Tumgik
#bien skier
e642 · 9 months
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Avant je pensais que j'aimais pas le ski mais ça c'était parce que j'avais pas essayé. Maintenant que j'ai essayé, je peux dire que je suis certaine que je déteste ça. Un traumatisme à lui seul ce séjour au ski. J'ai jamais vu mon mec aussi diplomate et compréhensif. Jsuis là je chiale en descendant les pistes, il me fait des câlins et l'amour et il me dit que c'est bien. La vérité je sens que je vais bousculer un gosse. Jsuis presque sûre que mon assurance prend pas en charge le décès d'autrui sur piste surtout quand on sait pas skier.
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outofsp8ce · 9 months
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ma saison se passe bien, les saisonniers avec qui on bosse sont cool, l'ambiance niquel
juste ça fait quasi une semaine que je suis malade, ma patronne s'en branle (je suis pas la seule à l'être), on a pas toutes les semaines des jours de repos (pendant 3 semaines on en a pas eu) 🤡🤡
pas encore eu le temps d'aller skier car trop malade et trop fatiguée quand je rentre du taff
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flaine2023 · 1 year
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Vendredi matin
Il pleut. Copieusement. La limite pluie neige se trouve actuellement vers 2200m, soit presque au sommet du domaine skiable.
La situation ne devrait pas s'arranger de la journée, même si une petite pause dans la pluie est possible dans l'après-midi.
Nous n'imposerons pas aux élèves qui ne le souhaitent pas d'aller se faire rincer. Des alternatives avec des jeux de société vont être mises en place.
Les plus courageux pourront bien sûr skier, encadrés par les moniteurs et les professeurs les plus déterminés.
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sophietdbquebec · 2 years
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15 février - Chutes 
Une nuit dans un vrai lit, un petit-déjeuner, des courses pour ce midi et nous voilà partis vers la Chute Montmorency, à quelques minutes de notre logement. Nous sommes arrivés par le haut de la cascade, nous avons donc marché le long de la falaise (sur un chemin sécurisé), qui amène à un pont suspendu au dessus de la rivière. La chute est la plus haute du Québec (à 83 mètres), et ça s’entend! Quelques parties de la chute sont glacées, et l’eau qui gèle dans la descente crée un amoncèlement de neige en contrebas. Cette année, le tas était beaucoup moins haut que la dernière fois que je suis venue, en 2015 (ici), sûrement du au fait que l’hiver cette année a été plus doux que d’habitude. Nous avons du reprendre la voiture pour aller la voir d’en bas car l’escalier et le téléphérique qui font le lien entre les deux plateformes sont fermés pendant l’hiver. Nous n’avons pas pu aller marcher auprès de la chute parce que la glace était trop fine, encore une fois du au fait que l’hiver n’est pas assez froid. 
Nous avons repris la route vers le nord, en direction de Mont-Saint-Anne, une grande station de ski et nous avons mangé en bas des pistes. Nous n’allions pas là-bas pour skier, mais pour aller voir les Chutes Larose. Après avoir galéré un peu pour trouver le chemin (on s’enfonçait avec de la neige jusqu’aux genoux), nous avons fini par en trouver l’entrée. Le début de la randonnée a commencé tranquillement puis nous sommes arrivés devant les quelque 400 marches à descendre le long de la chute. Cette descente qui doit être facile en été, s’est avérée plus compliquée en hiver puisque les marches ne sont pas déneigées, il fallait s’accrocher aux rembardes pour ne pas tomber. De temps en temps, il y avait des points de vue pour observer cette haute cascade. Nous sommes arrivés en bas avec quelques grands écarts et des chutes (tous deux contrôlés bien sûrs!). Nous avons pu nous approcher au plus près de la chute, qui n’était pas totalement gelée, mais qui nous a fait un grand effet! Le reste de la randonnée était plus facile, même si nous avons mis les crampons sur les chaussures pour éviter de glisser dans les montées. Nous avons marché sur un petit chemin de forêt, au bord de la rivière, entourés de neige, un vrai bonheur! Nous sommes arrivés à la voiture juste à temps, il commençait tout juste à pleuvoir… 
Sur le retour, nous nous sommes arrêtés chez Tim Hortons pour un grand chocolat chaud, qui nous a bien réchauffés de l’intérieur, et nous sommes rentrés en fin d’après-midi dans notre logement. J’ai pris un bon bain chaud, nous avons mangé et nous avons joué au Rumikubs avec Alix.
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lexiie-xd · 2 years
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29 décembre
Ce matin, run 1 heure dans la forêt, ça fait trop du bien. 52min au 10000m. Record battu😁😁, oui c'est pas top, mais pour moi c'est un record quand même!!!
Sinon ça trotte dans ma tête. Envie d'être une fille grave en ce moment. Je voudrais du temps et je n'en ai pas. Du temps pour faire des jolies photos, des vidéos. Du temps pour rencontrer des mecs et me faire baiser... c'est trop compliqué la vie de famille quand on est comme moi...
Allez ce soir go to Chamonix pour essayer de skier😬😁😁
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lastfrontierheli22 · 4 months
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Heliskiing en Canada : Une Aventure Ultime pour les Amateurs de Ski
Le heliskiing Canada représente l'ultime aventure pour les passionnés de ski et de snowboard. Avec ses vastes étendues de neige poudreuse, ses paysages à couper le souffle, et ses montagnes majestueuses, le Canada se positionne comme une destination de rêve pour les amateurs de sensations fortes. Cet article explore les meilleures régions pour le meilleur héliski Canada, en mettant un accent particulier sur la Heliskiing en British Columbia.
Pourquoi choisir le heliskiing en Canada ?
Le Canada est reconnu mondialement pour ses conditions idéales de ski héliporté. La combinaison de terrains variés, de neige abondante et de paysages immaculés offre une expérience incomparable. Les skieurs et snowboarders peuvent s'attendre à des descentes sur des pentes vierges, loin des foules et des remontées mécaniques traditionnelles.
