Tumgik
#cendres et volcans
cendres-et-volcans · 2 years
Text
Le coeur qui balance.
Entre toi et tous les autres,
Puis entre toi et ton image,
Et enfin, entre toi et ton souvenir.
Le coeur qui balance, indécis et contraint,
Frêle mouvement de vie entre deux abîmes.
Ce même coeur ému et courageux qui balance des verités inaudibles et ignorées avant de se recroqueviller, malheureux, au creux de ta cheville, en attendant un prochain mirage.
Le coeur balance, sage arbitre entre les poids d'une vie.
Aucun de ceux la, jamais n'a connu la profondeur de ton regard ou la brulure de tes volte faces.
Alors il balance, conme une feuille chahutée par le vents de tes baisers, il balance et ce mouvement te maintient encore; les lèvres au ras de l'eau, le regard vers le bleu de la nuit.
48 notes · View notes
tanguy-de-saint-cyr · 4 years
Quote
Vous marchez sur une cendre à peine refroidie, et vous ne croyez déjà plus aux volcans !
Alphonse de Lamartine, à la Chambre des Députés, le 10 janvier 1839
3 notes · View notes
Text
Samedi 4 décembre 2021 sur l'île indonésienne de Java, le volcan Semeru est entré en éruption, dégageant un impressionnant nuage de cendres. Plusieurs régions ont été plongées dans l'obscurité après avoir été recouvertes par les cendres volcaniques, poussant des milliers de personnes à fuir leur domicile. Il y aurait au moins un mort et des dizaines de blessés.
December 4 2021
35 notes · View notes
tournevole · 3 years
Text
MYRTHO Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse, Au Pausilippe altier, de mille feux brillant, A ton front inondé des clartés d’Orient, Aux raisins noirs mêlés avec l’or de ta tresse. C'est dans ta coupe aussi que j’avais bu l’ivresse, Et dans l’éclair furtif de ton œil souriant, Quand aux pieds d’Iacchus on me voyait priant, Car la Muse m’a fait l'un des fils de la Grèce. Je sais pourquoi là-bas le volcan s'est rouvert... C'est qu’hier tu l’avais touché d’un pied agile, Et de cendres soudain l’horizon s’est couvert. Depuis qu’un duc normand brisa tes dieux d’argile, Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile, Le pâle hortensia s’unit au myrte vert !
Gérard de Nerval, Les Chimères, Poésies, Gallimard
9 notes · View notes
Text
J'ai vu la falaise s'embraser de braises estivales accouchant des cataclysmes et des pistes de feu endiablées par le prisme d'un arc en ciel en fougue royal
Tumblr media
Quand le temps devint anarchiste et que le chaos de l'apocalypse battait la mesure de son énergie grandiose ,murmurant le souffle cosmique du néant devenu Dieu .
Quand Dieu nacquis dans le regard des poètes éternellement déchus ,gueux intersidéraux ,êtres d'une lumière tordu,fous incompris ,folles oubliées  et des chorales dysharmonique vomissant des étoiles. 
Ces âmes le méritaient bien plus que les cœurs blanc,conformistes et lisse car là où glisse le feu de ses vices et délices ,se hisse la vérité utopiste dans le cri de l'âme marginale. 
J'ai vu le feu !
Le volcan pleurait le jazz des prophètes enfermés dans les asiles du néant .
J'ai vu le feu s'abreuver dans la folie des aubes et des roses ,des lobélies et des alcôves .
J'ai vu la crue et les cuves de sang s'exposer dans la flamme ,là ou le ciel  flamboyant prit feu d'une cendre couleur macadam.
J'ai aperçu l'abbatoire de l'absolue abattre cette créature infernale qu'est la mort,celle que l'on aperçoit comme finition définitive de nos larmes
Les animaux quand à eux étaient libres  et courraient dans leur flammes ,à l'intérieur du Jardin aux couleurs rubis de leur âmes. 
Se galvaude le temps dans les montres de platine,le néant devint vivant en s'accouchant dans le ventre de ce scorpion insolent qu'est la poésie .
J'ai vu le feu .
J'ai vu le feu.
Il pleuvait du feu dans mon sang et le marbre se mit à hurler .
Les tourbillons en spirales s'accrochaient autours de mon corps et des paysages géométriques parfumant mon esprit. 
Les plantes se mirent à me parler et leur personnalité me détruisaient ou m'extasiaient d'éternité 
J'ai vu le feu qui brûlait,née du vagin du magma ,loin des rivières statiques .
Mon corps se transformait. 
J'etait un loup avec une tête de grenouille ,le corps parfumé de musicalité ethno-botanique et je grognait avec la force démentiel de la femme sauvage des bois cosmiques .
Les asiles et les prisons ne me contiennent pas 
Le béton s'abat sous mon seuil 
Les enfants m'aiment ardemment et en même temps je les terrifie de ma puissance 
Je suis le feu ! 
De mes flammes je me gorge de cyprines d'éther là où les symphonies ont des vulves et les villes sont des âmes 
L'Orangé de ma parure regorgeant d'obscénité et de pureté,de destruction et de puissance saigne la lumière et la Vie .
Je suis le feu ,Rouge comme un morceau de charbon en pleine orgasme sexuelle devant la splendeur volcanique des nébuleuses qui s'embrassent et se font l'amour en pleins milieu d'une messe aux comètes trop pudibondes. 
Je suis le feu!
Je vois le feu !
Il à abolit le néant ,accouche des serpents aux têtes de sphinx, masturbe la terre pour qu'elle accouche du soleil de la joie et sorte de sa douleur abominable gorgé de destruction humaine .
Je suis le feu !
Je vois le feu crier dans le corps des indiens souffrant de son atrocité sous leur pieds mais de leur extase atteindre l'éternité par la souffrance .
Je vois le feu rassurer les cheminées des chambres mortuaires aux morts vivants formatés car elle pleurent des cendres moites et glaciales alors les flammes affriolantes caressent le bois ou la Couleur est Reine et où le Gris deviens martyr du vide .
Je vois le Feu hurler ,trépigner dans le cœur des enfants .
Je vois le Feu des hurluberlus et les ardeur des vignes nourrissant le firmament 
Là où l'apocalypse pointe son nez, le Feu est là 
Là où l'éclipse est née le Feu jamais ne dormira 
Et là où la poésie ,l'amour,le sang de la Femme Divinité et le cri de l'Éternel créateur de l'Univers le Feu toujours explosera 
Quand la Vie Absolue ô grand jamais ne s'éteindra
 
Nébuleuse
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
5 notes · View notes
saouledraw · 3 years
Text
Cassiopée s’assit à côté de Galatée qui contemplait l’espace vide et pourtant si illuminé qui se présentait face à elle. Elle avait vraiment ternie, n’étant que couleur cendre de volcan. Il y avait des éclats de lumière pâle qui des fois faisait surface. C’était pour bientôt.
Cela noua la gorge à Cassiopée. Elle ouvrit la bouche pour parler mais ne trouva pas de mots. Elles n’étaient que silence ces derniers temps, leurs gestes parlant plus qu’elles. Gala se tourna vers elle, sans son sourire réconfortant qu’elle arborait habituellement. Ses traits exprimaient le regret. Sûrement le regret de n’avoir pas essayé de renverser sa destinée, d’avoir décidé de tout garder pour elle. Un léger trait de larmes se stockait au bord de ses yeux. Cassiopée soupira, prenant directement l’étoile dans ses bras. Ce n’était pas un câlin doux, plus une entreinte de désespoir, s’accrochant à sa poussière le plus possible, sa main griffant entre ses omoplates. Tout pour la garder. Elle ne put retenir ses larmes. Elle aussi allait devoir porter le monde sur ses épaules, littéralement.
