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#aleksandar petakov
lpestudiocreativo · 2 years
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Coyote Peterson, personalidad de YouTube, afirma que encontró el cráneo de 'Bigfoot' en la Columbia Británica - The Singular Fortean Society
Coyote Peterson, personalidad de YouTube, afirma que encontró el cráneo de ‘Bigfoot’ en la Columbia Británica – The Singular Fortean Society
Las reacciones a la noticia del supuesto descubrimiento de Peterson fueron variadas. Algunos parecen emocionados de ver cuál podría ser la revisión del primatólogo prometida por Peterson, mientras que otros son extremadamente escépticos de que las fotos representen algo más que un engaño. El investigador de Bigfoot, Aleksandar Petakov, se apresuró a señalar las similitudes entre el cráneo que…
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labete-du-gevaudan · 6 years
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Have you ever seen a big cat in New England that shouldn’t have been around? Lions of the East is an upcoming documentary by filmmaker Aleksandar Petakov. He’s currently looking for witnesses to tell their story! If you’ve seen a mountain lion, cougar, etc, in New England specifically. Please reach out to him at his Twitter! 
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singularfortean · 4 years
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Fans of cryptozoology with a firm basis in the natural sciences will enjoy the latest project by Aleksandar Petakov.
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drone-reference · 7 years
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Some footage of the beautiful state of Colorado. Filmed on a DJI Phantom 3 Standard. Music: Say to Me (Delta Bolt re-edit). http://bit.ly/2mwGK0y Creative Commons — Attribution-ShareAlike 3.0 Unported— CC BY-SA 3.0 http://bit.ly/2eT8s2F... Music provided by Music for Creators https://youtu.be/c9y0bwX2kSQ
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iliveworldnews · 6 years
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// Visit EnchantedLifePath.com Donate To Enchanted LifePath Alternative News & MediaClick To Subscribe To Enchanted LifePath TV On YouTube SMALL TOWN MONSTERS | After Hours AM
https://youtu.be/SsJDK338A8A View Video on YouTube On a beastly and cinematic episode of After Hours AM/America’s Most Haunted Radio — scintillating paranormal talk Thursdays 9-11pE with hosts Joel Sturgis and Eric Olsen — we welcome filmmakers Seth Breedlove and Aleksandar Petakov of Small Town Monsters to talk about their latest project On the Trail of… Champ, and their other filmic explorations into the unknown. We welcome Seth and Aleksandar at Top of Hour 2; Hour1 Joel and Eric sift through the hottest paranormal news from the America’s Most Haunted Twitter feed. http://ift.tt/2sRjXk9 http://ift.tt/eA8V8J News, Trending, Truth, Video, YouTube February 24, 2018 at 10:22PM
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equipedefranceinfo · 7 years
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À la mémoire du Radnicki : la leçon du Partizan (épisode 3)
  Publié dans Mozzartsport le 1er octobre 2016. Traduction: Guillaume Balout.
    * * *
  Le plus grand match des Maîtres du Danube est l’un des plus importants et des plus controversés de l’histoire du football yougoslave. En lui se trouve une bonne partie de tout ce que ce club est. Il existe de tel match que… En mai 1957, la finale de la coupe de Yougoslavie oppose le Radnicki au Partizan. Au terme des quarante-cinq premières minutes au stade de l’Armée populaire yougoslave (JNA), le score est de 0-3. À la fin, il sera de 5-3 pour les Noir et Blanc.
  Partizan: Stojanovic, Belin, Herceg, Kaloperovic, Milorad Milutinovic, Pajevic, Mesaroš, Miloš Milutinovic, Bobek, Zebec. Radnicki: Vidinic, Cokic, Odanovic, Ljubenovic, Diskic, Ristic, Petakovic, Rade Ognjanovic, Markovic, Prljincevic, Ljuba Ognjanovic. Buteurs: Valok (47e), Mesaroš (60e), Kaloperovic (65e, sp), Miloš Milutinovic (67e), Zebec (67e) pour le Partizan ; Belin (5e, csc), Petakovic (10e), Prljincevic (24e) pour le Radnicki.
