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#Oriental désorienté
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ANTIPODES
Peu importe où je suis, sous quelle latitude, quel pays, aucune importance. Je réside à l’heure où j’écris ces quelques mots sous l’équateur. Au diable Paris et la France ! Je m’allume une cigarette Dunhill Internationale à l’aide d’un vieux briquet Dupont trouvé ici sur l’étalage d’une vielle échoppe tenue par un vieux chinois exilé. Sur la table de nuit acajou aux ornements orientaux, je me remplis une tasse de thé Darjeeling, je fixe le plafond observant les volutes qui s’échappent à travers la pièce. Je songe à toutes ces destinations lointaines dans lesquelles je me suis perdu, égaré, abandonné comme un apatride, un nomade. Je suis en mal d’exotisme, sorte d’addiction à l’équatorial, peu importe la destination ce qui compte c’est le voyage. Je change d’attitude aux rythmes des latitudes, dans la solitude et les songes à la manière d’un moine tibétain à la recherche du Nirvana absolu. Mieux vaut finir sa vie comme un vieux sâdhu plutôt que de la commencer en jeune sadique. Un oublié du triangle des Bermudes, une Jonque qui tangue en mer de Chine affrétée de jarres précieuses en partance pour l’Arabie, un DC8 ou Super Constellation aux hélices rouillées par les moussons, un Clipper naufragé des vents contraires au large d’une ile lointaine en quête de la Terra Incognita. Si loin du Yang Tsé Qiang, du Mékong, des comptoirs, des boutres, de l’Éthiopie et du Yémen. Le monde est très grand et plein de contrées magnifiques que l’existence de milles hommes ne suffirait pas à visiter écrivait Arthur Rimbaud. Mon existence ressemble jour après jour à l’embouchure d’un estuaire, pourtant ma vie coule de source atteint par le syndrome du saumon à savoir ; toujours à contre-courant, un destin de fleuve entre Gange et Amazone. Un désir d’exil, se perdre volontairement, se fondre dans la masse à la recherche d’une nouvelle identité autre que la sienne. Partir afin de mieux revenir, comme un appel irrésistible aux escales. Quitter la France pour constater la différence entre ici et l’ailleurs, l’Afrique, l’Asie, le Proche et Moyen Orient, le long des quais des zones portuaires, des gares transits, aveugler par les lueurs des tarmacs d’aéroports. Je ne suis qu’un vieux baroudeur qui se pavane entre les tropiques et l’équateur. J’ai l’âme des grands voyageurs, je traine mes Pataugas du genre globe-trotteur. Rendez-vous avec une jolie nippone sur la méridienne du capricorne, une adorable geisha se promenant au milieu d’un jardin zen d’Hiroshima. Franchissant les mers du Sud, je redeviens solitaire au fil des longitudes. Une vahiné des Tuamotu danse le tamouré et me rend fou, à la rencontre de la femme berbère accompagnée de quatre dromadaires aux confins d’un désert, n’en déplaise à Guillaume Apollinaire. Dans le viseur de mon Leica, je zoom, je flash puis je m’arrache. Irak, Syrie, Iran, Pakistan, Afghanistan, Somalie, pays du Levant je photographie toutes les tragédies du moment. Clichés pour des agences de presse, les magazines et les journaux de l’information express. Clic-clac, j’immortalise sur pellicule Kodak en mode portrait ou grand angle. De retour au labo, dans l’obscurité je développe, je retouche, parfois un peu flou, à contre-jour, putain de négatifs 24/36 derniers cadrages pour première page. La vie est une mise en tropique, une malouinière au fil de l’errance, un vertige des sens, des soleils vagabonds, des paradis sans sommeils, des abimes de la pensée, des immensités ou l’Homme redevient animal et prédateur proche du précipice d’un amour intense. Combien de lune pour comprendre mes Yin et Yang. Je me sens comme une vielle anglaise qui aurait brutalement traversé les Indes, un orientaliste désorienté, un mandarin cantonné à ses chinoiseries, un soliste de l’insolite, un acolyte anonyme. À l’encre de Chine, l’écrivain à sa plume comme le marin a l’ancre.
Patrick Compas Publié quelque part et ailleurs
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christophe76460 · 5 months
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✝️ De l’éducation dans un monde troublé (2)
Voici pour les prochains jours quelques dilemmes de parents.
1) Le conseil ou la critique.
Si un enfant est calme, agréable et docile, aime l’école, les devoirs et les tâches ménagères, l’instruire selon les principes de Dieu sera facile !
Hélas, la plupart des enfants ont une volonté forte et leurs propres objectifs. Ils savent ce qu’ils veulent, quand et comment l’obtenir. Ils ont des phobies alimentaires, des préférences vestimentaires et leur propres goûts musicaux !
Leurs parents ont alors besoin d’aide pour créer la confiance dans une atmosphère tendue. Dans ce cas, les conseils peuvent facilement se transformer en critiques, en soulignant les défauts de l’enfant : «Tu es ridicule dans cette tenue… Tu n’es jamais à l’heure… Prends exemple sur ton frère ou ta sœur…»
Il vaudrait mieux orienter l’enfant vers la solution. Même des conseils valables donnés de manière négative porteront atteinte à l’estime de soi, engendreront du ressentiment et détruiront la possibilité d’instaurer le respect. Ils ont besoin d’entendre dire : «Je ne suis pas sur ton dos, je suis dans ton équipe !»
Lors d’un inévitable conflit ordinaire, il est tentant de se montrer autoritaire. Crier, insulter, humilier est aux antipodes de l’objectif de l’éducation. L’enfant se sent alors en colère, déresponsabilisé, désorienté, ce qui l’incite à se rebeller. En revanche, si on guide l’enfant comme un coéquipier, en l’aidant patiemment, des liens se créeront qui encourageront la coopération, la confiance et le respect mutuel.
(La suite, demain.)
Prière du jour :
Jésus, aide-moi à être mesuré(e) dans mes propos.
Parole du jour de Bob Gass,
12 mai 2024
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yes-bernie-stuff · 5 months
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DIMANCHE 12 MAI DE L’ÉDUCATION DANS UN MONDE TROUBLÉ (2)
« DES ENFANTS, VOILÀ LES VRAIS BIENS DE FAMILLE, LA RÉCOMPENSE QUE DONNE LE SEIGNEUR » PSAUMES 127.3, BFC
Voici pour les prochains jours quelques dilemmes de parents. 1) Le conseil ou la critique. Si un enfant est calme, agréable et docile, aime l’école, les devoirs et les tâches ménagères, l’instruire selon les principes de Dieu sera facile ! Hélas, la plupart des enfants ont une volonté forte et leurs propres objectifs. Ils savent ce qu'ils veulent, quand et comment l'obtenir. Ils ont des phobies alimentaires, des préférences vestimentaires et leur propres goûts musicaux ! Leurs parents ont alors besoin d'aide pour créer la confiance dans une atmosphère tendue. Dans ce cas, les conseils peuvent facilement se transformer en critiques, en soulignant les défauts de l'enfant : « Tu es ridicule dans cette tenue… Tu n’es jamais à l’heure… Prends exemple sur ton frère ou ta sœur… » Il vaudrait mieux orienter l'enfant vers la solution. Même des conseils valables donnés de manière négative porteront atteinte à l'estime de soi, engendreront du ressentiment et détruiront la possibilité d'instaurer le respect. Ils ont besoin d’entendre dire : « Je ne suis pas sur ton dos, je suis dans ton équipe ! » Lors d’un inévitable conflit ordinaire, il est tentant de se montrer autoritaire. Crier, insulter, humilier est aux antipodes de l’objectif de l’éducation. L'enfant se sent alors en colère, déresponsabilisé, désorienté, ce qui l'incite à se rebeller. En revanche, si on guide l’enfant comme un coéquipier, en l’aidant patiemment, des liens se créeront qui encourageront la coopération, la confiance et le respect mutuel.
B365 — Plan de lecture Deutéronome 28.36-68
Prière du jour Jésus, aide-moi à être mesuré(e) dans mes propos.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2024
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MARDI 7 MAI 2024 (Billet 3 / 4)
« JUSQU’AU BOUT DU MONDE » (2h 09min)
Un film de Viggo Mortensen, avec Vicky Kriepsd, Viggo Mortensen, Solly McLeod…
Titre original : « The Dead Don’t Hurt »
Nous l’avons vu dimanche en milieu d’après-midi, la salle était quasi pleine. Prévenus par certaines critiques, nous nous attendions à être un peu désorientés par le fait que le film commence quasiment par la fin, que le récit est ponctué de nombreux flashbacks et flashforwards, et par la présence d’un chevalier en armure qui apparait à plusieurs reprises… mais, finalement, on a suivi l’intrigue sans grande difficulté. Certes, le rythme est lent par moment mais les paysages sont superbes et s’intègrent parfaitement au récit. Faut juste s’adapter. L’interprétation des comédiens est remarquable, tout particulièrement celle de Vicky Kriepsd qui nous a beaucoup fait penser à Meryl Streep jeune.
Marina lui a donné ❤️❤️❤️ et JM, ❤️❤️❤️,3 sur 5.
Ci-dessous la critique du Point.
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On n'attendait pas Viggo Mortensen sur le terrain du western classique avec ses paysages grandioses, son shérif, son saloon et ses méchants à la gâchette facile. C'est fait avec « Jusqu'au bout du monde » (« The Dead Don't Hurt » en anglais), son deuxième film derrière et devant la caméra, tourné dans les décors sauvages du Durango, au Mexique. L'acteur et réalisateur dano-américain s'y aventure de manière poétique, singulière, détournant les codes du genre pour les orienter vers le romanesque et une histoire d'amour toute simple où la femme tient ici le premier rôle.
Le voici dans la peau d'un certain Holger Osen, cow-boy d'origine scandinave, taciturne, solitaire jusqu'au jour où il rencontre à San Francisco Vivienne Le Coudy (Vicky Krieps), une jolie Québécoise aussi indépendante que lui. Irrésistiblement attirés l'un par l'autre, ils s'installent dans une petite ville du Nevada où Holger a sa maison. Nous sommes en 1861, la guerre de Sécession va les séparer quand Holger s'engage dans l'armée de l'Union. À son retour, tout a changé.
C'est le moment choisi par l'acteur et réalisateur pour jouer sa partition dans laquelle il explore avec finesse les sentiments de ses deux personnages, offrant à Vicky Krieps le rôle d'une femme de caractère qui paye cher sa liberté, livrée à elle-même dans une ville gangrenée par la corruption et le mal. L'actrice confère un charme fou à cette Vivienne qui ne se contente pas de servir à boire aux hommes du saloon et échappe aux conventions de l'époque. Quant à Viggo Mortensen, avec une sincérité désarmante, notre homme-orchestre (il est à la fois réalisateur, scénariste et acteur principal) opte pour une mise en scène sobre et s’éloigne de la linéarité inhérente au western.
Navigant entre passé et présent, il s’intéresse au plus près au sort de ses personnages, tout particulièrement à celui de Vivienne et signe non sans une certaine candeur ce beau western au féminin.