Gala fit reculer Cassiopée de très peu et l’embrassa. Ce n’était pas la première fois, mais il y avait ce goût doux-amer d’un renouveau et d’une fin à la fois. Cassiopée adorait ce sentiment de renouveau dès qu’elles s’embrassaient, mais celui-là n’était pas pareil. Le sentiment était là, mais la tristesse prenait le dessus. C’était le dernier. Jamais plus elle ne pourrait atteindre Gala maintenant. C’en était finie d’elles d’eux. Elle n’arrivait même plus à être en colère.
Le baiser prit fin. Cassiopée se mit à sangloter à grosses larmes, tandis que Gala la prenait dans ses bras. Mais si on faisait attention, des larmes d’or perlaient ses joues, d’une rareté pure.
Elles s’étreignaient face au néant, savourant ces derniers moments.
2 notes · View notes
printempsetautomnes · 3 years
Text
Les sectes de cultivation
Sur Printemps & Automnes, il existe 5 sectes de cultivation avec chacune ses caractéristiques. Pour en apprendre davantage sur la cultivation, va jeter un oeil à l'annexe dédiée.
Tour aux Mille Vents - Secte alliée des Nomades de l'Air
Sur un sommet proche du Temple de l'Air oriental se tient la Tour aux Mille Vents, droite et fière. Créée à l'aube de la guerre lancée par le Seigneur du Feu Sozin et première secte fondée en-dehors du Royaume de la Terre, son soutien aux Nomades de l'Air a empêché un total génocide de ce peuple. Fondée par un maître de la Forteresse du Pic écarlate descendant d'une Nomade, les liens sont étroits entre ces deux cultures. La Tour allie la droiture et les traditions de la Forteresse et les croyances et coutumes des Nomades de l'Air. En plus de l'épée, elle cultive à l'aide d'instruments de musique, majoritairement à vent. Le garuda protecteur les représente, et leur devise est un écho de leur symbole et de leur histoire : Des cendres, nous surgirons. Leurs couleurs sont le bleu ciel et le safran.
Porte de l'Aurore céleste - Secte alliée des Tribus de l'Eau
Au pôle Sud, dans les terres hostiles et balayées par des vents féroces se dresse la Porte de l'Aurore céleste. Secte extrêmement jeune, née après les premiers raids, et suivant l'exemple de la Tour aux Mille Vents, elle a su mêler avec brio l'enseignement issu du Royaume de la Terre avec les croyances natives de la Tribu de l'Eau. Inventivité et créativité sont ses maîtres mots. Loin de se conformer aux enseignements traditionnels de la cultivation, pas tout à fait adaptés à la vie des pôles, la Porte cultive avec les armes typiques des Tribus de l'Eau, et pratique une magie totalement neuve, le Vif, lien particulier entre un cultivateur et un animal. Reflétant son environnement, ses couleurs sont le bleu indigo et le blanc. Son animal totem est le majestueux nāga et sa devise est Tenter l'impossible.
Jardin des Parfums dissimulés - Secte du Royaume de la Terre (Nord)
Alors que le désert règne hors des murs de la capitale, le Jardin des Parfums dissimulés s'est installé dans un océan de verdure, juste en-dehors du mur intérieur de Ba Sing Se. Il est la terre riche et meuble, mère nourricière, où la Forteresse est dure comme la pierre. Ne vous fiez pourtant pas à l'apparence idyllique et douce du Jardin, si l'on parle de ses parfums dissimulés, ce n'est pas pour rien. Deuxième plus ancienne secte encore en activité, elle s'est éloignée des traditions pour devenir davantage un réseau d'espionnage et d'informations qu'une secte purement vertueuse. Son allégeance va au plus offrant, et avec son réseau de disciples disséminés partout dans Ya Tai (et même au-delà), le Jardin s'assure d'avoir au moins toujours un allié dans ses rangs. Privilégiant la stratégie et la ruse plutôt que la force, son arme emblématique est l'arc et l'auspicieux qilin avec son vert et or complète son symbole et ses couleurs. Sa devise est Enraciné.
Forteresse du Pic écarlate - Secte du Royaume de la Terre (Sud)
Là où la secte de Ba Sing Se est la terre fertile et malléable, la secte de Gaoling est la terre dure et solide comme la pierre. La Forteresse du Pic écarlate s'érige fièrement dans les montagnes au nord de Gaoling, nichée entre les arrêtes rocheuses aux reflets écarlates, imprenable par quiconque voudrait la dompter. Plus ancienne secte encore en activité, elle s'attache férocement aux traditions et son enseignement est le plus pur de la source originelle entre toutes les sectes. Elle n'admet que la cultivation à l'épée et au sabre, qui sont ses armes emblématiques. Le nian féroce est son symbole légendaire (bien que depuis le début de la guerre, le haetae tend à le remplacer), et le rouge et le gris argent sont ses couleurs. Sa devise est Loyauté, devoir, justice.
Temple du Soleil pourpre - Secte de la Nation du Feu
L'appellation de "secte" est plus que contestée, pour cette branche bâtarde installée non loin de Hikyo. Si certains cultivateurs l'appellent le Temple Impur, son vrai nom est Temple du Soleil pourpre. A l'ombre d'un volcan toujours dangereusement en activité, le Temple est la seule secte à pratiquer ouvertement la sorcellerie, au grand dégoût ostentatoire de la plupart, tandis que d'autres jalousent secrètement la puissance de ces méthodes non orthodoxes. Qu'à cela ne tienne, le Temple n'a que faire de l'opinion des autres, ne voyant que les résultats phénoménaux qu'il a pu obtenir en seulement quelques années d'existence. L'imagerie de la Nation du Feu se retrouve partout dans ce temple, autrefois investi par les Sages dédiés à l'Avatar : soleil, feu, foudre et dragon. La puissante créature est son symbole, aux couleurs violet pourpre et noir. L'anneau-foudre est son arme emblématique et sa devise est Dans l'ombre du soleil.
