ibid. [11] Ibidem, pp.1-2 [12] Ibidem, p.2. [13] Franck Mercier, compte rendu : “BRIAN P. LEVACK, THE DEVIL WITHIN. POSSESSION AND EXORCISM IN THE CHRISTIAN WEST, NEW HAVEN, YALE UNIVERSITY PRESS”, 2013, in revue d’histoire moderne et contemporaine, n°61, 2014, p.174. [14] Ibid. [15] Marie Renaud Tremelot. « La possession démoniaque aujourd’hui : quel destin pour le désir dans le lien social contemporain ? » Psychologie. Université Rennes 2, 2020, p.83. [16] Ibid. [17] Ibid. [18] Ibidem, p.87. [19] Laurent Amiotte-Suchet, « Un ministère de bricolage rituel le cas d’un exorciste diocésain », Presse Universitaire de France, Vol. 46, 2016, p. 115. [20] FROPO. J-R, Famille chrétienne, in Marie Renaud Tremelot, p.251. [21] Georges Schindelholz, Exorcisme, un prêtre parle, éditions Favre, Lausanne, 1983, p.7. [22] Ibid. [23] Ibidem, pp.40-41. [24] https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-features/war-conjuring-disturbing-claims-behind-a-billion-dollar-franchise-1064364/ [25] Georges Schindelholz, op.cit., p.11. [26] Ibidem, p.60. [27] Ibid. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.36. [30] Ibid., p.55. [31] Georges Schindelholz, Grimoires et secrets, op.cit., p.127. [32] Ibidem, pp.127-28. [33] Gilly Carr, « Trouver une place pour les fantômes de la guerre dans les îles anglo-normandes- la mémoire du béton », in dossier de presse (dir. Grégory Delaplace : terrain n°69, 2018, pp. 40-57. [34] Ibidem, p.41. [35] Ibidem, p.42. [36] Cf. Des Suisses au cœur de la traite négrière d’Olivier Pavillon et La Suisse et l’esclavage des Noirs de Thomas David, Bouda Etemad et Janick-Marina Schaufelbuehl.
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videoreligion · 1 year
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Happy #FrancoFriday !
Lorna the Exorcist (1974)
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newmic · 1 year
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Pâques : fête chargée de symboles et pétrie de légendes
(D’après « Les fêtes légendaires », paru en 1866 et « Le Petit Journal illustré », paru en 1932)
Fête célèbre entre toutes, Pâques marque la résurrection du Christ, et s’accompagne d’une renaissance de la nature elle-même, longtemps engourdie sous son immense linceul de neige. Comme toute fête, elle est caractérisée par des symboles, que ce soit l’agneau, les oeufs — rouges à l’origine —, mais encore de nombreuses légendes parmi lesquelles celle de ces cloches qui arrachées de leur église sous la Révolution y revinrent miraculeusement, ou encore celle de ces possédés du diable venant chaque année à la Sainte-Chapelle pour s’en délivrer D’où vient son nom ?… Demandons-le aux savants… Ils nous répondront que le mot hébreu paschah signifie « passage », et que la Pâque fut créée par Moïse pour rappeler la sortie d’Egypte et le passage de la mer Rouge. Pâques fut donc une fête juive avant de devenir une fête chrétienne. Ce jour-là, dans les familles juives, on tuait le mouton gras et on le mangeait en famille. Les traditions de bonne chère sont celles qui se transmettent le plus sûrement d’âge en âge. Celle du mouton passa d’une religion à l’autre. Jusqu’au XVIe siècle, on apportait dans les églises des agneaux tout rôtis que le prêtre bénissait et qui servaient de plat de résistance le jour de Pâques.
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Easter: a feast full of symbols and steeped in legends
A famous festival among all, Easter marks the resurrection of Christ, and is accompanied by a rebirth of nature itself, long numb under its immense shroud of snow. Like any celebration, it is characterized by symbols, be it the lamb, the eggs - originally red -, but also many legends including that of these bells which were torn from their church during the Revolution and miraculously returned there. , or that of those possessed by the devil who come each year to the Sainte-Chapelle to get rid of it Where does its name come from?... Let us ask the scholars... They will answer us that the Hebrew word paschah means "passage", and that Passover was created by Moses to recall the exodus from Egypt and the passage from the Red Sea. Easter was therefore a Jewish holiday before becoming a Christian holiday. On that day, in Jewish families, they killed the fat mutton and ate it as a family. The traditions of good food are those which are passed down most surely from age to age. That of the sheep passed from one religion to another. Until the 16th century, roast lambs were brought to churches, which the priest blessed and served as a main course on Easter Day.
