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#afrofeminisme
afrobdsm · 5 months
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"C'est quoi cette affaire de pervers là ?"
Tout commence y'a un peu plus de dix ans (j'en ai bientôt 33) où comme presque beaucoup de personne sans emploi, je passe mes nuits devant la télé.
A cette époque je m'affirmais seulement comme féministe, autant dire qu'il y avait un gros travail de déconstruction qui m'attendait car dès que je suis tombée sur cette vidéo, je n'ai pas pu résister à l'envie de juger et fort !
Les quelques images que j'ai gardé en tête ne représentent pourtant rien de choquant. Un homme et une femme d'origine japonaise, dans -je suppose- une chambre traditionnelle japonaise vide de meubles et -je suppose toujours- en tenue traditionnelle japonaise. Je me souviens avoir été sensible à tout ce que je voyais à l'écran car je cela ne ressemble en rien à ce que je vois dans mon quotidien de jeune fille encore un peu fermé d'esprit.
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Le premier choc arrive lorsque l'homme -plutôt âgé- se met à déshabiller la femme -d'un certain âge. Je change de chaîne croyant naïvement que le/la stagiaire s'est surement trompé dans la programmation nocturne de la chaîne.
Après quelques minutes et de nature curieuse, je retourne sur la chaîne précédente et là je vois la femme presque nue, suspendue au dessus du tapis par je-ne-sait combien de centimètres de cordes.
Je ne comprends pas du tout ce que je vois mais je poursuit, mis enchantée mi dégoutée mais surtout dégoutée.
Je ne suis pas certaine d'avoir coupé la télé mais ce qui est sûre est que mes pensées, encore un peu dictées par ce que la société considérait de respectable ou non, sont de suite repartie dans le jugement.
Il faut savoir que mes parents viennent d'Haïti et j'ai envie de dire avec cynisme que les parents se sont donnés pour tâche de presque toujours soufflé ces mots à leur enfants :
"Lekol, legliz, lakay."
*"l'école, l'église, la maison."
Je vous laisse donc deviner l'ambiance général à la maison dès que quelque chose qui ne rentrait pas dans les normes, poppait dans la maison que j'habitait aux habitudes et pensées traditionnelles.
Voilà comment j'ai découvert le Shibari !
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unshaded-chronicles · 6 years
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Après l'obsession pour les alliéEs, j'aborde celle encore plus fameuse des PRIVILÈGES, la liste est plus longue que les mentions légales de Apple. Résumé : Faut dead ça
Ambiance sonore Domino- Enposib Selebre - Alan Cave
Pour aller plus loin Podcast Medam yo ranse!
Defining my own oppression : Neoliberalism and the Demands of Victimhood - Critical Materialism
Contre les théories du « grand remplacement » : rompre avec la rationalité eurocentrique - Le blog de João
AssiégéEs
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Pour le Mois de l'Histoire des NoirEs, l'Euguélionne propose une programmation qui fait la part belle aux voix de femmes noires et afrodescendantes. Les rencontres Carte Noire donnent la parole à Josiane Ménard et Claire Obscure. L'autrice et l'artiviste prennent la plume et la caméra pour écrire leurs propres histoires et viendront nous parler de leurs intentions et de leurs processus créatifs dans un cadre convivial et détendu. Claire Obscure est née en France et vit à Montréal depuis un an. Elle s'interroge depuis l'adolescence sur la représentation des minorités et sur celles et ceux qui écrivent l'Histoire. Depuis  2014, ses engagements afroféministes lui ont apporté des éléments de réponse. En commençant à produire des vidéos pour La Toile d'Alma et à documenter les activités communautaires auxquelles elle prenait part, de nouvelles questions émergent. D'après elle, la multidisciplinarité de sa pratique artistique est un moyen d'y répondre. Figurer l'hybridité de son identité noire, féminine, métisse, francilienne, militante, artistique, humaine... Aux identités binaires ou morcelées, CL4IRE0BSCURE répond par une vision nuancée et composite et se définit désormais comme artiviste. Cette Carte Noire est l'occasion de découvrir son travail et d'échanger avec elle sur les enjeux politiques, esthétiques et existentiels qui l'habitent. PROJECTIONS: Intégrée mais pas assimilée (2016, 16') Résilience(s) (2017, 20') http://cl4ire0bscure.com/ https://latoiledalma.wordpress.com/
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alexis-peskine · 5 years
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At my Sistren @rokhayadiallo ‘s book launch NE RESTE PAS A TA PLACE! It’s a big success, she’s our champion, she sticks out for Black folk, for Women for Muslims, LGBT and many other oppressed groups in France, so it’s always a pleasure to show love to a GREAT Woman who shares our humanist values! Rock on Rokhaya! #blackfrance #feminism #afrofeminism #afrofeminisme #afropeans https://www.instagram.com/p/BvxDRKNj6I3/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1xu1bopt0ttx0
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darkartsgallery · 8 years
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30 shades of Black/30 nuances de noir(e)s
30 shades of Black is an idea of choreographer Sandra Sainte Rose Fanchine: a French afrofeminist marching band.
