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#automne/hiver 1995
newestcool · 10 months
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Chanel f/w 1995 couture Creative Director Karl Lagerfeld Model Yasmeen Ghauri  Newest Cool
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laulywood · 11 months
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Dua Lipa présente sa collection en collaboration avec Versace
C'était l'événement mode du Festival de Cannes. Dua Lipa avait récemment annoncé sa collaboration avec Donatella Versace. Ce 23 mai 2023, les deux célébrités ont présenté leur collection estivale “La Vacanza”mêlant l'univers pop de la chanteuse au code de la maison de luxe. Après leur défilé tant attendu, la popstar et la créatrice de mode ont abordé le fruit de leur collaboration, à commencer par la chanteuse d'origine albanaise qui s'est confiée sur cette nouvelle expérience :
"La création de mode est une méthode de travail très différente de celle de la musique. J'ai l'impression que l'énergie de Versace m'a inspirée. Je ne sais pas dessiner du tout, mais j'ai appris à comprendre le langage du design et à rebondir sur les idées. La valeur fondamentale de Versace est la famille, parce que c'est une vraie famille".
La sœur de Gianni Versace prend à son tour la parole sur cet échange : 
"C'était beaucoup de travail, mais entendre cette voix à mes côtés était formidable. Dua est la femme d'aujourd'hui, confiante et forte. Je voulais que la collection reflète ce qui se passe aujourd'hui. Pour moi, il s'agit de plaisir, de liberté et d'opulence.”
"Des vêtements de vacances, des couleurs d'été, de l'amusement et de la liberté, mais aussi de l'insolence ! Même si nous avons également essayé de créer quelque chose de très Versace, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de regarder l'étiquette pour savoir de quoi il s'agit", finit par ajouter Dua Lipa.
L'interprète de “Break My Heart” semble d’ailleurs prendre son prochain rôle dans le film de Greta Gerwick “Barbie” très au sérieux puisque sur le catwalk le public a pu voir apparaître des silhouettes totalement roses ! Un clin d'œil à la tendance du Barbiecore.
Parmi les 39 silhouettes, on retrouve également des mini-robes irisées aux couleurs pastel et des glitters omniprésents, des silhouettes sexy aussi en vue des découpes révélatrices, robes harnais, dos-nu, brassière aux diverses inspirations. Dans une collection pre-fall au rythme des vacances sur La Riviera les deux femmes mixent swimwear et prêt-à-porter pour nous habiller cet été.
“J’adore l’été et pour moi cette collection célèbre à la perfection cette période de l’année avec ses couleurs vibrantes, ses imprimés fun et ses silhouettes légères. C’est la parfaite ligne estivale pour se prélasser à la piscine dans un bikini sexy ou investir le dancefloor dans une mini-robe… Ces vêtements me font immédiatement penser à de longues journées au soleil… Des vraies vacances en somme”, explique la styliste.
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Crédit photo : Elle magazine.
Mais rassurez-vous la célèbre maison italienne n’a pas dit son dernier mot. Puisque les éléments clé de Versace sont eux aussi bien présents sur le podium. L'essence de la maison de couture se cache dans les détails. À l'image de l'imprimé papillons et coccinelles introduit dans la collection printemps-été 1995 et remis au goût du jour dans un all-over sur une robe de soirée signée Versace x Dua Lipa. Les effets sangles et harnais très chers à la marque sont eux aussi là, références à l’ancienne collection automne-hiver de 1992. Ainsi, le duo a revisité les archives de la maison en les adaptant de façon moderne au vestiaire de la chanteuse.
Crédit : Espace Radio.
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artisteenvogue · 2 months
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Miu Miu avait pour but de mettre en lumière un vestiaire pour tous les âges, portés sur le podium par des femmes comme Gigi Hadid, 28 ans, Kristin Scott Thomas, 63 ans, la chanteuse et musicienne Ethel Cain, 25 ans, Qin Huilan, 70 ans, ou encore Ángela Molina, 68 ans (cette dernière apparaissait déjà dans le 24ème film de la série Women's Tales, en 2022). je n'ai pas eu le temps de faire ma lessive, car j'ai été si occupée et… préparez-vous : c'est le costume de Guslagie Malanda dans le film. Mais dans mon film, au lieu d'avoir une femme qui confronte une autre femme, c'est une femme qui confronte sa mémoire. Il y a un vrai pouvoir dans l'affirmation suivante : “Nos émotions sont réelles, c'est une chose à laquelle nous devons faire face”. To revisit this article, visit My Profile, then View saved storiesTo revisit this article, visit My Profile, then View saved storiesQui est Cécile B. Evans, l'artiste derrière le dernier défilé Miu Miu ? Et quand je regarde cette photo, je vois comment les vêtements ont pu me faire sentir le jour où cette photo a été prise. Elle me faisait beaucoup de retours tout au long du développement du film, à la manière dont un commissaire pourrait le faire. Pas depuis très longtemps, mais je savais que je voulais travailler l’idée d'une femme confrontée à sa mémoire qui lui échappe. Je crois que cela vient du fait que Mme. Prada dirige la Fondation Prada pour l’art contemporain, à Milan, depuis longtemps [la fondation voit le jour en 1995, ndlr]. Elle comprend les artistes, leurs idées et manières de travailler. Qu'est-ce qui vous vient en premier, dans la préparation d'un film : l'image, ou le texte ? Qu'est-ce qui vous vient en premier, dans la préparation d'un film : l'image, ou le texte ? On entend ma voix dans le film que j'ai réalisé pour Miu Miu, et j'incarne le temps dans Amos’ World. court-métrage d’1 minute 30, dans lequel on découvre l’actrice Guslagie Malanda (Saint Omer, La Bête), qui incarne la dernière traductrice sur Terre, aux prises avec sa propre mémoire, qui lui échappe. Evans reprend le flambeau, chargé·e par Miuccia Prada d’imaginer le décor du défilé de la collection automne-hiver 2024-2025 de la maison Miu Miu. Il y a une phrase dans le court-métrage, alors que le personnage incarné par Guslagie reçoit la mémoire d'une autre femme. C'était très facile pour moi d'accepter car je connais très bien l'artiste qui s'est occupée de la scénographie du précédent défilé. Dans mon précédent film, c'était : comment la réalité est-elle construite, et comment pouvons-nous nous libérer de cette construction, une fois qu'on la perçoit ? Jessica ScemamaPlus de culture sur Vogue.fr : À la Bourse de Commerce, Arca repousse les limites de la musique8 expositions à voir absolument en mars à Paris (et ailleurs en France)Le sacre de Mati Diop à la Berlinale 2024, symbole du rayonnement mondial d'un nouveau cinéma françaisPlus de culture sur Vogue.fr :Plus de Vogue France en vidéo :Plus de Vogue France en vidéo : En fait, je suis les collaborations de la maison Miu Miu avec le monde de l'art depuis un moment : je suis familière des travaux de Meriem Bennani ou même des films de Janicza Bravo, qui a participé aux Women's Tales, une série de courts-métrages initiée par la maison. Dans Saint Omer, son deuxième film en tant qu'actrice, on voit transparaître la question de lignée, et de la transmission d'une génération à une autre. Pour vous donner une idée, en tant qu'artiste je travaille ordinairement sur un projet pendant deux ans. C'est en lien avec une grande partie de mon travail d'artiste, qui traite la technologie et les données comme des éléments physiques. , installé·e à La Plaine Saint Denis, Cécile B. Evans réfléchit, depuis ses débuts, la matérialité des éléments qui nous entourent, et qui font partie de nous, de la technologie aux émotions qui nous parcourent. Une sorte de thriller contemporain, qui a servi de point de départ pour une collection qui mêlait les archétypes vestimentaires de tous les âges, de l'enfance à l'âge adulte.
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fashionbooksmilano · 2 years
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Yves Saint Laurent Rive Gauche Automne-Hiver 1994-1995
Photos Helmut Newton, Photos d’Accessoires Pascal Chevallier, Phoros du Defilé Guy Yves Marineau
YSL, Paris 1994 , 22 pages, 22x28,5 cm.
euro 80,00
email if you want to buy :[email protected]
27/01/22
twitter: @fashionbooksmi
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gacougnol · 3 years
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Pierre Verdy
Défilé Thierry Mugler
Collection prêt-à-porter automne-hiver 1995
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lasaraconor · 2 years
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Thierry Mugler - Femme-robot, haute couture automne-hiver 1995-1996
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Défilé Dior, Haute Couture Automne-Hiver 1995-96 Yasmeen Ghauri au défilé Christian Dior, Haute Couture, collection Automne-Hiver 1995-96 à Paris en juillet 1995, France. (Photo by Alexis DUCLOS/Gamma-Rapho via Getty Images)
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Défilé automne-hiver 1995-1996 Haute Couture / Les Infantes    
- Yves Saint Laurent - Défilé Haute Couture (Editions La Martinière)
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8. Futuriste
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différentes œuvres, Lucy M Rae
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À gauche, Courrèges, Hugo Comte
À droite, campagne Prada (hiver 1997), Glen Luchford
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Ghost in the shell (1995), Mamoru Oshii
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Jil Sander sun men fragrance launch(2002)
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Art 3D, Marco Tudisco
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Balenciaga automne-hiver 2020
Balenciaga printemps-été 2019
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Matrix / Hakanai, performance numérique hypnotique, Adrien M et Claire B
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Iris Van Herpen
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Quadtratut, Pablo Valbuena
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newestcool · 7 months
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Dolce & Gabbana f/w 1995 rtw Creative Director Domenico Dolce & Stefano Gabbana Model Yasmeen Ghauri Newest Cool
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revuedepresse30 · 5 years
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Indiana Jones, Shakira, “Fight Club” : comment les néonazis se sont immiscés dans la pop culture
Dans une enquête très documentée sur la plus extrême droite (Les nazis ont-ils survécu ?, Seuil), l'historien Nicolas Lebourg retrace la trajectoire des mythes et des symboles autour du nazisme colportés par ses partisans et continuateurs. Au passage, il fait remarquer que certains d'entre eux, constitutifs de la “contre-culture” des croisés de la race blanche, s'immiscent aujourd'hui dans la pop culture. De l'Institut Héritage ancestral ("Ahnenerbe Institut") dont le Führer serait le grand maître dans Indiana Jones, au “Soleil noir” (signe adoré par les néonazis et popularisé par un ex-Waffen-SS devenu romancier, Wilhelm Landig) qui s'est accidentellement retrouvé sur la boutique en ligne de Shakira, en passant par le film Fight Club, que l'extrême droite s'est approprié : les Internationales noires se présentent au moins autant comme des entreprises culturelles, que politiques.
Dans votre livre sur les internationales fascistes depuis 1945, on se rend compte que les militants radicaux consacrent une bonne part de leur énergie à produire des biens culturels – romans, comics, fanzines, labels. Pourquoi la culture est-elle si importante pour ces militants politiques ?
Nicolas Lebourg - D’abord car ils sont fascistes et que le fascisme est fondamentalement une affaire culturelle : il s’agit de faire naître un homme nouveau, on invente un nouveau calendrier, on forge un Empire. Ensuite, car ils sont groupusculaires, et que face à l’impuissance médiatique, dès le début des années 1950, nombreux sont ceux qui décident d’investir dans ce que l’on nomme aujourd’hui le “combat culturel”. Enfin, parce que ce sont des marginaux et que les marges se polarisent, s’attirent, s’hybrident entre elles. Ainsi l’ancien Waffen-SS autrichien Wilhelm Landig, investi dans les Internationales néonazies, projette-t-il dans ses romans de science-fiction les trips ésotériques qu’il a intégrés à son aryanisme [c'est lui qui a lancé le “Soleil noir”, symbole d'un Âge où serait instauré un Quatrième Reich, et repris de manière fortuite par Live Nation, qui a produit la tournée de Shakira en 2018, ndlr].
