Tumgik
#daniel sympa
anticia24 · 1 year
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Le avant et après relooking. Note de l'artiste: dans la version EA Daniel fait un peu peur non?
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spleen-et-ideals · 1 year
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Oyé oyé, population du rpg francophone
Je viens à toi en ce petit *remplacer par la période la journée qu'il est chez toi* pour te proposer un petit prélien/scénario pas piqué des hannetons (non, je ne suis pas biaisée du tout).
Alors pourquoi pas, mais ça se passe où ?
Excellent début ! Ca se passe sur Maleficis Ambulare, forum de sorcellerie qui se joue autour d'un panthéon inédit aux inspirations pluriculturelles dont voici le résumé :
Naquit du vide Navnah, Première-Née, Divinité-Mère. [...] De sa bouche sortit les Envoûtant.e.s, la Première Race, une menace pour les Divins, qui les exterminèrent. Alors, de sa chair, naquirent [...] les Hommes, la Seconde Race, et tous peuplèrent la Terre. Les Hommes avaient soif de découverte et de pouvoir. Ils se détournèrent de la Nature et des Divins. Ils bâtirent des empires et vénérèrent de nouveaux Dieux. Alors Navnah se déposséda de ses dernières chairs, et d'elles jaillirent les Sorcier.e.s, la Troisième Race. Et enfin, elle disparut.
Ca en jette pas vrai ? Normal, c'est pas de moi.
Bon, et ce scénario alors, c'est quoi ?
On y vient, ne t'en fais point. Il s'agit du scénario du mari de ma très chère Zénobie qui est, disons... très gentille ? Mais qui a un peu été traumatisée par la vie et est très très dévouée à sa divinité. Allez, jetons un coup d'œil de plus près.
Bonjour, Vous êtes un homme très ambitieux parmi Zeddhis ou l'un de ses alliés. Vous vous êtes mariés il y a cinq ans de cela pour des sentiments sincères ou pour des raisons politiques (les deux ?) à une jeune femme souffrant d'un trouble de stress post-traumatique dont les symptômes s'apparentent à ceux de la schizophrénie, et donc la sœur jumelle, très légèrement misandre cherche plus ou moins activement à vous tuer. Ah, et ne vous attendez pas à quelque descendance, elle empoisonne également votre femme afin que cette dernière demeure stérile. Bienvenue dans la famille !
Ca vent du rêve, hein ? Comment ça, cauchemardesque ? Oui bah ça c'est de moi, normal j'imagine.
Des petites infos en plus, Zénobie est jouée avec La Zarra, chanteuse maroco-canadienne, elle a 30 ans. Son mari en aura donc entre 31 et 36, et comme je suis super sympa (et que j'adore faire des listes de fc), je t'ai préparé des petites suggestions (qui sont tout à fait négociables, c'est juste pour te donner la vibe du bonhomme : aaron taylor johnson, barry keoghan, daniel kaluuya, dev patel, john boyega, riz ahmed, robert pattinson, trevante rhodes, willy cartier, yahya abdul-matteen II.
Et pour le PL dans son entièreté c'est par ici <3.
Mh, je suis pas convaincu par le bonhomme mais l'univers a l'air sympathoche !
Mais viens dont, mon petit ! Je suis pas rancunière, et au contraire, ça me ferait super plaisir de rameuter un.e petit.e nouveau.elle ! On a une équipe administrative hyper réactive et à l'écoute, les membres sont super accueillants, c'est super facile de se trouver des liens, les rp fusent dans tous les sens alors qu'on est en période estivale (période généralement basse niveau activité), et le forum n'a que deux mois, tu peux nous rejoindre dès le début de notre aventure ! On a également un petit serveur Discord où ça floode un peu tous les jours et qui permet aussi pas mal d'aider à trouver des liens en sympathisant avec les autres joueurs.euses (et je te rassure, moi aussi de base je suis sceptique comme la fosse quand il s'agit de Discord dans le milieu du rpg, mais notre canal est vraiment chill et good vibes !).
Sur ce, je te fais des bisous, et j'espère bien vite te croiser sur Maleficis Ambulare !
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air-rising · 2 years
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Could you upload the article please. It is behind a paywall xx
Van de Donk: «Il y a une atmosphère de victoire unique à Lyon»
De retour sur les terrains depuis six mois après sa grave blessure à la jambe, Danielle Van de Donk savoure de disputer les gros matchs de cette fin d’année 2022, entre la Ligue des champions et ce duel du championnat face au PSG. Ses débuts précoces en foot, l’attachement à sa famille, sa positivité, son mental à toute épreuve qui matche bien avec l’OL… La milieu de terrain néerlandaise de 31 ans se confie.
Depuis quand jouez-vous au football ?
« En fait, c’est assez marrant car ma mère m’emmenait à mes cours de natation sur son vélo quand j’étais petite. J’étais assise dans le siège enfant, derrière elle, et je voyais tout le monde jouer au foot quand on passait devant le club local, ça me donnait envie. Je me rappelle lui avoir demandé : moi aussi je peux jouer au foot ? J’avais 3 ans. Alors elle est allée se renseigner, et on lui a dit que je pouvais m’inscrire dès 4 ans. J’ai commencé à jouer à cet âge-là. Ce qu’on faisait ne ressemblait pas trop à du foot mais ça m’a plu. J’ai aussi pratiqué le tennis, l’équitation… mais ça a toujours été le football pour moi. J’étais toujours dans la rue, à jouer au ballon avec les garçons. »
Quand avez-vous su que vous pourriez en faire votre métier ?
« C’est très bizarre mais aux Pays-Bas, il y a une tradition. Quand tu es tout jeune et que tu fêtes ton anniversaire, tout le monde chante pour toi puis tu dois te tenir bien droit sur une chaise et répondre à la question ‘’qu’est-ce que tu veux faire plus tard ?’’. Dès mes 5 ans, je disais que je voulais être joueuse de foot professionnelle. Ça faisait rire tout le monde car ça ne semblait pas réaliste, mais moi, j’y ai toujours cru. À mes 16 ans, quand j’ai arrêté de jouer avec les garçons pour basculer avec les filles et que l’équipe nationale s’est intéressée à moi, je me suis dit : ‘’voilà, le football m’amène quelque part, c’est ce qui va guider ma vie désormais’’. Quand on a gagné l’Euro avec les Pays-Bas en 2017, là, c’est devenu quelque chose d’énorme. »
Antonin da Fonseca, qui vous a accompagné durant votre réathlétisation la saison dernière , dit que vous êtes très confiante et sereine, que rien ne vous atteint. Vous confirmez ?
« Mes parents m’ont toujours dit : ‘’si tu ne crois pas en toi, personne ne le fera pour toi’’, c’est comme ça que j’ai été élevée et que j’ai grandi. Mais je ne suis pas aussi confiante qu’Antonin le pense. Certaines choses peuvent m’atteindre comme le fait de ne pas être titulaire sur un match. C’est difficile à encaisser mais en même temps, ça me motive pour m’entraîner plus dur et ne pas débuter sur le banc au match suivant. J’essaye de transformer ma frustration en quelque chose de positif. Je ne vais pas aller voir le coach et lui demander : ‘’pourquoi tu ne me fais pas démarrer ?’’, je ne vais blâmer personne d’autre que moi. Il faut toujours travailler. Si tu n’as que le talent, ce n’est pas assez. »
« Se blesser gravement te fait davantage apprécier le football »
Vous semblez pleine de vie, vos proches vous voient comme ça aussi ?
« Oui, je pense qu’ils diraient que je suis souriante et spontanée. Je suis quelqu’un de joyeux. Je ne peux pas me plaindre, j’ai une très belle vie et je fais ce que j’aime : jouer au foot. Je suis très reconnaissante de ça. J’ai ma famille à la maison, mon autre famille au club. On partage les mêmes objectifs, on rigole beaucoup, c’est sympa. »
Comment avez-vous géré votre grave blessure à la jambe l’an dernier ?
« C’était bizarre car personne n’avait connu ce genre de blessure dans le haut niveau avant moi. Au départ, le chirurgien m’avait dit que je pouvais en avoir pour quatre mois, voire six. Au final, ça a duré sept mois. C’était sympa d’être au club durant ma réathlétisation. Les filles venaient me voir, me soutenaient, ‘’Allez Dan, let’s go’’. Ce n’était pas grand-chose, un petit mot d’encouragement par-ci par-là, mais ça me motivait pour tout donner et les retrouver au plus vite sur les terrains. J’essaye de faire pareil avec les blessées actuelles. Le plus dur à vivre a été le dernier mois, car il y avait de grosses échéances qui se présentaient comme la finale de Ligue des champions. J’avais envie d’en faire partie et de jouer mais c’était trop tôt. Et il fallait que je sois rétablie pour l’Euro. »
Vous avez été gravement blessée au genou quand vous aviez 16 ans (rupture du LCA), cette blessure à la jambe n’était pas la première
« Oui, le fait d’avoir déjà expérimenté ça m’a aidée. Cette blessure au genou m’avait davantage fait apprécier le football. Tu dois travailler dur pour revenir à ton niveau : c’est long, c’est compliqué, mais à la fin, tu reviens encore meilleur. »
Cela fait six mois que vous êtes de retour sur les terrains. Comment vous sentez-vous ? Avez-vous encore des craintes ?
« Non, je n’ai pas de peur ou d’appréhension, ce qui est une bonne chose. Après une grave blessure, tu connais généralement une longue période où tes performances sont un peu en dents de scie. Il faut que j’accepte qu’il y aura de très bons matchs comme des moins bons de ma part. Parfois, je réfléchis trop. Il faut que je gagne encore en confiance pour que tout redevienne naturel, automatique. Je suis quelqu’un qui aime bien attaquer, dribbler… Quand je regarde mes derniers matchs, je me rends compte que je ne le fais plus autant qu’avant. Il faut que je retrouve ça car je suis bonne dans ce registre et je sais que je peux apporter quelque chose de spécial à l‘équipe grâce à ça. Je me donne encore un peu de temps, mais je pense qu’en janvier j’aurai retrouvé mon niveau. »
« Il faut savoir se remettre en question mais ça ne sert à rien de paniquer »
Que pensez-vous du début de saison de l’équipe ? Et le vôtre, sur le plan personnel ?
« Je pense avoir plutôt bien commencé la saison, j’ai marqué des buts (3 en trois journées de championnat), j’étais impliquée dans le jeu, je me sentais bien. Puis des joueuses se sont blessées, on n’avait peu de joueuses aptes donc c’était un peu compliqué, il y avait beaucoup de changements dans l’équipe d’un match à l’autre donc c’était dur d’avoir de la cohérence dans notre jeu. C’est une question de feeling, d’automatismes que l’on prend : quand je joue dix, je sais ce que telle attaquante va faire si je vais ici ou là. Là c’était compliqué car on n’avait plus ces connexions-là. Mais on est en train de se remettre sur les bons rails, de bonnes joueuses sont de retour, on retrouve de la consistance. »
La confiance est de retour dans le groupe après les derniers matchs ?
« L’OL est une équipe qui a énormément de confiance. Même s’il y a des matchs où on ne va pas être au top, on sait que c’est une passe et qu’on va se remettre à gagner à nouveau. C’est un principe, je l’ai senti dès mes débuts ici. C’est une pression mais c’est une bonne pression. Il y a une atmosphère de victoire, c’est vraiment quelque chose de spécial et spécifique à Lyon, je n’ai jamais connu ça dans un autre club. »
Il n’y a donc pas eu de panique après la lourde défaite face à Arsenal en Ligue des champions (5-1) ?
« Non, on est en phase de groupe donc on sait qu’on va rejouer contre eux et qu’on a d’autres matchs pour se rattraper. Il faut savoir se regarder dans le miroir, se remettre en question, mais ça ne sert à rien de paniquer. »
Trouvez-vous que cela est plus compliqué de gagner cette année ?
« Chaque match est difficile car le niveau se resserre. En championnat, Paris est comme nous en termes de résultats et a du mal à marquer tant de buts que ça. En Ligue des champions, Arsenal, Wolfsburg sont de mieux en mieux… C’est bien pour le football féminin. Mais au-delà de ça, on joue beaucoup de matchs. Le calendrier est très chargé, si tu joues en sélection en plus de ton championnat, de la Ligue des Champions, de la Coupe avec ton club… C’est beaucoup et ça explique que ce soit aussi compliqué. »
« Personne ne pourra se permettre d’être un cran en dessous face à Paris »
Que pensez-vous du PSG ?
« Je suis toujours excitée de disputer des gros matchs. Comme les rencontres de Ligue des champions, les duels face au PSG font partie de ceux-là. Ce sont des matchs passionnants pour les supporters, la course au podium… On a envie de se montrer, de les jouer et de les gagner. »
C’est un bon souvenir pour vous, le PSG ?
