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#bureau fait sur mesure
kewlgifs · 11 months
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Kids Room Teen Nice Ideas for a mid-sized, gender-neutral, contemporary kids' room renovation with blue walls and a beige floor.
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from-derry · 7 months
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Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en réalité la première partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites précisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur réponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette à changements, réorganisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine. 
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace. 
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence. 
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer. 
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers. 
Nourriture et repas : 
Les habitants de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est fait souvent à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits. 
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour un café ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas. 
A la maison commune, les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations. 
Locomotion :
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences. 
Santé et hygiène :
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un habitant chanceux de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes. 
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons. 
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi journée qu’on s'organise. 
Moeurs générales :
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e. 
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces. Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux. 
Sanctions :
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions. 
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite où l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit délit. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boite n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.  
Cachettes :
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.  
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Armement :
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il n’est pas autorisé d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences. 
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
Éducation :  
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc. 
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules. 
 Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque. 
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la-piscine-rpg · 3 months
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Bonjour !
La Piscine vous rappelle que demain, c'est un jour de vote et nous vous invitons à vérifier votre bureau de vote ( https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/services-en-ligne-et-formulaires/ISE ) pour pouvoir vous y déplacer.
Je m'adresse principalement à ceux et celles qui ne votent pas : votre vote compte.
Dans certaines circonscriptions, l'écart lors des dernières législatives tenait à quelques voix, parfois 1 seulement.
Personnellement, je ne crois pas que le changement pour le mieux se fera dans les urnes. Je ne crois pas spécialement aux promesses du NFP et j'ai en horreur certain(e)s de leurs candidat(e)s. À titre personnel, je crois que la révolution est le seul moyen d'obtenir ce que je souhaite.
Mais je sais par dessus tout que si l'extrême-droite passe, je perdrais des droits dès cet été. Des propositions de lois transphobes ont été validées par le Sénat et attendaient d'être examinées à l'assemblée. Je comptais sur cette dernière pour faire barrage.
Ma compagne quant à elle pourrait ne plus pouvoir travailler en France si le RN prend le pouvoir, comme l'a suggéré Jordan Bardella sur le cas des binationaux au sujet des "postes stratégiques de l'Etat".
De mon côté, mon état de santé ne me permet pas de fuir dans un autre pays, après m'être (malheureusement) renseigné.
Et ça, ce n'est que ma situation, moi un inconnu sur internet. Parmi vos proches, vous aurez des personnes touchées comme je le suis, parfois plus durement. Que ce soit tout de suite ou dans quelques années, à leur retraite ou quand ils voudront quitter un job dont le burn-out menace gravement leur santé.
On rappelle également que le RN a voté :
contre l'augmentation du SMIC,
contre l’indexation des salaires sur l’inflation,
pour forcer les salariés en CDD à accepter un CDI,
contre l’instauration de salaires minimum en Europe,
contre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
contre le gel des loyers.
Je n'évoque pas encore tout ce qui devrait être évoqué : ce post est déjà long et je crains qu'il ne faille un dossier de plusieurs pages pour vraiment pouvoir balayer toutes leurs mesures racistes, xénophobes, sexistes, autoritaires et fascistes.
C'est pourquoi la Piscine vous invite à voter pour le Nouveau Front Populaire demain et le 7 Juillet.
Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour vos adelphes qui souffriront du RN au pouvoir.
Merci pour votre attention,
La Piscine.
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Tirés des Écrits, ces morceaux choisis de "La science et la vérité" permettent de saisir les fondements de l’éthique de la psychanalyse, la vraie (qui ne se confond pas avec les prises de position de ceux qui instrumentalisent le nom de Lacan, s’en faisant les représentants de commerce et les employés de bureau auprès d’autres lieutenants du discours dominant)...
•L'inconscient
L’inconscient est un concept forgé sur la trace de ce qui opère pour constituer le sujet.
L’inconscient n’est pas une espèce définissant dans la réalité psychique le cercle de ce qui n’a pas l’attribut (ou la vertu) de la conscience. 830
Pour la science, le cogito marque au contraire la rupture avec toute assurance conditionnée dans l’intuition. 831
Si j’ai dit que l’inconscient est le discours de l’Autre avec un grand A, c’est pour indiquer l’au-delà où se noue la reconnaissance du désir au désir de reconnaissance.
Autrement dit cet autre est l’Autre qu’invoque même mon mensonge pour garant de la vérité dans laquelle il subsiste.
À quoi s’observe que c’est avec l’apparition du langage qu’émerge la dimension de la vérité. 524
Le sujet, le sujet cartésien, est le présupposé de l’inconscient, nous l’avons démontré en son lieu.
L’Autre est la dimension exigée de ce que la parole s’affirme en vérité.
L’inconscient est entre eux leur coupure en acte. (La rétroaction du signifiant en son efficace.) 839
•La Vérité
Quoi qu’il en soit, notre double référence au sujet absolu de Hegel et au sujet aboli de la science donne l’éclairage nécessaire à formuler à sa vraie mesure le dramatisme de Freud : rentrée de la vérité dans le champ de la science, du même pas où elle s’impose dans le champ de sa praxis : refoulée, elle y fait retour. p799
Dire que le sujet sur quoi nous opérons en psychanalyse ne peut être que le sujet de la science peut passer pour paradoxe [..] De notre position de sujet, nous sommes toujours responsables [..] L’erreur de bonne foi est de toute la plus impardonnable.
La position du psychanalyste ne laisse pas d’échappatoire puisqu’elle exclut la tendresse de la belle âme. 858-859
Oui ou non, ce que vous faites, a-t-il le sens d’affirmer que la vérité de la souffrance névrotique, c’est d’avoir la vérité comme cause? 870
Seule la psychanalyse est en mesure d’imposer à la pensée cette primauté en démontrant que le signifiant se passe de toute cogitation, fût-ce des moins réflexives, pour effectuer des regroupements non douteux dans les significations qui asservissent le sujet, bien plus : pour se manifester en lui par cette intrusion aliénante dont la notion de symptôme en analyse prend un sens émergent : le sens du signifiant qui connote la relation du sujet au signifiant.
Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits. 467
•Le refoulement originaire
Le sujet donc, on ne lui parle pas. Ça parle de lui, et c’est là qu’il s’appréhende, et ce d’autant plus forcément qu’avant que du seul fait que ça s’adresse à lui, il disparaisse comme sujet sous le signifiant qu’il devient [identification], il n’était absolument rien. 835
On comprendra dès lors que notre usage de la phénoménologie de Hegel ne comportait aucune allégeance au système, mais prêchait d’exemple à contrer les évidences de l’identification. 837
Prêter ma voix à supporter ces mots intolérables "Moi, la vérité, je parle..." passe l’allégorie. Cela veut dire tout simplement tout ce qu’il y a à dire de la vérité, de la seule, à savoir qu’il n’y a pas de métalangage (affirmation faite pour situer tout le logico-positivisme), que nul langage ne saurait dire le vrai sur le vrai, puisque la vérité se fonde de ce qu’elle parle, et qu’elle n’a pas d’autre moyen pour ce faire.
C’est même pourquoi l’inconscient qui le dit, le vrai sur le vrai, est structuré comme un langage, et pourquoi, moi, quand j’enseigne cela, je dis le vrai sur Freud qui a su laisser, sous le nom d’inconscient, la vérité parler.
Ce manque du vrai sur le vrai, qui nécessite toutes les chutes que constitue le métalangage en ce qu’il a de faux-semblant, et de logique, c’est là proprement la place de l’Uverdrängung, du refoulement originaire attirant à lui tous les autres. 867-868
Le manque dont il s’agit est bien ce que nous avons déjà formulé : qu’il n’y ait pas d’Autre de l’Autre. 818
Ce signifiant sera donc le signifiant pour quoi tous les autres signifiants représentent le sujet. 819
Le désir est ce qui se manifeste dans l’intervalle que creuse la demande en deçà d’elle-même, pour autant que le sujet en articulant la chaîne signifiante, amène au jour le manque à être avec l’appel d’en recevoir le complément de l’Autre, si l’Autre, lieu de la parole, est aussi le lieu de ce manque.
Ce qui est ainsi donné à l’Autre de combler et qui est proprement ce qu’il n’a pas, puisque à lui aussi l’être manque, est ce qui s’appelle l’amour, mais c’est aussi la haine et l’ignorance. 627
Si le désir est la métonymie du manque à être, le Moi est la métonymie du désir. 640
C’est cette image qui se fixe, moi idéal, du point où le sujet s’arrête comme idéal du moi. Le moi est dès lors fonction de maîtrise, jeu de prestance, rivalité constituée. 809
Dans la folie, quelle qu’en soit la nature, il nous faut reconnaître, d’une part, la liberté négative d’une parole qui a renoncé à se faire reconnaître, soit ce que nous appelons obstacle au transfert, et, d’autre part, la formation singulière d’un délire qui, - fabulatoire, fantastique ou cosmologique -, interprétatif, revendicateur ou idéaliste -, objective le sujet dans un discours sans dialectique. 280
•La religion
Dans la religion, la mise en jeu précédente, celle de la vérité comme cause, par le sujet, le sujet religieux s’entend, est prise dans une opération complètement différente.
L’analyse à partir du sujet de la science conduit nécessairement à y faire apparaître les mécanismes que nous connaissons de la névrose obsessionnelle. Freud les a aperçus dans une fulgurance qui leur donne une portée dépassant toute critique traditionnelle. Prétendre y calibrer la religion, ne saurait être inadéquat.
Si l’on peut partir de remarques comme celle-ci : que la fonction qu’y joue la révélation se traduit comme une dénégation de la vérité comme cause, à savoir qu’elle dénie ce qui fonde le sujet à s’y tenir pour partie prenante, - alors il y a peu de chance de donner à ce qu’on appelle l’histoire des religions des limites quelconques, c’est-à-dire quelque rigueur.
Disons que le religieux laisse à Dieu la charge de la cause, mais qu’il coupe là son propre accès à la vérité. Aussi est-il amené à remettre à Dieu la cause de son désir, ce qui est proprement l’objet du sacrifice. Sa demande est soumise au désir supposé d’un Dieu qu’il faut dès lors séduire. Le jeu de l’amour entre par là.
Le religieux installe ainsi la vérité en un statut de culpabilité. Il en résulte une méfiance à l’endroit du savoir, d’autant plus sensible dans les Pères de l’Eglise, qu’ils se démontrent plus dominants en matière de raison.
La vérité y est renvoyée à des fins qu’on appelle eschatologiques, c’est-à-dire qu’elle n’apparaît que comme cause finale, au sens où elle est reportée à un jugement de fin du monde.
D’où le relent d’obscurantisme qui s’en reporte sur tout usage scientifique de la finalité.
J’ai marqué au passage combien nous avons à apprendre sur la structure de la relation du sujet à la vérité comme cause dans la littérature des Pères, voire dans les premières décisions conciliaires. Le rationalisme qui organise la pensée théologique n’est nullement, comme la platitude se l’imagine, affaire de fantaisie.
S’il y a fantasme, c’est au sens le plus rigoureux d’institution d’un réel qui couvre la vérité. 872-873
•La science
Pour ce qui est de la science [..] je l’aborderai par la remarque étrange que la fécondité prodigieuse de notre science est à interroger dans sa relation à cet aspect dont la science se soutiendrait : que la vérité comme cause, elle n’en voudrait-rien-savoir.
On reconnaît là la formule que je donne de la Verwerfung ou forclusion, - laquelle viendrait ici s’adjoindre en une série fermée à la Verdrängung, refoulement, à la Verneinung, dénégation, dont vous avez reconnu au passage la fonction dans la magie et la religion. 874
Certes me faudra-t-il indiquer que l’incidence de la vérité comme cause dans la science est à reconnaître sous l’aspect de la cause formelle. 875
Ai-je besoin de dire que dans la science, à l’opposé de la magie et de la religion, le savoir se communique?
Mais il faut insister que ce n’est pas seulement parce que c’est l’usage, mais que la forme logique donnée à ce savoir inclut le mode de communication comme suturant le sujet qu’il implique. 876
•Les sciences de l'homme
Une physique est concevable qui rende compte de tout au monde, y compris de sa part animée. Un sujet ne s’y impose que de ce qu’il y ait dans ce monde des signifiants qui ne veulent rien dire et qui sont à déchiffrer. 840
Il n’y a pas de science de l’homme, ce qu’il nous faut entendre au même ton qu’il n’y a pas de petites économies. Il n’y a pas de science de l’homme, parce que l’homme de la science n’existe pas, mais seulement son sujet.
On sait ma répugnance de toujours pour l’appellation de sciences humaines, qui me semble être l’appel même de la servitude. 859
La dénégation inhérente à la psychologie en cet endroit serait, à suivre Hegel, plutôt à porter au compte de la Loi du coeur et du délire de présomption [..]