2 notes · View notes
iamjustsonow · 4 years
Text
Une vie qui part. Une autre en sursis. Et une vie qui arrive. Une image de quais de gare. J'adore les gares. Partir pour revenir. Cette idée d'ailleurs et du chez soi. Ce qui se tisse et se déroule entre les deux. Ce qui est hors de soi, hors sol et qui nourrit l'intérieur. Ne pas avoir les pieds collés au bitume, garder la tête haute, dans les nuages, au-dela du regard. L' Autre, la rencontre comme paysage. C'est vivant et figé, toujours identique et pourtant chaque fois différent. On s'y sent seul, bousculé par la foule. Isolé dans un silence étouffé par le brouhaha agité de vies qui se séparent, se retrouvent, se frôlent. Théâtre d'émotions vives, intenses, furtives, sinusoïdales que je brode au point de croix sur la toile de mes souvenirs. Je suis chagrin, colère, joie. Je suis désir, solitude, abandon. Je suis agacement, surprise, doute. Je suis perdue, hésitante, excitée, trépignante sur le macadam triste et gris de ma route et pourtant pugnace, curieuse, dansante et trépidante dans ce clair obscur. Est-ce la vie qui me fait ou moi qui fais ma vie? À quel moment ai-je le choix? Puis-je arrêter la machine ou du moins la changer de voie, franchir la barrière? Je me retrouve bien souvent les mains tendues, ouvertes laissant filer entre mes doigts ce que je ne peux retenir. Rêves de maîtrise, constat d'impuissance. Je ramène dans mes poches des cendres froides, une motte de terre humide et du sable coloré que je sculpte au gré de mes émotions. Une petite silhouette fragile et maléable qui se recroqueville, s'élance, court, s'agite, lutte, tombe, se relève et qui me ressemble. Je suis colosse aux pieds d'argile, marionnette sans fil, arbre tempête, je suis orage, volcan, pluie et tonnerre. Je suis mer d'huile, rosée du matin et océan. Je suis boréale et soleil levant. Ce qui me tient, me façonne, me fait et me défait, c'est l'amour. Ne me retire pas ça. L'amour des miens, ceux que je garde au creux de moi, ceux que je ramène quand ils se sont égarés, ceux que je cueille au petit matin. Je sais, tu n'y crois pas ou plus, ou bien tu n'y as jamais cru. Ce ne serait que de la littérature. Es-tu déjà mort? N'as-tu que trop vécu? Moi, je veux encore mordre, sentir le vent dans mes cheveux et mouiller mes yeux. Je veux que mon coeur batte dans mon ventre, je veux trembler, rire et gémir. Je veux être émue devant la courbure gracile d'un sourire d'enfant, par ta voix qui m'a manquée, par les veines bleues qui cheminent sur les mains d'un aîné, par des bras qui se referment sur moi, par un sexe tendu, une caresse esquissée, un baiser. Je ne veux pas dépenser d'énergie dans autre chose, je n'ai plus assez de temps. Je fais voeu de silence et je laisse aboyer les chiens. Vient boire à ma table qui veut, j'ai fait les vendanges et j'ai nourri les dieux. Je compte à présent les jours sur les petits doigts de cet enfant qui m'attend là-bas, inconditionnellement. Je garde les nuits pour les mots, tu peux toujours venir les lire sur ma bouche si ça te dit.
19 notes · View notes
Text
Surtout, Adrian et Tina recensent toutes les variables qui peuvent affecter le trafic aérien, ils leur attribuent des valeurs statistiques, ils spécifient tout ce qui peut causer une catastrophe – voire simplement perturber le flux – et surpassent les attentes du Pentagone. Leur modèle prend absolument tout en compte : la chaîne d’événements, le mode de communication, l’incompréhension linguistique, la différence d’unités – pieds, mètres ? –, l’erreur de pilotage, la panne mécanique, le problème technique, la météo, le sabotage, le détournement, le piratage informatique, l’aiguillage fautif, le défaut de maintenance, et tant d’autres choses… Les deux chercheurs identifient trente-sept protocoles de base, avec, chaque fois, entre sept et vingt chemins contingents, soit près de cinq cents situations de base, et autant de réponses. Quand Richard Reid en décembre 2001 réussit à franchir le contrôle de sécurité avec des explosifs dissimulés dans ses semelles, on a affaire à une variante du protocole 12A ; l’accident du Birmingham-Málaga où le pare-brise du cockpit explose, c’est un des exemples du protocole 7K ; l’Airbus qui sort de la piste àl’atterrissage à Halifax en raison de la neige, 4F ; le volcan islandais qui crache ses cendres et interdit tout décollage, 13E ; le pilote dépressif de la Lufthansa qui jette son avion contre la montagne, 25D.
Après cinq mois de travail, ils consignent leurs recommandations dans un mémorandum secret-défense de quelque mille cinq cents pages sobrement intitulé Trafic aérien civil : diagnostics de crise, optimisation de la chaîne de décision et protocoles de riposte/sécurité. Et bien qu’ils aient quarante et un ans à eux deux (ou peut-être parce que), ils cosignent «Pr T. Wang & Dr A. Miller & alii, Département de mathématiques appliquées, Département de théorie des graphes, Département de probabilités, Massachusetts Institute of Technology».
Dans Wang & Miller & alii, Alii est le nom du hamster du labo. De vrais gosses.
Rien ne leur échappe ; le Pentagone leur aurait-il demandé de présenter toutes les réponses possibles à un pile ou face qu’ils en auraient envisagé trois : pile, face, et le cas rare où la pièce déciderait de s’immobiliser sur sa tranche, à la
verticale. Mais dix jours après la remise du rapport, en avril 2002, le DoD leur renvoie, avec une question inscrite au feutre rouge : «Et si nous sommes confrontés à un cas n’obéissant à aucune situation étudiée ?»
Tina hausse les yeux au ciel : va pour l’hypothèse où la pièce lancée resterait suspendue en l’air.
Ils ajoutent en cinq jours un ultime protocole pour ce dernier «cas n’obéissant à aucune situation étudiée». Alors que partout ailleurs, Tina et Adrian ont recommandé qu’un responsable unique, civil ou militaire, supervise le protocole, la mathématicienne décide qu’«en raison du caractère irrationnel des événements justifiant un tel protocole», celui-ci sera confié à un tandem de scientifiques. Et elle écrit son nom et celui d’Adrian Miller. Elle recommande de les équiper de téléphones portables blindés dédiés àce protocole, qu’ils doivent porter en permanence sans pouvoir les éteindre. Et comme Adrian Miller voue un culte au livre de Douglas Adams, Le Guide du voyageur galactique, et à sa «grande question sur la vie, l’univers et le reste», question à laquelle «Pensées
profondes», deuxième plus grand ordinateur de tous les temps, répond, après sept millions et demi d’années de calcul : «42», ce sera le protocole 42.
Pour faire sérieux ou pour s’amuser, ou parce que faire sérieux l’amuse,
Adrian a ajouté une phrase séquence de code d’initialisation :
1. Opérateur : Toto, j’ai l’impression…
2. Responsables : … que nous ne sommes plus au Kansas.
Lorsque Adrian sort du laboratoire, un véhicule de police l’attend déjà, juste devant le barbecue où les saucisses rôtissent joyeusement. L’officier le salue comme s’il était un général quatre étoiles, et les regards des collègues se braquent vers Adrian. Lui rend au policier un salut gauche et approximatif, et monte à l’arrière non sans se cogner au cadre du toit. La voiture démarre, sirène hurlante, gyrophares allumés. Adrian roule loin du sexe avec Meredith et vers l’inconnu.
Quelqu’un, quelque part dans la galaxie, a donc lancé une pièce, et celle-ci est vraiment restée suspendue en l’air.
(L’anomalie - Hervé Le Tellier)
2 notes · View notes
alexar60 · 4 years
Text
Les peintures
Tumblr media
Rien ne prédisposait ce qui allait se passer. Elle réalisa son don après un simple tableau représentant une nature morte pendant un cours. Elle peignit un tableau de fruits ; des oranges, des poires et quelques pommes dans un saladier et à côté, un petit couteau ainsi qu’un verre. Cependant, elle trouva que son tableau manquait de vie, alors, elle ajouta un asticot, un tout petit asticot qui sortait d’une pomme. Elle voulait choquer ! Mais, à peine elle eut fini qu’un vrai ver surgit hors du fruit exposé à la grande stupéfaction de ses collègues et professeur.
Par la suite, ses nombreux dessins furent à l’origine d’événements étranges. Elle peignait un orage alors que le ciel était clair, la tempête surgissait sans prévenir. Elle dessinait mal un balcon, celui-ci s’effondra pendant qu’elle gommait le balcon pour corriger son erreur. D’autres exemples interloquèrent son entourage au point de la déstabiliser émotionnellement. Mais elle continua, espérant la reconnaissance de son talent. Elle voyagea un peu afin de comprendre cette espèce de malédiction sans obtenir de réponse concrète. Dès lors, elle décida de ne plus s’en soucier et de passer à autre chose.
