Tumgik
#Ménagerie de verre
ehcirbnats · 11 months
Text
Novembre 2023
Jeudi 2: Tournage vidéo Les Débutantes, Issy-les-Moulineaux
Du 6 au 10: Training quotidien A. Chen, La Ménagerie de Verre, Paris
Dimanche 12: Le Bal Surprise #2, Das Kollektiv Mahu, Le Truc, Paris
Mercredi 15: J'ai le droit!, C. Perdiel / Graines de Mouvement, La Rotonde, Moissy-Cramayel
Jeudi 16: ANNULE Free Slow, C. Rousseau / La Presque Compagnie, dans le cadre des Zazimuts, Hôtel de Ville, Rouen
Vendredi 17: J'ai le droit!, C. Perdiel / Graines de Mouvement, (2 représentations), Agora, Vernouillet (28)
Samedi 18: Théâtre Forum, C. Perdriel / Graines de Mouvement, dans le cadre de la journée "Les droits de l'enfant à l'honneur" du Festival des Solidarités, Centre Anim' Place des Fêtes, Paris
Samedi 18: J'ai le droit!, C. Perdriel / Graines de Mouvement, dans le cadre de la journée "Les droits de l'enfant à l'honneur" du Festival des Solidarités, Centre Anim' Place des Fêtes, Paris
Dimanche 19: Atelier Nihon-buyô, S. Nishikawa / Association Zea, dans le cadre de "Danses partagées", CND Centre National de la Danse, Pantin
20 & 21: J'ai le droit!, C. Perdiel / Graines de Mouvement, Espace P. Eluard, Stains
Mercredi 22: Atelier "Petit Journaliste", C. Perdriel / Graines de Mouvement, Médiathèque, Elbeuf-sur-Seine (76)
Du 20 au 27: présentation d'une photo de A. Rodriguez, Collectif Public Averti, en ligne
23 & 24: J'ai le droit!, C. Perdiel / Graines de Mouvement (4 représentations), Théâtre des Bains-Douches, Elbeuf-sur-Seine (76)
27 & 28: Tournage Sauce (figuration), M. Bourboulon / Apple Tv, Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris
Mercredi 29: J'ai le droit!, C. Perdiel / Graines de Mouvement, Ferme du Paradis, Meulan-en-Yvelines
0 notes
corps-puce · 1 year
Text
La Ménagerie de Verre, la " maison des danseurs et des chorégraphes ", joue depuis vingt ans un rôle déterminant dans l'histoire de la danse et des arts vivants. A partir de ce lieu emblématique, Patricia Brignone pointe les enjeux de la scène chorégraphique actuelle, délibérément tournée vers de nouveaux médiums et outils, et frayant avec les arts plastiques, la performance, la poésie, le cinéma, la musique… En contrepoint de cette analyse, la voix de Marie-Thérèse Allier et les paroles des chorégraphes, danseurs, artistes, témoignent de la richesse de cette aventure artistique contemporaine.
0 notes
etrangersvoyageant · 2 years
Text
Tumblr media
Behind the scenes pictures of a rehearsal for La Ménagerie de Verre in Amsterdam with Isabelle Huppert as lead. Photographer: Yaël Temminck
0 notes
Text
📙 Coin Lecture #36 (2/4) : Heartstopper, La Ménagerie de verre et Irréprochable Dans ce Coin Lecture, je vous livre (ahah) mon retour sur Heartstopper d'Alice Oseman, Irréprochable d'Elle Wacheux et La ... via YouTube https://www.youtube.com/watch?v=OfPCGbrWkVs
0 notes
emmanuelvalette · 3 years
Text
La valeur de la vie
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La valeur de la vie 
Mise en scène et conception graphique : Julien Prévieux Avec : Sophie Demeyer, Harold Henning, Anne Steffens Scénographie : Julien Prévieux et Emmanuel Valette Musique : Pierre Boscheron Création lumière : Emmanuel Valette Régie générale : Julie Gicquel Régie vidéo : Hugo Saugier, Romain Vuillet Assistante à la mise en scène : Salomé Michel
Production : festival actoral, bureau d’accompagnement d’artistes
Coproduction : CND Centre National de la Danse (Pantin), La Ménagerie de Verre (Paris)
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre du programme New Settings, du Centre Pompidou (Paris), de La Villette (Paris), du Théâtre Joliette (Marseille)
© photos Em Valette 
0 notes
play-bills · 2 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Benjamin Karim Bertrand, Vestiges, La Ménagerie de Verre, Paris, 7 & 8 décembre 2021
0 notes
stage-fragments · 5 years
Photo
Tumblr media
Eszter Salamon, Monument 0.7: M/Others, novembre 2019.
0 notes
dneurin · 3 years
Video
vimeo
A mon seul désir / To my only desire - teaser from Gaëlle Bourges on Vimeo.
A mon seul désir (To my only desire) Captation réalisée pendant le festival C’est comme ça ! à l’échangeur - CDC Picardie (octobre 2015)
Conception Gaëlle Bourges
Avec Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland Danses Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland Récit Gaëlle Bourges Création musique XTRONIK et Erwan Keravec Création lumière Abigail Fowler et Ludovic Rivière Création costume Cédrick Debeuf, assistée de Louise Duroure Accessoires Cédrick Debeuf Masques Krista Argale Régie son, régie générale Stéphane Monteiro Remerciements Marianne Chargois, Chrystel Zingiro
Avant-première festival « Rayons Frais », Tours, 4&5 juillet 2014 Première festival « Les Inaccoutumés », Ménagerie de verre, Paris, 2&3 décembre 2014
Production/Diffusion Eloïse Bodin [email protected] - +33 (0) 6 46 58 94 54
Production association Os Co-production Accueils Studio : Ballet du Nord/ CCN de Roubaix Nord-Pas de Calais/direction Olivier Dubois ; CCN de Tours/direction Thomas Lebrun ; Festival Rayons Frais/Tours ; Ménagerie de Verre Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication/DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet ; de l’ADAMI - société des artistes-interprètes ; du Vivat, scène conventionnée d’Armentières dans le cadre de sa politique de résidences ; de la Ménagerie de Verre dans le cadre de Studiolab ; de La Briqueterie-CDC du Val de Marne pour le prêt de studio ; de La Halle aux Cuirs/La Villette pour un accueil en résidence.