French Black women reclaim the multiplicity of their identities with a powerful marriage of african-american, caribbean and african influences.
Le projet "30 nuances de noir(e)s" un afrofem women marching band mis sur pied par Sandra Sainte Rose Fanchine annoncé pour 2017
"flamboyance, puissance, réappropriation du corps et politique affirmative ; la rue, les parcs, sont les espaces qui ne ressemblent plus aux confins ni aux rétrécissements imaginés pour les femmes. les femmes noires françaises revendiquent, dans un mélange d'esthétiques afro américaines, caribéennes et africaines l'authenticité et la pluralité de leurs identités."
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teleoleo · 6 years
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“Cuando mi madre se casó lo hizo virgen, mi padre también y antes de concretar la luna de miel se pasó 4 noches en el bar del hotel bebiendo -lo que no había bebido en su vida- coger valor quería. A la quinta noche mi madre no dejó salir a mi padre de la habitación y tuvieron que enfrentar ‘el problema’. Así me lo contó mi padre, mi madre seguro negaría la historia. Norma, mi madre, quería para su única hija lo que ella siempre creyó correcto, que llegase -como ella- virgen al altar, y así me lo inculcó desde pequeña. “Una se casa de blanco porque el blanco es pureza y si tienes un novio te tiene que respetar, porque si te usa, luego te dejará tirada porque no te querrá para esposa”; y yo pensaba que siendo negras ya éramos impuras de nacimiento”. "Ojo de madre que todo lo ve", es un blog que escribí para celebrar un día de la madre, ahora Afrofeminas lo publica. Las de la foto no somos mi madre y yo, pero da igual, son una madre y una hija dándose afecto y eso es lo que importa. Les comparto esta nueva publicación de teleoLeo.com en Afrofeminas. Ve al link para poder leer el blog completo. https://afrofeminas.com/2018/12/05/ojo-de-madre-que-todo-lo-ve/ #afrodescendientes #racialization #racializadas #racializada #madrehija #virginity #afroféminas #afrofeminism #afrofeminisme #negras #mulheresnegras #negro #mujeres #mujeresnegras #madresehijasnegras #hijas #femalesexuality #educacionsexual #diaspora #africandiaspora #perú #peruanas #madresperuanas #amordemadre #adolescencia https://www.instagram.com/p/BrGDb7RnrsS/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=wbl6fw77hmc6
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boeuffe · 7 years
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#dessin du jour Pour la nouvelle série de #posters . on est dû. . . . . . #queens #reines #rainha #blackgirlmagic #afrofem #afrofeminisme #bandedessinee #comics #cartoonist #blackartist #blackart #montrealart #montreal #montreallive #mtlprodigies #yellow #afropunk #blackcharacters #instaart #dmathieucassendo
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visitazipoliteblog · 6 years
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#Repost @muse_blossom with @repostapp ・・・ Mexico grabado en mi corazón para siempre ❣️ . #zipolite #puertoescondido #playa #banderamexicana #beach #paradise #travel #travelblogger #traveller #nofacetune #blackgirlmagic #blackgirltravel #mexico #afrofeminisme #blackgirlexcellence #photoshoot #melanin #melaninpoppin #malian — view on Instagram https://ift.tt/2D2ek82
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mamie-caro · 8 years
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nabyyle · 7 years
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via A la une – France 24 - L’Actualité Internationale 24h/24
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afrobdsm · 4 months
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"Ah c'est vrai que j'n'y avais pas pensé..."