Aussi, pour raison financière, elle préféra reprendre des études ou travailler à la chaine plutôt que de laisser sa passion s’exprimer et de  maitriser son don. Le sort décida autrement pour elle. Il avait l’apparence d’un vieil homme honnête, amoureux des arts. Il vit dans son talent une œuvre extraordinaire. En s’intéressant de plus près, il entendit parler de son karma à programmer les événements. Il avait fait un vieux rêve qu’il voulait voir. Il savait qu’il ne le verrait jamais, alors, il commanda une toile à la jeune artiste retirée. Devant la somme proposée, elle ne put refuser et partit peindre un nouveau tableau, décidée à créer son chef-œuvre et enfin lancer sa carrière.
Elle mit une semaine avant de commencer, réfléchissant, cherchant à façonner au mieux la peinture. Elle chercha dans des encyclopédies, des recueils historiques ou des tableaux des grands maitres,  les couleurs parfaites. Puis elle partit sans prévenir personne et s’installa à l’endroit le plus propice pour satisfaire le commanditaire milliardaire. Elle peignit une montagne, dessina un ciel gris noir rempli de poussière. Ensuite, elle ajouta au sommet une boule jaune cerclée de rouge allongée avec des fils rouges tel un feu d’artifice qui venait d’exploser. Elle colora une façade de la montagne avec un rouge vif, trop vif pour être faux l’étendant jusqu’à ces maisons au pied du volcan. Car c’était bien un volcan ! Il avait vu en rêve l’éruption du Puys de Dôme.
Le tableau venait juste d’être fini qu’à la surprise générale, un tremblement ébranla le sol déchirant par son bruit le ciel bleu en projetant à l’image d’un bouchon de champagne, un nuage de pierre ponce et de cendre. Le vent emporta la nuée ardente, grillant, brûlant tout ce qu’elle touchait. Bien qu’éloignée d’une vingtaine de kilomètres, l’agglomération clermontoise fut décimée dans une panique générale. Puis, le volcan pleura  déversant son liquide rouge sur ce qui avait pu survivre. Elle regarda le travail de la nature, stupéfaite de voir combien le paysage ressemblait trait pour trait à son tableau qui n’était pas encore sec. Elle n’entendit pas le vieil homme dans son dos. Il toussota, elle sursauta légèrement apeurée par sa venue silencieuse. Il observait d’un œil admirateur le tableau. Elle comprit qu’elle avait accepté un contrat démoniaque car elle ne souvenait pas comment elle avait pu accepter de créer la catastrophe. Comprenant qu’elle voulait détruire le tableau, il se précipita dessus, le prit et disparut sous son nez emporté par une voiture garée quelques mètres plus loin. Le lendemain, elle reçut un chèque suffisant pour la faire vivre jusqu’à la fin de ses jours.
Avec le tableau du Puys réveillé, sa renommée devint internationale. Elle reçut de nombreuses commandes plus ou moins inhabituelles : Peindre le meurtre d’un homme politique, la mort d’une belle-mère chiante, la destruction d’un monument historique, l’incendie d’une forêt protégée. Elle comprit qu’elle était convoitée par les pires déjections de l’humanité. Loin d’avoir une âme de tueur, elle décida de raccrocher. Cela ne dura pas à cause des persécutions répétées. Ils étaient décidés à l’utiliser au meilleur de ses possibilités. Durant des semaines, voire des mois, elle se cacha du monde, demeurant dans son petit atelier. Elle refusait tout appel ou toute invitation. Elle ne répondait à personne qui venait frapper à la porte car dès qu’elle se montrait, ils étaient là ! Pourtant, elle chercha à se débarrasser d’eux en les tuant dans un tableau. Mais ne connaissant pas leur réelle identité, sa tentative fut un échec. Leur présence devint insupportable si bien qu’elle choisit de faire un ultime tableau.
Elle commença par se dessiner dans sa tenue du jour, peignant aussi le cadre de son lieu de vie. Puis après réflexion, elle hésita et choisit de se peindre en train de peindre sur la même toile. A ce moment, son esprit restait confus mais elle savait qu’on ne la trouverait pas là-bas. Alors, elle peignit sur la toile de la peinture un paysage qui s’ouvrait à elle, comme si la toile devenait une fenêtre. Et elle attendit… trois secondes, quatre secondes avant de voir la toile s’animer. Elle soupira, pensa à ceux qu’elle aimait mais surtout à ceux qui voulaient utiliser son don. Puis elle se lança dans le tableau en bondissant pour y entrer. Elle atterrit sans mal sur une herbe haute et herbeuse. Avant de se relever, elle contempla le ciel toujours bleu, les quelques oiseaux qui volaient. Elle respira un grand coup, réalisant que cela sentait comme dans un rêve. Elle était contente du petit village au fond de la vallée. Elle décida d’y vivre.
En entrant dans son atelier, le notaire venait faire l’inventaire des biens. En raison de sa disparition, il y a deux ans, sa famille avait décidé de vendre ses derniers tableaux. Ils partirent comme des petits pains aux enchères. Mais son autoportrait, le dernier, fut celui qui remporta le gros lot. Son acquéreur, un vieil homme milliardaire organisa une réception afin de le montrer fièrement au public. Il l’exposa à côté d’une autre de ses œuvres les plus accomplies : l’éruption du Puys de Dôme.
Alex@r60 – janvier 2020
30 notes · View notes
cendres-et-volcans · 2 years
Text
Ce soir par exemple, comme les autres soirs, ton image et les souvenirs de tes baisers.
C'est un verre de vin blanc dont le reflet éclaire ta paleur, puis des successions, des hypothèses et des regrets.
De transparences en épidermes, ta permanence est un aveu. Et je reste, parmi les ombres, les spiritueux et les lectures, juste legèrement atteint, comme marqué, partagé entre le désir et le besoin de maitrise.
Or tu ne peux rester indefiniment, le receptacle de mes pensées vides, de mes lettres mortes. Sujete aux caprices du hasard et aux appels intempestifs de mes poches trouées et devouées, tu t'es echappée il y a deja longtemps, soucieuse de ta liberté et de mes limites, et tu conserves ce regard indulgent et doux sur mes errances.
20 notes · View notes
fleurdenecrose · 4 years
Text
Cette tempête, elle sera la dernière. Je ne m’en relèverai peut-être pas. J’arrête mon combat. J’arrête cette bataille qui n’a plus aucun sens à mes yeux. Je vais juste la laisser m’emporter, loin, dans des champs de cendres, au cœur de volcans, dans des incendies meurtriers. Qu’elle prenne mon âme ! Et mon cœur ! Ils ne me servent plus à rien sauf à me broyer, à me brûler, de l’intérieur. Que les océans engloutissent mon corps et qu’ils le fasse disparaître à jamais. Que le feu brûle mon souvenir, qu’il embrase ma voix pour qu’elle ne retentisse plus. Que rien ne subsiste de moi : ni corps, ni pensées, ni sourires, ni larmes, ni voix, ni rires, ni cris, ni gestes. Que tout s’efface pour toujours. Que tout ce que je suis ne soit qu’oublie et néant.
- Fleur de nécrose
15 notes · View notes
heureatelier · 4 years
Text
À l’ heure de la transition #2 Phaéton met le monde en danger !