Gaëlle Bourges est artiste associée au Théâtre de la Ville de Paris depuis septembre 2018 ; artiste associée à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France de 2019 à 2021 ; artiste compagnon au manège de Reims pour la saison 2018-2019 ; et membre du collectif artistique de la Comédie de Valence jusqu’à décembre 2019.
3 notes · View notes
curvatio · 5 years
Text
20. Animaux
Certains voient des animaux en regardant les nuages, lui les voit dans des flocons de neige. C’est peut-être parce qu’il est dans la lune ou très sensible mais chaque minuscule pompon blanc qui lui dégringole sur les joues est un hippopotame, un poisson-clown, un thylacoleo (ceux qui s’échouent sur sa barbe sont perdus, anonymes : animaux disparus). Le monde, pour lui, est un bestiaire.
C’est plus facile ainsi. Ça l’aide à trimbaler le goût des petits gâteaux en forme d’animaux qu’il n’a pas eus enfant ; ça le console de ne regarder les gens que de biais, à travers les flaques d’eau et le reflet des porte-bagages. Si la rue est une fable ou une enluminure, alors les brebis peuvent discuter avec les loups et l’espoir est encore permis. C’est difficile à expliquer. Il faut être réduit à compter ses sous, à faire durer des mois durant trois pauvres petites miettes d’espoir, à rouler sous ses doigts des graines qui ne poussent pas (comme d’autres des rochers) – pour comprendre.
C’est un oiseau tombé du nid, c’est un garçon-mercurochrome. Il sèche les larmes des crocodiles, embrasse les grenouilles par pitié, sèche les chiens mouillés. Il a besoin de rendre douce la vie d’un chat borgne ou d’un vieux mulot, de sauver des centaines d’escargots, de voir, sous les visages, des masques d’ânes, de beaux yeux de vache, de vivre, à vingt-huit ans, entre Delphine et Marinette ; il ne supporte pas de voir un animal souffrir. La douleur, muette (pure), lui est insoutenable, les yeux d’un poisson hors de l’eau, ses spasmes, ses tressaillements : il en pleurerait. Il est sur une autre longueur d’onde, sensible à d’autres ordres du réels : ordres muets, brûlants, craintifs.
Sa tête est un refuge (dans la vie, il n’ose pas). Peut-être parce qu’il est lui-même très terrier et tanière. Peut-être parce qu’il est lui-même – brun et tremblant comme un ourson qu’on aurait oublié de lécher.
Une femme-souris lui offrira une soirée au théâtre pour La Ménagerie de verre. Il pleurera sous son poing. Il ne le sait pas encore. Ils se rencontreront dans cinq ou six ans – mais la Petite Souris, parfois, en se réveillant, regarde tomber la neige et pense à cet homme qu’elle aimera. Elle sait qu’il est tout cabossé qu’il a un nid vide dans la gorge. Elle espère qu’il va bien – qu’il tient le coup, en l’attendant – qu’il ne brouille pas trop ses empreintes, qu’il se laissera apprivoiser – qu’on peut réparer la licorne.
11 notes · View notes
lasemainedubizarre · 5 years
Text
La Semaine du Bizarre  2019 Du dimanche 1er au samedi 13 décembre 2019
La semaine du Bizarre réaffirme sa particularité suscitant la curiosité d’un public toujours plus large : Des formes artistiques singulières des créations inédites, une programmation élaborée à la manière d’un collage, au gré des rencontres et des propositions de structures amies (theatre, danse, musique , cinema, etc).  Elle renvoie à certaines esthétiques marquantes du 20ème siècle, tout en donnant carte blanche à des artistes contemporains, confirmés ou émergents.
Production Théâtre Municipal Berthelot  - Jean Guerrrin /  Ville de Montreuil.En partenariat avec Les Instants Chavirés, Le Nouveau Théâtre de Montreuil (CDN), Ateliers de Paris CDCN, Danse Dense, Luna Park Films, le Phonomuséum de Paris, Label69.
Le Théâtre Municipal Berthelot - Jean Guerrin - Montreuil   6 Rue Marcellin Berthelot - métro Croix de Chavaux (à 300 mètres) Une salle de 210 places / un espace convivial  / buvette / stands éditeurs indépendants / disquaires /  Dj sets Le théâtre Berthelot a toujours  été lieu d’accueil pour des projets surprenants ou prospectifs, à commence par Georges Méliès avec une pièce en 1923, Le TEM avec Jean Guerrin  et d’innombrables résidences de  créations sonores  et chorégraphiques.