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lesombresdeschoses · 1 year
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SEVEN SOULS
Le meurtre des sept. J'avais évité les journalistes à sensations, pendant des semaines après avoir aidé la police à l’attraper... Il ne manquerait plus que notre ville soit envahie par des zombies. Mais la responsable des ces assassinats d'enfants était une humaine, pure souche. Elle croyait que les gamins étaient possédés par des entités démoniques des temps anciens, avant la création. Certains devraient consciencieusement gober leur Rispéridone. Jeanne Santori. Elle s'est défenestrée du haut d'un building désaffecté quand je l'ai poursuivie dans tout le quartier. Mon agence trimait bien. Ren aussi avait fini par porter un gun. Avant BlackHole. La belle époque.
Aujourd'hui pourtant j'ai l'étrange sensation, de vivre un songe. Je ne compte plus le nombre de fois que je me suis collée une balle dans la tête. Et où se planque mon mari ? Ou ex-mari ? Si je l'ai trompé, c'est que j'en avait un, non ? Trop de bizarre, tue le bizarre. Tyler est bien mignon, mais poursuivre un fantôme dans un monde imaginaire. Non. Je veux sortir. Me réveiller. Bouger de ce monde de cinglés. Mac est un bon flic pourtant, pourquoi ferme-t-il les yeux sur l'évidence que quelque chose cloche intégralement ici. Invasion de zombies, dans des zeppelins ! J'attends ! Et la fin du monde va être peinte en rose et on va tous se noyer dans de la guimauve ?
Absurde.
*
L’enquêtrice médite. Elle ne peut même plus réfléchir, assise dans un fauteuil délabré, à l’étage de « la maison du diable ». Elle ferme les yeux.
Lawrina se réveille dans un lit d'hôpital. Elle fixe un moment le plafond. Elle ne rêve pas, elle vient de se réveiller. De sa main lourde et engourdie, elle se débarrasse mollement des branchements qui la maintenaient en vie pendant tout ce temps. Elle tourne la tête avec grand peine, puis découvre à son chevet, l'agenda rouge trouvé dans l’appartement de l'amie de Liam. Elle le prend dans ses mains, se redresse lourdement dans son lit, le tient un moment en le fixant. Ses yeux, son corps se figent. Elle comprend.
*
Mortensen se relève lentement, puis sort du bâtiment infernal. Son téléphone vibre soudain dans la poche de sa veste, elle décroche :
— Mac ?... Commissaire Duncan ! Que me vaut cet honneur ?… Pardon ?… D’accord… Je fais une petite course avant et je passe le voir.
En raccrochant, Law se demande si le monde ne commence pas à s’effondrer sur lui-même. Comme une étoile morte. Plusieurs collègues ont subi les menaces d'hommes de main d’un mafieux notoire et l’inspecteur en chef du district de Brixton sort tout juste de l’hôpital. Tyler McKenzie, le beau gaillard de presque deux mètres s’est fait passer à tabac par un petit groupe de jeunes, soi-disant envoyés par BlackHole. Le Commissaire Duncan a donné quelques jours de congé à son meilleur élément et tient à ce qu’il respecte son repos. L’appel ne surprend pas l’enquêtrice, mais le tueur en série change encore de mode opératoire, ce qui lui semble illogique. Inquiétant.
*
London, Kassala Road. MacKenzie's home.
Lawrina serre Mac dans ses bras, son visage contre le dos dénudé de son partenaire.
— Aïe !
— Ça passera. Tant que tu as mal, c'est que t'es en vie.
— Elle te vient d'où cette remarquable philosophie ?
— L'armée.
— J'avais oublié. Ils ne t'ont pas menacée ?
— Non. Ils n'ont pas intérêt. Tu sais très bien de quoi je suis capable.
— Nous autres sommes des flics, ne l'oublie pas, s'il te plaît.
— J’étais flic, ne l’oublie pas, s’il te plaît, ironise-t-elle : mais je ne me suis pas engagée pour faire respecter la loi, plutôt pour la justice. Un stupide rêve de gamine. BlackHole nous envoie la mafia, c’est nouveau...
— Je t'aime.
— Arrête tes conneries Mac. J'en ai toujours voulu au monde entier. Je n'aime personne, ce n'est pas contre toi.
— Je ne sais pas ce qui m'a pris, oublie ça.
— Tu es une personne sûre, loyale et mortellement sexy ! Mais...