Les Régions Préférées pour le Héliski en Canada
1. Heliskiing en British Columbia
Heliskiing British Columbia est sans conteste l'épicentre du héliski en Canada. La province abrite une multitude de zones de ski de classe mondiale, chacune offrant des caractéristiques uniques et des défis variés.
Le Territoire de Powder Highway : Connue sous le nom de Powder Highway, cette région englobe plusieurs stations de ski et domaines de héliski de renommée mondiale. La quantité et la qualité de la neige sont exceptionnelles, garantissant des conditions optimales tout au long de la saison.
Cariboos et Monashees : Ces chaînes de montagnes sont réputées pour leurs vastes terrains ouverts et leurs descentes interminables. Les amateurs de poudreuse trouveront ici un paradis avec des conditions de neige sèche et légère.
2. Le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest
Bien que moins fréquentés que la BC, ces régions offrent des expériences de heliskiing Canada tout aussi spectaculaires. Les paysages sauvages et la solitude des descentes ajoutent une dimension supplémentaire à l'aventure.
Préparation et Sécurité pour le Héliski en Canada
Le héliski est une activité qui demande une préparation rigoureuse et une attention particulière à la sécurité. Voici quelques conseils essentiels :
Condition Physique : Il est crucial d'être en bonne forme physique pour profiter pleinement de cette activité exigeante.
Équipement : Utiliser un équipement de haute qualité est essentiel. Les skieurs doivent s'assurer que leurs skis ou snowboards, ainsi que leurs vêtements, sont adaptés aux conditions extrêmes.
Guides Expérimentés : Faire appel à des guides certifiés et expérimentés est indispensable. Ils connaissent parfaitement les terrains et les conditions météorologiques, assurant ainsi une expérience sécurisée et mémorable.
La Meilleure Période pour le Heliskiing en Canada
La saison de héliski Canada s'étend généralement de décembre à avril. Cependant, les conditions optimales varient selon les régions :
Décembre à Février : Ces mois sont parfaits pour ceux qui recherchent la poudreuse fraîche et profonde. Les températures plus basses garantissent une neige légère et sèche.
Mars à Avril : La fin de la saison offre des journées plus longues et des températures plus clémentes, idéales pour profiter des longues descentes sous le soleil printanier.
L'Expérience Inoubliable du Héliski en British Columbia
Héliski British Columbia se distingue par ses vastes terrains skiables et ses paysages variés. Voici quelques points forts de la région :
Terrains Variés : Des forêts profondes aux glaciers ouverts, chaque descente offre une nouvelle aventure.
Faune et Flore : Skier à travers des paysages naturels préservés, où la faune sauvage est omniprésente, ajoute une dimension unique à l'expérience.
Culture Locale : Les petites villes et villages de la BC offrent une immersion dans la culture locale, avec des hébergements chaleureux et des spécialités culinaires régionales.
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maudbachotet · 2 years
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Première neiges
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La jeune femme au sourire candide comme neige qui ajuste ses skis, c’est moi. On m’a dit « Allons skier en Suisse alémanique » et j’ai répondu « D’accord, mais je n’ai jamais fendu la poudreuse parée de piques… », « … des bâtons, Camille, on appelle ça des bâtons. Et puis tu as déjà fait du patin à glace ! », « C’est vrai, oui, une fois en quatrième avec ma classe ! » Sans aucun doute cette expérience seule suffisait à me dispenser de cours. Après tout, j’avais passé toute ma vie au pied de la montagne Sainte-Geneviève. Chaque jour, je la gravissais et la redescendais sans effort, qu’il pleuve ou qu’il gèle. En somme, la neige me coulait dans le sang – c’est sans doute pourquoi d’octobre à mars mes orteils et mes doigts bleuissaient.
La photo-souvenir prise, j’ai toisé froidement le petit groupe d’amateurs agglutiné à l’école de ski. Écartez-vous, flocons, Camille Blanchard s’apprête à s’élancer sur la piste sans étoiles ! Je n’avais en aucun cas besoin d’un moniteur rougi par le soleil et le génépi pour slalomer dans le sillage de Madeleine Berthod. 
Sur le remonte-pente, je me rêvais non plus arrimée à ma perche mais perchée en haut du podium, l’or au cou. Arrivée au sommet bleu, légèrement grisée par le vide qui s’écrasait au bas de la montagne, je me contentai de l’argent. Les genoux fléchis dans mon fuseau flambant neuf remonté bien haut, je me préparais à fuser sur la piste, bien décidée à faire fondre la neige sur mon passage. La réalité fut toute autre. Certes, je fusai. Bien plus rapidement qu’il n’aurait fallu. Les bâtons volèrent et mon corps se déginganda sous l’effet de la vitesse, prenant des formes aussi inédites qu’indomptables. Je dévalais la piste tantôt à pas de géant, tantôt à tire-d’aile. Bientôt, j’effectuai une cafetière arrière en courbe. J’enchaînai avec une pirouette allongée et un double axel, le tout entrecoupé de brackets dehors avant gauche ou droite. Du jamais vu en ski alpin. Je terminai ma course la tête non plus en l’air mais enfouie sous la neige, les skis parfaitement perpendiculaires. Le lendemain, je m’inscrivais aux épreuves de patinage artistique des JO d’hiver 1964.