Je suis une femme noire, qui a majoritairement grandi dans la banlieue parisienne et enfant de parents immigrés ; lorsque je me suis motivée et timidement lancée dans le milieu BDSM à travers le Shibari, jamais je n'aurais pensé que les problèmes rencontrés dans la vie vanille pourraient également croiser mon chemin dans la vie… kinky… Vous vous en doutez, ce qui me détermine socialement peut facilement et négativement impacter mon évolution dans les différentes sphères de ma vie sous forme de racisme, sexisme, classisme ; sans oublier les personnes qui peuvent en plus, subir le validisme, l'âgisme et autres -isme.
Dans la vie vanille que je construis, j'ai pris pour habitude de sélectionner (et de me laisser sélectionner, ça va dans les deux sens) mon entourage quand il ne m'était pas imposé faisant que toutes les personnes non liées à moi par la famille ou le boulot devaient avoir fait un travail de déconstruction social, avoir un discours plus ou moins similaire au mien autour de luttes communes, avoir plus ou moins vécu les mêmes expériences… m'enfin fin bref, toute une grille de bingo qui m'aiderait à me soutenir (Au moins émotionnellement et psychologiquement parce que sheeeesh! être au milieu de plusieurs intersections est beaucoup à porter à ce niveau et je sais que tu le sais.) et mieux naviguer dans un monde pensé et construit par et pour des hommes blanc cisgenre. Et je suis certaine qu'avoir créé, nourris et grossit ces liens avec mon entourage choisi m'a aidé pour construire un cocon de paix où, je ne me retrouve plus à monodialioguer sur des sujets qui me touchent, où le décalage est presque inexistant et où je peux être moi-même dans toute mon identité et parles de mes expériences sans avoir peur d'être jugée et questionnée. J'ai cru qu'en choisissant d'entrer dans le BDSM, j'aurais le même résultat que lorsque que je choisis mon entourage. Lol. Non. À vrai dire, j'ai un ami qui est dans le milieu BDSM et candide que je suis, j'ai naïvement pensé que sa présence dans le milieu plus le fait qu'il s'y investissait en donnant de son temps, énergie et argent me confortait dans le fait que ce devait être un milieu fort fort safe, mais j'oubliais que parmi les personnes qui pratiquent le BDSM, je pouvais en rencontrer qui se placeraient aux antipodes de ce que je suis, de ce que je défends et de ce qui me fait enrager.
Comme la fois où j'ai choisi de m'ouvrir à une collègue que je considérais en acceptant d'échanger nos contacts persos, de cheminer ensemble vers une petite amitié et qu'un jour au hasard, je découvre que ses idées politiques penchaient plus du coté extrême-droite que du mien… La delulu fût immense oui.
Curieuse de savoir comment les oppressions de la vie vanille pouvaient évoluer dans la vie kinky, c'est tout naturellement que je me suis mise en quête de sources abordant le sujet.
Cet épisode du podcast True Tea animé par Kat Blaque et l'une des premières sources que j'ai trouvé en plus d'être la plus motivante à la création de ce tumblr tant j'avais à dire.
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True Tea est un podcast de Kat Blaque, une femme qui se situe aux intersections de la transsexualité, de la blackness (?), du kink, de la positivité sexuelle et du polyamour. Dans ce podcast, elle répond aux questions qui lui sont posées sur les nuances de sa vie et pose également des questions à son public avec le désir d'apprendre. Parfois elle a raison, parfois elle a tort, mais dans tous les cas elle est honnête et c'est ça le True Tea.
Avant de lire mes réflexions, je t'invite à écouter le podcast (totalement en anglais) ici :
Bonne écoute !
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unshaded-chronicles · 7 years
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Discours de clôture du festival Nyansapo
Discours de clôture du festival Nyansapo
Voici la version écrite du discours que j’ai prononcé lors de la clôture du NyansapoFest, organisé fin juillet 2017 à Paris par le Collectif afroféministe MWASI. “Bonjour à toutes et à tous, THIS IS THE END Aujourd’hui se finit le festival afroféministe européen Nyansapo. Je ne vous cache pas que je suis un peu émue. Bon bah voilà, c’est le début de la fin, pas pour nous, hein, mais pour la…
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Carte Noire à Claire Obscure feat. La Toile d’Alma
It was a pleasure to share my earliest video works with you last weekend. A lot has happened since this shy yet ambitious beginning. Many lessons learned, they confirm my intentions, bring nuances to them and a hint of wisdom, at least I hope.