— J'ai l'impression d'être un steak !
— Quand même pas.
— Aïe !
— Ils ne t'ont pas loupé. On va s'en sortir.
— Ils ont failli me tuer, si mon indic n'avait pas été là... il m'a sauvé la mise. Ils ont mis Ray dans une chaise roulante, menacé les familles de Dan et Felson, Reese s'est pendu. Oui on va s'en sortir.
— T'as jamais lâché. Commence pas.
— Sans toi, ce n'est plus pareil... Pas même une lettre de menace ?
— C’est plutôt de la prose sur du papier rouge.
— Arrête, je te parle des agresseurs.
— Tu fais ton parano, là. Non. Je suis allée me présenter comme il se doit.
— Simple présentation et tu deviens intouchable ?
— J'ai grandi dans un quartier de mafieux. Morgann et moi étions les filles adoptives d'Eddy Monroe. Façon de parler bien sûr, nos parents étaient en vie, enfin… papa est mort, j’avais treize ans. On prenait le thé avec un criminel à la retraire, tu imagines !
— Eddy Monroe. C'était une légende en son temps ! La police n’a jamais rien eu contre lui ! Tu as grandi avec Eddy Monroe !
— Yep Sir. L’Écosse est vraiment la maison de retraite des english. Même les mafieux s’y planquent.
Mac se retourne brusquement vers Law, la plaque contre le matelas et l'embrasse. Elle le repousse, puis le regarde, sourire aux lèvres.
— Tu es un bleu sur pattes, mais tu trouves encore la motivation pour ça ? C'est l'effet Scorsese ? Si je mets un Borsalino, tu me fais quoi ?
Mac roule sur le côté, se prend le visage dans les mains. Mortensen se redresse. Il lui passe la main sur le dos.
— Il te va bien, mon T-shirt.
— C'est le look boy friend. On a vraiment un métier de merde ! Passer sa vie la gueule dans le sang, ce n'est pas humain !
— Je sais. Raconte-moi. Eddy Monroe. Que s'est il passé avec Mongann ? Si tu ne veux pas…
— Non, ça va. On était adolescentes. Elle avait dix ans, moi quinze. On traînait souvent chez Eddy après l'école, il nous racontait sa vie. On a fait sa connaissance, je devais avoir huit ans... Il est devenu notre papa bis. C'était les contes du Parrain. Il aurait pu écrire un livre, il y avait de la matière. Il avait largement de quoi en faire une série télé, même. Mais un jour ça a mal tourné, Morgann s'est faite enlever par son rival. Francis Jones Jr.
— Tu donnes des noms. Tu n'as pas peur ?
— Non, j'ai changé d'identité. Je m'appelle Alice, enchantée.
Mortensen se tourne vers lui, en lui tendant la main. Mac la dévisage intriguée. Elle éclate de rire :
— Tu ne marches pas, tu cours, toi !
— Saleté ! J'y croyais en plus !
— Je ne peux plus te montrer ma carte de police, j’ai démissionné pour monter une boite de strip-tease !
— Fous-toi de ma gueule. C'est difficile d'imaginer qu'un flic a grandi dans la pègre.
— Détrompe-toi. Pas mal de tes collègues sont issus de quartiers pourris ! Mon père était un fils de gangster, il s'est battu pour sortir de là. C'est pour ça qu'il a intégré la Royale Navy, puis il a rencontré ma mère. La famille l'a laissé tranquille, c'est prestigieux la marine, ça fait classe sur le Blason. De Belsfast aux quartiers pourris d'Edimbourg, en passant par les faubourgs de Glasgow… les Mortensen ont une vie pimentée. Jones Jr a enlevé Morgann. Eddy a organisé l'échange le jour même. Ma sœur contre Eddy. Jones voulait le pouvoir. Quoi de mieux que de soumettre un grand nom international...
*
Connor enlace sa partenaire.
— Ma nana a été « l’homme de main » d’une grosse pointure de la pègre et élevée par Eddy Monroe. On le surnommait « le roi d'Edimbourg » quand même. Eddy Monroe et Francis Jones Jr ! Suis soufflé ! J’ai chaud !
Morgann lui glisse la main dans le boxer.