Really, @shakira? A Black Sun?https://t.co/nsnOzKtScd pic.twitter.com/OmvocbO7a1
— AutAd (@AutiAd) June 19, 2018
Pratiquement au même moment où l’organisation Hydra apparaît dans l’univers Marvel (en 1965) pour représenter l’“Internationale noire”, un militant néonazi américain, George Lincoln Rockwell, créé des comics de propagande. Est-ce une manière de s’adapter à la société du spectacle ?
Rockwell est un dessinateur de comics raté, et il est assassiné par un de ses camarades lui-même dessinateur de comics où un super-aryen épure racialement l’Amérique. Rockwell a fondé son Internationale noire en 1962, et il veut un néonazisme mobilisateur, parlant à la nouvelle jeunesse avec des codes qui ne soient pas justes ceux des années 30 européennes. Et puis, si depuis 1963 Hitler est vivant dans les bédés Marvel, Hydra apparaît en 1965, un mois avant qu’un sénateur new-yorkais [Jacob Javits, ndlr] n’explique au Sénat le danger pour la démocratie que représenterait l’Internationale noire, composée de jeunes et vieux fanatiques... La radicalité et la pop culture ne vont cesser d’échanger, de discuter entre elles. Les militants s’adaptent à la société du spectacle mais en émanent aussi. D’ailleurs, le terme de “contre-culture” apparaît aux Etats-Unis en 1966 du côté des opposants de gauche à la guerre du Vietnam, mais il correspond parfaitement au phénomène culturel vécu aussi de ce côté-ci de la politique.
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Un autre idéologue d’extrême droite américain, William Pierce, est l’auteur d’un best-seller en 1978, baptisé The Turner Diaries (Les Carnets de Turner, en français). Quels effets sur le réel a eus ce livre ?
Cet ouvrage a eu un impact dans sa façon de mobiliser ses lecteurs pour la guerre raciale. Il a influencé l’auteur de l’attentat d’Oklahoma City, qui fit 168 morts en 1995, ainsi que Breivik, auteur des massacres de 2011 en Norvège. L’ouvrage a aussi mené à la création du groupe terroriste The Order en 1983. C’est David Lane, un de ses membres, qui a inventé les “14 mots” (en français : “Nous devons assurer l’existence de notre race et un futur pour les enfants blancs”) qui sont devenus une référence mondiale – d’ailleurs les terroristes qui ont frappé cet automne dans une synagogue aux États-Unis et cet hiver dans des mosquées en Nouvelle-Zélande y ont chacun fait allusion.
En France, vous évoquez notamment les livres mi-romanesques mi-historiques de Jean Mabire ou Marc Augier (alias Saint Loup) qui réhabilitent les Waffen-SS. Quelle a été l’influence de ces livres sur les jeunes militants ?
Forte, parce que dans les années 60-70 cela se vend extrêmement bien. Saint-Loup [collaborationniste, ex-Waffen SS, ndlr] joue du prestige de l’ancien SS et se donne le rôle du guerrier écrivain. En fait, s’il a survécu à la guerre c’est surtout qu’il s’est tenu plus près des biens juifs spoliés en France que du front de l’Est. Saint-Loup invente qu’il y aurait eu une société secrète aryenne depuis des siècles, et que le III Reich ne fut qu’un moment de cet ordre noir secret. C’est mobilisateur, ça vous déconnecte des crimes nazis en vous offrant des siècles d’histoire, ça vous donne de l’espoir car cela dit que les sectes groupusculaires changent le monde. Et puis Saint-Loup fait dans ses livres des mélanges entre le nazisme tel qu’il était, avec sa hiérarchie raciale entre Aryens et Slaves, et tel qu’il devient, avec un néonazisme qui croit dans l’unité de la race blanche. On retrouve aussi ces glissements chez Mabire : les idéaux néonazis sont prêtés aux personnages nazis de ses romans. Et ils sont de virils chevaliers d’une cause perdue, pas des agents d’un génocide. En fait, on remonte le temps : les militants croient que le nazisme serait à l’image qu’ils ont de leur néonazisme. C’est pourquoi le néonazisme ressemble souvent plus à sa représentation pop culturelle qu’aux rêves d’Hitler.
Vous expliquez que ces militants radicaux cherchent à connecter les marges entre elles. Est-ce la raison pour laquelle il y a des rencontres entre certaines scènes musicales et le milieu skinhead ? Vous citez même une Internationale skinhead, les Hammerskins, qui ont emprunté leur nom et leur symbole au film The Wall des Pink Floyd. Pourquoi donc ?
Les Hammerskins sont nés à Dallas en 1986 et ont essaimé dans les pays de l’Est dans les années 1990, pour implanter une contre-culture suprémaciste dans les milieux souffrant de la désindustrialisation. Dans ces milieux, se déclarer nazis, c’est se dire blancs racistes et violents avant tout - cette provocation allant ici avec une revendication du discours nazi du personnage de The Wall, mais avec une symbolique qui joue avec la pop culture plus qu’avec le nazisme historique. Ceci dit, ces hybridations entre marges sont aussi marginalisantes à un certain niveau. Lorsqu’en 1996 de jeunes néonazis proches des Hammerskins profanent une tombe à Toulon pour enfoncer un crucifix à l’envers dans le thorax de la défunte et lui défoncer le visage, ou que, quelques semaines après, un de leurs amis assassine un curé de 33 coups de couteau, on est dans des faits qui sont politiquement construits, mais dont l’effet est antipolitique tant ces personnes se séparent elles-mêmes de la société.