https://www.facebook.com/events/1856860954559974/ Réservations : [email protected]  01 71 89 26 70 Contact  Patrice Caillet :  [email protected]  06 17 18 65 78
Artistes accueillis depuis 2012 : PERE UBU Moon Unit (+  Chris Cutler), Joanne Leighton, Elsa Biston et Benjamin Sanz , Dominique Petitgand, Bertrand Lamarche, Violaine Lochu,  Jérôme Poret, Laura Lot, Victor Thimonier, Sandra Abouav, HEIMAT, Black SIFICHI, Bruno Billaudeau, Xavier Mussat,  Bordigaga, Denis Lavant , Anne Ropers, Pascal Comelade, Olivier Brisson, Sophie Agnel et Jérôme Noetinger, Ravi Shardja, Andrea Sitter, Joujou,  Philippe Burin des Roziers, DDAA / déficit des années antérieures, Ensemble Electron, Olivier Benoit, Marius Loris, Les Hôpitaux , Chocolat Billy, Pierre Bastien, Steve Argüelles,  Ghédalia Tazartes, Olivia Grandville, Ivan Argote, Pauline Bastard, Vincent Epplay, Jac Berrocal, Hermine Karagheuz (lecture René Daumal), Jacques Kébadian, Hubertus Biermann, Emmanuelle Parrenin, Harold Schellinx, Dorian Pimpernel,  Le Renard,, Charles Pennequin, Un Drame Musical Instantané, Thierry Weyd, Lubriphikatttor, TG Gondard , Vania Vaneau, La cellule d’intervention Metamkine, Pierre Escot,  Thierry Madiot , Arnaud Rivière, Le TOC theatre, Luis Rego (lecture Roland Topor) , Laurent Di Biase, Le colonel, Jean François Pauvros, Tomoko Sauvage, Michel Giroud, Francesco Cavaliere, Magnetix, Anton Mobin, Gwen Jamois, Quentin Rollet, GOL, Jean Jacques Palix, Marie Pierre Bonniol, Musta Fior, Les Editions PPT / Stembogen, Cactus, Luna Parks Films :  films de  Marcel Marien, Jan Svankmajer, Jean Denis Bonan, Ferdinand Khittl,
Programmation 2019
Dimanche 1er décembre à 20 h - 8 €  
Ghedalia Tazartes / Rhys Chatham   Ce concert marque la deuxième rencontre de deux figures légendaires.  Beaucoup revendiquent un cinéma pour l'oreille, dans cette catégorie, Ghédalia Tazartès est de loin le plus grand de tous. Sa musique assemble des éléments sonores de toutes natures et de toutes provenances ... entre Orient et Occident ou on ne sait où. " (Dominique Grimaud). Rhys Chatham, multi-instrumentiste et compositeur, n'a pas besoin d'être présenté (Theatre of Eternal Music de La Monte Young, Dream Syndicate de Tony Conrad en passant par le poste de direc- teur musical de The Kitchen et la scène de musique expérimentale post-Minimal New Yorkaise  
Musiques Imaginaires  un programme de 8 films réalisé par Marie-Pierre Bonniol autour de l'idée de musiques imaginaires, incarnées, transfor- mées, avec des musiques et morceaux de Pierre Bastien, Asmus Tietchens, Jean-Jacques Palix et Eve Couturier. https://julietippex.com/roster/imaginary
 ..............
Mardi 3 décembre - 20 h 30 - 5 €   " À l'ombre de la canaille bleue "   un film de Pierre Clémenti  France / 1985 / 82' Avec Pierre Clémenti, Jean-Pierre Kalfon, Achmi Gachem, Simon Reggiani… Afin de réprimer une révolution, les autorités de Nécrocity confient les   pouvoirs de police à une bande d'infâmes malfrats. Un polar politique en vers libre, tourné entre 1978 et 1979. "il y a ici quelque chose de William S. Burroughs. Le plus punk et le plus urbain, le plus volontaire- ment en désordre des portraits du Paris de la fin des années 1970 (Philippe Azoury)  Une proposition de Luna Park Films. En présence de Jean-Pierre Kalfon (sous réserve).
..............
Mercredi 4 décembre - Entrée libre sur réservation   Pneuma-récital  - Sébastien Lespinasse Une expérimentation de la langue poussée à ses limites. Les mots deviennent des signaux, des coups de poing, des déplacements physiques d'ondes. Celui qui parle est parlé par tous les bouts de la machine à dire. Celui qui parle dissout son nom dans les identités intenses de la langue.   
No  mistakes only bad  follow-ups :  Une conférence dansée sur Rachel Rosenthal Créée et interprétée par Nathalie Broizat  Rachel Rosenthal (1926-2015), est une figure clé dans le développement de la performance aux États-Unis. La pièce se concentrera dans un premier temps sur la période des années 50 où elle faisait partie du cercle Cage/Cunningham laissant apparaitre la question de l'identité, du genre et de l'authenticité. Une philoso- phie de la distanciation et de l'ironie est également mise en exergue par le postulat suivant : se prendre au sérieux n'est pas sérieux. Commande du CCN de Caen. Avec le soutien de la Fondation des Etats-Unis, de la Ménagerie de Verre/ Studiolab, du CND/prêts studio. Love Labo est accompagnée par Danse Dense.
..............
Vendredi 6 décembre à 20h - Tarif 8€   Nina Garcia et Maria Bertel,  France  Sauvage,  Somaticae 
Un nouveau partenariat avec les Instants Chavirés. Forcément de traverse et aventureuse, cette soirée en trois parties propose une plongée aux confins de l'électronique et des musiques libres actuelles. Des aspects free, massifs et électriques des musiciennes Nina Garcia et Maria Bertel en passant par les attaques technoïdes et acides du grenoblois Somaticae et l'étrange musique électro concrète rythmique de France Sauvage. http://www.instantschavires.com
..............
Samedi 7 décembre à 19h30  - Entrée libre sur réservation  
Porque  -  Structure Couple  Danse 27 min  Lotus Eddé Khouri et Christophe Macé collaborent sous le nom de Structure-Couple, explorant la radicalité du geste visuel, musical et chorégraphique à travers une Scénographie : Christophe Macé, Lumières : Structure-Couple, Régie Lumière : Baptiste Joxe 
Production CHORDA, Co-production : Le Générateur, Avec l'aide de la Drac Ile-de-France - Programmation hors les murs de l'Atelier de Paris / CDCN en partenariat avec Paris Réseau Danse.
Soundtracks :  Mathieu Bauer  / Sylvain Cartigny   Un projet qui s'appuie sur deux faces d'un vinyle de sons divers et variées. L'ensemble de ces fragments sonores très court, dictent les ruptures et les couleurs musicales aux deux musiciens qui se délectent de cette bandes sons, aux univers improbables.  
Les Revues phonographiques : Jérôme Poret, Myriam Pruvot, Quentin Rollet,  Jalal Aro et Marc Parazon   Initiés par Jérôme Poret et le comité des autoctones du Bizarre, les Revues phonographiques pour son deuxième rendez-vous diffuseront une série de complicités d'artistes musicien.es et de machines parlantes au travers de la collection du Phonomuseum toutes en live et en cornet acoustique ! Une coproduction Labelle69 et Phonomuseum.
..............
