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#comment rendre une femme folle amoureuse
roihangbe · 2 years
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Magie blanche flechée pour faire revenir l'amour perdu : puissant roi HANGBE
Magie blanche flechée pour faire revenir l’amour perdu : puissant roi HANGBE
Magie blanche flechée pour faire revenir l’amour perdu, sort pour ramener un amour perdu.Je peux vous récupérer votre ex avec la Magie blanche flechée pour faire revenir l’amour perdu et très rapidement. L’etre aimé a rompu avec vous et vous avez réalisé que c’était réellement l’amour de votre vie et qu’il faut très vite le/la reconquérir sans attendre. Une séparation douloureuse et imprévue peut…
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castlesims · 8 months
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MAJ sur la vie de Tove Martin (aka ma simette pref qui me tient à coeur de sa naissance à aujourd'hui, vie adulte)
Après avoir mis un therme à sa relation amoureuse, Tove a essayer tant bien que mal d'avoir des relations amoureuses par ici et par là mais rien ne remplacera Paolo à ses yeux, c'est lui et personne d'autre, bon sang! Même si elle a été cocue, Tove continue d'avoir des sentiments pour lui. Elle tentera de le récupérer au mieux.... Jusqu'à ce fameux jour où lui, Paolo Rocca, se pointe devant la porte de l'appartement de Tove pour rendre visite à son nouveau née qu'il avait tant hâte de rencontrer, sauf que Tove l'a invité à entrer et lui à expliquer de A à Z cette histoire, Tove avait fait une fausse couche et n'avait plus leur enfant.
A ce moment présent, Tove avait cru voir une autre tout autre personne, Paolo n'était plus le même qu'avant, il était devenu bien trop différent. Il venait un peu plus souvent lui rendre visite, faisait de ses pieds et de ses mains pour inviter Tove au restaurant et autres... Tove avait l'impression de voir Paolo mais le Paolo de ses rêves et elle retombait folle amoureuse de lui comme elle l'a toujours été... Paolo a fait promettre à Tove qu'il allait lui rester fidèle... Tove a vit à vendre son ancien appartement qu'elle a payé seul pour vivre dans une maison vivable à deux. Tove est dans sa rêverie chaque jour à présent, elle revit ce dont elle a toujours voulu vivre avec son amour de toujours.... Les choses se passent tellement bien et de mieux en mieux et Tove tombe à nouveau enceinte, cette fois, Paolo est heureux et promet à Tove d'être présent pour elle ce nouveau née (en espérant que tout se passe pour le mieux dans la grossesse)
Tove accouche enfin d'un petit garçon, Bradley Rocca et les voilà vivre à trois. Les années passe, le petit Bradley devient nourrisson et Tove se rend compte qu'elle est à nouveau enceinte de Paolo et que la famille va s'agrandir d'avantage.... Elle veut lui en parler mais elle ne sait pas comment car leur relation s'éloigne depuis ce dernier jour de crac-crac, ils sont de plus en plus surchargé par le travail.
Les jours continuent de passer et le petit Bradley à souffler ses bougies et le voici bambin mais Paolo se fait plus distant de jour en jour....
Il avoue d'abord être dépasser par le travail, il s'absente en avouant s'évader quelques jours pour décompresser du à son lourde charge de travail... Et puis Paolo oublie son téléphone en sortant et Tove reçoit un appel d'un prénom féminin qui s'affiche sur l'écran... Paolo voit une autre femme, Tove à l'impression d'avoir fait un autre pas vers l'arrière alors qu'elle s'était mise en tête vouloir avancer avec lui, il lui avait promis... Mais Paolo reste Paolo, il ne sera jamais fidèle, jamais.... et Tove continuera d'espérer vivre son amour de toujours dans ses bras, mais Paolo ne cessera de recommencer... Tove doit absolument tourner la page, voir le chapitre! Toute sa famille lui dit, même ses plus fidèles amis!
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Avant que sa grossesse prenne trop d'ampleur, Paolo part avec laa femme qu'il aime depuis un certain temps dans la dos de Tove et ne reviendra plus jamais voir Tove jusqu'à ce que Bradley grandisse et devient enfant pour aller de temps en temps chez son père.
Pendant sa deuxième grossesse, Tove continue de travailler et cache cette grossesse à tout le monde, aux hommes qui elle fréquente pour tenter de retrouver l'amour mais aussi à sa mère et ses deux jeunes demi frères...
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Tove vient d'accoucher d'une petite fille nommée Laïa Rocca dans le dos de tous, elle est heureuse d'accueillir sa fille comme ci c'était son dernier miracle du peu de bonheur que la vie lui aurait donner et elle consacrera le restant de sa vie à ses deux enfants adorer, seul ou parfois accompagné quand l'envie se présentera... Tove en a assez bavé et est devenue une femme plus forte, elle ne se laissera plus guider par des sentiments amoureux pour un homme, elle a ses deux enfants et ça lui suffit pour être heureuse. D'ailleurs elle a réemménager dans un appartement qui lui coutera moins cher avec ses deux enfants ♥
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lelivredecoco · 5 years
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CHAPITRE UN
Commençons par le début, il y avait du bon, même plus, au début c’était de l’amour.
Je n’ai pas envie de dénigrer ou de mentir sur ma relation. J’étais folle amoureuse de lui, il est mon premier amour. J’ai vécu de beaux moments avec lui, je ne m’en souviens plus mais je le sais. C’est assez incroyable le cerveau humain, il m’a littéralement supprimé des souvenirs, des bons comme des mauvais. Je ne suis pas qualifiée dans ce domaine pour comprendre pourquoi, mais la nature est bien faite. Je ne souhaite pas me rappeler ces « je t’aime », ou nos rires. Intérieurement, je veux juste fermer ce livre, et le laisser prendre la poussière, jusqu’à en oublier son existence.
Il faut savoir que je suis une personne qui croit énormément en l’être humain, je ne vois jamais le mal chez les autres. Et je crois énormément en l’amour, tout type d’amour. Qu’il s’agisse d’une amitié, d’une relation amoureuse, ou de liens familiaux. Il avait l’air comme moi, et je me suis vue en lui. On ne rentrait pas dans des “cases” tous les deux, on vivait comme bon nous sembler. On était aussi fou l’un que l’autre, on vivait au jour le jour, et nos blessures passées nous ont rapproché. J’avais l’impression qu’il me comprenait, et qu’il me protégeait du monde. J’ai enlevé mes barrières une à une avec lui, sans crainte, ni peur. Il m’avait mis dans un contexte de confiance, sérénité et d’amour. Oui il me protégeait du monde, mais je n’avais plus rien pour me protéger de lui.
Je pense qu’on peut se rendre compte qu’une relation est malsaine quand elle nous isole des autres. Je veux dire par là, quand une des deux personnes du couple s’isole peu à peu et fini par vivre qu’à travers son conjoint.
*
Mon monde ne tournait qu’autour de lui. Je veux dire réellement, il avait fait en sorte qu’il soit ma seule option dans ma vie, sans même que je m’en aperçoive.
Avant lui, j’étais entourée, j’avais ma bande d’amis, j’avais beaucoup de connaissances aussi. J’étais invitée à beaucoup de soirées, j’avais une personne à voir tous les soirs, mon téléphone n’arrêtait pas de sonner, même sur mes réseaux sociaux j’avais tellement de notifications que je mettais des jours à répondre. J’étais loin d’être seule, de plus, j’ai toujours eu des liens très forts avec ma famille. Jamais j’aurai cru qu’une personne puisse m’enlever tout ça, et « de mon plein gré ».
Je suis incapable de vous dire comment il a fait, je sais juste qu’il a commencé par les gens les moins proches de moi, dès qu’on me parlait, il me disait du mal sur ces gens. Il me répétait toujours les mêmes discours en boucle. J’ai fini par voir uniquement le mal chez les autres, et désormais je ne m’ouvrais plus aux nouvelles connaissances. J’étais de moins en moins sociable. Quand tous les jours on vous répète que tous les hommes qui viennent vous parlez ne veulent uniquement de vous dans leurs lits, vous finissait par y croire, et par devenir agressive avec eux. Et de même pour les femmes, il n’arrêtait pas de me dire qu’elles étaient toutes jalouses et mauvaises, et que pour me le prouver il pouvait les draguer et qu’elles accepteraient ses avances. Je sais, ça parait bête de changer de comportement juste à cause de ça. Mais imaginez, qu’on vous répète ça tous les jours, plusieurs fois par jour, et de plus, que la personne qui vous dit ça, vous l’aimez de tout votre être. Vous ne finirez pas vous aussi par y croire ?
Après ces personnes sans importance, il a commencé par m’éloigner de mes proches, il a mis des mois, voir des années, à réussir à me retirer chaque personne de mon entourage. Mais maintenant que j’ai du recul sur cette relation je me rends compte que dès le premier mois il préparait déjà ce qui allait se passer dans le futur. Chaque phrase sur mes proches, chaque insulte, chaque compliment, tout était calculé, pour qu’un jour j’en vienne à penser que c’était mieux de m’éloigner d’eux. J’ai fait le choix de m’éloigner de certaines personnes pour les protéger de la méchanceté de l’homme que j’avais choisi, par son comportement, je me suis renfermée sur moi-même. La chose la plus folle dans tout ça, c’est que je ne m’en suis vraiment pas rendue compte que je changeais. Il est entré dans mon cerveau, aussi facilement que dans mon cœur.
Il ne m’a jamais rien imposé, c’était là le piège, il me suggérait juste, me laissant croire que la décision venait de moi. De ce fait, je lui accordais chaque jour un peu plus de ma confiance, et je lui donnais un peu plus de place dans mon monde.
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L’histoire sans fin...ou presque **1ère Partie**
Un sacré prénom, pour un sacré mec. Louis-José, 1m85, regard vert émeraude, la peau laiteuse et un sens de l’humour qui me fait chavirer. Ce chapitre me tient à cœur, puisque LJ n’est pas une petite histoire à la sauvette. Il y a un passé, un présent et un futur avec lui. C’est un de mes proches, et ma plus vieille amitié ‘’homme-femme’’ à l’heure actuelle qui demeure et cela depuis plus d’une décennie.
On s’est connu dans la cour d'un Lycée de Bourges, centre France, notre ville d’origine. J’étais venue chercher une de mes amies de l’époque ce jour-là. Je ne faisais pas partie de cet établissement, mais c’était courant pour moi de traîner aux alentours de celui-ci en fin de journée avec mon amie et ses copines.
Adolescente, j’étais déjà du genre à fréquenter des cercles de gens différents. C’était peut-être mon côté caméléon – double personnalité qui voulait cela : mon signe astrologique est Gémeaux : tu ne crois pas à l’horoscope? C’est bien dommage, moi j’adore toutes ces conneries.
Louis-José fréquentait ce lycée, mais vivait proche du quartier ou se trouvait le mien, et de ce fait ses amis étaient mes amis, et ‘’Malek’’, mon premier grand amour, en faisait partie : Vois-tu la complexité de ce chapitre hein ? Ressens-tu la proximité des gens en campagne ? Incognito est un mot imaginaire dans le lexique berruyer : non les habitants de Bourges ne sont pas des ‘’Bourgeois’, update ton lexique … Pour faire simple et concis : en campagne ‘’Tout le monde connait tout le monde’’.
Après le lycée, le baccalauréat en poche, j’entamai mon cursus d’études supérieures et à ma grande surprise, retrouvai LJ dans ma classe. Pendant deux ans, il fut mon acolyte, on était assis l’un à côté de l’autre 8 heures par jour, 5 jours sur 7, aucune ambiguïté puisque lui et moi étions ‘’en couple’’ pendant pratiquement tout ce cursus, jusqu’au 2 derniers mois… J’avoue, au grand jour aujourd’hui par écrit, noir sur blanc : LJ si tu lis ces lignes j’entrevois ta face se décomposer… j’ai toujours eu un méchant faible pour toi. Lorsque j’étais aveuglée par l’amour envers Malek, j’avais eu le coup de foudre amical : LJ me faisait rire, me réconfortait, m’écoutait, me vannait, me taquinait, c’était simple et sain malgré ses blagues du genre ‘’Tires sur mon doigt’’.
 Non LJ, ne nie pas, c’est l’une de tes blagues favorites !
Quand je me suis retrouvée célibataire, ma vision a changé. Je n’avais clairement plus le bandeau aveuglant sur mes yeux, donc j’ai enfin pu entrevoir LJ sous un angle différent. Il me devenait attirant, beau garçon attractif et restait toujours aussi drôle.
Ma mission séduction n’a pas été des plus simples, croyez-moi. On partait de loin. LJ me connaissait depuis presque 4 ans, sous la forme d’une amoureuse transie,presque ‘’gouroutisée’’ par Malek pour lequel je ne vivais, ne mangeais, ne buvais et ne jurais que par lui durant cette période. Pour LJ, je n’étais clairement pas ‘’une option’’. Je restais l’ex de son pote. Dans les amitiés de mec de quartiers, apparemment c’est sacré…connerie pour beaucoup d’entre eux mais LJ est l’un des rares qui était et reste loyal. J’allais donc devoir user de toutes les ressources qui s’offriraient à moi pour convaincre et ‘’conclure’’ le deal.
Heureusement, j’avais la carte hormonale en joker.