Pourquoi l’extrême droite a-t-elle fait de Fight Club l’un de ses films cultes ?
On est vraiment dans la mise en abyme. Le roman et son adaptation filmique sont des chefs-d’œuvre qui au fond parlent amplement des débuts du fascisme, quand il porte encore une dimension subversive, et quand les artistes futuristes y participent. Fight Club allie cela à une critique de la société matérialiste de l’Amérique ayant gagné la guerre froide. Ces dimensions de haine du monde moderne, de rejet de l’aliénation matérialiste, d’apologie par les personnages de leur microsociété organique, sont un usage extrêmement subtil de l’histoire du fascisme. A l’extrême droite radicale, cela a fait que beaucoup ont considéré que c’était un film pour eux : même s’ils ne connaissent pas forcément tous l’histoire du premier fascisme, ils ont ressenti cette énergie à juste titre.
Vous considérez le film Iron Sky comme l’aboutissement d’un processus d’intégration des représentations des nationalistes-européens à la pop culture, mais vous soulignez que la référence politique au nazisme est inefficiente. L’affaire politique est donc classée ?
Iron sky n’est pas qu’une satire délirante. Le scénario montre que ses auteurs connaissent très bien toute la production ésotérique, conspirationniste et pop culture à propos du nazisme. Et, chose formidable, le film en parlant d’un Quatrième Reich planétaire et américano-centré, est une production australo-germano-finlandaise : on est complètement dans la question de la globalisation, déjà totalement posée dans la façon dont les Internationales noires, en rêvant d’une unité mondiale de la race blanche, étaient sorties des problématiques nationalistes. En revanche, ce que fut le nazisme, le fantasme d’un parti milice accouchant d’un homme nouveau, maître d’un empire pluri-continental, en finissant une guerre raciale multimillénaire, oui, c’est une affaire close.
Ce qui est devant nous, c’est l’ombre de ses redéploiements. Pendant des décennies l’idée qu’un projet mondialiste organisait la destruction de la race blanche par la société multiethnique était répétée dans les Internationales noires. Sans, comme elles, dire que c’est l’œuvre d’un complot juif, c’est une idée qui se dit aujourd’hui sur les ondes et dans les salons de la bourgeoisie, en invoquant le vocable de la Résistance, et non les éléments du nazisme. Alors l’histoire ne se répète pas, nous ne vivons pas le “retour des années 30”, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas à portée de main des massacres au nom de la race.
Propos recueillis par Mathieu Dejean
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Les nazis ont-ils survécu ? Enquête sur les internationales fascistes et les croisés de la race blanche, de Nicolas Lebourg, Seuil, 320 p., 20€
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claudehenrion · 2 years
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Un Suisse parle de l'Ukraine à l'Europe (et la Suisse)…
  Chers Amis-lecteurs, je vous soumets aujourd'hui un texte que m'envoie une lectrice de Château d'Oex, en Suisse. Ce texte est extrêmement long, mais il explose, littéralement, dans la bien-pensance obligatoire actuelle. Je ne suis pas qualifié pour lui attribuer un certificat de “véracité”,  mais j'ai été très séduit par l'intelligence, la documentation, la réflexion et la profondeur des analyses de Guy Mettan,  journaliste et homme politique suisse, député de Genève et ancien président du Club suisse de la presse. J'aurais pu, comme parfois, le découper en deux “billets”, mais (a)- il ne m'appartient pas, et  (b)- il est passionnant, tel quel…
Guy Mettan : les dessus et les dessous de la guerre en Ukraine (08-04-2022)   
Alors que les pourparlers semblent progresser et que s’esquissent les premiers contours d’une solution possible en Ukraine (neutralisation et démilitarisation partielle du pays, abandon du Donbass et de la Crimée), on commence à mieux cerner les tenants et aboutissants du conflit. Cela posé, il ne faut pas s’attendre à un cessez-le-feu rapide : les américains et les ukrainiens n’ont pas encore assez perdu, et les russes pas encore assez gagné, pour que les hostilités s’arrêtent.
Mais avant d’aller plus loin, j’aimerais inviter ceux qui ne partagent pas ma vision réaliste des relations internationales à passer leur chemin : ils éviteront ainsi des aigreurs d’estomac et le temps qu’ils vont perdre à me dénigrer, après l’avoir lu.
Les analyses des experts les plus qualifiés (par exemple les américains John Mearsheimer et Noam Chomsky), les enquêtes de journalistes d’investigation tels que Glenn Greenwald et Max Blumenthal, les documents saisis par les Russes, l'interception de communications de l’armée ukrainienne et la saisie, dans un ordinateur abandonné le 22 janvier dernier par un officier britannique, d’un plan d’attaque montrent que cette guerre était à la fois inévitable et très improvisée.
Il faut dire, pour commencer, que cette guerre était à le fois inévitable et improvisée. (1)-- Inéluctable parce que depuis la déclaration de Zelenski sur la reprise de la Crimée par la force en avril 2021, ukrainiens et américains avaient décidé de la déclencher au plus tard au début de cette année. La concentration des troupes ukrainiennes dans le Donbass depuis l’été, les livraisons massives d’armes par l’OTAN pendant ces derniers mois, la formation au combat accélérée des régiments Azov et de l’armée, le pilonnage intensif de Donetsk et Lougansk par les Ukrainiens dès le 16 février (tout cela resté ‘’ignoré’’ des médias occidentaux bien sûr), prouvent qu’une opération militaire d’envergure était prévue par Kiev à la fin de cet hiver. L’objectif consistait à répliquer l’opération Tempête déclenchée par la Croatie contre la Krajina serbe en août 1995 et à s’emparer du Donbass au cours d’une offensive éclair sans laisser le temps aux russes de réagir, de façon à prendre le contrôle de la totalité du territoire ukrainien et à rendre possible une adhésion rapide du pays à l’OTAN et à l’UE. Cela explique au passage pourquoi les Etats-Unis n’ont cessé d’annoncer une attaque russe depuis cet automne : ils savaient qu’une guerre aurait lieu, d’une façon ou d’une autre.