« Oui, j’avais inscrit le 2e but lors du match aller la saison passée (victoire 6-1 le 14 novembre 2021). On avait très bien joué ce jour-là. C’était la première fois que je rencontrais le PSG. Deux semaines avant, les filles m’avaient dit : ‘’Dan, tu es prête là ? parce que c’est le PSG en face, il va falloir que tu te battes !’’ »
Vous aviez aussi marqué contre Paris lors du Trophée des championnes cet été (1-0 le 28 août)
« Oui, c’est vrai. Peut-être que c’est une équipe qui me réussit, je l’espère en tout cas (rires). »
Qu’est-ce qui fait la différence dans ce genre de duel ?
« Si tout est clair, que chacune sait exactement ce qu’elle a à faire et que l’on fait les efforts ensemble, il y aura une bonne énergie. Aucune joueuse ne pourra se permettre d’être un cran en dessous. L’équipe qui sera la plus collective et la plus juste techniquement l’emportera. »
Pensez-vous que Lyon est plus solide ou fragile cette année ?
« Mentalement, nous sommes très fortes. Les standards sont tellement élevés ici, et il y a une telle culture de la gagne… Sur ce genre de match, je sais que les leaders vont élever leur niveau de jeu donc je suis très confiante. »
« Contre Arsenal on avait touché le fond, on ne voulait pas revivre ça »
Est-il plus facile de jouer contre une équipe joueuse comme Paris, plutôt qu’une autre qui joue très bas ?
« C’est toujours compliqué de jouer contre des équipes qui parquent le bus derrière, surtout quand on n’arrive pas à vite marquer. Nos adversaires prennent confiance et nous, on devient nerveuses parce que ça ne fonctionne pas. Contre le PSG, c’est plus agréable d’évoluer car elles aussi veulent jouer au football et montrer ce dont elles sont capables. Elles ne vont pas passer leur temps à défendre, mais adopter un jeu de position. Ce qui va créer plus d’espaces, et permettre de faire plus de courses. »
Comment analysez-vous les difficultés offensives de l’équipe ?
« Il y a toujours une forte attente venant de Lyon, compte tenu de son standing. On s’attend toujours à ce que l’on marque beaucoup de buts. Quand ce n’est pas le cas, il y a tout de suite un peu de pression sur les joueuses, et la peur de rater peut s’installer. On travaille beaucoup ça à l’entraînement. Mais au cours des dernières semaines, j’ai noté une vraie amélioration. »
Est-ce qu’il y a eu un déclic face à Zürich, au match aller (3-0 le 24/11) ?
« Je pense. Jusque-là, nous étions conscientes que nous n’étions pas au niveau. Nous avons touché le fond contre Arsenal, c’était tellement en dessous de nos standards… Personne ne voulait revivre un match comme celui-là. À partir de là, tout le monde a essayé de se reconstruire, en équipe. »
Est-ce inconfortable de jouer Paris avant deux gros matches de Ligue des Champions ?
« Non parce qu’elles ont le même problème que nous. Notre programme est chargé, mais je préfère ce genre de matchs aux entraînements (rires). »
Trois choses à savoir sur « Dan »
➤  Tatie-gâteau. « J’ai grandi à Valkenswaard, une ville située au Sud d’Eindhoven, limitrophe à la Belgique. C’est comme un village, tout le monde se connaît. Toute ma famille vit là-bas. J’ai une sœur aînée de 33 ans qui a deux enfants, ils représentent tout pour moi. Je fais semblant que ce sont les miens (rires). Je les couvre de cadeaux, ils me manquent beaucoup. Mon père a fait un tas de métiers, il a travaillé dans la distribution, comme vendeur de voitures… Ma mère a longtemps cumulé deux jobs. Actuellement, elle travaille dans un hôpital, elle aide les patients à se nourrir suivant leurs allergies alimentaires. »
➤  Artiste à ses heures perdues. « Quand je ne joue pas au foot, j’aime faire les boutiques (rires). Plus sérieusement, j’adore dessiner. Je peux y passer des heures sans voir le temps défiler. Ça me permet de déconnecter, ça fait du bien de temps en temps. Mes amies me demandent régulièrement des ébauches pour leurs tatouages. La plupart se les font vraiment tatouer donc mes dessins ne doivent pas être si moches que ça (rires). »
➤  Appliquée en français. « Je prends des cours deux fois par semaine, avec le club et de mon côté avec un prof particulier. J’aime étudier le français, apprendre les mots. J’en connais pas mal maintenant. J’arrive à comprendre le français, mais à lire c’est plus difficile… avec tous ces accents, c’est dur (rires). C’est un gros challenge, car je n’ai jamais étudié le français à l’école donc je suis partie de zéro. »
Bio express
Danielle Van de Donk,née le 5 août 1991 à Valkenswaard, aux Pays-Bas (31 ans). Milieu de terrain. Passée pro en 2008.
Parcours junior : SV Valkenswaard - VV UNA (2006-08) ; senior : Willem II (2008-11), VVV Venlo (2011-12), PSV-FC Eindhoven (2012-15), Kopparbergs/Göteborg FC (2015), Arsenal (2015-21), à l’OL depuis juin 2021.
130 sélections avec le Pays-Bas depuis 2010.
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davidfakrikian · 2 years
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Interview DVDvision 2012
En janvier 2012, j’ai accordé une interview au site Revues-de-cinema.net à propos de DVDvision et mon parcours. Le site ayant disparu, je reproduis ici pour archives l’entretien dans son intégralité.
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Quelles études avez-vous suivies. Pendant votre scolarité, avez-vous eu des activités dans le cinéma ?
D.F. : J'ai suivi des études de cancre - au fond de la salle près du radiateur, plus intéressé par ce qui se passait à l'extérieur (nous étions dans les années 70 et 80, en plein boom à la fois cinématographique, graphique et musical), qu'aux cours ! Mes activités étaient alors musicales et fanzinesques - mon premier article fut publié dans un fanzine rock du début des années 80 intitulé Les Incorruptibles (prédatant de cinq ans les Inrockuptibles) - créé par un ami nommé Cyrille Monnet qui est aujourd'hui chef cuisinier, et propriétaire du restaurant Riso Amaro à Lyon. 
Mon premier article cinéma a été une preview de Terminator fin 1984, dans un fanzine nommé Athanor, qui était édité par la salle de cinéma Lyonnaise du même nom. A partir de 1984, la scène musicale s'est progressivement tarie, j'ai donc commencé à diversifier mes centres d'intérêts, et le cinéma a pris une place de plus en plus grande dans ma vie. L'Athanor était un cinéma de quartier que je fréquentais, avec une programmation de reprises en trois temps : à midi, les films étaient familiaux, ils passaient par exemple Blanche neige et les 7 nains, et les mamans venaient avec leurs enfants. Vers 17H, ils passaient aux choses plus sérieuses comme les Dirty Harry. A 22H, c'était l'heure d'Evil Dead !
Pour promotionner la salle, ils ont décidé de financer un fanzine. Ils ont réuni une équipe, dirigée par un cinéphile très sympa nommé Christophe Darnaud, mais dès le deuxième ou troisième numéro, une espèce d'arriviste borné a fait virer le rédacteur en chef et pris le contrôle, décidant d'imiter Première. J'ai suivi Christophe et une partie de la rédaction qui a quitté le Fanzine. Je ne vous surprendrais pas en vous apprenant que le zine a rapidement sombré (et la salle aussi). Pour une première expérience dans le fanzinat ciné, ça a été très éducatif.
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Le recueil du Fanzine Looker 1985-1990
Parlez nous du fanzine Looker. Quand est il paru, combien de numéros, avec quels collaborateurs. Quelles étaient alors vos motivations ?
D.F. : Il y a eu 3 numéros de Looker, et un quatrième non terminé, mais dont il me reste des pages maquettées, parus entre 1985 et 1988. Mes collaborateurs, étaient Xavier Fournier (actuellement rédacteur en chef de Comic Box), Corinne Bertrand, qui est devenue ensuite éditrice de BD franco-belge comme L'Epervier, et Daniel Rous. L'idée avec ce fanzine était de rendre compte de la plurarité de la scène des années 80, où l'explosion créative était sur tous les fronts, à la fois ciné, TV, BD, rock etc. Le concept était vraiment transgressif à l'époque. En dehors de Rolling Stone aux USA, il n'existait aucun magazine en France qui traitait de manière équilibrée le rock, le cinéma, la TV et la bande-dessinée, plus particulièrement les comics anglais et américains, alors en pleine explosion artistique avec Watchmen, The Dark Knight etc. Ce zine était fait de collages et de bric et de broc, mais j'ai une certaine tendresse pour lui. C'était un fanzine vraiment différent des autres, qui étaient plus "monomaniaques". L'interview des Berurier Noir parue dans le second numéro, reste de l'avis du manager Marsu et du chanteur François, la meilleure jamais donnée par le groupe - (ils parlent de Aliens , Le Prisonnier et Commando dedans !)- et celle de Jean-Pierre Putters, éditeur alors de Mad Movies, est la plus représentative pour moi de son état d'esprit, pur indépendant et anar ! 
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Couverture remixée de DVDvision n° 1 pour un projet de remasterisation.
En octobre 99 vous créez DVDVision.
D.F. : Conceptualiser le magazine a été facile. J'y pensais depuis trois ans. Le matérialiser a été très dur, il m'a fallu une année complète et six numéros, au cours des quels j'ai épuisé huit directeurs artistiques différents, dont certains amis comme Fabrice Sapolsky, fondateur de Comic Box, qui heureusement ne m'en a pas tenu rigueur ! Les éditeurs Seven Sept, Mireille et Michel Poirier, heureusement m'aimaient bien et étaient à mon écoute. J'ai été sauvé, littéralement, par leur confiance, et le talent de tous ceux qui m'ont rejoint et ont été séduits par mon concept, mon enthousiasme et ma détermination pour y arriver. La liste est trop longue pour tous les mentionner ici, mais sans David Martinez, Leonard Haddad, Benjamin Rozovas, Fathi Beddiar, Yannick Dahan, Nicolas Rioult, Gael Golhen, Stéphane Lacombe, Laurent Perriot etc. ; l'équipe de Seven Sept, Véronique Poirier, Karine Poirier, Christelle Gibout ; et la directrice artistique de HK magazine Paola Boileau, le magazine n'aurait pas eu le même impact... Ils m'ont aidé sur cette première année, à le construire pièces par pièces, chacun dans sa compétence.
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Rare couverture alternative du n°13 avec essai de logo alternatif par Sandra Abreu.
Et puis un ange est apparu à partir du numéro 7 : la directrice artistique définitive du magazine, Sandra Abreu, qui m'a été présentée par Karine Poirier. Sandra a su instinctivement mettre en forme la maquette que j'avais en tête. Malgré les six numéros sortis, je savais que je n'avais pas encore trouvé mon "directeur de photographie", si tu veux, et sans un bon D.P., un réalisateur va galérer, quelles que soient ses ambitions. Le magazine marchait très fort, particulièrement grâce au DVD gratuit inclus en bonus, que nous étions les premiers au monde à proposer, la qualité papier, le dos carré et les intentions rédactionnelles, même si l'éditorial et la forme étaient encore imparfaits. Je veux dire, faire un dossier de 8 pages pour chroniquer un film en DVD comme Blade Runner par exemple, c'était littéralement du jamais vu dans la presse vidéo, et les gens réagissaient positivement à ça. Le mois après la sortie du n°1, on a enchainé direct avec notre premier hors-série, qui était l'unique magazine officiel au monde du film James Bond 007 Le Monde ne suffit pas. Vendu pour 7 € avec un DVD collector de bonus James Bond, le tout sous licence et autorisé par Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs des Bond. Suite à ce coup double, le mag a eu du succès tellement vite, que les directeurs artistiques se battaient pour avoir le contrat. Par exemple une société a réalisé le n°6 en un temps record, en 3 jours, suite à la défection du D.A. précédent, qui a fait un burn-out, et ils visaient le mag sur la durée. Par malheur, ou par chance, Leonard Haddad, pendant la phase des corrections, était sous pression, et il est passé à travers une lucarne dans la cour de leurs locaux, qui était un toit sur un RDC, et s'est fait très mal, après avoir fracassé du matériel informatique très couteux en tombant dessus. Après cela, ils n'ont plus voulu entendre parler de nous ! 
Sandra venait d'arriver dans la rédaction pour travailler sur les menus du DVD, et leur habillage graphique, et s'est proposée de prendre en charge la direction artistique du magazine. Elle était très jeune, et quand elle s'est portée candidate, je dois l'avouer, je n'y croyais plus. J'étais fatigué, et prêt à jeter l'éponge. Après un an sans trouver le bon D.A., c'était un peu si tu veux comme les batteurs dans Spinal Tap. Et puis cette fille avec les cheveux bleus, rouges et verts, qui n'a pas vingt ans, nous propose de faire la D.A. du mag. Puisque les précédents qui sont tous des vétérans s'y sont cassés les dents, tu imagines ma tête ?! David Martinez et Léonard Haddad m'ont suggéré de lui faire passer un essai. Je lui ai demandé de reprendre la page Chapitres (sommaire) et je suis parti déjeuner avec eux. Elle a bossé deux heures dessus, et à notre retour, quand elle nous a montré son essai, c'était comme si une bombe avait explosé dans mon cerveau. C'était clair que c'était elle.