** À 20 ans, la loyauté a ses limites **, enfin c’est ce que je pensais à l’époque. Du plus loin que je me rappelle, LJ demeure le premier mec qui a fait sortir ‘’la chasseuse’’ qui sommeillait en moi. La plupart des relations que j’avais eues avant, me sont arrivées toute crue dans la bouche, et je ne cherche aucunement à faire un vilain jeu de mots. Tu vois le genre ? En gros, je me faisais draguer, je disais oui ou non selon mon attirance et mon ressenti, et ‘’basta cosi’’, l’affaire était dans le sac. Pas cette fois-ci à mon grand désespoir.
J’ai complètement suivi à la lettre les maudits conseils dans les magazines, ou bien dans les émissions stupides à la télé, ou pire encore: les conseils de mes amies!
Désolé les filles, mais pour celles que l’histoire ‘’LJ’’ concernent, vous pouvez juste acquiescer du fait que vous m’avez poussé à faire des choses complètement surréalistes : arrêtez d’hocher votre tête s’il vous plaît, je vais y venir à un moment donné puis vous ne pourrez plus nier, croyez-moi.
*Étape 1 : Instaurer un contact récurrent et naturel* - Passer à l’improviste dans le quartier de ladite personne qu’on cherche à séduire - Appeler ou texter cette personne, nonchalamment en prétextant ‘’être dans le coin’’ - Proposer de ce fait, d’aller prendre un verre si elle est disponible, histoire de… Faire en sorte, que votre présence devienne normale et agréable au quotidien dans un cadre extérieur que celui ou vous évoluez ensemble d’habitude, puis…
*Étape 2: créer le manque affectif - Laisser aller quelques jours sans trop de nouvelles mais pas trop longtemps. Un peu dans le genre ‘’J’ai une vie surbookée, je suis hyper busy, mais t’inquiète je pense à toi’’
*Étape 3 : 2 options –pour une seule finalité - Recontacter vous même directement cette personne pour un ultime RDV - Cette personne va vous recontacter pour un ultime RDV
*Étape 4 : Ça passe ou ça casse. - Rapprochement assuré ou bien… - Gros râteau de la mort qui tue !!!
Comme vous le constaterez, ma méthode est des plus pourries au monde. L’étape 1, ce n’est pas très difficile mais les autres on s’en reparlera. J’avais tout de même trouvé une excuse parfaite pour traîner avec LJ, le voir, passer du temps avec lui rien que nous deux : LES EXAMENS SCOLAIRES !!
Je pense c’est une des rares fois où j’étais comme une folle à l’idée de devoir réviser. On se retrouvait chez lui, dans son appartement, pour effectuer nos petites révisions bien tranquilles, boire des cafés, fumer des clopes, la belle vie de jeunes adultes. Au troisième jour de ‘’révisions’’, j’ai pris mon courage à deux mains et ait lancé la bombe Hiroshima dans les airs enfumés de cigarettes de son petit appartement.
- LJ, faut que je te dise un truc, mais promets moi tu ne vas pas rire ou faire de blagues.
- Quoi ? t’es enceinte ? t’as fait caca dans ta culotte ? tu as 6 orteils ?
- LJ … (j’avoue, j’ai dû esquisser un sourire à ses conneries). On peut être sérieux deux secondes, ce n’est pas très facile ce que j’ai à dire, alors ça m’aiderait si tu y mettais du tien et juste que tu me laisses parler.
- Mon dieu, tu vas me dire quoi, ça m’inquiète un peu quand même. T’es sûre que ça va bien ?
- Oui très bien mais laisse-moi parler, je vais y arriver.
Je respire un grand coup, ferme les yeux, les rouvres et plonge mon regard dans le sien.
- LJ, je ne vais pas tourner autour du pot, pas avec toi, tu me plais. Gros silence. Brise Glaciale et sa copine Mal-aisance viennent d’entrer dans la pièce, sans invitation, sans retenue.
Il racle sa gorge, reste figé les yeux sur moi.
- Tu as entendu ce que je viens de te dire ou tu vas me demander de le répéter ?
- Non, j’ai bien entendu, c’est juste que … c’est juste que … enfin Marine, je ne m’attendais pas à cela en faites. Tu viens de me couper un peu la chique, je suis surpris.
- Surpris ? dans le bon ou dans le mauvais sens du terme ?
- Et bien surpris quoi ! pas de sens à mettre ! enfin… pas dans le mauvais je veux dire.
Il rit nerveusement, sa face devient rouge : je reconnais l’influence de copine Mal-aisance qui est toujours là, bien calée dans le canapé avec un sac de chips à se nourrir de la scène qui se déroule ici.
- Puis, t’as quelque chose à me dire là-dessus ou pas du tout ?
J’avoue que dans ce genre de situation, je deviens très lourde, mais il faut se mettre à ma place deux minutes. Je viens de dire à quelqu’un qu’il me plaît sans crier gare. J’attends une réponse dans la même veine.
- Et Malek dans tout ça ? tu n’as plus de sentiments pour lui, t’es sûre que ce n’est pas une manière de le rendre jaloux, ou simplement de te convaincre que tu veux passer à autre chose ?
- Arrête de me parler de Malek, quand je viens de trouver le plus gros courage du monde pour te dire les choses que je pense. Honnêtement, je le kifferai encore, je n’aurai pas risqué de me taper un gros râteau par l’un de mes amis, et je me serai éviter le ridicule. Tu me plais, je n’y peux rien, cela ne se commande pas, c’est tout.
- Depuis quand ? me demanda-t-il.
- Depuis un petit moment déjà, mais je ne savais pas trop comment faire pour t’en parler, puis surtout j’avais peur que ce ne soit pas réciproque, mais je m’en fous maintenant, fallait que je te le dise, je peux plus faire semblant. Il s’approche de moi, passe sa main dans mes cheveux, et la laisse glisser jusqu’à mon épaule.
Ses yeux verts me fixent Le temps s’arrête pour moi. Mon cœur se met à battre dans mes oreilles.
J’ai chaud, j’ai peur, j’attends comme une proie devant son prédateur. Après quelques secondes, ses lèvres viennent s’échouées sur les miennes, doucement. On s’embrasse longtemps. C’est doux, c’est calme, plus de place pour les blagues, il sait être sérieux au bon moment.
Les jours qui suivent sont les premiers traits de l’esquisse de notre relation. Il faut passer de simples amis à ‘’amis et plus si affinité’’, en montant doucement vers le sommet du statut de ‘’couple’’, préserver le fruit mûr qu’on a récolté sans ajouts ni conservateurs : simplement rester naturels.
Seulement, à notre âge, la confiance en soi n’est pas ta Best Friends, on va se le dire. La moindre petite chose insignifiante peut devenir la pire des embrouilles ou bien la pire des incompréhensions. J’en ferai donc bientôt l’expérience à mon grand désarroi.
à suivre….
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honel-inge-mal · 4 years
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Les mots venaient si aisément je n’en ai plus  Je n’en ai plus  Mal au ventre au cœur aux oreilles aux sexes  L’entière souffrante La masse  Dévorante  Fourmi par fourmi et la hauteur du transport devait arriver, arriva Sous moi Obsession pour l’horizon  Mes yeux se serrent  Explosent gorge ventre  Percer cher ver transporter vers colline vertige 
Bar absent  Et chat au-dessus  Mur compte  De la cendre à la circonférence Je ne sais que penser de toi Je ne sais rien de ce que je pourrais faire à un corps  Je suis un enfant  En veux-tu un ?
Il est trop facile, crier sans la main D’écrire M’hospitaliser Trop de soleil pour gagner la peau changée et m’offrir à elle  Trop de soleil La tête folle enfle  Et je meurs  Partir Ici en famille combien de temps Le soleil est trop fort Je dois me reposer  Combien de temps Et avec quelles aides ?
Me reposer Dormir Roule langue coupée  De la famille  Qui n’a pas pris le soleil comme moi La vie est sans ventre Et une langue d’origine  J’étais porté pleurant  Râlant Suffoquant ce noyau Poussant  Quelqu’un de ma famille me portait  Mais entre la surface et la mer  Entre le fond de l’eau et du ciel noir  C’est trop de crier Yeux à peine en larmes et si clairs face aux étincelles  C’est trop de crier  Les oreilles pleines d’eau à crier D’un seul regard je me suis attaché  Je suis parti  Je suis au noir déjà J’ai peur de tomber Ma mère retourne-toi  Je tombe sous l’île sous le sol La force me tire vers l’avant Je perds mes miroirs  La peau je la harcèle je m’y répands  Briser briser Questionner quoi Lait d’ânesse perdre les amis d’enfance  Saisir ce moment de perte  Sec  Faveur  Envolée d’oiseaux quand je fais marcher les dunes  Plume toile, la belle verte J’aimerais passer devant un miroir sans me regarder Me creuser  Corps armoire à vider Réceptacle Vide  Récurer poli Le vent souffle trop haut  La vie est là même partout à quelques soleils près  On peut se mourir Les valises s’attachent au corps  Mon visage est une pente qui avance  La descente  Je vais vers vous  N’oublie pas que les chouettes sont des pandas  Et les tongs des marchmok  C’est la fin du monde J’étais en coup de fouet J’ai câliné et j’ai récupéré un sac dans une cheminée avec mon pied Tout le monde m’a acclamé et a eu envie de perdre d’autre choses pour vivre des aventures   Problème personne ne savait que perdre Comme bien souvent Je me suis juste approché  D’immense babines j’imagine  Au rêve la vérité, intenable Nous ne sommes pas fait pour elle Tête renversée au puit  Je te tenais Ton souffle  Embrasser les yeux au revoir  Zéphyr  Étais-tu le pacifique ? Oui, je bouillonnais du mauvais côté de la violence  Homme Excrémentiel  Démence Outrecuidant  Chercher la production  De rebuts  Je me suis imaginé crier à toi sur le chemin Je suis différent Mais sincèrement, je pense à toi Les oreilles du lapin pendent Lit de fleurs souris morte sous couverture  Je ressemble que je lèche des prisons  Naître ou neiger  Exploration des domaines du non Les cocons sont et boyaux  J’ai mal  Écrire au doigt sur la peau  Les cieux  Nous y habitons  Casques  En famille  Prisonnier dans le ciel   Enchantés  Sans lianes  La fournaise est plus aisée le dimanche.
Rendre le profond : puis-je malmener ? La fin du hoquet pour embrasser, tu jouas.
Quelqu’un d’autre contrôle mon corps Après les épines se cacher 
J’aime pas les gens qui ne m’aiment pas car ils n’aiment pas la valeur des domaines en moi
Miroir et gens nous détestent Dire qu’on m’adore Oublier sympathie  Présent efface disparu ici Seule étoile ciel Bébé imaginaire femme  La mémoire m’est restée sur la peau  L’île qui efface quand on y arrive 
Tant de miroirs
Qui reviennent
Sans disparaître ici
Parce que personne ne pourrait juger ce désastre 
Percer la terre et aller au miroir
Mais j’ai juste touché son cou 
Œil mort cuit 
Il pleut de mes seins
Noeuds dans le ciel
Noeud d’étoiles 
Me piquent et remarque pas
Je cache pour perdre 
Je ne regarde pas qui prend mes affaires 
Tes mains dures
Ton cou accueille mon visage la courbe mon nez
Ta petitesse 
L’os 
Reçut le mal
Ta mélodie chantante 
La distance 
Ne pas savoir 
La solitude fait connaître 
Tu veux encore quoi ?
Toi, nous 
Choqué de ton corps 
Tu 
Secrets mémoire
Grenouilles
Décrochage
Double appel 
Raser d’amour 
J’essaye de ne pas mourir quand on me pose des questions
Un mur est-ce suffisant 
Dans la 
Nuit 
Roche colline 
Sœur 
Puisque les cœurs à droite explosent
Les gravites s’inversent 
Les corps s’emboîtent 
Je partirais.
Le sol se dérobe et se cache le ciel noir encore une fois 
Le même ciel 
Où vivre 
Maison si loin 
Comment ça va ?
Comme un fils
Tapis de bateau 
Femmes d’églises couleur d’océan
Huile 
J’ai mal je dors Groseille pétrole 
Noir
Sang de baleine 
Visage rasé 
Poisson homme
Je fais de ce que c’est
Et j’accentue ce qui est déjà 
Commando camarade
Endurer la valeur 
De ce que vous faites 
Mort est la seule chose qui n’arrive pas 
J’ai crée ma peau
On m’appelle la peau
Je l’ai créée
Chemin de la ronde
Je sors les filets blancs de ma peau 
Miroir lieu de pensée et d’éclatement
Inspecter
Jusqu’au bout 
Tout 
Renouveler 
Comme l’odeur que je cherche en moi
Tout le nié  Me retourne comme une autre gravité.
Comme une épée abandonnée sur le champ de la bataille.
Le silence entre les encoches du mur, le vent s’y engouffre, j’entends, la marque la nuit nous descendons sans moteur.
Je suis pendu et je figure une dernière photographie, au loin.
Brûlure
au ventre sans ta chemise de cimetière
car nous t’avons planté autre mère
je t’ai tenu à l’envers
tu as vomi dans le froid
Et c’est la nuit 
Inodore comme la main éloignée de mon corps 
Qui appelle 
Pied qui tient une branche la nuit
Tronc gris apporté par l’eau 
Yeux qui explosent 
Frotter frotter 
Ralentir 
Le noir 
Exploser
Tête 
Enfermée ici en réalité 
La forêt interdite 
Maison où part le chemin d’elle
Qui étais-tu 
Morte qui me sauva 
Je me vois construire ma tour
Protégé par une armure blanche 
La tour des couteaux 
Croire que l’on a invité sans le faire ce n’est pas aisé 
je ne me souviens pas de t’avoir connu
moi qui pleure une fois la perte et deviens
Maître pour insecte des gorges
Recueil d’inventions 
Je t’attends sur cette montagne, nous nous sommes perdus dans la nuit, ils ne voulaient nous indiquer la route à prendre.