  Les esprits malveillants parleront d’un mauvais scénario de film de partisans. Mais dans quel film de ce genre un commissaire politique vient-il à bout d’un commandant de troupe? Il serait donc plus fort?
      La controverse de Belgrade
Pendant des années, on a parlé et reparlé de cette finale mythique. Dans le livre de Milan Simic, Ainsi était-il, on peut lire: "Ce 26 mai 1957, devant les tribunes bondées du stade de la JNA, le Radnicki prenait l’avantage en première mi-temps en menant 0-3 avec des buts de Belin (contre son camp), Petakovic et Prljincevic. Mais l’ébauche d’une sensation prenait peu à peu la forme d’une issue miraculeuse, suggérant une pression du Radnicki qui a eu peur de gagner contre le favori déclaré ou, comme on le murmurait, qui a eu peur des conséquences d’un triomphe sur un chouchou du sommet de l’État. Quoiqu’il en soit, le trophée que l’on voyait dans les mains des Maîtres est, en fin de compte, resté dans la vitrine du stade de la JNA. Le Partizan, avec toutes ses vedettes, a réussi à parvenir au score final de 5-3 en sa faveur après un final inexplicable."
    Les tenants de la théorie selon laquelle le Radnicki devait perdre cette rencontre alimentent les contes danubiens. D’authentiques contes. Sur la première vedette du Radnicki, Aleksandar Petakovic, élégant buteur qui inscrivit trois buts face à l’Angleterre lors de la victoire épique (5-0) de la Yougoslavie; sur Radivoje Rade Ognjanovic, le buteur de la faculté d’économie – un type de footballeur aujourd’hui disparu – qui, pour le match contre le Paraguay à la Coupe du monde 1958 en Suède, prit la place de Miloš Milutinovic puis de Šeki en quarts de finale contre les Allemands; sur Zoran Prljincevic, milieu et avant-centre aux jambes de verre, grand dribbleur, un attaquant à 900 buts dans sa carrière. 129 seulement en championnat, comme Bobek; puis sur Tika Markovic et Ljuba Ognjanovic, impitoyable duo de buteurs complétant le cinq offensif du Radnicki connu sous le nom de "Croque-mitaine"… Avant le départ pour la Coupe du monde en Suède, les journalistes belgradois, amoureux du jeu des Maîtres, convaincront le sélectionneur Tirnanic de les aligner tous les cinq, comme le Brésil avec Didi, Zagallo, Garrincha, Pelé et Vava. Tirke a toutefois fini par se résoudre à ne prendre que Petakovic et Radivoj Ognjanovic. Était-ce peu avec une telle concurrence?
    Real et Honvéd
Les autres? Blagoje Vidinic, médaillé d’or à Rome en 1960, Milan Ljubenovic et Radmilo Ristic étaient également internationaux. Djura Cokic, honnête défenseur et véritable étendard du club après quatorze saisons sous le maillot rouge et 527 matches officiels, faisait partie de l’équipe nationale B. Mais alors, comment une telle équipe peut-elle dilapider un 3-0 en quarante-cinq minutes? Les joueurs du Partizan, aussi prompts que l’assaillant du docteur Mladen à la bataille de la Kozara [1], répondraient: et Honvéd, alors? Grosics, Rákosi, Lóránt, Zolty, Bozsik, Bányai, Buday, Kocsis, Tichy, Puskás et Czibor. La meilleure équipe d’Europe, terrible machine à expéditions punitives, n’a-t-elle pas mené 2-0 au stade de la JNA? En novembre 1954, sous une pluie torrentielle, en pleine boue… Kocsis 0-1, Mákos 0-2. Retournement de situation! Valok 1-2, Sava Antic, ancien capitaine du BSK et invité des Noir et Blanc pour ce match, 2-2 et à nouveau Marko Valok 3-2. Seulement la deuxième défaite de Honvéd, en match international, dans sa riche histoire!