(Photo trouvée issue de la collection Julien Sanders)
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omagazineparis · 5 months
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Dédommagement en cas de non utilisation d'un forfait de ski
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Le ski est une activité prisée par de nombreux amateurs et professionnels. Cependant, diverses circonstances peuvent empêcher l'utilisation d'un forfait de ski préalablement acheté. Que faire dans une telle situation ? Comment obtenir un dédommagement ? Voici tout ce que vous devez savoir. Les raisons valables d'un dédommagement Il existe plusieurs raisons pour lesquelles vous pourriez prétendre à un dédommagement : - Fermeture des pistes : en raison de conditions météorologiques défavorables, d'avalanches, ou autres raisons de sécurité. - Accident ou maladie : si vous êtes dans l'incapacité de skier à cause d'une blessure ou d'une maladie. - Fermeture des stations : en raison de situations exceptionnelles comme une pandémie. Consultez les conditions générales de vente Avant de réclamer un dédommagement, il est crucial de se référer aux conditions générales de vente du forfait. Celles-ci précisent généralement les modalités de remboursement ou de report, ainsi que les justificatifs nécessaires. Gardez tous vos justificatifs Pour bénéficier d'un dédommagement, il est souvent nécessaire de fournir des justificatifs : - Certificat médical : en cas de blessure ou de maladie. - Preuve d'achat : le reçu ou la facture de votre forfait. L'assurance forfait de ski De nombreuses stations proposent une assurance annulation au moment de l'achat du forfait. Cette assurance, généralement payante, peut couvrir les frais en cas de non-utilisation du forfait pour des raisons précisées dans le contrat. Procédez à la réclamation Adressez-vous directement à la station où vous avez acheté votre forfait. La plupart des stations ont un bureau d'accueil ou un service client dédié à ces demandes. Soyez clair, précis, et n'hésitez pas à exposer votre situation. A lire : Clause abusive dans votre contrat de mutuelle : comment en changer ? En cas de refus Si la station refuse votre demande de dédommagement, et que vous estimez être dans votre droit, vous pouvez envisager de saisir les instances de médiation touristique ou de consulter une association de consommateurs. L'impossibilité d'utiliser un forfait de ski peut être une grande déception et une perte financière. Cependant, en étant bien informé et en suivant les démarches adéquates, il est possible de bénéficier d'un dédommagement. Il est toujours recommandé de prendre connaissance des conditions générales de vente et d'envisager une assurance lors de l'achat du forfait pour se prémunir contre d'éventuels imprévus. Read the full article
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SAMEDI 24 FEVRIER 2024 (Billet 1 / 3)
Tout d’abord un grand MERCI à la quasi-majorité des lecteurs/abonnés qui nous ont répondu.
Il en reste un tout petit nombre qui ne l’ont pas encore fait mais il y a les vacances d’hiver, ils sont peut-être en train de skier ou de buller sur une plage lointaine, les veinards !
Pour l’instant, à part Françoise (de G.), personne n’a de problème de réception de la Newsletter qui arrive bien dans vos boîtes Mail les mardi et samedi. De temps à autre, allez savoir pourquoi, bizarreries de l’Informatique… l’une d’entre elles atterrit dans vos « Indésirables » mais comme vous maîtrisez maintenant très bien la procédure, vous la récupérez facilement. Nous avons allumé hier un cierge à Saint-Christophe (le patron des voyageurs) et allons croiser les doigts (🤞et 🙏) pour qu’aujourd’hui notre belle-sœur la retrouve bien dans sa boîte.
Ce qui nous a touchés, ce sont les petits commentaires que certains ont eu la gentillesse de rajouter. Apparemment notre Blog vous plaît, d’ailleurs pour des raisons parfois très différentes. Mais ce qui revient assez régulièrement et c’est très amusant à lire, c’est que vous semblez bien apprécier lorsqu’on « parle de nous », de « nos expériences », de « nos voyages », de « nos sorties », etc. Quelqu’un, plutôt quelqu’une d’ailleurs, a écrit « qu’il existait des sites spécialisés dans de nombreux domaines et qui sont certainement beaucoup plus Pro que notre Blog » (c’est nous qui traduisons plus clairement ce que cette personne sous-entendait plus diplomatiquement…), par contre, ce qu’elle aimait, c’était de connaître notre avis, même si finalement elle n’était pas d’accord avec nous. Nous en avons déduit qu’elle trouvait sympathique que notre Blog soit « incarné » (par notre couple) et qu’il ne soit pas anonyme.
Cela fera en septembre prochain 12 ans que nous avons créé « Le Blog de Marina & JM » (merci Marine et Yohann pour vos tout premiers conseils)… et l’aventure dure toujours. Certes, il y a de la constance de la part des « émetteurs » mais aussi, surtout, de l’amitié de la part de tous ceux qui nous « suivent », en France, en Belgique, en Allemagne, au Maroc, au Liban, en Floride, au Texas, au Canada, à Zanzibar, en Australie, en Guadeloupe… et même sur l’Île de Ré (cher Pierrot S., on t’embrasse) !
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kenovele · 1 year
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Bog's blog 39
Mon ascendant sur le blog n’a duré qu’un temps. Je suis de retour dans les méandres du retard chronique.   Pour ma défense, mes fins de semaine ont été bien remplie ces deux dernières semaines.   Lundi, Je m’occupais des deux belges qui sont arrivé en NZ jeudi et qui faisait une petite escale à Auckland avant de reprendre un avion pour Christchurch et commencer leur exploration depuis là-bas. Damien et Annabelle nous ont apporté mon diplôme d’unif, notre album photo de 2022 et des violettes. Damien est un ex-collègue de maman.   On a fait une grande balade avec eux dimanche dans les Hunua ranges. J’ai passé toute la balade à faire la conversation sur mes sujets favoris. Le fait “d’enseigner” me permet de réaliser la frontière de ma connaissance. L’étudiant le sentent quand la confiance s’étiole et que les idées trébuchent hors de ma bouche. Avec 15 km de loop, je me garantis une audience qui, à défaut d’écouté, entend. Je pense que même Kate, qui a déjà entendu ces concepts plusieurs fois gagne à les réexaminer. J’aimerai bien être meilleur en débat mais ça viendra dans la foulée. Je sais bien qu'up north, chez l’oncle de Kate, il y a une terre fertile pour le débat que je compte bien exploiter.       Mardi et mercredi, je faisais partie de la petite escapade à Te Aroha. J’en ai profité pour répondre aux requêtes envoyées par le physiotherapy board de NZ vis-à-vis de mon équivalence. En effet, le jeudi précédent, le jour de mon anniversaire, j’ai reçu un mail m’annonçant qu'ils avaient changé la procédure. Il leur faudrait désormais 6 à 9 mois pour analyser mon dossier au lieu de 3 à 4 mois. Le Treaty Of Waitangi essay que j’ai rédigé est dorénavant obsolète. Je dois suivre deux cours en ligne de 10 h chacun et payer 120 euros. En plus de ça ils me demandent également de le leur fournir les engagements pédagogiques de chacun de mes cours d’unif. Mon application est en pause tant que je n’ai pas satisfait leur requête. Bref, tout ça veut dire que j’ai passé un max de temps sur le pc en début de semaine. J’ai eu un petit panique quand j’ai reçu le mail puis j’ai décidé de go with the flow et me soumettre aux règles. J’ai également décidé d’accepter l’idée que l’équivalence ne pourrait pas fonctionner et de me préparer en conséquence. Je me suis renseigné pour les boulots de rangers dans les Park nationaux. Il ne faut pas énormément de qualification et ils engagent dans saisonnier. Je vous tiens au courant quand j’aurai exploré l’idée plus en profondeur.  