(Source : « lepoint.fr »)
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sinaackermanrpg · 5 years
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" J'ai l'air d'une poupée, douce et calme, mais je pourrais tout aussi te briser les jambes, darling"
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"Si vous avez peur des titans, alors vous vous trompez fermement. L'eau fait bien plus peur encore, car elle se rappelle de tout. La mémoire est bien plus dangereuse, puisqu'elle amène en son sein la vérité, l'ennemi numéro un de cette humanité que vous chérissez tant."
Prénom : Sina
Nom : Reiss (à la base), puis Ackerman (quand elle vivra avec Kenny, puis Sora) Âge : 21 ans, mais il y a quelque chose de très étrange chez elle.
Surnom : Petite rose (Sora), coeur de glace (Jean, après leur entrée au bataillon d'exploration)
Orientation sexuelle : BisexuelleIntêrets romantiques pour : Votre OC, des personnages du manga, mais surtout Levi Ackerman
Affiliation : "Soeur" d'Uri Reiss, reine des murs (ou plutôt des sous-terrains dans son cas), Brigade d'entraînements, et pour finir : Bataillon d'exploration.
Petits + :  
* Elle porte TOUJOURS des gants en cuir, semblant un peu trop grand pour elle, et qui ne semble d'ailleurs ne pas lui appartenir.
* Son doudou, car elle en possède un, et une vieille chemise d'homme, un peu bouffie au niveau des manches, comme la tenue d'un ancien malfrat des sous-terrains.  
* Peu importe où elle va, il y a TOUJOURS un Ackerman à ses côtés. Comme si elle ne pouvait être séparer de ce clan, tel des chevaliers et leur reine. * Sa voix est juste à tomber, et elle chante beaucoup ! Elle animera d'ailleurs les soirées, que ce soit au repas quand l'autre chelou qui fait peur n'est pas dans le coin, où dans les dortoir quand Sacha n'arrive pas à dormir, afin de calmer les mœurs.
 * Le son de sa voix semble d'ailleurs faire écho au titans, comme si ça les touchaient aussi, qu'ils la reconnaissait.
Physique : Enfant, c'est une jolie petite blonde au cheveux longs. Puis, plus grande, outre sa chevelure blanche, Sina sera des mieux formée, comme il faut, tout en restant vraiment fine. En même temps, hormis le chocolat, sous toutes ses déclinaisons, elle ne mange rien.. Cela sera toujours le cas lors de son entrée au bataillon d'exploration. Seulement, ce sera avec un carré court qu'elle l'intégrera, plutôt que d'une coupe longue, comme durant ces trois ans dernièrement Autres faits, la jeune femme possède des parties de sa peau cristallisés, comme le dos de ses mains, deux côtes, apparentes sur sa peau, et son dos.
Personnalité : Sa personnalité est scindée en deux parties : 1 : lors de son arrivée au camp d'entrainements : De prime abord, Sina est une faiblarde, timide et trop naïve, qui se cache sans cesse derrière la fille de Kenny, et soeur "adoptive" : Sora. Celle-ci semble être l'élément dominant du duo, celle qui décide de tout, et interdit surtout quoi que ce soit à Sina, si c'est pour la mettre en danger, comme lorsqu'elle rencontra Eren pour la première fois, et s'entendit avec lui. 2 : après son entrée au bataillon d'exploration : Tout d'abord, faut savoir qu'elle faisait partie des plus faibles, et qu'elle était à deux doigts de ne pas pouvoir devenir soldat. Seulement, tout n'était que mensonge. En réalité, le véritable cerveau, c'est elle. C'est Sina qui força Sora à quitter les bas-fonds, à rejoindre l'armée. C'est d'ailleurs elle aussi qui partit dans le bataillon d'exploration sans même la prévenir, juste parce qu'elle voulait être auprès d'Eren ! C'est d'ailleurs lorsque les deux se confrontèrent qu'elle montra sa véritable personnalité, tabassant alors devant tout le monde, supérieurs compris, Sora, s'amusant à attraper ses cheveux pour qu'elle se fracasse au sol à de multiples reprises, avant de dire haut et fort qui était la chef ici, et de s'en aller, laissant un infirmier choqué, en lui ayant donné le nombre de côtes cassées qu'avait son "amie", d'un air des plus froids. On l'aura donc compris avec cet exemple : Sina est froide, autoritaire, sans pour autant s'en affirmer. C'est-à-dire qu'elle sait ce qu'elle est, n'hésite pas à remettre les gens à leur place, mais uniquement si c'est de son devoir. Autrement dit, elle n'est pas sans coeur, c'est juste..Une vraie Ackerman. Un peu comme Levi dans le fond, dans le sens où malgré une violence maintenant démontrée, elle sait être loyale, et le sera d'ailleurs envers non pas Sora, mais Eren, ainsi que, dans un futur proche à son arrivée, Levi et ses autres supérieurs, du moins ceux pour qui elle a de l'estime.
Histoire : 
( l'histoire est faite en..5 parties, histoire de faire un roman mddrr. J'ai écrire la nouvelle de Sina Reiss j'adore) I - À ses 5 ans : Vivant avec son soi-disant frère, le roi Uri, et semblant avoir eu une vie avant celle-ci, Sina est une enfant heureuse, aux longs cheveux blonds, à la peau pâle, et aux yeux si translucides que sa beauté semble irréelle. Cette sorte d'irréalité prend d'ailleurs tout son sens à cet âge, puisque c'est à celui-ci que son corps change. Comme éprise de la glace, lorsqu'elle rencontrera pour la première fois Kenny Ackerman, et vit au loin son neveu, entrain de se battre, Levi, ses cheveux blanchiront net, tandis que ses mains se cristalliseront mainte et mainte fois. Cependant, tout cela sera une sorte de jeu pour elle. Au vu de son jeune âge, il s'agissait plus d'insouciance que de raison lorsqu'elle utilisait ses dons, et bien évidemment à des fins joyeuse, pour trouver le bonheur, plutôt que pour semer la peur autour d'elle. Après tout, cette sorcellerie, dans un monde de titans, c'était..Être un monstre. II - À ses 12 ans : Ça y est, la reine Sina à prit de son ampleur. Outre son intérêt certain malgré son jeune âge pour les ailes de la liberté, sa glace est si prenante que cela fait deux ans qu'elle reste enfermée dans ses appartements, et apparaît très peu lors des grandes réunions (si bien qu'elle ne rencontrera en aucun cas Erwin Smith), étant dans l'incapacité de cacher la cristallisation de son corps, un bras en étant si éprit, qu'elle ne pouvait pas même lever un doigt. L'éveil de son ancienne vie commence elle aussi et, tandis qu'elle se souvient de qui elle fut, de son lien avec les eldiens, les Fritz, un drame se produisit. De part la peur d'un geste irrationnel de la jeune femme, comme réveiller des souvenirs au peuple, les hommes corrompus alliés au pouvoir décidèrent de porter atteinte à sa vie. La blanche dû alors se défendre, un soir d'hiver, contre trois hommes venus pour la détruire, et en perdit la tête, laissant toute cette force qu'elle possédait en elle s'abattre sur eux. Alors, lorsqu'elle sortit enfin de cette transe, elle se retrouva couverte de sang, se relevant, avec l'usage de ses bras, ses doigts glacés, tandis que deux hommes se retrouvaient cristalliser. Non pas comme Annie Leonhart, non, puisqu'ils étaient morts, la glace ayant tout d'abord touché l'intérieur de leur corps, avant de se cristalliser sur la partie extérieure. Et, au beau milieu du chambre de glace, un homme, mort, poignardé à de multiple reprise pas un pieu glacé qu'elle tenait dans la main, signe de la violence dont elle avait pu..Faire preuve. Ce fut alors la fin de l'existence de Sina Reiss, et de la naissance de Rina Ackerman, étant donné que celle-ci avait fuit le palais, dangereuse, désorientée, et partant pour les bas-fonds de la Capitale. C'est alors qu'elle le revit? Lui, Levi Ackerman, bien plus grand, en âge tout du moins, avec un air des plus étonné, notamment lorsqu'elle s'effondra à quelque mètres de lui. Alors, oui, en effet, il fut bien contraint de s'occuper d'elle, de la laver, la nettoyer, et de la vêtir de l'une de ses chemises, tout en ayant vu cette glace sur son corps, tout cette..Anormalité. Face à ce don incontrôlable pour le coup, puisque tout du long de sa fuite la glace avait surgit, le brun eu, le don, ou quelque chose du genre, d'apaiser l'affolement de la blanche. Après tout, c'était une gamine de 12 ans, et face à un homme comme lui, mine de rien calme et terriblement attentif, elle avait pu se calmer peu à peu, sans doute grâce à l'aide de ses gants, bien trop grands pour ces petites mimines, appartenant à ce héros, comme elle le nommait depuis la première fois où elle l'aperçu, soit à ses 5 ans. Seulement, ces instants avec lui furent de courtes durées, puisque Kenny, ayant suivi sa trace, débarqua, pour l'avant-dernière fois on son neveu le vit d'ailleurs. Il emporta alors Sina, et, in finé, tout ce qui resta de cette histoire ne fut, dans sa mémoire, que le souvenir d'une personne dont elle n'avait ni le visage, ni le nom, mais toujours ses gants, ainsi que cette chemise, qu'elle gardera toujours avec elle, en guise de doudou. III - Sa vie au sein des Ackerman : Grâce à Kenny, et l'accord qu'il eu dans son dos avec Uri, Sina pu vivre en sa compagnie, et celle de sa fille : Sora. Elle passa alors 7 ans en leur compagnie, à mûrir, à devenir beaucoup plus stratège, manipulatrice, que sage. Elle fut alors la pierre précieuse des deux Ackerman, au détriment du bonheur de Sora, qui subissait sous les yeux de la blanches les énervements plus ou moins loufoque de son père. Du coup et bien..Quand elle eu 19 ans, les deux jeunes femmes eurent le courage, ou du moins assez d'affirmation, pour quitter ce bougre, et vivre leur vie ensemble, dans la  Capitale. Les deux jeunes femmes passèrent alors ces deux années à faire leurs propres lois, reprenant en quelque sorte la place de Levi et Farlan, bien qu'à des étages bien plus hauts. IV - Le camp d'entrainement, puis l'arrivée au bataillon d'exploration : Au bout de deux années passées dans les sous-terrains, Sina commença à en avoir assez de cette vie sans ciel, sans lune. Alors, par raison personnelle, elle força sa soeur adoptive, qui l'aimait hein, soit dit en passant, à monter à la surface. De là, tout alla bien vite, et les jeunes femmes rejoignirent la 104ème brigade d'entraînement, au côtés d'Eren, Mikasa et des autres, bien que plus âgés qu'eux ( même si Sina fait 16 ans, contrairement à Sora). Il se passa alors trois ans, oû Sina cacha à tout le monde ses vraies aptitudes, sa véritable personnalité. Elle se montra timide, sympa, toujours cacher derrière Sora, comme une faiblarde. La blanche pu se lier d'ailleurs d'amitié avec les autres, chantant pour ses amies, ou faisant preuve de tendresse quand quelque chose n'allait pas. C'est aussi à cette époque qu'elle se rendit compte de l'effet qu'elle possédait sur les Ackerman, notamment lorsqu'elle fit douter Mikasa et, faisant tout comme avec Sora, qu'elle l'embrassa, montrant alors que, ni elle, ni la brune, n'avait de sentiments l'une pour l'autre. Ainsi, c'est en pensant intégrer la garnison que Sina termina ses années. Seulement, suite aux événements du mur Rose, et d'Eren, la blanche rejoignit tout bonnement le bataillon d'exploration, pour le rejoindre, et tenter de comprendre si elle aussi, elle pourrait comprendre qui elle était, d'où venait ses dons. Ceci fut donc un acte personnel, égoïste, qui étonna tout le monde ! C'est vrai quoi..D'habitude, les gens ne la voyait rien faire sans Sora..Et là, elle partait seule, sans avoir prévenu sa soeur, et en coupant ses longs cheveux, pour une coupe bien plus courts. Ce changement ne fut que le premier de bien d'autres, à commencer par son affirmation auprès des autres, lorsqu'elle revit Sora, devant ses supérieurs, et la fracassa sans aucune compassion. La blanche montra alors des capacités innées au combat, ce qui choqua tout le monde, surtout lorsque sa personnalité changea, elle aussi. Dans tous les cas, maintenant au bataillon d'exploration, Sina ne reste plus avec Sora, et devint aux yeux de tous la dominante du duo. Chose qui ne passa pas inaperçu, à cause d'un certain Eren Yaeger qui, en oubliant sa propre situation, se mit â parler de la blanche devant le caporal en cher Levi, et toute sa clique..Sans oublier Hange et et Erwin. Autrement dit : elle est fichée, et s'en fiche pas mal. À vrai dire, et cela se verra rapidement, elle semble très intéressé au sujet de Levi. Cet Ackerman ne lui procure pas les mêmes émotions que les autres, et l'ouvre quelque peu à sa véritable nature. D'ailleurs, dans un futur pas si lointain que ça, avant l'apparition de Rod Reiss, elle lui avouera, d'un ton monotone, qu'elle pense avoir des sentiments pour lui, et qu'elle serait sans doute des plus tristes si il rentrait blesser de ses combats contre les titans, qu'elle pourrait en perdre la tête. Capacités/ Particularités : Comme le montre son histoire, Sina possède un lien avec les titans. Que ce soit de part sa voix qui procure quelque chose de spécial en eux, comme un souvenir de leur humanité enlevée, ou de part ses dons glacés, qui ressemble fortement au durcissement de ceux-ci. Néanmoins, outre ses dons, qu'elle ne montre bien évidemment jamais, du moins pas avant que Rod Reiss ne fasse son apparition, la jeune femme est aussi doté d'un talent quant au fait de savoir se défendre, grâce à son passé au côté de Kenny, mais aussi d'un penchant flagrant pour l'utilisation de l'équipement tri-dimensiel. Chose qu'elle montrera d'ailleurs une fois son arrivée au sein du bataillon d'exploration, tout comme sa grande violence.