  D’accord, Puskás était seulement spectateur et n’est pas entré en jeu. La nuit précédente, il avait probablement "mesuré" de trop près les trottoirs de Belgrade avec Rudinski… Et le Real? Di Stefano, Kopa, Gento… Janvier 1956, revanche du quart de la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Comme on dit, il n’y avait bien que la culotte du roi qu’on n’avait pas brûlé par ce froid de canard! Il filait en demi-finale... Les plus anciens se souviennent sûrement des poteaux de Milutinovic et Herceg à 3-0 pour le Partizan. Il a manqué un seul but. Le Real est ensuite devenu champion d’Europe pour la cinquième fois d’affilée et n’a jamais été autant accroché qu’au stade de la JNA. Plus tôt, il y avait bien eu les Viennois – le Rapid, le Wacker, l’Austria, l’Admira; Ocvirk, Hanappi, Probst, les frères Kerner – mais avec des résultats semblables.
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    Et les hommes du Partizan, un rien prétentieux, pourraient encore ajouter: et les deux titans Štef et Cik! Le premier, avec tous ses buts, signe avec Bobek… Si, en 1945, il avait quitté Zagreb pour Madrid au lieu de Belgrade, Di Stefano lui aurait fait une révérence lors de sa présentation un an plus tard; et Cik, Cajkovski, celui qui a "installé" le Partizan, qui a appris aux Belgradois comment on jouait un football mature avant de partir et de mériter une statue devant le stade du Bayern. (Nul ne sait pourquoi il ne l’a pas. Quelqu’un devrait le demander au Kaizer Franz tant qu’il est encore vivant…)
  Tout ceci est aujourd’hui consigné mais… Que pouvait bien éprouver l’amateur de football lambda à cette époque? Alors qu’il n’a pas encore conscience, en vivant une telle finale, qu’elle allait devenir une partie d’anthologie. Alors qu’il ne lui vient pas à l’esprit qu’il y a des doutes sur sa probité. Le football, Dieu merci, est un sport de grands seigneurs! Longtemps après la finale, le pays reste rassemblé autour de transistors. Un nombre bien moindre de supporters fait la fête au stade… Les uns, incrédules, racontent dans le détail ce qu’ils ont entendu, les autres ce qu’ils ont vu. Les souvenirs de "la boîte en plastique" sont plus beaux et plus vivaces. Ils durent plus longtemps. Le pouvoir de l’imagination… Que pouvait donc bien raconter notre amateur de football à ce moment-là? Ceci, peut-être: "Le crépuscule venu, Belgrade rumine en silence. La clameur s’éloigne et les lumières s’éteignent sous l’église de Topcider. C’est un tel désert qui demeure quand une grande rencontre s’achève… Ni la tristesse du vaincu, ni la joie du vainqueur ne peuvent le peupler. Et pourtant… C’est la soirée idéale pour un père qui voudrait raconter à son fils l’histoire d’un match pour qu’il fasse de beaux rêves…" Car ce sont des matches (des histoires) dont les enfants raffolent.
    Entourés de doutes
Mémoires d’Aleksandar Petakovic dans une lettre de Kraljevo: "Les événements du match Partizan-Radnicki sont le sujet de bruits de couloirs sans fin et il nous est difficile de tout expliquer. On racontait comment on avait laissé la victoire au Partizan en deuxième mi-temps. Les gens étaient inspirés par le fait qu’Illés Spitz fut, pendant des années, l’entraîneur du Partizan, pour ne pas dire le bâtisseur de l’équipe contre laquelle nous avons joué en finale. Plus tard, j’ai entendu que Cajkovski, alors déjà grand professionnel à Cologne, était entré dans le vestiaire des Noir et Blanc à la mi-temps pour menacer ouvertement les joueurs et se faire promettre, par Miloš Milutinovic, qu’ils remporteraient la coupe. Quant à nous, il nous est resté, comme consolation, le souvenir que ce Partizan venait de battre le glorieux Real et de balayer l’Étoile rouge, championne en titre, 6-0. J’étais le capitaine de cette équipe du Radnicki mais il m’est vraiment difficile d’expliquer ce qu’il s’est passé au cours de ce match. Mais il restera dans les annales que nous avons tenu tête au favori, au moins une mi-temps, de manière convaincante", a écrit Petakovic à son ami journaliste Milan Simic.