— Je sais. Ça t’excite, mon cochon, Connor rougit. Mais c'était un type normal, reprend-elle en s’installant sur son homme, continuant de lui masser l’entre-jambe : dans ce milieu il ne faut pas avoir de cœur. On a fait l'échange sur un parking désert. J’étais arrivée à trois mètres de la voiture et là, Eddy se fait tirer dessus, je me suis jetée dans la caisse, Law a démarré en trombe, on a récupéré Monroe, au passage. La voiture était une vrai passoire. Je ne sais pas comment on a pu se sortir de là, je ne me souviens pas, j'ai l'impression d'avoir rêvé ces événements. On s'est planqué pendant trois jours dans un squatte, le temps de soigner Eddy. Il n'avait pas grand chose heureusement. Bien sûr les gros bras de Jones ont menacé la daronne. Eddy s'est sacrifié. Il est parti se rendre. On ne l'a plus revu. Depuis cette histoire, Lawrina et moi ne nous sommes plus parlées. Je me suis éloignée d’elle. J’ai commencé à bosser pour Jones Jr. Quand ma sœur a appris ça, elle est partie à l'armée, a fait une école de police, puis est devenue flic.
— Mais t’es entrée dans la police aussi. Comment t’as fait ?
— J’ai fait ça uniquement pour te passer les menottes. Espèce de sale petit dealer pour fils à papa. J’aime les vilains garçons.
Morgann embrasse son amant avec passion. Connor n’arrive plus à se contenir, la retourne et se colle à elle en cuillère.
— Arrête de me chauffer, ma belle. Ou je vais t’infiltrer en profondeur, vilaine fille !
La jeune femme sourit. Il l’enlace tendrement, puis plonge son visage dans ses cheveux auburn.
— J’ai bossé pour Jones Jr uniquement parce que je voulais savoir ce qu’il avait fait de Monroe. Je l’aimais beaucoup. Après la mort de papa, ma mère me gonflait. Eddy me remontait le moral. J’ai commencé à consommer. Bosser pour cet enfoiré n’était pas une sinécure. Progressivement je me suis sortie de ce merdier. Seule. Je n'avais pas de casier, c'était plus facile. Première année dans la police, j’infiltre un gang. Logique.
Le jeune homme l’observe, fasciné par son récit.
— Oui, infiltre-moi, mon chou. Je n’arrive plus à tenir. Tu m’énerves avec ton regard de braise.
Connor passe sa langue sur la nuque de Morgann. La jeune femme frissonne.
— Je t’aime, mon espionne des bas-fonds. Faudrait que tu penses à changer de métier. J’ai pas envie de te perdre.
— Il y a des choses immuables, dans l’univers.
*
Parfois je me demande si ma sœur n’a pas bossé pour Jones, uniquement pour avoir sa peau.
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christophe76460 · 1 month
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Qui aime l’argent n’en aura jamais assez, et qui se complaît dans l’abondance ne sera jamais satisfait de ses revenus. Cela encore est dérisoire (Ecclésiaste 5:10).
Devant ce texte, Chrysostome, un Père de l’Église, a dit :
L’avare est le simple gardien et non pas le maître de ses biens.
Et le poète latin Horace a écrit :
L’avare est toujours pauvre et l’amour du gain grandit avec la fortune.
Le Prédicateur a étudié les sciences et les lois naturelles, la sagesse et la philosophie, le plaisir et le matérialisme, l’existentialisme, le fatalisme et la religion. Maintenant, il veut savoir où conduit l’amour de l’argent. De tous les Crésus de la terre, Salomon fut l’un des plus riches qui n’ait jamais vécu, ce qui le qualifie parfaitement pour mener cette enquête.
Le PDG d’une grande société qui voit augmenter son chiffre d’affaires et son bénéfice a un sourire de contentement, mais pas pour longtemps. Il n’est pas tout à fait satisfait. Il rassemble son personnel et leur dit :
Ne vous endormez pas sur vos lauriers ; l’année prochaine, il faudra mieux faire.
M. Duchnok a un compte bancaire bien garni parce qu’il touche un gros salaire, mais il est insatisfait. Il a la mine sombre parce qu’il estime qu’il mérite mieux, surtout qu’il en connaît qui travaillent moins que lui et qui gagnent davantage et ça le met en boule.
Il n’y a aucun mal à être fortuné. Les Écritures ne condamnent pas les richesses en tant que telles. D’ailleurs sous l’Ancienne Alliance, elles étaient un signe de la bénédiction divine. Par contre, ce que Dieu réprouve est l’appât du gain et l’amour de l’argent que l’apôtre Paul appelle la racine de tout ce qui est mal (1Timothée 6:10).
L’accumulation des richesses pour elles-mêmes est une malédiction ; l’avare croit que les billets de banque sont plats afin de mieux pouvoir les empiler.