Je suis à toi ce que l’apnée est à la mer 
Esquisser la danse
Un pied sans veine et un pied avec.
Le silence et l’emploi
Je n’aime pas parler 
Et je ne veux pas
Rêve d’enfance chateau au château l’enfance 
le meilleur ami croit à l’amour et veut se venger d’amour
avec son garde gros
il éparpille mes cendres mes valises
je ne vous aimais pas
mais comment vous perdre
L���ami d’enfance
les amis d’enfance
partis
quittés
soulevés
à la mort
Je ne t’aimais pas, mais je voulais te garder
Quand je monte j’ai peur 
La crainte de découvrir les ponts 
De regarder la surface
Les étoiles se reflètent à ta peau 
Tu es du passé 
Seigneur tu me secoues 
Tu déplaces mon corps 
Dans la zone 
Amoureuse du sable
Posé sur un plateau, sans le savoir
Est-ce une hauteur ? Si vous y êtes né.
Mère fais-moi oublier le soleil 
Diable sous marin 
Le vertige inversée 
L’explosion de l’attachement du soleil 
Espèce de catapulte, cheval sur la plage
Alex Léon moi toi Sandra Pat Younès Miguel Antoine Cléo Corvus pour m’alourdir
Que fait cette cicatrice à ma chair et sur ma chair
les mains nus du garage s’enlève au tartre des dents
avec l’ongle
géant soldat rose
quand abandonné 
sur la mer je suis seul
Soeur perd cheveux et garçon tombe enceinte
Le soleil a disparu couchant en face 
La nuit capuche à rabattre 
Et la profondeur sous moi
Qui creuse encore les galleries 
Tu me demandes de t’embrasser, je le fais dans les feuilles, descendant de l’arbre
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sandrinedrouinlove · 5 years
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La première fois.
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Je suis nerveuse et je passe mon temps à regarder je ne sais quoi par la fenêtre. Nous sommes dans un motel dans l’est de l’ile de Montréal, proche de rien. À l’époque il y avait tout à construire dans ce coin perdu. Dans son auto, il m’a dit avoir passé une dure journée. Il prend donc sa douche. J’entends l’eau coulé. Mon cœur va à cent kilomètres à l’heure. Je m’apprête à coucher avec lui. Cette idée au départ très saugrenu est devenu une évidence pour nous deux au fils des mois qui se sont écoulés depuis notre première rencontre. Nous n’avons jamais parlé avec franchise de cette attirance réciproque, a par depuis quelque temps avec un humour très provocateur du genre « cette nuit tu étais dans toutes mes pensées » ou bien des phrases du style « si je pense à toi, je ne risque pas de dormir », « moi non plus », de petits sourires coquins et gênés, entrecoupant ces répliques un peu timides.
Au début il en était tout autrement. Un « comment va ta journée ? » puis nous parlions de ces livres que nous nous échangions. Une pause politique, une autre philosophique. De fil en aiguille nous nous sommes retrouvés, puis avons fini par constater que nous avions des tonnes de choses en commun. Je ne sais pas qui de nous deux a succombé à l’autre en premier, mais j’ai fini par m’habillée un peu plus féminin au fur et à mesure de nos rendez-vous, toujours dans des endroits publics. Puis en remarquant que son regard s’attardait de plus en plus sur moi, j’ai franchi une étape plus provocante en me vêtant plus tape à l’œil, presque un peu trop parfois, m’amusant dans ces moments-là, à le voir jaloux lorsque d’autres hommes me souriaient ou venaient me complimenter. Fini les jeans et les pull-overs, fini queue de cheval et chaussures légères, j’étais plus femme; robes, jupes, dessus plongeant, volume dans ma coiffure, sandales, talons, maquillage, il finirait surement par craquer. Et bien non! À par son regard insistant, rien ! De marbre, pas même un « tu es jolie » ou même un simple « cela te va bien ». Le désert complet pendant de nombreux jours. J’avais presque fini par envisager que nous ne serions jamais rien d’autre que des amis. L’idée me rendait folle, mais l’amour se fait à deux. Si une des deux parties se refuse à l’autre, il n’y a plus rien à faire.
Puis un jour la question fatidique : « tu as un gars dans ta vie? ». Enfin! Mon cœur palpite. Un simple « Non! », puis ma réplique « Tu veux la place? ». Rires gêner de nous deux, lui en ne s’attendant pas à cette question, moi pour avoir si audacieusement osé la poser. L’audace appartient à ceux qui savent la prendre. Danton avait raison. Cela ne lui a pas épargné l’échafaud, mais cela a sauvé la France. Pour la première fois il parlait de moi, me disait qu’il me trouvait belle, qu’il ne comprenait pas comment je pouvais être encore célibataire, que celui qui sera avec moi serait un type chanceux. Il me posait des questions plus intimes « combien de gars? », « à quel âge? ». Il connaissait déjà beaucoup de moi, ma famille, mes origines, mes racines, ma pensée politique, littéraire et philosophique, ma vision des choses en quelque sorte, mais de la femme que j’étais, il ne connaissait rien. Il envisageait cette fois-ci la possibilité que j’étais autre chose qu’une simple connaissance a but communicatif, que je n’étais pas seulement une oreille ou bien une compagne d’échange d’idée. Non. J’étais avant tout une femme amoureuse. Car c’est de cela qu’il s’agissait. D’amour. En tout cas pour moi.
Rien dans mon éducation ne m’avait préparé à ce que je m’apprêtais à faire. Amoureuse d’un homme marié, père de famille qui plus est, plus âgé. Beaucoup plus âgé … Je n’étais plus intimidé par lui, j’étais arrivé au stade de l’envi. Le pire de tous les péchés. La maturité apporte aux hommes ce que nous autres femmes, avons déjà acquise à l’adolescence, malgré nos rires niais et notre côté fifille : L’assurance. Et c’est avec assurance qu’il me poussa dans une discussion très explicative, limite pédagogique sur ses fantasmes, les miens; nous parlons de contraception, de notre sexualité réciproque. Le fou rire s’empare de moi. De lui aussi, lui qui rit rarement. Je suis heureuse de le voir enfin sous un autre jour, à rire aux éclats. Son masque tombe, j’ai fait tomber Troie. Il n’y a plus eu de tabous entre nous dans nos échanges ensuite. Nous avions dès lors des discussions centrées plus vers notre intimité, nos rêves coquins, nos envies, ponctuer de sous-entendus tendancieux et provocateurs. Il était plus que certains qu’a un moment, nous devrions passer à l’acte, au risque de mourir d’une crise cardiaque.
C’est lui qui le fit en premier. Un court message texte sur mon cellulaire. Un bref « j’ai eu envie de toi toute la journée ». Je lui réponds un laconique « moi aussi ». Sa réponse est plus que direct : « faisons cela au plus vite ». Tout est allé très vite effectivement par la suite. Nous avons pris rendez-vous à Dawson, où j’étais depuis peu étudiante. Pas pour me rendre à mes cours, mais pour se mettre simplement d’accord sur un endroit pratique pour nous rencontrer tous les deux. Il travaillait au centre-ville à l’époque, c’était plus pratique surtout pour lui. Pour moi aussi, j’étais loin de chez mes parents. Une fin d’après-midi froide mais ensoleillé. Je portais une tenue si sexy, que j’avais passé mon temps à me faire sourire dans le bus et le métro. Il m'accueillit dans son auto avec un « wow! » puis un « tu n’as pas eu peur dans le métro? ». Je ne réponds pas, je suis super nerveuse. Lui aussi. Je le sens. Il me parle de tout sauf de ce que nous nous apprêtons à faire ensemble : L’amour. Sans doute une forme de barrière psychologique. Je suis comme lui, je lui parle de ma journée. Nous traversons la rue Sherbrooke. Le motel est devant nous. Il prend une chambre pour la nuit. Certainement pas pour dormir …
La suite ... 
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S.D
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cequilaimait · 5 years
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PictureS[...] – 2. Photo n°2 – Les deux chocolats froids
« T’es vraiment trop con, Camille ! Oh, pardon, conne ! Pour ce que ça change ! Qu’est-ce que t’es conne, bordel ! Jamais vu une conne pareille ! Pire qu’une nana ! Là, franchement, bravo, si tu cherchais à faire ta transition, c’est réussi ! Quelle conne ! »
Margot n’aimait pas garder sa langue dans sa poche. Ménager les autres ? Très peu pour elle. Encore moins, d’ailleurs, quand il s’agissait de son meilleur ami qui venait lui faire une crise de nerfs injustifiée. Dans ce cas, l’adolescente savait recevoir, et elle ne se privait pas de le faire.
Camille n’avait toujours pas digéré l’incident du lundi. Après une bonne nuit de repos chez Cléo, le lycéen avait laissé passer une journée, pour voir si Margot allait venir lui parler. Il n’en avait rien été. Dès le mercredi, donc, il était arrivé, son sac à dos remplis de reproches et de critiques. « Pourquoi tu me caches des choses ? Deux jours et pas, un mot, tu te fous de moi ? C’est qui ce type ? Je suis sûr qu’il ne te respecte pas ! C’est un salaud ! Et toi, tu fais ça derrière mon dos, t’es vraiment pas mieux ! Tu me délaisses, c’est ça ? Et tu te dis ma meilleure amie ? J’suis triste et déçu, j’pensais pas ça de toi. »
Et cætera, et cætera.
Calmement, Margot avait inspiré un grand coup, en se tenant la main droite de la gauche. La gifle pouvait encore attendre, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Après tout, c’était Camille, l’adolescente ne pouvait pas faire mine de ne pas connaître le côté possessif à fleur de peau d’un individu qu’elle avait souvent embrassé quand il s’habillait en garçon et souvent conseillé quand il se cherchait une robe ou souhaitait apprendre à se maquiller. Mais là, bordel… rarement il s’était montré aussi abruti ! Après un flot d’insultes non mesuré, les réponses fusèrent au même rythme que les questions. L’aigreur dans la voix de Margot était parfaitement palpable.
« Déjà, fous-toi dans le crâne que je ne suis ni ta sœur, ni ta meuf ! La liberté des femmes, c’est pas que pour celles qui ont des couilles. Ensuite, je n’étais pas censée être au courant que tu m’espionnais ! Et J’ALLAIS t’en parler ! Mais lundi soir, t’es partie comme une furie alors que je te cherchais, et hier, je n’ai pas eu une minute à moi dans la journée et j’avais rendez-vous avec Kenna ! Parce que oui, son prénom, c’est Kenna ! Il est en ES, t’as jamais fait attention à lui, j’suppose. Quand c’est pas ton petit monde à toi, les gens, tu t’en fous bien ! Et comment t’oses le juger alors que tu ne le connais pas ? Quel connard ! Pardon, conasse ! Et pourquoi je m’excuse d’abord ? C’est toi qui m’emmerde ! »
 Les larmes n’étaient pas loin. De la part de n’importe qui d’autres, les critiques et questions déplacées auraient coulé comme de l’eau sur une pierre lisse. Margot n’était pas du genre à accorder de l’attention à l’avis de tierces personnes aigres et méchantes. Mais venant de Camille, c’était insupportable. Le pire, c’était que l’adolescente disait exactement la vérité. Rien de tout cela n’avait été programmé ou préparé. Elle n’était pas vraiment amoureuse. Avant ce lundi où son quotidien calme et plat avait été traversé par une brise rayonnante imprévue, elle n’avait jamais réellement fait attention à Kenna. Enfin, bien sûr, elle le connaissait de vue et avait déjà retenu son prénom, mais elle ne lui avait jamais parlé. Enfin si, une fois, à une soirée en fin d’année précédente. Ils s’étaient croisés autour des chips. Il lui avait servi un verre, affichant son sourire rayonnant, avant de repartir draguer sur la piste de danse. De près, Margot l’avait trouvé plutôt mignon. Mais sa réputation de dragueurs préférant largement se prendre des baffes que de ne rien tenter n’inspirait pas confiance. Elle avait simplement soupiré et l’avait chassé de son esprit pour l’été.
La réciproque n’avait semble-t-il pas été vraie. Pendant toutes les vacances, de retour dans les montagnes de ses ancêtres en Algérie, l’adolescent kabyle avait pensé à cette étrange fille aux cheveux bouclés et lunettes sur le nez qu’il avait croisé ce soir-là. Elle lui avait semblé différente de ses conquêtes habituelles. Quelque chose de plus mature et adulte, comme si elle était habituée depuis toute petite à porter sur ses épaules le poids du monde, où tout d’une moins d’une partie proche d’elle.