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La directrice artistique Sandra Abreu et la responsable éditoriale du DVD Lydie Bimont.
Après son arrivée, tout s'est passé comme dans un rêve. Elle a amené progressivement dans le mag ses collaboratrices et collaborateurs artistiques, et la fusion a fonctionné. Nous avons hérité d'immenses locaux, alors qu'auparavant la rédaction, c'était trois bureaux, placés dans un couloir à l'entrée des toilettes de la société. Les nouveaux locaux étaient situés sur le passage de Alain Delon dans Le Samouraï de Melville, quand il tente d'échapper aux flics en prenant l'immeuble à double entrée du 1 rue Lord Byron au 116 bis Champs Elysées. On les aperçoit brièvement dans le film. On arpentait tous les jours le même couloir que Alain Delon et on empruntait le même ascenseur ! Ce lieu était en quelque sorte béni par les dieux du Cinéma.
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Alain Delon devant les futurs locaux de DVDvision.
On avait un home-cinéma 5.1 fourni par Waterfall, des enceintes en verre, avec plusieurs lecteurs DVD et un énorme écran 16/9, des caméras DV, une station de dérushage et une station de montage AVID. Il y avait des iMac partout, et des Mac Pro pour le graphisme et la conception du DVD, des imprimantes laser et des scanners haute définition. C'était du délire. Le premier soir, je me souviens, les éditeurs, Mireille et Michel, m'ont fait découvrir les locaux, qu'ils avaient préparés et aménagés, en remerciement du travail de la première année. Ils m'ont donné les clés, et sont partis. Je suis resté une heure tout seul, assis, les clés dans les mains, dans le local vide. Il y avait des affiches géantes sous verre des couvertures des 6 premiers numéros sur les murs, 7 avec le hors-série, exposées comme des disques d'or, comme pour dire "bien joué mon gars !". Je n'arrivais pas à y croire. Mais je savais que j'avais entre les mains les clés d'un royaume. Nous n'avions aucun horaire, on arrivait tous vers 9h30 ou 10h du matin pour repartir parfois à minuit ou 2h le lendemain. Ca nous a valu des remontrances de la direction, qui nous demandait de respecter les horaires de l'entreprise. Mais on s'en foutait. Il nous arrivait de passer la nuit à travailler sur le magazine au moment des bouclages. On commandait des pizzas et mangeaient tous ensembles, en buvant du café et du coca-cola. C'était une véritable ruche créative, on y travaillait 7 jours sur 7. On passait au bureau pour écrire, maquetter, ou faire du montage le week-end ! Il m'est arrivé de dormir sur le canapé du Home-Cinéma, et de me laver les cheveux le lendemain dans le lavabo des toilettes pour me rafraichir. On avait pour la plupart une brosse à dents dans le tiroir du bureau. Une fois, Sandra est repartie à 7H du matin après un bouclage. Elle était de retour le même jour à 14H !
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La directrice artistique Sandra Abreu au travail, de nuit comme il se doit.
C'était un lieu magique, et on avait envie d'y être tout le temps pour travailler. Il y avait évidemment parfois des tensions, puisqu'on passait plus de temps ensemble qu'avec nos petites amies ou petits amis respectifs, et qu'on étaient les uns sur les autres toute l'année. Je me rappelle d'une engueulade avec Sandra, qui voulait des textes à maquetter qui n'arrivaient pas, quand Mark Dacascos s'est pointé pour prendre les derniers numéros. Il était tellement zen que ça nous a calmé direct. Il a pacifié la pièce, juste par sa présence. Je lui ai filé les numéros, et quand il est reparti, on a tous éclaté de rires. Si tu interroges les salariés du mag, ils te diront tous que ça a été leur meilleure expérience professionnelle. Au début, on allait déjeuner au restaurant, et puis ensuite, on sortait juste acheter à manger, et on revenait bouffer sur place, pour être plus longtemps au travail. C'était complètement dingue.
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Gael Golhen et Antoine De Caunes, surpris par la pluie dans la cour des locaux de DVDvision en 2001.
Il y avait la production du Pacte des loups juste au dessus, où je montais voir régulièrement David Wu faire le montage. Le mec qui a monté The Killer, m'a appris comment monter des films, c'est invraisemblable. Je pouvais m'assoir, et le regarder bosser. De temps à autre, il sortait le nez de l'Avid, et m'expliquait sa méthode pour assembler les plans. Par exemple, personne ne le sait, mais une séquence du film est entièrement montée sur Hard Day's Night des Beatles (rires). En échange, il me demandait juste de lui amener une bouteille de jus d'orange Tropicana à chaque fois. C'est le meilleur rapport qualité-prix de masterclass d'école de Cinéma, par un dieu du montage, que tu ne trouveras jamais (rires).
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Le Polo Room, juste en dessous des locaux de DVDvision.
Les bureaux de Metropolitan Films était juste au dessus, en dessous il y avait Seven Sept l'éditeur, et juste en dessous, au premier étage, un superbe Martini-bar / restaurant à l'anglaise très Bondien, chic et feutré nommé le Polo Room, dans lequel on filmait nos interviews, où on faisait les repas d'affaires, et qui était ouvert la nuit jusqu'à 2h, où on faisait des fêtes gigantesques en dansant sur le comptoir.
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Avec les réalisateurs Pascal Laugier et Christophe Gans, au Polo Room, le soir de la sortie du Pacte des Loups le 31 janvier 2001.
Je ne suis pas sûr que l'ambiance était pareille dans les autres magazines, à part peut être Starfix. C'est ce contexte, et cette passion partagée par tous, qui je pense a fait la réussite du journal. On a eu comme ça 3 années très intenses surtout qu'on est passé mensuel, et puis Sandra a pris un congé maternité. Nous étions à ce moment-là avec une équipe de quinze/vingt personnes, sans compter les pigistes écriture, monteurs et cadreurs qui souvent squattaient sur place, pour arriver à produire un DVD avec du contenu exclusif et un magazine chaque mois. Pour faire des économies, des décisions ont été prise par l'éditeur progressivement, de changer le dos carré en dos piqué, puis de réduire le format du magazine de 23x30 à 22x28,5, et aussi d'appliquer des changements de maquettes en l'absence de Sandra. Les ventes ont commencé à baisser. Mais quand elle est revenue, elle a repris la charte graphique et l’a faite évoluer, et là c’est remonté ! On aurait pu continuer plus longtemps, mais le but d'un magazine est de faire du profit. Vu le nombre d'employés, les charges étaient trop élevées. A la fin on était une vingtaine, avec une équipe constituée majoritairement de femmes, ce que d'ailleurs nous reprochaient parfois des lecteurs dans les courriers. Plus exactement 12 femmes et 7 hommes. C'était une énorme masse salariale.
Le magazine s'arrête en 2003. Comment la fin est arrivée ? Des regrets ?
Quand tu as réussi à construire quelque chose d'unique, le revers de la médaille est que c'est fragile, et que l'équilibre est difficile a préserver. L'éditeur a décidé de vendre le magazine à un groupe de presse, parce-qu'il devenait compliqué à gérer, en raison de l'énorme masse de travail et de tous les défis qu'il représentait, comme celui de produire des contenus DVD en même temps que l'écrit, et aussi parce-qu'il fallait passer à l'étape suivante, c'est à dire augmenter le tirage, et faire de la publicité. Après plusieurs offres, DVDvision a été repris par Larivière. Une fois qu'on avait signé avec eux, nous étions foutus. Ils avaient en tête de transformer la revue en une sorte de Ciné Live, à coups d'études de marché et de remplacements aux postes clés. Je n'y croyais pas du tout, je ne crois d'ailleurs absolument pas aux études de marché. Je ne fais confiance qu'à mon instinct. Mais je me suis retrouvé face à un éditeur qui avait son propre agenda, et ne voulait pas en dévier. J'ai tout fait pour éviter le naufrage, j'ai parlementé avec la direction pendant des heures, mais ils ne voulaient rien entendre, et forcément, préféraient écouter leurs vieux conseillers plutôt que moi qui était un nouvel arrivé. Quand ils ont licencié Sandra, ça m'a brisé le coeur. Après avoir licencié une partie de l'équipe, après le n°34, qui est le dernier, ils ont décidé de virer le DVD, changer le titre en CinéDVDvision, relancer la numérotation, et ils ont placé un ex de Studio au poste de directeur de la rédaction. C'était une énorme erreur de management. Ils savaient que j'étais l'âme du magazine, et après avoir perdu un moteur, Sandra, et d'autres membres vitaux de l'équipe comme la secrétaire de rédaction Estelle Ruet, je ne pouvais pas accepter d'avoir un tocard au dessus de moi qui décide à ma place du futur d'un magazine que j'ai créé et porté pendant 5 ans. J'ai donc démissionné de mon poste une fois le dernier DVDvision bouclé, et une fois que je m'étais assuré que tous les ex du mag avaient bien négocié leur départ, ou choisi de rester.
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L'édito du dernier numéro, l'enterrement du magazine.
Si tu relis les éditos des 3 derniers n°, tu vois bien que je montre mon désaccord sur la direction qu'ils commençaient à imposer, en les signant "la rédaction", et dans le dernier, la photo de l'édito est le Terminator portant un cercueil. C'était une forme de finir une ère. Toutes les bonnes choses, malheureusement, ont une fin. Je n'ai même pas fait de préavis, ni eu le temps d'avertir par mail qui que ce soit, dès qu'ils ont reçu la lettre de démission, ils ont bloqué mon email pro, m'ont demandé de faire mes cartons, d'abandonner mon poste, et de partir le jour même. Ils étaient furieux, mais je ne pouvais pas rester à bord d'un accident industriel annoncé, surtout que le vrai DVDvision était terminé, sans jeux de mots. J'ai mis toutes mes affaires dans un carton, puis appelé un taxi, et me suis barré.
Après mon départ, cet ersatz de mon mag, CinéDVDvision est sorti en septembre 2003. Le tirage est monté à 120 000 ex, et le plan média, avec des immenses affiches recouvrant tous les kiosques de France, et dans les rues, même dans le métro, a été gigantesque. Ils ont choisi un papier de mauvaise qualité pas cher, et divisé le prix en deux, qui est passé de 5,95€ à 3€. Ils paradaient à la sortie, comme me l'ont rapporté les rédacteurs, mais les ventes sont tombées à 3 000 ! Là où DVDvision se vendait à 32 000 sur un tirage de 50 000 ! Le n°1 de DVDvision, je m'en souviens, avait vendu 57% de son tirage de 48 000 ex, du délire, puisque à 30%, tu es déjà un bon succès pour le distributeur, et que les très gros cartons, c'est 60% max. CinéDVDvision est l'illustration parfaite de l'inanité des études de marché. S'ils avaient engagé tous ces moyens, en me laissant faire le magazine que je voulais, il serait encore là. Leur reboot a changé son titre en Cinévision au troisième numéro. J'ai découvert par la suite que c'était prévu depuis le début, parce-qu'ils avaient déposé les deux titres à l'INPI le même jour juste avant le rachat. C'est des mois après, que j'ai compris qu'on s'était faits piégés. Leur plan était d'acheter l'audience d'un magazine qui marche, pour s'en servir de base pour en lancer un autre, concurrent de Ciné Live. CinéDVDvision ne devait servir qu'à faire la transition. C'est pour ça qu'ils avaient insisté au moment du rachat pour que je reste. Quand je suis parti, tout leur a pété à la gueule. Ils ont arrêté l'année suivante, au bout de 7 ou 8 numéros, et ils ont licencié ceux de l'équipe qui étaient restés.
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L'ersatz complètement raté de DVDvision, CinéDVDvision.
Quelle a été la réaction des lecteurs ?
Une véritable levée de boucliers, ça a été terrible. J'ai encore de nombreux courriers outragés reçus à cette époque à l'ancienne adresse du mag, des mails vraiment violents. Les gens annulaient leur abonnement à tour de bras. Ils ont perdu tous les abonnés ou presque, dès la parution du n°1 avec la couverture Ludivine Sagnier. Je me souviens du directeur de la rédac, avant que je parte, qui me dit "ce mag qu'on prépare ne te fais pas bander". Ben non, et il n'a fait bander personne du tout ! Il ne préparait pas un mag, mais un rag (torchon). Quand ils m'ont montré leur logo pourri, j'ai cru à une blague. Le plus démentiel, c'est tout de même qu'ils étaient persuadés d'en savoir plus que moi. Ils m'ont dit texto "il vaut mieux être petit dans la cour des grands, que grand dans ta propre cour". C'était vraiment n'importe quoi. Ça a été dur pour moi, que cela se termine comme ça, et en même temps, au bout de 5 ans, j'avais besoin de vent frais, je suis donc passé à autre chose. Bien évidemment, j'ai eu quelques regrets. On formait une famille, et on a laissé détruire ce truc que j'avais créé qui nous liait tous. J'en suis le premier responsable. Je ne voulais pas qu'on soit vendu à cet éditeur, mais toute l'équipe n'a pas entièrement fait bloc derrière moi, de peur de se retrouver au chômage, et j'ai cédé, ce qui nous a coûté cher. Tu sais, c'est très dur de gérer à la fois une direction, une équipe, un concept, d'en faire quelque chose d'unique et personnel et de qualité, et de le maintenir. On est constamment sous pression. C'est comme si tu es sur un tournage, mais qui ne s'arrête jamais, avec des difficultés et des problèmes à surmonter jour après jour. Quand tout va bien, tu t'inquiètes et te demande où ça va péter. On était plébiscités par les éditeurs, parce-qu'on faisait des dossiers entiers sur leurs DVD. Mais on avait pas la langue dans notre poche, et ça pouvait tourner vinaigre si on descendait un DVD en flèche parce qu'on le trouvait raté. C'est pourquoi la presse est lisse et interchangeable en ce moment. Je comprend que les rédacteurs en chef en général ferment leur gueule et encaissent le chèque en fin de mois. Mais c'est pas mon truc. Le seul moyen d'y arriver est d'être son propre éditeur.