L’économie de marché qui récompense celui qui bosse dur est un bon système. Le problème vient des opérateurs qui profitent de leur position pour devenir immensément riche aux dépens des petits et des pauvres de la planète qui sont exploités comme une mine de charbon. Les sangsues de la finance s’associent juste pour faire du fric et pour l’amour du fric bien qu’ils n’en aient pas besoin, mais comme ils sont possédés par le dieu de l’argent, ils ont un désir insatiable qui les pousse à vouloir toujours plus. Le sage a écrit :
Il y a trois choses insatiables, et même quatre qui ne disent jamais : « Cela suffit » : le séjour des morts, la femme stérile, la terre aride et le feu (Proverbes 30:15-16).
On pourrait y ajouter les sangsues de la finance. L’avidité est la colle qui lie beaucoup d’hommes d’affaires entre eux.
Il y a déjà quelques années, le gouvernement américain a fait un procès aux firmes de tabac pour publicité mensongère. Je me souviens encore de tous les cadres dirigeants de Philips Morris, alignés en costume cravate, répondre aux questions du procureur. Un à un, ils ont juré sur l’honneur — mais ils l’auraient aussi fait sur la tête de leur mère — qu’ils ignoraient totalement que le tabac pouvait poser le moindre danger à la santé. Je n’en croyais pas mes oreilles.
Ces cadres qui étaient prêts à vendre leur âme au diable ont parlé en unisson parce qu’ils étaient liés ensemble par un ciment puissant, le même que celui qui unit les membres de la mafia ou de toute association de malfaiteurs : la cupidité, l’appât du gain et l’amour de l’argent. Faire un maximum de fric par n’importe quel moyen jusqu’à la limite de la légalité, telle est l’obsession des cadres dirigeants des grandes entreprises d’envergure nationale et surtout mondiale.
Non, je ne mets pas tout le monde dans le même panier parce que je crois que dans la majorité des cas, l’esprit des chefs de PME est différent. Ils cherchent surtout à faire tourner leur boîte afin d’assurer les salaires et les charges de fin de mois et ils se sentent responsables de leurs ouvriers ainsi que de leurs familles. Le grand mal du capitalisme sauvage est qu’il encourage un certain nombre de privilégiés à faire fortune aux dépens des autres.
Même les chefs des états les plus pauvres de la planète sont immensément riches, le plus souvent avec l’argent détourné que l’ONU et des associations caritatives ont contribué pour soulager la misère de leur pays. Alors que les Palestiniens crèvent la dalle, Arafat avait mis plusieurs milliards de côté pour ses vieux jours, mais il n’a pas fait aussi long feu qu’il espérait. Jésus a dit :
Malheur au monde à cause des scandales ! malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! (Matthieu 18:7).
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noemiemouna · 1 year
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L'amour fait des prouesses. Mais quand il y a plus d'angoisses que le reste. Que la vie impitoyable devient lourde et que vous ne vous voyez plus que comme un diable , possédé et déçu. Quand même les baisers de vos enfants ne vous suffisent plus. Où trouver l'amour qui vous fera tenir au delà de la fin du jour ?
Lire. Des histoires de seigneurs et de princesses... Pour ne plus réfléchir. Pour ne pas voir la charge. Pour oublier. Être inconnue de sa propre histoire. Pleurer dans le noir. Et prier pour l'amour. Jusqu'au lever du jour.
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espresso-notes · 1 year
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26 février. 2023
  L’exorcisme durait depuis maintenant trois jours. Tout avait été  présenté à l’esprit maléfique qui habitait le corps de Madeleine D. Le Père Gauthier, les proches de la possédée étaient exténués. Toutes les recettes avaient été mise en œuvre afin de chasser du corps et de l’esprit de la malheureuse, ce qu’il convenait à défaut d’appeler le mal absolu. Le prêtre en avait vu un wagon à ce sujet, mais là, dans cette petite maison des Ardennes construite en bordure de la Grande-Forêt c’était une autre histoire. Il n’avait d’autre solution, à l’aube du troisième jour que d’appliquer une démonomanie à la droite du cœur de Madeleine D. Le Père Gauthier  choisi donc dans un de ces carnets d’exorciste, un petit carré de papier où une image pieuse représentant un étroit chemin ouvrant sur une forêt de crucifix serait délicatement appliquée sur la peau de Madeleine D… Le Diable ayant alors les pires douleurs à accepter l’invitation, n’aurait plus qu’à rebrousser chemin.
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