Oui, Kenna était un dragueur, et il n’avait aucun problème à le reconnaître. Avec sa peau mate qui sentait bon la méditerranée, son sourire rieur qui creusait les facettes de son visage triangulaire d’une adorable manière et ses yeux marrons en formes d’amandes, il n’avait aucun mal à faire craquer les filles. Son seul défaut, à son goût, était un nez un poil marqué, mais seul lui semblait le remarquer. Malgré tout, s’il n’avait pu compter que sur son apparence, Kenna se serait pris bien des râteaux. Il détestait les filles superficielles, et pour chasser sur le terrain de celles qui avaient quelque chose dans le crâne, il se devait d’avoir du charme et de la personnalité. La sienne était éblouissante. Apprécié de tous ses camarades, il était rieur, diplomate et toujours de bonne humeur. Il assumait ses origines et son histoire, tout en parlant toujours de son futur, proche ou lointain. Car pour organiser des sorties, allant du road trip à Paris pour s’éclater à Disneyland au simple pique-nique dans son jardin, il était toujours d’attaque. Quand ses camarades le voyaient débarquer tout sourire avec ses bracelets de perles au poignet droit et son pull ras du corp blanc et bleu ou chaque grain semblait juxtaposé aléatoirement au suivant à la mode pointilliste, ils savaient que c’était pour les embarquer dans de folles aventures. C’était à lui que sa classe devait son surnom de « meilleure ES de Voltaire depuis dix générations », et elle était fier de ce sobriquet accordé par les professeurs.
Même ses cheveux noirs et brillants avaient un petit quelque chose que ceux des autres n’avaient pas. Sa manière de les coiffer influait sur son comportement du moment. Court et en brosse ? Il était prêt à rigoler et à passer un bon moment. Lisse et tombant en plusieurs mèches stylées sur le front ? Voilà que débarquait le bon ami, calme et posé, toujours à l’écoute. Rasés sur le côté et coiffés en l’air avec de la laque ? Si en plus il sortait sa chemise bleu ciel préférée et son écharpe en laine, alors le bourreau des cœurs qu’il était sonnait l’ouverture de la chasse. Mais comment lui résister ? Enfin, quand il ne prenait même pas le temps de les arranger et qu’ils pétardaient sur son crâne, ce qui allait bien avec ses t-shirts amples et colorés et ses lunettes de soleil, cela signifiait simplement qu’il était heureux et qu’il laissait son charme opérer naturellement. Là, de mignon, il devenait carrément beau. Mais il fallait pouvoir le fréquenter le week-end pour avoir la chance de l’observer ainsi.
  Que Camille ose traiter Kenna de salaud sans même le connaître était une réaction suffisamment puérile pour que Margot sorte de ses gongs. Elle connaissait sa réputation. Elle était au courant des risques, à savoir qu’il la délaisserait sans doute pour une autre quand il se serait lassé, incapable de chasser son naturel. Et alors ? En quoi était-ce un problème ? Elle n’était pas amoureuse et n’était certainement pas une fille crétine et décérébrée qui se faisait des illusions. Elle avait simplement été charmée, quand, la semaine précédente, il l’avait abordé de manière un peu gauche avec son roman préféré à la main. Un vieux livre de poche écorné qu’il avait lu et relu – encore une fois pendant les vacances –, signé d’un italien et publié au tout début des années quatre-vingt. Un policier médiéval qui nous faisait suivre les aventures d’un certain Guillaume de Baskerville. Rien à voir avec le chien, ici, il était plutôt question de fleurs. Kenna pensait que l’ouvrage lui plairait et voulait le lui prêter, car il s’était souvenu, lors de la fameuse soirée où ils s’étaient rencontrés, que l’adolescente s’était glissé une rose dans les cheveux. Quand bien même la rose en question n’était présente que dans le titre et n’avait aucune incidence sur l’histoire. Étonnée par cette méthode de drague bien peu classique, Margot avait dévoré l’ouvrage pendant le week-end, afin de pouvoir le rendre à Kenna le lundi, et en parler avec lui. À l’abris du bruit et des autres, après les mots, ce fut autre chose que leurs lèvres s’étaient échangé. Kenna n’avait pas hésité. Margot s’était laissé faire. Elle avait adoré se faire draguer de manière aussi poétique et intellectuelle. Et merde, il lui plaisait. Donc oui, ils s’étaient embrassés et avaient commencé à flirter sagement. Et c’était tout. Pour le moment. Elle insista d’ailleurs fortement sur ce point. Si elle avait le temps de profiter d’un bon coup de tonnerre avant que l’ondée ne passe, elle ne s’en priverait pas. Elle était une femme, et ne détestait pas ça. Euphémisme.
Finalement, Camille ne reçut pas sa gifle promise. Le flot de paroles de sa meilleure amie l’avait laissé muet. Il n’avait même plus de raison de se plaindre : s’il lui reprochait de ne rien lui avoir dit, le tort était réparé, et il se sentait con. Ou conne. Pour ce que ça changeait…
Piteux, il s’en alla comme il était venu et s’installa sur les marches de la cour pour bouder. Depuis qu’un certain blond qui avait réservé le spot pour cette activité s’en était allé poursuivre ses études ailleurs, la place était libre. Pour justifier son mauvais tempérament, le lycéen argua à ses camarades qui passaient pas là qu’il ne pouvait pas laisser l’endroit se rafraîchir. Mais qu’il fallait le laisser tranquille, maintenant. Il ne voulait pas forcément que d’autres voient son rimmel couler. Quelle idée de merde aussi, il avait eu de s’en foutre une grosse couche pour contrebalancer son t-shirt et son jean unisexe, comme pour marquer quelque chose que tout le monde avait déjà bien compris. Une jupe aurait été moins vulgaire, pensa-t-il à haute voix en observant son visage défiguré dans son miroir de poche. Par manque de chance, ses paroles furent captées par un garçon qui trainait là avec sa bande, ce qui provoqua une moquerie particulièrement lourde et déplacée, au moins autant que les rires qui l’accompagnèrent :
« La prochaine fois, plutôt que sur ta tronche, tu te le foutras dans le cul ton maquillage ! »
Depuis la dernière échauffourée, particulièrement aigre d’avoir été sermonné par le CPE à cause de la « folle » du lycée, Alec se sentait nerveux. Il grimaçait, râlait et ne tenait pas en place. Il avait le sentiment d’avoir été traité injustement, ce qui lui déplaisait. Et la seule manière de corriger cet état de fait intolérable était de rééquilibrer un peu la balance. S’il s’était fait allumer à cause de Camille, alors Camille devait en chier encore plus en conséquence. Logique implacable. Et pour ce faire, les insultes pouvaient bien fuser, surtout les plus gratuites. Tant qu’il n’y avait pas de témoin, cela ne gênait personne ! Et vu que la victime désignée de cet acharnement avait fait le vide autour d’elle...
Seule la cloche qui sonnait la reprise des cours évita à Camille de se casser un ongle en égorgeant directement avec ses doigts l’abruti de service. Mais le problème n’était pas tant de se faire emmerder – le lycéen aux yeux bleu de minuit avait l’habitude de cela depuis bien longtemps – que de subir ces brimades immatures au quotidien. L’effet de répétition avait un petit quelque chose d’usant. Et cela, Alec l’avait bien compris. Plutôt que d’aller au clash, il cherchait à provoquer la faute. Toute la semaine et la suivante, dès qu’il le put, il en rajouta une couche, toujours pour « faire rire » ses potes. Des blagues, des critiques, le tout en présence du concerné, sans forcément s’adresser directement à lui.
Qu’est-ce que Camille détestait ce mec à l’air pataud. Tout chez lui l’insupportait. Depuis toujours, déjà quand gamin il leur tournait autour, à lui et sa sœur. Son visage commun mal proportionné ; ses cheveux châtains mi-longs mal lavés qui frisaient quand il ne les coiffait pas et dont une mèche lui tombait sur le front et l’œil droit ; ses lèvres proéminentes ; sa manie de porter des débardeurs noirs et blancs même au début de l’automne ; ses pantalons troués au niveau des genoux à l’aide d’une paire de ciseaux ; et surtout cette atroce boucle d’oreille ronde qui lui faisait un trou dans le lobe, à la manière des petites frappes à la mords-moi-le-nœuds qui pensaient encore que cela avait du style et faisait rebelle que d’adopter les codes d’une mode stylisées qu’ils ne comprenaient même pas.
Alec, dans son genre, était atrocement commun. Sans sa nervosité qui le rendait physiquement dangereux et parfois violent, et sans sa méchanceté gratuite et naturelle, il l’aurait été. Le pire, c’était de voir qu’il était autant apprécié de ses potes, dont tous n’étaient pas forcément cons ou stupides. Cela semblait entendre qu’il avait aussi des côtés positifs, chose que Camille se sentait bien incapable de percevoir. Ce qu’il expliqua en boucle au téléphone à Cléo les mercredi, jeudi et vendredi soir.
Forcément, avec ses études, son amoureux ne pouvait pas lui accorder autant de temps que nécessaire, ce qui tranchait avec l’année précédente, où ils étaient inséparables. Le contact manquait atrocement. Là, il n’y avait qu’une poignée de kilomètre entre eux, mais un monde de différence entre leurs quotidiens. L’un était un étudiant concentré sur son avenir et son travail, qui vivait de manière indépendante comme un adulte dans un appartement avec des semblables, le tout en bénéficiant du soutien d’une bourse d’études non négligeable et de celui d’un oncle qui souhaitait la réussite de son neveu, même s’il n’en avait jamais été affectivement proche. L’autre était un simple lycéen qui, s’enfermant chez lui en jupette le soir, passait son temps à se faire chier à se lamenter dans sa solitude. Ils n’appartenaient pas au même univers. Camille se sentait inférieur et infantilisé par la force des choses. Cléo n’était pas responsable de cette situation. Il faisait au mieux. Mais quand le mieux se résumer à quinze minutes au téléphone, c’était insuffisant pour combler le vide et soigner les fêlures.
Cette tristesse environnante eut vite fait de pourrir l’ambiance à la maison, au désarroi de Jean-Marc. L’adulte avait déjà le sentiment d’avoir échoué en tant qu’époux et père. Les départs de sa femme et de sa fille en étaient la preuve absolue. Ne lui restait plus que Camille comme trésor. Un trésor sensible et compliqué à gérer au quotidien. Il leur avait fallu du temps à tous les deux. Puis finalement, les choses s’étaient arrangées pour le mieux, grâce aux bonnes fréquentations de l’adolescent. Pour cela, Jean-Marc avait de l’estime pour la fameuse bande, à commencer pour ce fameux Cléo qu’il n’avait pas beaucoup vu et dont il avait beaucoup entendu parler « en mal » au début avant qu’il ne devienne comme par magie le garçon le plus merveilleux sur terre. Avant de redevenir un sombre connard quand il raccrochait trop tôt.
Ne supportant plus cette ambiance lourde qui n’avait que trop pesé ces dix derniers jours, Jean-Marc imposa à Camille une sortie en famille le samedi. L’automne était déjà-là, il fallait profiter des derniers beaux jours de l’année avant le retour de la grisaille pour une petite promenade « père-fille » à la campagne. Une marche de plusieurs kilomètres à travers champs et bois qui ferait le plus grand bien à tout le monde. L’adolescent n’eut pas le choix, et ne protesta même pas. De une, cela lui permettrait de porter son mini-short en jean une dernière fois avant la toussaint. Il ne s’était tout de même pas épilé les jambes à la cire, hurlant de douleur à chaque bande arrachée, pour rien. De deux, Cléo n’était de toute manière pas disponible avant le dimanche après-midi, faisant passer ses trop nombreux devoirs en priorité avant son couple.
La discussion eut bien du mal à se lancer. Jean-Marc ne savait pas comment crever l’abcès et demander à son fils pourtant si chaleureux et dynamique quand tout allait bien ce qui, justement, n’allait pas. L’adolescent, lui, n’avait pas particulièrement envie de parler. Il n’avait même pas conscience que cette promenade n’était qu’un prétexte. Pourtant, ce fut bien lui qui amena un sujet qui lui tenait à cœur et qui avait tout à voir avec son état du moment, juste après le pique-nique, alors que leur petit périple les avait menés au bord d’un lac. Les fesses dans l’herbes et les orteils dans l’eau, une larme coula sur sa joue et accompagna ses parôles.
« Tu penses que Max me conseillerait quoi ?  J’veux dire, je vais bientôt avoir dix-sept ans. Je ne peux pas rester un garçon toute ma vie… Enfin, pas comme ça. Est-ce que tu crois qu’elle penserait que je dois transitionner ? Prendre des médocs et tout ? J’en ai ma claque d’être considéré comme le travelo de service quand je m’habille ou me maquille. Et toi, aussi, t’en penserais quoi ? Que ton fils change comme ça, de manière définitive ? »
Rares avaient été les fois où Camille s’était autorisé à parler aussi librement avec son père de cette question qui, pourtant, le taraudait depuis longtemps. Avec les témoignages disponibles sur internet, il avait eu accès à plus d’informations que nécessaire à la vue de son jeune âge. Plus que de le rassurer, cela n’avait fait que l’angoisser encore plus. Il y avait quelque chose de tabou là-dedans. Il avait reçu la bénédiction paternelle pour habiller son corps androgyne comme il le souhaitait et pour se comporter de la manière qui lui semblait le plus agréable et naturelle. Même si pour cela, il devait multiplier les aller-retours entre deux sexes. Mais là, c’était différent. Comment faire la part des choses entre ce qui pouvait relever des simples tourments de l’adolescence et de douleurs plus profondes ? Jean-Marc resta sans voix. Bien sûr, il savait que Camille était tiraillé par ce genre de questions. Mais de là à trouver les mots… À vrai dire, lui-même ne savait pas. Une partie de lui avait envie de murmurer tendrement « Je te soutiendrais quoi que tu fasses », une autre avait envie de hurler « Non, tu es trop jeune, ne fais pas ça… ». Les deux étaient aussi aimantes, ce qui ne lui facilitait pas la tâche. Alors, plutôt que de répondre à la deuxième question, celle qui lui était directement adressées, l’adulte tenta de répondre à la première, avec le plus de sincérité possible.