Sina étant un personnage créé par plaisir ( ça se voit au vu des lignes..), mais aussi pour le rp, il est plus qu'évident qu'elle est disposée à celui-ci. C'est d'ailleurs pour cela que je vous incite à lire ce petit règlement, conçu uniquement pour un rpg dans la joie et la bonne humeur ~!
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affairesasuivre · 6 years
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De Memphis à Memphis
Depuis plus de trente ans, au sein de Carte de séjour puis en solo, il concilie rock et raï, Oum Kalsoum et Bashung, Farid El Atrache et les Clash. Zoom sur Rachid Taha, en concert à Schiltigheim dans le cadre du Festival Strasbourg Méditerranée.
Admirateur de John Wayne, Taha, Stetson sur la tête, dégaine et tire (à blanc). Bang bang ! Le cowboy du bled balance des “rockettes” arabopunk sur la Douce France qui ne peut s’empêcher de remuer du popotin en écoutant Ida et ses trompettes mortelles, Ya Rayah, donnant une irrésistible envie de s’essayer à la danse du ventre, ou Rock El Casbah, relecture du tube des Clash qu’il jouera en compagnie de Mick Jones himself, un de ses héros. Rachid Taha est un artiste sans passeport ni visa (confère les paroles des Artistes), sans carte d’identité française (« Je viens de faire la demande… Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis »), sans dieu ni maître. À la lecture de la Bible ou du Coran, il conseillera plutôt d’aller boire un verre en bonne compagnie. Peut-on réconcilier les peuples autour d’une bouteille ? « Bien sûr que oui : comme dit l’écrivain persan Omar Khayyâm, le vin c’est la porte de l’autre ! » affirme-t-il. Si le musicien refuse de s’incliner devant quelque idole, il a cependant un panthéon personnel en haut duquel trônent Pasolini ou Elvis. Le spectre du King plane sur son dernier album, Zoom – envisagé comme la rencontre entre Memphis (Tennessee) et Memphis (Égypte) – grâce à une étonnante relecture de son Now Or Never, slow du crooner Presley s’appuyant sur la mélodie du standard napolitain O Sole Mio. Un duo masculin / féminin avec Jeanne Added, une jolie reprise sous forme de dialogue bilingue, en anglais et en arabe.
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Son message fraternel est clair. Nul besoin de longs discours : l’artiste engagé, doucement destroy mais jamais enragé, préfère réconcilier les contraires le temps d’une chanson et crier son indignation sur les dance-floors. À l’heure où certains se radicalisent, se raidissent, se renferment, d’autres, comme lui, s’ouvrent au monde, font des Sèlu (salut) à tout va, inventent des endroits où se rencontrent les pôles et imaginent des grandes fêtes fusionnelles. Vingt ans après exactement, le chanteur reprend son hymne antiraciste et dansant Voilà Voilà qui clôt son nouveau disque : une manière de dire que le combat (rock) n’est pas fini. La version 2013 du titre produite par Brian Eno (ex-Roxy Music, pape de la musique ambient), réunit (dans le clip) des personnalités aussi différentes que Mick Jones (« on partage les mêmes idéaux ») et Agnès b., Camélia Jordana et Éric Cantona, Rachida Brakni et Femi Kuti. Rachid est un type accueillant et généreux, jamais avare en Bonjour (titre de son précédent album) et en Salamaleïkoum. « Si tu veux faire l’amour avec quelqu’un, autant lui ouvrir les bras, non ? », s’amuse celui qui aime s’entourer des êtres qui lui sont chers. Même des fantômes : avec Zoom sur Oum, il s’autorise un duo impossible en utilisant la voix samplée de la diva égyptienne Oum Kalsoum, « le temps d’une mélopée ».
Né à Oran à la fin des années 1950, cet « Oriental désorienté » qui se considère plus alsacien qu’algérien passa une bonne partie de son enfance à Sainte-Marie-aux-Mines, lieu de sa « deuxième naissance ». Aujourd’hui célébré dans l’Hexagone et un peu partout dans le monde (chose plutôt rare pour un artiste français), Rachid continue à assaisonner le rock à la sauce orientale et à métisser les sonorités Made in Medina à l’electro ou la pop. Il relie les continents dans une évidence : « La musique a toujours été mélangée. Le rock’n’roll vient d’Afrique et je ne fais que de la cartographie musicale. »
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eglise22 · 4 years
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« Me voici, envoie-moi »
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C'est le thème retenu pour la semaine missionnaire mondiale que nous vivrons du 11 au 18 octobre. Oui, dans cette période si troublée, où les énergies déployées pour faire face à l'ennemi invisible peuvent être mises à lourdes épreuves, nous voulons garder le cap de l'Espérance et de la Confiance.Oui, nous voulons continuer d'être acteurs avec d'autres pour faire advenir un monde où l'être humain sera vraiment au cœur de toutes nos actions et de toutes nos décisions. Nous voulons aussi valoriser et encourager tous les efforts déployés depuis 9 mois pour vivre autrement et surtout pour continuer d'avancer dans la vie pour faire reculer les forces des ténèbres et contribuer à faire grandir la Vie.En effet, ils sont nombreux les acteurs sociaux, économiques, culturels, politiques, religieux, qui œuvrent au quotidien, au plus près de la vie des gens, pour écouter, accompagner, orienter, prévenir, soigner, éduquer, décider, donner sens à la crise que nous vivons. Toute crise est un basculement. En ce sens, nous devons faire œuvre de raison pour se dire que nous sommes dans une période d'incertitudes, de transition, et refuser de se cramponner sur des modèles de vie qui sont désormais obsolètes.Oui, comme chrétien, je demande aujourd'hui à Dieu, le Père Jésus le Christ, de nous éclairer et de nous animer de son Esprit Saint qui est un souffle de vie et un souffle créateur. Qu'il nous donne l'envie et l'audace de rechercher de nouveaux chemins pour poser les bases d'une nouvelle fraternité, d'une autre manière de vivre et d'habiter notre planète Terre. C'est ce que nous redit avec insistance le Pape François dans son message pour cette semaine missionnaire : « Nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d'une seule voix et dans l'angoisse disent : "Nous sommes perdus" (v. 38), nous aussi, nous nous sommes aperçus que nous ne pouvons pas aller de l'avant chacun tout seul, mais seulement ensemble » (Méditation à la Place Saint Pierre, 27 mars 2020). Nous sommes vraiment effrayés, désorientés et apeurés. La douleur et la mort nous font expérimenter notre fragilité humaine ; mais en même temps, nous reconnaissons que nous sommes tous habités par un profond désir de vie et de libération du mal. Dans ce contexte, l'appel à la mission, l'invitation à sortir de soi-même par amour de Dieu et du prochain, se présente comme une opportunité de partage, de service, d'intercession. La mission, que Dieu confie à chacun, fait passer du moi peureux et fermé au moi retrouvé et renouvelé par le don de soi. » (Message du Pape François journée mondiale des missions 2020)C'est dans cet esprit et cette dynamique que nous voulons inscrire cette nouvelle année pastorale en espérant, en mars 2021, vivre un festival qui nous déplacera vers des sommets de Beauté. Par la rencontre de différentes formes culturelles et par différentes manières de contempler, de regarder, de laisser s'exprimer les talents des différentes générations, nous prendrons de la hauteur pour laisser le Beau, le Bon et le Bien, nous attirer vers de nouvelles formes de fraternité. Bon chemin d'automne !
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/3iHjm9k
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anouarx · 7 years
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«Les Désorientés», Amin Maalouf Avec mes sérieuses pertes de mémoire qui ne font que s’accentuer de plus en plus, je vous parlerai d’un roman que j’ai lu durant le mois de décembre.