(2)-- Improvisée parce que la réaction russe s’est faite dans l’urgence. Constatant que les manœuvres diplomatiques de l’OTAN –non-réponse américaine à leurs propositions, rencontre Blinken-Lavrov à Genève en janvier, appels au calme de Zelenski et médiation Macron-Scholz en février– ne voulaient pas, ou ne pouvaient pas réussir, et servaient peut-être à les endormir, les russes ont riposté d’une façon à la fois magistrale et très risquée en décidant de prendre l’initiative d’attaquer en premier en une dizaine de jours (reconnaissance des républiques, accord de coopération puis opération militaire), afin de prendre de court les ukrainiens.
Et plutôt que d’attaquer de front une armée bien équipée et solidement fortifiée, ils ont décidé de la contourner par une vaste manœuvre d’encerclement/diversion, en se déployant sur trois fronts à la fois, au nord, au centre et au sud, de façon à détruire l’aviation et un maximum d’équipements dès les premières heures et à désorganiser la riposte ukrainienne. S’ils avaient laissé l’Ukraine attaquer d’abord, leur situation serait devenue critique et ils auraient été soit vaincus, soit condamnés à une interminable guerre d’usure dans le Donbass, car les effectifs russes sont faibles : 150 000 hommes contre 300 000 Ukrainiens (armée et Garde nationale).
Compte tenu des circonstances, et malgré les couacs et les pertes du début, l’opération russe aura été un succès et fera date dans l’histoire militaire, à défaut d’être un modèle sur le plan humain, bien évidemment. Cette étape étant achevée, les russes peuvent désormais se concentrer sur leur objectif premier, à savoir la liquidation des poches de Kharkiv et de Marioupol tenues par les régiments néonazis d’Azov et la réduction du chaudron de Kramatorsk où le gros de l’armée ukrainienne se trouve retranchée. Après quoi, ils pourront décider s’ils veulent lancer leurs chars à travers la plaine ukrainienne jusqu’à Lviv ou s’arrêter là. Voilà pour le volet militaire.
Qui sont --ou seront, sans doute-- les gagnants et les perdants de cette guerre ? Je vois un vrai gagnant, des gagnants moindres et beaucoup de perdants. Malgré la petite réserve figurant dans l'introduction, le plus grand gagnant me paraît être les Etats-Unis : l’équipe Biden, malgré la sénilité de son président, a manœuvré de main de maître. Elle s’est blanchie aux yeux de l’opinion de sa capitulation honteuse Afghanistan en août dernier, et a évité qu’on lui reproche le lâchage désastreux de ce pauvre pays. En montant un scénario que le comédien Zelenski a admirablement interprété, les voilà revenus, aux yeux de l’opinion occidentale, en preux chevaliers blancs… alors qu’ils ont tout manigancé. Ils ont resserré les rangs de l’OTAN et transformé les européens en idiots utiles empressés de défendre les démocraties contre Poutine-cet-odieux-boucher-dictateur. Ils les ont forcés à acheter leur gaz de schiste tandis que la gauche et les Verts allemands mobilisaient 100 milliards d’euros pour acheter leurs F-35. Bingo ! Seule ombre au tableau : le plan ne s’est pas déroulé comme prévu. Les russes ne sont pas tombés dans le piège, et l’Ukraine sera sans doute démembrée et neutralisée, et n’entrera pas dans l’OTAN comme espéré.
Les autres gagnants sont la Chine, l’Inde et les pays du Sud, qui regardent avec gourmandise les occidentaux, et notamment les européens, s’écharper entre eux et s’affaiblir pour longtemps. De façon inespérée, ils retrouvent la position commode de la neutralité ou du non-alignement. Les chinois auraient préféré un accord à l’amiable mais ils n’avaient pas le choix : ils savent que s’ils lâchent la Russie, ils seront les prochains sur la liste comme en témoigne le déluge de sinophobie déversé par l’Occident sous le prétexte de défendre les droits des Ouïgours (alors que les droits des Yéménites bombardés sans pitié depuis six ans sont complètement indifférents aux occidentaux).
Le grand perdant sera naturellement l’Ukraine, dépecée, mutilée, démembrée, ravagée, massacrée pour rien puisqu’au final elle perdra bien davantage que ce à quoi les accords de Minsk l’auraient contrainte si elle les avait appliqués au lieu de les mépriser. Le président Zelenski portera à cet égard une lourde responsabilité au regard de l’histoire puisqu’il aura préféré la ruine de son pays plutôt qu’un compromis quand il était encore temps.
Les autres grands perdants sont les européens. Dans l’immédiat certes, ils peuvent se gargariser de leur unité retrouvée, de leur réarmement accéléré, de leur farouche volonté de défendre la démocratie et la liberté jusqu’au dernier ukrainien, de leur générosité à l’égard des réfugiés, de leur future indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, etc. Tout cela est juste et vrai, en effet. Mais demain, le prix à payer sera extrêmement lourd. Leur comportement montre qu’ils ne pèsent absolument plus rien face aux américains, dont ils sont devenus de purs vassaux. La décision d’Ursula von der Leyen, la semaine dernière, de transférer les données personnelles des citoyens européens aux américains montre l’ampleur de la soumission européenne.
Idem pour l’économie : quel sens y a-t-il à se libérer de la dépendance énergétique russe pour tomber dans celle des américains avec des prix du gaz quatre ou cinq fois plus élevés ? Que dira l’industrie allemande quand il faudra payer la facture ? D’autant plus qu’il n’y a ni méthaniers, ni ports, ni usines de dé-liquéfaction du gaz, ni pipelines en suffisance en Europe. Comment livrera-t-on le gaz de schiste américain aux slovaques, aux roumains, aux hongrois ? A dos d’âne ?