Une opportunité d’aller skier a émergé des abbisses et je l’ai saisie avant qu’elle n’y retourne. Kate a eu un job à Ohakune (le village au pied de Mount Ruapehu où Jane vit). Le deal c’est que je faisais 8h de route aller-retour et une visite de chantier (qui implique faire des trous et des relevés) en échange de 400NZ$ pour mon essence et 700$ pour mon travail. Les 700$ je ne suis pas exactement certain du fait que j’en verrai la couleur. Les 400$ rendent déjà le voyage rentable en incluant mes deux jours de ski et ma nourriture. Je suis descendu là-bas mercredi soir et j’ai, encore un fois, été accueilli comme un prince par Jane et Brent. Ça me fait penser qu’il faut que je les remercie d’une manière ou d’une autre. Je suis grossièrement arrivé les mains vides (je sais bien que tes sourcils se froncent en lisant ces lignes maman).   Jeudi, les conditions pour le ski étaient optimales. J’ai décidé de remettre mon travail à l’après-midi et d’être en bas des pistes pour l’ouverture. Tous les télésièges étaient ouverts mais surtout le “high noon”. C’est le seul télésiège qui est débrayable, avec des cousins, des foot rest pour les ski et qui monte le plus haut en altitude. Lors de ma dernière visite, il était fermé les deux jours où j’ai skié. Autant dire que j’ai fait des laps toute la journée. Le plus beau c’est qu’il n’y avait aucune file, du soleil et pas de vent. Les planètes s’alignent rarement aussi bien. Je mettais la remontée mécanique à profit pour écouter des podcasts. C’est chouette d’interagir avec les compagnons de siège mais le concept s’essouffle lorsque tu t’es présenté pour la dixième fois. Pour votre information, j’ai calculé que j’ai fait une trentaine de tour dont 80% du temps passé à la montée.   J'ai réussi à tirer le maximum de la journée tout en allouant quelques heures de luminosité pour ma visite de chantier. Ça s’est révélé plus difficile que prévu et j’ai dû terminer au crépuscule. Je n’avais pas prévu de frontale. J’ai appelé Kate plusieurs fois pour qu’elle m’éclaire (avec sa connaissance).   De retour chez Jane, elle avait préparé un magnifique roast. L’apéro et le repas ont été animés de chouette discussion. J’ai demandé à Brent s'il avait potentiellement du travail pour moi. Il m’a répondu qu’il me trouverait quelque chose. Il pense qu’il va me faire travailler avec Blair (son fils/mon ex frère d’accueil). J’étais vraiment content. Ça me permettait de balayer l’incertitude lié à mon futur à moyen terme. Je pouvais apprécier le présent sans retenue.   après le souper, Je suis allé prendre une douche froide et méditer. J’essaie d’incorporer ces deux activités dans ma routine matinale. Je pense que c’est un cocktail idéal pour commencer la journée avec un esprit frais.   Vendredi, le nombre de personnes sur les pistes avaient doublé et il fallait faire la queue au télésiège. La journée de la veille touchait la perfection et je n’ai pas fait l’erreur de bouder mon plaisir le vendredi. Mon podcast m’a assisté dans cette tâche. Vers 15h, j’ai décidé de décamper pour pouvoir arriver à temps pour le souper à Pukekohe. J’avais promis à Kate que je serai là et en retour elle m’avait promis un bon repas. Les 4 heures de trajet sont passées vite. Encore une fois, j’avais un podcast dans les oreilles et le sentiment d’une chouette journée accomplie !  
Le weekend on s’est concentré sur l’esca. Comme j’avais la voiture ça avait perturbé notre planning de la semaine et on met un point d’honneur à aller à l’esca au moins deux fois semaine. Du coup, après avoir fait des petits jobs autour de la maison samedi matin, on s’est dirigé vers Auckland. On avait pris tous les ingrédients pour aller faire des pâtes fraiches – pesto chez Jo&Nico après et regarder “the guardian of the galaxy 3”. On a dormi sur place pour pouvoir regrimper le lendemain matin. Kate progresse bien dans sa grimpe en tête et le bloc. J’ai l’impression que le stress post traumatique qu’elle a enduré suite à une chute en falaise en tête à Bomal finit de s’éroder. C’est vraiment important parce que la peur diminuait sa confiance en elle et l’empêchait de progresser. En plus de ça, si tu n’oses pas grimper en tête, tu es minimisée dans la communauté de grimpeur d’extérieur.   Le dimanche soir on était invité chez les parents pour la fête des pères. Les grand-parents étaient également convié. J’ai fait un effort particulier pour m’assurer de nourrir constamment la conversation et je pense que ça a été apprécié. Normalement, c’était toujours le rôle de Jamie mais j’ai step in dans ce rôle le temps de son absence. On avait ramené des graufres pour le dessert. Un de nos desserts préférés avec Kate c’est la “dame blanche”. Du coup ce qu’on fait c’est qu’on réchauffe la gaufre, on la fourre avec des bâtons de chocolat (qui sont normalement pour les pains au chocolat) et on la garni d’une boule de glace. Ça donne une dame blanche améliorée dont on raffole. On devrait slowdown un peu notre consommation de gaufre mais c’est vraiment compliqué quand c’est si délicieusement addictif.  