La psychologie est véhicule d’idéaux : la psyché n’y représente plus que le parrainage qui la fait qualifier d’académique. L’idéal est serf de la société.
Un certain progrès de la nôtre illustre la chose, quand la psychologie ne fournit pas seulement aux voies, mais défère aux voeux de l’étude de marché. 832
La psychanalyse alors y subvient à fournir une astrologie plus décente que celle à quoi notre société continue de sacrifier en sourdine. 833
•La pulsion
La pulsion, telle qu’elle est construite par Freud, à partir de l’expérience de l’inconscient, interdit à la pensée psychologisante ce recours à l’instinct où elle masque son ignorance par la supposition d’une morale dans la nature.
La pulsion, on ne le rappellera jamais assez à l’obstination du psychologue qui, dans son ensemble et per se, est au service de l’exploitation technocratique, la pulsion freudienne n’a rien à faire avec l’instinct (aucune des expressions de Freud ne permet la confusion).
La Libido n’est pas l’instinct sexuel. Sa réduction, à la limite, au désir mâle, indiquée par Freud, suffirait à nous en avertir. 851
Qu’on nous laisse rire si l’on impute à ces propos de détourner le sens de l’oeuvre de Freud des assises biologiques qu’il lui eût souhaitées vers les références culturelles dont elle est parcourue. 321
Mais Freud nous révèle que c’est grâce au Nom-du-Père que l’homme ne reste pas attaché au service sexuel de la mère, que l’agression contre le Père est au principe de la Loi et que la Loi est au service du désir qu’elle institue par l’interdiction de l’inceste.
Car l’inconscient montre que le désir est accroché à l’interdit, que la crise de l’Oedipe est déterminante pour la maturation sexuelle elle-même.
Le psychologue a aussitôt détourné cette découverte à contre-sens pour en tirer une morale de la gratification maternelle, une psychothérapie qui infantilise l’adulte, sans que l’enfant en soit mieux reconnu. 852
•L'analyste
On ne saurait ici que remarquer qu’à ce libertin près qu’était le grand comique du siècle du génie, on n’y a pas, non plus qu’au siècle des lumières, attenté au privilège du médecin, non moins religieux pourtant que d’autres.
L’analyste peut-il s’abriter de cette antique investiture, quand laïcisée, elle va à la socialisation qui ne pourra éviter ni l’eugénisme, ni la ségrégation politique de l’anomalie? 854
Car, nous l’avons dit sans entrer dans le ressort du transfert, c’est le désir de l’analyste qui au dernier terme opère dans la psychanalyse. 854
Les psychanalystes font partie du concept de l’inconscient, puisqu’ils en constituent l’adresse. 834
Qu’y renonce donc plutôt celui qui ne peut rejoindre à son horizon la subjectivité de son époque. Car comment pourrait-il faire de son être l’axe de tant de vies, celui qui ne saurait rien de la dialectique qui l’engage avec ces vies dans un mouvement symbolique.321
Méthode de vérité et de démystification des camouflages subjectifs, la psychanalyse manifesterait-elle une ambition démesurée à appliquer ses principes à sa propre corporation. 241
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lepartidelamort · 27 days
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Les Sages de Sion à l’origine de l’arrestation de Pavel Durov
Durov est la cible d’une cabale aux larges ramifications.
L’angle d’attaque de la « justice » française est basique : comme patron de Telegram, Durov est coresponsable de tous les crimes ou délits que des utilisateurs auraient pu commettre via son réseau social, partout dans le monde.
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Selon cette logique, le patron d’Orange devrait être arrêté pour avoir fourni internet à des criminels.
De même pour le patron d’Apple pour avoir fourni des smartphones à des criminels.
Macron, tout comme les juges à sa botte, n’est que l’instrument de commanditaires beaucoup plus puissants.
Il s’agit bien sûr du gouvernement américain.
Washington se sert des états croupions de l’UE pour faire ce que la loi américaine ne permet pas.
L’idée des juifs est de faire plier les réseaux sociaux qui seraient tentés de leur résister, même partiellement.
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Ces derniers temps, Durov n’était pas dans les petits papiers des juifs.
Haaretz :
Il y a quelques mois, des pirates informatiques étrangers ont réussi à s’introduire dans un ordinateur lié au ministère israélien de la justice. Des dizaines de milliers de fichiers classifiés et de courriels sensibles ont été divulgués. Des liens permettant à quiconque de télécharger ces fichiers ont été publiés sur Telegram, l’application de messagerie instantanée la plus populaire.
Cependant, ils ont rapidement commencé à disparaître. L’un après l’autre, les canaux Telegram des pirates ont été supprimés, leurs utilisateurs effacés et les messages contenant les liens de téléchargement disparus.
Selon un certain nombre de personnes bien informées, Israël mène une guerre numérique sur plusieurs fronts pour tenter d’endiguer la fuite apparemment sans fin de ses informations. Il s’agit notamment de surveiller le web et les sites de médias sociaux à la recherche de fuites et d’adresser des demandes de retrait légal à des entreprises technologiques telles que Google, Amazon, Meta et même Telegram, afin de les supprimer ou de les bloquer.
Depuis le 7 octobre et jusqu’à aujourd’hui, nous avons assisté à un effort concerté de cyber-attaques, dont certaines sont directement liées ou attribuées à des États ennemis et à des organisations terroristes, pour mener des « attaques de perception sous la forme de publication de fuites », explique Haim Wismonsky, directeur de l’unité cybernétique du bureau du procureur de l’État israélien, qui fait partie du ministère de la justice et qui est l’organisme chargé de déposer les demandes effectives auprès des entreprises technologiques.
« La publication de ces fuites a pour but de faire peur, d’inspirer la panique au public et de donner le sentiment que nous sommes exposés et pénétrables, mais elle vise également à causer des dommages économiques, voire à mettre en danger la vie des personnes dont les données personnelles sont incluses dans ces fuites », a expliqué M. Wismonsky à Haaretz.
Cette politique et la manière dont elle est mise en œuvre font d’Israël un cas unique. De nombreux pays, dont les États-Unis, prennent généralement des mesures pénales ou juridiques à l’encontre des auteurs de fuites, qu’ils soient étrangers ou locaux, mais s’accommodent de l’existence de la fuite en ligne. Israël, en revanche, utilise les règles internes des entreprises technologiques pour les inciter à retirer les produits piratés en son nom – et empêcher ainsi les données divulguées d’atteindre le public ou les journalistes, tant en Israël qu’à l’étranger.
Les plateformes, même celles qui sont considérées comme hostiles aux demandes des gouvernements, comme Telegram, ont mis en place des règles destinées à les défendre contre les ramifications juridiques de la conduite de leurs utilisateurs. Il peut s’agir de demandes de retrait pour violation des droits d’auteur ou de plaintes pour diffamation.
Les documents piratés entrent dans la catégorie générale des biens volés, de sorte que les politiques mises en place pour empêcher la diffusion de fichiers permettant de télécharger illégalement des films ou des séries télévisées peuvent également être utilisées pour retirer des documents piratés, volés sur des serveurs israéliens sans le consentement de l’utilisateur.
Ces derniers mois, par exemple, des demandes israéliennes signalant des violations des conditions d’utilisation de Telegram ont conduit à au moins dix suppressions d’utilisateurs et de canaux de groupes de pirates. Souvent, ce sont les mêmes groupes de pirates qui, sans se laisser décourager, ont ouvert un nouveau canal et posté de nouveaux liens vers les mêmes fuites.
Depuis le début de la guerre, Telegram s’est révélé être un défi de taille pour Israël. Alors que de nombreuses entreprises technologiques ont rationalisé les mécanismes par lesquels les États peuvent les contacter, Telegram est considéré comme le moins coopératif de tous.
Qui plus est, alors que de nombreuses plateformes de médias sociaux ont investi massivement dans la modération, permettant aux personnes et aux organisations d’aider à surveiller le contenu – par exemple, le retrait de contenu antisémite ou de messages incitant au terrorisme ou même le retrait de vidéos du massacre du 7 octobre – Telegram ne l’a pas fait. Les États et les utilisateurs disposent d’une adresse électronique unique à laquelle ils peuvent envoyer leurs griefs.
Telegram est apparu au début de la guerre comme une plateforme clé utilisée par le Hamas dans sa guerre de l’information contre Israël, une plateforme qu’Israël n’a pas été en mesure de traiter correctement, faute de capacités de surveillance et de compréhension de la plateforme. Préoccupés par la vague de contenus pro-Hamas, qui comprenait des vidéos de l’attaque elle-même ainsi qu’un flux constant de matériel de propagande, des Israéliens du secteur des hautes technologies ont tenté, à la fin de l’année 2023, de contacter le fondateur de Telegram, Pavel Durov.
Bien qu’ils aient réussi à contacter Durov, qui vit aux Émirats arabes unis, celui-ci s’est montré peu réceptif à ces demandes privées d’amélioration de la modération sur la plateforme. Bien que quelques pages liées directement à l’aile militaire du Hamas aient été bloquées localement par la suite, l’initiative privée n’a pas réussi à convaincre le fondateur de l’application. Des sources expliquent que Google ou Meta retireront une page s’il s’avère qu’elle est directement liée au Hamas et qu’Amazon supprimera un site web pour avoir hébergé du matériel terroriste.
Sur Telegram, le contenu ne peut pas être supprimé avec de tels arguments. Seules les marchandises manifestement volées seront retirées, ce qui fait des réclamations de contenu la seule voie efficace pour les autorités juridiques israéliennes. Les données parlent d’elles-mêmes : Selon les chiffres officiels fournis par Israël, le ministère de la justice a envoyé à Facebook plus de 40 000 demandes de retrait de « contenu illégal » qui ont été acceptées. Il ne s’agit pas de messages pro- ou anti-israéliens, mais de contenus illégaux au regard des normes occidentales. Même TikTok a retiré plus de 20 000 messages signalés par Israël. Sur Telegram, ce nombre est légèrement supérieur à 1 300.
Les juifs veulent faire main basse sur Telegram.
Si Durov veut pouvoir à nouveau faire le tour du monde avec des prostituées slaves, il va devoir donner aux juifs ce qu’ils veulent.
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Le chef du bureau de Pittsburgh du FBI, Kevin Rojek trouve surprenant qu’un assaillant ait pu tirer à plusieurs reprises sans que le Secret Service ai agit. Ce dimanche 14 juillet 2024, le Secret Service a par ailleurs démenti une rumeur «selon laquelle un membre de l'équipe de l'ex-président avait demandé des moyens supplémentaires de sécurité et que ceux-ci avaient été refusés». «C'est absolument faux, a déclaré le porte-parole du Secret Service Anthony Guglielmi. En réalité, nous avons ajouté des moyens de protection dans le cadre du rythme accru des déplacements de campagne.
Plusieurs témoins ont affirmé avoir aperçu le tireur avant qu’il n’ouvre le feu et avoir tenté d’alerter la police de la ville, qui a rapporté avoir épondu à un certain nombre de rapports d'activité suspecte, sans donner plus de précisions. Un témoin interrogé par la BBC assure avoir vu «un homme ramper sur le toit» et l’avoir montré «pendant plusieurs minutes» aux forces de l’ordre. «On pouvait clairement le voir avec son arme», a-t-il ajouté, expliquant que la police semblait ne pas comprendre ce qu’il se passait. Selon lui, l’inclinaison du toit faisait que les agents du Secret Service ne pouvaient probablement pas le voir de là où ils se trouvaient. Des élus demandent une enquête parlementaire pour faire la lumière sur les événements. Il est incroyablement difficile d’avoir un lieu ouvert au public et de le sécuriser contre toute menace potentielle, a reconnu George Bivens, porte-parole de la police de l’État de Pennsylvanie. L’enquête nous donnera l’opportunité de voir ce qui n’a pas marché et ce qui pourra être mieux fait dans le futur. Les élus républicains ont appelé à une enquête parlementaire au Congrès. La commission de la Sécurité intérieure doit enquêter sur la tentative d’assassinat et la tentative de tuerie de masse et déterminer comment cela a pu arriver, a affirmé Josh Hawley, sénateur du Missouri. Son collègue de Floride, Rick Scott, a jugé «absolument inexcusable» qu’un tireur «ait pu avoir en ligne de mire l’ancien président et candidat en tête à la présidentielle», soutenant également une enquête au Congrès.
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Le sniper du Secret Service aurait posté ce message en prenant soins de prendre une photo : “Mon nom est Jonathan Willis, je suis l'officier sur la célèbre photo des deux tireurs d'élite sur le toit du rassemblement de Trump, je suis venu ici pour informer le public que j'avais l'assassin en ligne de mire pendant au moins 3 minutes, mais le chef du services secrets ont refusé de donner l'ordre d'éliminer le criminel. À 100 %, les hauts gradés m'ont empêché de tuer l'assassin avant qu'il ne tire sur Le président Trump.” Cette affaire va faire couler beaucoup d’encre ….