Expositions :Comité des autochtones du Bizarre et Samuel Arthur : Around the world. Série de 108 cartes postales touristiques dont les images ont été recouvertes à la peinture noire. Seuls persistent le nom du pays, de la ville ou du lieu représenté ainsi que les éléments de design graphique. …………………………………. Théâtre Municipal Berthelot - Jean Guerrin 6 rue Marcellin Berthelot 93100 Montreuil Métro: Croix de Chavaux Réservations: 01 71 89 26 70 [email protected]
2 notes · View notes
theopillault · 6 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Frontlines : Sous la peau, Théo Mercier.
Affordable Solution for Better Living est une mise en pièce de l’époque, crue et dépouillée, dans laquelle un sculpteur, Théo Mercier, et un chorégraphe, Steven Michel, font monter à un écorché vif une étagère Ikea, modèle Kallax. Rencontre avec les deux auteurs pour un dépeçage en règle de cette performance entre folie, vide et raison.
Affordable Solution for Better Living est un manifeste très dur envers l’époque... Pourquoi avoir choisi le théâtre pour l’exprimer ?
Steven Michel : « Au théâtre, les grandes choses peuvent se mêler à des questions plus intimes. On investit le théâtre comme on ferait une étude anthropologique sur l'Homme, son environnement, ses envies, ses désirs, ses peurs, ses rêves. Ce médium se remet constamment en question, il n’a pas peur de faire face à ses limites, à les interroger, à renverser les codes, les normes, à s'insérer dans les mécanismes du monde.
Théo Mercier : « Ce n’est peut-être qu’une illusion, mais je trouve effectivement que la subversion s’exprime avec plus de vigueur au théâtre que partout ailleurs. Il y a quelque chose d’encore intact dans le spectacle vivant, qui me touche beaucoup. C’est un environnement qui m’a toujours plus attiré. Depuis toujours, je me sens plus spectateur de pièces que visiteurs d’expositions.
Lire la suite de l’entretien chez Mouvement. 
0 notes
13bis · 6 years
Video
vimeo
SOFTLAMP.autonomies, Ellen Furey et Malik Nashad Sharpe, 2018.
via Ménagerie de verre
SOFTLAMP.autonomies is a dance co-created by Malik Nashad Sharpe (who regularly choreographs under the alias marikiscryrycry) and Ellen Furey, built on desires to embody not-yet-here, not-yet-attainable notions of solidarities across borders. It moves, dreams, and longs for re-configured and indeterminate conceptions of personal autonomy. Solo practices rub up against each other in order to test modalities of compassion and fellowship and also to generate pluralistic aesthetics that suggest possibilities beyond incessant nationalist and/or authoritarian visions conjuring coping mechanisms, anxiety rituals, theories, and more, as keys to our emotional survival in frightening times. SOFTLAMP.autonomies is an emptied slogan repurposed as a dance-floor ^ office with windows that open onto potential ruptures in the present, recurrent, hegemonic push. Our giant blood aunt, *Vaporwave, along with the invisible and undisclosed labour of each of her creators, embraces us in an aesthetic and under-dramatic, ultra midnight hug.
SOFTLAMP.autonomies est un objet chorégraphique co-créé par Ellen Furey et Malik Nashad Sharpe, qui signe régulièrement sous l'alias marikiscryrycry. Construit à partir du désir d'incarner des notions non-encore-existantes et non-encore-actualisables de solidarité à travers les frontières, cet objet interroge ce qui bouge, rêve et aspire à des conceptions reconfigurées et indéterminées de l'autonomie personnelle. Les solos travaillés se frottent les uns aux autres afin de mettre à l’essai des modalités de compassion et de sororité à l’œuvre. Sont ainsi générées des esthétiques pluralistes explorant les possibilités qui s’inscrivent par-delà les nationalismes et / ou les autoritarismes persistants et qui font apparaitre des clés de survie en ces temps effrayants, notamment divers mécanismes d'adaptation, des rituels anxiogènes, des théories, etc.  SOFTLAMP.autonomies est un slogan vidé de ses prémisses et reconverti en  bureau^dance-floor dont les fenêtres ouvrent sur des potentielles ruptures dans la montée actuelle, hégémonique et récurrente. Et notre giant blood aunt, *Vaporwave, accompagnée du travail invisible et invisibilisé des concepteurs et conceptrices, nous embrasse dans un câlin esthétique, sous-dramatique et ultra-nocturne.
img via La Chapelle twitter
0 notes
vuesparisiennes · 5 years
Photo
Tumblr media
Théâtre de Poche Montparnasse, 75 boulevard du Montparnasse
The theatre opened in 1943 - the middle of the Occupation - with Jean Vilar directing plays by Becque and Strindberg. It continued its emphasis on the avant-garde, and  opened a second space in 1984 (it now has 124-seats and 90-seats).  Some well-known recent plays include L'Illusion comique by Corneille, La Ronde by Arthur Schnitzler, Molière's Amphitryon, La Ménagerie de verre by Tennessee Williams, Marie Antoinette by Stefan Zweig, and Moâ, Sacha! the life of Sacha Guitry before and during the Occupation.
5 notes · View notes
ehcirbnats · 5 years
Photo
Tumblr media
R. Bolivar Seguel, Printemps 2017, Ménagerie de Verre, Paris
photo de répétition IS THIS DANCE?, chor. S. Briche/ YWOO
Dans le cadre de Studio Labs
1 note · View note
beatlesonline-blog · 2 years
Link
0 notes
malorielk · 3 years
Text
Maisons hantées
Jusqu’à mes 14 ans, j’ai vécu avec ma famille dans une grande maison mitoyenne à deux étages. Je ne connais pas sa date de construction, mais elle semblait ancienne, remontant peut-être au début du 20ème siècle. J’avais d’ailleurs l’habitude de me vanter auprès de mes copines qu’elle était classée au patrimoine, elle et ses consœurs, cinq grosses bâtisses collées les unes aux autres et dominant toute la rue. Il n’y avait pas un nombre de pièces faramineux, mais chacune était vaste, haute de plafond. Le rez-de-chaussée était constitué du salon-salle à manger courant de la façade rue à la façade jardin, et d’un long couloir longeant ces deux pièces qui partait de l’entrée, passait devant un petit bureau et la porte de la cave avant de rejoindre la cuisine juxtaposée à la salle à manger, donnant sur le jardin. Dans ce couloir s’ouvrait une vaste cage d’escaliers donnant accès au premier étage, celui des chambres des enfants et de la salle de bain. Je connaissais sur le bout des doigts – ou plutôt des orteils – la musique de cet escalier, le ton et l’intensité de chaque grincement, ce qui me fut utile car j’aimais être l’exploratrice de ma propre maison, et il me semblait qu’un endroit si vaste et mystérieux ne pouvait s’arpenter qu’avec la discrétion d’une souris. Ma chambre était située sur la gauche du couloir, sur la façade nord, côté rue. C’était une chambre tapissée de moquette bleu sombre, et vu sa position géographique, le soleil n’y entrait jamais. Au milieu du couloir, derrière une porte, montait un escalier pour le troisième étage. Et de l’autre côté, juste avant la salle de bain, se trouvait la chambre de ma sœur, côté jardin, peinte de couleurs plus claires. Le dernier étage était l’un des plus intéressants : on y trouvait la pièce dans laquelle fut installé notre premier ordinateur familial, des fenêtres de chaque côté de la façade révélaient un panorama impressionnant à cette hauteur, et bien sûr, il y avait le grenier, où je fis de nombreuses trouvailles au fil des ans.