Tumblr media
Détail du char du soleil, fresque du plafond, 1575, Sala del Mappamondo,Villa Farnèse, Caprarolo
Pourquoi le soleil effectue-t-il chaque jour le même chemin : lever à l’est, coucher à l’ouest et à son zénith à midi ? Avant que les astronomes ne nous l’expliquent, les Grecs avaient imaginé une histoire : chaque matin le dieu du soleil, Hélios, mettait en route un char tiré par un attelage de chevaux fougueux et parcourait le ciel en traînant derrière lui le soleil de manière à éclairer la terre et à la réchauffer de façon graduelle et modérée. Le dieu partait chaque matin de chez lui et y revenait chaque soir et le chemin suivi dans le ciel était toujours le même puisque délimité par les constellations. 
Phaéton, fils d’Hélios est persuadé qu’il pourrait accomplir cette tâche et supplie son père de lui laisser conduire, au moins une fois, le char du soleil. Hélios le met en garde : les chevaux sont difficiles à maintenir parce qu’ils doivent s’élancer avec force pour faire monter le soleil et tourner ensuite à hauteur du pôle Nord, en évitant la petite ourse et la grande ourse. Par ailleurs, il ne faut ni aller trop haut pour ne pas mettre le feu au toit du ciel, ni trop bas pour ne pas donner trop de chaleur à la terre. Il finit néanmoins par céder et un matin, c’est Phaéton qui met en route l’attelage. 
Très vite les chevaux sentent que les rênes ne sont pas tenues aussi fermement que d’habitude et ils prennent des libertés : le char oscille, des constellations sont percutées. Pris de panique Phaéton lâche les rênes. Les chevaux s’élancent dans les hauteurs et les surfaces glacées du pôle se mettent à fondre (inondations), le ciel tout entier s’embrase ! Les chevaux paniquent à leur tour et plongent vers la terre dont les lieux plus élevés s’entrouvrent, se fendent et se dessèchent (déserts). Les flammes réduisent en cendres des territoires entiers. Les forêts brûlent ainsi que les montagnes (volcans). Le monde entier est en feu, l’eau s’évapore en buée et les chevaux continuent leur course folle! Hélios est désespéré et appelle à l’aide Zeus, le chef de tous les dieux. Ne voyant pas comment faire autrement, il lance sa foudre sur l’attelage : les chevaux s’échappent mais Phaéton meurt, précipité dans un fleuve en Italie.
On dit aussi de cette catastrophe qu’elle serait à l’origine de la Voie Lactée, la multitude d’étoiles provenant des cendres de l’incendie. Si le coeur vous en dit, cette vidéo, contes de l’univers du site « sciencestube » :
youtube
De très nombreux artistes ont été inspirés par cette histoire qui permet effectivement beaucoup d’effets de lumière et de mouvement et qui comporte beaucoup de charge émotionnelle. Vous pouvez en découvrir certains exemples en fin de billet.
Pistes de réflexion et … d’ inspiration
L’audace, la surestimation de ses forces et la sous estimation des dangers sont les ressorts de l’histoire de Phaéton, comme ceux d’ailleurs de la fin tragique d’Icare, lui aussi attiré irrésistiblement par le soleil et oubliant les mises en garde et les conseils de son père!
Tumblr media
Auguste Rodin, Icare et Phaeton, vers 1880, Musée Rodin, Paris 
La mythologie grecque condamne l’audace des hommes ! Elle appelle ça l’hubris qui veut dire en grec, l’orgueil et elle le considère comme une faute nécessitant l’intervention de Némésis, déesse de la vengeance ! Fille de la nuit, elle est la personnification de la vengeance divine qui s’exerce contre les hommes qui essaient d’échapper à leur destin ! La mythologie grecque prône la tempérance et la modération en toutes choses !
Dans nos sociétés au contraire, on estime l’audace, l’esprit d’entreprise, l’innovation technique, le progrès… En témoignent les adages « la chance sourit aux audacieux », « qui ne tente rien n’a rien »…
La science et le progrès seraient-ils devenus pour nous aujourd’hui, le soleil qui attire irrésistiblement les hommes en dépit des mises en garde et des conseils ?
On peut y réfléchir et donner à voir artistiquement des progrès scientifiques qui associent des effets positifs et négatifs.
On peut inversement visualiser un mal pouvant déboucher sur un bien : on peut penser au coronavirus qui nous cloue chez nous aujourd’hui mais qui met en évidence l’importance de toute une série de métiers (médecins, infirmiers, ambulanciers, brancardiers mais aussi camionneurs, magasiniers, caissiers, chauffeurs de bus, trains, métros, éboueurs…). Si cela pouvait déboucher sur une société plus solidaire et respectueuse de l’importance du rôle de chacun, ce serait un bien après un mal. 
On peut représenter la période de confinement que nous vivons par des rues, cafés, restaurants vides, par des gens aux fenêtres, par des gens se déplaçant en masques. On peut représenter l’univers des gens qui soignent ou des gens qui en aident d’autres…
La responsabilité est aussi au cœur de l’histoire de Phaéton. 
Icare n’a mis en danger que lui. Phaéton a mis en danger le monde entier ! A chaque fois que quelque chose de grave se produit, la question se pose : qui est responsable ? Cela rassure : cela n’arrivera plus puisque Phaéton est mort et que son histoire servira de leçon : c’était un inconscient, nous, nous ne le sommes pas, donc, il n’y a pas de danger ! Comme dans l’enfance : »ce n’est pas moi, c’est lui » ! Bien souvent, nous ne sommes pas responsables des événements qui se produisent ! Nous ne sommes pas responsables des évolutions dangereuses du monde à cause notamment du réchauffement climatique. C’est le système dans lequel on est né qui en est responsable. Notre société du profit a délocalisé les fabrications de tout ce dont nous avions besoin parce que c’était moins cher au loin, obligeant des déplacements longs et coûteux qui contribuent à la pollution et, nous rendant démunis, quand tout à coup, ces déplacements doivent s’interrompre, comme c’est le cas aujourd’hui. Mais nous pouvons en tirer des leçons.
Confinés chez nous, saisirons-nous l’occasion de «voyager» en pensée, de rêver à de (futures) réalisations artistiques ? 
On peut donner à voir toutes les merveilles de la nature telles qu’elles sont encore et donner à voir aussi tous les dangers auxquels elles sont confrontées : 
les glaciers, les banquises, les grands espaces enneigés, les tempêtes de neige, les icebergs, les ours polaires, pingouins, phoques… et la menace de la fonte des glaciers, les inondations, la hausse du niveau des mers, la disparition de l’ours polaire : tout est lié : pour se nourrir, après la période d’hibernation, il a besoin de poissons. L’eau se réchauffant et s’acidifiant, il y en a moins. Mais il a aussi besoin d’icebergs pour se reposer entre deux plongées et ... ils fondent. 
les magnifiques paysages de montagnes, les prouesses des alpinistes mais aussi la menace de la pollution par un tourisme excessif et la menace de l’effritement des sommets : avant protégée par une épaisse couche de glace qui maintenant s’amenuise, la roche perd de sa cohérence ! 
la mer, ses attraits, ses poissons…, ses bateaux, ses plages… et ses menaces : trop haute, elle érode le littoral qui a déjà reculé de centaines de mètres sur les côtes anglaises notamment, trop basse, elle s’assèche, comme la mer d’Aral en Russie, privant ainsi tous les pécheurs kazakhs de leur travail ! C’est l’irrigation des cultures en amont, côté russe, qui avait mis à sec les fleuves qui l’alimentaient : pour nourrir en amont, on a mis à mal les ressources en aval, !Tout se tient ! Mais aujourd’hui, grâce à un barrage séparant la mer en deux, l’eau revient côté kazakh redonnant espoir aux pécheurs ! 