« Je crois que Maxime t’aurait encouragée. C’était dans son tempérament. Quand vous étiez petits, elle ne supportait pas qu’on t’embête. Qu’elle soit la cible, cela ne lui posait aucun problème, mais toi, elle s’énervait tout de suite. Je crois qu’au primaire, dans une petite classe, elle avait parlé de toi dans un devoir. On doit encore l’avoir dans un carton. Je te montrerais en rentrant. Je ne pense pas qu’elle aurait changé d’avis avec le temps… »
Surpris, Camille écarquilla les yeux, avant de se les frotter et de sourire. Il pensait que son père, voulant faire table rase d’un passé qui le rendait fou, avait presque tout jeté. Son cœur, semblait-il, en avait été incapable. C’était rassurante. Même si, forcément, ouvrir cette boite aux souvenirs ne pouvait que déclencher une crise de larmes.
Le soir, le lycéen hésita un moment. Cela faisait des années qu’il n’avait pas observé l’écriture de sa sœur. Il avait peur. Après plusieurs minutes à tourner entre le jardin et sa chambre, il s’enferma enfin dans la cuisine et se mit à fouiller dans les affaires que son père venait de sortir du fond d’une armoire. Plusieurs choses l’émurent. D’autres lui piquèrent la gorge. Enfin, il tomba sur l’essai en question. Une interrogation sur l’impératif. Le devoir en question ne lui disait rien. Il l’avait depuis longtemps oublié. Outre des phrases à trou à compléter, la maitresse avait laissé un espace blanc de cinq lignes, avec une petite consigne assez simple. « Vous devez ordonner à un de vos proche quelque chose qui vous tient à cœur. Utilisez la forme impérative ». Prenant la consigne à la lettre, Maxime s’était adressée directement à son frère :
« Coucou Camille ! Mon frère adoré ! Voilà mon ordre : sois-toi-même ! Je t’aime ! Même quand tu es énervant et que tu te comportes comme une fille, pire que moi ! Si t’as envie de te comporter comme une fille, ne laisse personne t’embêter. Sinon… POING SUR LE PIF ! »
La double utilisation de l’impératif avait valu à l’écolière de récupérer tous les points. Alors que la feuille portait déjà des marques d’émotion – sans aucun doute celle de Jean-Marc –, Camille mouilla à son tour le papier jaunit de ses larmes. « Idiote » fut le premier mot qui sortit de sa gorge, avant plusieurs autres… « J’aimerais t’y voir, moi… C’est pas si simple de briser des nez, quand on est lycéen… »
Cette nuit, Camille dormit assez mal. Plutôt que de l’apaiser, cette réponse l’avait rendu anxieux. Déjà, il en voulait un peu à son père de lui avoir caché l’existence de ce petit mot. Il en aurait sans doute eu besoin plus tôt, mais il ne pouvait pas blâmer son géniteur qui avait sans doute eu ses raisons. Ensuite, cela ne l’aidait pas beaucoup. Pire, cela avait eu l’effet inverse à celui désiré, en créant le trouble dans sa tête d’adolescent. Difficile de savoir quoi faire…
Le lendemain, après une grasse matinée et un repas léger composée d’une salade « tomate-moza » agrémentée de basilic frais du jardin et de vinaigre balsamique puis d’un yaourt à la confiture, Camille s’envola pour rejoindre Cléo. Ils avaient rendez-vous dans le vieux Lyon, pour trainer un peu.
Les traits tirés mais le visage plutôt calme et souriant, le préparationnaire accueillit sa petite amie – de loin, la robe longue et la coiffure de Camille ne laissaient aucun doute à ce sujet – par une étreinte et un baiser. Il était claqué, n’avait dormi que quatre heures cette nuit-là, mais avait enfin réussi à rattraper son retard et boucler son taf ! S’il avait tenu, c’était en grande partie grâce à l’aide de ses deux adorables colocataires qui, outre le fait de bosser autant que lui – ce qui mettait dans l’ambiance – avaient conjugué leurs efforts pour lui servir un cocktail bien dynamique, conçu avec les fond de jus de fruit de l’un et bouteilles d’alcool de l’autre. Cléo en ressentait encore la brulure au fond du gosier, mais cela eut le mérite de le garder éveillé. Et du coup, il avait toute l’après-midi de libre devant lui, avant de devoir quand-même retourner bosser sur les coups de vingt-et-une heure afin de préparer la prochaine khôlle. À moitié satisfait – quelques heures, c’est bien, la nuit, c’eut été mieux –, Camille grogna, avant de se jeter tête la première dans les rues à la recherche d’un petit musée inconnu à visiter ou d’un coin sympa où se poser. Un peu éteint, Cléo le suivit avec son appareil photo, qui lui servit à mitrailler autant les lieux que son sujet préféré, qu’il adorait capturer sous toutes les coutures possibles. Un peu gêné, Camille lui demanda de ralentir la cadence. Cela faisait étrange, et même les touristes japonais paumés en plein milieu de la région du Rhône commençaient à se poser des questions. Ce dont Cléo, peut-être encore un peu sous l’influence du cocktail qui l’avait tenu éveillé, n’avait rien à faire. Au contraire, même, vu qu’il insista pour prendre une photo de Camille au milieu du groupe de visiteurs, qui posèrent de manière disciplinée, s’imaginant sans doute qu’il s’agissait là d’une coutume locale fort pittoresque. Du coup, ils laissèrent aussi leur e-mail, afin de recevoir sur leur téléphone le fameux cliché qu’ils s’empresseraient de montrer à leurs amis une fois de retour au pays.
Finalement, l’après-midi se serait sans doute mieux passée si une averse non prévue par la météo n’avait pas pointé le bout de son nez. Forcés de se réfugier dans le premier café venu afin de rester au sec, les deux adolescents discutèrent autour d’un chocolat chaud. Suffisamment agréable et lacté pour que Camille se réchauffe, mais pas assez pour que Cléo émerge totalement. Foutu Fabien qui avait sans doute foutu de drôles de choses dans sa boisson merveilleuse. Cela ne faisait pas forcément rire Camille. Non heureux de ne pas voir son mec autant qu’il le voulait, il fallait en prime que celui-ci ait la tronche d’un zombi mal rasé. Ce qui, pour un Cléo toujours plus soigneux de son apparence était particulièrement rare, pour ne pas dire exceptionnel. Ce dernier ne moufta même pas devant la critique et ne se donna même pas la peine de signaler qu’avec sa peau, le tout ressemblait plus à du duvet de merde qu’à de la barbe. Prenant tendrement la main qui s’agitait devant lui, il préféra lui couper la parole.
« Bon alors, ça se passe comment au lycée ? Tu ne t’ennuies pas trop sans la bande ? »
S’il y avait bien une question stupide qu’il ne fallait pas poser, c’était bien celle-là. Déjà parce que Camille avait passé son temps à y répondre par téléphone. Son mec aurait pu se montrer plus attentif, ça aurait moins fait « j’en ai rien à foutre de ce que tu racontes, je bosse », qui semblait être sa nouvelle attitude habituelle. Ensuite parce que justement, cela se passait plutôt mal. Enfin, parce que lancer Camille sur le sujet n’était pas forcément l’idée du siècle. Toute la frustration accumulée ces derniers jours sortit d’un seul coup. Le pauvre Cléo, les yeux toujours dans le vide, la prit dans la figure au nom de tous les autres. Margot et son mec, Alec et sa bande, même Maxime et son petit mot qui n’avait fait que rajouter de la confusion à un bordel déjà assez profond. Bordel qui finit naturellement sur la table, en une toute petite question pas si innocente que ça, lâchée brusquement.
« Si je prenais des hormones, que je décidais de transitionner, tu m’aimerais toujours ? Je veux dire, si j’étais vraiment ta petite copine, tu n’aurais plus à te justifier devant tes colocs et les autres… »
Ce qui ressemblait à un reproche tenait bien plus d’une simple inquiétude d’une pauvre créature ayant besoin d’être rassurée. Dans son état second, Cléo eut pourtant bien du mal à l’interpréter de la sorte. Que Camille « change », cela ne lui posait pas vraiment de problème, même si, de son propre aveu, il y avait des choses qu’il aimait beaucoup telles quelles. En fait, c’était plutôt qu’il ne voyait pas forcément de raisons immédiates de se lancer dans ce type de démarche. Ou en tout cas, ni besoin, ni urgence. Du coup, que Camille imagine que la situation lui pesait et qu’il devait changer à cause de lui pour rendre son quotidien plus facile, il en était hors de question. Et ça, il devait le lui dire fermement, sans mâcher ses mots.
« Je t’aime comme tu es, moi… »
Ce n’était malheureusement pas la réponse que Camille attendait. Au contraire, même. L’adolescent aux yeux bleus ne désirait qu’un seul petit « oui » pour se sentir bien. « Oui, je t’aimerai toujours ». Simplement ça, un simple « oui » que son abruti de petit ami semblait incapable de prononcer, et pas cette réponse à la con qui laissait entendre que peut-être que non…
Sans voix devant deux tasses vidées de leur chocolat, Cléo mit plusieurs secondes avant de comprendre le sens de la gifle qu’il venait de recevoir. La fuite de Camille, en larmes, qui s’était levé et avait tourné le dos en criant « De toute manière, je le ferais avec ou sans ton assentiment, connard ! », l’avait aidé. Devant les autres tablées médusées, il se prit la tête entre les mains avant de gémir, dents serrées, un « putain, quel con ! » que lui seul semblait comprendre.
Sur le chemin du retour, Camille ne fit même pas attention aux gens qui le regardait. Tout juste insulta-t-il joyeusement une vieille bourgeoise qui grimaçait à son passage au lieu de ramasser les déjections de son chien. Le reste, le lycéen n’en avait plus grand-chose à battre. Sa colère chaude à destination de Cléo avait laissé sa place à une plus froide, contre lui-même. Sa réaction avait sans doute été un poil disproportionnée. Ce qu’il avait dit sur le coup de l’émotion aussi. Il s’en voulait, mais sa fierté l’empêchait de s’excuser autrement que par un simple SMS, dont le réel objet fut d’ailleurs de quémander un peu de tendresse, ce qui avait trop manqué ces derniers temps et ce que Cléo s’empressa de lui promettre en lui accordant une nuit entière lors de leur prochaine rencontre, même s’il croulait sous le boulot.
Cela suffit à Camille pour retrouver un semblant de sourire jusqu’au diner. Pourtant, lorsque vint l’heure du coucher, toutes ses mauvaises pensées lui revinrent à l’esprit. Comment ne pas douter, de lui, de Cléo et de ses propres choix ? Nu devant la glace de son armoire, il ressassa encore et encore les mêmes idées. Ceux qui l’emmerdaient au lycée, ses disputes avec Margot et Cléo, sa solitude depuis que ses meilleurs amis étaient partis, le devoir de Maxime qui lui avait retourné les entrailles, ces foutues questions dont il ne connaissait pas encore les réponses, et ce corps, qu’il ne pouvait s’empêcher d’observer et de caresser. Il se haïssait pour ça. Ses lèvres douces sur lesquelles il passa le bout de ses doigts aux ongles taillés en amande ; ses yeux qui coulaient encore, comme s’il s’agissait de leur état normal ; son cou qu’il serra avec poigne comme pour se punir d’exister ; cette poitrine qu’il détestait plus que tout et qu’il jugeait coupable d’une partie de son malheur ; son ventre féminin qui était digne d’une top-model et lui permettait de mettre des hauts courts et d’afficher à la vue de tous son nombril ovale et son absence totale de graisse ; ses fesses fermes et rebondies que son petit ami disait adorer ; ses cuisses, enfin, dépouillées de toutes pilosités, qui lui semblaient si accueillante quand il les fermait et si grossière lorsqu’il laissait s’échapper ce symbole honni de virilité, que pourtant il ne pouvait s’empêcher de toucher et de sentir se durcir dans sa paume au rythme des vas et vient de son poignet. Il haïssait tout, le meilleur comme le pire, caractérisé ce soir-là par un relâchement soudain et explosif qui vint tapisser le miroir, alors qu’il s’appuyait de sa main libre contre lui en gémissant et pleurant à s’en arracher les poumons. Observant cette viscosité blanchâtre qui émanait de lui et qui recouvrait le reflet de son image, il hurla et cogna de toutes ses forces sur la glace, suffisamment pour la fendre.
À genoux, les poings posés sur le sol, en larmes dans son plus simple appareil devant son armoire, Camille n’entendit même pas son père entrer en trombe dans sa chambre, alerté par le bruit et les cris. Il ne fit même pas attention à lui lorsque ce dernier s’approcha pour recouvrir son dos d’un linge en le serrant dans ses bras, lui murmurant à l’oreille les mêmes mots que ceux qu’il lui chuchotait enfant pour le rassurer après un cauchemar. L’adolescent était ailleurs. Dans un monde où il se sentait trop merdique pour exister.
Quand enfin il réalisa la présence de son père, il se jeta dans ses bras et pleura de plus belle, en gémissant la cause profonde de son malheur à cet homme dépassé qui ne savait pas quoi répondre.