Que diront les Verts allemands quand il leur faudra accepter la construction de nouvelles centrales nucléaires pour satisfaire la demande d’électricité ? La jeunesse et les écologistes européens quand ils découvriront qu’ils ont été bernés et que la lutte contre le réchauffement climatique a été sacrifiée au nom de sordides intérêts géopolitiques ? Les français, quand ils verront leur pays déclassé non seulement sur le plan mondial mais aussi sur le plan européen après avoir assisté au réarmement de l’Allemagne et à l’achat massif d’armes américaines par les polonais, baltes, scandinaves, italiens, allemands ? Les opinions publiques européennes quand il faudra entretenir des millions de réfugiés ukrainiens après leur avoir offert des abonnements de train gratuits ?
Et que va gagner l’Europe quand elle se retrouvera coupée en deux par des haines profondes et un nouveau rideau de fer qui se sera simplement déplacé un peu plus à l’est que celui de la guerre froide ? Et que fera t-elle quand elle constatera que, loin d’avoir isolé la Russie, c’est elle-même qui se trouvera coupée du reste du monde ? Quand on regarde de près le vote des résolutions de l’ONU, on constate en effet que la quarantaine de pays qui se sont abstenus ou n’ont pas pris part au vote représentent une majorité de la population mondiale et 40 % de son économie. Loin de fondre, le soutien à la Russie s’est même amélioré entre le vote du 2 mars et celui du 25 mars. Quant aux pays qui ont refusé de prendre des sanctions contre la Russie, on constate qu’une immense majorité s’est abstenue et que seuls les pays occidentaux les ont adoptées…
Autre grand perdant : la Suisse. L’officialité suisse se flatte d’avoir suivi avec une célérité historique les sanctions réclamées par les Etats-Unis et l’Union européenne. Les plus pressés réclament déjà une adhésion rapide à l’UE et à l’OTAN. Fort bien. Mais après avoir succombé dans les affaires des fonds juifs et du secret bancaire, cela fait la troisième fois en vingt ans que le Conseil fédéral se soumet aux diktats américains : que reste-t-il de notre droit et de notre souveraineté ? Plus grave, nous avons capitulé en rase campagne en abandonnant notre neutralité alors que personne ne nous le demandait. Après avoir tenu bon pendant deux siècles, voici que nous nous soumettons sans combattre en moins de cinq jours ! Cet abandon est grave non seulement pour l’identité du pays mais aussi pour sa crédibilité. Que des conseillers fédéraux se prosternent devant Zelenski sur la Place fédérale et arborent des foulards aux couleurs ukrainiennes, passe encore. C’est du folklore politique. Mais le sacrifice de la neutralité porte une grave atteinte au pays car, en nous calquant sur les Occidentaux, nous avons perdu notre crédit auprès du reste du monde. Que penser de la fiabilité de nos banques quand elles bloquent des comptes sur simple injonction américaine ? Que vont devenir la Genève internationale et notre politique étrangère, désormais boycottées par la Russie et probablement nombre d’autres pays, si nous ne sommes plus capables de l’articuler par nous-mêmes, sans en référer à Bruxelles et à Washington ? Comment Genève peut-elle prétendre rester la capitale du multilatéralisme quand le CERN et l’OIT suspendent la participation de la Russie et que la Suisse, derrière les européens, boycotte les discours de Lavrov au Conseil des droits de l’Homme ?
Cet abandon signe le naufrage du multilatéralisme inclusif que la Suisse et Genève prétendaient défendre et s’avère gravissime pour notre politique humanitaire et les Conventions de Genève, comme en témoigne le communiqué alarmant du CICR du mardi 29 mars. En nous alignant sans condition derrière l’Ukraine et l’Europe, c’est la neutralité et l’impartialité du CICR que nous avons mis en danger. L’une et l’autre sont indissociables aux yeux du monde. Et c’est pourquoi le CICR a dû réagir avec vigueur face aux tentatives ukrainiennes de saboter son action en l’accusant de traiter avec les Russes, alors que la neutralité est au cœur même de sa mission. Comment faire confiance à une institution dont le pays hôte a trahi l’esprit, et même la lettre, d’une neutralité pourtant inscrite dans sa constitution, pour complaire à des dirigeants politiques occidentaux et à une opinion publique chauffée à blanc par la propagande antirusse ? Le silence des autorités genevoises et des partis politiques coûtera cher, d’autant plus que la Suisse se couvre de ridicule en laissant l’initiative des bons offices à des pays comme Israël, la Turquie ou la Biélorussie !
Reste enfin la Russie. Gagnante ou perdante ? Les deux en fait. D’un côté, la Russie sera probablement gagnante sur le plan militaire et stratégique. A l’issue des combats, la Russie pourrait bien obtenir la neutralisation de l’Ukraine, sa démilitarisation partielle (absence de bases militaires étrangères et d’armes nucléaires) ainsi qu’une possible partition du pays. Elle aura mis KO debout les fanatiques de l’hégémonie américaine qui hantent les bureaux de Washington et de Bruxelles. Elle aura prouvé qu’elle ne transigeait pas avec sa sécurité et celle de ses alliés. Et elle aura montré au monde qu’elle faisait ce qu’elle disait et disait ce qu’elle faisait puisqu’elle avait clairement indiqué ses lignes rouges trois mois avant le conflit. Et cela sans que son économie et sa monnaie flanchent, comme l’espéraient les occidentaux. Contrairement à ce que ceux-ci pensent, les sanctions économiques, aussi sévères soient-elles, ne feront que renforcer Poutine, ainsi que le montrent les derniers sondages de l’institut neutre Levada, qui confirment le soutien d’une large majorité de la population à “l’opération spéciale”. Aucune sanction n’a jamais réussi à renverser un gouvernement, que ce soit à Cuba, en Iran ou en Corée du nord.