les forêts, poumons de la terre, habitats de quantité d’espèces animales, nous fournissant une matière première renouvelable, le bois et l’occasion de magnifiques promenades et menacée par la multiplication des incendies et par l’activité humaine : on déforeste pour dégager des terres cultivables. Les populations augmentent et il faut chercher à les nourrir ! Tout se tient ! 
les déserts avec leurs décors de mer de sable, de dunes se formant, se déformant, se déplaçant au gré des caprices du vent, les tempêtes de sable, les chameaux, dromadaires, les palmiers, les cyprès, cèdres… et le danger qu’ils représentent en s’étendant rendant plus difficile l’activité humaine antérieure. En débordant sur une partie du Saël, le Sahara y a fait disparaître l’élevage de bovins et les pâturages qui allaient avec. Les habitants ont commencé la culture du millet qui, après récolte, fixe moins bien la terre que les pâturages et la région est ainsi plus facilement envahie par le sable ! En s’adaptant les hommes ont aggravé le phénomène mais ils devaient bien se nourrir ! Tout se tient !
D’ailleurs, Les peintures rupestres, vieilles de 10 000 ans, du parc culturel de Tassili, en Algérie, rappellent que le Sahara était, à cette époque, une contrée fertile et verdoyante ! Phaéton serait-il passé par là ?
Tumblr media
Illizi, une des 15 000 gravures et peintures rupestres du parc de Tassili
Quelques exemples d’œuvres relatives à Phaéton : 
Tumblr media
Pierre Paul Rubens, La Chute de Phaéton / Huile sur toile, vers 1604 / 1605
Tumblr media
Hendrick Goltzius la chute de Phaéton, gravure.
Tumblr media Tumblr media
Peintures d’Odilon Redon sur Phaeton
À bientôt
2 notes · View notes
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Puerto Varas
Il nous reste quelques jours avant d'aller à San Pedro de Atacama, on n'avait aucune envie de retourner à Puerto Montt et les Canadiens qu'on a rencontré à Chiloé nous ont parlé d'une vallée qui ressemble au parc Yosemite aux États-Unis, la vallée Cochamo. On va donc à Puerto Varas, une petite ville très jolie. Elle est située au bord d'un grand lac, et de l'autre côté du lac il y a le volcan Osorno.
On se balade sur la costanera et on visite l'improbable musée Pablo Fierro. Cet artiste peintre à une collection immense de toute sortes d'objets qui sont exposés avec ses peintures et dessins dans toutes les pièces de sa maison qu'il a agrandie petit à petit. Il était d'ailleurs en plein travaux pendant notre visite. J'ai trouvé ce musée très poétique, c'est un peu comme un témoin du temps qui passe et fait évoluer les choses.
On se renseigne aussi pour les randonnées. On décide de commencer par le sendero de la desolacion, qui doit son nom à la cendre et aux restes des coulées de lave de la dernière éruption du volcan. C'est pas facile de marcher dans la cendre, c'est devenu du sable. Arrivés en haut, les nuages cachent la vue des deux côtés : on ne voit ni la pointe du volcan, ni les montagnes autour du lac... On redescend déçus. On voulait faire une boucle plutôt qu'un aller retour, alors arrivée à l'intersection je change de chemin, en pensant qu'Emile qui était devant moi avait lui aussi pris ce chemin. Émile avait pris le même chemin qu'à l'aller et moi je me suis perdue, j'ai dû marcher dans une coulée de lave qui est aussi un lit de rivière rempli de cailloux. Au lieu de mettre une heure et demie j'ai mis trois heures à redescendre ! On voulait aller camper dans la vallée Cochamo pour avoir le temps d'y faire une randonnée le lendemain mais il était déjà tard et la météo n'était vraiment pas idéale, surtout que la vallée est boueuse. On rentre donc à Puerto Varas.
On loge dans une auberge de jeunesse, notre hôte est adorable, tout le monde l'appelle tía (tante) et c'est un peu la maman de tout le monde. Le matin elle nous prépare des œufs et des gâteaux délicieux.
On passe finalement nos deux derniers jours à se balader dans Puerto Varas et à se reposer. On a déjà décidé qu'il faudra revenir pour un ou deux mois seulement en Patagonie, ça sera pour un autre voyage.
7 notes · View notes
Text
Les flammes Orange dansent.
Tumblr media
Les maquisards du cosmos se réveillent 
Elles vous chatouillent de 
leur rouille imbibées d'extase ,près du vermeil et des phrases chaudes murmurés par l'embrasement des flammes.
Le Orange c'est la joie des barjos inopinés ,des marginaux au crépuscule et des bulles de savon d'abricot au tricot d'explosions d'étoiles. 
Le Orange c'est notre Espoir ,notre Marginalité et les jouissances de la Liberté en transe.
Le Rouge c'est le cri abominable et grandiose de la Vie.
Quand nos âmes Rouge-Orange sont plus Jaune que le Soleil ,là ou même les cimetières chantent et  fleurissent en hissant les nébuleuses. 
Là où l'exaltation spirituelle atteint le seuil de l'apothéose et s'arrose avec le sang des bancals pieux aux coeurs révolutionnaires .
Il y à du Feu qui brûle en nous de sa sonorité jazz désaxé comme si la musique elle-même sortait d'un asile psychiatrique,attaché à une camisole de si bémol trop autoritaires mais tentant de s'affranchir. 
Elle veux être libre ,chanter ,danser ,s'enflammer. 
L'Orange-Rouge c'est notre braise à nous ,sur la falaise qui se défenestre d'un battement trop rigide pour tomber dans une flaque d'automne douce et voluptueuse dont la chaleur exalte les nuages .
Je vois des clowns et des hippies ,des pitres vivant dans des cartons d'enfants Arc en ciel .
Je vois l'Amour dans le Rouge-Orange .
La Liberté qui danse flamboyante dans la Teinte Aurore -Citrouille 
La Force Vitale parfois trop sensible dans les Couleur Vin de Veine 
L'Amour dans la rouille morte tel un orteil qui enfante la terre
Tumblr media
Les routes et les portes tordues et vermeilles qui mènent à l'éther 
Nébuleuse
Hurler sur l'amour
Rédiger sur le vide 
Écrire un poème pour ne pas mourir
Tel un scalpel qui vous mutile de verbes et de vins de proses 
Exploser dans son corps comme un volcan dans une boite à jouet trop petite pour sa fougue 
Vomir des tripes de folie dans l'alcôve Écarlate des marginaux merveilleux 
Tomber dans le néant ,tout le temps à en faire pâlir le bitume et faire tomber son corps dans l'alcôve dure des ruelles sombres 
Tenter de mourir pour se raccrocher au soleil et son Energie Orange qui danse au milieu de ses larmes d'amour Rouge .
Brûler 
Exploser
Transpirer la souffrance,la nausée ,le mal-être,l'amour et la vie 
S'écarteler puis s'enivrer de chaumieres douces aux odeurs et aux carnations chaudes
Les génies incompris masturbent des lettres pour en faire des poèmes 
Ce sont des bêtes sauvages enragées et mal à l'aise
Des bariolés sorties d'asile ,des fébriles dorés de Couleurs Abricot 
Des volcans multicolore et tordues
Des lutins Orange qui dansent tel un fleuve de requins-mutant dérangé.
