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#cinéma de poésie
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(petite histoire poétique du cinéma, Une partie de campagne, Jean Renoir)
les visages questionnaient les lumières ; la lumière épousait le vertige des sentiments ; et le divin se taisait dans cet échange de silence, de peur de briser l’image, ses mots superflus
© Pierre Cressant
(dimanche 20 novembre 2022)
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Poetry. Drame. Film de Lee Chang-dong. 2010
Prix du scénario du Festival de Cannes. 2010
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boneslikebirds · 20 days
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“Elle a toujours marché sous les arches des nuits
Et partout où elle a passé
Elle a laissé
L’empreinte des choses brisées.”
-Paul Éluard
“She always walked under the arches of nights
And everywhere she went
She left
The mark of broken things.”
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basilepesso · 1 year
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Mahmoud a tué Bensoussan et se planque chez Rachid. Essayez donc de sortir ça maintenant... (Aussi sur Fb, 5 mai 2 023 avec extrait de Tchao Pantin de Claude Berri, 1 983)
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lordcygne · 1 year
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timriva-blog · 6 months
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Werner Herzog i l’estupefacció
Es publica ‘Cadascú a la seva i Déu contra tothom’, l’autobiografia d’un dels noms més cèlebres del cinema alemany Escrit per Joan Simó i Rodríguez El 18 d’abril de 1945, Rosenheim va patir el bombardeig més cruent de la seva història. Faltaven pocs dies per a la rendició incondicional del Tercer Reich, quan l’aviació aliada va decidir llançar més d’un miler d’obusos sobre aquest municipi…
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La 3ème édition de L’automnale de Marrakech
Marrakech Du 10 au 19 Novembre 2023 La 3ème édition de L’automnale de Marrakech qui aura lieu du 10 au 19 Novembre 2023 est un évènement culturel et artistique qui se veut partie intégrante de l’identité marocaine multidimensionnelle qui plonge ses racines dans différentesinfluences culturelles ancestrales.En s’adressant à un public national et international, L’Automnale de Marrakech à pour…
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radioroquette · 2 years
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RR17—2# Les programmes du lundi 17 octobre au jeudi 17 novembre
• Les créations sonores de RR * Gauthier Keyaerts, Vincent Tholomé « Chant 26 * how to ne pas dormir à bali » (4’59) • Les mots ont la parole par Françoise Donadieu * Le mot « essoufflement » (7’28) • La voix du large de Lili Le Gouvello * Caroline Colas, Comment j’ai pu tenir debout ? (19’23) • L’interlude musical et pimenté de Thomas * Guinée, Brésil & Afro-caribéen (10’) • En attendant la plage —écritures contemp. * Pascale Petit, une voix nouvelle à Tournez la Plage (16’03) • Les rencontres de RR * Itinéraire Danse Festival 4ème édition, Au son de CUBA (27’06) • Le billet cinéma de Benoît Muller * Journal cinéphile de septembre (28’10) • La ville sans salades ni ambages de Sébastien Madau * Faites vos jeux (4’) • Les rencontres de RR * Le Cri du Court, un festival qui prend ses marques (32’23) • L’interlude musical et pimenté de Thomas * Spécial Jamaïque (10’) • Quartiers de culture —Théâtre contemporain * « Condor » de Frédéric Vossier (42’36)
Les interludes : Sekouba Bambino « It’s a man's man's man's world » (Guinée) * Ginga « Falador passa Mal » (Brésil) * The Bongo Hop « La Napa » (France) / (Afro-caribéen) ¬ Spécial Jamaïque : King Tubby « Take Five » * Gregory Issacs « Mr. Cop » * Maxi Priest « Wild World »
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aberdeen-projet · 5 days
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ENVIE D'EN SAVOIR PLUS SUR LE THEME ? C'EST ICI QUE ÇA SE PASSE !
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« Does such a thing as the fatal flaw, that showy dark crack running down the middle of a life, exist outside literature? I used to think it didn’t. Now I think it does. And I think that mine is this: a morbid longing for the picturesque at all costs » Donna Tartt, The Secret History.