Mais Moscou devra porter le stigmate du fauteur de guerre, de l’agresseur, même si en termes juridiques sa cause n’est pas moins mauvaise que le furent l’invasion de l’Irak en 2003 et l’agression de l’OTAN contre la Serbie en 1999 avec la partition du Kosovo qui s’en est suivie quelques années plus tard. Le prix humain, culturel, économique et politique à payer sera élevé. Les tensions engendrées par le conflit ne vont pas disparaître par enchantement et les Russes vont devoir supporter longtemps les conséquences de cette guerre.
Nous conclurons ce tour d’horizon avec un mot sur l’incroyable succès de la campagne de propagande ukrainienne en Occident. Cette guerre aura été l’occasion de vivre en direct la première opération de cyberguerre totale. Si la liberté de la presse souffre en Russie, cela ne vaut guère mieux chez nous, qui avons banni les médias russes alors que nous prétendons défendre la liberté de la presse et qui proscrivons les points de vue divergents ! En quelques jours, on a assisté à une zélenskisation des esprits, chacun rivalisant de servilité pour écouter le Grand Héros et exécuter ses vœux, le président Macron arborant même une barbe de trois jours et un T-shirt olive pour souligner son adhésion à la cause, tandis que les médias renonçaient à la déontologie journalistique pour embrasser la cause de l’Ukraine. Un tel effondrement de la raison en si peu de temps est inouï.
Inouï mais explicable. Dan Cohen, correspondant de Behind the News, a démonté les mécanismes sophistiqués de la propagande ukrainienne et les raisons de son succès dans nos pays. Un commandant de l’OTAN a décrit cette campagne dans le Washington Post comme “une formidable opération de stratcom (de communication stratégique) mobilisant médias, Info Ops et Psy Ops”. En gros, il s’agissait de mobiliser les médias et d’hypnotiser le public par un jet continu de vraies nouvelles, de fake news, d’images et de narratifs mêlés, propres à sidérer les gens pour garder un haut niveau émotionnel et d’oblitérer la capacité de jugement du public.
C’est ainsi qu’on a eu droit à un déferlement d’images spectaculaires et d’informations souvent fausses : la mort prétendue des soldats de l’Ile aux serpents, le fantôme de Kiev qui aurait abattu six avions russes à lui seul, les menaces sur la centrale de Tchernobyl, le faux bombardement de la centrale de Zaporoje, ou encore les cas de la maternité et du théâtre de Marioupol dont on n’a jamais vu les victimes, à part deux femmes dont l’une au moins a été reconnue vivante. De même qu’on a assisté au blanchiment accéléré des bataillons Azov, reconvertis en soldats patriotes après avoir effacé leurs écussons néonazis, et à la négation de l’existence des laboratoires bactériologiques américains en Ukraine alors que celle-ci a explicitement été reconnue par Victoria Nuland lors d’une audition au Sénat le 8 mars dernier. Il est vrai qu’un “wording” a immédiatement été mis en place pour les nier. Dès le lendemain, on a commencé à parler de “structures de recherche biologique” et à alerter l’opinion sur de prétendues attaques chimiques russes pour étouffer le problème des laboratoires bactériologiques secrets (Cf. BFM TV).
Il apparaît que la communication ukrainienne emploie, sous l’égide du groupe PR Network, pas moins de 150 firmes de relations publiques, des milliers d’experts, des dizaines d’agences de presse, de médias prestigieux, de chaînes Telegram et de médias d’opposition russes pour délivrer ses messages et formater l’opinion occidentale. On se moque des russes qui ont interdit d’utiliser le mot guerre pour celui “d’opération spéciale”. Mais les médias occidentaux ne font pas mieux, eux qui sont alimentés en permanence de messages-clés et d’éléments de langage, prohibant par exemple l’usage d’expression telles que “referendum de Crimée” ou “guerre civile du Donbass”. Pour les détails, cf. ’’Dan Cohen, Ukraine’s Propaganda’’ War,MintPressNews.com.
Cette brillante réussite en Occident cache pourtant un échec patent en Amérique latine, en Afrique et en Asie, soit dans 75% du monde habité. Les pays du sud ne sont plus dupes de nos mensonges et de nos intérêts. L’étoile de Zelenski est en train de pâlir après sa pitoyable prestation à la Knesset, où il a commis l’erreur de comparer l’offensive russe à la “solution finale” alors que ce sont les russes qui ont libéré Auschwitz et fait reculer Hitler et que les ancêtres de ses alliés de l’extrême-droite nationaliste ukrainienne ont participé à la Shoah par balles : la goutte de trop 
Au risque de me répéter, je conclurai ce long article en disant : on peut, on doit, condamner cette guerre. Mais de grâce cessons de nous aveugler. Retrouvons notre esprit critique et notre sens des réalités. C’est ainsi que nous pourrons rebâtir une paix durable sur le champ de ruines que devient l’Ukraine.
Guy Mettan – Genève, avril 2022
https://icilome.com/2022/04/les-dessus-et-les-dessous-de-la-guerre-en-ukraine/
https://bonpourlatete.com/analyse/la-zelenskimania-et-l-image-ravagee-de-la-suisse
pcc : H-Cl.
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megapeach404 · 2 years
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XPO
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Thierry Mugler - Collection Anniversaire des 20 ans, prêt-à-porter automne-hiver 1995-1996
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mon-univers-camille · 3 years
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5. Futuriste
Cyborg et innovation me fascinent c'est pourquoi l'exploration de nouvelles choses est au centre de mes envies. Mon univers visuel et de réflexion se nourrit ainsi des vêtements, films, performance, décors, photos, sculptures si dessous.