  Mališa Petrovic, gardien remplaçant lors de cette finale: "Nous étions assis derrière le but où se trouvait toujours, à l’époque, le banc des remplaçants. À 3-0 en notre faveur, nous étions en transe. À la pause, nous avons suivi notre entraîneur Spitz vers les vestiaires mais juste devant notre porte, Krsta Lekovic, dirigeant de notre équipe et officier de police de haut rang, nous a empêchés d’entrer. Jamais une telle chose ne s’était produite jusque-là. Rien ne nous paraissait clair… Nous sommes restés bouche bée lorsqu’en deuxième mi-temps, le Partizan a commencé à marquer des buts à Vidinic comme nous n’en avions pas l’habitude d’en encaisser. Surtout pas cinq buts aussi faciles. Après tant d’années, je ne peux accuser qui que ce soit mais j’ai le droit d’avoir des doutes du fait que le Radnicki, je me souviens bien, devait alors de l’argent au Partizan avec lequel il entretenait de bonnes relations."
    Le chant du cygne
Le chant du cygne du Radnicki n’eut pas lieu à la mi-temps de mai 1957. Pendant encore deux bonnes années, les Belgradois profiteront des prestidigitations footballistiques des Maîtres du Danube. Cette même année a offert une chaude revanche avec le Partizan. Même lieu, douzième journée du nouveau championnat. Décembre et neige. 0-4! Aleksandar Petakovic a fait trembler les filets trois fois, Rade Ognjanovic une. De l’automne 1957 à l’hiver 1959, le Radnicki a affronté l’Étoile rouge (4-1, 4-4), le Dinamo (4-0, 1-0) et le Hajduk (3-1, 1-1). Le Partizan a encore une fois été surpris (1-0). C’était le même Partizan que celui de la finale… Et l’Étoile rouge avec Rajko, Šeki, Bora Kostic; le Hajduk avec Bajda Vukas et Luli Žanetic; le Dinamo avec Horvat, Matuš, Jerkovic, Zambat… Mais à quoi ressemblait ce Radnicki? C’était…
  La saison qui suit la finale de la coupe, les Maîtres sont en tête à la mi-parcours. À l’arrivée, ils finissent à nouveau troisièmes. Lors de la suivante, ils terminent quatrièmes. Au printemps 1960, ils doivent quasiment lutter pour le maintien. Ils finissent par descendre en 1961 après neuf saisons au sein de l’élite. L’impeccable gardien Vidinic part à l’OFK Belgrade, Prljincevic à l’Étoile rouge, Petakovic chez les Français de Lille. Rade Ognjanovic veut aussi rejoindre les Rouge et Blanc. Le tout-Belgrade colportait alors la rumeur selon laquelle on allait construire l’un des plus grands stades du monde dans un grand fossé à Dedinje [2]. Et le cœur de Rade commençait à palpiter à l’idée de devenir joueur de l’Étoile rouge… On ne lui fera jamais cette proposition. Il dut aller au Partizan après une injonction en haut lieu. Diskic, Ljubenovic et quelques autres décidèrent d’arrêter leur carrière. Et c’est ici que se referme ce conte danubien.