QU’EST-CE QUE « DARK ACADEMIA » ? D’OÙ ÇA VIENT ?
Le genre dark academia est plutôt un esthétisme ayant émergé sur Tumblr vers 2015, créé par certains jeunes cherchant à reproduire un univers sombre bien présent dans certains ouvrages de la littérature classique, souvent anglaise (The Secret History, Donna Tart). Il ne s’agit pas d’un genre à proprement parler, mais d’un mouvement regroupant plusieurs caractéristiques visant à mettre en avant la culture intellectuelle, le prestige et l'élitisme, ainsi que la beauté mélancolique.
L’ambiance visuelle a été façonnée par le cinéma, qui accentue le prestige et le caractère sombre des personnages à travers des lieux toujours plus incroyables, souvent de style gothique, notamment en Angleterre. La plupart du temps, Oxford est la star de cet univers, comme on peut le voir dans le film The Riot Club de Lone Scherfig.
Les personnages de cet univers ne croient pas en la rédemption, mais plutôt au pouvoir par la connaissance et l’excellence. Cette obsession, souvent transmise de génération en génération ou développée pour s’émanciper d’une vie misérable, les pousse à voir le savoir comme un pouvoir auquel ils s’accrochent. Ils visent toujours la première place sous les projecteurs. Ce sont des êtres rongés par la solitude, aux esprits tourmentés par de nombreux combats intérieurs et des dilemmes immoraux.
Les protagonistes vivent dans la noirceur, souvent marqués par leur vulnérabilité et l’instabilité de leur caractère. Ils se noient la plupart du temps dans leur soif d’ambition, de folie et de mort. Ils incarnent l’archétype du personnage perdu dans ses propres limbes, avec une obsession morbide pour le culte du savoir et de la vérité, qui tend à devenir presque religieux.
La plupart des personnages sont passionnés par les arts classiques tels que la musique, la poésie, le théâtre et la peinture. Ils participent également à des clubs plus exclusifs, parfois sportifs, comme l’escrime, le club d’échecs, ou des cercles typiquement masculins ou féminins, où se mêlent soirées trop alcoolisées et comportements souvent à la limite du tolérable.
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aurevoirmonty · 9 months
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«Il faut se dépêcher de s'en gaver de rêves pour traverser la vie qui vous attend dehors, sorti du cinéma, durer quelques jours de plus à travers cette atrocité des choses et des hommes.»
Louis-Ferdinand CÉLINE—Voyage au bout de la nuit; Éditions Denoël et Steele, 1932. Littérature et Poésie.
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Lettre de Pier Paolo Pasolini à Maria Callas
Chère Maria,
ce soir, à la fin de notre journée de travail, sur ce sentier de poudre rose, j’ai perçu avec mes antennes qu’il y avait en toi la même angoisse que celle qu’hier, avec tes antennes, tu as perçue en moi. Une angoisse très légère, à peine plus qu’une ombre, et pourtant invincible. Hier, il ne s’agissait pour moi que d’un peu de névrose ; mais aujourd’hui, il y avait en toi une raison précise (précise jusqu’à un certain point, naturellement) à ton accablement, au moment où le soleil disparaissait. C’était le sentiment de ne pas avoir eu complètement la maîtrise de toi-même, de ton corps, de ta réalité : d’avoir été « utilisée » (et de plus avec la fatale brutalité technique qu’implique le cinéma) et par conséquent d’avoir perdu en partie ta pleine liberté. Tu éprouveras souvent ce serrement de cœur pendant notre tournage, et je l’éprouverai aussi avec toi. Il est terrible d’être celle qui est utilisée, mais aussi celui qui utilise. Toutefois, c’est une exigence du cinéma : il faut briser en mille morceaux une réalité « entière » pour la reconstruire dans sa vérité synthétique et absolue, qui la rend par la suite plus « entière » encore. Tu es comme une pierre précieuse que l’on brise violemment en mille éclats pour qu’elle puisse ensuite être restituée dans une matière plus durable que celle de la vie, c’est à dire la matière de la poésie. Il est justement terrible de se sentir brisés, de sentir qu’à un certain moment, à une certaine heure, en un certain jour, on n’est plus entièrement soi-même, mais seulement un éclat de soi-même : je sais combien cela peut-être humiliant. Aujourd’hui, j’ai saisi un instant de ta splendeur, alors que tu aurais voulu me l’offrir tout entière. Mais ce n’est pas possible. À chaque jour sa lueur, et à la fin, on aura la lumière entière et intacte. Il y a aussi le fait que je parle peu, ou que j’ai tendance à m’exprimer de façon incompréhensible. Mais on peut facilement remédier à cela : c’est comme si j’étais en transe, j’ai une vision ou plutôt des visions, les « Visions de la Médée » ; dans cet état d’urgence, tu dois te montrer patiente avec moi, et m’arracher les paroles par la force.