L'air mutin,désaxé 
Le vomis du mal de naître qui fait jaillir hors de ses lèvres le plus beau des excréments arc en ciel 
Elles sont des putes et des folles ,des prudes extravagantes ,des danseuses allumées et toxicomanes errants à Paris vers rue Ambroise Paré ,des tarées schizophrènes bourgeoises inadaptées à leur caste ,des métalleuse d'église repeinte de la tête au pied en peinture citrouille fluo
C'est le poème pour le clochard avec une âme teinte coquelicot qui tombe tout le temps  devant la même boulangerie avec ses lunettes de DisneyLand et sa crête de punk arc en ciel .
Crier .
Vivre 
Frapper 
Se tordre 
Comme un batard trop vivant 
Comme ce chien trop abîmé,eborgné aux taches trop frisés et bizarres  , sans race ni nom qui tourne autours de clowns de rue éclopés. 
Celui dont personne ne veux mais qui demande et exprime pourtant le plus d'affection. 
Vivre 
Crier
Pleurer tout le temps d'un surplus de sensibilité 
Comme un nuage Orange coiffé d'un palmier
Comme le Sang trop Rouge pour avoir des veines normales 
Comme la bougie qui explose au lieu de rester droite 
Écrire un poème pour ne pas mourir au milieu de la jungle chaotique sans queue ni cœur dont la simple tête est celle d'un robot qui ne pense que par sa froideur .
S'attacher au ciel quand on n'est qu'une fleur fanée 
Renaître de la fleur,de ses cendres ,de son eau , de son feu , de sa terre 
Mourir des millions de fois dans son corps pour arborer les couleurs de la résistance et surtout danser .
Regarder les oiseaux voler au loin
Devenir un oiseau et voler sur terre et quand le monde vous regarde gesticuler personne ne vous comprend mais au moins vous avez atteint le magma des étoiles 
Nébuleuse
Tumblr media
Nébuleuse 
3 notes · View notes
lesombresnomades · 4 years
Text
Les ombres aux Îles Canaries : Lanzarote
Tumblr media
Nous sommes partis aux îles Canaries en avril 2019 durant une semaine en visitant deux îles, Lanzarote et Ténérife. Nous avons loué un logement sur chaque île ainsi qu'une voiture afin de faciliter les déplacements. Nous avons privilégié les randonnées et quelques visites de villages.
Nous avons choisi ces deux îles car, bien qu'elles soient toutes les deux volcaniques, elles se distinguent par leurs spécificités : Lanzarote plus désertique et Ténérife plus urbanisée et verdoyante. En outre, il existe une liaison aérienne directe entre les deux, ce qui est pratique lorsqu'on a qu'une semaine pour visiter deux îles aux Canaries.
LANZAROTE.
Tumblr media
Nous avons loué une maison via le site Airbnb (Villa Lanzarote Natura C) sur les hauteurs de Soo, village typique de maisons blanches se distinguant dans ce paysage volcanique noir:
Jour 1 - Téguise et la Montaña Colorada :
Nous commençons cette première journée par la visite de Téguise et une petite randonnée dans le parc des volcans près du village Soo afin de se mettre en forme.
Téguise est un gros village de maisons blanches avec de petites ruelles désertes où il fait bon se perdre... enfin toutes les rues mènent sur la place de l'église où nous assistons à la sortie de la messe. En effet, c'est la période des baptêmes et cette petite place qui était déserte quelques minutes avant, prend vie ! Nous sommes en avril et la chaleur est importante. L'heure du déjeuner approchant, nous nous installons à la terrasse d'un bar pour savourer nos premières tapas !
Tumblr media
Nous reprenons la voiture en direction de notre première randonnée. Il s'agit de faire le tour d'un volcan, la Montaña Colorada, de couleur ocre-rouge. Il faut compter environ une heure pour faire le tour et en apprendre un peu plus sur le paysage environnant.
La Montaña colorada est située le long de la LZ56 reliant Mancha Blanca à La Asomada. Le parking d’accès se trouve sur la gauche environ 3,5 kilomètres après la sortie de Mancha Blanca.
Nous marchons au milieu d'une immense plaine de lave et de cendres noires ponctuée de cônes volcaniques. C'est le paysage typique de l'île dans lequel ressortent ces villages blancs. Face à nous se dresse le volcan que nous contournons par la droite. C'est un itinéraire circulaire facile d'accès. Après un petit kilomètre de marche nous apercevons une bombe volcanique assez importante. C'est la première que nous voyons depuis que nous sommes arrivés sur l’île. A l’arrière de la bombe volcanique, au loin nous observons le village de Masdache. Il fait beau de manière générale, mais le ciel est balayé par des nuages blancs qui donnent un jeu d'ombres et de lumières dans le paysage.
Tumblr media Tumblr media
Jour 2 – Timanfaya – Caldeira Blanca et El Golfo.
Pour commencer cette journée nous nous rendons à Timanfaya, « montagnes de feu ». C'est un parc national composé de dizaines de volcans actifs et répartis sur un quart de la superficie de l'Ile. Seules les randonnées guidées sont autorisées mais il faut réserver en avance. Elles durent 4h ou 8h et se font en  anglais ou en espagnol. La deuxième solution, celle que nous avons choisie, est la visite en bus d'une heure sur une dizaine de kilomètres. Même s'il n'est pas possible de descendre du bus, celui-ci fait de nombreux arrêts afin d'admirer la vue et prendre des photos. Nous traversons un véritable paysage lunaire parsemé de coulées de lave, de cratères de toutes formes. Nous sommes émerveillés tant par les différentes couleurs que prennent les laves que par les formes volcaniques. Après ce circuit, des démonstrations plutôt ludiques sont proposées à la maison du parc. Un employé vide un seau d'eau dans un puits et au bout de quelques secondes en ressort un véritable geyser.
Bon à savoir : Nous vous recommandons d'aller relativement tôt dans ce parc (9h) afin d'éviter les cars de touristes, nombreux le reste de la journée. D'autant plus qu'il n'est pas possible de réserver la visite en bus.
Tumblr media Tumblr media
En fin de matinée, nous repartons pour Caldeira Blanca, non loin de là. Après avoir passé Mancha Blanca, nous prenons à droite un chemin de terre et nous nous garons sur le parking au lieu-dit El Islotito. L'objectif de cette randonnée est de monter au sommet du cratère.
Nous nous apercevons vite que le chemin est très peu balisé. Nous marchons à travers un champ de lave. Notre regard est attiré vers un volcan sur notre gauche et nous prenons un chemin menant vers ce dernier, persuadé qu'il s'agit de Caldera Blanca. Nous effectuons le tour de ce volcan sans voir de sentier pour le gravir. Au bout d'une heure de marche, nous apercevons un deuxième volcan beaucoup plus imposant et nous nous rendons compte alors que nous nous sommes trompés de chemin. Le champ de lave qui sépare ces deux volcans est impraticable. Nous devons finir le tour de ce premier volcan « Caldereta » et rejoindre le sentier initial avant de poursuivre en direction de Caldera Blanca. Nous trouvons enfin l’itinéraire menant au sommet du cratère. Après une montée courte et raide, nous atteignons le sommet. Nous sommes surpris par le vent relativement fort qui souffle. A nos pieds, d'un côté se trouve un immense cratère dont le fond est inaccessible ; et de l'autre côté une vue à 360° sur le parc des volcans. Nous nous rendons compte alors de l'impressionnante mer de lave qui entoure ce volcan et du volume de matériaux que cela représente. Le sentier fait le tour de la Caldera et permet de redescendre de l'autre coté du cratère.