« Mais pourquoi j’ai dit ça à Cléo ? Pourquoi ? »
*****
Extrait de l’album photo de Cléo
Emplacement n°2
Nom de la photo : « Les deux chocolats froids »
Effet : couleur – Filtre bleu
Lieu : dans un café du vieux Lyon
Date : un dimanche d’octobre
Composition : deux chocolats, que nous venions de boire, Camille et moi. Symbole d’un moment joyeux et agréable tout autant que d’une déchirure. Les tasses vides et froides ne doivent pas nous faire oublier leur chaleur et plénitude originelle. À l’image de notre couple et de mon amour pour lui. Pour elle.
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juliarecits · 6 years
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Mes découvertes… Cédric (1)
  Cela fait un an maintenant que je vis ma sexualité avec Agnès, et nous faisons l’amour maintenant et de plus en plus souvent. Nous sommes un vrai couple. C’est de plus en plus agréable. Cette façon d’être, nous l’affichons avec fierté. Les regards sont en fait plus souvent amusés, plus curieux que méchants, et nous sommes heureuses de nous montrer amoureuses et amantes. Les couples de filles sont souvent plus discrètes mais nous, nous avons envie de montrer notre bonheur. Peut être aussi que nous sommes suffisamment à l’aise chez moi pour que puissions vivre cela normalement. Encouragées même. Alors du coup on a envie que tout le monde le sache.
 Et puis on se rend compte aussi, parmi les amis et les proches déjà, mais aussi parmi beaucoup de personnes que nous rencontrons, que cette attitude provoque, une curiosité et une certaine envie, et une certaine excitation. Deux filles ensemble, est quelque chose de « sexy ». Pour les hommes, bien sur, mais aussi pas mal de copines. Il nous arrive de flirter avec elles, en soirées, en ballades, ou toutes autres occasions. Quelque chose les attire en nous. Une fille du lycée a partagé notre lit plusieurs fois avec un immense bonheur, avant qu’elle ne retrouve un copain avec qui elle est toujours. Ma prof de tennis m’a rejoint un jour dans les vestiaires et nous sommes allés chez elle pour terminer ce que nous avions commencé sous la douche.
 Elle m’a avoué fondre en me regardant jouer depuis quelques temps, et surtout craquer en me voyant embrassé Agnès avec autant de sensualité et sans aucunes retenues. Et pourtant elle n’avait jamais touché une fille de sa vie, et n’y pensait pas, mais notre liberté, et mon allure provocante parfois sur les courts, la faisait fantasmer depuis des mois. Mon âge aussi la dérangeait, mais ma façon d’être lui paraissait assez mature pour oser m’approcher. Elle était venue dans le vestiaire ou j’étais seule à me laver. Elle m’a demandé l’autorisation de se doucher également, ce qu’elle ne fait jamais. Sous la douche, où elle m’a rejointe, elle avait osé me laver dans le dos et s’était électrocutée en caressant mes seins. Nous avions commencé à nous enlacer, nues toutes les deux, en nous lavant mutuellement, et c’est avec une envie folle que nous sommes rentrées chez elle où nous avons fait l’amour avec énormément de passion. Son corps musclé pour une femme de 45 ans me donnait des frissons quand je la caressais. Elle hurlait de plaisir quand après m’avoir déshabillé, et qu’elle se frottait à moi, elle se perdait entre mes jambes ou se laissait déguster. Nous nous sommes retrouvés plusieurs fois après les matchs, chez elle. Elle pouvait me recevoir que lorsque son mari n’était pas présent. Je me douchais chez elle, et chaque fois elle venait me laver, sorte de rituel, m’habillait d’une jupette pour prendre un thé ou autre avant de glisser sous moi pour me dévorer. Et 2 fois, je suis venue avec Agnès et nous avons fait l’amour toutes les 3. Superbes moments. Au début c’est nous qui la dirigeons dans les gestes amoureux. Elle se donnait de plus en plus et les instants que nous passions ensembles étaient torrides.
 Les garçons fantasment aussi beaucoup. Voir deux filles faire l’amour et partager avec elles… Le fantasme numéro 1 chez les mecs. Une conversation à table avec mes parents nous a confirmé ce fait. Ils se sont marré et papa à même confié que c’était un spectacle inoubliable ! Et puis je me suis rendu compte du regard des hommes et comment je pouvais les séduire simplement en embrassant Agnès devant eux. Les sourires et regards coquins dans ces moments là, me font comprendre combien ces attitudes peuvent vite déboussoler ces messieurs et j’aime en jouer. Je découvre encore plus le pouvoir que je peux avoir sur les hommes, par mes tenues déjà, mon allure sexy et aussi le fait d’être libre avec Agnès. Je leur retourne souvent un sourire et l’effet en est toujours plus intense. Je lis dans leurs yeux quand nous sommes enlacées, qu’ils aimeraient beaucoup partagés ce moment avec nous.  
Les garçons nous regardent beaucoup en effet. Cela n’est pas pour nous déplaire. Plus pour moi d’ailleurs que pour Agnès. On en parle, mais elle s’en moque un peu. Moi j’avoue que j’aime bien jouer à les séduire, à me rendre désirable, que j’aime beaucoup les regards allumés de ces messieurs sur moi. J’ai découvert cela lors de ma première séance photo où pour la première fois j’ai posé pour de la lingerie. Lingerie correspondant à mon âge évidement, mais me promener quasi nue et sexy sous les yeux de mon photographe et de tout une équipe de technicien m’a encore prouvé le pouvoir que je pouvais avoir sur les hommes. Je me plais à séduire les « Messieurs », plus que les garçons de mon âge d’ailleurs. La petite lueur supplémentaire, le sourire complice et coquin de ces Hommes bien plus âgés me donnent toujours un petit frisson.
 Maintenant j’avoue que faire l’amour avec un garçon, me fait terriblement envie. Il est vrai qu’a mon âge, cela devient une préoccupation chez les filles. Pas toutes, mais moi oui, et beaucoup. Et comme notre sexualité à toutes les deux est déjà bien développée… Dans ma tête je me vois bien faire l’amour avec un homme. Je l’imagine avec son sexe en moi. L’image et cette sensation d’un sexe grossissant dans ma main, comme une petite bête à ma merci, et n’attendant qu’un signal pour me pénétrer… J’en ai envie. Pas envie de « sortir » avec un garçon. Agnès prend toute la place dans mon cœur. Je ne pense qu’au plaisir. Rien d’autre. En fait, tout ce qui est lié au plaisir me tente, me fait envie. La liberté à la maison par rapport au sexe, la complicité très forte installée depuis un moment déjà, font que je suis curieuse de tout, et qu’il me semble normal de ressentir des choses, d’en parler, et d’oser aller dans ce sens. Et on en parle souvent. J’ai l’image d’un homme sur moi, comme avec Agnès, nus, son sexe me pénétrant, je sens cette chaleur en moi. Même si je n’ai jamais connu, je le ressens, j’en ai très envie. Je suis souvent trempée de cette image. Et je me caresse en regardant parfois les films adultes que j’emprunte à la maison, ou que je regarde avec eux pour aller ensuite rêver de ces sexes en nombres, tourner autour de moi avant de me prendre et j’en ressens déjà le plaisir.
 On en parle avec Agnès, et on flirte de plus en plus souvent avec des copains. Flirts très poussés. Il m’arrive de me retrouver avec un sexe en main, et des mains qui me fouillent de partout. Je regarde et sens ce sexe et je l’imagine se glisser dans mon minou. On ne fait pas l’amour, mais il n’en faudrait pas beaucoup. Ces garçons ne me plaisent pas assez je pense. J’ai aussi appris depuis peu à prendre un sexe en bouche, et je m’en délecte au plus au point. Un nouveau plaisir que je commence à pratiquer avec joie. Nous avons partagé ce plaisir avec Agnès une fois lors d’une promenade en forêt avec un de nos copains. Nous ne lui avons pas fait l’amour, mais toutes les deux oui, devant lui, pour le rendre fou. Et ensuite il a subi nos bouches avec une joie immense. Peut être maladroites à cette époque, mais il avait explosé et hurlé son plaisir. La maladresse ne devait pas être si pénible…
 Et puis j’en ai trop envie. J’en parle avec Agnès, encore réservée. Et, avec un certain culot, je me mets à draguer ouvertement un très bon copain du club de tennis. Il à 19 ans. Beau. Très gentil. Il a déjà eu quelques succès auprès des filles du club. Nous nous entendons super bien et nous passons déjà pas mal de temps ensemble en dehors du tennis. Il est un petit peu mon grand frère au club. Il semble m’apprécier malgré que je sois plus jeune. Mon style doit y être pour quelque chose.
 Puis un jour, je lui demande de me ramener à la maison. Dans la voiture, je le vois regarder mes cuisses sous ma jupette de tennis, très courte, que j’ai gardée, volontairement, car elle me permet d’être sexy en dehors des courts, et il regarde aussi mes seins, libérés du soutien-gorge de sport, et je pointe, plus de plaisir que de froid en ce mois de juin. Mon petit haut sans dessous me dessine au mieux et j’ai pu me rendre compte de l’effet produit en partant du club. Tous les messieurs présents se retournent sur mon passage… Et Cédric, même en bon copain, semble apprécier le spectacle de mes longues jambes nues. Et moi cela me ravit. J’ai dans la tête de me faire désirer et cela semble fonctionner. J’avais envie déjà ce matin, de me faire raccompagner par lui. J’avais choisis une tenue plus sexy qu’à l’habitude. En quittant le vestiaire j’ai juste quitté ma culotte pour mettre un petit string, blanc, léger, du genre à ne pas couvrir beaucoup. Je pensais ne rien mettre comme j’aime le faire déjà souvent, mais je n’ai pas osé. Je m’arrange pour que ma jupe remonte au mieux afin de lui offrir une superbe vue plongeante sur mon entre-jambes, sur la petite dentelle de ce string. A voir ses yeux qui m’observent, je fonds et tout mon corps est traversé d’une agréable chaleur. Un frisson humide sous mon string. Il me traverse même l’idée de me faire prendre en forêt quand nous traversons un secteur calme…
 Arrivés chez moi, je lui propose de rentrer comme il le fait souvent. Le temps de papoter un peu. Ses yeux sur moi quand je descends de la voiture me donnent de plus en plus chaud, et j’accentue ma cambrure en passant devant lui pour ouvrir la maison. Je m’offre au mieux à son regard que je sais posé sur moi. Le temps d’ouvrir la porte, je sens ses yeux parcourir ma poitrine et glisser sur mes fesses et mes cuisses. Sensation agréable que de lui plaire et de me sentir déshabillée du regard. Je suis humide. Trempée.
 Nous traversons la maison pour nous installer sur la terrasse du jardin avant que je ne file sous la douche. Il est étonné mais émerveillé de me voir quitter mon petit haut en le passant par-dessus la tête et ce, avant même d’avoir traversé le salon. Geste pas innocent de ma part, et même volontaire, même si c’est assez habituel à la maison, que de se promener très peu vêtu, surtout en cette saison, j’évite en général de le faire devant des invités. Mais c’est un réflexe, et à l’instant, c’est une provocation. Notre jardin à l’abri des regards nous permet de vivre à l’aise et nous en profitons très souvent pour y manger nus sur la terrasse. Un prolongement de nos habitudes espagnoles. Il arrive même, en été, de rester un dimanche entier sans ne jamais s’habiller pour profiter au mieux du soleil. Mais Cédric n’a pas cette habitude et le spectacle le ravit. Seins nus et petite jupette. J’en rajoute encore en faisant rouler mon string, de sous ma jupe, jusqu’au sol et je le ramasse. Très naturellement. Très coquine. Pour lui c’est énorme. Je sais qu’à cet instant il a envie de moi. Je sais que moi j’en ai envie.  
 Assis au salon de jardin, il est penché pour me suivre du regard. Je m’arrange pour qu’il profite du spectacle en m’arrêtant mettre de la musique et en paradant en jupe et seins nus dans le salon. Naturelle. Innocente. Je pose comme j’ai déjà un peu appris à le faire, seins arrogants, petite mimique coquine en lisant la pochette du CD. Je lui demande s’il aime ce que je passe comme musique, et pour me répondre il doit me regarder, à la fois un peu gêné et en même temps ses yeux ont du mal à quitté ma poitrine nue, surtout quand je ressort sur la terrasse pour lui tendre la boite du cd, et que dans l’autre main je tiens mon string, en cachant, plus ou moins ma poitrine. Mes seins pointent, comme un appel. Je sais qu’il a envie de me toucher, et moi je n’attends que ca. Je suis quasi nue et a portée de mains. Je me doute que pour lui le spectacle doit être plaisant, et même excitant. Et pour moi m’offrir de la sorte me donne une chaleur immense. Je m’offre encore plus que je n’aurais pensé le faire. Je sens une ambiance électrique qui me plait. Il doit avoir une belle érection. Et de savoir que c’est juste à cause de moi…
 Sous la douche je ne peux m’empêcher de me donner un peu de plaisir en pensant à mon petit jeu dans le salon. Seins nus et nue sous ma jupette. Cette façon d’être me provoque toujours des chaleurs immenses dans les reins. Se sentir désirée, provoquer, séduire avec mon corps, offerte, c’est un régal. Et de plus j’ai envie d’un garçon et je veux que ce soit lui. Je sais que ce sera lui. Bientôt. Maintenant !