Since I moved to Montreal, I unfortunately dedicate less time to video but this practice is here to stay in my artivist arsenal. Its vocabulary comes almost organically to me since I have spent a couple of decades in front of the small screen, in movie theatres and today online.
The desire and urgency of documenting is still here, yet it is a much more reflective work than it used to be. This year, I intend to design a multidisciplinary artistic grammar and perfect it. A practice that will fulfill my esthetical expectations as well as my political worldview. I plan to keep working on its hybridation towards a shape that will bring meaning and honor to my vision.
Ce fut un vrai plaisir de partager avec vous mes deux premiers travaux vidéos Intégrée Mais Pas Assimilée et Résilience(s). Nous avons également écouté un extrait des entrevues enregistrées à la fin du Camp d’Été Décolonial et un mini-reportage sur le festival afroféministe Nyansapo.
Beaucoup de chemin parcouru depuis ces débuts timides et pourtant ambitieux. Les leçons de vie apprises, tantôt douces, tantôt dures, ne font que confirmer mes intentions, elles y apportent des nuances, et je l’espère un peu de sagesse.
Je consacre bien moins de temps au travail vidéo depuis mon arrivée à Montréal, mais cette pratique dans mon arsenal d’artiviste dans la mesure ou son vocabulaire me vient de façon assez organique, ce qui est du aux décennies passées devant le petit écran, dans les salles noires, et aujourd’hui en ligne.
Le désir et l’urgence de documenter m’accompagnent toujours, et cette année, je souhaite développer une grammaire artistique multidisciplinaire à mon image, la perfectionner. Une pratique qui remplira mes exigences aussi bien techniques qu’esthétiques.
La formation en autodidacte occupe une place prépondérante dans mon parcours, en particulier pour les arts numériques. J’ai aujourd’hui le privilège de pouvoir me repencher sur des aspects plus plastiques de ma pratique et de travailler à son hybridation progressive vers une forme qui fait sens et honneur à ma vision.
Je remercie toutes les personnes qui se sont déplacées pour venir m’écouter et me rencontrer, et toutes celles qui me soutiennent de près comme de loin. Merci à ma mère sans qui je n’aurais pas osé faire ce premier court, et à mes sista/o dont le courage et la beauté d’âme m’ont commandé de les capturer en vidéo.
Enfin, merci à l’équipe de l’Euguélionne, mes suricates bibliophiles préféré.e.s Québec!
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nanastalk-blog · 8 years
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Middle Fingers Up (eng)
Lien français: *
During one of his speech, Malcolm X said: 
“The most disrespected person in America is the black woman. The most unprotected person in America is the black woman. The most neglected person in America is the black woman.”
When we drink, the worst part is definitely not throwing up, it is indeed pain-in-the-necky but still, the worst part is the blurred haze we remember when we wake up. After an exam, as every teenager, I have been to a party, with fiends, drinking maybe too much, deshinibit myself and properly welcome summer. Thing is that  I was relaxed, this exam only a formality. I knew precisely what my following four years looked like: two years in the best school for political studies and then two years in New York, at Columbia University. Let’s just say that this party was about celebrating my admission, and even more my best friend’s eighteenth birthday. We drank, we danced, we laughed. And after this « one more glass », the world started swirling, flowing. Yeah drunkenness. After a while, I was talking with a guy who wanted to go to the same school. Thing is, he was still waiting for his results, which he would get the day after. He was going through this period of introspection which usually happen before the day which would define your entire life. Surprisingly I remember this conversation well: he said that if he wasn’t on the list, he would send me a pretty hateful message. I decided that it was a joke, everything seems funny when we’re drunk. So I retorted that if his name wasn’t on the list, it’s not my fault, and it’s because he may not be worth it. It was the truth. Suddenly he said the sentence which actually ruined my evening, and my friends’ too. The sentence which made him the "hater” : « If you got admitted, it’s only because your Black. » As I stared at him blatantly he added: «  They have quotas. » Ok, I should have explained that I am Black, that I have always been the only Black Woman in my class, and that I am a kind of mystery to all my fellow classmates. You see, those who have never been in my classe, how do they picture Black women? They don’t know any. To them, a Black woman is this cliché broadcasted by movies, sitcoms… A Black woman only exists through another character: she is the sassy best friend, the wife, the angry nanny… In other cases, she is nothing but an hyper-sexualized object, an exotic creature. That is the reason why it is hard to fathom a girl like me as an actual person. Well, I guess that we just need to consider my universe, the universe which shaped me. This guy, blue-eyed blond guy, he can’t just understand how difficult it is to adapt, to fit in.
