La compagnie allemande renforce sa position sur l’aéroport de Marseille, avec notamment un vol matinal quotidien pour Francfort…
Un avion de la compagnie aérienne allemande Lufthansa. — JOSEP LAGO / AFP
Lufthansa renforce sa présence à l’aéroport de Marseille.
Ses nouvelles connexions ouvrent de nouvelles routes vers l’international.
Un développement entrepris dans le passé par le très puissant aéroport de Nice.
Dans le jargon, on appelle ça un « night stop ». Depuis le mois de mars, un vol de la compagnie Lufthansa permet de relier chaque jour, tôt le matin, l’aéroport de Marseille à Francfort, avec un départ à 7 h 10 pour une arrivée outre-Rhin dès 8h50. Un autre vol permet de rester sur place la journée, avec un départ à 20h20 pour une arrivée à 21h50.
Cette grille d’horaires n’est pas à reléguer au rang de détail, puisqu’elle s’adresse tout particulièrement aux hommes d’affaires ayant besoin de passer la journée dans cette plateforme financière majeure. « Nous avions de réelles demandes que nous faisaient remonter nos clients et l’aéroport de Marseille », affirme Michael Gloor, directeur des ventes senior pour la France et le Benelux de Lufthansa. Mais surtout, elle ouvre de nouvelles routes, et de nouvelles perspectives de développement du côté de Marseille.
Nice devant dans la bataille internationale
L’aéroport de la deuxième ville de France ne se hisse en effet qu’à la cinquième place nationale avec ses 8,5 millions de passagers annuels, loin derrière le très puissant aéroport de Nice, troisième aéroport de France et premier aéroport provincial. La capitale azuréenne peut en effet compter sur ses nombreuses dessertes internationales directes, à commencer par l’emblématique Nice-Dubaï, qui ouvre aux voyageurs azuréens les portes de l’océan Indien.
Point Presse Groupe #Lufthansa
En 2017, le groupe Lufthansa a enregistré près d’un demi-million de passagers au départ de l’#AeroportMarseilleProvence. Un chiffre qui devrait continuer de croître en 2018 grâce au renforcement du groupe à #Marseille.@lufthansaNews
— Aéroport Marseille (@aeroportmp) June 7, 2018
Le groupe Lufthansa, présent à Nice depuis 1959, propose 157 liaisons au départ de Nice, contre 66 à Marseille où il est présent depuis 1988. Des chiffres symptomatiques de la situation actuelle. Du côté de la cité phocéenne, les liaisons aéronautiques vers les différents continents restent plus rares. Ainsi, pour l’heure, le Montréal-Marseille direct fait un peu figure d’exception, tandis qu’il faut souvent transiter par Paris pour ensuite traverser les océans et rejoindre notamment l’Amérique du Nord.
Une liaison avec un hub
Le choix de Lufthansa a ainsi des conséquences de poids pour l’aéroport de Marseille, selon son directeur marketing et communication Julien Boullay. « Ces vols tôt le matin vont permettre des correspondances à Francfort vers plusieurs destinations internationales, il ne faudra plus passer forcément par Paris. »
Point Presse Groupe #Lufthansa
Nouvelle fréquence pour la ligne #Marseille–#Francfort (3 vols/jour) permettant aux voyageurs affaires de faire l’A/R dans la journée + accès à 186 destinations via le hub de Francfort notamment vers l’#Amerique du Nord.@lufthansaNews
— Aéroport Marseille (@aeroportmp) June 7, 2018
« Francfort est une importante destination intercontinentale qui permet des connexions dans le monde », analyse Michael Gloor. Avec ses 64,5 millions de passagers en 2017, l’aéroport de Francfort reste en effet un hub de poids, qui permet aux voyageurs marseillais de relier 186 destinations internationales, dont Atlanta, New York ou encore San Francisco.
Une stratégie payante face à Air France ?
Le groupe allemand, par le biais de sa compagnie Swiss, a de plus ouvert depuis fin avril une liaison directe, trois fois par semaine, entre Marseille et Zurich, offrant, là encore, des connexions possibles avec plusieurs continents. Encouragé notamment par la conjoncture numérique française, et une hausse de marché de l’aéronautique, le groupe Lufthansa propose en tout dix nouvelles fréquences au départ de Marseille. « Et depuis leur mise en service, les nouvelles liaisons sont remplies entre 80 à 90 % », affirme Julien Boullay.
Point Presse Groupe #Lufthansa
Désormais @FlySWISS propose une nouvelle ligne #Marseille–#Zurich à raison de 3 vols/semaine
@lufthansaNews #AeroportMarseilleProvence #MarseilleAirport
— Aéroport Marseille (@aeroportmp) June 7, 2018
La compagnie aux 35 millions d’euros de chiffre d’affaires consolide ainsi son offre à Marseille et développe sa présence sur les aéroports provinciaux, à l’heure où Air France se retrouve fragilisé. De quoi favoriser le groupe allemand ? « Oui, confesse Michael Gloor. Le dynamisme économique en France est très important, et on observe sur le mois de mars une demande inhabituelle. » Selon Julien Boullay, « en 2018, Lufthansa entre pour notre aéroport à la 4e place, aux côtés de poids lourds que sont Air France ou Ryanair. »
20minutes Economie
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Salve de roquettes RP-3 lancée depuis un Hawker Typhoon sur un remorqueur dans l'estuaire de l'Escaut – Bataille de l'Escaut – Bataille du Benelux – Septembre 1944
Photographe : Royal Air Force official photographer
©Imperial War Museums - C 4641
Les roquettes du Hawker Typhoon était efficaces contre les chars, les navires, les emplacements de canons, les bâtiments et les voies ferrées. Dans ce cas, les éclaboussures d'obus des quatre canons de 20 mm de l'avion aident le pilote à corriger sa visée avant de déclencher une salve de RP.
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Parachutistes de la 1ère Brigade parachutiste britannique et leurs containers de matériel largués depuis leur Douglas C-47 sur la zone comprise entre Heelsum et Wolfheze à l'ouest d'Arnhem – Opération Market Garden – Arnhem – Pays-Bas – 14 h 00 environ – 17 septembre 1944
Photo : Sergent Smith D.M. - Army Film and Photographic Unit
©Imperial War Museums - BU 1162
Impressionné par le succès des opérations aéroportées allemandes pendant la bataille de France, Winston Churchill demanda au Ministère de la guerre la possibilité de créer un corps de 5.000 parachutistes. Le 22 juin 1940, le Commando n°2 fut redéployé en unité de parachutiste, embryon de la future 1ère Brigade parachutiste (aéroportée et aérotransportée).
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