J’ai passé le reste de la semaine passée à travailler sur le bateau de Dougal, le boss de Kate. Je vais vous raconter un peu l’histoire de ce bateau parce que c’est assez drôle. Dougal et sa compagne Naomi, possédait un petit voilier de 3-4 mètre avec lequel ils naviguaient partout pour plusieurs jours d’affilé parfois. Comme vous pouvez l’imaginer, les installations étaient vraiment rudimentaires et Naomie après plusieurs vacances dans l’inconfort à réclamer un plus gros bateau. Ils ont donc acheté un bateau de 9 mètres. Lors de leur première sortie, ils essaient de passer à un endroit qui est dépendant des marrées mais ils étaient en retard. Le courant est incroyablement puissant et crée des vagues de plusieurs mètres. L’ancre n’a pas été attachée correctement à l’avant et commence à taper le flanc du bateau. Il faut aller la remettre en place aussi non ils vont couler. Je vous passe les détails mais il envoie Naomie (fille pas très costaude) récupérer l’encre de 25kg + la chaine dans ces horribles conditions. Elle réussit sa mission mais demande de faire demi-tour et de rentrer à la maison. Elle n’est jamais remontée sur le bateau depuis. Dougal a besoin d’être au moins 2 personnes pour naviguer donc il ne l’utilise quasiment plus. Du coup, après 10 ans avec un entretient extrêmement superficiel, j’ai accepté de l’aider à mettre un peu de rouge à lèvre sur le cochon. On a réussi à faire une petite fraction du boulot nécessaire en 4 demi-journées. J’espère avoir encore l’occasion de travailler dessus parce que c’est un chouette projet. J’ai dit à Dougal que j’étais dispo jusqu’à la fin du mois. Il est de vraiment facile à vivre. Il est un mauvais manager selon Kate (et ma compréhension de sa personnalité) mais il est un très chouette compagnon de galère. Vendredi j’ai passé ma journée en haut du mat à essayer de remplacer une ampoule. Vous pourrez voir quelques photos en description. Le travail en hauteur est très éprouvant. Je n’ai rien laissé tomber à part une visse qui par miracle est tomber sur le bateau mais pas sur la tête de Dougal qui travaillait en contre-bas. Chaque petit mouvement du bateau était décuplé là-haut. Heureusement, la journée était calme et ensoleillée. Il nous a acheté des bières sur le chemin du retour et j’ai apprécié une bière bien méritée.  
Le weekend on a encore travaillé dans la maison. Les deux projets “majeurs” sur lesquels on travail sont de construire une ossature pour moustiquaire autour du lit et finaliser notre système d’eau grise. Kate pensait mettre des moustiquaires à toutes les fenêtre mais ça allait nous coûter la peau des fesses. Au lieu de ça, je suis allé acheter 18 euros de bois et j’ai encager le lit. Je vous enverrai une photo du résultat dès qu’elle sera en place.   Le système d’eau grise avance. Mark m’a donné une vieille baignoire que j’ai raccordé à notre bassin d’eau grise. On a emballé du contre-plaqué dans du plastique et créer des petits barrages dans la baignoire pour que l’eau circule partout. Maintenant, on est à la dernière étape où on a rempli une partie de la baignoire avec de la scorie (pierre volcanique) et on doit récupérer des plantes filtrantes. On s’est rendu compte qu’il y avait plein de scorie dans le jardin de Jo&Nico et que plutôt que d'en acheter, on allait en concasser. Dimanche, Kate s’est mise en position comme si elle allait être immortalisée sur le rond-point de Sprimont avec son marteau et son burin et à cassé des pierres pendant plusieurs heures. J’ai dit que je prendrais le relais cette semaine.   Les plantes filtrantes, on compte les ramener du lac. Il y en a pas mal là-bas.    
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lalyarty · 1 year
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Suzy a bien progressé, elle a même obtenu sa deuxième étoile, ce qui lui a permis de skier sans problème jusqu’à l’aiguille percée, à l’autre bout de l’espace Killy. Papa, quant à lui, ne recule devant aucune piste.
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jogallice · 1 year
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Accidents de ski, avalanches et assurances : comment sortir en montagne tout en étant bien couvert ?
See on Scoop.it - JamesO
Consommation : doit-on prendre une assurance avant d’aller skier ? Si oui, laquelle ? Suite à l’avalanche qui a fait six morts sur la commune des Contamines-Montjoie, en Haute-Savoie, le dimanche 09/04/23, vous êtes nombreux à vous poser des questions sur le fonctionnement des secours et des assurances lors de vos sorties en montagne. France 3 Alpes vous répond.
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse publié par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes le mercredi 12/04/23.
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  Le fil rose de JamesO.InfO
L’alimentation, la consommation et la santé.
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julienbukowski · 2 years
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Grindelwald winter (Suisse) Cette photo, cette vue! Une récompense bien méritée après une longue et difficile montée depuis Grindelwald jusqu'à Kleine Scheidegg. Des paysages à couper le souffle et des conditions idéales pour skier. C'est ce que j'aime le plus dans le ski de randonnée: la liberté et la possibilité de découvrir des vues uniques que l'on ne peut pas voir depuis les pistes ou quand on descend trop vite. Est-ce que tu as déjà essayé le ski de randonnée ? Qu'en penses-tu ? Plus de photos et des cours gratuits sur https://julienbukowski.ch
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equipels · 2 years
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Les avantages et désavantages d’acheter une propriété l’hiver
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Acheter une propriété est un processus qui prend généralement de quelques semaines à quelques mois. On se fait souvent poser la question à savoir quand est le bon moment d‘acheter. Ma réponse simple: le plus tôt possible!