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«Hé, il y a un type sur le toit avec un fusil…» : les quelques minutes qui ont bouleversé la campagne présidentielle américaine les politiques réagissent après la tentative d’assassinat de Trump
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Une photo prise par Doug Mills du New York Times montre une balle volant vers la tête de Donald Trump. Dans une publication sur les réseaux sociaux, Truth Social, Trump a déclaré qu’il avait su que quelque chose n’allait pas dans la mesure où j’ai entendu un sifflement, des coups de feu et j’ai immédiatement senti la balle déchirer la peau ».
Photo prise à l'arrière du pupitre, ça démontre un plan préparé
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Plan de la scène
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Publication pour ceux qui le déteste
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pauline-lewis · 4 months
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La première fois que j'ai entendu une chanson d'Amen Dunes, j'étais assise à mon bureau, le casque sur les oreilles. J'écoutais, indifférente, une playlist de recommandations en random. La musique peut me donner, occasionnellement, l'impression très intense de tomber amoureuse. C'est ce qui s'est passé la première fois que Sixteen a voyagé de mon oreille droite à mon oreille gauche. Cette chanson a coulé dans mes veines jusqu'à mon cœur, un aller simple sans retour possible. Et justement, le disque sur lequel se trouvait cette chanson s'appelait — ça ne s'invente pas — Love.
J'ai immédiatement tout aimé de ce disque — sa pochette bleue, chacun de ses titres (qui ruissellent les uns dans les autres sans effort), son ambiance cotonneuse et la voix sublime et bizarre (car dans mon cœur, ces deux notions se tiennent la main) de Damon McMahon. J'ai aimé sa façon de chanter les mots de la langue anglaise comme s'il les ré-inventait au fur et à mesure, comme s'il les coulait dans un nouveau moule plus étrange. Il me faisait entendre une nouvelle poésie, celle d'un monde que je n'avais pas encore découvert. J'ai adoré tout autant Freedom, en 2018, disque qui m'a permis de le voir sur scène, de fermer les yeux en écoutant sa voix, de basculer la tête en arrière et d'être enveloppée dans le son. Il y avait cette chanson qui parlait d'un surfeur et qui me faisait penser à ce moment, l'été, quand on s'immerge d'un coup dans l'océan glacé.       Rien ne m'apporte autant de joies que les amours qui durent. Death Jokes, sorti il y a quelques jours, prolonge cette passion-là. La même voix mystérieuse, qui s'entrechoque contre les parois de mon cœur, la même alchimie mystérieuse qui fait que cette musique me rencontre et me trouve. Ce nouveau disque est peut-être, à mes yeux, encore plus ample et beau que le précédent, plus profond. C'est un disque pour maintenant, pour un monde douloureux et difficile. Je repars à la découverte de cette langue si particulière avec les larmes au coin des yeux. Larmes de joie de le retrouver, larmes de tristesse puisque sa musique est avant tout là pour nous déchiqueter le cœur en petits morceaux.
Somewhere, in the middle of it all.
Amen Dunes, Death Jokes (Sub Pop)
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recapqsmp · 1 year
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Vendredi 01/09 - Première loi présidentielle
Tubbo a expliqué à Fit qu'il avait reçu des moteurs créatifs de la part de Forever. Il lui a dit qu'il y avait le craft de la bombe atomique qui était possible, mais qu'il aurait besoin de bedrock. Fit lui a avoué qu'il connaissait des méthodes pour en avoir, mais qu'il ne voulait pas trop risquer son job. Néanmoins, les admins ont contactés Tubbo pour lui demander de ne pas fabriquer la bombe atomique.
Cucurucho est allé voir Tubbo pour lui demander de trouver et détruire les équipements illégaux de Ramon (dont ses blazes burner qui utilisent des items du nether, donc non accessible sans triche). Tubbo lui a demandé s'il avait la possibilité de refuser, Cucurucho l'a menacé avec un flingue en lui disant que non. Après avoir effectué le sale boulot, Cucurucho l'a récompensé et lui a demandé de notifier toute nouvelle infractions.
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Etoiles s'est préparé pour son futur combat contre le code. Il a théorisé quelles potions utiliser, testé les totems avec Philza.
Forever s'est entretenu avec Cucurucho. Il peut désormais modifier son bureau présidentiel. Il a aussi demandé à Cucurucho la construction d'une prison et la possibilité de porter une arme. Cucurucho accepte la construction de la prison (et pourra aider s'il en a besoin), et évaluera la possibilité pour Forever d'avoir une arme. La fédération va aussi évaluer sa demande d'autoriser à nouveau les enderchest.
Etoiles, qui a espionné toute la conversation entre Forever et Cucurucho, a discuté avec le président du nerf potentiel des armures. Forever a émis l'idée d'organiser un débat avec lui et Quackity sur ce sujet.
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Etoiles a reçu un message du code : "Prepare for your fight. Soon".
Cucurucho est allé visiter le camping de Baghera. Il l'a félicité, et lui a donné sa récompense : 5 stack de blocs de construction de son choix. Elle a aussi reçu quelques déguisements, dont une tête de cerf.
Pendant que Quackity était en train de faire sa piscine dans sa base entièrement en quartz, Cucurucho est apparu pour lui demander de le suivre. Comme Quackity refusait en boucle, Cucurucho lui a dit pourquoi il souhaitait le voir : pour lui apprendre à lire. Après avoir tenté de négocier un tutoriel Create de sa part, il a accepté de suivre Cucurucho dans ses bureaux. Arrivé là bas, Cucurucho lui a annoncé qu'il pouvait désormais activer une feature pour lire les livres et panneaux. Il a donc pris un cours de fabrication de toast à l'avocat, ainsi qu'a écrire "HOLA". Il est ensuite allé voir Cellbit et Mouse au musée pour lui dire la nouvelle, et Cellbit lui a proposé de lui apprendre à écrire d'autres mots en lui décrivant comment dessiner les lettres.
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Le premier vote de l'île pour une mesure du président Forever a eu lieu ! Les membres présents de l'île ont dû voter sur une nouvelle loi a implémenter : interdiction de manger des oeufs, interdiction de poser des mines, interdiction de voler des meubles, obligation de porter du rose le vendredi ou interdiction de dire "cucurucho". Toute infraction à cette loi sera puni par une peine de prison. Les membres de l'île ont voté pour l'interdiction de voler des meubles. Néanmoins, les problèmes potentiels lié au vote (résultats visibles en direct, Roier et ses multiples personnalités qui ont eu le droit de voter plusieurs fois alors qu'aucun français ne pouvaient participer au vote, le fait de ne pas voter par oui ou non…) ont poussé Badboy a pousser une gueulante envers Forever. Celui-ci a tenté d'expliquer que c'était plus une blague pour montrer le système de vote, mais le mal était fait. Badboy s'est aussi expliqué avec Cellbit (le vice-président), mais même si celui-ci a été plus compréhensif, il s'est quand même rangé derrière la décision du président.
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penguinwriter24 · 1 year
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Chapitre 11 : Hard Times Come Again No More [ Fr ]
TW : mention du passé traumatique d’Edmund.
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Edmund
-Je suis le Roi Caspian X, que voulez-vous, Jadis ? demanda le Roi de Narnia.
-Je suis venue chercher ce qui est à moi, annonça-t-elle sûre d’elle-même.
-Tu as déjà essayé ça, une fois, Jadis. Et, laisse-moi te rappeler que ç’a mal fini pour toi, intervint Edmund.
Jadis remarqua enfin la présence du garçon qui avait causé sa perte. Ses yeux s’écarquillèrent en grand, un sourire naquit sur ses lèvres et elle ne le quitta pas du regard pour s’assurer qu’il était bel et bien là.
-On m’avait dit que tu étais mort.
-Je ne le suis pas. Mais j’aurais bien voulu que toi tu le restes.
Caspian sourit de la remarque que venait de faire son jeune ami avant de reporter son attention sur l’ancienne Reine de Narnia.
-Si tu veux parler, Jadis, tu peux entrer dans le Palais, mais tes hommes restent dehors et tes armes restent au portail. Si je vois le moindre objet suspect, je te fais condamner à mort, menaça Edmund.
Jadis sourit simplement avant de donner son épée au nain qui se trouvait à sa gauche puis elle avança vers le portail. Caspian fit un signe de tête aux gardes qui avaient levé la tête pour attendre son autorisation d’ouvrir les portes. 
Quand les portes furent ouvertes, Jadis entra et sous l’ordre de Caspian, une servante fut chargée de la fouiller pour s’assurer qu’elle était bien désarmée.
Caspian et Edmund la conduirent dans le bureau de Caspian pour discuter. Ou plutôt, pour écouter Jadis réclamer des choses insensées en espérant bêtement que Caspian accède à toutes ses requêtes sans poser de questions.
-Bon, pourquoi es-tu réellement là, Jadis ?
-Je suis là pour récupérer ce qui m'appartient. On m’a usurpé le trône de Narnia et je veux le récupérer. Et je suis prête à employer n’importe quel moyen pour y arriver.
-Excuse-moi ? Qu’est-ce que tu viens de dire, au juste ? Tu m’as pas osé dire qu’on avait “usurpé” ton trône ?
Edmund la regarda, incrédule. Il n’arrivait pas à croire qu’elle avait eu l’audace de dire une telle chose. Décidément, c’était l’hôpital qui se moquait de la charité.
-C’est exactement ce que j’ai dit, Edmund.
Edmund eut des sueurs froides quand elle avait prononcé son prénom avec une voix mielleuse. Elle connaissait ses faiblesses et elle jouait avec elles. Jadis avait le don de découvrir les désirs les plus sombres de la personne qui se trouvait en face d’elle et elle les exploitait jusqu’à ce qu’elle obtienne ce qu’elle voulait. À l’époque, il voulait sortir de l’ombre de Peter, elle l’avait découvert rapidement et elle s’en était servie pour qu’il trahisse ses sœurs et son frère. Quelques années plus tard, pendant qu’il hallucinait quand était sur le Passeur d’Aurore, elle lui avait promis un royaume, il serait Roi. Elle allait le faire Roi et il n’aurait à partager le trône avec personne. Juste lui, Roi Edmund, où il aurait les pleins pouvoirs et de compte à rendre à personne sur les décisions qu’il prendrait.
Certes, ces deux époques étaient révolues depuis un petit moment, mais il se doutait qu’une infime partie de lui-même souhaitait toujours que ça arrive ; et il avait peur qu’elle l’exploite à nouveau.
Edmund dut sortir de la pièce, il avait besoin de mettre de la distance entre Jadis et lui. Il avait peur de ce qu’il pourrait faire en sa présence.
Et, comme le hasard faisait bien les choses. Dahlia passa au même moment, offrant la distraction parfaite à Edmund.
-Eds, tout va bien ?
Edmund marcha avec elle, il fallait vraiment qu’il pense à autre chose avant qu’il ne perde totalement la tête.
-Jadis est de l’autre côté de ces murs et me retrouver enfermé dans la même pièce qu’elle me fait sentir comme si j’étais redevenu un petit garçon de dix ans et tout le travail que j’ai fait pour ne plus jamais être cette personne commençait à s’envoler par la fenêtre à mesure que les secondes passaient.
-Oh, Edmund…
Dahlia glissa sa main dans celle d’Edmund, elle la serra faiblement, mais quand même suffisamment fort pour transmettre tout son courage et toute sa sympathie à Edmund.
-J’arrive toujours pas à comprendre comment après tout ce temps j’arrive encore à être aussi faible devant elle.
La première personne extérieure à qui Edmund avait parlé de Jadis et de ce qu’il avait fait pendant l’Âge d’Or. Il avait voulu qu’il n’y ait aucun secret entre eux pour éviter qu’une tierce personne vienne semer le trouble dans leur relation. Ça avait été difficile d’en parler, mais il avait tout de même réussi à lui raconter toute l’histoire.
Dahlia s’arrêta de marcher, elle força Edmund à se stopper et elle se plaça en face de lui, elle avait le visage dur et son regard faisait comprendre à Edmund qu’elle ne rigolait plus.