  Même si sa tradition communiste est plus longue que celle de Livourne, même si, à la différence de l’Étoile rouge et du Partizan, il a été fondé par de vrais prolétaires, il ne s’est pas vu attribuer de décoration militaire. Les insignes ont atterri sur d’autres épaulettes. Le Radnicki a cessé d’être d’important aux yeux du parti. Il est devenu un enfant adoptif. Après la disparition des camarades et vétérans d’avant-guerre, il sera dirigé par des permanents sans envergure du parti. Le club est laissé à la dérive. Puis il est resté, encore une fois, sans stade. Il s’est installé, pour ainsi dire, dans une autre ville et a perdu son identité. Le géant rouge décède à l’automne 1963. Le même jour, au même instant, de l’autre côté de la rivière, naissait le petit prince des divisions inférieures de Belgrade. Aujourd’hui, on le connaît comme le Radnicki Novi Beograd [3].
  Radnicka je cvrsta ruka snažnija od maca, (Plus puissante que le glaive, ta main ouvrière,) Radnicka je ljuta vera od svih vera jaca; (La plus ardente des fois, ta foi ouvrière.) Radnicko je srce smelo kao oganj vrelo, (Flamboyant comme la braise, ton cœur ouvrier,) Sve što znamo i umemo radnicko je delo; (Œuvre de notre savoir, ton génie ouvrier.) Radnicki, Radnicki, tako se zovemo! (Radnicki, Radnicki, nous t’invoquons!") Chanson du jeune Duško Radovic, pour les gamins de la rue Reine-Nathalie et tous ceux qui leur succèderont, lorsqu’il réalisa que le Radnicki avait conquis une partie de son cœur.
  [1] Partisan glorifié par le régime de Tito, le docteur Mladen Stojanovic est tué par les résistants-collaborateurs royalistes serbes le 2 avril 1942. [2] Le nouveau stade de l’Étoile rouge de Belgrade est achevé en 1964. Sa jauge initiale de 110.000 spectateurs et son atmosphère bouillante lui valent rapidement le surnom de "Marakana", en référence à la célèbre enceinte de Rio de Janeiro. [3] Le nouveau Radnicki est installé sur la rive gauche de la Save, dans le quartier de Novi Beograd. En Division 1 yougoslave de 1992 à 1996, le club, en difficulté financière, est relégué administrativement en Division 3 à l’issue d’une saison 2004/05 où il avait retrouvé l’élite serbo-monténégrine. Il évolue toujours au troisième échelon serbe.
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labete-du-gevaudan · 6 years
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Look at the goodies that my friendo, Aleksandar Petakov, mailed me! A Bigfoot comic, his documentary on Champ and a Champ poster!!
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labete-du-gevaudan · 6 years
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Going to a Bigfoot/UFO thing on Friday night in Leominster, Massachusetts. Friday night goes from 6pm-9pm, costs 15$. Friday is Bigfoot and Saturday is UFOs. I’m only going Friday and gonna get to see my dearest, Aleksandar Petakov who made the new On The Trail Of Champ documentary! 😍
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equipedefranceinfo · 7 years
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À la mémoire du Radnicki : la leçon des Maîtres du Danube (épisode 2)
  Publié dans Mozzartsport le 1er octobre 2016. Traduction: Guillaume Balout.
    * * *
  L’histoire d’Aleksandar Karovic, l’une des premières légendes du club, redoutable buteur d’après ce qui se disait dans les auberges d’avant-guerre, illustre le mieux la façon dont le Radnicki vivotera et ce qu’il deviendra. Une partie de ce récit fait la part belle au dogme et à l’idéologie. Karovic se trouvait à Veliki Bork, dans la municipalité de Barajevo, un jour de match important du Radnicki. Il rendait visite à sa sœur… Lorsque, en attendant à Umka, il prit conscience que le bateau qui devait le conduire à Belgrade ne viendrait pas, il ne perdit pas espoir. Il se mit en marche. Plus de trente kilomètres… Comme il réussit à arriver juste avant le coup d’envoi du derby contre le Slavija, ses camarades l’installèrent dans les buts afin qu’il se reposât de tous ses efforts. Il encaissa trois buts. En deuxième mi-temps, il reprit sa place en attaque et fit trembler autant de fois les filets adverses. Score final: 4-4.