Il faut imaginer une demeure dotée de hautes fenêtres étroites aux carreaux de verre dépoli, des plafonds à moulures, des poignées ovales de porcelaine, et un parquet qui craque dans chaque pièce. Un véritable décor de film de maison hantée, bien que je ne découvris l’existence de tels films qu’après notre départ de cette maison. C’était pour moi un vaste terrain de jeu, et j’avais l’habitude d’y déambuler, de m’y cacher même, au grand dam de ma mère à qui j’avais pris la mauvaise habitude de faire des frayeurs quand elle descendait à la cave le soir chercher une bouteille de vin ou une bière. Ayant découvert un vieux trousseau de clefs dont tout le monde avait depuis longtemps oublié ce qu’elles étaient censées ouvrir, je m’imaginais même parfois être une concierge quelque peu intrusive visitant les appartements des ‘locataires’ de l’immeuble que formait à mes yeux d’enfants cette imposante bâtisse. On avait l’habitude d’y entendre des pas, en particulier dans ma chambre et dans celle de ma sœur, des pas qui semblaient provenir directement de l’étage supérieur quand bien même personne ne s’y trouvait. Mes parents nous ont toujours assuré qu’il s’agissait des voisins qu’on entendait marcher, mais une part de moi n’y a jamais cru. Pourtant, ça ne m’effrayait pas. Cette maison a toujours été plus imprégnée de mystère que d’angoisse. Même ce grenier, qui abritait une bien étrange collection d’animaux conservés dans du formol, un héritage de mon grand-père qui avait été prof de biologie. Ces silhouettes paraissant un peu atrophiées, déformées par le verre du bocal et le formol, m’intriguaient plus qu’elles ne m’effrayaient. Le seul spécimen qui me donnait froid dans le dos était un serpent entier, parfaitement conservé, enroulé sur lui-même. C’était le clou du spectacle quand je faisais fièrement visiter cette petite ménagerie morbide à mes amies, le défi étant d’oser se saisir du bocal. Je n’ose pas imaginer aujourd’hui ce qui serait arrivé si l’une d’entre nous l’avait fait tomber et qu’il s’était brisé au sol !
Tout cela ne veut pas dire que j’ai vécu une enfance sans peur, mais dans cette maison, ma peur venait plutôt de ce qui pourrait y entrer, et non de ce qui pourrait s’y cacher. Ma version du monstre dans le placard était un extraterrestre. Celui de E.T. pour commencer, puis les petits hommes gris d’X-Files. J’ai passé bien des nuits d’angoisse, persuadée qu’ilsallaient venir me chercher. Au cœur de ces mêmes nuits, il m’est arrivé de voir bien souvent, avec une acuité de plus en plus forte à mesure que mon imagination complétait la pénombre, la créature que ma sœur et moi avons nommé seulement quelques années plus tard « le petit bonhomme avec une cape ». Je suis sûre que beaucoup de gens l’ont vu chez eux au moins une fois : c’est une chaise sur le dossier de laquelle on a laissé traîner des vêtements, et qui prend des allures fantasmagoriques la nuit en se détachant contre la lumière ténue de la lune ou des réverbères derrière les rideaux.
C’est sans doute parce que cette maison avait tant de personnalité et me fascinait tant que bien des années plus tard, j’ai décidé de consacrer mon mémoire de traduction à Shirley Jackson, dont l’un des romans emblématiques a une maison pour personnage principal et commence par « les plus belles lignes de la littérature fantastique », comme le disait mon tuteur Jean-Daniel Brèque : ‘Aucun organisme vivant ne peut connaître longtemps une existence saine dans des conditions de réalité absolue. Les alouettes et les sauterelles elles-mêmes, au dire de certains, ne feraient que rêver. Hill House se dressait toute seule, malsaine, adossée à ses collines. En son sein, les ténèbres. Il y avait quatre-vingts ans qu'elle se dressait là et elle y était peut-être encore pour quatre-vingts ans. A l'intérieur, les murs étaient toujours debout, les briques toujours jointives, les planchers solides et les portes bien closes. Le silence s'étalait hermétiquement le long des boiseries et des pierres de Hill House. Et ce qui y déambulait, y déambulait seul.’
À l’image de notre maison, la petite ville de Rambouillet comportait bien des coins et des recoins à explorer. Mes habitudes fictionnelles d’adulte m’influencent peut-être, mais quand je me remémore la disposition des lieux, je visualise une carte de jeu vidéo délimitant chaque zone de ce vaste territoire d’aventures. À l’ouest s’étendait la ville proprement dite, un dédale d’habitations neuves et anciennes qui m’a fait l’effet en y retournant des années plus tard d’un collage architectural à la fois chic et usé. Au milieu, le parc qui courait jusqu’à rejoindre la forêt bordant plusieurs côtés de la ville, jusqu’à pratiquement l’étreindre, invisibilisant ces étendues mornes de champs typiques de la région. L’école et ses environs étaient situés au nord-ouest. Au sud-est, on pouvait rapidement quitter la ville pour retrouver une autre partie de la forêt, où se nichait un endroit appelé l’Étang d’Or où je me rendais souvent à vélo. La forêt et le parc ont abrité d’innombrables parties de cache-cache, de jeux de rôle où ma sœur et moi incarnions des Indiens ou des membres du Club des Cinq ou du Clan des Sept.