Je t’embrasse.
Pier Paolo
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(source : Partie de campagne, Jean Renoir, 1936)
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le désaccord de lumière dans mes souvenirs, dans le désordre apparent de l’image, avait la couleur de ton visage ; cette ombre qui y prenait part pour dialoguer toujours plus avec le monde, le vertige du monde, avec ce sentiment profond qu’après cet instant il y aura une certitude de plus pour fleurir à nouveau
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© Pierre Cressant
(dimanche 20 novembre 2022)
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Quelques trucs bien. Novembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Apprécier de dormir du sommeil du juste 
Dire au revoir à ma sœur en pleurant et en se serrant dans les bras. En tout, 10 jours de séparation comme une éternité de solitude pour moi et un séjour de vacances pour elle 
Apercevoir un renard détaler et se planquer dans la nuit des fourrés 
Participer avec les jeunes à l’atelier de peinture. Laisser libre cours à la couleur 
Ramener maman à la maison après quelques jours d’hospitalisation. Savoir qu’elle sera bientôt soignée 
Fêter l’anniversaire de ma sœur dans une soirée folle avec des plumes, des paillettes et du champagne ! Retrouver les amis qui ont joué le jeu déguisé et s’amuser ! 
Voir un faisan dans le jardin, près de l’olivier. Penser que l’oiseau a trouvé là un espace de sécurité pendant la chasse qui est de saison
Valider l’inscription à une formation professionnelle. Sentir s’ouvrir une fenêtre dans la routine 
Craquer pour deux décos de Bambi pour mon petit M. : « mon premier Noël »
Prêter une robe toute neuve à ma sœur afin qu’elle soit à son aise et à son avantage lors d’une fête familiale par alliance, et qu’elle se sente « magnifaïque », moi qui ne suis pas la reine du shopping 
Aller dans les bimbeloteries avec ma meilleure amie pour acheter des décos de Noël pour elle, des décos d’anniversaire pour ma sœur : il y a de la paillette, de l’or et de l’argent. Tout ce qui fait chaud au cœur 
Savourer la douceur de l’automne porté par le vent chaud du Sirocco. Enlever des couches de vêtements au fil de la journée 
Entendre chanter le rouge-gorge dans le froid du matin 
Constater que les jours raccourcissent à vue d’œil et avoir quand même du plaisir à allumer la lampe de chevet pour bouquiner 
Recevoir un message élogieux sur ma poésie. Ressentir de la reconnaissance et le regret du silence actuel 
Aller à l’atelier de peinture. Retrouver le plaisir du geste au pinceau et la joie de la couleur pure. Partager ces ressentis avec les jeunes 
Entendre hurler la chouette dans la nuit puisque je me lève de très bonne heure chaque matin 
Discuter avec ma cousine au téléphone en buvant du vin blanc. La sentir plus forte et indépendante. Lui confier quelques conseils de ma grand-mère pour continuer à avancer 
Passer du temps avec maman. Préparer de la soupe et des tenues vestimentaires pour la semaine. Être là, juste là 
Accueillir une amie qui se sépare. Écouter et accompagner la prise de conscience. Faire confiance avec de la tisane 
Échanger des ouvrages avec un auteur. S’essayer à la critique littéraire. Attendre aussi son retour sur mes poèmes 
Envoyer un message amical à un collègue en arrêt de travail. Lui dire qu’il manque 
Savoir que maman m’attend pour aller se coucher. Prendre le temps pour elle aussi 
Voir et câliner mon petit M. quasi quotidiennement. Bonheur 
Constater les énormes progrès de deux de mes jeunes patients. Me sentir si fière pour eux désormais apaisés pour pouvoir scolarité presque normalisée 