    À cette époque, porter le maillot rouge du Radnicki était plus qu’une simple pratique footballistique. Athlètes et sympathisants du nouveau club étaient soumis à une sorte d’endoctrinement. Ils imprimaient des brochures sur les droits des travailleurs, tenaient des conversations politiques et, si nécessaire, organisaient des grèves. Tout cela dans le but de valoriser le statut de la classe ouvrière dans la société. À Belgrade, les premiers supporters du Radnicki se déplaçaient, comme Karovic, à pied. À l’extérieur, ils parcouraient des centaines de kilomètres pour supporter les leurs mais aussi pour entonner des chansons à la gloire des travailleurs, bravant les autorités. Et c’est ainsi qu’avec le temps, l’inoffensive bande de la cour abandonnée en face du Roi de Roumanie est devenue un élément significatif au sein du parti, incomparablement plus important que celle qui jouait aux billes…
    Interdiction d'activité
La publication illégale du journal Jeune bolchevik scella définitivement les liens entre le Radnicki et le parti. Elle conduit aux premières arrestations de footballeurs. Le roi avait déjà mené une grande offensive contre des communistes qu’il voyait comme une menace sérieuse pour sa couronne après leurs succès électoraux. Les réunions du club étaient une façade pour les réunions du parti. Les rencontres amicales entre les équipes A et B étaient organisées de sorte que les citoyens mécontents se servent des tribunes pour tenir des meetings interdits. Dans la société, l’atmosphère changeait radicalement. Il n’y avait plus de pitié pour les membres du PCY. Fin 1920, après l’Obznana [1], le club fut donc brièvement interdit. La deuxième offensive contre le Radnicki allait être plus violente encore. La police plaça ses hommes dans la direction pour essayer de semer la discorde. Sans succès. Pas plus que n’y est parvenu l’arbitre-policier qui dirigea intentionnellement le match contre le Sloga de manière malhonnête afin de provoquer des incidents dans le public et permettre à ses collègues d’intervenir. On dut frapper par décret. L’interdiction de toute activité dura pratiquement deux ans en 1931 et 1932.
  Vint ensuite un coup de massue. C’était le 6 septembre 1932 dans le cadre de l’inauguration officielle du nouveau terrain à Bara Venicija. Depuis sa fondation, le Radnicki évoluait là-bas, sur une prairie bosselée à tout instant exposée aux crues de la Save… Lorsqu’un nouveau terrain a finalement été aménagé, un ordre des autorités municipales déclarait: "Conformément au nouveau plan d’urbanisme, le bord de la rivière, des bouches de Topcider vers la ville, doit être labouré pour y planter des arbres." À ce moment précis, la Save cessa de déborder.
    Le petit rouge qui fait tache
Durant l’entre-deux-guerres, le Radnicki dispute le championnat de la Ligue fédérale de Belgrade où il obtient des résultats moyens, finissant généralement dans le ventre mou du classement. Il en découd avec l’Osvetnik, l’Olimpija, le Karadjordj, le Graficar, le Viktorija… Predrag Tomic, Dragoljub Pacic, Ilija Krstic, Bora Kosic, Selimir Simic, Stojan Vasiljevic, Branislav Gavrilovic, Marko Simic figurent parmi les footballeurs les plus expérimentés de ces premières années. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, il cesse d’exister pour la troisième fois: la direction décide de dissoudre le club. Toutes les archives des deux dernières décennies sont brûlées pour ne pas qu’elles tombent entre les mains des Allemands ou d’agents de la police spéciale. La liste des membres avec leur photo et leurs données personnelles, les trophées, les comptes-rendus, les équipements, tout est parti dans les flammes. Le Radnicki devient une espèce d’organisation secrète de combat et continue de fonctionner clandestinement au service des communistes. Les adhérents qui ont fait la guerre d’Espagne sont envoyés au front du mont Kosmaj ou au bataillon de partisans de Valjevo. Ceux qui restent sont surnommés "les clandestins de la ville". En une nuit, l’association sportive Radnicki devient l’un des bras armés du PCY en lutte contre les fascistes et les "traîtres" de l’intérieur.