L’école était à l’image de la maison : ancienne, pleine de vieux parquets et de pièces hautes de plafond. Pour moi, son endroit le plus mystérieux a toujours été l’oratoire, cette petite salle de prières où flambait toujours une bougie dans un petit vase rouge. Cette lumière, m’avait dit l’une de mes maîtresses, signifiait que l’Esprit-Saint était ici. Évidemment, je l’avais prise au mot. Et cette présence invisible, impalpable, mais à laquelle je croyais dur comme fer, imprégnait cette petite pièce obscure d’une atmosphère à la fois sereine et mystérieuse, me donnant l’impression que la statue de la Vierge était habitée, comme si elle nous regardait à travers les yeux peints, depuis le Ciel où elle résidait. Tous les gamins venaient se réfugier à cet endroit quand il pleuvait, mais moi j’y allais juste pour le plaisir. Pour écouter le silence chuchotant des prières, contempler cette lumière rouge qui semblait veiller sur moi. La bougie était posée juste à côté du tabernacle, la plus étrange et mystérieuse des boîtes, puisqu’elle était censée renfermer le corps du Christ, une notion qui m’a toujours mise mal à l’aise autant qu’elle m’a fascinée. Ironiquement, je n’ai jamais fait ma communion. La religion a enveloppé de mystère mes jeunes années, emplissant le monde de forces mystérieuses et faisant du vaste ciel la porte d’un autre monde inimaginable. Un jour, autant dans la volonté naïve de démontrer ma foi que dans le vague espoir d’un « miracle », j’ai cueilli des fleurs dans le jardin que j’ai enterrées dans le chemin de gravier, priant de toute mon âme pour que Dieu accepte mon cadeau. Le lendemain, les fleurs avaient disparu. Ou peut-être que je ne les ai simplement jamais retrouvées.
J’ai perdu la foi en entrant dans l’adolescence, comme ça, sans fracas. Juste un sentiment qui disparaît, une réalité qui s’altère. Pour autant mon monde ne s’est pas désenchanté, il est par contre devenu plus lugubre.
Toute jeune adolescente, à la recherche de mes racines, j’ai visité la tombe de mon grand-père. Prenant conscience de l’aspect éphémère de la vie, de la perte absolue que représente la mort, ce jour-là les larmes se sont mises à couler à flots pour ce grand-père que je n’avais pas connu mais dont la présence semblait habiter mon père. Je regardais la tombe, ce nom gravé sur le marbre, seul vestige pour moi de toute une vie, les lettres m’apparaissant brouillées par mes larmes, quand j’ai entendu quelqu’un derrière moi. Je me suis retournée pour découvrir un employé du cimetière en combinaison verte poussant devant lui son chariot d’entretien. Je ne me souviens pas qu’il m’ait dit quoi que ce soit, il m’a juste tendu une rose rouge. Je l’ai prise, et soudain c’était comme si ma présence ici avait plus de sens. Je pouvais charger cette rose de mes regrets et la laisser sur la tombe. Quand je me suis retournée, l’employé s’était volatilisé, comme s’il n’avait jamais été là. Encore aujourd’hui j’ai la gorge nouée à ce souvenir, car... c’est tout simplement l’une des choses les plus gentilles qu’on ait jamais faites pour moi, aussi simple soit le geste. Et si la situation peut paraître banale, elle s’est gravée dans ma mémoire comme l’un de ces moments suspendus où soudain, les choses s’harmonisent, prennent du sens, et deviennent acceptables en dépit et peut-être en raison de leur mystère.
C’est à peu près à cette époque que j’ai commencé à m’intéresser à la musique goth et metal, aux films d’horreur, bien que je sois passée avant cela par des œuvres fondatrices. Mon enfance a été jalonnée d’œuvres fascinantes, flirtant parfois avec le cauchemar, qui ont ouvert les portes de mon imaginaire. Dans le grenier aux animaux conservés dans le formol, j’ai découvert l’un de mes premiers romans fantastiques, Le Lion et la Sorcière blanche, de la saga du monde Narnia de C.S. Lewis. L’histoire de cette petite fille cachée dans un placard, écartant des rangées et des rangées de manteaux sans trouver le fond jusqu’à ce qu’elle sente la neige craquer sous ses pas et aperçoive la lueur lointaine d’un réverbère dans les ténèbres, m’a profondément marquée. Autre aventurière des autres mondes, Alice. Du Lapin Blanc terrorisé par une menace qui étend progressivement son ombre sur ce monde étrange, aux jumeaux dont il émane un je-ne-sais quoi de diabolique et de cruel qui nous narrent une horrible histoire de petites huîtres mangées, en passant par un océan de larmes, des fleurs parlantes sévères et revêches, une forêt remplie de créatures qui versent elles aussi des larmes, jusqu’au chat dont on n’aperçoit que le sourire sardonique à travers les branches, et à la reine gouvernant ce royaume de l’absurde, j’ai autant rêvé que craint que de tomber à mon tour dans le terrier. De la même façon, côtoyant l’effroi et le lugubre, imprégnées d’une profonde mélancolie rappelant un interminable jour d’hiver ou le ciel ‘bas et lourd qui pèse comme un couvercle’ du spleen de Baudelaire, les chansons de Mylène Farmer et les clips mis en scène par Laurent Boutonnat ont préparé le terreau de mon jardin secret. J’étais effrayée par les étendues désolées de Sans Contrefaçon, Désenchantée, Tristana, où le vide environnant réduit les personnages à des petits points noirs perdus dans les immensités blanches. Et pourtant j’y trouvais un étrange attrait, comme un sens de l’absolu dans cette pureté du vide où seul l’horizon arrête le regard. Les poupées devenues effrayantes car persistant dans un monde adulte qui n’a plus de place pour elles de Plus grandir m’ont également marquée, ainsi que la fresque historique, sanglante et érotique de Libertineet Pourvu qu’elles soient douces.