-Tu vas m’écouter attentivement Edmund Pevensie, si tu oses parler encore une fois comme ça de l’homme que j’aime et je te botterai les fesses tellement fort que tu ressentiras encore la douleur dans dix ans ! Tu n’es pas faible. Tu ne l’as jamais été. Tu étais un enfant à cette époque-là, tu as fait une erreur et tu en as subi les conséquences mais surtout, tu as été pardonné pour ça. Alors, ça ne sert à rien de te flageller pour ça, parce que tu n’as jamais été faible, Edmund. Elle s’est servie de toi pour arriver à ses fins. Comme tu l’as dit, tu n’étais qu’un petit garçon à l’époque et c’était la toute première fois que tu allais à Narnia, tu n’aurais jamais pu savoir ce qu’elle ferait réellement, ni qui elle était. Aujourd’hui, tu as appris de cette erreur et tu es plus fort aujourd’hui grâce à ça. Ne la laisse pas entrer dans ta tête, ne la laisse pas te faire douter de toi, parce que tu es la personne la plus forte, la plus courageuse que je connaisse ; et si j’ai survécu à l’Enfer qu’elle m’a fait subir pendant trois mois, c’est grâce à toi parce que tu m’as inspiré ce courage, comme tu l’as inspiré à bon nombre de Narniens au fil des siècles.
Dahlia posa sa main de libre sur la joue d’Edmund et elle plongea ses magnifiques yeux verts et bruns dans les pupilles brunes d’Edmund.
-Tu es plus fort aujourd’hui et elle ne peut plus te faire de mal. Elle ne peut plus te faire vivre des temps difficiles. C’est à toi de lui montrer qui tu es réellement et de quoi tu es capable.
Dahlia colla son front à celui d’Edmund et ils fermèrent tous les deux les yeux pour profiter autant que possible de cet instant de paix qu’ils vivaient ensemble.
Edmund avait dû faire un effort sur-humain pour continuer à écouter ce qu’elle avait dit après avoir dit “l’homme que j’aime”. Elle l’aimait. Lui, il était sûr qu’il était amoureux d’elle, mais l’entendre dire ces mots avaient donné à Edmund tout le courage dont il avait besoin pour affronter Jadis. Parce que, quoi de mieux que d’apprendre que la personne qu’on aime nous aime en retour ? Il n’y a rien de mieux pour la confiance et le moral.
Edmund déposa un baiser chaste sur les lèvres de Dahlia, il la remercia avant de courir vers le bureau de Caspian. Il entra sans frapper, Jadis arrêta immédiatement de parler et elle regarda Edmund reprendre sa place initiale.
 -Tu sais quoi, Jadis ? Tu vas quitter Cair Paravel sur le champ ! Il n'y aura pas de négociation possible. Tu as usurpée le trône de Narnia avant de créer une ère glaciaire de cent ans, parce que ça te divertissait, mais aujourd'hui, le trône de Narnia est occupé par le Roi légitime ! Alors tu n'auras rien du tout ! Mais si tu veux la guerre pour tenter de voler Narnia une nouvelle fois, alors prépare-toi, parce qu'on va tous se battre contre toi pour être sûr que tu ne remettes plus jamais les fesses sur un trône qui appartient à Narnia ou à ses royaumes voisins. Et on s'assura que cette fois, tu restes dans le seul endroit où tu as réellement ta place : l'Enfer.
 -Tu as déjà essayé une fois, sans succès.
-T’inquiète pas pour ça. J’ai changé depuis la dernière fois où nos chemins se sont croisés.
Jadis se leva de sa chaise, elle réduisit l’écart qui la séparait d’Edmund et elle posa sa main sur joue, comme sa mère l’avait si souvent fait dans le passé et qui lui procurait tellement de réconfort ou comme Dahlia le faisait pour lui faire comprendre qu’elle l’aimait. Sauf que cette fois, ce geste ne lui procura ni réconfort, ni amour, il le répugnait et il avait eu envie de rendre le peu qu’il avait mangé dans la journée.
Edmund dégagea violemment la main de Jadis de son visage, son regard montrait toute la rancune qu’il avait pour elle. Edmund ne minimisait pas sa part de responsabilité dans ce qui c’était passé à l’époque, mais Jadis l’avait poussé à agir de la sorte, elle l’avait manipulé pour qu’il lui obéisse.
Jadis sourit face à la réaction d’Edmund, elle se dit que finalement, il n’avait pas changé tant que ça. Il avait les mêmes insécuritées qu’à l’époque, la même colère envers le monde entier et cette arrogance de croire qu’il était meilleur que n’importe qui. Oui, pour Jadis, c’était le même Edmund Pevensie qu’elle avait en face d’elle, il avait juste grandi de plusieurs centimètres et il avait pris quelques années aussi, mais dans l’ensemble, il n’avait pas changé.
-On se reverra sur le champ de bataille, alors. Je vous donne quarante-huit heures pour rassembler vos hommes avant que les miens n'attaquent ce Palais et vous massacrent tous pour reprendre ce qui me revient de plein droit.
-On vous attendra de pied ferme, assura Edmund.
Jadis partit, Caspian l’accompagna jusqu’à la porte avant de donner l’ordre à un garde de l’escorter jusqu’au portail. Caspian referma ensuite la porte et se tourna vers Edmund.
-Qu’est-ce qui vient de se passer ?
L’adrénaline commença à quitter le corps d’Edmund et il prenait seulement maintenant conscience de ce qu’il venait de faire.
-Je crois que je viens d’inviter Jadis à nous faire la guerre, dit-il en faisant une grimace désolée.
-C’est exactement ce que tu viens de faire ! Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ?
-Dahlia m’a fait un discours d’encouragement et je crois qu’il m’est monté un peu trop à la tête.
-Qu’est-ce qu’elle a bien pu te dire pour que tu changes radicalement de comportement ?
-Qu’elle m’aimait et on s’est embrassé. Enfin c’était pas un vrai baiser, mais ça compte quand même.
-Je ne sais si je dois me réjouir ou maudire le moment qu'elle a choisi pour faire ça.
-Tu peux faire les deux, proposa Edmund pour détendre un peu l'atmosphère.
Caspian le regarda impassible avant de sortir, Edmund était sur ses talons. Ils rassemblèrent leurs hommes. Edmund et Dahlia allèrent au village pour rassembler tous les hommes et toutes les femmes désirant se battre contre la Sorcière Blanche avant de retourner à Cair Paravel avec les deux dizaines d'hommes et de femmes. Armes et armures furent mis à leur disposition.
Pendant les quarante-huit heures suivantes, les villageois et villageoises eurent un entraînement intensif au maniement de l'épée, à l'arc et aux flèches ainsi qu'à l'arbalète. Ils n'avaient pas quitté leur armure non plus afin de s'habituer à son poids.
-Ne prends pas de risque, ma douce, commença Edmund en s'adressant à Dahlia. Ne te bats pas à l'épée, tu n'es pas encore totalement prête. Je ne peux pas te perdre.
-Edmund, je…
-S'il te plaît, Dahlia.
-C'est promis.
Edmund l'embrassa une nouvelle fois, cette fois, c'était un « vrai » baiser. Edmund mit toutes ses émotions dans ce baiser.
-Si jamais je ne m'en sors pas, je veux que tu saches que …
-Je sais ce que tu vas dire et je ne veux pas que tu le dises parce que tu as peur de mourir. Tu me le diras quand on aura vaincu la Sorcière Blanche.
-D'accord.
Edmund avait une motivation supplémentaire de rester en vie et de mettre hors d'état de nuire Jadis dans deux jours. Il resterait en vie pour lui dire que lui aussi il l'aimait.
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marie-swriting · 1 year
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Il Sera Là - Bradley "Rooster" Bradshaw [1/2]
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Top Gun Maverick Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : C'est ta fête d'anniversaire et tu attends Bradley, en espérant que sa dispute avec Pete, ton père, ne détruise pas votre relation également.
Warnings : Maverick!daughter!reader, reader a 23 ans et Bradley en a 25, angst, mention de la mort de Goose et Carol, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.9k
Chanson qui m'a inspiré : The Moment I Knew (Taylor's Version) par Taylor Swift
Tes yeux posés sur la table remplis de confiseries, tu comptes les chaises qui l'entourent avec attention. En comptant trois fois, tu réalises qu’il en manque une. Tu retrouves Pete, ton père, dans la cuisine où il est en train de mettre des petits gâteaux dans une assiette.
-Papa, tu as seulement mis quatorze chaises, on est quinze.
-Oh, je pensais que, peut-être, Bradley…
-Il vient, le coupes-tu, un peu sèchement. Il m’a dit qu’il sera là, te reprends-tu sur un ton plus doux.
-Désolé, ma puce. J’aurais dû te demander de me reconfirmer.
-Pas grave, lui assures-tu avec un sourire. Je vais prendre ma chaise de bureau.
Pete hoche la tête avant de reprendre ce qu’il faisait pendant que tu quittes les lieux. En allant chercher ta chaise, tu n’arrêtes pas de repenser à Bradley et à votre relation. Le décès de sa mère d'il y a quelques mois lui a mis un coup au moral et votre relation s'est un peu détériorée, mais depuis que ton père lui a bloqué ses papiers, c'est devenu pire. A présent, il y a pas mal de tensions entre eux deux, créant parfois des disputes entre toi et lui. Toutefois, malgré votre dernière dispute datant de trois jours, il t’a assuré qu’il serait là pour ton anniversaire. Il te l’a même reconfirmé le jour d’avant.
“Il sera là. Il l’a promis.”, n’arrêtes-tu pas de te répéter comme un mantra.
Avec ton père, vous terminez tout juste de préparer la salle à manger quand les premiers invités arrivent. Avant d'ouvrir la porte, tu positionnes ta robe comme il faut et vérifie que ton rouge à lèvres rouge est bien appliqué dans le miroir à côté de la porte. Tu as fait attention à chaque détail de ton apparence, voulant impressionner Bradley. Si ce soir, vous pouvez laisser votre dispute derrière vous et si Bradley peut passer une soirée avec ton père sans une altercation, alors peut-être que ça peut encore fonctionner. Tu veux que ça fonctionne encore. Tu ne veux pas perdre Bradley aussi.
En ouvrant la porte, tu ne retrouves pas Bradley, mais tes amis de lycée, Sarah et Luke, que tu n’avais pas vu depuis plusieurs mois. Vous vous racontez les dernières choses qui se sont passées dans votre vie alors qu’une partie de ton esprit est distraite, occupée à penser à Bradley. Tu as un nœud à l’estomac, malgré toi, mais tu essayes de ne pas y prêter plus d’attention. Les premiers invités viennent juste d’arriver et il n’est pas encore deux heures et demie. C’est normal qu’il ne soit pas le premier. Tu n’as aucune raison de stresser.
Au fur et à mesure, d’autres amis du lycée et également de ta fac font leur apparition. Tu gardes un sourire sur ton visage et discutes avec eux, mais tu ne cesses de jeter des coups d'œil vers la porte d’entrée. À chaque fois que quelqu’un frappe, tu accours pour ouvrir et tu essayes de ne pas montrer ta déception en voyant des amis et non Bradley. Cependant, ça devient de plus compliqué quand les amis de Bradley arrivent sans ton petit ami. Tu essayes de te rassurer en te disant que, peut-être, il viendra un peu plus tard. Il est en retard d’une vingtaine de minutes, c’est vrai, mais ton amie Anne l’est également. Il n’y a pas de quoi s’affoler. Pas encore.
Quand il a officiellement plus d’une trentaine de minutes plus tard, tu prends ton téléphone, espérant avoir loupé un message, mais rien. Tu ouvres ta conversation avec Bradley et en écrit un :
Message de toi à Bradley, 15h11 :
Hey, il y a des problèmes sur la route ? Tu sais quand tu vas arriver ? ❤️
Tu gardes ton portable en main, ta robe n’ayant pas de poche, et te rajoutes à la conversation entre ton père et Sarah. Tu ne parles pas beaucoup, trop concentrée à regarder la porte et à vérifier ton téléphone. Pete voit à ton visage que tu es préoccupée. Il n’a pas besoin de chercher longtemps pour savoir que Bradley est la raison. Il sait qu’il a fait la bonne chose en bloquant les papiers de Bradley, comme le voulait Carol, mais il ne peut s’empêcher de se sentir mal en remarquant que son acte a des conséquences sur votre relation. La dernière chose qu’il veut c’est de vous voir perdre votre lien, surtout s’il en est la cause. Quand Sarah va retrouver Hannah pour faire un karaoké, ton père se rapproche de toi.
-Il va arriver, ne t’en fais pas, te murmure-t-il à ton oreille. On est censé s'amuser quand on a vingt-trois ans, alors profite de ta fête avec tes amis.
Tu hoches rapidement à ton père et fais ce qu’il t’a dit. Tu arrives enfin un peu à passer un bon moment en chantant quelques chansons de ton adolescence avec tes amis, même si tu continues à regarder ton téléphone qui ne contient aucune nouvelle notification.
Alors que vous êtes au milieu d’une troisième chanson, quelqu’un frappe à la porte. Ta tête tourne en une seconde vers l’origine du bruit. Ton père n’a pas le temps de réagir que tu as déjà ouvert la porte. Ton grand sourire s’effondre quand tu vois Anne. Elle te prend dans tes bras avec hâte.