  Ayant évidemment toutes les qualités requises pour être un club à restaurer dans un pays communiste libéré, il devient une structure sportive dominante et pense obtenir la place à laquelle le prolétariat aspire. Or, le nouveau pouvoir rompt complètement tout lien avec le passé. Il souhaite bâtir sa propre genèse, depuis le commencement, et il n’est donc pas rare qu’il néglige ses anciens serviteurs. La disparition dans les flammes, en 1941, de l’histoire du Radnicki dans l’entre-deux-guerres a définitivement représenté un point final. Comme si elle n’avait jamais existé. Le BSK et le Jugoslavija, premiers véritables géants belgradois, ont coulé après avoir exprimé des sympathies envers Nedic durant la guerre [8]. Leurs places ont été prises par le CDJA (Quartier général de l’armée yougoslave) et l’OFD (Organisation sportive et culturelle de la jeunesse): du premier sigle naîtra le Partizan, en octobre 1945, au retour du général Tempo d’un séjour en Union soviétique expliquant à ses camarades Peko Dapcevic et Otmar Kreacic comment fonctionne le CSKA Moscou sous la direction de l’armée, et de l’autre, l’Étoile rouge.
    Dans un premier temps, cette dernière s’appelle l’USAOS (Union de la jeunesse socialiste et antifasciste de Serbie), fondée par des membres du Skoj et des étudiants sous le contrôle de quelques hauts responsables de la police secrète. Il existe une histoire selon laquelle Slobodan Penezic Krcun a assisté en personne à l’assemblée fondatrice de mars 1945, où elle a reçu son nom actuel, alors que des éclats d’obus criblaient encore le sol sur le front du Srem.
  Ces dernières décennies, les sociétaires de l’Étoile rouge ont tenté de se défaire de l’image des "rouges". Ils ont présenté leur club comme réactionnaire, comme celui qui appelait, dès 1948, aux premières manifestations d’opposition à l’instar du grand capitaine Rajko Mitic, après la victoire en coupe de Yougoslavie, prononçant un discours où il remerciait une foule conquise sans citer le camarade Tito. Avec le recul, une chose est pourtant claire: si nous faisons abstraction du "fait" que le Dinamo Zagreb et l’OFK Belgrade sont les successeurs respectifs du Gradjanski et du BSK, le Radnicki arrive immédiatement derrière l’Étoile rouge et le Partizan comme le meilleur produit footballistique de l’ancien système. S’il ne l’est pas sur le plan du football, il l’est au moins en tant qu’association sportive. Cela ne fait aucun doute.
    Maître Spitz et ses élèves
Le FK Radnicki connaît ses heures de gloire dans les années 1950. Ce fut court mais romantique et savoureux. Les nouveaux pontes de la ville offrent une parcelle de terrain pour un nouveau stade à Vilinim vodama et là-bas, près du Danube, une magnifique génération de footballeurs émergera. En raison du don hors du commun qu’ils ont dans les pieds, on les surnomme les Maîtres. Les Maîtres du Danube…
  Le Radnicki est monté en Division 1 en 1953 après s’être défait, en barrage, de "l’Uruguay de province", ainsi qu’on désignait le Macva Šabac. Deux ans plus tôt, cette jeunesse danubienne avait montré un énorme potentiel après avoir tourmenté, comme sociétaire de deuxième division, le Hajduk des Vukas, Matošic, Beara, Mladinic et autre vedette de la "Vieille place" en quart de finale de la coupe de Yougoslavie à Split (3-4). Pourtant, il faudra du temps à ces jeunes perdreaux pour s’imposer comme de vrais as qui empoisonneront, dans la durée, l’existence des vieux routiers du football yougoslave.