Comme l‘hiver est à nos portes, voici quelques avantages et désavantages d‘acheter lors de la saison des glaces.
Avantages
#1: Pouvoir y être déménagé avant l‘été
Les étés passent vite au Québec et donc si on veut pouvoir profiter du prochain été dans notre nouvelle propriété, que ce soit pour sa terrasse, sa piscine ou son bord de l‘eau, il est idéal d‘acheter l‘hiver. Il faut comprendre que du moment où vous nous rencontrez pour la première fois au moment où vous passez chez le notaire pour signer l‘acte de vente, il passe en moyenne 90 jours. Donc si on veut être dans notre maison pour le 1er juin, il faudrait idéalement avoir entamé votre projet en janvier ou février!
#2: Pouvoir constater les conditions d‘hiver
L‘hiver peut être corsé pour les maisons canadiennes et donc nous permet de pouvoir constater de plusieurs éléments qu’on ne peut pas faire à une autre période. Par exemple, on peut parfois voir la réaction au gel (et même parfois au dégel selon les années), l‘isolation des fenêtres et murs, l‘efficacité du système de chauffage, le fonctionnement du foyer ou même la réaction au verglas.
#3: Plus d‘options
Comme on a établi qu’il faut acheter l‘hiver pour profiter de l‘été dans notre nouvelle propriété, à rôle inversé il faut vendre l‘hiver pour déménager l‘été également. Ça signifie que plus de vendeurs feront l‘inscription de leur propriété sur le marché ce qui vous donnera plus d‘options à choisir! Ainsi, avec une plus grande diversité de propriétés disponibles vous aurez l‘occasion de réaliser votre projet plus rapidement!
Désavantages
#1: Ne pas voir la cour arrière
Lors des mois d‘hiver, les terrains sont recouverts de neige ce qui nous empêche de pouvoir voir les cours avant et arrière sous leur meilleur jour! Il est important de poser la question au vendeur sur le revêtement de la cour et même lui demander s’il a des photos de l‘extérieur. Dans votre imagination vous voyez peut-être la cour recouverte de gazon alors que le vendeur a construit un grand patio de tuiles de béton!
#2: Plus d‘acheteurs
Le début d‘année correspond au moment où une grande partie des acheteurs débutent leur processus d‘achat. Avec les saisons québécoises, si on veut profiter de notre maison à l‘été, il faut avoir compléter notre achat à l‘hiver ou au printemps. Ça veut dire plus de compétition au niveau des acheteurs et donc je vous recommande d‘avoir un dossier sérieux et solide. Ainsi, vous augmenterez votre crédibilité envers le vendeur!
#3: La noirceur
Les journées sont plus courtes l‘hiver et donc nous avons moins de temps pour visiter les propriétés au grand soleil. Si vous souhaitez voir la luminosité de celle-ci, il faudra aller la voir durant la journée car dès la fin d‘après-midi la noirceur prend place. Si ce n’est pas possible, je vous recommande de faire une première visite de soir et d‘y retourner pour une deuxième visite de jour si vous avez eu une bonne impression.
En bref, ce qu’il faut retenir est que l‘hiver est une saison très active en immobilier qui comporte ses avantages et désavantages. Si vous souhaitez démarrer un projet immobilier, il vaut mieux nous contacter rapidement pour qu’on vous aide à vous préparer adéquatement et rapidement pour pouvoir saisir les opportunités qui passent!
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 À propos de l’Équipe Lacasse Shapcott :
Vivez l’expérience Lacasse Shapcott ! Une équipe dynamique de courtiers immobiliers qui ont à cœur le succès des projets de leurs clients. L’équipe Lacasse Shapcott, dirigée par Valérie Lacasse et Kyle Shapcott, se démarque par son innovation à travers les différentes étapes de mise en marché.
L’Équipe Lacasse Shapcott, c’est plus de 20 ans d’expérience combiné dans le domaine,  + de 1 000 transactions effectuées et un volume des ventes de +400 millions de $.  Nous sommes aujourd’hui  l’Équipe #1 de RE/MAX du Cartier, Ville Mont-Royal.
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raphrouss · 6 years
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La bonne approche | Arc’teryx
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Une expédition en ski de haute route pour tester la collection Whiteline d’Arc’Teryx avec un des doyens de l’entreprise et directeur des ventes au Canada: Ryan Letchford.
Les deux palettes sous mes pieds glissent sur la neige simultanément pendant que je me cramponne au T-bar. La corde d’acier nous tire aisément sur la pente abrupte du glacier Blackcomb, bloc grandiose qui tranche le bleu chaud du ciel, annonçant une journée quasi printanière. Les poteaux qui supportent la machinerie sont les seuls éléments qui décorent ce tableau naturellement uni. Une fois débarqués, on installe nos peaux sous nos skis et on s’éloigne du bruit intermittent des arbalètes qui cognent le dernier pylône à tour de rôle.
On oublie peu à peu la civilisation alors que notre guide Chris nous rafraîchit la mémoire sur les réflexes à avoir en cas d’avalanche. Joie. Tellement sidérée par la beauté des lieux, j’avais presque oublié qu’aller jouer en montagne comportait certains risques. Les défis du ski de haute route se sont révélés être des moteurs pour les équipes d’Arc’Teryx qui ont notamment mis au point la collection Whiteline, une série de morceaux performants pour quand ça compte vraiment. Conçue spécialement pour les expéditions de haute route, elle allie une conception ingénieuse bourrée d’innovations technologiques et un design minimaliste et durable qui font la différence quand on s’aventure loin des stations.