Mon premier film d’horreur a été Freddy – Les Griffes de la nuit. C’est ainsi que j’ai découvert que même si les monstres n’existaient pas, ça ne les empêchait pas de nuire. Et que l’imaginaire peut receler de terribles dangers au même titre que la dimension restreinte qu’on nomme communément la réalité.
Plus tôt, je disais que dans ma maison d’enfance, j’avais plus peur de ce qui pouvait entrer que de ce qui pouvait s’y cacher. Et parfois les visiteurs inopportuns s’annoncent. Toc-toc-toc. Qui n’a jamais entendu ce bruit sans tressaillir ? C’est la peur viscérale de l’intrus qui s’invite dans son foyer, dans le lieu où l’on se sent le plus à l’abri, l’idée de voir cet endroit de paix travesti par une force extérieure hostile qui peut nous atteindre là où le corps est vulnérable, sous la douche par exemple, ou... dans le lit. La maison de ma grand-mère était l’un de ces endroits qui m’apportait la plus grande sérénité. Je venais y passer mes vacances une ou deux fois l’an et j’appelais cet endroit et la ville qui la jouxtait ‘mon petit coin de paradis’. Pourtant un soir, ce toc-toc-toc menaçant a fait surgir l’inconnu, l’inopiné et l’angoissant au cœur de mon sanctuaire. Je dormais avec ma sœur dans la chambre aux lits jumeaux, et la nuit avait effacé les repères et les couleurs familières. Nous nous racontions des histoires effrayantes, nous remémorant les films et les récits qui nous avaient marquées. Pour une raison ou pour une autre, j’ai toujours été particulièrement terrifiée par les poltergeists. Peut-être justement parce qu’ils incarnent cette force malveillante qui envahit le territoire familier et rassurant de la maison, rendant le lieu lui-même hostile pour ses habitants, nous rappelant peut-être qu’on ne peut jamais rien s’approprier totalement, pas même son propre foyer. Nous avions trouvé du grain à moudre pour notre imagination à la lecture d’un livre intitulé Les Grandes énigmes, de Jacques Marseille. Cette anthologie à donner froid dans le dos répertoriait des affaires inexplicables, comme de terrifiants cas de combustion spontanée (photo à l’appui, je me souviens d’un tas de cendres accompagné d’une paire de chaussures), de rencontres avec des extraterrestres, avec des monstres aquatiques, des fantômes figés sur pellicule (comme cette célèbre dame blanche errant dans les escaliers de la Tour de Londres), ou encore des cas de hantises attribuées à ces fameux poltergeists. Je me souviens que ce livre exerçait une grande fascination sur nous, un attrait morbide et irrépressible quand bien même ces histoires nous terrorisaient. Alors cette nuit-là, nous partagions des récits de ce genre, quand soudain surgit du silence angoissant de la maison endormie ce toc-toc-toc presque tranquille, signifiant simplement que quelqu’un ou quelque chose nous entendait et souhaitait se joindre à nous. Ce son incongru en pleine nuit avait pourtant un je-ne-sais-quoi d’étrange et de dérangeant, si bien que nous n’avons pas envisagé une seule seconde qu’il puisse s’agir de notre grand-mère que nous dérangions peut-être avec nos bavardages. De fait, ce n’était pas elle. Le son provenait-il seulement de la porte de la chambre ? Dans l’incompréhension devant le phénomène à l’œuvre, nous ne croyions bien sûr qu’à moitié qu’un esprit était réellement en train de se manifester. Mais moi, qui me trouvais dans le lit à côté de la porte entrée, j’avais soudain très envie d’échanger ma place avec ma sœur, parce que quoi que ce soit qui se cache derrière la porte, ce serait à moi qu’il s’en prendrait en premier ! Une belle preuve de la solidarité entre sœurs de ma part, n’est-ce pas ! Nous avons fini par nous endormir sans plus rien entendre d’étrange, et le lendemain ma grand-mère a émis l’hypothèse d’un goéland cassant un coquillage sur le toit de la maison.
Des années plus tard, dans la nouvelle maison de Bretagne, un ou des visiteurs nocturnes non-identifiés nous terrorisèrent à nouveau, ma sœur, ma mère et moi. Nous étions attablés pour le dîner dans la véranda qui n’avait aucun rideau et à la nuit tombée, les vitres se faisaient parfaitement opaques, ne nous renvoyant que nos propres reflets. Le premier toc me fit sursauter, me persuadant immédiatement que quelqu’un venait de toquer à la vitre, sans que je puisse voir personne. Plus rien ne se passant ensuite, je me fis une raison et bien que troublée, je repris mon repas. La seconde occurrence me glaça le sang. Ma sœur, ma mère et moi échangeâmes des regards angoissés tandis que mon père persistait à se montrer irrationnellement rationnel, arguant que je produisais moi-même ces bruits en bougeant ma chaise. Mais pour moi c’était très clair : ces bruits provenaient de l’extérieur. Je ne comprenais pas comment mon père et moi pouvions entendre chacun quelque chose d’aussi différent. À la troisième occurrence, je bondis de ma chaise en criant, véritablement effrayée à présent. Ces bruits ne me paraissaient ni aléatoires, ni faibles, ni de nature ambiguë. Pour moi, on toquait à la vitre enténébrée de la véranda, on nous voyait, nous qui étions aveuglés par la nuit et nos propres lumières. Mon père finit par aller voir dehors, mais ne trouva rien, ni personne. Et l’incident ne se reproduisit plus jamais.