 Je retourne sur la terrasse avec juste un shorty rose que j’ai attrapé au passage et une serviette avec laquelle je m’essuie les cheveux, cachant à peine mon buste par moment avec un geste faussement pudique, comme si je m’apercevais d’un coup de ma tenue. Je lui propose de lui faire un thé. Je jette alors ma serviette sur une chaise et je repars en cuisine. Volontairement sexy dans mon geste. Je me retrouve naturellement nue comme j’aime l’être, juste ce shorty, qui, je le sais, me dessine merveilleusement bien les fesses et doit être pour lui un spectacle affolant. Mon père le trouve scandaleux. Mais il raffole de me voir avec. Il dit qu’il « dessine ce que des yeux n’auraient peut être pas remarqué sans »… Poète parfois…
 Je joue pas mal d’un déhanchement sexy, pour ajouter un peu à la tentation. Il me regarde partir comme ca avec une lumière dans les yeux qui me donne encore plus envie de continuer. Je reviens avec le thé et m’installe en face de lui sans chercher à me couvrir. Je fais en sorte qu’il puisse m’admirer comme j’aime que l’on m’admire. Je sens son regard sur moi avec beaucoup de chaleur. Il me détaille et je suis en train de m’offrir. La chaleur monte. Je sais que ce que je fais à cet instant est de la provocation, mais je le fais de façon naturelle, comme une petite fille impudique.  
 Il me connait très bien, mais de me voir être aussi à l’aise dans cette tenue et devant lui… Il me prend du regard. Il me scrute avec des yeux étonnés et gourmands à la fois. Il m’a déjà vu ainsi, dans les vestiaires, mais plutôt aperçu, furtivement, et une fois en forêt également, à l’occasion d’un pique nique, où je m’étais changée devant lui et d’autres copains qui avaient apprécié d’ailleurs mon côté nature et sans pudeur. Mais ce fut furtif. Juste le temps de changer un tee-shirt et d’offrir, volontairement et avec un sourire, ma poitrine aux trois garçons, qui n’avaient rien loupé. Il sait que cela me vient aussi de mon éducation et de mes habitudes « naturistes ».
 Il se marre en me regardant aller et venir dans cette tenue et finit par me dire qu’il me trouve superbe, que j’ai de jolis seins, de jolies fesses, des jambes sublimes, tout en me détaillant et en se marrant. Je le remercie en souriant et en me donnant encore mieux, droite, seins arrogants, coquine. Il se mare et me dit que si je n’étais pas sa copine, il me sauterait dessus ! Tellement…
 Et moi de lui répondre que s’il en a envie, et bien, que je n’ai rien contre… bien au contraire.
 Il est soufflé ! Il se ressaisit et me demande s’il a bien compris.
 Et là je lui demande directement s’il veut bien me faire l’amour. Comme ca. Sans détours.
 Sa tête ressemble à un bonhomme de bande dessinée recevant un rocher tombé du ciel !
 La surprise étant passée et devant mon air naturel et décidé, il me parle d’Agnès, de notre relation, de lui, pourquoi lui ? Qu’il me trouve bien plus que désirable, mais qu’il ne lui semble pas être amoureux. Que ce n’est pas ce qu’il était venu chercher en m’accompagnant. A quoi je lui réponds tout naturellement, que je ne suis pas amoureuse de lui moi non plus, mais que je l’apprécie énormément et que cela n’a rien à voir avec Agnès. Qu’elle et moi faisons l’amour de façon torride et amoureuse, et que rien ne changera. Je l’aime. Mais que je veux absolument faire l’amour avec un garçon et qu’il est le seul avec qui j’ai envie de le faire. Il attend une suite à mon explication, et comme elle ne vient pas il reste un moment à me regarder sans rien dire. Il lui faut digérer mes paroles.
 Evidement qu’il a très envie de moi. Depuis longtemps déjà. Mais je suis sa « copine », il me trouve très jolie et très sexy, il est fier de se promener avec moi, mais quelque chose le retient pour me draguer plus que ca. Il aime bien notre complicité, et la place qu’il a vis-à-vis des autres copains. Des petits moments d’intimité partagés parfois, dans les vestiaires, et quand il vient me chercher ici, et qu’il me voit évoluer dans des tenues souvent très sexys. Bien sur qu’il me désire, mais…
 Il me redemande un thé. Il est plutôt perdu devant mon audace. Je lui ressers et j’en profite pour m’approcher et lui offrir mon ventre à hauteur de ses yeux. Il me regarde, me demande si je suis folle ou sérieuse. Mes seins pointent de plus belle à portée se sa bouche. Tentation extrême. Il ajoute que l’envie pour lui est évidente, que je suis très belle et très excitante, mais la situation peu banale. Sur ce, avant qu’il ne reprenne sa tasse, je l’enjambe et m’assoies sur lui, face à lui, à califourchon. On se marre 2 minutes puis il ose m’embrasser un sein, et commence à me caresser. Ses mains dans mon dos, sur mes cuisses. J’ai chaud. Mes seins se gonflent et durcissent comme pour l’encourager. Je descends ma main à la rencontre de ce que je convoite en rêve depuis un moment. Je passe ma main dans son jeans, attrape son sexe brulant. Il est dur. C’est sur ! Je le veux ! Et je commence de le branler doucement en lui offrant un sein et en me caressant l’autre. J’ai envie et mon bassin ondule sur lui. Je vais à la rencontre de son sexe. Je le veux. Et je l’embrasse. Je cherche sa langue et je joue avec. Tension extrême !
 On se câline un moment, comme ca, puis il me demande QUAND je VEUX le faire, en riant, et en ajoutant : « puisque c’est une commande… » Et je lui dis que je suis prête, en avançant mon ventre à la rencontre de son membre étriqué dans son jeans. Je me frotte quelques instants dessus et je le sens bien comme ca, dur. Je mouille mon shorty et il le voit. Il me mange la poitrine de plus belle, et moi je suis posée sur son membre, encore plus dur.
 Alors je l’emmène dans ma chambre. Je m’installe sur mon lit pendant qu’il se déshabille. Je regarde avec délice son buste, que je connais déjà, mais cette fois il est pour moi. Puis il descend son jeans et je guette comme une môme l’objet de mon désir. Il est un peu intimidé quand même devant mon assurance. Et il me redemande plusieurs fois si je suis vraiment bien décidée à me donner à lui. Et de lui expliquer à nouveau que j’en ai fort envie et qu’il est le seul à qui je peux demander ca, et pour une simple raison, c’est qu’il est le seul en qui je peux avoir confiance. Et confiance à ce point là. Et quand je lui demande si je ne lui plais pas assez, il me saute dessus en m’avouant que ca fait déjà un moment qu’il me regarde avec un vrai plaisir et qu’il est fière de se promener avec une fille comme moi et que… Je me plaque à lui, l’embrasse comme je sais le faire pour affoler Agnès. Et lui, il s’affole aussi. Et nous partons dans un corps à corps assez torride un moment, à se caresser, s’embrasser, et je commence à fouiller dans son boxer pour malaxer son sexe avec vigueur. Il est très excité. Il bande très fort. Je le branle gentiment. Il passe un moment entre mes jambes à me caresser, me manger, me dévorer. Je suis brûlante de désir, et son membre grossit et me brule les mains aussi. Je me colle à lui de tout mon corps. Je suis folle d’envie, excitée de savoir que je vais me donner.  
 On se calme un peu pour parler encore de mon envie et de ma façon de voir ce moment. Je lui explique que pour moi c’est une envie, une recherche de plaisir, et un désir de découvrir dans les bras de quelqu’un que j’apprécie. Que je l’ai choisi, et que ce n’est pas un hasard. Il semble se rassurer. Je commence alors à quitter mon shorty, et me caresser seule sous ses yeux, comme je le fais souvent avec Agnès. Il savoure le spectacle de mes doigts en moi et sur moi. De l’autre main je tire sur son boxer pour qu’il puisse être à ma disposition. Il se relève et fini de se mettre nu. Il est complètement à l’aise maintenant, et vu comme il bande en se retournant, il a lui aussi une très forte envie. Il me rejoint et je continue de me faire du bien tout en le branlant. Sur le dos, j’offre à ses yeux mon corps, et mon plaisir, en ouvrant au mieux mes jambes et en me masturbant de plus en plus fort. Jeu habituel avec Agnès. Se faire du bien sous les yeux de l’autre est un moment merveilleux et très excitant pour tout le monde. Il savoure de me voir me cambrer sous la pression de mes doigts. Il m’admire et me sourit.
 Puis je me penche sur lui pour l’engloutir dans ma bouche, sans attendre, avec gourmandise. Le contact de sa queue sur ma langue me fait gémir et couler comme rarement. Elle est belle et bien chaude. Une bonne odeur également qui vient de son sexe. Des frissons énormes dans tout le corps. Ce sexe est à moi. Il est surpris de mon geste. Mais il se laisse faire, et me dit en gémissant que j’ai une bouche experte. Très fière, je le lèche et le mâche de plus belle. Il est bon son sexe. Je le sens vibrer sur ma langue. Je gémis aussi du plaisir que j’ai à le manger de la sorte. Je me sens merveilleusement bien dans cette attitude. Son sexe, dur et tendre, soyeux, qui répond à ma bouche, que je sens vivre sur ma langue. Sensation superbe ! Je me sens faite pour le plaisir, les plaisirs. Son regard perdu et ses petits cris me confirment que je dois lui faire un bien fou avec ma bouche et ma langue. Et moi, de sentir sa réaction me fait couler encore plus. J’aime ce sexe sur ma langue.
 Il m’arrête à regret et s’occupe de moi. Je me laisse aller. Il me fouille de sa langue et je monte mon ventre en gémissant à la rencontre de sa bouche. Je vois sa tête enfouie entre mes jambes, ses mains qui courent partout sur moi, et je le sens m’aspirer, me lécher, m’embrasser. C’’est la première bouche en dehors d’Agnès qui me donne autant de plaisir. Je prends sa tête, la presse sur mon sexe, et m’agite comme une folle sur sa bouche. Et là, en me caressant de façon précise, il me chuchote que si je veux bien, qu’il va me prendre maintenant pour ne pas risquer de succomber trop rapidement tellement je l’ai excité depuis que nous sommes arrivés. Il m’avoue n’avoir jamais été autant excité avec une fille. J’en coule de plus belle. Je m’abandonne. Je vais me faire prendre. Je vais me faire baiser. Je le voulais. J’y suis. Viens !
 Il s’installe entre mes jambes ouvertes. Et avant de remonter, il me lèche quelques minutes, pour bien me goûter et je coule dans sa bouche. Je sens sa langue me pénétrer avec force, avec gourmandise. Il me déguste. Tout aussi bien qu’Agnès peut me le faire. Puis il remonte poser sa queue entre les lèvres de mon minou qui l’attend avec beaucoup d’envie. J’en sursaute de joie. Elle est posée, brulante entre mes lèvres. Je la sens, dure et brûlante sur toute la longueur de mon sexe. Ce contact est énorme. Ma petite chatte humide et chaude qui embrasse son sexe brulant…
 Je sens son gland se promener sur ma vulve, il me brule, et je l’imagine bientôt en moi. Mon ventre est secoué tellement le contact de sa queue m’électrise. Je savoure la vue de mon minou, trempé, ouvert, et de son sexe tendu, rouge. Ils semblent se désirer, s’observer tous les deux. Il se frotte doucement, et me demande si je veux le recevoir, s’il est invité ? Je l’attrape et guide son gland entre mes lèvres. Je le frotte sur mon bouton puis sur la longueur de mon minou, je veux le sentir partout, je m’écarte au mieux. Je lui fais signe. Et je sens quelques chose de chaud, de doux, de terriblement agréable m’envahir. Indéfinissable sensation que ce contact au plus intime de moi. Un sexe.
 J’avais un peu peur un instant avant de monter dans la chambre, mais là, je suis complètement libérée. Et il continue de me pénétrer, de s’enfoncer, en douceur, sans bouger. Juste être en moi. Et je suis toute tendue vers lui. Je l’engloutie. Je l’aspire avec mon sexe. Je regarde sa queue entrer doucement en moi, s’enfoncer. Sensation à la fois exquise et étrange. Je suis heureuse. En sueur. Comblée. J’ai un sexe en moi et c’est encore mieux qu’en rêve. Je voudrais recommencer cet instant. Ressentir ce premier contact chaud glisser entre mes lèvres, et m’envahir.
 Mon premier sexe. Sensation sublime. Il est au fond je le sens. J’admire le spectacle de sa queue presque entière enfouie en moi. Il m’interroge du regard. Je luis dis que c’est extra. Mieux que ce que j’en attendais. Que je ne vois pas qui aurait pu être à sa place et que c’est merveilleux. Je mords mes lèvres et mes yeux se remplissent de larmes tellement le moment est sublime. Je suis prise ! Il sourit et commence à aller et venir en moi, tout en douceur. Je ressens sa queue sur toutes les parois de mon sexe. Il me fouille partout. Je ne pensais pas que ca puisse me combler comme ca. Je gémis à mon tour. Je suis trop bien. Et lui continue de me prendre, mais calmement. Il ressort complètement et me pénètre à nouveau. Génial ! Je me tends un maximum pour mieux le sentir. Quand il ressort à nouveau, mon sexe va le chercher, tellement je le veux en moi. Et on continue ainsi un long moment. Il est chaud en moi. C’est trop bon. Il remonte un peu et maintenant son sexe me frotte le bouton à chaque mouvement. Toute ma chatte ressent du plaisir, mes lèvres, mon bouton, ma vulve et toutes les parois de mon minou sont excitées. Il bouge dans tous les sens, et j’ai une sensation folle d’avoir comme plusieurs queues en moi. J’ai des frissons tout le corps. Je transpire, j’ai chaud, c’est agréable. Je jouis. Des petites jouissances répétitives. Jusqu’à un frisson bien plus fort. Je pousse des petits cris à chaque fois qu’il entre encore. Je jouis avec une queue dans moi. Pas plus qu’avec Agnès, différemment. Un autre immense plaisir. Une autre sensation. Un bonheur. Je jouis beaucoup de cette situation dont je rêvais depuis un moment.