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eric-sauvat · 3 years
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Désorientation
Lavoûte-Chilhac, Vendredi 4 mai 2021
Désorientation
Faire perdre à quelqu'un la connaissance de sa direction, de son orientation, l'égarer : Le brouillard acheva de désorienter les alpinistes. Déconcerter quelqu'un, le rendre hésitant sur ce qu'il doit faire ; dérouter : L'incohérence de son argumentation m'a désorienté. Aussi leur comportement fondamental [aux lents et aux repliés] avec le monde environnant est-il la maladresse, qui s'échelonne des sentiments de désorientation à l'apraxie, ou paralysie psychique du geste. Mounier, Traité du caractère, 1946
Madeleine, ma consœur, effectue son essai d’une semaine dans un module de la maison de retraite de Lavoûte et nul n’a évoqué un point qui me semble essentiel : la désorientation.
Nous autres personnes âgées ne pouvons être désorientées sans dommages, je parle là de la désorientation physique, celle où l’on perd le nord.
Je suis accoutumé à dormir les pieds à l’est de sorte que je vois le soleil se lever pour au soir retomber derrière ma tête, et ça me semble essentiel, je ne peux même pas en imaginer le changement ; alors pourquoi y changer lorsqu’il s’agit de l’orientation d’une couche ?
L’aréopage de doctes personnes et gens de bonne intention qui ont imaginé pour son bien son déménagement n’y a pas pensé.
Autre désorientation, matérielle celle-là, l’absence d’une télé dans le logement ; nous axons le déroulement de nos journées sur une succession d’émissions à laquelle nous nous accoutumons, je perdrai l’appétit sans Nagui à midi, et suis heureux de sortir de mes deux heures de sieste pour retrouver mon Qui veut prendre sa place ? puis enchaîner avec deux N’oubliez pas les paroles et l’on m’en sèvrerait.
Madeleine n’a pas de télé faute d’avoir déménagé la sienne et ne saurait pas trouver sur un ordinateur portable ses programmes défaillants . Pourquoi cette lacune ?
Si cela m’est autorisé, je vais faire un saut pour aller la voir et voir ce qui peut être fait pour remédier à tout ça.
Le bon reconditionnement du mode de vie usuel d’un retraité est la condition sine qua non pour sa réussite.
Qu’on nous laisse mourir confortablement.
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Jésus-Christ est revenu | « Mon rêve du royaume des cieux » Film chrétien Bande-annonce officielle
L'Éclair Oriental, l'Église de Dieu Tout-Puissant a été créée à cause de l'apparition et de l'œuvre de Dieu Tout-Puissant, de la seconde venue du Seigneur Jésus, le Christ des derniers jours. Elle est composée de tous ceux qui acceptent l'œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours et sont conquis et sauvés par Ses paroles. Elle a été entièrement fondée par Dieu Tout-Puissant en personne et est conduite par Lui comme le Berger. Ce n'est pas du tout un homme qui en est le fondateur. Christ est la vérité, le chemin et la vie. Les brebis de Dieu entendent la voix de Dieu. Aussi longtemps que tu lis les paroles de Dieu Tout-Puissant, tu verras que Dieu est apparu.
Note spéciale : Cette production vidéo a été produite comme une ressource à but non lucratif par l'Église de Dieu Tout-Puissant. Les acteurs qui apparaissent dans cette production opèrent sur une base caritative, et n'ont en aucune façon été payés. Cette vidéo ne peut être distribuée à une tierce personne pour faire un bénéfice quelconque, et nous espérons que chaque personne la partagera et la distribuera en toute transparence. Lorsque tu la distribues, prends soin d'indiquer la source. Aucune organisation, groupe social ou individu n'a le droit d'altérer ou de dénaturer les contenus de cette vidéo sans le consentement de l'Église de Dieu Tout-Puissant.
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Chronique conseil municipal 2
Les conseils municipaux se suivent et se ressemblent. Une petite nouveauté, le non fonctionnement du micro de l'élu de St Ervlan A-Gleiz Penn Da Benn. Sur 43 micros c'est pas de chance. Je me suis renseigné : semble-t-il depuis 2008 c'est la première fois. Mais c'est un hasard... Mais attention on va crier à la théorie du complot si je continue...
Les attaques de la part des conseillers municipaux du PS se poursuivent, Bertrand Affilé et Marcel Cottin en tête. Aidé de Josselin Bureau bien sur. Mais aussi cette fois de Driss Said et de Catherine Abidi (affiliée au PCF) lors de la délibération concernant Royal de luxe. Outre un ton systématique profondément méprisant de la part de Bertrand Affilé (se comportant comme un petit baron local) et de Marcel Cottin (son fidèle porte flingue) dès que l'on ne pense pas comme eux, les reproches sont toujours les mêmes. Ils devraient carrément les enregistrer et les passer en boucle. Il y a le manque de pragmatisme, le « vous ne proposez rien et ne faîtes que critiquer !» (à vous de juger à la lecture de mes textes d'intervention. Ceux-ci ne sont pas systématiquement rédigées par moi et lorsqu'elles le sont, l'ensemble des membres actifs et actives de Notre association politique citoyenne y contribue à travers des remarques, des critiques... C'est à dire de manière totalement démocratique et donc collective.)
Il est vrai que sur 46 délibérations je ne suis intervenu longuement que 5 fois (voir les textes des interventions.) Mais cela semble malgré tout trop pour eux et elle. Bertrand Affilé m'a demandé de faire des interventions moins longues. Ah la démocratie c'est vrai que c'est chiant ! Ca « demande de l'effort, des discussions, ce sont des processus qui se font lentement, qui nécessitent des activités communautaires, de l'engagement. Ces activités permettent de donner un sens à notre vie et de ne pas attendre que des experts nous pondent une société parfaite .»(Serge Mongeau) Après avoir diminué drastiquement le nombre de mots et donc de parole dans le bulletin municipal, au nom évidemment de la démocratie, il faudrait en plus qu'on se taise lors des conseils municipaux. Comme le disait Proudhon « La démocratie [mais peut-on appeler notre système une démocratie ?] sans critique n'est autre chose que la tyrannie de la majorité .» Mais il est vrai que comme le disait Marcel Cottin lors du précédent conseil municipal : « c'est le sens de l'histoire !» On en voit les résultats ! Le fait même que le maire fixe un conseil municipal si long, puisqu'il à débuté à 18h00 et c'est achevé à 2h00 du matin, montre ça considération pour le débat. Pourquoi ne pas fixer 2 conseils municipaux, moins longs, permettant ainsi plus de débats et moins de fatigue qui finissent par faire que des problèmes importants soient juste survolé. Mais dans l'organisation actuelle un conseil municipal d'une ville importante en nombre d'habitant.e.s comme St Herblain n'est qu'un simple théâtre, puisque tout est décidé à l'avance, comme me l'a rappelé Bertrand Affilé alors que j'intervenais encore vers une heure du matin : Pourquoi Monsieur Bainvel continuez-vous à batailler alors que les journalistes ne sont plus là !  Il est vrai que le système n'a pas pour but la démocratie mais la gestion du système capitaliste par « des experts [qui] nous pondent une société parfaite.»
C'est ce que Christian Couturier, vice président de Nantes Métropole, est venu nous expliquer en nous apportant la bonne parole du meilleur des mondes lors de la communication du rapport de Nantes Métropole de l'année 2017 - rapport d'activités et rapport financier. Il est étonnant que ce ne soit pas Bertrand Affilé, second vice président de la métropole, qui est fait la présentation comme cela était fixé au départ dans l'ordre du jour. Mais il vrai que lorsqu'on lui parle de la métropole il rappelle souvent que nous sommes à St Herblain... Et pas dans la métropole évidemment !
LA METROPOLISATION
Ah il y a tout dans ce document de communication. C'est beau comme une plaquette publicitaire d'une entreprise immobilière ou d'une banque. Tous les éléments de langage de la novlangue des communicants en communication qui communiquent : il y a bien sûr :
Le dialogue citoyen qui comme le dialogue social se résume à : Bon ok on vous écoute mais de toute façon c'est déjà décidé.
L'innovation, la transition écologique et sa croissance verte évidemment. Le philosophe Bertrand Méheust appelle cela « la politique de l'oxymore » (qu'Orwell décrivait comme la novlangue dans son roman 1984), en inventant le terme " développement durable ", du « capitalisme vert » et de la « croissance verte »... Cette politique consiste à forger artificiellement des termes « pour paralyser les oppositions potentielles ». Les « oxymores font fusionner deux réalités contradictoires » telles que : " développement durable " mais aussi " marché civilisationnel ", " flexisécurité ", " moralisation du capitalisme ". Le système a saturé tout l'espace disponible et est à l'origine de tensions de plus en plus fortes. Pour les masquer ceux qui nous gouvernent pratiquent la politique de l'oxymore. Ils favorisent la destruction des esprits, deviennent des facteurs de pathologie et des outils de mensonge. Plus l'on produit d'oxymores et plus les gens sont désorientés et inaptes à penser. Plus la crise s'aggrave, plus le réchauffement climatique nous menace et plus nous assistons à la production et à l'usage cynique d'oxymores à grande échelle. »
Pas étonnant que le Medef ait choisi pour slogan de son Université d’été 2009 : « Le développement durable : un accélé­rateur de croissance pour les entreprises ». L'écologie et la pollution des produits commerciaux comme les autres. Les émissions de carbone ayant même leur marché.
Il y a aussi l'immanquable innovation qui innove pour innover :
Or comme le déclare Michel Blay Président du Comité pour l’histoire du CNRS : « la course permanente à l’innovation qui implique de relever de multiples défis technologiques, de la biologie de synthèse aux nanotechnologies, conduit inévitablement à l’épuisement des ressources et à la pollution. […] L’innovation, devenue ces derniers temps « innovation permanente », c’est donc toujours, dans un cas comme dans l’autre, du plus à consommer et à produire ». La transition énergétique des fameuses énergie vertes ont besoin de pétrole, de métaux, de terres rares... De plus elles n'ont aucunement la capacité de produire autant d'énergie en permanence que les ressources fossiles.
L'action internationale et l'Europe où c'est avant tout concurrence, attractivité et guerre économique qui sont mis en avant avec même des territoires cibles. Mais il y a quand même  la coopération...2 pages sur 10.
La réalité est que vous accélérez la mise en concurrence généralisée des territoires puisque les acteurs phares de cette situation sont les métropoles au détriment de la démocratie. Cette orientation transparaît à travers les politiques d’aménagement menées par les élus de la majorité de la métropole nantaise. Rendre la métropole “attractive” et “insérée dans la mondialisation” est la priorité.
La métropolisation entraîne le phénomène suivant : dans un monde où les capitaux et les travailleurs (surtout qualifiés) sont mobiles, les villes sont en concurrence les unes avec les autres pour attirer les entreprises et les populations aisées. Les collectivités locales concentrent donc leurs efforts dans cette direction. Qu’est-ce que cela implique ?
On est dans le mythe du gigantisme et cette volonté d'atteindre le chiffre-clé du million d'habitants qui permettrait d'exister au plan mondial. C'est très discutable. On compte plus de 1.500 agglomérations dans le monde au-delà de ce chiffre, dont certaines à 30 millions d'habitants. Le million, à lui seul, n'assure qu'une visibilité aléatoire. Ensuite parce qu'une ville peut être bien identifiée, très en deçà de ce chiffre lorsqu'elle est reconnue dans un secteur particulier.