  En 1955/56, leur troisième saison dans l’élite sera celle de leurs rêves. L’Étoile rouge finit championne, le Partizan deuxième et le Radnicki immédiatement derrière, à seulement quatre points. Avec, dans son rétroviseur, le Dinamo, le Hajduk, le Vojvodina, le Željeznicar, le FK Sarajevo, le nouveau BSK… La plus célèbre génération des Maîtres du Danube est alors formée de Blagoje Vidinic, Jovan Jezerkc, Djura Cokic, Aleksandar Petakovic, Zoran Prljincevic, Marcel Žigante, Milan Ljubenovic, Ljuba et Rade Ognjanovic, Zlatan Ljujic, Radmilo Ristic, Milorad Diskic, Tihomir Markovic, Paškovic, Petrovic, Pavlovic, Pfalander, Josipovic. Un juif de Hongrie [9], Illés Spitz, inlassable voyageur, dirigeait l’équipe depuis le banc.
  "Bon, voici un objet en cuir. On appelle ça un bollon", se débattait constamment ce grand professeur avec notre langue. "Est-ce que ce bollon a des yeux pour voir?" Alors, les joueurs s’écrièrent: "Non! - Et est-ce que ce bollon a un cerveau pour penser? - Non! - Eh bien, vous dites vérité. Voilà pourquoi vous devoir regarder à la place du bollon et penser à la place du bollon."
    Héritage et appétit
Illés Spitz, fameux gaucher du FC Újpest, a enseigné le football aux Yougoslaves pendant plus de deux décennies. Il a évolué à de nombreux endroits, laissant son plus bel héritage au Partizan. Plus tard, les enfants noir et blanc naîtront de l’école de Spitz et du cœur de Florijan Matekalo. À l’automne de sa carrière, il viendra au Radnicki pour monter une équipe pour le titre avec un groupe de gamins particulièrement talentueux. Il lui en a fallu de peu. À deux reprises, les Maîtres terminent à la troisième place d’une ligue alors relevée, le quatrième championnat européen selon certains observateurs, et une fois à la quatrième. Et il faut voir la concurrence durant ces années…
  Sans sortir de Belgrade. Miša Pavic conduit le Graficar en troisième division avec les frères Vragovic, Anicic, Koškanac, Kidric… Il y a le Radnicki Obrenovac, où le docteur Obradovic a envoyé Bora Kostic à l’Étoile rouge. Il restait son frère jumeau Voja. Les gens de la région de Kolubara, jusqu’à Valjevo, affirmaient que Voja avait un talent plus grand. Les Turcs de Fenerbahçe l’ont approché et voulaient l’emmener en Allemagne. Il a refusé de quitter sa vieille mère et est resté un éternel joueur de troisième division. Il y a le BASK de Vladanka Stojakovic avant qu’il devienne un commentateur célèbre. Et Bata Odabašic et Rera Cedic, de Žarkovo? Étaient-ils meilleurs au Sous-marin, la fameuse cantine près du stade, ou sur le terrain? Mica Radosavljevic, le doyen du football amateur belgradois, a suffisamment écrit sur cela…
  [1] L’Obznana est le décret royal d’interdiction du PCY publié le 30 décembre 1921, six mois après le double attentat contre le roi et le ministre de l’Intérieur. [2] Le général Milan Nedic est à la tête du gouvernement serbe de collaboration avec l’Allemagne de la reddition yougoslave du 17 avril 1941 jusqu’à l’avancée des partisans vers Belgrade à l’automne 1944. [3] Dans les Balkans, le substantif "juif" fait autant référence à un membre d’une communauté nationale qu’à celui d’une confession. Footballski évoque la trajectoire peu ordinaire de cet entraîneur dans un article consacré au FK Makedonija en 2014.
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Istria, the wonderfully unique and beautiful peninsula of Croatia. Filmed with DJI Phantom 3 Standard. Music: Chill Wave Kevin MacLeod (incompetech.com) Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License http://bit.ly/1R2oAN7
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