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En s’arrêtant pour se préparer à l’ascension, on découvre l’immensité du paysage de glace qui s’étend à perte de vue devant nous et je n’en reviens tout simplement pas qu’un tel endroit existe. Mon respect pour le glacier et ma gratitude envers la nature en sont quadruplés. Je ne suis pas la seule à me pincer d’être là. Ryan, notre hôte exceptionnel qui travaille chez Arc’Teryx depuis plus de 19 ans me confie: “I get to do this! I grew up a skier and working for a company that’s involved in backcountry skiing in the coast mountains is a dream for me.” Ryan a beau s’occuper des ventes, il s’implique aussi à d’autres niveaux comme plusieurs de ses collègues aussi passionnés: “Almost everybody there [at Arc’Teyx] gets out and uses the stuff so there’s a lot of critics and it keeps evolving the product in the forward direction.” Je constate la pertinence de cette démarche pour la première fois pendant notre approche alors que je mets le manteau Shashka dans mon sac à dos et que ça ne fait aucune différence niveau confort tellement il est compact et léger, tout comme le sac lui-même. Une différence notable à mes montées habituelles qui va peut-être me permettre d’aller the extra mile. Je partage à Ryan mon enthousiasme pour l’équipement que j’ai la chance d’avoir sur le dos aujourd’hui et il m’explique que ces vêtements sont conçus de façon à résoudre des problèmes, tout ça pour encourager les gens à aller plus loin. Se dépasser pour inspirer le dépassement ou comme dirait Dan Greene, le directeur Design et de Recherche et Développement: “We build tools to enable and inspire.” Je suis déjà inspirée, reste à voir si mon expérience de skieuse de l’est canadien soudainement atrophié dans l’immensité de ce glacier et cet équipement pas piqué des vers vont me permettre de profiter pleinement de cette activité.
Peaux enlevées, manteaux ajustés et fixations bien ancrées, on amorce finalement notre première descente. La neige qui tapisse cette face sud est lourde, mais mon sac est léger et je saute à pieds joints vers ce terrain d’expert en suivant Ryan. Mes jambes peinent à faire des virages assez efficaces pour jouer avec le dénivelé, mais mon équipement ne limite jamais mes mouvements. Après une série de virages de plus en plus fluides et dynamiques, on atteint un petit lac gelé. Avant de recommencer le rituel d’ascension, on regarde la ligne qu’on vient de descendre comme pour la revivre une dernière fois. Spectatrice de mon souvenir, je m’exclame que ça doit être incroyable d’avoir ce parc si près tant pour faire du backcountry que pour venir y tester des prototypes. Ryan me le confirme en hochant de la tête et renchérit: “Being based so close allows us to reiterate and fail again and again and again. Lots of failures at work but what comes out in the end is the stuff that lasts the longest.” J’apprends alors qu’ils vont jusqu’à adapter et construire leurs propres machines pour faire des tests maisons, histoire d’être toujours aux devants des standards de l’industrie. Aucun effort n’est mis de côté pour mettre au monde des solutions toujours plus performantes et durables. “It’s what the brand’s been founded upon.” Les valeurs qui animent la compagnie basée à Vancouver sont les mêmes que celles qui ont poussé la fondation de l’entreprise. Depuis leur première innovation en 1989, le but est d’améliorer le confort, la fiabilité et la durabilité des équipements des passionnés des montagnes qui vont parfois jusqu’à mettre leur vie en danger pour repousser les limites de leurs défis personnels. À l’époque, les fondateurs avaient utilisé un four à pizza pour mouler la mousse qui composerait le harnais d’escalade le plus confortable et durable jamais conçu. Imaginé grâce à des années de connaissances en montagne, ce produit simple et minutieusement réfléchi jusque dans le détail allait transformer l’industrie du plein-air. De fil en aiguille, les designers innovaient à différents niveaux et plus ils allaient les tester dehors, plus ils cotoyaient la nature et prenaient goût à l’idée de faire des produits durables qu’on n’aurait jamais envie ni besoin de jeter.
Cette deuxième ascension nous fait contourner une dépression du terrain, un autre lac gelé créé par l’effondrement d’une paroi du glacier. Mike sort sa carte et nous pointe où nous sommes dans la case B2. Un cercle ajouté à la mine marque l’emplacement du lac rond à notre droite et notre guide nous informe que s’il l’a dessiné à la main ainsi c’est qu’il n’était pas là l’hiver passé. La formation de ces nouveaux lacs et crevasses s’accélère toujours plus d’année en année et Chris participe à l’amélioration constante des cartes destinées aux autres guides comme aux visiteurs. Ça me frappe d’imaginer le glacier aussi grandiose et fragile à la fois et de voir que Chris participe lui aussi à sa manière à l’amélioration de ce sport.
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Le lunch en haut du glacier nous permet d’apprécier la vue à couper le souffle. Mon regard se pose rapidement sur les manteaux accrochés sur nos bâtons comme de fiers drapeaux pavanant notre exploit à l’absence d’humains qui nous entoure. J’ai un moment d’appréciation pour ce party de caractéristiques technologiques ramassé sous un design aussi simple et élégant. Chaque pli a sa raison, le patron étant conçu pour optimiser l’amplitude des mouvements. Même leurs couleurs m’impressionnent. Il faut savoir que chez Arc’Teryx on ne se contente pas des 6000 nuances différentes auxquelles on a accès. Au coeur du centre de design, Lisa et son équipe prennent le temps de choisir les teintes de chaque saison pour se démarquer, allant jusqu’à créer des couleurs personnalisées et tester la coloration pour s’assurer qu’elle soit identique sur une variété de matériaux du tissu jusqu’aux fermetures éclaires. De son côté, l’équipe de Sarah et Amélie en charge des matériaux développent et met à l’épreuve les tissus et autres composantes de chaque collection, allant même parfois jusqu’à remettre en question les limites de leurs propres fournisseurs. On discute de ces fascinantes étapes de conception en savourant nos sandwichs. Ce repas partagé sur le toît du monde avec des humains passionné m’énergise de plus belle. C’est un pas pire mardi merci.