Tout cela pour séduire les entreprises et les cadres
En France chaque métropole compte plusieurs pôles de compétitivité, généreusement arrosés d’argent public. Cette configuration est sensé améliorer l’image et l’attractivité auprès des entreprises. Les métropoles se doivent également d’offrir un environnement rassurant pour être attractives, et le processus s’accompagne donc d’un virage sécuritaire. En mettre plein la vue, “vendre” sa ville comme étant la plus belle, la plus accueillante, la plus sûre… Rien n’est trop beau pour booster le capital sympathie de sa ville. Les élus de la majorité de la métropole nantaise sont friands de grands projets à l’utilité discutable et au fort impact environnemental, souvent en partenariat public-privé, les GP2I (Grands Projets Inutiles et Imposés). Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes était la volonté d'un aéroport flambant neuf permettant de renvoyer l’image d’une ville puissante et connectée au reste du monde…Mais il y a eu un os !
Toute la politique d’aménagement est pensée pour les entreprises : création de quartiers d’affaires, technopôles, campus spécialisés sensés fournir de la main-d’œuvre qualifiée. Le centre-ville est privilégié et les quartiers pauvres requalifiés, tandis que les classes populaires sont reléguées plus loin. Les fonctions “sales” de la ville, comme la gestion des déchets, sont quant à elles relégués en périphérie.
Cette compétition devient la norme de la gestion des collectivités. C’est ainsi que fleurissent les politiques de rayonnement, d’attractivité, le marketing territorial et autres dépenses faramineuses pour seul but de faire croire que la collectivité x ou y est la meilleure, contrairement à ses voisines. Pour seul but également, d’entrer dans la danse européenne des « métropole à rayonnement européen », sur un modèle de la libre concurrence entre collectivités.
Le cas nantais
La métropolisation Nantes Saint-Nazaire Rennes constitue une perspective juteuse, pour le capital. Aussi cette métropolisation bénéficie de moyens considérables pour accélérer son implantation commencée depuis 20 ans.
Les grandes métropoles régionales redessinent un nouvel aménagement du territoire hexagonal. La métropole nantaise ne se fera pas sans conséquence pour le territoire. De même la métropole nantaise est censée concentrer des moyens culturels (grandes écoles, universités, centres de recherche et de création, musées, palais des congrès, salles de concert) pour rayonner par une offre artistique et d’enseignement, afin d’attirer des classes sociales plutôt aisées, susceptibles de consommer et fournir la main d’œuvre adaptée aux secteurs d’activité les plus innovants et rentables.
Cette métropolisation en cours n’annonce rien de bon pour le réseau de villes petites et moyennes pour permettre un maillage suffisant de son territoire et maintenir une activité, des services et commerces utiles ou nécessaires et pas trop éloignés. Il entraîne ce que certains appellent une « déterritorialisation » : un bousculement des héritages historiques sur lesquels se sont fondés les territoires. D'autant qu'il intervient alors que l'État, depuis dix ans, n'a plus de politique d'aménagement du territoire et se contente d'une mise en concurrence entre territoires, sous forme de bonus financiers. C'est une des causes de la colère que les citoyennes et citoyens vêtu.e.s de gilet expriment.
La logique de la métropole nantaise est de concentrer les infrastructures et moyens financiers, culturels, économiques, humains pour atteindre une prétendue taille critique d'un million, pour créer à partir de ce pôle un environnement optimal susceptible d’initiatives économiques et avoir une chance de survivre dans la compétition internationale, avec la transformation du territoire en hinterland d’une future métropole régionale active et branchée...
Cette politique conduit à marginaliser les populations ouvrières et les classes moyennes, en créant des couronnes urbaines pavillonnaires parfois à 40 ou 50 km des centres urbains, et à abandonner des pans entiers de l'économie productive. Avec ce phénomène, la ville n'est plus un lieu d'intégration mais d'exclusion.
En tout les cas on est très loin du socialisme.
Il faut selon nous inventer de nouveaux modèles de solidarités entre les villes elles-mêmes et entre les villes et les campagnes dans une vision réellement écologique car là nous n'avons pas le choix si nous voulons que nos enfants et petits enfants aient un futur, et un projet refondée démocratiquement, un projet de gauche tout simplement.
A suivi une délibération sur la salle de la carrière et la suppression de l'activité de service public.
Notre problème au sein de St Herblain A Gauche Toute / Sant Ervlan A-Gleiz Penn Da Benn est le coût auquel va être céder la salle de la carrière. En effet cette salle a été payé par l'argent public c'est à dire l'argent des citoyens et citoyennes de St Herblain / St Ervlan. Décider de confier, pour des raisons peut-être valables mais auxquelles aucune étude alternative n'a été menée, à une entreprise privée une infrastructure publique financée par l'argent public nous pose problème. Nous souhaitons que le prix de redevance fixé prenne en compte le coût réel de l'infrastructure de la carrière depuis sa construction. De plus lorsque la mairie a besoin de la salle (les dates doivent être fixées à l'avance) celle-ci doit-être céder gratuitement.
Puis vint la délibération sur la dérogation au repos dominical des salariés dans les commerces de détail en 2019 et ouverture des bibliothèques le dimanche en 2019.
Vous nous proposer de participer à des dérogations au repos dominical et donc à la poursuite de la casse sociale. Mais il est vrai que tous les prétextes sont bons pour généraliser le travail le dimanche : après les ZTI et la revitalisation des centres villes, les Gilets jaunes ! Et les salariés dans tout ça ? Et l'humain dans tout ça. Vous nous direz que ce n'est que quelques jours et que certaines professions travaillent le dimanche. C'est vrai, mais c'est le principe même de ces professions et ceux qui s'y engage le savent. Là on passe à l'ensemble de la société. Car derrière cette mesure nommée comme toutes ces mesures réforme et présentée comme un progrès, je vous rappelle que réforme signifie aller vers un mieux, c'est en fait une destruction des conquêtes sociales obtenues majoritairement à partir de 1945 et jusqu'au début des années 70. Accorder ces dérogations c'est ouvrir la porte de pandore. D'ailleurs le nombre de dimanches ne cesse d'augmenter car le but est la généralisation de l'ouverture tous les dimanches. C'est d'ailleurs le cas à St Herblain puisqu'Auchan ouvre tous les dimanches matins. Nous aimerions savoir si les salariés d'Auchan touchent pour leur travail tous les dimanches matins une majoration salariale puisque contrairement aux idées reçues, la loi ne garantit pas le droit à majoration salariale et un repos compensateur en cas de travail le dimanche. Hors la garantie légale pour les 5 dimanches autorisés par arrêté municipal qui permettent un double salaire et 1 jour de repos. Je vous entends déjà me répondre que bon d'accord Auchan, mais pour le reste les dérogations se limitent à ces 5 jours et donc permettent le double salaire et le jour de repos. Mais non Auchan ouvert tous les dimanches matins ce n'est déjà plus une exception. Quant aux 5 jours dérogés qui n'existaient pas il y a encore 10 ans et auxquelles vous vous opposiez (je vous montre une affiche) ceux-ci sont la porte de pandore que vous ouvrez vers la généralisation du travail le dimanche. Mais il est vrai que c'est la philosophie des 2 lois travail dont un des penseurs est un certain Macron, ancien ministre du gouvernement Hollande, c'est à dire de votre gouvernement.
Supprimer le repos dominical c'est supprimer un droit fondamental du travail qui fut instaurée par une loi de 1906 dans un souci de protection de la santé et de la sécurité au travail. Cette avancée sociale majeure faisait directement suite à la grève des mineurs du Nord et à la catastrophe minière de Courrières où un millier de mineurs sont morts. Dont je vous rappelle deux articles sortie du code du travail (L. 3132-1 et L 3132-3) :
« Il est interdit de faire travailler un même salarié plus de six jours par semaine. »
          « Le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche. »
C'est aussi remettre en cause un choix de société tourné vers l'humain.
Le repos dominical est un pilier dans la vie. C'est d'un choix de société dont il s'agit ! Bien vivre, c'est avoir le temps d'être en famille ou entre amis, d’avoir du temps de loisir autres que celui de faire des courses ou de traîner dans des galeries marchandes le dimanche dans la course effrénée à la consommation destructrice humainement et écologiquement, dans ce culte délirant et irréaliste à la croissance infinie dans un monde fini ! Etre écologiste c'est s'opposer à cela !
Les syndicats sont contre l’extension de l’ouverture le dimanche et tous réclament une limitation des dérogations actuelles.
Mais même dans votre vision productiviste, c'est à dire capitaliste, c'est un impact négatif sur l’économie !
L’ouverture le dimanche n’aura pas d’effet bénéfique sur l’emploi ou l’activité !
Cela ne change rien à la consommation : Ce n’est pas parce qu’un magasin est ouvert un autre jour que les achats vont augmenter. C’est un simple transfert dans le temps. Ils restent toujours bornés par les bas salaires et le pouvoir d’achat.
Le vrai problème est celui des salaires et des inégalités que les gouvernements de droite ou osant se nommer de gauche n'ont cessé d'augmenter depuis le tournant de la rigueur en 1983 au profit de l'oligarchie. La révolte populaire actuelle en est l'enfant. Aussi pour que les salariés ne soient plus obligés de travailler la nuit ou le dimanche pour survivre, il faut se battre pour augmenter les salaires et partager les richesses ! Ainsi la famille Mulliez reine de l'optimisation fiscale c'est à dire de l'évasion fiscale légale, merci le parti socialiste, est aussi bien placée en terme de paradis fiscaux, expatriée en Belgique afin de réduire ses impôts sur le revenu grâce à la concurrence fiscale au sein de la communauté européenne alors même que cette famille qui détient Auchan, Décathlon , Leroy Merlin… a une fortune de 19 milliards d’euros ! – pourtant ces impôts sur le revenu ne sont plus que de 40 %  en France pour les plus riches alors qu'ils étaient de 75 %  jusqu'en 1983 où le gouvernement PS fit passer le taux marginal à moins de 60 % lançant ainsi en France la grande contre révolution néolibérale entamée en 1973 par Pinochet et les Chicago boys.
Et après on nous dira qu'il n'y a pas d'argent ! C'est pour lui permettre d'en gagner plus que vous lui autoriser la possibilité d'ouvrir tous les dimanches matins. Mais il vrai que les grands groupes communiquent volontiers sur le gain de pouvoir d’achat que peut représenter le travail le dimanche pour les salariés. Mais cette propagande cache en fait la très grande faiblesse des salaires, ce qui transforme le travail le dimanche en chantage à la survie pour beaucoup de salariés. La grande distribution par exemple se distingue par un salaire moyen parmi les plus faibles (environ 1 300 euros par mois) et par le recours intensif et imposé au temps partiel qui représente 60 % des salariés de la grande distribution. Dans ces conditions, le travail le dimanche devient vite une obligation pour vivre.  Au lieu de faire travailler ses salariés le dimanche, elle ferait mieux d’augmenter les salaires !  Ce revendiquer de gauche et surtout socialiste c'est se battre pour cela et une autre société que celle qui nous a déjà amené dans le mur. C'est s'opposer à l'augmentation de l'exploitation et des inégalités.