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Vous avez enchainé avec HDvision, sur le même concept ? Avec la même équipe ?
D.F. : En fait, j'ai commencé à travailler sur d'autres idées de magazines dès 2004. J'ai revu Estelle Ruet, la rédactrice en chef adjointe et secrétaire de rédaction de DVDvision, et nous avons formulé un concept nommé HEROES, que je trouvais très excitant, une sorte de continuité de Looker, avec un mélange des genres, ciné, DVD, rock, BD et comics... et des interviews fleuve à contre-courant. Vogue ou Vanity Fair, si tu veux, mais en version geek, avec par exemple aussi bien Brandon Lee dans The Crow en couverture, que Billy Idol ou Trent Reznor ou Henry Rollins le numéro suivant. Vraiment refléter la culture populaire, toutes nos passions, mais de manière transgressive. Par exemple, quand je téléphone à John Lydon (Johnny Rotten), on ne parle jamais de musique, ou presque pas. On parle séries TV anglaise comme Chapeau Melon et Bottes de Cuir ou de cinéma ! Billy Idol, idem, le mec est un cinéphile fou. Mais personne ne l'a jamais interviewé là dessus ! Mon rêve est d'interviewer Martin Scorsese, mais de ne pas aborder le cinéma avec lui : juste parler de sa passion pour le punk et le hardcore américain des années 70 et 80, de groupes comme les Misfits ou les Bad Brains. Il parait que Scorsese a 78 bootlegs des Bad Brains en vinyl dans sa collection ! Tu imagines, une interview qui le révèle sous un jour jamais vu ? Ça ferait l'effet d'un séisme dans le monde du journalisme. Mais ce concept n'a pas trouvé preneur.
L'année suivante en 2005, je dépose l'url de DVDvision, et décide de perpétuer sur le Web l'état d'esprit du magazine, qui je pense, deux ans après sa disparition, manque déjà, avec un forum, des news et quelques critiques DVD et Cinéma de temps à autre. On se voit ponctuellement avec l'équipe, pour faire des fêtes chez Sandra, donc le noyau reste connecté. A ce moment-là, la HD se profile, mais il est encore trop tôt. Puis la guerre des formats, HD-DVD vs Blu-ray a lieu, et fin 2007 j'adopte le titre HDvision, plus générique. Un éditeur s'y intéresse, et on annonce le titre début 2008, pour une sortie en juin 2008, et puis en voyant les devis et le coût d'inclure un Blu-ray dans chaque numéro, cet éditeur se désiste pour faire un magazine sur la téléphonie mobile à la place. Il y a la crise économique et la récession qui nous tombent dessus, et on se retrouve donc dans les choux. Tout à coup, personne ne veut plus financer de nouveau magazine, surtout qu'entre-temps, Toshiba a annoncé l'abandon du HD-DVD, ce qui nous oblige à jeter à la poubelle notre rubriquage pensé à double vitesse, et la charte graphique avec des pages rouge et des pages bleues ! (A noter que cet éditeur a récemment mis clé sous la porte).
On refait donc une tournée des éditeurs, et certains sont intéressés, mais effrayés par les coûts. Finalement, deux ans passent, et on décide de sortir le magazine nous-même, via ma société Seventeen, et de se caler sur la sortie d'Avatar en Blu-Ray. Toute la rédaction revient pour y participer. Le magazine est maquetté, et quasi prêt, quand l'iPad est lancé par Apple. Je me dis alors qu'il y a une carte à jouer sur ce support, et qu'il faudrait réaliser une version iPad, qui va contenir des bandes-annonces et démos, et donc se substituer au DVD. Finalement, nous concluons un accord avec une société alors respectée, qui fait depuis des années l'authoring des DVD et Blu-ray des blockbusters, et qui offre de rémunérer sa prestation sur les bénéfices de la version iPad. Le magazine sort son numéro zéro le 4 janvier 2011, en même temps qu'une version papier collector limitée à 3 000 ex. Quand nous lançons ce numéro zéro test, nous n'avons aucun plan média, nous comptons uniquement sur le bouche à oreille. Le magazine se hisse dès les premières heures n°3, puis n°1 des téléchargements dans le App Store ! Bien évidemment, chez Apple, ça crée tout de suite un énorme buzz.
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Après 3 semaines sans quitter le top 10, le magazine devient "App de la semaine" ! HDvision est ensuite sélectionné avec Allociné et IMDB dans un bandeau de mise en avant "Apps pour Cinéphiles" sur le App Store. C'est à dire qu'on se trouve direct placés au même niveau que ces sites qui sont des institutions. Le succès est tel que fin janvier 2011, l’information est reprise dans le quotidien 20 Minutes, qui lui consacre une demi-page, et la colonne de couverture, sur tout le territoire national ! Il a été téléchargé 83 000 fois le premier mois, et ça a fini a 132 000 téléchargements. En gros, tous les premiers adeptes qui avaient acheté un iPad 1 l'ont téléchargé. Nous sommes alors sur un nuage. C'est un carton absolu, et on prépare le n°1, mais notre partenariat avec la société prend une tournure inattendue : nous nous sommes rendus compte qu'ils ont collé leur copyright partout sur l'application de manière arbitraire, en prétextant des obligations légales, et ont déposé à notre insu un site internet au nom de apphdvision, (alors que la marque, tout comme celle de DVDvision, est déposée et est ma propriété), vers lequel redirigeait l'application, au lieu de renvoyer sur notre site. Du coup, impossible de profiter du succès iPad, et de booster les ventes de la version papier, puisqu'il n'y a aucun lien.
Nous attendions depuis des mois un contrat en bonne et due forme, qu'ils se sont proposés de faire, et quand il arrive, nous tombons des nues : le contrat en gros prétend qu'ils ont créé HDvision et sont libres de nous virer si nous rendons les textes en retard. C'est le monde à l'envers alors que c'est eux le prestataire ! Des avocats entrent dans la danse, et la collaboration s'arrête.
Mais ils n'en sont pas restés là : quelques semaines plus tard, alors qu'ils nous doivent toujours l'argent encaissé avec les pubs, il se barrent avec la caisse. Leur société est mise en liquidation judiciaire, et ils créent dans la foulée, via l'un de leurs employés, une nouvelle société avec quasiment le même nom, qui lance dans le App Store un magazine intitulé "The Vision Magazine", qui utilise notre maquette et charte graphique, et a juste remplacé les textes et photos...
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L'autre plagiat raté de DVDvision/HDvision, le lamentable "The Vision Magazine".
Il y a même un ex pigiste de DVDvision dedans, qui quand je l'appelle très remonté, me jure ses grands dieux qu'il n'avait pas compris que c'était une copie de mon magazine (rires). L'imitation est la forme la plus sincère de flatterie, mais là, c'est carrément du piratage industriel. Il a fallu encore se battre à coups d'avocats pour faire cesser cette copie, et surtout conserver le titre, puisqu'ils en revendiquaient la paternité, dans une inversion accusatoire. Ça explique pourquoi nous n'avons pas pu enchaîner avec le n°1. Ils ont saboté le lancement, pour s'approprier le succès. Nous avons dû tout reprendre, et démarcher d’autres éditeurs pour financer la suite. Mais rien n’a abouti, alors qu’on avait démontré qu’on était à la pointe de la technologie et du numérique. A un moment, France Télévisions voulait le mag, et puis ils ont changé d’avis. De guerre lasse, j’ai préféré laissé tomber.
La fusion de Ciné Live et de Studio et le rachat des Cahiers du Cinéma montrent la fragilité de la presse ciné Française. N'est-il pas risqué de sortir un magazine, même si il n'est pas diffusé en kiosque, de nos jours ?
D.F. : La crise de la presse est pour moi représentative de ses problèmes éditoriaux. Je pense que ces gens sont totalement déconnectés du lectorat. Tout est pensé à l'envers, le montage financier dicte le contenu, alors que ça devrait être le contraire. J'ai été surpris quand j'ai ouvert le site DVDvision, de rencontrer des fans du magazine qui nous voient comme les héritiers de Starfix, Le Cinéphage, et HK Magazine. Pour ce dernier, je comprends, puisque après la disparition de HK, Christophe Gans m’a proposé de l’intégrer au magazine sous le titre HKvision, et que j'avais récupéré les rédacteurs de HK. Mais c'est un peu impressionant dans une certaine mesure, parce-que ces magazines ont mis la barre très haut, et changé, dans un sens, à jamais le style de traitement du cinéma par la presse française. DVDvision était, effectivement fantasmé sur le modèle de ma perception de ce qu'était Starfix, un lieu où une équipe de potes concevait et écrivait un magazine qui les excitait, avec carrément des bagarres entre les rédacteurs quand on était pas d'accord sur un film ! Leonard Haddad et Benjamin Rozovas, par exemple, ont dû faire les frais d'une porte cassée (ils sont passés à travers en s'empoignant). Je ne me souviens plus du sujet de leur engueulade amicale, mais en gros, Léo n'était pas d'accord sur l'avis de Benjamin sur un film dans une critique, et à deux, ils ont perdu l'équilibre et défoncé la porte du fond de la salle des maquettistes. Je te laisse imaginer la tête de Sandra (rires). Forcément, le public avait envie de nous lire, parce-que cette énergie se ressentait à travers tout le magazine, de l'édito à la dernière page avec la rubrique Décompression (la page courrier). De plus, nous nous remettions perpétuellement en question et refusions de nous asseoir dans un train-train une fois la machine bien huilée. Chaque sortie du mag était l'occasion de véritables débats sur ce que nous estimions avoir réussi ou raté dedans. Ce n'est pas le cas de la majorité de la presse, où les changements sont très rigides et encadrés.
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Le premier coffret DVD de série TV au monde, The Avengers par David Fakrikian, en 1999.
Vous concevez et supervisez le montage de CD et DVD (The Avengers) ? Vous êtes donc toujours un fan de ce support.
D.F. : Les DVD The Avengers ont été conçus et sont sortis il y a plus d'une douzaine d'années, avant le lancement de DVDvision. J'ai en quelque sorte lancé le concept des coffrets de séries sur le marché du DVD, qui m'a été inspiré par les coffrets Laserdiscs japonais, puisqu'avant, ils ne sortait aux USA que des DVD simples avec deux épisodes, pour des séries comme Star Trek par exemple, et pareil en France, avec Les Mystères de L'Ouest. Je leur ai proposé d'éditer des saisons complètes en un minimum de coffrets, ce que personne n'avait pensé à faire avant par peur de méventes en raison du prix. Mon concept de produit a tellement bien marché que l'éditeur, A&E l'a ensuite décliné pour toutes ses séries, Le Prisonnier, Destination Danger, Le Saint, Monty Python etc. Les anglais de Kult TV ont repris les Avengers dans ce format, et Studio Canal en France aussi. Et on a abouti ensuite aux coffrets complets, qui sont devenus standarts sur le marché. Aujourd'hui, ca fait partie du paysage, mais les DVD A&E des Avengers ont été les premiers. J'ai eu le contrat en répondant à un appel d'offre, ce qui a fait des jaloux, mais j'étais le mieux placé pour ce projet, puisque je connaissais à la fois les Avengers par coeur, et le format DVD. J'étais la caution, auprès du fandom, que le travail allait être bien fait. C'est très dommage que l'éditeur Optimum / Studio Canal, qui a récemment réédité en Angleterre l'intégrale à partir de nouveaux masters HD, ne m'ait pas appelé. Ils ont eu des problèmes et un programme d'échange à chaque coffret qu'ils ont sortis, alors que les remasters sont superbes. Je leur aurai vérifié leurs disques pour rien, s'ils me l'avaient demandé ! Le DVD est devenu aujourd'hui la nouvelle VHS, c'est le format de sauvegarde vidéo le plus répandu, pratique pour préserver quantités de films qui ne verront jamais, dans l'immédiat, d'édition en Blu-Ray pour raison de coûts. D'ailleurs, nous caressons l'idée de continuer la série DVDvision, et sortir des mini numéros, qui ne chroniqueront que des films qui existent exclusivement en DVD. Une continuation de DVDvision, si tu veux, exclusive à l'iPad. 