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L'univers de l'animé Ghost in the shell (1995) m'a passionné.J'ai ainsi décidé de le revoir en dessinant ce qui me marquait. Sont ressortis les vêtements, les lunettes ainsi que les paysages urbains et les corps robotisés.
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J'adore le travail de bureau betak tant il enrichit mon imaginaire. Les décors pour les défilés Balenciaga (Spring 2019 et Automne Hiver 2020) sont incroyables grace aux écrans gigantesques qui propulsent les spectateurs dans le futur.
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Les photographies d'Hugo Comte et de Glen Luchford (pour la campagne Prada fall 1997) m'ont donné envie d'exploiter les cadrages rapprochés et les couleurs acier et froide réchauffées par la teinte de la peau des modèles. Je me nourris grandement de l'univers d'Hugo Comte qui, même s'il est nostalgique des années 90, m'évoque un regard tourné vers le futur.
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Le travail d'Hussein Chalayan (2016 et 2009) caractérisé par la recherche et l'innovation a mi chemin entre l'art et la mode m'encourage à réfléchir à comment évoluer en approfondissant mes connaissances sur les technologies et leur fonctionnement.
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L'inventive Iris Van Herpen s'impose comme celle qui se démarque en utilisant des matières et techniques de réalisation innovantes.On se demande s'ils existent réellement tant les looks sont complexes et époustouflants. Les créations me donnent envie d'avoir accès à des technologies et matières nouvelles pour pousser plus loin ma pratique artistique.
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Le travail de Lucy McRae est une grande source d'inspiration qui m'aide à travailler. Tout d'abord j'aime beaucoup son univers visuel qu'on peut d'ailleurs voir s'animer dans ses mini films puis l'intégration de la science fiction dans ses oeuvre m'intéresse. Ses spéculations sur le futur de l'humanité m'incite à imaginer des vêtements futuristes.
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Je serais curieuse de toucher ces doudounes architecturales Louis Vuitton Homme 2021 et d'assister à la couture ou la réalisation de celles ci. En outre, les combinaisons Jean Paul Gauthier semblent sorties tout droit d'un film futuriste. La tête renvoie à l'intelligence artificielle, moteur d'expérimentation multiples et de prévisions. Je serais enjouée par l'idée de travailler sur la combinaison, toujours présente dans les films de science fiction, dans l'espace,dans des dimensions qui nous dépassent.
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Le cyberfilm de science-fiction Matrix m'a beaucoup marqué grâce à son univers visuel sombre verdâtre et les vêtements des personnages. Ceux-ci ont permis aix personnages de gagner en charisme et efficacité lors des affrontements. L'aspect fonctionnel et futuriste m'a plu. J'ai fait un parallèle entre une scène du film et une performance d'Hakanai. Ces performances numérique hypnotiques mettent le corps dans une dimension parallèle comme dans Matrix. Cela me pousse à chercher des moyens d'inscrire le vêtement ou le corps par le vêtement dans un aspect multi-dimensionnel.
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nextlightbulb · 3 years
Photo
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Alexander McQueen Printemps-été 2001
Alexander McQueen Automne-hiver 1995
Alexander McQueen Automne-hiver 2009
Alexander McQueen Printemps-été 2010
Alexander McQueen Printemps-été 1999
Alexander McQueen Automne-hiver 2001
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rupin111 · 4 years
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Soldes Agatha Bracelet
Ils sont censé être amusant, dit l'entrepreneur de Baltimore, qui a créé le avocat Joke-Day calendrier pour 1995 après avoir traversé une cour désagréable expérience. -Dans Sa quête pour trouver la plus grande beauté naturelle, il est arrivé sur un terrain de l'ouest de la mer de Corail. Le président de Noxell envoie son chauffeur de ramasser 100 livres de graines de tournesol chaque automne, tandis que les enfants du quartier viennent en nombre et leurs sous, demandant combien de livres de pastilles de lapin qu'ils peuvent obtenir pour un trimestre AGATHA perles ou deux.Les deux hommes ont fui le magasin et auraient fait leur chemin vers le parc de stationnement et un véhicule de fuite. Je teints mon cheveux pourpres; couper le tout dans un équipage réduit. Il s'améliore avec l'âge. «Je dois un esprit très curieux. Je n'ai bijoux fantaisie pour un Agatha Bracelets Remise peu de temps autour de 1970, mais je n'ai jamais été satisfait de la qualité, a-t-elle déclaré lors de lors d'une récente apparition lors de Saks Fifth Avenue à San Francisco.Il existe de barils de nourriture pour oiseaux, pastilles de lapin et du maïs concassé en attente d'être pesé et vendu. La parcourir et acheter shop sur le Boulevard Baltimore-Annapolis dans Arnold rouvert hier après un hiver hiatus de deux mois. Les AGATHA livraison ont été créé à partir du laiton massif des fusibles d'origine obus d'artillerie trouvée sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.Rhinestone bijoux, plastique bakélite morceaux, le celluloïd perles AGATHA prix, tremblant bijoux et couture pièces du concepteur de 1930 et 1940 sont les plus en demande les éléments de costume ces jours. Je veux que mon équipement à regarder, comme il a été conçu pour n'importe quel morceau de bijoux je vais porter, déclare Mme Kroiz, 28, dont le travail est actuellement en vedette à l'OXOX0 Galerie dans le mont Washington. Mme Williams s'assit et exposé son nombril, et M. Wedding Bands sont tous Agatha Bracelets Remise beaux dans leur propre façon en raison de la valeur sentimentale pas le coût ou la carrat. Je tiens également à voir ce qui est nouveau et a récemment lancé.Have vous avez des histoires à partager. 'Cara Delevingne a pris à la podium face de la nouvelle TOPSHOP collection Printemps / Eté à 2016.
www.agathafrance.com/
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