Tout va bien, je sifflote une chanson qui n’existe pas en me laissant glisser sur la neige douce quand je performe un tomahawk complet en passant tête par-dessus bord. Je me réveille de ma pirouette en riant, le fessier bien englouti dans l’épais manteau de neige, les quatre fers en l’air. La courbe d’apprentissage est à pic, je me rends compte qu’il faut bien aller skier dans l’ouest canadien pour découvrir le vrai visage de la poudreuse! Ça me prend quelques minutes avant de retrouver mes bâtons et mes deux palettes bien plantés dans une couche de neige plus dure sous la surface. Je reprends mon élan et dévale la pente en riant de bon coeur. J’ai été catapultée et rien n’a bougé, fendu ou cassé, un autre pas pire test de passé!
C’est l’heure de notre dernière ascension, à pied cette fois et non en peaux comme la pente est trop escarpée. En deux temps trois mouvements, nos skis sont fixés sur nos sacs et on monte la côte un coup de botte à la fois. Le sac à dos répartit bien le poids sur notre dos, nous aidant à combattre la gravité qui nous invite dans le vide derrière. On atteint finalement le haut de la crête. J’ai un vertige momentané quand je réalise que la dernière descente sera dans ce couloir escarpé du nom d’Husume. Ce n’est pas certainement pas l’endroit pour improviser un tomahawk! Je reprends sur moi et décide consciemment de tasser ma peur pour m’investir pleinement dans le moment présent. J’effectue presqu’à contre-coeur ma denière routine de changement de manteau, manquant pratiquement de perdre mon cher Shashka dans le puissant tourbillon de vent qui s’engouffre dans le couloir. Je retrouve ma fébrilité du matin dès le premier virage que j’aborde avec confiance et je ne fais qu’une bouchée du Husume. Belle preuve qu’on a jamais fini d’apprendre et de s’améliorer.
On est officiellement les derniers à dévaler les pentes du glacier et on passe directement de l’hiver à l’été le temps de se rendre au village au bas des pistes. Une autre bonne raison pour faire du sport dehors: la bière est meilleure après. C’est le genre de journée qui inspire à oser l’extraordinaire, mais aussi à revenir à l’essentiel. Encore aujourd’hui, des centaines de personnes ont travaillé chez Arc’Teryx à améliorer l’équipement de ce sport pour permettre à d’autres d’aller encore plus loin. Ça me rappelle ma visite de la veille à Arc’One, la manufacture d’Arc’Teryx à Vancouver. Quand j’ai demandé à notre guide Mike ce qui le rendait le plus fier d’y travailler, il m’avait répondu la voix cassée par une émotion plus forte que lui: “We’re making very cool gear for very cool people that do some very cool stuff.” Ce soir je trinque à sa santé et à celle de tous ceux qui font les choses avec coeur, sur la montagne comme ailleurs.
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samuelviff251 · 2 years
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Locations & Résidences de vacances, Hôtels
C'est vous qui donnez le rythme du voyage, pour une aventure personnelle et intimiste. En famille, en couple ou entre amis, les vacances ont meilleur goût dans un hôtel. Découvrez notre hôtel de 67 chambres situé dans le centre de Mulhouse.
Bien sur, si vous êtes amateur de culture, vous apprécierez de pouvoir visiter son patrimoine architectural. Ce très bel hôtel Thalasso et Spa de luxe à l’architecture inspirée des grottes de Matmata est une véritable oasis. Il dispose d’un centre de Thalasso intégré, proposant un large choix de soins revitalisants qui vous feront retrouver forme et sérénité. Si vous souhaitez combiner long séjour en Tunisie et Thalasso, nous avons également sélectionné à Zarzis l’Odyssée Resort Thalasso & Spa. Située à proximité de l’île de Djerba, vous pourrez tout à fait partir en excursion à la journée sur cette île touristique pendant votre séjour hivernal à Zarzis. Si vous aimez vous baigner, les plages tunisiennes sont idéales.
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Il peut également être utile de prendre un ou deux cours dans un centre local de pistes sèches ou de neige pour vous mettre en confiance avant vos vacances et vous lancer dans la course à la neige. Certaines personnes préfèrent louer leur propre voiture car cela peut leur donner plus de flexibilité. Si vous envisagez cette option, il convient de garder à l'esprit que les routes peuvent être difficiles, surtout dans des conditions météorologiques extrêmes. Vous devrez également vérifier les règles concernant les chaînes à neige et les pneus d'hiver dans le pays de votre choix. Ils peuvent être idéaux si vous voyagez en famille ou en groupe d'amis. Un avantage de séjourner dans un chalet lorsque vous skiez pour la première fois est que le personnel et les skieurs chevronnés peuvent être disponibles pour vous conseiller et vous guider.
Les Français prêts à changer leurs habitudes en matière de tourisme
Qu'il s'agisse de vous et de votre compagnon, de votre famille ou d'un groupe plus important, il existe des destinations plus adaptées à vos besoins. Si vous voyagez avec des jeunes, il y aura des lieux mieux adaptées aux familles et certaines permettront même aux enfants de skier gratuitement. Si vous voyagez en groupe et que vous avez différents niveaux d'expérience sur les pistes enneigées, une station adaptée aux personnes de tous niveaux répondra mieux à vos besoins.
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En conclusion, cette semaine de vacances a parfaitement répondu aux attentes de chacun des membres de notre famille. Choisir un hôtel, c’est choisir une ambiance, la toile de fond de votre séjour. À Méribel, des hôtels 3 étoiles à 5 étoiles qui sont la plus parfaite incarnation de l’esprit montagnard cohabitent avec des hôtels design et décalés. Forte d’une longue expérience et d’une parfaite connaissance de la station, l’équipe de La Rosière Réservation vous apporte un soutien personnalisé pour la réservation de vos vacances.
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