Vous avez collaboré à d'autres revues, ou fanzines de cinéma ?.
D.F. : Plein ! Le fanzine de comics Scarce, dans lesquel j'ai fait mes armes aux côtés du regretté Nikola Acin, Comics USA bien entendu, où j'ai créé avec Bruno Terrier la première rubrique régulière sur les comics américains en France. Il y a eu S.F.X., dans lequel j'ai chroniqué l'ère laserdisc, et créé la première rubrique sur les scènes coupées des films, vraiment les germes de ce qu'est devenu DVDvision.
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L'ours du fanzine Arkensword/Ark.
J'ai aussi participé à un Fanzine anglais nommé Arkensword puis Ark, à la fin des années 80, dans lequel collaboraient toutes les pointures des dessinateurs de Comics anglais et américains. Mon nom était carrément dans l’ours à côté de Brian Bolland, John Bolton, Dave McKean, Dave Gibbons ou Brendan McCarthy, c’était surréaliste. Avant ça, au milieu des années 80, j’avais aussi collaboré à un fanzine cinéma lyonnais nommé Phantasm dont j'ai fait la maquette du n°1, (fait par l'ancien rédacteur en chef d'Athanor). J’ai écrit aussi de nombreux articles dans les années 90 dans Générations Series, Comic Box, et aussi Les Adorateurs de Seth, un fanzine ciné / comics parisien épais comme un bottin qui eut beaucoup de numéros, fait par un groupe de geeks dingues dont j'ai malheureusement perdu le contact. Plus récemment, il m'arrive de faire des papiers pour IMPACT ou Mad Movies, particulièrement le Hors-Série James Cameron.
Quels sont les actions, fonctions ou articles (pour le cinéma) dont vous êtes le plus fier…
D.F. : Je ne suis fier de rien, en fait, le propre du journaliste ou écrivain c'est d'être perpétuellement insatisfait. J'estime n'en être qu'au commencement.
Propos recueillis par JLuc G, en janvier 2012 
copyright ©2006-2012 / Revues-de-cinema.net
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MARDI 25 OCTOBRE 2022 (Billet 3/3)
« HALLELUJAH, LES MOTS DE LEONARD COHEN » (1h 58min)
Un documentaire de Daniel Geller et Dayna Goldfine.
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Dimanche nous devions recevoir à déjeuner Eliane, la sœur de Marina… qui, ne se sentant pas très bien, s’est décommandée en milieu de matinée.
Du coup, nous avons décidé d’aller manger quelque part et peut-être de nous faire une toile. Le problème est que nous avons déjà vu tous les films que nous avions envie de voir. Et puis, en farfouillant sur l’application (Pathé-Gaumont), JM a vu que se donnait aux Fauvettes (un petit cinéma appartenant à Pathé, situé aux Gobelins, où sont projetés majoritairement des reprises de film, souvent remastérisés) un documentaire sur Léonard Cohen ou plutôt sur l’une de ses plus célèbres chansons : « Hallelujah ».
Aimant particulièrement cet artiste (poète, écrivain, auteur-compositeur et chanteur), nous sommes dits que c’était une bonne idée. Juste à côté du cinéma (voir les photos ci-dessous) il y a un petit restaurant italien que nous connaissons bien et comme, finalement, malgré les annonces météo, il ne pleuvait pas, nous avons même pu déjeuner en terrasse. Après un Spritz qui, vu l’endroit, s’imposait, Marina, jamais très affamée, a choisi un carpaccio et JM, un osso bucco. Excellents tous les deux. Pas de dessert mais un café que le propriétaire est venu nous apporter en personne, en nous offrant le petit Amaretto qui allait avec. Sympa, non ?
Quant au documentaire, nous l’avons beaucoup apprécié aussi. Certes il faut aimer Leonard Cohen, nous, on l’adore. Mais les goûts et les couleurs, vous le savez, peuvent être très différents d’un individu à un autre. Alors, comme pour toutes les critiques que nous publions sur le Blog, C’EST JUSTE NOTRE AVIS ! D’ailleurs, à partir de ce jour, nous n’utiliserons plus jamais l’expression « on vous le conseille ». Trop risqué ! Nous lui avons donné ❤️❤️❤️❤️ sur 5 tous les deux et nous en sommes ressortis avec une furieuse envie de réécouter certains de ses albums.
Quoiqu’il en soit, lisez le petit article ci-dessous, certaines informations vont vous étonner.
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Dans « Hallelujah, les mots de Leonard Cohen », Daniel Geller et Dayna Goldfine tissent des liens entre sa chanson mythique et la quête spirituelle tourmentée de l’artiste canadien aux multiples facettes.
Six ans après la disparition du génial poète canadien, le 7 novembre 2016, le documentaire « Hallelujah, les mots de Leonard Cohen » rend hommage au parcours exceptionnel de celui qui a débuté sa carrière musicale à 33 ans, après avoir publié des romans et des recueils de poésie, et dont les derniers concerts, donnés à plus de 70 ans, suscitaient dans le public une ferveur quasi religieuse…  Surtout lorsque sa voix rocailleuse entonnait le célèbre « Hallelujah » après une succession d’accords mélodieux, faisant vibrer des rimes puissantes, aussi mélancoliques que lumineuses. Un hymne « qui vous brise le cœur et vous le recolle aussitôt », pour reprendre les mots de la photographe Dominique Issermann, compagne de l’auteur- compositeur- interprète au moment de l’écriture du morceau.
L’histoire de la chanson culte « Hallelujah »
C’est à travers le prisme de cette chanson culte que les documentaristes Daniel Geller et Dayna Goldfine s’intéressent au processus créatif et spirituel de l’artiste canadien, un doux fataliste aussi mystique que critique, hanté par sa quête d’absolu depuis la mort de son père lorsqu’il avait neuf ans. À l’aide d’archives inédites, de photos, de vidéos, de documents sonores et d’interviews données par des proches collaborateurs et amis de Léonard Cohen, le film entremêle trois fils : Leonard Cohen, l’homme et la seule personne dans l’univers qui aurait pu écrire « Hallelujah » ; la trajectoire de la chanson, du rejet par la maison de disques à un succès international stratosphérique ; et comment différents artistes en sont venus à réaliser leurs propres interprétations de cette chanson.
La mécanique d’une relation amoureuse
L’occasion d’en savoir plus sur cette ballade sortie de façon confidentielle en 1984, lorsque Leonard Cohen avait cinquante ans, et classée désormais en 74ème position parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine américain Rolling Stone (en 2021). Une chanson au texte métaphorique, à la fois limpide et mystérieux, libérateur et torturé, érotique et biblique qui décrit la mécanique d’une relation amoureuse. Une chanson qu’il a mis sept ans à finaliser, faisant preuve de patience, de minutie et de perfectionnisme pour ne retenir que cinq couplets parmi les quatre-vingt qu’il a écrits. Une chanson rejetée par Colombia, obligeant l’artiste à sortir son disque sur un label indépendant. Une chanson sauvée des oubliettes par John Cale (Velvet Underground), Bob Dylan, Jeff Buckley, puis popularisée par le dessin animé Shrek (et oui !!! NDLR du Blog).
800 versions
Hallelujah est une chanson à la fois définitive et inachevée dont il existe aujourd’hui plus de 120 reprises et 800 versions différentes. Une chanson qui signifie en hébreu « Louez le Seigneur » mais qui semble toujours vouloir créer un équilibre, un pont, entre le profane et le sacré. Une chanson pleine de grâce dont Léonard Cohen disait humblement : « la vraie chanson, personne ne sait d’où elle vient. C’est un don qui ne nous appartient pas. »
(Source : « reforme.net/cinema-critiques-de-films »
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christophe76460 · 8 months
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« L’ARGENT fait tourner le monde. » Il y a une part de vérité dans cette maxime. En effet, il faut de l’argent pour se nourrir, se vêtir et se loger. « Le rôle de l’argent dans notre société est incroyablement important, écrit un journaliste financier. Si l’argent n’était plus notre moyen d’échange, ce serait la panique et nous serions en guerre en moins d’un mois. »
Bien sûr, l’argent a ses limites. Le poète norvégien Arne Garborg a dit qu’avec l’argent, « chacun peut s’acheter de la nourriture, mais pas l’appétit ; des médicaments, mais pas la santé ; des lits moelleux, mais pas le sommeil ; des connaissances, mais pas l’intelligence ; un statut social, mais pas la bonté ; des choses qui brillent, mais pas le bien-être ; des amusements, mais pas la joie ; des camarades, mais pas l’amitié ; des serviteurs, mais pas la loyauté * ».
Quand une personne conserve une vision équilibrée de l’argent — en le considérant comme un moyen et non comme une fin en soi —, elle est plus susceptible de trouver le contentement. La Bible avertit : « L’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de choses mauvaises, et en aspirant à cet amour quelques-uns [...] se sont transpercés partout de bien des douleurs » (1 Timothée 6:10).
Notons que c’est l’amour de l’argent, et non l’argent lui-même, qui est nuisible. En effet, accorder une importance excessive à l’argent peut briser des amitiés et diviser des familles. Voyons quelques exemples.
Des billets et des pièces tombent et s’entassent au sol
Daniel * : « J’ai toujours vu mon ami Thomas comme quelqu’un d’agréable et d’honnête. Je n’avais jamais eu de problème avec lui jusqu’à ce qu’il achète ma voiture. À ma connaissance, elle n’avait aucun défaut particulier. Toujours est-il que, sur les papiers, il était d’accord pour l’acheter en l’état. Trois mois après la vente, la voiture est tombée en panne. Il a eu l’impression d’avoir été trompé et, en colère, a exigé que je lui rende son argent. J’étais sidéré ! J’ai essayé de raisonner avec lui, mais il est devenu agressif. Dès que l’argent est devenu un problème, il n’a plus été le Thomas que je connaissais. »
Esin : « Nesrim est mon unique sœur. On s’est toujours bien entendues. Du coup, je n’aurais jamais cru que notre relation puisse se détériorer à cause de l’argent. Pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé. À leur mort, nos parents nous ont laissé un petit héritage. Ils avaient précisé que l’argent devait être divisé en deux parts égales. Ma sœur s’est opposée à leur volonté et a réclamé plus. Mais j’ai choisi de respecter les instructions de nos parents. Elle s’est alors mise dans une colère noire et m’a menacée. Depuis, elle m’en veut profondément. »
ARGENT ET PRÉJUGÉS
Une vision déformée de l’argent peut amener quelqu’un à porter des jugements hâtifs. Par exemple, une personne riche pourrait penser que les pauvres sont trop paresseux pour améliorer leur condition. Ou une personne qui a peu de moyens pourrait conclure hâtivement que ceux qui ont plus de biens sont matérialistes ou avides. Leanne, une adolescente qui a grandi dans une famille aisée, a été victime de ce genre de préjugés. Elle raconte :
Les conseils bibliques sur l’argent sont aussi utiles aujourd’hui qu’à l’époque de leur rédaction.
« J’étais connue comme la fille dont le père gagnait beaucoup d’argent. On me faisait souvent des réflexions du genre : “Si tu veux quelque chose, il te suffit de demander à papa.” Ou bien : “Désolé mais tout le monde n’est pas riche. On ne peut pas tous s’acheter de belles voitures comme ta famille.” Finalement, j’ai demandé à mes amis d’arrêter ces remarques et je leur ai expliqué pourquoi cela me blessait. Je voulais être connue non comme une fille riche, mais comme une fille sympa. »
CE QUE LA BIBLE DIT
La Bible ne condamne pas l’argent et ne blâme pas ceux qui en ont — même beaucoup. Le problème n’est pas la quantité de biens qu’une personne a, mais la façon dont elle considère ce qu’elle a ou ce qu’elle veut avoir. Les conseils bibliques sur l’argent sont équilibrés et aussi utiles aujourd’hui qu’à l’époque de leur rédaction. Examinons-en quelques-uns.
LA BIBLE DIT : « Ne peine pas pour acquérir des richesses » (Proverbes 23:4).
D’après le livre L’épidémie de narcissisme (angl.), les gens qui cherchent à être riches sont susceptibles « d’avoir une santé mentale plus fragile ; ils souffrent également de problèmes physiques comme des maux de tête, de gorge ou de dos. Et ils ont davantage tendance à boire ou à se droguer. De toute évidence, courir après les richesses rend malheureux ».
LA BIBLE DIT : « Que votre manière de vivre soit exempte d’amour de l’argent, tandis que vous vous contentez des choses présentes » (Hébreux 13:5).
Une personne qui manifeste le contentement n’est pas immunisée contre les inquiétudes liées à l’argent ; en revanche, elle sait les relativiser. Par exemple, elle ne réagira pas de façon excessive à une perte financière. Elle s’efforcera plutôt de cultiver l’état d’esprit de l’apôtre Paul, qui a écrit : « Je sais être à court de vivres, oui je sais être dans l’abondance. En toutes choses et en toutes circonstances, j’ai appris le secret et d’être rassasié et d’avoir faim, et d’être dans l’abondance et d’être dans le besoin » (Philippiens 4:12).