Accompagner maman pour la visite de l’appartement de ma fille. La sentir heureuse de cette sortie exceptionnelle 
Apprécier comme une grâce les étoiles scintillantes du petit matin dans le ciel lavé par la pluie et nettoyé par le vent. Trouver de bons côtés à l’insomnie
Aller au cinéma avec mon fils pour voir le dernier Miyazaki en VOSTFR
Manger des gaufres ensemble. Monter et/ou descendre d’un ou deux étages dans la maison pour partager avec la famille et les amis présents. Se régaler ensemble 
Bricoler avec mon fils. Améliorer la possibilité d’aérer sa chambre pendant l’hiver puisqu’il aime le froid 
Envoyer à une amie virtuelle une enveloppe avec un de mes bouquins dedans. Donner de la matière et du concret par les mots 
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charles-blr · 1 year
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António Sena da Silva (1926—2001) Portugal.
Architect, Escola Superior de Belas-Artes de Lisboa, plasticien, photographe, designer, chroniqueur, pédagogue, homme d'affaires. Il y a ses travaux sur l'emballage, les logos, les marques, les modèles, les illustrations pour livres et magazines, la photographie, les décors et costumes pour le théâtre et le cinéma, la poésie, la carrosserie, les peintures murales, les pavillons d'expositions et de foires, le mobilier, les travaux architecturaux, l'administration des affaires, articles et essais pour magazines et journaux. Dans tous les domaines, il a été reconnu et récompensé.
Voici le côté photographique de António Sena. Santos.
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pauline-lewis · 6 months
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L'art, les femmes et un supermarché japonais
Ces dernières semaines j'ai vu (et revu pour l'un) deux films que j'ai vraiment adoré, deux films qui parlent d'agentivité, du carcan dans lequel sont coincées les femmes dans la société, de comment faire cohabiter l'art, le désir et le couple dans une société hétéropatriarcale. Et puis j'ai aussi regardé un film sur un supermarché japonais, ça n'a aucun rapport but bear with me !
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Maternité éternelle, Kinuyo Tanaka (1955)
Le premier était un rattrapage puisque j'avais raté la ressortie en salles des films de la cinéaste japonaise Kinuyo Tanaka (1909-1977) dont j'avais pourtant entendu beaucoup de bien. J'ai donc commencé par Maternité éternelle (dont je préfère largement le titre anglais Forever a woman), un film de 1955 qui s'inspire de l'histoire vraie de la poétesse Fumiko Nakajō, décédée à l'âge de 31 ans d'un cancer du sein — et qui est écrit par une femme, Sumie Tanaka. Comme vous vous en doutez, c'est un film d'une tristesse infinie. Quand le film commence, Fumiko est coincée entre un mari qui ne l'aime plus, deux enfants dont elle doit s'occuper et un cercle littéraire qui critique sa poésie dans son dos parce que ses sujets ne semblent pas assez nobles. Comprendre par là que ce sont des sujets "de femme".
Elle divorce de son mari et apprend qu'elle doit lui laisser son fils, tandis qu'elle a la garde de sa fille. Ses liens amicaux / secrètement amoureux avec son mentor Takashi Hori (l'un des rares à aimer et comprendre ses poèmes) s'achèvent quand ce dernier décède (oui ce film est vraiment triste, j'ai essayé de vous prévenir). Dans la foulée, elle est diagnostiquée d'un cancer du sein et est hospitalisée. Au même moment, Fumiko apprend la publication de quelques-unes de ses œuvres dans une revue de poésie, ce qui lance sa carrière au pire moment. Évidemment, elle soupçonne son état de santé d'influencer la popularité soudaine de ses écrits.