Je n’ai jamais aimé cette nouvelle maison de Bretagne. J’y ai emménagé à quatorze ans, à contrecœur. Son style ‘néo-breton’ typique de la religion relevait plutôt à mes yeux de la morne architecture pavillonnaire qu’on voit n’importe où, avec des murs blancs, des formes sèches et sans imagination, avec un vaste salon dont la froideur est encore accentuée par le carrelage, des toilettes trop grandes et une salle de bain minuscule. Elle n’était cependant pas totalement dénuée d’atouts. Il y avait cette véranda particulièrement agréable au printemps et en été, et la chambre de ma sœur et la mienne donnaient sur un balcon commun qui offrait une vue sur le vaste terrain bordé d’eucalyptus, puis sur un chemin d’herbe barré par une haie délimitant les marais qui s’emplissaient quand la mer montait. Dans cette maison, un changement de paradigme se fit dans mon esprit : les monstres étaient bien là, déjà à l’intérieur. La situation familiale se dégradait et je vivais les affres de l’adolescence, et mon monde s’était teinté de couleurs plus obscures. Mes murs se couvrirent d’images ‘pas très catholiques’ comme autant de charmes destinés à repousser, ou à se moquer des ténèbres. La gueule enfarinée de Marilyn Manson côtoyait des dessins sanglants, des groupes vêtus de cuir et de clous, quand bien même surnageaient aussi les figures plus rassurantes d’Indochine et de Mylène Farmer. Je fis de ce lieu ma maison dans la maison, mon refuge, couvrant ma porte de paroles de chansons comme autant de mantras pour repousser ce qui voudrait, de nouveau, taper à ma porte. À cette époque, où tant de choses ont commencé à m’effrayer dans le monde ‘réel’, j’ai commencé à me questionner sur mon rapport à la peur. Est-ce que je ne la cherchais pas un peu, finalement ? Gentiment, comme pour l’inviter à jouer et au cours de mes parties de cache-cache avec elle, apprendre peu à peu à la maîtriser ?
Vers quinze ans, j’ai regardé l’un des films d’horreur qui m’a le plus marquée encore à ce jour. Une peur glaçante et viscérale m’a saisie au visionnage de L’Exorciste, et je me souviens surtout être allée à ma fenêtre après le film, pour contempler le soleil doré de la fin d’après-midi jouer dans les feuillages des eucalyptus, et avoir cette pensée si claire – et plutôt rare il faut bien l’avouer pendant mon adolescence – : j’étais simplement heureuse d’être en vie. Après ce voyage cauchemardesque, la vue de la lumière, du monde qui était demeuré le même, la prise de conscience d’exister simplement, libre de l’emprise subie par la jeune fille du film était une bouffée d’oxygène succédant au sentiment de claustration provoqué par l’œuvre. Soudain le monde me semblait plein d’espoir et de possibles. Mais à la nuit tombée, les images du film se mirent à tourner en boucle dans mon esprit, si bien que chaque fois que je fermais les yeux, j’imaginais Reagan assise sur mon bureau, me regardant la tête tournée à 180° comme un rapace. Et quand j’étais obligée de traverser le couloir pour aller aux toilettes, j’ignorais de mon mieux la cage d’escalier tapie à ma gauche, plongée dans l’obscurité, et où il me semblait presque entendre le délicat tap-tap-tap des mains et des pieds de Reagan lorsqu’elle descend les marches en faisant le pont avec une habileté terrifiante.
Par la suite, je me suis de plus en plus intéressée aux labyrinthes intérieurs, aux formes que prend l’angoisse quand elle germe à l’ombre des traumatismes, des chagrins, du sentiment d’enfermement, et de cette colère sourde et rentrée qui gronde sous la surface sans jamais affleurer.
C’est sans doute pour ça que le genre de film d’épouvante de « maison hantée » est mon préféré, car la hantise n’y fait que refléter les démons intérieurs des protagonistes. Je me rappelle cette tache d’humidité sur le plafond de mon ami Florent, dans ce studio parisien qui n’était qu’un placard obscur. Toutes les nuits je dormais dans ce lit presque collé au plafond, et cette tache a pris une connotation d’autant plus sinistre après que nous avons vu Dark Water au cinéma. Elle semblait concentrer le mal-être et la peur qui suintait de moi et imprégnait les murs comme une humidité malsaine. Ironiquement, une tache semblable occupait le plafond de ma chambre bretonne, et aujourd’hui elle m’évoque aussi ces pluies intérieures de Angel Heart, dans les scènes où le héros perd pied dans ses visions. J’ai visité de nombreuses maisons hantées cinématographiques, avec la même fascination avec laquelle j’arpentais, enfant, les couloirs et les escaliers de ma maison. Les Innocents de Jack Clayton, La Maison du diable de Robert Wise, ou encore Crimson Peaks de Guillermo del Toro ou Shining de Stanley Kubrick ont tous laissé des fantômes qui errent encore entre mon subconscient et ma mémoire. C’est aussi sans doute pour cette raison qu’aujourd’hui, je me passionne pour les émissions de « chasseurs de fantômes ». Tel un Fox Mulder obstiné, je traque les éléments les plus étranges dans un désir de croire à la porosité entre les mondes, entre la vie et la mort. Je suis fascinée par ces lieux déserts, abandonnés, qu’il est si facile d’investir de rêves, de souvenirs et d’apparitions, de modeler selon son imaginaire. Des lieux délaissés émane une sorte de sinistre poésie, les bâtiments semblent lourds de souvenirs et il est si facile d’y entendre des voix, ou de confondre le vent qui souffle et claque les portes avec la colère d’une entité sans repos. Je passe de longues heures à accompagner ces chasseurs de fantômes parfois touchants, parfois agaçants, crédules ou désireux de réponses et d’une vérité qui se dérobe sans cesse – car toujours ailleurs. Ils se racontent des histoires entières avec une poignée de coïncidences, et c’est aussi ce qui me plaît, les récits qu’on improvise lorsqu’on est seul dans le noir, à déambuler dans le passé d’inconnus dont on traque les échos à travers des couloirs vides.
Ce sont ces maisons, toutes ces maisons, qui ont contribué à édifier mon imaginaire. Autant de demeures hantées où se promènent mes souvenirs. Lieux isolés et reclus, elles sont dangereuses et se retournent facilement contre leurs habitants, mais elles sont aussi des refuges. J’y garde à l’abri mes angoisses comme mes rêves. Il y aura encore d’autres maisons dans ma vie, mais je n’ai qu’une seule certitude : j’ai toujours vécu dans une maison hantée, et les suivantes le seront aussi.
1 note · View note