-Joyeux anniversaire ! s’exclame Anne en se séparant de toi. Je suis désolée, je suis terriblement en retard, mais quelqu’un est tombé en panne au milieu de la route et j’ai des problèmes avec mon téléphone en ce moment.
-Ne t’en fais pas. Je suis contente que tu sois là.
-Je suis probablement la dernière.
-Non, il manque encore Bradley, l’informes-tu avec une petite grimace. Il est sûrement aussi bloqué sur la route.
Tu prends son cadeau et le poses sur la table à côté des autres alors qu’elle rejoint les invités. Tes yeux se remplissent de larmes, prêtes à couler, mais tu les retiens. Tu récupères ton téléphone. Le manque de message commence à te frustrer. Tu penses même qu’il y a eu un problème avec ton portable. Tu l’éteins et le rallumes, espérant que ça change quelque chose. Ça ne change rien. Tu reprends ta conversation avec Bradley et tapes tout en essayant de ne pas pleurer :
Message de toi à Bradley, 16h57 :
Bon, tu es officiellement le dernier haha. Tu vas avoir beaucoup de retard ? Je t’attends avec impatience ❤️
Ton ami Luke t’attrape par le bras et te ramène vers les autres qui sont en train de rire à gorge déployée. Tu fais de ton mieux pour rigoler avec eux, mais ta morosité t’en empêche. Pendant que certains de tes amis s’amusent, d’autres te demandent quand ou si Bradley va arriver. Tu sors ton meilleur jeu d’actrice et réponds en souriant qu’il est sur la route. Quand ils retournent à leurs occupations, tu regardes de nouveau la porte et puis ton téléphone, les deux sans trace de Bradley.
Ta fête a officiellement commencé depuis trois heures et vous allez manger ton gâteau d’anniversaire. Tous tes invités ont hâte de le manger alors que tu ne souhaites que les renvoyer chez eux pour être seule, au fond de ton lit. Tu gardes ton faux sourire et va au bout de la table et ton père va chercher ton gâteau avec tes bougies. Sarah éteint la lumière et tes proches commencent à te chanter Joyeux Anniversaire. Gênée, tes yeux passent d’invité en invité jusqu’à tomber sur la chaise vide à l’opposé de toi. À ce moment-là, tu as l’impression que le temps passe au ralenti quand tu regardes à nouveau la porte, espérant voir Bradley débarquer avec un grand sourire et s’excuser du retard. Malheureusement, seules tes bougies en forme de vingt-trois apparaissent devant toi. Les voix finissant de chanter te semblent être loin de toi alors que ton père embrasse ta tempe et t’invite à faire un vœu. Les yeux fermés, tu penses “faites que Bradley vienne ce soir” et souffles tes bougies. Une fois éteintes, tes amis et ton père t’applaudissent et tu récupères le couteau pour le gâteau. En même temps que vous mangez, tes invités t’offrent tes cadeaux. Tu les ouvres et remercies la personne, mais entre chaque cadeau, tes yeux se retrouvent sur la porte d’entrée puis la chaise vide. Il te reste un dernier cadeau à ouvrir. D’après Sarah, c’est un cadeau de la part de tous tes amis. Tu ouvres la lettre et lis “Bon pour un week-end à deux à New-York.”.
-On a pensé que ça pourrait être chouette pour toi et Bradley, t’informe Hannah.
-Ou quelqu’un d’autre ! ajoute précipitamment Sarah. La réservation n’est pas encore faite donc tu peux décider qui tu invites.
-Merci beaucoup. Tous vos cadeaux sont parfaits, déclares-tu en pinçant tes lèvres rouges comme pour sourire.
Luke lance un sujet de conversation et les voix se mélangent. Tu prends ton téléphone qui est à côté de ton gâteau et regardes ta conversation avec Bradley. Cette fois, tu ne décides pas d’envoyer de message. Tu sais que c’est trop tard. L’absence de Bradley se fait de plus en plus ressentir au point où tes amis remarquent ton mal être. La précision de Sarah t’en a fait prendre conscience. Même si elle ne sait pas tout, tu lui as raconté vos problèmes de couple. À chaque fois que tu lui en as parlé, elle a essayé de te rassurer en te répétant que votre lien est fort et que ce n’est qu’une mauvaise passe. Toutefois, avec sa remarque, tu penses qu’elle a sûrement changé d’avis, car ce que vous traversez est clairement plus grave.
Quand vous avez fini de manger, certains de tes amis font une activité à laquelle tu ne prêtes pas attention alors que d’autres discutent et que ton père recupère les assiettes et les ramène à la cuisine. Pour ta part, tu restes assise sur ta chaise, le regard dans le vide mais fixé sur la porte. Tes yeux se remplissent de plus en plus de larmes et tu sais que, cette fois, tu n’arriveras pas à les retenir. Tu te lèves et commences à partir de la pièce. Tu es sur le point d’atteindre la porte de la salle de bain quand Josh et Julia, des amis proches de Bradley - qui semblent toujours savoir quand quelque chose se passe entre toi et Bradley - te rattrapent avant que tu puisses t’enfermer.
-Tout va bien ? te demande Julia avec un regard inquiet.
-Il a dit qu’il serait là, dis-tu, desespérement. Il ne répond pas à mes messages et on sait tous qu’il n’est pas en retard.
-Il y a sûrement une explication.
-Pourquoi il m’a toujours pas prévenu alors ? Il a promis.
-Ça va aller, te rassure Josh en caressant ton bras. Allez, c’est ta fête, tu devrais t’éclater.
-Je vais juste aller aux toilettes avant.
Julia et Josh retournent à la salle à manger et tu t’enfermes à clé dans la salle de bain. Tes mains se posent de part et d’autre du robinet, ta tête est baissée alors que les premières larmes coulent sur tes joues. Te rappelant que tu as du mascara, tu lèves la tête vers le ciel et tentes de respirer doucement. Cependant, tes pleurs ne font que de devenir de plus en plus forts. Tu finis par poser tes yeux sur ton reflet que tu trouves pathétique. Tu regardes le contraste entre ta robe de fête et ton rouge à lèvres qui étaient pour impressionner Bradley et tes larmes mélangées à ton mascara qui sont pour le déplorer.
Le silence de Bradley te fait plus de mal que son absence. Il est ton meilleur ami depuis ta naissance, ton petit ami depuis que tu as quinze ans et lui, dix-sept et il t’ignore délibérément. Au même moment où ton cœur se brise en un milliard de petits morceaux, tu sais ce que son absence et silence représentent pour vous. Tu aurais voulu que ça soit différent, mais tu sentais déjà que les choses étaient en train de changer entre vous, ta fête d’anniversaire ne fait que de confirmer tes doutes. Tu fais de ton mieux pour retenir tes sanglots face à cette réalisation, mais tu laisses échapper quelques bruits. Tu espères mentalement que personne ne t’entend. Tu te forces à calmer tes pleurs, sachant que tu ne peux pas rester trop longtemps pour ne pas inquiéter ton père et les invités.
Quand tu commences à te calmer, tu prends un mouchoir et sèches tes larmes. Tu retouches ton maquillage, prends une grande respiration et quittes la salle de bain. Avant de retrouver les autres, tu prépares ton sourire et entres dans la pièce. En te voyant revenir, ton père sait que tu es triste. Il n’a pas besoin de regarder avec plus d’attention pour voir la douleur qui se cache derrière ton sourire artificiel.
Le reste de ta fête, tu sembles être de plus en plus l’ombre de toi-même. Tu as l'impression d'être en trop, d'être ridicule. Tous tes amis s'amusent alors que toi, tu ne fais que remettre ta robe qui semble brûler chaque centimètre de ta peau. Tu es paralysée, incapable de te forcer à rire aux singeries de tes amis. Tu attends juste qu'ils partent. Ton père te regarde au loin et il ne peut empêcher le pincement dans son cœur. Indirectement, il est la cause de ta douleur et il déteste ça. Il se déteste pour ça.
Quand tes invités partent enfin, tu refermes la porte précipitamment. Tu pousses un soupire de soulagement avant de rejoindre ton père qui commence déjà à ranger. Tu récupères quelques verres et assiettes et les ramènes dans la cuisine, perdue dans tes pensées.
-Je vais m’en occuper, ne t’inquiète pas. Tu peux aller te reposer, t’informe-t-il avec un sourire compatissant.
-Je peux t’aider.
-Ça ne me prendra pas longtemps, t’inquiète.
N’ayant pas la force d’insister, tu hoches la tête silencieusement et marches jusqu’à ta chambre en traînant des pieds. Après avoir pris tes affaires, tu vas dans la salle de bain. Là, tu enlèves ton maquillage, te lave les dents, te mets en pyjama sans réfléchir. Tu devrais te sentir plus légère en n'ayant plus sur toi ce qui te pesait sauf que le problème n'était pas ta robe ou ton maquillage, mais la douleur dans ta poitrine. Pire même, être débarrassée de tous ces artifices te fait encore plus souffrir car il n'y a vraiment plus de chance pour retourner au début de la journée.
Quand tu retournes dans ta chambre, tu t'installe dans ton lit. Tu as à peine le temps de prendre un de tes coussins entre tes bras que ton téléphone sonne. Tu te jettes dessus et découvres le nom de Bradley affiché. Tu attends une seconde avant de répondre. Tu ne dis pas un mot, craignant de t'effondrer.
-Hey, je suis désolé, je n’ai pas pu venir. Je me ferai pardonner, s’excuse Bradley avec une voix douce.
En l’entendant, un nœud se forme dans ta gorge et tes yeux commencent à te piquer. Tu inspires profondément avant de parler :
-Je suis désolée aussi.
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Je te promets que j’ai une bonne explication, t’assure-t-il, mais tu sais qu’il ment.
-Ah oui ? Et laquelle ? t’emportes-tu. Je t’ai attendu toute la soirée, Bradley. Tu es le seul qui n’est pas venu. Tu aurais dû être là.
-Tu dois comprendre qu’avec ton père que…
-Que quoi ? l’interromps-tu. Tu m’avais dit que tu ferais au moins un effort pour ce soir.
-Je sais…, commence-t-il en soupirant, mais je ne peux pas m’empêcher d’être énervé quand je repense à ce qu’il a fait.
-Alors, tu ruines notre relation ? Depuis cette histoire, ça a changé entre nous. Tu viens de moins en moins à la maison, tu annules nos rendez-vous à la dernière minute, on se parle presque plus et si on se parle, on ne fait que de se disputer. Tu sais très bien que j’ai rien à voir avec ce qu’il a fait alors pourquoi tu agis comme si c’était le cas ? questionnes-tu d’une voix tremblante.
-Je… Je ne sais pas.
-Je peux plus supporter ça, Bradley. Ce soir, c’était la goutte de trop.
-Tu ne vas pas rompre juste parce que je suis pas venu ce soir ? Je t’ai dit que je me ferai pardonner, rétorque Bradley, paniqué.
-Ce n’est pas juste l’anniversaire. Ça fait plus de deux mois que ça va de moins en moins bien entre nous. Tu ne fais que merder et à chaque fois, je te pardonne pour que ça finisse toujours en dispute. C’est trop tard, il n’y a plus rien qu’on puisse faire.
-Y/N, s’il te plaît. Je peux pas te perdre aussi, supplie-t-il d’une petite voix, te faisant monter les larmes.
-Moi non plus. Tu représentes beaucoup pour moi, mais ça ne fonctionne plus. Faut se rendre à l’évidence. Au revoir, Bradley.
Tu ne lui laisses pas le temps de répondre et raccroches. Tes yeux sur ton téléphone, tu recommences à pleurer. Si tu pensais que ton cœur était déjà détruit, tu as maintenant l’impression qu’on vient de t’arracher les morceaux de ta poitrine. Tu viens officiellement de perdre la personne qui compte le plus pour toi et tu ne sais pas quoi faire. Tu essayes d’essuyer tes larmes quand ton père ouvre ta porte. Tu tournes la tête dans sa direction et retiens ton sanglot. Pete voit tes lèvres trembler et il n’a pas besoin de savoir que tu étais au téléphone pour comprendre ce qu’il vient de se passer. Il fait de grands pas vers toi et te prend dans ses bras. Tu t’accroches à lui comme si c’était ta bouée de sauvetage alors que tu fonds en larmes.
-Pourquoi est-ce que t’as fait ça ? Maintenant, on les a tous perdus, reproches-tu d’une voix brisée.
-Je suis tellement désolé, ma puce.
Tu n’as pas le courage de blâmer un peu plus ton père donc tu continues à verser toutes les larmes de ton corps dans le confort de ses bras alors qu’il retient ses propres pleurs tout en essayant de te calmer.