Ensuite cela n’a aucun effet sur l’emploi : Par exemple, le magasin Virgin des Champs-Élysées, qui est passé de 407 emplois à 237 entre 1991 et 2005, alors qu’il a généralisé le travail le dimanche, d’ailleurs illégalement au départ. Selon Philippe Askenazy, économiste chercheur au CNRS, « comme la clientèle s’étale sur davantage de jours, les magasins prévoient moins de personnel en semaine pour en ajouter le dimanche. (…). Aux Etats-Unis par exemple, les horaires élargis ont permis d’augmenter l’emploi de 1%, mais ont parallèlement contribué à la destruction d’emplois dans les petits commerces. Autre exemple parlant: la Bavière est la zone la plus prospère d’Europe et affiche un très faible taux de chômage. Pourtant les horaires des commerces sont les plus contraints en Europe. ».
Et ne parlons pas de la destruction du petit commerce : La Cour de Cassation considère ainsi aujourd’hui que « la violation de la règle du repos dominical constitue un trouble manifestement illicite » car elle « rompt l’égalité au préjudice des commerçants qui, exerçant la même activité, respectent la règle légale ». Une étude commandée par Renaud Dutreil, ministre du commerce en 2006 concluait ainsi à la perte de 200 000 emplois dans les commerces de proximité en cas de généralisation de l’ouverture des magasins le dimanche !
Selon l'INSEE pour un emploi en général précaire créé dans les grandes surfaces c'est 5 emplois supprimés dans les commerces de proximité.
C'est pourquoi même des patrons sont contre ! En janvier 2012, la CGPME et l'UPA s'opposait à l'extension du travail du dimanche : « Il est même craindre que l’ouverture dominicale produise, à terme, l’effet inverse pour le commerce indépendant : la destruction d’emplois pérennes ; le développement de situations précaires et de fortes inégalités salariales ; une obligation pour le commerce indépendant d’augmenter ses prix le rendant ainsi moins compétitifs. »   Cette mesure ne revient qu'à aider les grands groupes au détriment des commerces de proximité : Selon Philippe Askenazy, « une plus grande amplitude horaire génère des frais fixes supplémentaires (électricité, nettoyage) pour les entreprises du commerce. Elles ne gagnent donc pas plus en ouvrant davantage, mais prennent un avantage sur leurs concurrents. Les principaux perdants du système sont les petits magasins indépendants qui restent fermés ce jour-là. » Et cela peut même être « à double tranchant, car l’ouverture des magasins 7 jours sur 7 en Italie, a par exemple favorisé l’augmentation des prix. Pour compenser la hausse des frais fixes engendrés par les horaires élargis, les entreprises ont augmenté leurs prix. »
Quant au mur climatique généré par le productivisme et la recherche de la croissance infinie constitutive de l'essence même du capitalisme, les ouvertures le dimanche augmentent des déplacements motorisés et donc de l’émission des gaz à effets de serre. En raison aussi de la fermeture des commerces de proximité obligeant la majorité à multiplier les déplacements. Alors qu’il est nécessaire de relocaliser les activités humaines, c’est une fuite en avant du modèle consumériste.
 Mais nous ne vous apprenons rien puisque c'est en parti ce que vous disiez en 2009 contre Sarkozy dans votre campagne, celle du PS : mon dimanche j'en ai besoin, mon dimanche j'y tiens !
Cette délibération étendant à 5 dimanches les ouvertures de magasins autres que de bouche montre bien ce que le PS est devenu depuis 1983, année du tournant de la rigueur, où il lança sur le territoire étatique français le néo-libéralisme : Le meilleur allié et serviteur de l'oligarchie capitaliste. On y voit aussi toute la trahison des idéaux socialistes de transformation sociale afin de rompre avec le capitalisme pour une société basée sur l'égalité et la liberté. Il est le grand responsable de la crise globale à laquelle nous sommes confrontés. Mais heureusement il n'est déjà plus que pour avoir vécu !
La convention ROYAL DE LUXE est elle aussi une illustration de cette métropolisation.
Une convention qui sort du chapeau, un investissement peu prudent qui ressortit plus de l’orgueil que de la nécessité citoyenne d’améliorer le vécu des Bellevusiens.
Après les Machines de l’île, après le très coûteux « arbre aux Hérons », après le Yellopark où J ROLLAND a d’abord dit non, puis oui, puis finalement non au profit d’un 2è stade inutile que la métropole vous a demandé d’entériner , MME la présidente de Nantes métropole nous propose un projet (coconstruit avec les habitants, lui aussi ??) d’animation artistique managé par Royal de Luxe et d’ailleurs proposé clé en mains par son principal responsable.
Et nous apprenons même que le 1er événement est pour novembre 2018, c’est dire si cela presse d’obtenir l’aval des Responsables nantais et herblinois.
L’association Royal de Luxe se met sur les rangs pour -je cite- « développer une fierté locale dès la 1ère étape , celle de la livraison clé en main d « ’un réverbère à nœud » implanté sur la place centrale du Grand Bellevue. Nantes métropole s’est déjà engagée pour 30000 euros à le racheter pour qu’il demeure sur la place .Comme il devait être installé le mois dernier , on peut comprendre cette « urgence décisionnelle »
Ensuite, dans 2 mois maintenant, c’est la pomme de terre tombée du ciel qui s’encastrera une nuit sur les logements sociaux appelés à être démolis du fond de la place des Lauriers.
Nul doute que nos concitoyens, venant d’autres quartiers, s’il en vient, car l’œuvre sera éphémère, pourraient s’en amuser, ou s’en émerveiller.
Mais l’humour, hélas ayant ses limites, QUID des habitants déjà chassés ou en passe de l’être, qui vivent dans l’angoisse permanente car dans toutes les conversations, le dégât humain crée par cette   expulsion de masse (700 à 800 logements sociaux supprimés à ce jour du projet) est visible .Au marché, sur les paliers, dans la superette à la caisse, on entend « est-ce que vous aussi on vous démolit ? » «  Et chez vous ? qu’est-ce qu’ILS VONT FAIRE ? »
ROYAL de Luxe , dont la réputation internationale est justifiée, n’est plus ce qu’il était au commencement. C’est devenu , par la force des réussites successives, par le talent de ses intervenants, et surtout par le jeu économico financier , une énorme machinerie capitalisto-culturelle de l’art de rue. Et pour avancer, comme toute entreprise, elle a besoin de contrats rémunérateurs.
Alors , s’emparer du Grand Bellevue , bonne pioche !
Qui ne sait que la présidente de la métropole favorise toujours les projets à forte composante de COM’ dans tout ce qu’elle promeut. Le mot ATTRACTIVITE est celui qui revient le plus souvent.
D’ailleurs un des chapitres quotidiens de la revue quotidienne de Nantes métropole s’en nourrit.
Qu’on parle partout de Nantes et de sa maire, quel qu’en soit le prétexte, et quel qu’en soit le coût à payer pour le contribuable ensuite.
Car enfin, il est, comme toujours, prévu des avenants successifs possibles pour compléter le projet qui reste « ouvert »
Qu’on ne s’y trompe pas ce qui nous révolte, c’est le choix de la grande machinerie internationale alors que des troupes de moindre notoriété ont aussi du talent localement et auraient co construit   selon le mantra qui revient à lignes continues pour tous les projets…valider. Mais elles ne feraient pas le BUZZ ; alors, Payons. PAYONS ?
En ce moment où les gilets jaunes herblinois ou nantais comme dans le reste de notre pays demandent à vivre décemment, d’un salaire décent, il eût été décent de consulter les contribuables locaux sur l’opportunité de cet engagement financier pour les 2 années à venir..
De nombreuses villes s’engagent dans la gratuité des transports urbains afin de favoriser la baisse vertueuse des GES et le désengorgement de leurs voies d’accès. A Nantes métropole, c’est l’inverse, les prix sont parmi les plus chers et le ticket TAN vient encore de passer pour la 1ère fois au-delà de 1.50€.
Mais ça…
Enfin, comment ne pas noter que dans les 5 principes sous-tendant l’élaboration des projets territoriaux de la métropole, l’attractivité vient en 3 et l’égalité ensuite.
Ainsi qu’il est écrit dans le rapport sur le budget présenté par ailleurs.
« Devant les incertitudes des mesures étatiques à venir concernant les collectivités locales
« devant les incertitudes des impacts négatifs sur les finances de la ville notamment à cause des transferts de compétences annoncés de la métropole et des départements
IL CONVIENDRAIT D’INVESTIR AVEC PRUDENCE LES FINANCES LOCALES EN LES RESERVANT A L’ESSENTIEL DU SERVICE RENDU AUX HERBLINOIS..
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infos-lgbt · 6 years
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Chili:Deux homosexuels agressés et torturés au Nouvel An
Le 1er janvier dernier, deux homosexuels ont été torturés lors de deux agressions homophobes particulièrement creulles au Chili.  José David Muñoz Vargas, âgé de 51 ans, a été agressé dans la ville de Porvenir et obligé de s'asseoir dans un bain d'eau brûlante, ce qui a entraîné de graves lésions, rapporte l'organisation chilienne des droits des LGBT, le Mouvement d'intégration et de libération homosexuelles (Movilh).  Conduit à l'hôpital Muñoz Vargas est dans un état critique.  L’agression fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de la police.  Un autre homme, âgé de 24 ans et resté anonyme, a également été agressé dans la ville portuaire de Valparaíso, le 1er janvier également.  Movilh a rapporté que l'homme avait été agressé par deux personnes qui l'avaient attaqué en l'entendant parler au téléphone avec son partenaire.  "Les assaillants ont commencé à l'insulter en raison de son orientation sexuelle, avant de le frapper et de le torturer", a indiqué l'organisation LGBT.  Ses agresseurs lui auraient écrasé des cigarettes dans les mains et sur ses parties génitales. Il a été ensuite été frappé à la tête avec une pierre et a perdu conscience. Il s'est réveillé le lendemain de l'agression désorienté et perdu. L’homme a depuis été soigné dans un centre de santé.  Ces actes homophobes montrent à quel point la communauté LGBT du Chili fait toujours face à la violence physique, en dépit des avancées législatives de ces dernières années.  Les droits des homosexuels au Chili ont progressé ces dernières années. Le pays a introduit des lois contre la discrimination et les crimes motivés par la haine en 2012 dans le but de protéger la communauté LGBT.  Un projet de loi visant à légaliser l'égalité des mariages a été signé par la présidente de l'époque, Michelle Bachelet, en août 2017 et attend l'approbation des deux chambres du congrès.  En novembre dernier, le président chilien Sebastian Pinera a signé un projet de loi historique qui permet aux personnes transgenres de plus de 14 ans d’actualiser leur nom et leur genre de manière officielle.  source : http://reloaded.e-llico.com
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affairesasuivre · 5 years
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OISEAUX-TEMPÊTE – ‘FROM SOMEWHERE INVISIBLE’
On avait quitté Oiseaux-Tempête avec un double LP accompagné d’un disque live paru en 2018, qui venait conclure avec superbe leurs pérégrinations méditerranéennes. Frédéric D. Oberland et Stéphane Pigneul, l’insatiable duo à la tête du groupe et déjà auteur d’un excellent album cette année avec un autre projet (Le Réveil Des Tropiques), n’entendaient toutefois nous laisser aucun répit en nous livrant une nouvelle estocade inattendue.