LA BIBLE DIT : « Celui qui met sa confiance dans sa richesse — lui, il tombera » (Proverbes 11:28).
Des spécialistes citent les problèmes d’argent parmi les causes courantes de conflits conjugaux entraînant un divorce. Les problèmes d’argent sont aussi une cause de suicide. Pour certains, l’argent est plus important que leur mariage, voire même que leur vie ! À l’opposé, ceux qui ont une vision équilibrée des choses ne placent pas leur confiance dans l’argent. Au contraire, ils reconnaissent la sagesse de ces paroles de Jésus : « Même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne provient pas des choses qu’il possède » (Luc 12:15).
QUELLE EST VOTRE VISION DE L’ARGENT ?
Un homme avec de l’argent empilé devant lui se regarde dans un miroir
Un examen personnel vous fera peut-être prendre conscience de la nécessité d’acquérir une vision équilibrée de l’argent. Par exemple, demandez-vous :
Suis-je attiré par les promesses d’enrichissement rapide ?
Ai-je du mal à être généreux ?
Ai-je tendance à me lier d’amitié avec les gens qui ne parlent que d’argent ou de ce qu’ils possèdent ?
Ai-je recours au mensonge ou à des procédés malhonnêtes pour gagner de l’argent ?
L’argent me donne-t-il l’impression d’être important ?
Est-ce que je pense constamment à l’argent ?
Mon état d’esprit vis-à-vis de l’argent nuit-il à ma santé ou à ma vie de famille ?
Cultivez la générosité.
Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, efforcez-vous de rejeter les pensées et les tentations matérialistes. Évitez de devenir l’ami de ceux qui donnent trop d’importance à l’argent et aux biens. Recherchez plutôt la compagnie de personnes qui accordent de la valeur à des principes moraux élevés.
Ne permettez jamais à l’amour de l’argent de prendre racine dans votre cœur. Laissez l’argent à sa place, c’est-à-dire après les amis, la famille et votre santé physique et affective. De cette façon, vous démontrerez que vous avez une vision équilibrée de l’argent.
Deux femmes en colère se fusillent du regard
LA FAMILLE EST PLUS IMPORTANTE QUE L’ARGENT
« Mon père a récemment modifié son testament, ce qui a considérablement réduit ma part d’héritage, tout en augmentant celles de mon frère et de ma sœur. Mais nous en avons parlé. Je comprends parfaitement ses raisons et je suis d’accord avec sa décision. Je ne laisserai jamais une chose aussi futile que l’argent causer des divisions dans ma famille » (Josué, 55 ans).
ARGENT ET FAVORITISME
« Un homme sans ressources est un objet de haine même pour son semblable, mais nombreux sont les amis du riche » (Proverbes 14:20).
Comme ce verset de la Bible le montre, notre vision de l’argent peut influencer la façon dont nous traitons les autres. Par exemple, nous pourrions avoir tendance à mépriser ceux qui ont peu de moyens et qui ne peuvent rien faire pour nous. D’un autre côté, nous pourrions flatter ceux qui sont riches afin d’être bien vus par eux et d’obtenir leur faveur, voire des avantages financiers.
La Bible condamne ceux qui font preuve de favoritisme, que ce soit en méprisant les petits ou en « admir[ant] les personnes pour en tirer profit » (Jude 16 ; Isaïe 10:1, 2). Soyez résolu à considérer et à traiter les autres de façon équitable.
DES VERSETS PLEINS DE SAGESSE
La Bible admet :
« L’argent procure une protection » (ECCLÉSIASTE 7:12).
Cependant, la Bible avertit :
« Qui se hâte pour acquérir des richesses ne restera pas innocent » (PROVERBES 28:20).
« Ceux qui sont bien décidés à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans de nombreux désirs insensés et nuisibles » (1 TIMOTHÉE 6:9).
La Bible conseille donc :
« Que votre manière de vivre soit exempte d’amour de l’argent » (HÉBREUX 13:5).
« Gardez-vous de toute espèce de convoitise, parce que, même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne provient pas des choses qu’il possède » (LUC 12:15).
« N’oubliez pas de faire le bien et de partager avec d’autres » (HÉBREUX 13:16).Quels bienfaits recevrons-nous ?
« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (ACTES 20:35).
« L’âme généreuse engraissera, et celui qui arrose abondamment autrui sera lui aussi abondamment arrosé » (PROVERBES 11:25).
merci a frère bicenté
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pneusnews · 1 year
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Esa festeggia il 100° partner Sympacar
La più recente rete di officine dell’ESA ha raggiunto una pietra miliare: Mario Sama e a Daniel Rudin del Gotthelf-Garage AG di Basilea sono i 100esimi partner Sympa-car. Negli ultimi anni il contesto nel settore automobilistico è profondamente mutato e continuerà ad evolversi anche in futuro. Molte officine stanno quindi riconsiderando la propria filosofia commerciale e sono in cerca di un…
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verloren-y · 2 years
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Lundi 26 décembre
Je suis énervé. Mais pas sûr par quoi. Daniel date tinder avec qui j'ai chanté, je ne me sens pas attiré par lui. Du tout. Je n'ai pas envie d'être avec lui. Je lui avais dis que je voulais qu'on soit juste amis, même pas avec le +. Parceque j'laimais bien. Mais bon sang il m'a tellement énervé. Tellement énervé. Omg. J'ai pas envie de lui reparler, et j'ai pas envie qu'il fasse partie de ma vie. Et là il reviens, et moi sympa comme je suis j'ai envie de lui laisser une chance, mais enfaite non. Il me fais chier honnêtement. Il me saoule à vouloir faire tout ça correctement. Je sais pas s'il a fait tellement de mal que ça. Il ma juste saoulé. Il me saoule. Et je crois toujours que c'est un enfant.
De l'autre côté on a encore l'autre connard, Maxime. Avec qui j'ai toujours pas baisé et avec qui ça va pas se faire, j'ai envie de lui dire va te faire bien foutre. J'en ai ras le bol des mecs. Y'a personne qui est à la hauteur. Ils me saoulent TOUS. URGH je suis juste saoulé j'ai pas envie de ça. J'ai pas envie d'eux. Je veux pas qu'ils existent dans ma réalité. Je souhaiterais que Maxime m'ai jamais réécris. Parceque son potentiel est grand, on pourrait se marier. Mais franchement ce mec ne me laisse pas l'approcher alors à quoi bon? À quoi bon pourchasser qqlun? Et l'autre qui me parle de relationship. Ça me saoule trop je le déteste. Comme je déteste tous les hommes de cette planète.
Donc le reminder du jour c'est : Vraiment je ne veux pas d'homme, ils déçoivent juste. Je ne les veux pas dans ma vie. Bon sang c'est pas étonnant que j'ai pas un ami garçon. Proche. Un amie garçon PROCHE. Je connais pas ça BEURK JE VOUS HAIS DE TOUT MON ÊTRE SALES CRÉATURES DE L'ENFER.
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double-croche1 · 2 years
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[INTERVIEW #370] Daniel Rossen, le merveilleux musicien de nos bien aimés Grizzly Bear, a publié son très beau premier album ‘You Belong There’. Rencontre autour du disque, de ses multiples influences et de son regard bienveillant sur le monde. Tu as sorti un EP ‘Silent Hour / Golden Mile’ en 2012 et un unique morceau Deerslayer en 2018. Pour ce nouvel album ‘You Belong There’, ce sont des morceaux que tu as accumulés ces dix dernières années ou ce sont de nouveaux morceaux sur lesquels tu as travaillé récemment ? Daniel : Ils sont majoritairement nouveaux. Il y a toujours des fragments qui sont là pendant des années et sur lesquels je reviens de temps en temps. Il y a deux ou trois chansons qui sont plus anciennes comme Keeper and Kin qui date de 2015-2016, avant le dernier album ‘Painted Ruins’ (2017) de Grizzly Bear. J’avais décidé à l’époque qu’elles étaient trop tendres ou trop émotionnelles. Je me disais que les gens ne les comprendraient pas. Puis quand j’ai commencé à travailler sur de nouvelles choses pour cet album, j’ai réalisé qu’en fait je devais être aussi ouvert que je peux. Le fait d’utiliser ces chansons permet probablement d’ancrer l’album. C’était une façon de dire : « Voici les moments les plus intenses et lourds. » Je suis parti de là. Je me suis dit qu’être un peu plus honnête avec le monde me semblait une bonne chose. A part cela, la majeure partie de l’album date des deux ou trois dernières années. A l’époque des premiers morceaux de 2015-2016, tu réfléchissais déjà à un album ? Daniel : J’avais certaines choses et je me disais que ça allait peut-être commencer à constituer un album. Mais à l’époque je ne travaillais pas de façon aussi consistante. Je faisais de la musique, mais je ne travaillais pas tant que ça avec l’idée : « Je vais écrire ce qu’il faut, je vais faire cet album ! » Maintenant, je me dis rétrospectivement que j’aurais peut-être dû faire ainsi. Cela aurait peut-être aidé. (Rires) Ce n’était pas l’état d’esprit dans lequel j’étais à l’époque. Je vivais dans l’Etat de New York. Je me posais des questions sur où j’en étais plutôt que de poursuivre intensément une carrière. La majeure partie de cette musique est plus récente. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi j’ai mis autant de temps. C’était ma tentative de faire du sens de toutes ces pensées de ces dernières années. Au moment où tu t’es vraiment lancé sur cet album il y a deux ou trois ans, tu avais des idées précises de ce que tu voulais ? Daniel : S’il y avait bien une chose, c’était le fait que je voulais travailler majoritairement de façon acoustique. Cela me semblait un bon écart par rapport à ce qu’on avait fait avec le groupe [Grizzly Bear]. Je voulais explorer cela plus profondément. C’était un des points de départ. Je voulais me challenger techniquement, faire un album qui était juste un peu au-delà de ce que j’étais capable de faire techniquement et voir ce que ça rendrait. Ne pas chercher à éviter des chansons qui pourraient avoir une structure musicale plus complexe. Cela peut apparaître comme de l’autocomplaisance ou le fait d’être raffiné juste pour être raffiné, mais c’est intéressant si tu peux te plonger dans cela tout en faisant de la musique avec autant d’âme. Cela peut souvent être plus gratifiant. Je pense que la musique la plus gratifiante de ma vie a été quand j’ai voulu pousser au maximum l’artisanat, plutôt que de laisser quelque chose de fluide et intuitif s’exprimer. C’est ce qui m’intéresse maintenant. Je pense que je vais continuer dans cette veine, approfondir ce que cela signifie pour moi dans ma vie créative. Grizzly Bear est évidemment technique mais c’est différent. Dans mon premier EP, c’était bien plus pêchu et rock. Maintenant je me dis rétrospectivement que je ne sais pas trop pourquoi. (Rires) Ces chansons marchaient très bien en solo. Je les avais performées tout seul. Les chansons de l’EP avaient été construites pour exister en autonomie sans tous leurs instruments, ce qui est sympa parce qu’elles marchent très bien dans la configuration live que j’ai actuellement. Pour ce qui est des chansons du nouvel album, je peux en faire six ou sept sur scène. Je trouve que c’est intéressant mais c’est bien plus challengeant de faire en sorte qu’elles prennent sens avec une seule personne sur scène. C’est assez étrange, mais j’aime bien ce challenge ! Sur l’album, tu joues tous les instruments excepté la batterie sur certains morceaux qui est jouée par Chris Bear, ton partenaire de Grizzly Bear ? Daniel : John John Dieterich de Deerhoof joue de la guitare électrique sur le morceau titre You Belong There. Il y a aussi un joueur de basson sur deux ou trois morceaux, mais c’est subtil. Il y a quelques touches par-ci par-là, mais sinon oui pour la majeure partie je joue tout excepté la batterie qui est jouée par Chris.