Elle accepte après de longues tergiversations de s'entretenir avec un journaliste — bien qu'elle sait qu'il ne vient là que pour chercher le récit racoleur de ses derniers jours — et entame avec lui une relation sentimentale et sexuelle. Je précise sexuelle parce qu'il y a des scènes assez incroyables dans ce film dans lesquelles Fumiko exprime son désir sans détours alors même qu'elle souffre de regarder son propre corps suite à sa mammectomie.
Tanaka joue sans cesse avec ce regard douloureux que Fumiko pose sur elle-même. Dans une scène vraiment sublime elle tourne le dos à son amant, qui s'apprête à retourner à Tokyo, et on la voit le regarder dans un miroir. Tout ce jeu de regards dit beaucoup sur le rapport au corps et à la séduction. Maternité éternelle raconte la difficulté pour Fumiko d'être dans un même mouvement une mère, une poétesse, une amante et une femme. Combiner tous ces rôles sans en sacrifier aucun est un vrai fardeau. Et c'est très beau de la voir écrire dans sa chambre d'hôpital (simplement parce que les images de femmes qui écrivent au cinéma me paraissent trop rares), rongée par la peur de n'être aimée que pour son histoire personnelle, de ne trouver personne pour embrasser toutes les facettes de sa personnalité. J'ai fini le film en larmes mais avec aussi l'impression d'avoir vu une œuvre rare sur des sujets peu souvent traités.
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Les chaussons rouges (Powell et Pressburger, 1948)
Et puis la semaine dernière j'étais à Paris et j'en ai profité pour faire un tour au Champo et revoir Les chaussons rouges (de Powell et Pressburger, 1948). J'avais déjà vu ce film il y a dix ans, et le redécouvrir m'a une nouvelle fois permis de mesurer à quel point le temps change notre perception des histoires. J'avais surtout gardé dans ma mémoire le souvenir du ballet central, qui n'est pas comme on a l'habitude de voir dans la comédie musicale un dream ballet mais plutôt un ballet cauchemardesque qui raconte l'histoire d'une femme possédée par ses chaussons de danse rouges. Une fois qu'elle les enfile, elle ne peut plus les enlever, ni s'arrêter de danser, elle est complètement manipulée. Si j'ai gardé un souvenir aussi précis de cette séquence c'est parce qu'elle est impressionnante visuellement, pleine de trouvailles, d'effets de perspective et de transparence, parce qu'elle invente de nouvelles choses à chaque seconde. Et aussi parce que, comme je l'ai dit de nombreuses fois, j'adore les films en Technicolor. Et tout le film fait tellement bien usage de la saturation des couleurs, des chaussons d'un rouge vif aux cheveux roux de l'actrice Moira Shearer.
Mais j'avais oublié que, comme Maternité éternelle, Les chaussons rouges raconte avant tout l'histoire d'une femme tiraillée entre les hommes et l'art dans un monde où l'art est contrôlé par les hommes. Elle est coincée entre celui qui l'a découverte, son "mentor" le tyrannique Lemontov, et celui dont elle est tombée amoureuse, le compositeur du ballet Julian Craster. L'un est machiavélique, l'autre se présente comme un homme bon, mais tous les deux empêchent Vicky, la danseuse, de laisser libre cours à sa créativité. L'un contrôle ses rôles, l'autre contrôle la musique sur laquelle elle danse. Tous les deux sont des marionnettistes.
Les chaussons rouges est une sorte de backstage musical, c'est à dire un film qui raconte les coulisses d'une production. Mais contrairement à ce qui est d'usage dans ce sous-genre de la comédie musicale, l'entertainement ne gagne pas à la fin. Le show ne fait pas tout oublier, il ne suffit pas à effacer les violences et les injustices. Au contraire, le divertissement et les hommes qui en tiennent les ficelles demandent un sacrifice. C'est un film très glaçant mais vraiment passionnant, que je vous conseille de rattraper si vous êtes à Paris !