C’est peu dire que le parcours de la formation depuis ses débuts en 2013 a de quoi impressionner, déployant au fil d’albums denses et intenses les souvenirs électrifiés de leurs périples le long des côtes grecques ou en immersion dans un Moyen-Orient tumultueux, jusqu’à devenir une des figures de proue du post-rock / rock expérimental hexagonal.
Alors que le groupe terminait à Montréal la longue tournée ayant suivi la sortie de l’album AL​-​’AN!, il se vit proposer par Radwan Ghazi Moumneh (Jerusalem In My Heart) une offre qui ne se refuse pas : enregistrer une session au sein d’un des plus beaux studios au monde, le fameux Hotel2Tango qui a vu naître plusieurs pierres angulaires de la mouvance post-rock. Sans hésitation, la formation accompagnée de ses désormais collaborateurs habituels (Mondkopf, G.W. Sok et Jean-Michel Pirès) et complétée d’invités locaux prestigieux y a saisi l’occasion d’enregistrer un nouvel album.
Le résultat de ces sessions d’enregistrement constitue sans doute le disque le plus direct et concis du groupe. Les sonorités se veulent ici plus violentes, en particulier sur l’impressionnant titre d’introduction (He Is Afraid And So Am I), déclamation fébrile par G.W. Sok d’un poème évoquant la figure d’un étrange doppelganger sur fond de noise rock angoissant. Dépourvue de ces field recordings qui habillaient les paysages de leurs albums précédents, cette musique apatride tire d’un ailleurs invisible des sonorités plus abstraites mais pas désincarnées pour autant, comme sur Weird Dancing In All-Night, jam bruitiste et organique s’achevant dans une orgie free jazz désorientée. Le violon plaintif de Jessica Moss (Silver Mt. Zion) vient ensuite dialoguer avec ces guitares et synthés modulaires torturés en apportant une émotion inédite à ces plages de spoken-word désolées sur lesquelles plane inévitablement l’ombre des pionniers Godspeed You ! Black Emperor (en particulier sur The Naming Of A Crow).
From Somewhere Invisible est un disque à l’image de ses concepteurs, libre, instinctif et sincère, sans grandiloquence mais d’une ambition pleine et entière : celle de renouer et chérir, malgré la violence et le chaos, ces liens invisibles qui unissent les êtres.
in disques by Charly Bernard
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olivierdemangeon · 6 years
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    Une ex-policière déchue en désintoxication accepte un travail dans la morgue de l’hôpital où elle se soigne. Un jour, un corps sévèrement mutilé lui est confié. La jeune femme assiste alors à une série de meurtres qui la conduira à affronter une entité démoniaque.
    Origine du film : États-Unis Réalisateur : Diederik Van Rooijen Scénariste : Brian Sieve Acteurs : Shay Mitchell, Grey Damon, Kirby Johnson, Stana Katic, Nick Thune, Jacob Ming-Trent, Max McNamara, Louis Herthum Musique : John Frizzell Genre : Horreur, Mystère, Thriller Durée : 86 minutes Date de sortie : 5 décembre 2018 (France) Année de production : 2018 Sociétés de production : Screen Gems, Broken Road Productions Distribué par : Sony Pictures Releasing Titre français : L’exorcisme de Hannah Grace Notre note : ★★★★☆
    “The Possession of Hannah Grace”, ou “L’exorcisme de Hannah Grace” pour la distribution française, est un thriller d’horreur américain datant de 2018, réalisé par Diederik Van Rooijen, à qui l’on doit également “Taped” (2012). Les acteurs principaux sont Shay Mitchell, qu’on a pu voir dans “Mother’s Day” (2016), Grey Damon, qu’on a pu voir dans “Percy Jackson: Sea of Monsters” (2013), et Stana Katic, qu’on a pu voir dans “Quantum of Solace” (2008).
L’histoire proposée par “The Possession of Hannah Grace” nous invite à suivre Megan Reed (Shay Mitchell), un ancien officier de police, qui a quitté ses fonctions et sombré dans l’alcoolisme et la drogue. Cette dernière n’a pas su gérer une arrestation qui aura vu son collègue se faire descendre sous ses yeux. Aujourd’hui, elle va prendre ses nouvelles fonctions à la morgue. Elle va se retrouver face au cadavre d’Hannah Grace (Kirby Johnson), dont le corps est très mutilé et aurait été victime d’un exorcisme qui aurait mal tourné. Rapidement, des phénomènes étranges commencent à se produire dans l’obscurité de la morgue. La nuit va être très longue…
Le scénario concocté par Brian Sieve est relativement classique. On positionne le personnage principal dans un état particulier. Une personne troublée, en proie à une dépression, à tendance alcoolique et usant de substance psycho-active. Cela permet de laisser planer le doute sur la véracité de ce qu’elle voit ou croit voir. Illusion, hallucination et vérité s’entremêlent. La photographie orchestrée par Lennert Hillege est tout aussi classique. L’essentiel de l’action se déroule dans un ensemble de couloirs et de pièces sombres, au sous-sol d’un hôpital, dans la zone réservée à la morgue. L’éclairage est faible. Les lieux sont même plongés dans le noir. Les lumières s’allumant automatiquement par détection de mouvements.
Le plaisir de ce métrage, “The Possession of Hannah Grace” vient donc de la mise en scène proposée par Diederik Van Rooijen, le réalisateur. Ce dernier joue habilement avec les éléments pré-cités. L’obscurité, la faible lumière. Le personnage principal qui travaille seul dans cet espace. Les éléments horrifiques sont pourtant familiers, mais c’est très bien construit dans un juste dosage. Ni trop, ni trop peu. Une silhouette qui se faufile en contre-champ, la porte du compartiment où se trouve le corps de la victime qui s’ouvre toute seule. Des bruits suspects, des images de vidéo-surveillance qui montrent juste une bride de ce qu’on aimerait, etc. Une tension, une atmosphère et un concept qui peut faire penser à “The Jane Doe Identity” (2016) d’André Øvredal.
C’est bien évidemment dans la dernière partie du métrage que les choses s’animent violemment. Le démon ayant repris suffisamment de force pour se déplacer à sa guise, parfois même à la manière de Spiderman, sur les murs ou au plafond. La majorité des personnages qui œuvrent dans cette histoire, passent presque tous à la trappe. De nombreux flashbacks permettent de comprendre ce qui a conduit Hannah Grace jusqu’à la morgue. La bande sonore est très intéressante, notamment lorsqu’elle vient animer les mouvements de la possédée. Reste la fin. Celle-ci est quelque peu abrupte et moyennement travaillée, tout en laissant, dans l’épilogue, la porte ouverte à une suite.
De l’ensemble de la distribution, ce sont essentiellement les deux rôles principaux féminins qui retiennent l’attention. Shay Mitchell incarne avec justesse une femme désorientée et fortement perturbée par son passé. Elle cherche à se reconstruire, et espère que ce nouveau travail va lui permettre de se relancer. L’actrice offre un personnage qui ne s’en laisse pas compter, et qui ne veut plus être une victime. Lorsqu’elle est physiquement agressée, ses réflexes de policier prennent le dessus et se défend habilement. Elle offre un bon équilibre entre ses troubles psychotiques et sa perception de la réalité. Kirby Johnson incarne avec beaucoup d’aisance et de souplesse la victime, possédée par le démon. Un rôle sans dialogue, où tout se joue avec le physique. Impressionnant !
En conclusion, “The Possession of Hannah Grace” est un très bon film d’horreur disposant d’une histoire classique, d’une intrigue familière, mais d’un développement astucieux et efficace. Le rythme est parfait, on bascule rapidement dans l’action. La photographie est basique et joue principalement sur l’obscurité afin d’instaurer une atmosphère de tension. L’édition permet d’obtenir un métrage court de 86 minutes. La distribution est dominée par les deux principaux rôles féminins. Un métrage qui ne révolutionne en rien le genre, mais qui est très bien réalisé et qui produit son effet. Les amateurs du genre devraient apprécier. À voir…
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    THE POSSESSION OF HANNAH GRACE (2018) ★★★★☆ Une ex-policière déchue en désintoxication accepte un travail dans la morgue de l’hôpital où elle se soigne.
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reseau-actu · 6 years
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Iran, Corée du Nord, climat, commerce international : la politique étrangère de Donald Trump déstabilise les chancelleries et les observateurs. Avec une apparence chaotique, elle se rattache à la tradition jacksonienne, qui remet «l'intérêt national» à l'honneur… et fait peu de cas de l'Europe.
On n'a jamais rien vu de pareil», affirme Graham Allison, à propos de la politique étrangère de Donald Trump. Dans la bouche de ce grand spécialiste de science politique américain, cette réflexion résume la sidération et le brouillard qui sont tombés sur la communauté des experts et des diplomates en observant «l'éléphant Trump» se ruer à travers «le magasin de porcelaine» de la scène internationale. Sans doute le turbulent locataire antisystème de la Maison-Blanche ne renierait-il pas ce diagnostic du «jamais vu», lui qui aime l'idée d'être en rupture avec les codes diplomatiques en vigueur et dit son mépris pour les «spécialistes».
Mais si l'on met de côté la rugosité tactique du «président tweeteur», cette impression d'absolue nouveauté est-elle fondée? Ou a-t-on juste réécrit avec des lunettes roses le passé compliqué de «l'ordre libéral international post-1945», comme le sous-entendait il y a un an le même Allison, évoquant les «États-Unis d'amnésie et non d'Amérique»?
Depuis que Donald Trump a pris les rênes, le monde est au bord de la crise de nerfs en observant le président américain se saisir des dossiers pour les secouer en tous sens: politique inédite et instable de tension maximale et d'embrassades avec la Corée du Nord, dont on se demande si elle amènera à la paix ou la guerre, sortie brutale de l'accord nucléaire avec l'Iran, transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem. Bras de fer commercial musclé avec la Chine et l'Europe… Chaque «surprise» accentue l'impression d'un président du chaos. Il y a un an, après la sortie brutale de l'accord climat, tout Washington se disait persuadé que le conseiller de Trump, Steve Bannon, un national-populiste théoricien de «l'Amérique d'abord», avait pris le contrôle du cerveau présidentiel.