Partie deux
Top Gun Maverick Masterlist
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gedjub · 2 years
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281222 Je comprends pourquoi j'aime être malade la nuit. D'abord parce que je sais que je vais guérir. Il y a aussi la fierté de prendre soin de moi-même sans prendre de remèdes autres que du repos, du mouvement, de l'eau chaude et de bonnes choses dedans. Ensuite et surtout, c'est parce que mon corps est le laboratoire, je peux tout observer dehors et ressentir dedans, j'ai tout le temps et mon sujet sous la main et sous les yeux. Les nuits, comme cette nuit dans laquelle je suis encore, sont passionnantes, tout développement de la situation m'intéresse, la nuit il n'y a pas de différence entre gravir la montagne et la descendre. La nuit dernière je me suis retrouvé dans cette situation horrible où j'avais peur de bouger, sentant un endroit de mon cou bloquer tout mon corps, douleur de la tête aux épaules, et je dois dire que j'ai eu peur. Mais j'ai réagi et par la suite j'ai aimé respirer et me faire vibrer de sons graves, et voir le résultat, je savais où ça bloquait (cou-épaule côté droit, le classique pour moi), j'avais libéré mes bras les jambes et mon tronc du domaine de la peur et j'ai constaté que je pouvais dormir sur mon côté gauche, je l'ai fait et me suis finalement bien reposé.
Cette nuit-ci, réticentes à me placer dans le lit comme je le voulais, testé avec soin, sur le dos, sur les côtés, un coussin là entre les jambes, ma main fourré dans le drap, telle ou telle hauteur d'oreiller sous la tête, quand j'avais trouvé, je savourais grandement la position. Comme je savoure les sensations de mes rêves, que j'allonge, que je fais tourner en tête, que je lèche presque. Le temps est long, ou n'est presque pas, tout est attrapable. Les nuits sont savoureuses.
+ Le dernier rêve de cette nuit avait une esthétique remarquable: dehors il faisait sûrement tout blanc, mais ça se passait dedans, une histoire de relation se finissant, de cachets pour faire mourir ou mourir, dans un immeuble complexe, obscurité bleu, quelques éléments blancs comme du papier à découper au sol et un sofa marron. Une ambiance de stores mi-fermés, inquiétante mais connue, foule en intérieur des années '80, costumes stricts et larges. Ascenseur qui tombe en roulant, vécu de l'intérieur. Spectacle dans un coin de bureau, héroïnes en retard, on apporte une chaise. Nuit bleue intérieure, rehauts de lumières blanches.
291222 en marchant la tête en haut on perd dans une grande mesure le pouvoir d'apprécier la profondeur des ombres.
301222 Cette nuit, mon corps en rêve singeait les différentes positions de mon corps en lit, en changeait en même temps que lui mais prenait le style, les attributs du rêve courant. Ce n'est pas la première fois que j'observe ça.
31122 egocentric muses
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csabarex · 2 years
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Des appareils technologiques, des données personnelles et des algorithmes. Le piège moderne.
« La vie privée n'existe plus » - Edward Snowden
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Photo de Markus Spiske
Les appareils technologiques modernes contribuent à rendre plus faciles nos vies. Mais cette facilité a un prix. Ces appareils recueillent constamment des données sur nous, qui sont reprises par des tiers, souvent à notre insu. De puissants algorithmes traitent ces données et les résultats qui en découlent servent à catégoriser, à étiqueter, des individus et des groupes d'individus selon leur niveau de richesse, leurs habitudes, leurs origines, leurs croyances, etc. Bien qu'on laisse miroiter les soi-disant bienfaits des algorithmes, dans de nombreuses situations, ils sont employés à notre détriment.
Notre vie sous détecteur
Les moniteurs d'activité physique, les montres et téléphones intelligents, pour ne nommer que ceux-là, sont des appareils technologiques munis d'une panoplie de détecteurs de toute sorte. Non seulement les entreprises capitalisent les données recueillies par ces détecteurs, mais « les États interceptent en temps réel des millions de courriels, de conversations téléphoniques et de transactions financières partout dans le monde. » (Fortier, 2014) De nos jours, il n'est pas rare qu'on possède plus d'un de ces appareils. Ainsi de nombreux aspects de nos vies sont enregistrés : nos déplacements, nos intérêts, nos préférences, nos habitudes, notre état de santé même. Presque rien n'échappe à ces détecteurs.
Accueillir les espions à bras ouverts
L'accessibilité de ces appareils technologiques et leur utilisation répandue ont en quelque sorte banalisé les menaces inhérentes d'intrusion dans notre vie privée. En effet, si tout le monde a un téléphone intelligent, pourquoi m'en méfierais-je? Le danger réside dans le fait qu'on devient moins vigilant par accoutumance. Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada donne des recommandations pour diminuer les risques d'intrusion dans notre vie privée. Faire fi de ces mesures préventives, c'est accueillir les espions à bras ouverts.
Une mine d'or
Grâce à tous ses détecteurs, un appareil technologique enregistre une grande quantité de données. Et les millions d'appareils captent des milliards d'informations sur leurs utilisateurs. Toutes les données amassées sont colligées par les fournisseurs de service, puis elles sont vendues à d'autres entreprises. Ces banques de données s'échangent contre de véritables petites fortunes sur le marché. À tel point, certaines entreprises tirent davantage de profits de la vente de données que du service qu'elle rend ou des biens qu'elle produit. C'est une vraie mine d'or pour ces entreprises. Comme l'extraction du minerai dans certaines régions du monde, le collectage de données personnelles se fait non seulement à l'encontre de la loi, mais au détriment de leurs propriétaires.
La main invisible
Ces mines d'information sont analysées et interprétées par les services de marketing des entreprises, et par les gouvernements même. Pour ce faire, ces organismes utilisent de puissants algorithmes qui traitent nos données personnelles. Ensuite, les décideurs ne font qu'appliquer les solutions des algorithmes. C'est comme la main invisible qui régularise le marché. Les algorithmes nous assujettissent dans des catégories de consommateurs et choisissent pour nous les biens et services qui correspondent à notre profil.
Le piège
C'est un marketing discriminatoire, car il cible des consommateurs en particulier tout en en écartant d'autres. Une personne pourrait ne pas se faire offrir tel bien ou tel service, car l'algorithme ne conclue pas à la pertinence de lui adresser l'offre dudit bien ou dudit service. Priver une personne d'un service qui pourrait améliorer sa qualité de vie est un préjudice. Puisque les outils technologiques sont partout, tant à la maison qu'au bureau, la cueillette de données se fait partout. Ainsi les algorithmes sont de plus en plus utilisés, dans plus en plus de sphères de nos vies. Déjà, certaines organisations utilisent les algorithmes pour embaucher du personnel, leur attribuer une promotion, pour justifier leur congédiement, etc.
Si le respect de la vie privée vous préoccupe, si l'équité et la justice sociale sont importantes pour vous, inscrivez-vous à ce blogue.
Bibliographie
VINCENT, Sébastien, 2019, « Algorithmes : la bombe à retardement » : le côté obscur du Big Data, Le Devoir.
FORTIER, Marco, 2014, « Requiem pour la vie privée », Le Devoir.
« Infographie : Les accessoires intelligents et votre vie privée », Commissariat à la protection de la vie privée au Canada, 2019.
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titania-no-kingdom · 2 years
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La chambre d'hôpital, avec Jean Kirschtein x Reader (SNK; UA Moderne). Deuxième Partie
Il y a un an et demi, le personnage principal a failli perdre son frère dans un grave accident de voiture. Aujourd'hui, il repose dans un coma profond au Mémorial Magnolia Crescent. Au cours de ses visites quotidiennes à l'hôpital, le personnage principal se lie d'amitié avec le docteur Kirschtein, résident et médecin de son frère.
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En sortant du bureau le lendemain, j'hésitai à partir pour l'hôpital. J'étais plantée devant l'immeuble, les yeux vissés sur mes chaussures. Il faisait froid. Le vent glacé cinglait mon visage et faisait claquer mon écharpe, sifflait dans mes oreilles cramoisies. J'arrivais à peine à me tenir debout tant les rafales étaient violentes. Je rajustai mon bonnet et me mis en marche vers l'hôpital. Mes pas étaient hésitants, mal assurés. Peut-être devrais-je faire demi-tour ?
Tu lui as promis que tu reviendrais...
Oui, mais à présent j'avais la trouille. La trouille de trouver un lit vide, une machine éteinte et un couloir en deuil. Je n'étais pas prête, c'était trop tôt. Je secouai la tête : j'avais eu une longue journée au boulot – j'étais fatiguée et je me faisais des films.
Dans mes beaux jours, il me fallait quinze à vingt minutes de marche pour rejoindre le Mémorial Magnolia Crescent. Ce jour-là, les caprices du temps m'obligèrent à ralentir le rythme et il me fallut plus d'une demi-heure pour arriver à destination. Lorsque les portes s'ouvrirent pour me laisser un passage, c'est l'odeur inhabituellement rassurante des blouses fraîchement repassées qui m'accueillit. Je humai l'air avec délice, soulagée de voir que je n'avais pas perdu mon nez dans cette longue traversée du désert gelé. Je retirai mes gants et les fourrai dans mon sac entre mes dossiers et le programme télé de la semaine. Il y avait moins de monde que d'habitude, comme s'ils s'étaient tous concertés pour bouder le hall. Décidée à ne pas m'attarder sur la chose, je mis le cap vers les ascenseurs. Une main se posa alors sur mon dos. Je sursautai, soudain propulsée en arrière.
- Je vous ai fait peur ? S'enquit alors la voix mielleuse de Jean
- Oh non, quelle idée ! Répliquai-je d'un ton involontairement amer.
Jean rougit. Je levai les yeux au ciel, me giflant virtuellement. Je me répandis en excuses, lui confiant que j'avais passé une très mauvaise journée et que ça ne se reproduirait plus. Mais au lieu de retrouver le sourire de chérubin dont je l'avais souvent vu affublé, il adopta un sourire complaisant.
- Jean, murmurai-je. Vous avez quelque chose à me dire ?
Il se mit à tripoter sa blouse, l'air de moins en moins sûr de lui. Derrière lui, les portes de l'ascenseur s'ouvraient et se fermaient à mesure que les passants se succédaient. Trois minutes s'écoulèrent, sans qu'il ne dise mot. D'un claquement de langue, je l'encourageai à se confier.
- Le Docteur Sinclair vous attend dans son bureau, lâcha-t-il sans détacher ses yeux de mon sac. Il aimerait discuter avec vous sur l'état de Cameron.
Mon cerveau acquiesça mais mon cœur fut secoué d'un soubresaut avant de bondir contre ma poitrine tel un forcené, comme un taureau fou se déchaînant dans son arène. Je serrai les poings pour ne pas fondre en larmes. Hélas, mes ongles s'enfoncèrent dans mes paumes et les larmes me mouillèrent les yeux plus vite que je ne l'avais escompté. Mes pieds refusèrent de s'activer et je restai clouée là, devant un Jean plus confus que jamais. Soudain, sans que je ne puisse m'y attendre, il me prit la main et de l'autre il chassa les larmes qui s'attardaient encore sur mes joues.
- Je serai derrière vous, tout le temps, chuchota-t-il au creux de mon oreille en me guidant doucement vers l'étage supérieur.
                                                                                         ***
Je portai ma pinte à mes lèvres, partagée entre le désir violent de la balancer contre le mur le plus proche et celui moins ardent de l'avaler d'un trait. Je contemplai le liquide ambré sans le voir. Je n'étais plus très sûre de ce que je faisais là, dans cette taverne lugubre, entourée d'hommes agglutinés contre le bar. J'y étais depuis une demi-heure ; je n'avais jamais passé autant de temps dans un tel endroit.
Les lumières des lampes murales vacillaient, ajoutant une note austère au Comptoir du Lion, nom de l'établissement. Une odeur de cuir flottait dans l'air, se mêlant à l'odeur des haleines âcres des habitués. De petits groupes de deux ou trois, filles et garçons confondus, progressaient continuellement vers les toilettes, s'accrochant aux uns et aux autres, riant et chancelant.
Quelque part, dans un coin, un bruit métallique se fit entendre : quelqu'un avait activé le juke-box. Ce dernier s'illumina avant de lancer le célèbre tube d'Elvis Presley,Can't Help Falling In Love With You. Mon cœur se serra quand je pensai à Cam dont c'était la chanson préférée. Je l'imaginai coincé sur son lit d'hôpital, en train de vivre ses dernières heures. Je fus secouée d'un haut-le-cœur et avalai une gorgée de bière pour effacer la peine amère qui tenaillait mes entrailles. Le liquide me réchauffa la gorge, apaisant contre toute attente la douleur dans ma poitrine. Je terminai ma pinte et sans que je n'aie besoin de passer une nouvelle commande, le barman m'en fila une deuxième que j'avalai d'un trait. Dans la poche intérieure de mon manteau, mon portable vibra, m'alertant d'un nouveau message. Je décidai de l'ignorer. Grosse erreur. Car ce que je m'efforçais à oublier resurgit en force dans mon esprit troublé. Mon échange avec le docteur Sinclair s'attardait encore dans mes oreilles.