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Supermarket woman, Jūzō Itami (1996)
Le dernier film n'a pas grand chose à voir mais j'avais quand même envie de l'archiver par ici. C'est un film qui parle de supermarchés, d'ambition, de capitalisme et de sororité. J'ai eu envie de regarder Supermarket woman de Jūzō Itami parce que j'avais adoré son Tampopo, un film qui donnait vraiment envie de manger des ramen. Bref, Supermarket woman met une nouvelle fois en scène l'irrésistible Nobuko Miyamoto et son énergie contagieuse dans un contexte culinaire.
Le scénario tient sur un post-it : une femme qui se pense la "ménagère" moyenne décide d'aider un ancien camarade de classe à sauver son supermarché de quartier. Ce dernier risque de couler à cause de la concurrence d'un supermarché concurrent qui casse les prix. Gros TW morceaux de viande en gros plan, poissons morts, moult fruits et légumes emballés dans du plastique (le film date de 1996). Le personnage de Nobuko Miyamoto, Hanako, infuse donc sa bonne énergie et ses bonnes idées dans ce temple capitaliste. Avec sa modestie, elle fait passer ses trouvailles pour du "bon sens" : écouter les clientes, privilégier les bons produits, s'allier avec les petites mains du supermarché et se rebeller contre la misogynie du boucher et du poissonnier qui font régner la terreur.
J'étais un peu circonspecte devant certains aspects du film — oui, ça reste la victoire d'un supermarché contre un autre, et donc du gentil-capitalisme sur un très-méchant-capitalisme plus agressif — mais je dois avouer que j'ai été happée par le ton léger et les nombreuses intrigues en coulisse. Il y a cette bizarrerie très plaisante qu'on trouvait déjà dans Tampopo. Et puis je me suis retrouvée comme bercée par le côté très familier du supermarché, ses allées, ses promos, ses néons blancs. J'aurais suivi Hanako et son sourire pendant plusieurs heures, ce qui prouve que la magie étrange de ce film opère.
Comme je n'irai jamais au Japon (même si ça a été l'un de mes rêves pendant longtemps), j'ai eu aussi l'impression de pouvoir faire ce que je préfère en voyage : zoner au supermarché et regarder les différents produits. Eh, la magie du cinéma ! Voilà si vous êtes un enfant des années 90 qui adorait aller faire les courses avec sa mère, peut-être que ce film est aussi un peu pour vous ?
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Huile sur toile /Juin 1999 "Fleur de Fumier" Mon grand ami, espiègle et solitaire, Maurice Chollier. Miguel Le Bacon?... Un peintre, une peinture, des pigments naturels pour un résultat tout proprement Surnaturel!...😮 ********************************************#MiguelleBacon & de si singuliers univers ...️⭐#Ambition #VivrePlusEnGagnantMoins ******************************************************************************Lettre ouverte au néant : « J’ai vu et aimé le vent chaud de la Tanzanie du nord, jusqu’à son équateur sud. J’ai longé les pierres chaudes, les diamants ensemencés du Botswana, jusqu’aux limites des arêtes du sable d’or de nos déserts intérieurs, illégitimes et bandits. Toujours libre mais inconstant, d’une étole à l’autre, j’ai su goutter tout le suc de la beauté des femmes, de celles qui ne se donnent qu’en rêve, les yeux fixés, loin, si loin, vers notre ciel levant. Mais, las, de tous les astres, toutes les marches d’aventures bruyantes et inutiles, jamais, Ô grand Jamais! Je n’aurais pu voir tant de vigueur incongrue que dans le cadavre du regard lumineux mais éteint de la belle inconnue. Est-ce possible ?... Le fut -il ?... Promesse d’un bonheur indicible évanoui ?... Là? Dans ce caveau d’une étoile ensevelie… En ton ventre ?... Il dût y avoir la vie. Au lieu de quoi ?... Pour moi, pour toi, en toi, en moi, voici le noir, voici la nuit. » #GrandeGuerre ... #Muse #Artiste #Arts #Singulier ⭐️ #MightyWind… #Cinéma 🎬#Film 📽️#PopCulture #Rêve #Poésie #Océan #Voyage #Beauté #Naturlovers #Baleines #Littérature #Photographie #Life #ArtistePeintre...#Enfance #Mythes #Mythologie #Sculpture #VanGogh #GrandsPeintres
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