Anyways, what I answered was probably confused, and must have came out as a kind of shouting, shortened by cries. Something like « Jerk, fight for, hard, f*** privileged guy. » Here's what I would have answered if I had been sober.
Get out of your nest for two minutes, out of your carapace. Of this cocoon of poor little deserving student, who got his place stolen by a girl less qualified. A girl who owes her admission to the color of her skin. Get out of your nest, here, we live in France! In France, affirmative action based on ethnic criteria doesn’t exist! Let me remind you of something: you and I, we are in the same high school, private high school, which excludes the only kind of affirmative action allowed in France: the one based on social criteria. You and I, we live in the same city, which is mostly made of upper middle class people. You and I belong to the same social sphere. The differences? Our gender. The color of our skin. You are a man, a white man, blond, blue-eyed, you are in accordance with the standards, easily accepted by your peers. In the street, nobody  would feel threaten by you if you wear  jogger pants. I am a woman, a Black woman, with kinky dark hair, my eyes so dark they almost seem black. I am not in accordance with the standards. Watch out if I dare to  put jogger pants on! Or the wrong lipstick. No matter what I do, in the subway, people are not reassured when I sit next to them. So well, the obvious conclusion to be drawn is that the privileged one is you. Does it revolt me? Of course! But what can I do? Oh yeah: this credo every single black child has heard over and over: «  to gain the same recognition as them, you ought to work twice harder! » I have to make a difference. So, ever since middle school, I have been fighting so my grades remain high. I work hard, so I can get a place, as insignifiant as it might be, under the sun. I work hard to fulfill my dreams, my parents' dream, my ancestors' dream. Furthermore, I am not being sassy when I claim that I am the best student of this high school, of course, when my principal opponent Mr X, is not. It is not sassy, it’s a fact. And this is the unique reason why I got admitted. I fought. What was you fight?
How long did it take me to get recognition? Three years for the director to remember my name. For the director to stop saying « I assume that the best student this semester is X. » 
X is Asian, it is not unusual for an Asian guy to get good grades. So that day, when I said « No, I am », I should have, I don’t know, just captured the mixed feelings on my director’s face. I have to say that I don’t believe that he was racist, definitely not. It was the exact opposite I think, he helped later and got me a internship, but that’s not the point. Thing is, prejudice, those preconceived ideas poison your mind, your reasoning, your judgement. Those prejudice, and your bitterness clouded your judgement. You don’t deserve my attention  because people who dare  to proclaim words so hollow, so insulting, so low, and so carefree shouldn’t even be looked at.
Though, I must say that I was moved, by the other guests. They came to me, comforted me, because I must admit that I cried. I had been weak, because I thought that I was done fighting, that I was done denying that this weight on my shoulder is too heavy. And yet they gave me hope, because they assured me that my work, and only my work got me this place in this school. I do have hope. Hope , and that’s why I will carry on this fight. This fight I care so much about, fight which will throw the light of knowledge on the darkness surrounding Black women. 
Look askance at me, I will give you the brightest smile you’ve ever seen. Tell me I own my success to the color of my skin, I will show you that I owe my success to my intellect. “You may kill me with your hatefulness, and still like air, I’ll rise”_Maya Angelou. I am not a color, I do not exist through anyone else. I am a human being, a person, and those who claim the opposite belong in only place : underneath me. 
 I am an afro-feminist and I follow my idols: Toni Morrison, Angela Davis, Maya Angelou et the contemporary Chimamanda Ngozi Adichie, and the singer Beyoncé. I believe in it. I believe in Black Magic. And as Queen Bey shouts: “Imma keep running. Cause a winner don’t quit on themselves.” — Beyoncé. 
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unshaded-chronicles · 7 years
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J'en peux plus j'ai trop hâte d'y amener tou.te.s celles et ceux que je connais! 😇 *REPRENDRE LA PAROLE*
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30 nuances de noir-es / Black French Feminist Marching Band
Part 2/4  (REJOICE)
March 2017 / Barbès / Paris
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photos & video 
http://cl4ire0bscure.com/
Part 1 / Part 3 / Part 4
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