L'état de votre frère ne semble aucunement s'améliorer. Bien qu'il se soit montré stable dans les premiers mois, force nous a été de reconnaître qu'il n'y a eu aucun progrès concernant son activité cérébrale. Il est temps, je pense, d'envisager son débranchement. Il me semble que vous êtes sa seule parente, par conséquent vous êtes la seule à qui revient le droit de prendre cette décision.
C'était tout. Pas d'excuses. Pas de compensation. Rien. On m'avait volé mes parents puis mon frère. Ces dix-huit derniers mois à veiller sur son corps, espérant qu'il me revienne n'étaient que des songes éveillés. Il ne me restait personne. J'étais seule et désarmée face à un monde cruel.
Je sentis les larmes me monter aux yeux. Mais je refusai de pleurer. Je ne pouvais pas perdre le contrôle, pas ici en tous cas. Je m'abrutis davantage en avalant une troisième pinte. Celle-ci me revigora et me donna le courage d'en commander une quatrième avant de quitter le pub.
Quand je refermai la porte derrière moi, la nuit noire m'enveloppa ; l'air frais m'embrassa. Je regardai autour de moi. Il neigeait. Des flocons se détachaient du ciel sombre, s'échouant sur les trottoirs, s'accrochant sur mes vêtements. Je retirai mes gants et tendis les mains devant moi, paumes vers le haut. La fraîcheur des flocons embrasa ma peau et je retrouvai la chaleur de mes souvenirs d'enfance. Cam adorait la neige. Ce qu'il aimait particulièrement ? Les bonhommes de neige. Notre jardin en fourmillait tous les hivers, chacun façonné dans un style différent. Ainsi, j'avais vu naître de cette poudre blanche, tapisserie de l'enfance, des pirates, des sorcières, des ministres et biens d'autres énergumènes, tous protagonistes de l'imagination de mon frère.
Je poussai un soupir en rangeant mes mains. La rue était déserte, illuminée par les lampadaires qui se dressaient devant les devantures des magasins tels des sentinelles. La porte du pub s'ouvrit de nouveau, laissant passer un jeune couple finement enlacé. Ils me sourirent, les joues rougies par l'ivresse. Je fus incapable de partager leur bonheur et me contentai d'un pauvre signe de la main. La fille grimaça mais fût aussitôt rassérénée par le baiser fougueux que lui imposa son compagnon. Je me détournai de cet affreux spectacle, plongeant dans la rue pour héler un taxi.
- Vous pouvez m'emmener au Mémorial Magnolia Crescent ? Demandai-je, éprouvant de plus en plus de mal à articuler à cause de ma bouche pâteuse.
Le chauffeur démarra et la voiture se mit à rouler dans l'obscurité humide. La secousse du démarrage avait dû être trop violente pour mon cerveau qui se mit à courir furieusement dans ma boîte crânienne. Je fermai les paupières et me laissai aller contre le siège de l'autocar. Il empestait l'alcool et le pipi de chat. Un son peu élégant sortit de ma gorge et je sentis le goût acide de la bile s'installer sur mon palais. Je posai ma main sur mon cœur, comme si ce geste allait m'empêcher de vomir tout mon déjeuner sur le plancher de la voiture. Dehors, la neige s'était mise à tomber de façon plus efficace, noyant les pavés sous la poudre.
- Quand on ne supporte pas l'alcool, on devrait s'abstenir de boire.
Je lançai un coup d'œil oblique vers le chauffeur dont le reflet me dardait de son œil rouge dans le rétroviseur. Il esquissa un sourire. Et je ne sais pas pourquoi, j'eus soudain l'envie de rire. Ma gorge se déploya, mon cœur rebondit plus légèrement contre ma poitrine. Je le regardai fouiller dans sa boîte à gants. Plus tard, il en retira une bourse qu'il laissa tomber sur le siège passager. Les yeux rivés sur la route, il essaya d'extirper quelque chose du sac. C'est alors qu'il me tendit une boîte de cachets.
- Tenez, c'est un excellent remède contre les nausées.
Après un court instant d'hésitation, je pris la boîte circulaire qui pendait au bout de ses doigts. Je le remerciai d'un signe de tête avant de fourrer la boîte au fond de mon sac. J'appuyai ma tête contre la vitre froide, histoire de me rafraîchir les idées. Je ne savais plus très bien ce que je faisais là, dans cette voiture, en route pour l'hôpital. L'accès aux visiteurs devrait être interdite à cette heure-ci, je le savais mais je voulais y aller. Je n'étais plus moi-même, seulement dirigée par des pulsions longtemps refrénées, l'envie de ne plus obéir aux règles mais seulement aux émotions qui me submergeaient tour à tour.
Bientôt, la devanture lumineuse si familière du Mémorial Magnolia Crescent émergea des ténèbres. La voiture s'arrêta. Je déposai quelques billets dans la main du chauffeur avant de me glisser hors du taxi.
- Faîtes bien attention à vous ma p'tite dame !
J'esquissai un geste en sa direction, un sourire aux lèvres. Une fois le taxi hors de vue, je me dépêchai de tituber vers l'hôpital. Dans le parking, seules une dizaine de voitures stationnaient encore. Une Ferrari rouge attira mon attention et je me demandai si Jean conduisait. Si cette voiture lui appartenait. Mes pensées vagabondèrent vers son sourire en coin et son petit regard érudit. Je gloussai tandis qu'une chaleur – qui n'avait rien à voir avec l'alcool – se répandait dans mes joues.
Deux vigiles affublés chacun d'une doudoune de couleur noire encadraient les portes de l'hôpital. A mon approche, ils se concertèrent du regard. Une lueur d'amusement dansait dans leurs yeux sombres. Le plus petit, un homme massif à la moustache bien fournie, leva une main comme pour m'empêcher de faire un pas de plus.
- Les heures de visite sont closes madame, déclara l'autre la main serrée sur son taser.
- Je sais, m'entendis-je répondre avec une désinvolture que je ne me reconnaissais pas.
- Vous ne pouvez pas entrer, renchérit le petit, comme si j'étais trop bête pour avoir compris la première fois.
- Écoutez, je veux juste voir mon frère. L'embrasser sur le front, réajuster ses draps. Il neige. Il adore la neige mais il déteste avoir froid. Je veux juste m'assurer qu'il va bien, qu'il est assez chauffé.
- Je regrette madame, dit l'autre. Nous ne pouvons pas vous laisser entrer. C'est le règlement.
Hébétée, je les regardai tour à tour. Un sentiment de terreur jaillit au sein de ma poitrine. Je sentis les larmes affluer et les jambes soudain molles, je tombai à genoux, les doigts enfouis dans la neige. Je ne sentais ni froid ni chaleur. Mes poumons se vidaient, ma vision se brouillait comme si mon esprit s'était détaché de mon corps, flottait quelque part, loin de l'hôpital, loin tout simplement. Les deux vigiles s'agitaient, essayaient de me parler mais leurs voix me paraissaient lointaines et étouffées. Seuls m'étaient perceptibles les sanglots déchirants d'une gamine. On aurait dit qu'elle agonisait. 
Je l'imaginai toute seule dans la pénombre d'une ruelle mal famée, baignant dans une mare de sang les yeux exorbités.Occupez-vous d'elle, elle a besoin de vous. Je voulais qu'elle arrête, que quelqu'un la console ; mais elle continua ainsi pendant ce qui me parut être une éternité. Puis ses sanglots se muèrent en cris. 
Des cris gutturaux, respirant le désespoir et la terreur. 
Et je réalisai. 
C'était moi la gamine qui pleurait, allongée sur le sol enneigée, sous le regard curieux des infirmiers sortis pour découvrir la cause du raffut. Je m'étais mise à crier...parce que quelque chose s'était installé dans ma poitrine, avait écrasé mon cœur, maintenant la pression jusqu'à ce qu'il explose en mille morceaux.Je vais perdre mon frère, ma seule et unique raison de vivre. Comment suis-je supposée vivre maintenant? 
J'avais mal à la gorge à force de crier mais je ne voulais pas m'arrêter parce que si je le faisais, la douleur dans ma poitrine resurgirait plus forte et persistante.Puis, je sentis qu'on me soulevait. Autour de moi, les regards effrayés des spectateurs s'évanouirent. Je sombrai.
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Tirés des Écrits, ces morceaux choisis de "La science et la vérité" permettent de saisir les fondements de l’éthique de la psychanalyse, la vraie (qui ne se confond pas avec les prises de position de ceux qui instrumentalisent le nom de Lacan, s’en faisant les représentants de commerce et les employés de bureau auprès d’autres lieutenants du discours dominant)...
•L'inconscient
L’inconscient est un concept forgé sur la trace de ce qui opère pour constituer le sujet.
L’inconscient n’est pas une espèce définissant dans la réalité psychique le cercle de ce qui n’a pas l’attribut (ou la vertu) de la conscience. 830
Pour la science, le cogito marque au contraire la rupture avec toute assurance conditionnée dans l’intuition. 831
Si j’ai dit que l’inconscient est le discours de l’Autre avec un grand A, c’est pour indiquer l’au-delà où se noue la reconnaissance du désir au désir de reconnaissance.
Autrement dit cet autre est l’Autre qu’invoque même mon mensonge pour garant de la vérité dans laquelle il subsiste.
À quoi s’observe que c’est avec l’apparition du langage qu’émerge la dimension de la vérité. 524
Le sujet, le sujet cartésien, est le présupposé de l’inconscient, nous l’avons démontré en son lieu.
L’Autre est la dimension exigée de ce que la parole s’affirme en vérité.
L’inconscient est entre eux leur coupure en acte. (La rétroaction du signifiant en son efficace.) 839
•La Vérité
Quoi qu’il en soit, notre double référence au sujet absolu de Hegel et au sujet aboli de la science donne l’éclairage nécessaire à formuler à sa vraie mesure le dramatisme de Freud : rentrée de la vérité dans le champ de la science, du même pas où elle s’impose dans le champ de sa praxis : refoulée, elle y fait retour. p799
Dire que le sujet sur quoi nous opérons en psychanalyse ne peut être que le sujet de la science peut passer pour paradoxe [..] De notre position de sujet, nous sommes toujours responsables [..] L’erreur de bonne foi est de toute la plus impardonnable.
La position du psychanalyste ne laisse pas d’échappatoire puisqu’elle exclut la tendresse de la belle âme. 858-859
Oui ou non, ce que vous faites, a-t-il le sens d’affirmer que la vérité de la souffrance névrotique, c’est d’avoir la vérité comme cause? 870
Seule la psychanalyse est en mesure d’imposer à la pensée cette primauté en démontrant que le signifiant se passe de toute cogitation, fût-ce des moins réflexives, pour effectuer des regroupements non douteux dans les significations qui asservissent le sujet, bien plus : pour se manifester en lui par cette intrusion aliénante dont la notion de symptôme en analyse prend un sens émergent : le sens du signifiant qui connote la relation du sujet au signifiant.
Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits. 467
•Le refoulement originaire
Le sujet donc, on ne lui parle pas. Ça parle de lui, et c’est là qu’il s’appréhende, et ce d’autant plus forcément qu’avant que du seul fait que ça s’adresse à lui, il disparaisse comme sujet sous le signifiant qu’il devient [identification], il n’était absolument rien. 835
On comprendra dès lors que notre usage de la phénoménologie de Hegel ne comportait aucune allégeance au système, mais prêchait d’exemple à contrer les évidences de l’identification. 837
Prêter ma voix à supporter ces mots intolérables "Moi, la vérité, je parle..." passe l’allégorie. Cela veut dire tout simplement tout ce qu’il y a à dire de la vérité, de la seule, à savoir qu’il n’y a pas de métalangage (affirmation faite pour situer tout le logico-positivisme), que nul langage ne saurait dire le vrai sur le vrai, puisque la vérité se fonde de ce qu’elle parle, et qu’elle n’a pas d’autre moyen pour ce faire.
C’est même pourquoi l’inconscient qui le dit, le vrai sur le vrai, est structuré comme un langage, et pourquoi, moi, quand j’enseigne cela, je dis le vrai sur Freud qui a su laisser, sous le nom d’inconscient, la vérité parler.
Ce manque du vrai sur le vrai, qui nécessite toutes les chutes que constitue le métalangage en ce qu’il a de faux-semblant, et de logique, c’est là proprement la place de l’Uverdrängung, du refoulement originaire attirant à lui tous les autres. 867-868
Le manque dont il s’agit est bien ce que nous avons déjà formulé : qu’il n’y ait pas d’Autre de l’Autre. 818
Ce signifiant sera donc le signifiant pour quoi tous les autres signifiants représentent le sujet. 819
Le désir est ce qui se manifeste dans l’intervalle que creuse la demande en deçà d’elle-même, pour autant que le sujet en articulant la chaîne signifiante, amène au jour le manque à être avec l’appel d’en recevoir le complément de l’Autre, si l’Autre, lieu de la parole, est aussi le lieu de ce manque.