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Tu as donc tout enregistré par couches ? Daniel : Oui, beaucoup de chansons commencent par une prise fluide. J’essaie de construire quelque chose, je joue à travers toute la chanson sans trop me soucier du tempo. J’essaie que cela paraisse le plus naturel possible. Puis j’ajoute des couches par-dessus. J’envoyais des choses à Chris pendant cette période, je discutais avec lui. Puis on est allés en studio à la fin pour qu’il ajoute la batterie. Pour ce qui est des versions sur l’album, chaque couche est faite d’une seule prise ? Daniel : Non, pas du tout ! Il y a souvent une prise de base qui est assez longue mais sinon toutes les orchestrations ce sont beaucoup d’essais pour avoir le rendu désiré. Ce n’était pas fait totalement sur le coup, mais ce n’était pas non plus si préconçu ! (Rires) Tu t’es fait aider pour les enregistrements ? Daniel : Non, j’ai surtout enregistré par moi-même dans mon home studio qui est un peu encombré. (Rires) Quels instruments as-tu joué ? Contrebasse, violoncelle, guitare, un peu de flûte ? Daniel : Il y a aussi du piano, de la clarinette, du saxophone ténor très mal joué qui ne sonne pas comme du saxophone ténor. (Rires) J’ai l’impression que la contrebasse est devenue un personnage central sur l’album. La contrebasse, le piano et la guitare sont les instruments principaux, tout le reste est construit autour de cela. Tu as eu un apprentissage pour tous ces instruments ? Daniel : Je ne sais vraiment que jouer de la guitare. Je ne suis que passable sur tous les autres mais il y a quelque de cool d’essayer de trouver une mélodie et d’écrire sur un instrument que tu ne maîtrise pas totalement. La contrebasse est très viscérale, tactile, physique. On dirait que c’est une extension de ton corps. La guitare peut aussi être un peu comme ça mais cela se ressent surtout avec les instruments à cordes frottées. Le saxophone et la clarinette sont un peu comme ça aussi, plus comme une extension de la voix. C’est un espace mental différent. C’est très appréciable pour moi de naviguer entre ces espaces. Comment vas-tu transformer cela en concert vu que tu es totalement seul sur scène ? Tu as des choses pré-enregistrées ou tout est joué sur scène ? Daniel : Rien n’est enregistré, il n’y a que moi. C’est plus minimal, concentré sur l’essence de ce que sont les chansons. Il y a certaines chansons que je ne peux tout simplement pas faire sur scène, je n’essaie pas de tout faire. Certaines font plus sens pour le concert et d’autres fonctionnent bien avec des chansons plus anciennes. Par exemple, Repeat the Pattern se connecte bien avec une ancienne version du morceau Easier que je jouais avec Grizzly Bear. Je réfléchis à des choses comme ça pour obtenir un flux cohérent dans la performance. Ces connexions, tu t’en rends compte au moment de l’écriture des chansons ? Daniel : Non, c’est vraiment aux répétitions. Je m’aperçois que certaines choses peuvent faire sens. Il y a aussi des fragments qui ont failli finir sur l’album et que je peux maintenant incorporer dans les concerts. C’est comme ça par exemple que le morceau Unpeopled Space était censé commencer à la base. Cela ne faisait pas sens sur l’album, mais cela en fait beaucoup en concert. J’aime l’idée que les gens soient un peu désorientés, à se dire : « Est-ce que c’est nouveau ? Est-ce que c’est ancien ? Quelle chanson il est en train de faire ? » Et soudain ils peuvent réaliser : « Oh oui, je connais cette chanson ! » Je ne sais pas comment c’est en réalité pour quelqu’un dans le public, mais en tous cas pour moi c’est fun ! (Rires)
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Crédits photo : Byron Fleshe En termes d’expériences du public, c’est amusant parce dans le premier morceau It’s a Passage que tu as mis sur l’album, les paroles n’arrivent qu’à partir de plus de la moitié de la chanson. Il y a aussi des parties sur l’album où tu mets toute l’instrumentation sans les paroles. Est-ce que tu as voulu laisser de l’espace pour les instrumentations à certains endroits sur le disque ? Daniel : J’imagine que oui. C’est principalement lié au fait que toutes ces chansons sont autant à propos de la musique en tant que telle qu’à propos des paroles. Les paroles qui en font toujours partie sont tout de même très importantes pour moi, mais je pense que ma perspective est que la substance du son est la substance de la musique. C’est une façon très old school de penser à la musique, surtout dans notre monde actuel. (Rires) Il y a des sections comme cela où je me laisse emporter par la musique. C’est comme cela que je l’ai écrite, il y a des passages instrumentaux. Je dirais même que j’aime l’idée de faire un album instrumental, cela pourrait être intéressant. Il y a une chose amusante avec ça. Ecrire des paroles n’est certainement pas la première chose que je vais faire, mais je ressens que ma voix est une partie très importante de ce que je fais, même si les paroles ne sont pas toujours le centre de l’attention. La plupart du temps, je ressens que c’est plutôt le fait d’exprimer l’idée à travers la voix qui est crucial, si cela fait du sens. (Rires) A propos des paroles, on a appris que tu es désormais père. Il y a le morceau Shadow in the Frame où on dirait que tu parles à une génération plus jeune à propos de l’état du monde à venir. Est-ce que tu avais ta fille en tête quand tu a écrit ce morceau ? Daniel : D’une certaine façon oui, mais assez indirectement. Ce morceau Shadow in the Frame, je l’ai joué en intégralité dans les mois avant qu’elle ne soit née. Puis quand elle était très petite, je passais souvent du temps à essayer de l’apaiser en travaillant sur cette progression sonore. C’est une chanson très lugubre. Ce n’est pas vraiment quelque chose que je voudrais dire à mon enfant ! (Rires) Il y a quand même évidemment cet aspect où tout le monde qui a un enfant se dit : « Dans quel monde vont-ils vivre ? » Je pense que cela a fait son chemin jusqu’à cette chanson. C’est intéressant parce que pour la tournée on a conduit à travers les Alpes et en Allemagne et on est aussi allés en Europe du Nord. Dans ces endroits il y a ce sentiment de vie d’avant le réchauffement climatique. Chez moi en ce moment ou par exemple à Mexico, il pourrait y avoir une sécheresse catastrophique jamais vue depuis 1 000 ans, ces feux de forêts horribles avec de la fumée partout. Cela se ressent de manière assez apocalyptique aux Etats-Unis avec aussi ces tornades constamment. C’est hors de contrôle en ce moment. Je pense que c’est dans l’esprit de tout le monde, en particulier dans le coin du monde où je vis c’est impossible de ne pas y penser. Avec le fait d’avoir un enfant, c’est dur de se faire à cette idée. Sur l’album, il y a un morceau titré Celia. C’est ta fille ? Daniel : Non, son nom est Alice. Celia est le nom de ma grand-tante. C’est une longue histoire, mais pendant la pandémie la tante du côté de mon père a écrit un livre à propos de notre famille. Mon grand-père était réalisateur [Robert Rossen (1908-1966)], il a été blacklisté et ça a ruiné sa vie. Elle a été une actrice à une époque. Elle a voulu faire ce projet pour parler de ce qui est arrivé à notre famille, ce que cela signifie d’être immigré à travers ce microcosme de Hollywood et au-delà. On a été éparpillés et on a perdu le contact les uns des autres. Elle a enregistré des interviews avec des membres de la famille, dont certains que je n’ai jamais rencontrés. L’un d’eux est ma grand-mère Celia. Elle parle du fait d’avoir grandi à New York. Sa mère la mettait au lit chaque nuit, lui racontait des histoires et puis lui disait en yiddish : « Un petit drapeau entre, un petit drapeau sort. L’histoire se termine. » Elle ne savait pas d’où cela venait et sa mère ne voulait pas le lui dire. Cela aurait pu venir d’Europe de l’Est, d’Ukraine, elle pourrait l’avoir inventé, mais c’était ce fragment perdu qui la reconnectait à son passé et à sa famille. C’était une phrase amusante. J’ai trouvé cela intéressant. J’ai construit cette chanson autour de cela, à refléter sur le long passé mystérieux de ma famille qui n’a jamais trouvé ce sens du lieu ou de la maison. Il y a quelque chose dans cela qui résonnait en moi. Ce sont des paroles très ouvertes. [Les paroles exactes du morceau sont : « Celia, she was put to bed / A flag goes out and the story ends / And I’ll stay up wondering what you’d say »]. Je ne voulais pas que ce soit trop clair. Les rôles sont inversés : Celia devient l’enfant et je deviens le piano. Ce qui se passe dans la chanson n’est pas vraiment évident, mais c’est cette histoire que je vous raconte ! Il y a un morceau de l’album qui t’est particulièrement cher pour une raison particulière ? Daniel : Elles sont toutes spéciales pour moi. Ces jours-ci, je dirais Repeat the Pattern, même si je ne pense pas que c’est la chanson favorite de la plupart des gens. Ce dernier morceau de l’album est vraiment une déclaration. Il est resté en moi. J’apprécie le flux des paroles. Je trouve qu’elles capturent vraiment ce à quoi je pensais quand je vivais dans le nord de l’Etat de New York. Le sens de ces chemins de terre qui reflètent les pensées mouvantes [en référence aux paroles du morceau : « Set yourself to the side and admire this anonymous place / […] A rush of rippling paths »]. Il y a ce sens de se sentir piégé. Il y a quelque chose d’à la fois absurde, beau, amusant et écrasant à propos de cela. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer ce morceau sur scène. Toutes les chansons ont une histoire intéressante à raconter je dirais.
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En termes de visuels, la pochette de ton album est très simple. Tu as toujours eu cette idée de pochette minimaliste en tête ? Daniel : J’ai essayé deux ou trois choses. Pour une certaine raison, je m’étais fixé en tête l’idée de faire une pochette centrée sur le texte du titre, qui refléterait l’aspect tactile et complexe de l’album et d’une façon qui se connecterait à d’autres formes d’art. Je voulais aussi qu’elle soit moderne. J’ai donc recherché des typographes et j’ai trouvé Justin Hunt Sloane. J’avais vu qu’il avait réalisé une typographie inspirée de ces vieux textes spirituels de l’artiste français Louis Jou (1881-1968). Ce dernier avait créé ces grandes lettres très sauvages et imbriqués, qui ont un style très beau et singulier. Justin a repris cela et en a fait quelque chose de plus contemporain que j’apprécie beaucoup. [Plus d’infos par ici.] Tu as sorti uniquement une vidéo jusqu’à présent pour le morceau Shadow in the Frame, dans laquelle on te voit jouer seul en configuration acoustique. Daniel : Cela porte un peu à confusion pour les gens parce que ce n’est pas la version présente sur l’album. Ils pourraient se dire : « C’est si mielleux, pourquoi il n’y a pas de batterie ? » (Rires) C’est presque une version live. Daniel : Oui d’une certaine façon, mais ce n’est évidemment pas le cas parce qu’il y a plusieurs couches ajoutées par-dessus. Je voulais que cela se ressente plus comme un live. J’ai repensé à cette performance télévisuelle de Harry Nilsson nommée ‘The Music of Nilsson’ en 1971 [à voir par ici]. Il n'a jamais fait de concert car il avait une angoisse paralysante de la scène. Il ne voulait pas jouer devant des gens, mais il avait fait cette émission. Cela commence avec lui tout seul sur scène avec un piano. Tu crois que c’est live. Tu entends un public. Un autre morceau débute. Soudainement, il met le public en sourdine avec sa main. Encore une autre chanson. Il s’assoit à côté de lui-même et commence à faire des harmonies. C’est très amusant, ça fait un peu gag mais c’est très beau. Je me suis dit que ce serait intéressant non pas de faire la même chose, mais quelque chose un peu dans ce genre. Le processus de création de cet album a été assez claustrophobique. C’était tout le temps moi par-dessus moi-même et ainsi de suite. C’était un peu fou. Je ressens que cette chanson Shadow in the Frame a cette caractéristique de te rester en tête. J’ai toujours aimé faire une vidéo qui ne soit pas juste la chanson transcrite avec un traitement qui peut avoir quelque chose à voir avec la musique ou non. Cela me semblait plus intéressant de faire une performance spéciale de la chanson, se mettre dedans et faire en sorte que cela reflète ce que la musique signifie. Je ne suis pas très confortable devant les caméras. D’une certaine façon, cela faisait partie de l’idée. Cela me met très inconfortable donc c’est probablement intéressant. (Rires) Tu as d’autres vidéos prévues ? Daniel : Non. Les choses se sont faites assez vite avec la tournée et je n’ai pas eu le temps de vraiment y réfléchir. Je pense que cet album n’a pas une marque claire. Il n’a pas une bonne promotion visuelle. J’en suis conscient ! (Rires) C’est à propos de la musique. Y a-t-il des morceaux qui ont été inspirés par des images ou des films ? Daniel : Pour la chanson Celia, je voulais faire quelque chose qui ait le feeling des films des années 50. Je pensais assez spécifiquement à un des films de mon grand-père [Robert Rossen (1908-1968)] qui s’appelle ‘L'Arnaqueur’ (1961) avec Paul Newman. Il a cet aspect de bravade exagérément remplie d’émotion. Tout le film est comme cela. Ces histoires américaines, avec ces gros durs virils. Cela reflète l’angoisse masculine du milieu des années 50. Mais j’aime l’idée d’essayer d’avoir un peu de cette saveur dans la musique, comme un petit clin d’œil à ma propre famille. J’ai toujours aimé cette période de musique et de bandes-originales. Il y a par exemple Nina Rota (1911-1979) avec ses bandes-originales de plein de classiques [notamment les deux premiers volumes de la saga ‘Le Parrain’ (1972 et 1974) de Francis Ford Coppola et ‘8 ½’ (1963) de Federico Fellini]. J’ai toujours été obsédé en particulier par celle de ‘Juliette des esprits’ (Federico Fellini également, 1965). Pour ce film, je pense que c’était un peu un plagiat d’Elmer Bernstein (1922-2004) que j’aime beaucoup. Dans ma famille, j’ai grandi avec la musique de Bernstein, ses bandes-originales et ses symphonies. Cela résonne encore dans la musique que je fais parce que cela faisait partie intégrante de ma jeunesse.