Tumblr media Tumblr media
Bon à savoir : ce sentier fait le tour du volcan et la montée située à l'arrière du volcan est plus facile.
Nous finissons cette journée par une randonnée en bord de mer sur la côte ouest, à proximité d'El Golfo. Il faut stationner au parking situé à l'extrémité du village et suivre le sentier qui est à peine visible. Il est tout juste praticable et serpente dans les coulées de lave. Le plus impressionnant c’est de voir les traces de coulées de lave dévalant jusque dans l'océan.
Aujourd'hui, il y a une légère houle et nous entendons les vagues se fracasser en contrebas. Après cette journée dans un milieu désertique, l'air marin nous fait le plus grand bien. Même en bord d'océan, nous sommes déçus de ne pas voir de végétation. Le paysage est exclusivement composé de laves noires contrastant avec le bleu de l'océan.
La randonnée se fait facilement et dure environ 2h aller-retour jusqu'au panneau du parc naturel, la limite autorisée.
Tumblr media
Jour 3 – Le Nord de l'île : Cueva de los Verdes – volcan de la Corona – Haria.
Nous partons aujourd'hui en direction du Nord de l'île. Après une heure de voiture, nous arrivons à Cueva de los Verdes, un tunnel de lave aménagé pour la visite. Sa formation provient de l'activité éruptive du volcan de la Corona. Cette éruption a ainsi formé un vaste réseau de tunnels volcaniques de plus de 6 kilomètres de long entre le cône volcanique et l'océan. Nous y arrivons pour l'ouverture et commençons la visite guidée en descendant quelques marches pour accéder à la galerie inférieure, telle une grotte. L'intérieur est très aménagé et éclairé (un peu trop à notre goût) afin de mettre en valeur les traces des coulures et les différentes couleurs de la roche.
C'est une visite très agréable et instructive sur le volcan Corona mais aussi sur l'histoire de Lanzarote : bref, le lieu est idéal pour une excursion en famille.
Bon à savoir: La visite guidée se fait exclusivement en anglais et espagnol sans avoir besoin de réserver.
Tumblr media Tumblr media
Bon à savoir : il existe deux tunnels de lave dans ce secteur, celui-ci qui est moins aménagé que celui de los Jameos del Agua, véritable parc d'attraction avec piscine...
Nous reprenons la route en direction d’Orzola par la LZ1 en longeant l'océan. Au bout de quelques kilomètres, en apercevant la plage de sable blanc et noir, nous nous arrêtons pour mettre les pieds dans ce sable si particulier. En effet, depuis notre arrivée, nous constatons que les plages de sable sont rares. Nous en profitons pour tester la température de l’océan qui est relativement frais à notre plus grand étonnement !
Nous passons par la ville d'Orzola, sans grand intérêt, si ce n'est qu'il s'agit du port pour aller sur l'île de Graciosa (mais cela n'est pas à notre programme). Nous arrivons au village de Yé, situé au pied du volcan de la Corona et nous garons sur le parking de l'église à la sortie du village sur la gauche. Face à nous se dresse ce magnifique volcan dont le pied est cultivé de vignes cernées par des murets blancs.
Tumblr media
Le Monte Corona, d’une hauteur de 600m est le point culminant de la région Nord. Il ne faut pas le confondre avec la Montana Corona plus au sud.
A proximité du parking, un panneau indique le départ du sentier. Nous cheminons à travers les vignes pendant 15mn environ avant d’attaquer la montée. Celle-ci se fait facilement au milieu des plantations de figuiers de Barbarie et autres plantes grasses, seule végétation qui parvient à pousser sur cette terre volcanique.
Arrivés au sommet, nous sommes impressionnés par le profond cratère qui s’ouvre devant nous. Les nuages qui passent et s’accrochent parfois sur les arêtes du cratère donnent une ambiance particulière. Nous apercevons en contrebas le village de Ye et au loin l’océan. Nous profitons de la quiétude du lieu et pique-niquons les pieds dans le vide du cratère.
Tumblr media
Bon à savoir : il est possible de faire le tour du cratère et de redescendre par une autre chemin. Le sentier étant étroit et vertigineux, nous préférons redescendre par le même chemin.
Après cette agréable randonnée, nous reprenons la route LZ 201 qui continue vers le sud en direction d’Haria. C’est un charmant petit village typique de l’île avec ses maisons blanches et ses places ombragées où il fait bon flâner. Véritable oasis, Haria est située dans la « vallée aux mille palmiers » : un îlot de verdure au cœur de ce paysage volcanique. La chaleur étant importante, nous profitons d'un bar situé sur le mail ombragé pour nous désaltérer.
A la sortie d’Haria, la route s’élève rapidement et offre une vue imprenable sur cette vallée...pour le passager. En effet, les nombreux lacets de cette route de montagne nécessitent toute l’attention du conducteur. Quelques points de vue aménagés permettent toutefois de s’arrêter afin d’admirer le paysage et faire des photos.
Tumblr media Tumblr media
Jour 4 : le bord de mer
Notre séjour à Lanzarote s’achève et nous décidons de profiter de cette dernière matinée pour explorer le bord de mer. Nous commençons par Caleta de Famara, village de pêcheurs au nord de l'île, à proximité de Soo où nous logeons. Nous déambulons tranquillement sur les plages balayées par le vent et observons les vagues immenses : c'est le paradis des surfeurs ou des promeneurs comme nous. Ici, les aménagements touristiques sont superficiels et discrets, pas de complexes hôteliers. C'est un village authentique, sans chichi, où chacun vaque à ses occupations. En revanche, nous sommes déçus car il est impossible de se baigner en raison des forts courants. A la sortie du village, les dunes envahissent la route et donnent une impression de bout du monde.
Tumblr media Tumblr media
Après cette première halte, nous repartons en direction du sud de l’île. Changement de décor à Puerto Calero. A l’opposé des villages de la côte nord, nous découvrons ici une station balnéaire assez chic, peuplée uniquement de touristes. Peu de choses à voir mais une agréable promenade le long du port où sont regroupés l'ensemble des bars et restaurants. Nous y déjeunons avant de prendre l’avion pour Ténérife puisque l’aéroport est situé à quelques kilomètres.
Tumblr media
Bon à savoir : à l’extrémité sud de l’île de Lanzarote se trouvent les seules plages accessibles à la baignade et donc tous les grands complexes hôteliers.
La météo à Lanzarote : il pleut très rarement à Lanzarote, ce qui explique l’absence de végétation. En revanche, sur la moitié nord de l’île que nous avons visitée, le temps était très nuageux et venté contrairement au sud qui bénéficie d’un plus grand ensoleillement.
Notre logement à Lanzarote
Un gros coup de cœur pour la maison “ Villa Lanzarote Natura C “ louée via le site Airbnb (https://www.airbnb.fr/rooms/2201565?source_impression_id=p3_1616346452_e2f90a81TnKPhNw0&guests=1&adults=1).
Au calme dans le village de Soo, cette belle et vaste maison comprend trois chambres, deux salles de bain et une terrasse permettant de profiter de la vue sur la plaine volcanique. Nous avons été accueillis très chaleureusement par le propriétaire Jesus qui habite à proximité. Il est en revanche nécessaire d’avoir une voiture pour se déplacer car il n’y a aucun commerce ni transport en commun dans le village.
Tumblr media Tumblr media
1 note · View note