 Lui me regarde prendre mon plaisir, et commence à grimacer de douleur. Il me dit qu’il a envie à son tour et qu’il va chercher un préservatif. Juste le temps de lui faire comprendre que s’il est sur de lui je préfère le garder en moi. Nous sommes suffisamment proches pour nous faire confiance. Alors il reprend ses mouvements et je ressens encore des frissons. Il me prend de plus en plus fort, vite, il me fait vibrer, je le sens au plus profond. Mon sexe est trempé, électrisé, sensible, et me procure des sensations nouvelles, et je sens comme il enveloppe cette merveilleuse queue, comme un baiser langoureux de toute ma chatte sur lui. Puis il accélère, il me prend un peu plus fort jusqu’a ce qu’il se tende, reste au fond de moi, pousse un petit cri et je sens son jus brulant jaillir dans moi. J’ai fais l’amour ! C’est génial ! Trop bien !
 Il reste en moi un moment pour se reprendre, il m’embrasse, puis on se retrouve côte à côte pour se couvrir de baisers et de gestes tendres. J’ai plaisir à caresser cette queue qui est toute mouillée de moi, de lui. Elle se détend et je ne résiste pas à la reprendre en bouche. Comme pour la remercier du plaisir qu’elle m’a donné. Elle est chaude et humide sur ma langue. Mon gout et le sien mêlés… Elle coule sur ma langue et j’apprécie. Puis elle diminue dans ma bouche et semble elle aussi, heureuse du moment qu’elle a passé au fond de moi.
 Puis on parle.
 Il comprend que je ne souhaite que faire l’amour avec lui. Ne pas être « avec » lui. Que je suis bien consciente de ce que je lui ai demandé. Que j’en suis très heureuse. Que rien ne va changer entre nous, si ce n’est une complicité particulière. Que je veux que l’on recommence quand il le souhaite ou moi, mais qu’il n’est pas juste un sexe. Il est mon ami, et maintenant le plus intime de mes amis. Qu’il ne doit pas s’installer de relation amoureuse plus forte que celle que l’on connait déjà. C’est presque un « pacte » de mômes que l’on signe là, sur mon lit, nus et en sueur. Et moi j’en suis fière. Et nous refaisons l’amour avec joie, sans retenues, en riant, en jouant, comme si nous avions toujours fait cela ensemble. Je suis comblée de pouvoir me faire prendre ainsi sans plus de complications que cela. Faire l’amour. Etre bien. Un nouveau plaisir.
 Notre pacte a tenu et tient toujours. Nous faisons l’amour parfois, quand j’en ai envie de lui, ou lui de moi. On s’appelle et on décide de le faire, tout simplement. Agnès me demande chaque fois comment ca se passe. Elle me questionne sur mon plaisir. Elle est complice aussi avec lui. Ils me partagent, même si Agnès a une place particulière. Il le sait. Elle le sait. Nous vivons quelque chose de magnifique, et moi un peu plus qu’eux deux. Je prends un plaisir fou entre ses bras à elle et avec lui aussi. J’ai la chance de pouvoir me partager avec eux.
 Je les aime, différemment, mais je les aime.
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inyourflesh · 7 years
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Til Death do us apart - Le courrier du coeur de l’apocalypse par Docteur Lo(v)gan, épisode 3.
Je sais, je sais, je vous fais désespérément attendre, mais vous n’imaginez pas comme c’est difficile d’être un survivant de nos jours ! Comme vous le savez sans doute si vous lisez notre journal avec attention, je participe à la prochaine saison du Bachelor et entre les séances de maquillage et les heures de préparation pour le tournage, je n’ai pas eu une seconde à moi pour me pencher sur vos lettres ! Mais pour me rattraper, je vous prépare une petite surprise pour cette semaine (a)
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Allez ne perdons pas plus de temps à parler de ma vie, passionnante au demeurant, et commençons avec notre lettre de la semaine !
Bonjour Doc' Je vous fait une lettre car j'ai quelque chose sur le cœur. En effet j'aimerais séduire quelqu'un malgré mon jeune âge... Mais comment faire quand il est si énigmatique, renfermé sur lui-même mais extrêmement beau ? Il ne parle pas, il écrit juste sur un bout de papier, Avec moi il va écrire un roman si ça continue ! J'ai besoin de votre aide ! 
Ah, une lettre anonyme ! J’aime quand les gens n’assument pas leurs sentiments, c’est pratiquement ma spécialité ! Enfin bref, très chère jeune fille anonyme, ne vous en faites pas, Papa est là pour vous aider ! Les premiers amours, c’est toujours quelque chose, pas vrai ? On sent son petit cœur battre à tout rompre et de drôles de chatouilles dans des endroits de nos corps restés endormis jusque là... Je me souviens de mon premier amour comme si je l’avais croisé il y a deux minutes -ce qui est effectivement le cas, d’ailleurs.
C’est vrai que le jeune garçon dont vous parlez est très particulier... Se promener avec un doudou à dix ans, c’est quand même très bizarre ! Mais quand on connait sa mère aussi bien que moi, on ne s’étonne même pas des petits travers de son fils... Je me souviens encore comme si c’était hier des vacances que j’ai passé avec la maman, c’était une furie et il n’y a pas que des stations essence qu’elle a fait exploser cet été-là... Mais je m’égare, je m’égare... L’important à retenir de tout ça, c’est surtout qu’avec une mère absente, légèrement dominatrice et particulièrement impressionnante, ce pauvre gosse a probablement développé des complexes qui l’empêchent désormais d’être attiré par une femme du même acabit, ce que vous êtes probablement, Aubenonyme ! Mon conseil est simple : jouez la comédie. Faites-lui croire que vous n’avez rien à voir avec Alex, que vous êtes une petite princesse en détresse qui a besoin d’un preux chevalier pour booster son ego et le faire se sentir enfin un peu viril ! Faites lui vos yeux de biche effrayée, un petit bisou sur la joue et après lui avoir bien montré combien il vous impressionnait, on change de tactique et on passe à la garce frigide ! Enfin, je veux dire, à la femme mystérieuse, bien sûr. Pas de nouvelle rencontre pendant plusieurs jours (à l’époque des téléphones portables, on disait d’attendre trois jours, je vous conseillerais désormais trois semaines), soyez distante et indifférente lorsque vous le reverrez, laissez-le se poser des questions et tout faire pour tenter de récupérer votre admiration sans borne ! Quelques mois de ce régime chaud/froid alterné savamment et il vous tombera dans les bras. C’est à ce moment seulement que vous pourrez retrouver votre vraie nature et redevenir la dominatrice de cette relation, le castrer un peu de temps en temps pour qu’il n’oublie pas qui commande vraiment à la maison et vous vivrez un bonheur sans faille pour des années. 
Voilà, jeune fille ! J’espère que mes conseils vous seront utiles, n’oubliez pas l’essentiel que nous tentons tous de cacher aux femmes : peu importe ce qu’on veut se faire croire, on recherche toujours notre mère chez la femme de notre vie ! Ce qui me fait penser que vous devriez peut-être vous mettre aux carottes et à la salade, histoire d’augmentez vos chances...
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Allez comme promis au début de cet article, j’ai maintenant une surprise pour vous, oui, oui ! Comme je me fais désirer en ce moment, j’ai décidé qu’exceptionnellement, je traiterai une deuxième lettre aujourd’hui et ce sans vous faire payer de frais supplémentaire. Non, non, ne me remerciez pas, vous le méritez amplement, fidèles lecteurs !
Cher per... heu docteur,  Je vous écris anonymement car je ne sais pas si la personne concernée lit ces lignes, et je ne veux pas aggraver les choses en la laissant penser que je pourrais parler de notre vie privée à son beau per... à une tierce personne totalement étrangère.  Afin de préserver son anonymat (et mes parties génitales par la même occasion) je l’appellerais Melle A.  Bien tout d'abord j'aimerais tes.. enfin vos conseils pour une demande en mariage (on va se vouvoyer puisqu'on ne se connait pas bien évidement et que je suis un mec poli malgré un tuteur démissionnaire aux méthodes parentales discutables). Comment demander une belle et douce jeune fille en mariage dans ce monde cruel, violent, rarement propice à la longévité et au trip de vieillir longtemps ensemble ? J'ai l'impression que le mariage ne fait plus rêver. Sans compter que sans prêtre ou représentant d’état, ça peut être compliqué. (un chef de camps pour officier ça pourrait marcher à votre avis?) En tout cas quoique l'on fasse ça sera toujours mieux que de pseudo épousailles sans témoins, ni amis, ni famille... (moi j'assume la différence d'âge, enfin c'est ce que je pourrais vous dire si on se connaissait mais ce n'est définitivement pas le cas, bien entendu). Par ailleurs, j'aimerais votre sentiment sur le fait qu'il soit possible que, lors de la soirée de demande en mariage, Melle A soit peu réceptive: les seuls moments, à priori, de bonheur pur pour elle, étaient lorsque je lui ai offert un cadeau lui rappelant son ex ou quand elle a évoqué son envie de se bourrer la gueule avant le repas. Sur une échelle de 1 à 10, comment évaluez vous ma situation ? Avez vous des conseils a me prodiguer pour rattraper le tir, si besoin? En te vous remerciant à l'avance. Un lecteur très anonyme.  Je tiens a préciser que c'est forcement la femme de ma vie car, contrairement a certain, elle m'a offert un chien ELLE! Sans me le promettre depuis 5 Noëls sans jamais tenir ses engagements.
Cher lecteur très anonyme, je suis très, très touché de recevoir une telle lettre car comme vous le savez sans doute -même si nous ne nous connaissons pas du tout, wink wink- j’ai à cœur de répandre de la joie autour de moi ! Permettez-moi donc de vous donner le conseil que je donnerais à mon fils si jamais il lui venait un jour la folle idée de se marier avec une femme trop vieille pour lui : FUYEZ PAUVRE FOU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je sais que vu de l’extérieur, le mariage a l’air super. Après tout, si c’était tellement moche, pourquoi tout le monde voudrait se marier, hein ? Mais en tant qu’expert de l’amour, je vous l’apprends peut-être, j’ai moi-même laissé une femme me mettre la corde au cou. Cela dans le seul but, c’est évident, d’enrichir mon expérience et de prodiguer de meilleurs conseils à mes lecteurs. Et la conclusion malheureuse qui s’impose après une année de bonheur conjugal est la suivante : le mariage est un piège diabolique dont le seul et unique but est pour la femme de rendre un homme misérable en le torturant chaque jour, et de le faire avec l’approbation de l’Etat et de Dieu. Il n’y a qu’une seule raison pour moi qui devrait pousser un homme à demander sa tendre moitié en mariage : qu’il veuille qu’elle se taise deux minutes et qu’elle lui foute la paix un bon moment, toute occupée qu’elle sera à préparer la cérémonie. J’en suis d’ailleurs venu à la conclusion que c’est ce qui est responsable de 99, 9999% des mariages dans le monde. Mais de nos jours, impossible que la fiancée disparaisse toute une journée pour trouver une robe, réserver un traiteur ou choisir des fleurs. C’est donc parfaitement inutile de s’infliger une telle torture volontairement. Si votre adorable amoureuse parle trop ou refuse de vous laisser butiner librement de fleurs en fleurs, vous prendrez moins de risque en la poussant sous les crocs d’une horde de rôdeurs !
Enfin, mettons que cette Melle A soit une femme exceptionnelle dont les sauts d’humeurs -j’imagine, puisque je ne la connais pas- vous éblouissent tellement que vous en avez perdu votre bon sens et que vous vouliez réellement enfermer popol à tout jamais dans un seul coffre... Si vraiment rien au monde ne peut vous retenir de commettre cette erreur, je ne saurais que trop vous conseiller de rester souriant quoi qu’il advienne, d’avoir un diamant plus gros que votre couille droite à lui offrir et de ne pas lésiner sur les compliments. Rappelez-lui régulièrement combien elle est merveilleuse et même trop bien pour vous, car comme le disait un grand poète français : 
  Aucun mot n'est trop grand trop fou quand c'est pour elle
(Cela dit, il disait aussi : “Il n’y a pas d’amour heureux” et je crois qu’il avait enfin retrouvé la raison à ce moment-là !). Bref, sortez-lui le grand jeu et perdez à jamais votre liberté pour devenir l’esclave d’un monstre de beauté et de contradictions. Mais surtout, ne venez pas pleurer à la porte de votre père une semaine plus tard quand elle aura déjà piétiné votre cœur avec ses bottes de bikeuse ! Figurez-vous qu’il y a des hommes qui sont occupés à satisfaire la gente féminine à 4h du matin. Pas de repos pour les braves, n’est-ce pas ? 
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Allez, cette semaine exceptionnellement, je vous fais cadeau du conseil gratuit et vous laisse à tous la chance de gérer votre vie amoureuse seul, mais pas inquiétude je reviens très vite pour sauver vos âmes et vos cœurs ! En attendant, continuez d’envoyer vos lettres à ma boite postale privée, c’est toujours un plaisir de vous lire et de voir la confiance que vous accordez à mes conseils plus qu’avisés !
Avec amour, 
Docteur Lo(v)gan ♥
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