Donald Trump est «le seul astre solaire de la galaxie de la Maison-Blanche», note Walter Russell Mead, chercheur à l'Hudson Institute. - Crédits photo : LEAH MILLIS/REUTERS
Des experts en trumpologie
Aujourd'hui, les observateurs voient plutôt dans la décision trumpienne sur l'Iran un choix dicté par les «croisés» chrétiens évangéliques et les faucons néoconservateurs. En réalité, Donald Trump est «le seul astre solaire de la galaxie de la Maison-Blanche», note Walter Russell Mead, chercheur à l'Hudson Institute. Si des groupes s'agitent pour murmurer dans son oreille, c'est son instinct aigu du rapport de force et sa volonté farouche de faire prévaloir l'intérêt national, qui priment. «Du coup, les observateurs de la politique étrangère se sont tous mis à faire de la trumpologie», raconte avec humour l'éditorialiste Susan Glasser dans le New Yorker, expliquant qu'il est plus important d'interroger les vieux amis ou collaborateurs de l'homme d'affaires que de recourir à des experts en relations internationales désorientés, pour comprendre son rapport au monde.
La méthode iconoclaste trumpienne qui mélange «diplomatie à la grenade», insultes, carottes et bâtons commerciaux ne peut toutefois se résumer à sa seule personnalité. Elle reflète aussi la vague de révolte «jacksonienne» qui l'a élu. Cette tradition nationaliste qui remet «l'intérêt national» à l'honneur est l'une des quatre grandes écoles de politique étrangère qui traverse l'histoire américaine, aux côtés de la tradition hamiltonienne de protection du commerce international, la tradition idéaliste wilsonienne de défense des droits de l'homme et la tradition jeffersonienne d'isolationnisme.
«Ce qui diffère entre Obama et Trump, c'est le rapport au multilatéralisme, auquel croyait le premier et que rejette le second»
Pierre Vimont
Le jacksonisme, une mouvance national-réaliste minoritaire à Washington, prône une politique étrangère peu encline à la morale et à l'utilisation de la force militaire, à la différence du courant interventionniste dominant. Son but, rappelait Donald Trump lors de son investiture, sera de «protéger» l'ouvrier américain du «carnage» d'une globalisation migratoire et commerciale qui lui a moins profité qu'aux élites. Une approche qui «prolonge l'instinct primordial d'Obama, qui voulait se recentrer sur la reconstruction intérieure», commente l'ancien ambassadeur à Washington Pierre Vimont. Le 44e président ne ménageait pas son dédain pour l'interventionnisme «fétichiste» de la communauté de politique étrangère washingtonienne. «Ce qui diffère entre Obama et Trump, c'est le rapport au multilatéralisme, auquel croyait le premier et que rejette le second», ajoute Vimont. Richard Fontain, directeur du Centre pour une nouvelle sécurité américaine, reconnaît lui aussi «un réflexe jacksonien car les menaces qui préoccupent Trump sont d'ordre physique (le terrorisme, le nucléaire coréen et iranien) et non théorique (l'ordre libéral)». «Si les présidents précédents jugeaient les responsabilités de l'Amérique disproportionnées, ils y voyaient un avantage énorme. Pas Trump», ajoute-t-il.
«Unisolationnisme»
L'actuel ambassadeur de France à l'ONU François Delattre voit dans la politique étrangère actuelle un «étrange animal jacksonien», «à la fois unilatéraliste et profondément isolationniste». - Crédits photo : Andrew Harnik/AP
D'accord avec cette évaluation, l'actuel ambassadeur de France à l'ONU François Delattre voit dans la politique étrangère actuelle un «étrange animal jacksonien», «à la fois unilatéraliste et profondément isolationniste». «J'appelle ça “unisolationnisme”», dit-il, notant qu'en France, «on sous-estime l'élément isolationniste, une forme de désengagement général de l'Amérique de son rôle de garant de l'ordre libéral post- 1945», dont il voit les signes «partout», de l'Iran à la Corée du Nord, en passant par le choix du protectionnisme commercial. Le plan trumpien de réalignement global du Moyen-Orient, à l'aide d'une alliance entre l'Arabie Saoudite, l'Égypte et Israël, qui aurait pour but de retirer au conflit israélo-palestinien son caractère central au profit d'une alliance anti-Iran, cacherait en réalité une volonté farouche de retrait de l'Amérique, qui compterait sur ses alliés israéliens et arabes pour gérer la région, confirment d'autres sources.
Le même réflexe animerait Trump en Corée du Nord, où «s'il a une chance de réussir, c'est qu'il est prêt, même s'il ne le dit pas, à donner des garanties de retrait de ses troupes et de ses armes nucléaires tactiques, en échange de la dénucléarisation», confie l'une d'elles. «On est entré dans un grand désordre mondial, où les trois principales forces de rappel ne fonctionnent pas ou plus: plus de puissance américaine désireuse de servir de gardien en dernier ressort ; pas encore de gouvernance globale adaptée au nouveau monde multipolaire ; et plus inquiétant, pas de réel concert des nations créant des convergences minimales», résume Delattre.
Avec des allumettes dans une poudrière
Le professeur de philosophie politique Joshua Mitchell ne partage pas cette vue alarmiste, jugeant que la présidence actuelle ne fait que revenir à une version de la politique américaine antérieure à 1989, sans remettre en cause l'ordre post-1945. Il évoque le grand théologien chrétien Reinhold Niebuhr, qui, en 1944, met en garde l'Amérique contre la tentation d'aller vers une société globale et universaliste qui oublierait la logique de la nation. «Niebuhr explique que le monde doit continuer de vivre dans la tension inévitable entre l'intérêt national et les intérêts universels, car les sociétés ont besoin d'enracinement. Il est favorable à un ordre international, des normes, des alliances, mais rappelle qu'on ne doit pas avoir les nations ou la globalisation, mais les nations et la globalisation. Or cette tension nécessaire a peu à peu été gommée après 1989 par le camp des universalistes, qui ont essayé d'éliminer la nation du débat», explique Mitchell.
«Il ne rejette pas les ­alliances, mais il les remet à zéro, pour tester leurs limites»
Joshua ­Mitchell
Pour lui, «Trump ne remet pas en cause le rôle leader de l'Amérique. Il ramène juste le curseur en arrière, pour revenir à l'idée de cette tension nécessaire entre global et national. Il ne rejette pas les alliances, mais il les remet à zéro, pour tester leurs limites». Mitchell appelle ça «la méthode du promoteur immobilier». «Les diplomates sont attachés au statu quo, leur obsession est la gestion des risques, dit le professeur. Mais Trump est un homme d'action. Il perturbe le jeu pour signaler que le changement est possible. Il n'a pas de plan précis, mais a besoin d'informations pour avancer. Alors il met les choses en mouvement, et c'est en cela qu'il est radical. Sa radicalité est dans sa méthode, pas dans ses buts. Mais il faut arrêter le manichéisme. Le fait qu'il défende la nation ne veut pas dire qu'il est raciste ou nativiste. Le fait qu'il veuille renégocier les traités commerciaux ne veut pas dire qu'il veut mettre fin au commerce, c'est un homme d'affaires!», analyse-t-il.
«Trump nous piétine!», confie une source haut placée au Quai d'Orsay. - Crédits photo : Evan Vucci/AP
Ce point de vue nuance l'idée d'un «ordre international libéral» coulé dans le bronze depuis 1945, et soudain menacé par le désordre trumpien. «Le passé était aussi confus et chaotique que le présent», rappelle Stephen Sestanovich dans son ouvrage Maximalist sur la politique étrangère américaine, montrant que derrière l'attachement des présidents successifs, a toujours pointé la tentation unilatéraliste. «Sur les sujets difficiles, nos leaders en sont toujours venus à douter que l'approche collaborative puisse réussir…», écrit-il, avant l'élection de Trump. Partageant cette perspective historique, Joshua Mitchell s'inscrit en faux par rapport à l'idée d'un président isolationniste, voyant chez lui des accents non seulement jacksoniens, mais reaganiens (la paix par la force) et trumaniens (le pragmatisme). L'ambassadeur Pierre Vimont partage l'idée que Trump n'est pas isolationniste, mais s'inquiète d'«une tactique sans stratégie», surtout «dans le contexte explosif de l'Orient compliqué». «Se promener en allumant des allumettes dans une poudrière pour y trouver son chemin ne me paraît pas productif», commente-t-il, mentionnant «un risque réel de guerre». «C'est d'autant plus déroutant que Trump fait exploser le statu quo mais demande aux autres de reconstruire, que ce soit les Coréens du Sud et les Chinois sur la Corée du Nord, ou les Européens pour l'lran. Colin Powell disait: si vous cassez la baraque, elle est à vous. Trump dit, je casse et à vous de jouer», résume Vimont.
Désarroi de l'Europe
«La terrible question que se posent aujourd'hui les Européens est de savoir si l'Alliance atlantique a fait son temps», estime l'ambassadeur Pierre Vimont. - Crédits photo : Evan Vucci/AP
Parler d'un désarroi de l'Europe face à Trump est un euphémisme. Après avoir craint l'hyperpuissance américaine, elle redoute aujourd'hui «sa sortie» du système. «Trump nous piétine!», confie une source haut placée au Quai d'Orsay. «La terrible question que se posent aujourd'hui les Européens est de savoir si l'Alliance atlantique a fait son temps», renchérit Vimont. Il émet l'hypothèse que le mépris du multilatéralisme de Trump finisse par mettre l'Amérique «hors jeu» et fasse émerger un ordre «multilatéral négocié par les Européens avec la Chine, la Russie et d'autres». «Un pronostic irréaliste, vu la faiblesse de l'Europe», réagit Richard Fontain, persuadé qu'il n'y aura pas non plus «d'exit américain», car «l'Amérique n'a pas d'alternative à l'Europe».
Mais une autre interprétation se dessine, si «un autre monde est vraiment en train d'émerger» comme l'affirme François Delattre. Celle d'une puissance américaine, qui confrontée à l'émergence d'une configuration multipolaire et au face-à-face avec la Chine, serait en train de prendre acte de l'inefficacité de la méthode multilatéraliste chère aux Européens, et de chercher un nouveau type de leadership face aux «grands fauves» émergents en quête de zones d'influence. C'est l'hypothèse de l'historien britannique Paul Kennedy, qui brosse le tableau d'un quadriumvirat futur, comprenant les États-Unis, la Chine, mais aussi l'Inde et dans une certaine mesure la Russie. Grande absente de son scénario: l'Europe.
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schweizerqualitaet · 8 years
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Quant à la suggestion de blaster du fromage - si je veux flinguer une cible à 700 balles, je vais plutôt choisir une Twingo ou un Glock #blasphème
Name: Laurent Nicknames: Lorenzo Zodiac sign: Cancer (how fitting !) Height: 180 Orientation: désorienté Favorite color: navy blue, baby blue, anthracite, various shades of green (OD, chartreuse...), creamy white, fluorescent yellow, raspberry pink, crimson, and probably twenty others. I tried for a long time to have one favourite color - it's not me. I’m not gay, though. Average sleep: 0-14 hours, depending on my work shift, my mood and my health Cats or dogs: mostly cats, but I can't take care of a fucking green plant, so pets are not an option Number of blankets: two on the ground, one over me Favorite fictional character: Steve Zissou Dream trip: Crossing continental Europe from Gibraltar to Rovaniemi for several years in a nice car, several books and a consequent enough budget so I can eat and drink a lot and sleep in good hotels. Blog created: main blog March 2011, this one : August 2016 Current follower count: not enough for humble bragging
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