Ce qui est ainsi donné à l’Autre de combler et qui est proprement ce qu’il n’a pas, puisque à lui aussi l’être manque, est ce qui s’appelle l’amour, mais c’est aussi la haine et l’ignorance. 627
Si le désir est la métonymie du manque à être, le Moi est la métonymie du désir. 640
C’est cette image qui se fixe, moi idéal, du point où le sujet s’arrête comme idéal du moi. Le moi est dès lors fonction de maîtrise, jeu de prestance, rivalité constituée. 809
Dans la folie, quelle qu’en soit la nature, il nous faut reconnaître, d’une part, la liberté négative d’une parole qui a renoncé à se faire reconnaître, soit ce que nous appelons obstacle au transfert, et, d’autre part, la formation singulière d’un délire qui, - fabulatoire, fantastique ou cosmologique -, interprétatif, revendicateur ou idéaliste -, objective le sujet dans un discours sans dialectique. 280
•La religion
Dans la religion, la mise en jeu précédente, celle de la vérité comme cause, par le sujet, le sujet religieux s’entend, est prise dans une opération complètement différente.
L’analyse à partir du sujet de la science conduit nécessairement à y faire apparaître les mécanismes que nous connaissons de la névrose obsessionnelle. Freud les a aperçus dans une fulgurance qui leur donne une portée dépassant toute critique traditionnelle. Prétendre y calibrer la religion, ne saurait être inadéquat.
Si l’on peut partir de remarques comme celle-ci : que la fonction qu’y joue la révélation se traduit comme une dénégation de la vérité comme cause, à savoir qu’elle dénie ce qui fonde le sujet à s’y tenir pour partie prenante, - alors il y a peu de chance de donner à ce qu’on appelle l’histoire des religions des limites quelconques, c’est-à-dire quelque rigueur.
Disons que le religieux laisse à Dieu la charge de la cause, mais qu’il coupe là son propre accès à la vérité. Aussi est-il amené à remettre à Dieu la cause de son désir, ce qui est proprement l’objet du sacrifice. Sa demande est soumise au désir supposé d’un Dieu qu’il faut dès lors séduire. Le jeu de l’amour entre par là.
Le religieux installe ainsi la vérité en un statut de culpabilité. Il en résulte une méfiance à l’endroit du savoir, d’autant plus sensible dans les Pères de l’Eglise, qu’ils se démontrent plus dominants en matière de raison.
La vérité y est renvoyée à des fins qu’on appelle eschatologiques, c’est-à-dire qu’elle n’apparaît que comme cause finale, au sens où elle est reportée à un jugement de fin du monde.
D’où le relent d’obscurantisme qui s’en reporte sur tout usage scientifique de la finalité.
J’ai marqué au passage combien nous avons à apprendre sur la structure de la relation du sujet à la vérité comme cause dans la littérature des Pères, voire dans les premières décisions conciliaires. Le rationalisme qui organise la pensée théologique n’est nullement, comme la platitude se l’imagine, affaire de fantaisie.
S’il y a fantasme, c’est au sens le plus rigoureux d’institution d’un réel qui couvre la vérité. 872-873
•La science
Pour ce qui est de la science [..] je l’aborderai par la remarque étrange que la fécondité prodigieuse de notre science est à interroger dans sa relation à cet aspect dont la science se soutiendrait : que la vérité comme cause, elle n’en voudrait-rien-savoir.
On reconnaît là la formule que je donne de la Verwerfung ou forclusion, - laquelle viendrait ici s’adjoindre en une série fermée à la Verdrängung, refoulement, à la Verneinung, dénégation, dont vous avez reconnu au passage la fonction dans la magie et la religion. 874
Certes me faudra-t-il indiquer que l’incidence de la vérité comme cause dans la science est à reconnaître sous l’aspect de la cause formelle. 875
Ai-je besoin de dire que dans la science, à l’opposé de la magie et de la religion, le savoir se communique?
Mais il faut insister que ce n’est pas seulement parce que c’est l’usage, mais que la forme logique donnée à ce savoir inclut le mode de communication comme suturant le sujet qu’il implique. 876
•Les sciences de l'homme
Une physique est concevable qui rende compte de tout au monde, y compris de sa part animée. Un sujet ne s’y impose que de ce qu’il y ait dans ce monde des signifiants qui ne veulent rien dire et qui sont à déchiffrer. 840
Il n’y a pas de science de l’homme, ce qu’il nous faut entendre au même ton qu’il n’y a pas de petites économies. Il n’y a pas de science de l’homme, parce que l’homme de la science n’existe pas, mais seulement son sujet.
On sait ma répugnance de toujours pour l’appellation de sciences humaines, qui me semble être l’appel même de la servitude. 859
La dénégation inhérente à la psychologie en cet endroit serait, à suivre Hegel, plutôt à porter au compte de la Loi du coeur et du délire de présomption [..]
La psychologie est véhicule d’idéaux : la psyché n’y représente plus que le parrainage qui la fait qualifier d’académique. L’idéal est serf de la société.
Un certain progrès de la nôtre illustre la chose, quand la psychologie ne fournit pas seulement aux voies, mais défère aux voeux de l’étude de marché. 832
La psychanalyse alors y subvient à fournir une astrologie plus décente que celle à quoi notre société continue de sacrifier en sourdine. 833
•La pulsion
La pulsion, telle qu’elle est construite par Freud, à partir de l’expérience de l’inconscient, interdit à la pensée psychologisante ce recours à l’instinct où elle masque son ignorance par la supposition d’une morale dans la nature.
La pulsion, on ne le rappellera jamais assez à l’obstination du psychologue qui, dans son ensemble et per se, est au service de l’exploitation technocratique, la pulsion freudienne n’a rien à faire avec l’instinct (aucune des expressions de Freud ne permet la confusion).
La Libido n’est pas l’instinct sexuel. Sa réduction, à la limite, au désir mâle, indiquée par Freud, suffirait à nous en avertir. 851
Qu’on nous laisse rire si l’on impute à ces propos de détourner le sens de l’oeuvre de Freud des assises biologiques qu’il lui eût souhaitées vers les références culturelles dont elle est parcourue. 321
Mais Freud nous révèle que c’est grâce au Nom-du-Père que l’homme ne reste pas attaché au service sexuel de la mère, que l’agression contre le Père est au principe de la Loi et que la Loi est au service du désir qu’elle institue par l’interdiction de l’inceste.
Car l’inconscient montre que le désir est accroché à l’interdit, que la crise de l’Oedipe est déterminante pour la maturation sexuelle elle-même.
Le psychologue a aussitôt détourné cette découverte à contre-sens pour en tirer une morale de la gratification maternelle, une psychothérapie qui infantilise l’adulte, sans que l’enfant en soit mieux reconnu. 852
•L'analyste
On ne saurait ici que remarquer qu’à ce libertin près qu’était le grand comique du siècle du génie, on n’y a pas, non plus qu’au siècle des lumières, attenté au privilège du médecin, non moins religieux pourtant que d’autres.
L’analyste peut-il s’abriter de cette antique investiture, quand laïcisée, elle va à la socialisation qui ne pourra éviter ni l’eugénisme, ni la ségrégation politique de l’anomalie? 854
Car, nous l’avons dit sans entrer dans le ressort du transfert, c’est le désir de l’analyste qui au dernier terme opère dans la psychanalyse. 854
Les psychanalystes font partie du concept de l’inconscient, puisqu’ils en constituent l’adresse. 834
Qu’y renonce donc plutôt celui qui ne peut rejoindre à son horizon la subjectivité de son époque. Car comment pourrait-il faire de son être l’axe de tant de vies, celui qui ne saurait rien de la dialectique qui l’engage avec ces vies dans un mouvement symbolique.321
Méthode de vérité et de démystification des camouflages subjectifs, la psychanalyse manifesterait-elle une ambition démesurée à appliquer ses principes à sa propre corporation. 241
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tournesunny · 1 month
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La préparation, chapitre 1
Le soleil tape fort en cette journée de mai. Je me faufile entre les groupes d’étudiants qui se dirigent dans le sens opposé au mien. Je marche, marche, jusqu’à arriver devant un bâtiment de haute envergure tapissé d’affiches de différents clubs et d’annonces : l’accueil de la fac. J’entre. Il fait frais à l’intérieur, quelque chose de bienvenu. Je m’avance jusqu’à trouver le bureau des admissions. -Excusez-moi, dis-je à la chargée des admissions en me raclant la gorge, je cherche un élève du nom de Light Lowld. Sauriez-vous où je pourrais le trouver ?
-Pourquoi le cherchez-vous ?
   Je sors ma carte de la poche et la lui tends. -Oh, excusez-moi, bafouille-t-elle. Vous le trouverez dans son dortoir.
-Merci, bonne journée, au revoir.
  Alors que je m’éloigne, je l’entends murmurer anxieusement à son collègue.
-Tu as vu sa carte ? Je me demande ce qu’elle lui veut.
-Tu penses qu’il a des problèmes ?
-Non je ne pense pas, il a toujours été bon élève.
   Je ne voulais pas montrer ma carte. Maintenant ce sera la seule chose dont tout le monde parlera au campus. Je soupire. Je devais m’y attendre.
   Je sors de l’accueil et me dirige vers les dortoirs. Pour y arriver, je dois traverser tout le campus. Cela me prendra environ neuf minutes. Le bâtiment des dortoirs masculins est réparti sur sept étages, j’aurai du mal à le trouver. J’aurai dû demander dans quelle chambre il était. Je me retourne vers l’accueil. Un grand nombre d’élèves se trouve déjà à l’entrée. Tant pis, je ferai sans.
   J’arrive enfin aux dortoirs. Le bâtiment ressemble à un immeuble de style gothique. Il doit bien mesurer 25 mètres de haut. Je sors mon téléphone de ma poche : 15h34. Je dois me dépêcher.
   Alors que j’entre, j’aperçois Nathan au loin. Devrais-je aller le voir pour lui demander dans quelle chambre se trouve Light ? J’hésite… si je le fais, il me posera forcément des questions. Peut-être que je trouverai quelqu’un d’autre qui le connait.
   J’essaie de me camoufler et de ne pas attirer son attention. Je pense avoir réussi jusqu’à ce que je rentre dans quelqu’un. -Oh excusez-moi…
   Je lève la tête et je tombe nez-à-nez avec Nathan.
-Oh, euh, t’inquiète , ce n’est pas grave, dit-il. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.
-Oui c’est vrai…
-Est-ce que tu es nouvelle ? Je ne t’avais jamais vue sur le campus auparavant.
-Non, je travaille.
-Tu…travailles ?
-Oui, d’ailleurs, est-ce que tu sais dans quelle chambre réside Light ? Je le cherche.
-Oui je le sais. Veux-tu que je t’y emmène ? propose-t-il.
-Oui, s’il te plait. Ce serait gentil.
   La dernière fois que je l’ai vu remonte à 5 ans. Nous étions encore au lycée. C’était ma dernière journée au lycée Aya Haillet. Le vendredi 23 février. Je venais d’apprendre que j’allais emménager définitivement chez ma tante et sa femme. Ma mère m’avait convoquée dans son bureau au deuxième étage. Elle m’avait expliqué que ce serait plus bénéfique pour moi si je vivais avec ma tante. Je pourrais faire une formation dans son entreprise et avoir un métier stable chez elle. Mais je sais que cela n’était qu’une excuse pour se débarrasser de moi. Elle avait honte de moi.
   J’avais donné rendez-vous à mes amis pour leur annoncer la nouvelle. Light, Nathan, Marco et Aurore ne s’y attendaient pas. C’était si incongru. Je leur avais promis de leur écrire, mais je ne l’ai jamais fait.
   Je suis Nathan jusqu’à l’ascenseur. Il presse le bouton. L’ascenseur arrive deux minutes plus tard. Il me laisse entrer en premier. Je me mets au fond pour qu’il ait assez de place pour entrer. Une fois à l’intérieur, il presse le bouton 2. La chambre de Light se trouve donc au deuxième étage.
   J’appréhende le moment où je serai face à face à Light. Si seulement je lui avais envoyé un message, si seulement je l’avais appelé. Mais c’est trop tard.
   L’ascenseur sonne. Nous sommes arrivés au deuxième étage. Nathan sort et je le suis. Nous marchons et passons devant cinq portes jusqu’à arriver à la chambre 212. Light se trouve juste derrière. Je lève ma main pour toquer. Je la vois trembler. Ma main se rapproche de la porte. Je toque.
   Des pas résonnent.
   Light apparait et je vois la surprise envahir son visage.
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