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Crédits photo : Amelia Bauer Il y a des bandes-originales plus récentes que tu as appréciées ? Daniel : Pour ce qui est des choses plus récentes, c’est une réponse assez évidente mais je dirais la musique de Jonny Greenwood notamment pour ‘Phantom Thread’ (Paul Thomas Anderson, 2018). Il a été assez dingue dans le monde des bandes-originales, en particulier pour celle-ci que j’ai beaucoup aimée [Jonny Greenwood a aussi fait des bandes-originales pour d’autres films de Paul Thomas Anderson comme ‘The Master’ (2013) et ‘Inherent Vice’ (2015) ou plus récemment ‘The Power of the Dog’ (2021) de Jane Campion et ‘Spencer’ (2022) de Pablo Larraín]. Ma fille de 3 ans a fait une fixation pour ‘Le Magicien d’Oz’ de 1939 [réalisé par Victor Fleming]. On met donc occasionnellement la bande-originale [de Harold Harlen]qui est plutôt psychotique et vraiment super. Il y a des films que tu as vus récemment ? Daniel : Honnêtement ces deux dernières années je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser deux heures pour voir un film. J’aimerais trouver le temps à nouveau, j’espère que cela va arriver bientôt. Je ne veux pas parler des clichés des débuts de la parenté, mais bon j’ai un peu quitté ma vie depuis quelques temps. Pourrais-tu nous recommander des artistes musicaux ? Daniel : Il y a un artiste nommé Lone Piñon qui fait de la musique traditionnelle du Nouveau Mexique. Ils sont super. Il a une couleur locale de là-bas. Sur cette tournée, j’ai découvert Clara Mann qui joue en première partie, c’est une jeune chanteuse de folk. Elle m’a parlé de ce revival de la musique traditionnelle irlandaise. C’est très spécifique de Dublin. Il y a par exemple l’artiste Lisa O’Neill qui a une carrière au Royaume-Uni. Elle est assez incroyable, elle a une présence à la Joanna Newsom mais bien plus connectée aux traditions folk irlandaises. C’est super beau. C’est le genre de choses que je n’aurais jamais pu trouver dans ma vie aux Etats-Unis. Quitter sa maison est intéressant, tu apprends des nouvelles choses ! (Rires) Crédits photo de couverture : Amelia Bauer L'album ‘You Belong There’ de Daniel Rossen est disponible et hautement recommandé ! A&B
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lyzacide · 4 years
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Vous souvenez d’eux ? - Do you remember them? https://www.youtube.com/watch?v=68Y6a9G0FnE
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anticia24 · 1 year
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Un foyer bien mouvementé...
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dagonet · 2 years
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Les Vedettes (2022) réal. Jonathan Barré
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Quand ma grand-mère alias Tatie Danielle pense que des gens volent des cartes postales et des assiettes chez elle alors qu’elle a un sas de sécurité en bas de son immeuble, une porte blindée et un système de sécurité avec alarme et caméra intégrées.
When my grandmother aka Aunt Danielle thinks people are stealing postcards and plates from her house when she has a security airlock at the bottom of her building, an armoured door and a security system with integrated alarm and camera.
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kissthymouth · 3 years
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Quel est votre animal préféré et pourquoi ?
(What is your favorite animal and why?)
C'est curieux, mais ce sont les mulets. Pas les ânes mais les mulets. Je les trouve adorables, super sympas. Il y en a plein dans le sud de la France et aussi en Espagne. Ils sont tellement mignons.
(It's curious, but it's the mules. Not the donkeys but the mules. I find them adorable, super nice. There are plenty of them in the south of France and also in Spain. They are so cute.)
- Daniel, in an interview on a children's website, Jan 2007
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mijureunion · 2 years
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Mais dis donc saloupiau, tu as dit que tu allais parler des films que tu as regardé dans l'avion, et tu ne l'a pas fait !
C'est vrai. Et je dois tenir mes promesses, surtout pour Théophile, je sais que je suis très important pour lui !
Bon, on fera un post plus tard avec des photos du trajet retour, des anectodes, le récit tout ça... là c'est juste pour parler des films !
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Alors, voici la sélection que je me suis faite au début du vol. J'ai regardé deux films de cette sélection. De plus, j'en ai regardé un qui n'est pas dans la sélection... saurez-vous deviner lesquels ?
Bon déjà, j'ai fait l'impasse sur certains parce que la qualité de la vidéo n'allait pas, parce qu'il y avait des sous-titres en anglais incrustés dans le film alors qu'il est en français (Amélie Poulain en l'occurence...). Du coup, pas regardé ceux-là. Allez, parlons-en dans l'ordre :
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Now you see me 2, ou Insaisissables 2, pour commencer léger et divertissant. J'avais bien aimé le premier, il ne m'a pas laissé une grande impression, mais j'aime beaucoup les films qui parlent de magie (dans le sens tours de carte, disparition, tout ça, pas Harry Potter ici). Et j'aime aussi les films de braquage, donc les deux combinés, ça sonne pas mal pour moi.
Le second opus m'a plus plu que le premier. J'ai trouvé que les scènes étaient plus marquantes, quelques vannes sympa, un scenario à rebondissements qui fonctionne bien. En plus, je trouve ça sympa de voir Mark Ruffalo dans autre chose qu'un marvel, j'aime bien voir Woody Harrelson jouer, Daniel Radcliffe dans autre chose qu'Harry Potter et adulte, c'est cool aussi... Bref je me suis bien laissé porter par le film, pas piqué du nez ni rien, les scènes d'action / combat sont sympa, bien corégraphiées dans le ton magie du film, un peu floues et brouillons parfois...
J'avais très envie d'enchaîner sur Zodiac, ça fait longtemps que j'ai envie de le voir. Mais j'avais un tiot gosse à côté de moi qui zieutait mon écran de temps en temps, et je me suis dit que je risquais de le traumatiser... Donc je suis resté sur les films intellectuels et complexes :
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Il m'a fallu un peu de temps pour prendre Tom Holland au sérieux, surtout qu'il fronce beaucoup les sourcils dans le film, alors qu'il a toujours une tête de gamin... Autre problème, prendre Mark Wahlberg au sérieux, alors qu'il n'a qu'une seule expression faciale de tout le film, et puis un passé sulfureux quoi... (https://www.youtube.com/watch?v=_kctwd4w7R0).
Film d'action de poursuite de trésor, avec des trahisons qui se voient à 100km, d'autres un poil moins (que 80 km), mais des scènes d'action plutôt belles, des mony shots impréssionants même en 360p dans l'avion, un jeu d'acteur pas vilain pour les personnages secondaires, des énigmes et compagnie qui titillent toujours un peu le joueur en moi... ça fonctionne étonnement bien, c'est divertissant, ça se regarde jusqu'au bout sans broncher alors que je n'y croyais pas du tout, j'avais un très gros à priori ! Un moment sympa, je recommande un dimanche soir avec une pizza et une bière (ou un coca !).
Le dernier film, je l'ai fini in extremis à la fin du vol, j'ai piqué un poil du nez dans les heures de la nuit, autant que possible avec l'ambiance de l'avion, mais on reviendra peut-être plus en détail dessus dans un autre billet.
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The Bourne Identity, ou La mémoire dans la peau. Et oui, je ne l'avais jamais vu. Alors je risque peut-être de me faire des ennemis, mais je n'ai pas trouvé ça incroyable... Je pense que le film n'a pas très bien vieilli, et souffre de la comparaison avec les James Bond de Daniel Craig, ou encore les John Wick. Je le comparerai plutôt à ce dernier, j'y trouve pas mal de points commun dans la trame : le tueur incroyablement doué qui bosse pour / contre une grosse organisation à la limite du mystique tellement elle est puissante, une vendetta qui court sur le film... Je trouve que Matt Damon est plutôt bon, mais c'est pratiquement le seul à jouer un tant soit peu la comédie dans le film. Certaines scènes d'action sont impressionantes, mais pas toutes non plus... Et je trouve que le film a un effet pétard mouillé à la fin, qui déçoit plus qu'elle ne marque. Sympa donc, je regarderai peut-être les suivants pour voir s'ils sont faits du même bois ou s'ils sont mieux, mais on est très loin de l'effet wouahou que j'ai eu devant John Wick encore une fois !
Voilà, trois films intellectuels sur le trajet, mais c'est trois fois plus qu'à l'aller puisqu'il me semble n'en avoir regardé qu'un seul. Bon, le billet sur le trajet / des photos supplémentaires viendra sans doute plus tard (bien plus tard), on revient de quelque chose comme 26h de trajet sans fermer l'oeil pratiquement, avec une nuit modérément efficace la veille pour moi, donc on ne tient plus debout !
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nevin-euro-trip · 3 years
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Voici les news !!!
J’ai marché dans Bratislava tôt le matin, je suis monté jusqu’au château et c’était vraiment sympa ! J’aime bien cette ville ! Après ça j’ai repris la route pour la Hongrie 🇭🇺, pour rejoindre mon pote Daniel ! La route était pas ouf même si la Slovaquie c’est joli !
J’arrive donc chez Daniel et quel plaisir de le revoir, ça faisait presque 3ans qu’on c’était pas vu, la dernière fois c’était à Sydney 🇦🇺. On a beaucoup discuté et il m’a emmené faire un tour à Budapest !
C’était trop cool j’avais mon guide local ! La ville est vraiment jolie et y’a une bonne ambiance ici ! On s’est arrêté boire quelques pintes évidement ! Et c’était encore moins cher 😅, 2€ la pinte, c’est la moins cher du voyage ! On a passé une super soirée ensemble, je suis vraiment content de le revoir et il m’a accueillit royalement !
Mais pas le temps de rester plus longtemps, le lendemain je repars pour la Croatie 🇭🇷 et Zagreb ! Pas un chat sur la route et la ville est pas si grande que ça ! Je suis arrivé un peu tard, le temps de prendre une douche et de me trouver un petit bar à bière ! J’ai bu des super bière d’ici et j’ai super bien mangé !! J’étais un peu fatigué après la soirée d’hier mais en rentrant à l’hostel, c’était grosse soirée ! Beer pong et karaoké, autant dire que la soirée n’était pas terminée pour moi... j’ai chanté jusqu’au bout de la nuit et rencontré plein de gens de partout, c’était vraiment trop cool ! Le lendemain matin j’en ai profité pour visiter la ville et c’est vraiment cool ici ! Bonne atmosphère ! Après ça j’avais deux choix, aller vers la cote croate, et voir les plages qui sont apparement magnifiques ou me diriger vers la Slovénie 🇸🇮 et Ljubljana ! La météo a décidée, il faisait super moche donc j’ai préféré partir en Slovénie !
Et j’ai pas été déçu en arrivant à Ljubljana ! La ville est petite et très coquette ! Ça me fait penser un peu à Bratislava ! J’ai marché pendant quelques heures en essayant de me perdre, j’ai grimpé la colline pour voir le château qui surplombe la ville, et c’était très joli ! Le dragon est l’emblème de la ville et on peut en voir un peu partout sur les bâtiments, vraiment cool (j’aime bien les dragons 🐉) !
Je suis ensuite parti vers l’Italie 🇮🇹! Le dernier pays du voyage ! La route était magnifique, très valonée avec de belles forêts, pour ensuite finir sur les montagnes et le début des alpes ! J’ai traversé plein de petits villages italiens pour atteindre le camping où je dors ce soir, au bord du lac, avec un super temps et une super vue ! Je suis un peu pommé mais il y a de la bière et un concert à côté du camping, juste parfait !
Demain je m’enfonce un peu plus dans la montagne, pour aller voir les Dolomites ! Je pense que je vais en prendre plein les yeux ! Et évidement je vais m’arrêter pour manger une bonne pizza 🍕! J’en ai trop envie !!!
Point 206 : la route était agréable et vraiment rien à signaler je sais même pas pourquoi je continue à faire ce point 206 😛 ! Les routes Hongroises sont les pires de toutes ! Les routes italiennes sont les mieux ! Je suis contente car je coupe pas mal les trajets en plusieurs étapes, donc je ressent pas de fatigue, surtout qu’ici les routes sont vraiment jolies ! Je pense avoir passé la barre des 9000 bornes, ça en fait de la route mais à aucun moment c’était déplaisant !
Voilà j’ai adoré les pays de l’Est ! Même si c’est un peu ghetto par endroit, il y a vraiment une bonne atmosphère là-bas et de jolies choses à voir ! Je sus trop content d’avoir vu Daniel ! Maintenant il me reste les Alpes à franchir et c’est déjà la fin 🙁, j’ai quand même hâte de rentrer en France après ce long voyage ! Évidement je peux pas tout raconter ici, j’ai hâte de pouvoir partager certaines anecdotes 😁😏.
Ciao !
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15 pays en 1 mois ! C’est beau l’Europe ! On a vraiment de la chance de pouvoir voyager facilement sur notre continent !
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